Petit tour, histoire de donner des nouvelles

La fin de journée venait enfin d'arriver. Celle-ci libérait les élèves, tout comme les professeurs, de leurs journées de cours et de devoirs en tout genre. Il ne faut pas croire mais la vie d'un professeur ou d'un élève n'est pas tout rose et facile. Toute la journée, il faut écouter, lister et retenir ce que l'on nous apprend tout au long des neuf heures de cours et pour les professeurs, il suffit de vouloir capter l'attention des élèves, surtout quand ceux-ci arrivent à sept heures de cours passés, mais également de savoir leur transmettre correctement un peu de savoir... qui a dit que tout ceci était simple? C'est ainsi que plusieurs élèves sortaient des cours la tête plus haute que d'habitude mais également en traînant les pieds et en bayant discrétement derrière une main. Leur envie? Sûrement d'aller se vautrer dans le premier canapé venu afin de rattraper le sommeil qu'ils n'ont pas réussi à avoir la veille pour une quelconque raison.
Ginny faisait partie de ses personnes qui n'avaient pas très bien dormi les nuits d'avant. Elle ne savait aps si elle était la seule des Gryffondors à faire quelques insomnies mais elle se doutait qu'elle ne devait pas être la seule dans tout le collège. Tout du moins, elle l'espèrait!

C'est ainsi qu'elle marchait tranquillement dans les couloirs, prennant soin de ne cogner personne au passage et de ne perdre aucune affaire en route. Chose pas si aisée que celà quand on se trouve dans un couloir empli d'élèves sortant de toute part pour se rendre à un point précis du château... certains allant manger... d'autres se rendant à la bibliothèque pour travailler et prendre de l'avance. Ginny, quant à elle, elle marchait dans les couloirs ne sachant trop où aller. Pour le lendemain, elle avait juste un petit résumé à faire et pour le moment, elle n'avait aps la tête à travailler, pas après neuf de cours intensive en finissant par Défense contre les Forces du Mal et Potions. C'est ainsi que ses pas la menèrent vers un coin isolé, loin de toute cette foule oppressante d'élève beaucoup plus grand qu'elle. Elle n'arrivait même pas à voir les tableaux avec toutes ses grandes têtes posés à part et d'autres d'elle. Elle soupira doucement et se dirigea vers un couloir menant vers l'extèrieur. Arrivée au dehors, elle leva la tête pour remarquer que le soleil n'était aps encore couché et qu'il faisait assez bon au-dehors. C'est alors que son regard accrocha sur une petite tâche dans le ciel. En y regardant de plus près, Ginny remarqua un petit hibou. En parlant d'hibou, celà faisait longtemps qu'elle n'avait pas écrit à ses parents pour leurs donner des nouvelles. Il était vrai qu'elle n'avait aps grand chose à leur raconter mais elle pouvait toujours leur envoyer une petite missive. Celà empêcherait à sa mère, qui s'inquiète toujours pour ses enfants, de leur envoyer une beuglante avec comme contenu qu'ils ne pensaient pas à elle et qu'elle si'nquiétait.

Ginny fit doucement demi-tour et se dirigea à présent vers la volière. Il s'agissait d'une petite tour en pierre qui abritait des centaines voir peut-être des milliers de volatiles passant par toutes les races d'hiboux. En réfléchissant, il semblait même à Ginny qu'il y avait quelques corbeaux ou faucons. Il faudrait qu'elle vérifie celà. Après tout, il faisait parti du type "volatile" eux-aussi. Ils avaient donc le droit d'avoir leurs places dans la volière. Ginny traversa le petit carré de jardin où se trouvaient quelques bancs pour que les élèves puissent se reposer et commença à gravir les marches de la volière. Elle ne les avait jamais compté mais ses escaliers étaient certainement moins longs que ceux de la tour d'astronomie. Arrivait en haut, Ginny se retourna afin de regarder le paysage quelques minutes. De là-haut, on pouvait voir tout les jardins ainsi qu'un bout du lac au loin. Apparement, beaucoup d'élèves avaient voulu prendre l'air car on pouvait distinguer beaucoup de capes noires au loin. Les personnes étaient trop petites pour savoir la couleur de leurs cravates et ainsi deviner dans quelle maison ils étaient. Elle se retourna et ouvrit la porte de la volière.

