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 -[ Château d'une princesse ]-

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Ξ Sujet: -[ Château d'une princesse ]-   -[ Château d'une princesse ]- EmptyMer 24 Déc - 20:14

Assise à sa table de chevet, Marie observait son reflet dans le miroir. Ses longs cheveux blonds lisses et soignés, brillaient de force et de santé. Sa brosse douce à la main, elle la passait lentement dans ses mèches, démêlant ces dernières avec soin et lenteur. Si la vie à Poudlard était mouvementée, on ne pouvait pas en dire autant sur la vie au château de la famille royale. Un silence de mort régnait en maître. Même ses frères ne faisaient pas de bruit (ce qui était un tantinet inquiétant, soit dit en passant…). Marie, à peine rentrée d’Angleterre s’était jetée au cou de son frère aîné, Joseph. Il était son frère favori, les deux autres, ses cadets, l’ennuyaient passablement. Puis était venu le tour d’Aelita, le modèle de Marie. La blondinette s’était pendue à son cou, la serrant avec force. Elle adorait, non… adulait sa demi sœur. Elle la trouvait si belle, si… forte et si intelligente ! Cette fille était bourrée de talents et marie rêvait d’être comme elle.

Les jours passèrent, et Aelita parvint grâce à quelques manigances (fort bien cherchées) à se débarrasser de son ombre (renommée Marie) lorsqu’elle sortait. Ce matin là, Marie s’était levé un peu trop tard et pensait donc que sa sœur était déjà partie… Prenant donc tout son temps, elle avait déjeuné en silence, pensive, avalant peu des mets qui lui étaient proposés. Se levant de table, laissant aux domestiques le soin de faire le ménage derrière elle (si c’est pas mignon… Ca a douze ans et ça pense à l’économie de son pays en limitant le taux de chômage… /sbaaf/).

La jeune princesse, de retour dans sa chambre (qui faisait à elle seule la taille de deux dortoirs de Poudlard) rejoignit sa table de chevet (de la taille d’un bureau) et commença donc à se coiffer. Elle manquait d’entrain, c’était plus qu’évident. Soupirant (d’un soupire à vous fendre l’âme T_T) elle observa son visage. Elle était tellement belle… Elle s’aimait tant… Elle était si… modeste /sbaaf/.

Une fois qu'elle eut assez de se contempler (ce qui lui prit à peine une petite heure), elle se releva et se dirigea vers la salle de musique (ou plutôt une des salles de musique) du château. Installée au piano, elle s'étira et posa doucement ses doigts fins mais agiles sur le clavier. Lentement, ces derniers se mirent à courir sur les touches, dessinant petit à petit une mélodie d'aboprd douce puis de plus en plus mouvementée. Marie pratiquait le piano depuis son plus jeune âge et se trouvait être particulièrement douée. C'était d'ailleurs bien la seule activité intellectuelle où elle pouvait avoir un niveau dont elle se vantait aisément, soit dit en passant. La jeune fille entama un morceau de Jean Sébastien Bach qu'elle avait travaillé l'an passé. S'il lui manquait bien une chose à Poudlard, c'était un piano. Elle avait entendu dire qu'il existait une pièce où tout ce que l'on désirait pouvait apparaître, mais elle ne savait pas où cette denrière pouvait se trouver.

La musique envahit lentement la pièce puis les salles voisines. La jeune demoiselle insistait sur certaines notes, donnant ainsi à sa mélodie quelques tons emprunts d’une nostalgie certaine avant de laisser place à des notes plus hautes, plus gaies, plus vives, pour sombrer de nouveau dans la mélancolie. Comment Marie qui n’avait rien (mais alors rien du tout) d’une fille sentimentale, faisait-elle passer tous ses sentiments dans sa musique ? Telle était la question, justement. Elle-même ne le savait pas, mais elle vivait son chant, sa mélodie et la déployait avec la grâce d’un signe avant son envol ou lors de son atterrissage.

Marie avait cette sensibilité dans la peau. Pourtant, elle évoluait loin de toutes formes de sensibilités. Que ce soit