A l'intèrieur régnait une cohue pas possible. Décidément, les hiboux étaient aussi bavards que les élèves dans les couloirs. Bien entendu, il ne s'agissait pas du même discours mais le bruit était pareil. On entendait une sorte de bruit continu sans savoir se qui se disait réellement. Pour les hiboux s'était tout à fait normal vu qu'ils hululaient au lieu de parler mais pour els élèves... Ginny referma la porte derrière elle et s'avança dans les rangées de perchoir afin de repèrer CoqueCigrue, le petit hibou espiègle de son frère Ronald. Elle aimait beaucoup ce petit hibou toujours excité par n'importe quoi. C'était à la fois amusant, quand c'était son frère qui devait l'attraper, mais également un peu pénible, quand on le poursuivait pendant dix minutes à travers toute une pièce afin de détacher la lettre qui était accrochée à sa patte. Celà faisait parti de son charme. Après être passée près des hiboux Grands-ducs et des chouettes effrayes, Ginny repèra enfin la petite boule de plume rousses et brunnes. Coquecigrue semblait dormir tranquillement sur son perchoir. Quelle chance! Ginny se dépêcha de sortir un parchemin vierge ainsi que sa plume et son encrier. Elle écrivit rapidement une missive à ses parents, leurs disant que tout allait pour le mieux et que tout le monde allait parfaitement bien... mentant un peu sur lef ait que tous les Weasley se tenaient tranquilles. Après tout, c'était à peu près le càs à quelques exceptions près... Ginny referma son encrier qu'elle rangea par la suite dans son sac avec sa plume. Elle se leva doucement en essayant de ne pas faire trop de bruit pour attraper le petit oiseau. C'est à pas de loup qu'elle s'approcha de lui.

* Faites qu'il ne se réveile pas, Faites qu'il ne se réveille pas...* pensa-t-elle dans sa tête en se mordant la lèvre.

A vrai dire, elle n'était pas vraiment en grande forme olympique pour pouvoir courir pendant plusieurs minutes au travers des plumes d'hiboux après un petit excité, très mignon au par ailleurs, mais extrèmement fatiguant quand il s'y mettait. Cependant, au fur et à mesur qu'elle avançait, elle sentit son nez la piquer de l'intèrieur. Celà devenait de plus en plus intense et elle finit par éternuer. Seulement Ginny n'éternue pas faiblement comme quand une personne parle pratiquement inaudiblement. Non, quand elle éternue, c'est pas extrèmement bruyant comme le barriment d'un élèphant mais assez fort pour réveiller la petite boule de plume qui dormait tout près d'elle. Bien entendu, celle-ci se réveilla et commença à s'envoler un peu de partout dans la volière, se cognant au passage dans d'autres hiboux. Autour d'elle, Ginny ne voyait que des pumes d'hiboux qui volaient dans tous les sens. Coquecigrue avait réussi à faire voler pratiquement tous les hiboux en même temps dans un petit espace clos ce qui mettait un tapage et une cohue des plus monstres... Et le comble de tout s'était qu'elle n'arrêta pas d'éternuer. A croire qu'elle était tombée malade.


Hj: Voilà, par contre, je tiens à m'excuser mais mon Words merd****** ce soir et je n'ai franchement pas le courage de compter tout ces petits mots qui défilent sous nos yeux. Je pense avoir fait plus de cinq cents mots mais bon, pas sûr... faut mieux compter. Si vous ne le pouvez pas, ben tant pis... j'attend quand même une réponse au topic (en mode normal ) << Vous avez fait 1220 mots mademoiselle weasley



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Cornelius Fudge: Comptabilisé

C'est à cet instant précis qu'Angelina fit irruption dans la volière. Elle était essouflée et ses joues étaient en feu. Il faisait beau, ce qui allait vite devenir très rare, et elle voulait profiter au maximum du soleil pour se dépenser un peu à l'extérieur, car les sept heures de cours qu'elle venait de passer lui avaient engourdi les jambes. A la sortie de son cours de Potions, elle avait grimpé les escaliers jusqu'à sa Salle Commune, ce qui lui avait valu d'être complètement à bout de souffle au moment de donner le mot de passe à la Grosse Dame du tableau. Heureusement, deux Gryffondors de 3ème année sortaient à ce moment-là, et elle avait pu entrer sans avoir à prendre le temps de reprendre son souffle. Elle avait surgit dans son dortoir comme une furie, avait saisi la grosse enveloppe qu'elle avait préparé la veille au soir, puis était repartie aussi vite qu'elle était venue, au grand étonnement de ses compagnes de chambrée qui, elles, préféraient discuter, tranquillement assises sur leurs lits.
Elle avait ensuite foncé vers la tour de la Volière, avait grimpé les escaliers quatre à quatre, et avait ouvert la porte dans un grand fracas, dans l'espoir que l'envoie de son hibou ne lui prendrait pas plus de quelques secondes et qu'elle pourrait vite rejoindre le Parc du château.

Elle ne s'attendait donc pas à débouler dans un décor aussi chaotique. Elle stoppa net dans le chambranle de la porte, bouche bée, et contempla cet étrange spectacle : la plupart des hiboux et des chouettes étaient déchaînés, ils volaient dans tous les sens en poussant de petits cris stridents, des plumes se détachaient de leurs ailes et auraient voleté jusqu'au sol si toute cette agitation ne les empêchait pas de l'atteindre. Il ne faut pas oublier qu'en plus de cela, la Volière était plein d'une odeur assez peu agréable de foin et de fientes, ce qui ajoutait à l'horreur de la scène.

Angelina était à deux doigts de rebrousser chemin, quitte à ne poster sa lettre que le lendemain, lorsqu'un Vif d'Or à plumes lui sauté dessus et entra dans sa robe noire.

"AAAAAAAAAAAH MAIS C'EST QUOI CA ??????" hurla-t-elle. Elle se débattit tant et si bien que Coquecigrue, car c'était lui, finit par émerger de sa manche gauche, et se mit à voler en zigzag jusqu'à un perchoir non loin de là. Il était à présent presque le seul hibou calme et posé dans la Volière.

Et c'est seulement à ce moment là qu'Angelina aperçut au milieu de la masse de plumes volante un éclair roux qui se débattait. Elle reconnut tout de suite la soeur Weasley, et, n'écoutant que son instinct, bondit dans le nuage de plumes pour la secourir.

"GINNY !! VIENS PAR LA !!"

Les cris des hibous étaient si forts qu'Angelina craignit que Ginny ne l'ait pas entendue. Après quelques essais infructueux, elle lui saisit le poignet, dans l'intention de l'éloigner de toute cette agitation, mais un énorme grand-duc fondit sur elle, et elle n'eut pas d'autre réflexe que de se recroqueviller à terre.

Dans le feu de l'action, son enveloppe était tombée à terre, mais elle ne s'en était pas aperçue...

[J'espère ne pas m'être trompée dans ce que j'ai écrit ! C'est mon tout premier post rp ici, alors si quelqu'un a quelque chose à reprocher, allez-y, et je me corrigerai !
Et puis pour le système des posts à 500 mots, voilà le compte de mon message : 530 mots. Merci !]



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Cornelius Fudge: Comptabilisé Ne vous inquiètez pas mademoiselle Johnson je pense que c'est très bien

Avec toutes ses plumes qui voletaient de partout autour d’elle, Ginny ne put s’empêcher d’éternuer. Toute cette agitation et ses plumes faisaient remuer la poussière qui venait près de son nez… et le reste suivait son cours : Ginny éternuait à cause du surplus de poussière. De plus, à cause des volatiles, elle ne voyait même plus où était la porte de sortie de cette volière. Encore heureux, ces réflexes avaient diminué mais n’avaient pas totalement disparu. C’est ainsi qu’elle réussit à se baisser à temps pour ne pas se prendre un hibou en pleine tête. Il ne manquerait plus qu’elle se prenne l’une de ses boules de plumes en pleine tête et donc… en plein nez.

Un cri retentit vers sa droite. Ginny se retourna mais elle ne voyait pas grand chose à part des tâches brunes, blanches, noires et d’autres couleurs correspondant aux pelages des hiboux, chouettes et autres volatiles qui passaient devant elle et avaient pris possession de la volière. Apparemment, il devait y avoir une autre personne dans la volière mais Ginny n’arrivait pas à voir de qui il s’agissait. Bah, de toute façon, celle-ci partirait sûrement. Perdue dans ses pensées et le fait d’essayer de voir qui se trouvait dans la pièce, elle ne vit pas une hibou moyen Duc fonçait dans son dos.

- « Râaaahhhh….. mais partez ailleurs ! » pesta-t-elle contre les boules de plumes qui semblaient ne pas vouloir s’envoler au-dehors de la pièce mais bien au contraire… ceux-ci préféraient rester à l’intérieur.

Ginny crut entendre certaines paroles provenant de sa droite… la personne devait sûrement être encore ici ou alors, celle-ci devait sûrement pester contre les volatiles et essayer de partir. Ginny se mit alors à penser que se serait bien que cette personne laisse la porte ouverte, comme çà… peut-être que les hiboux décideraient de partir par la porte et laisser un peu de répit et d’air à Ginny. Néanmoins, quelques secondes plus tard, elle sentit quelqu’un lui saisir le poignet et la tirer. Dans la cohue, elle repéra Angelina Johnson, une amie de ses frères. Sur le coup, elle fut heureuse de la voir ici. La jeune Gryffondor se baisa alors, entraînant également Ginny à s’accroupir par terre, sa main libre sur sa tête. Les hiboux étaient comme en train de devenir fous. Voyant que la porte était sur le point de se renfermer, Ginny se leva précipitamment en essayant de ne se prendre aucun volatile en pleine figure et elle se dirigea vers la porte. Elle rattrapa celle-ci avant qu’elle ne se ferme et la poussa contre le mur, la laissant grande ouverte. Pour ne pas s’en prendre un dans la tête, elle essaya de se tapir par terre, accroupi avec les mains sur sa tête. Certains hiboux profitèrent alors pour enfin sortir, à tout hallure, de la volière. Quant aux autres hiboux, ceux-ci semblèrent s’être un peu calmés et s’étaient reposés soit sur les rebords de fenêtre, soit sur leurs perchoirs. Un ou deux volaient encore mais la cohue semblait avoir cessé.

Ginny releva la tête et regarda Angelina. Elle lui sourit doucement mais néanmoins un peu gênée. Ne sachant trop quoi dire, elle la salua en lui disant :

- « Salut Angelina ! »


[ Comme le dit notre cher Ministre, ton message est très bien! ... C'est plutôt moi qui m'excuse pour le retard et l'attente que tu as dû subir Mea Culpa!]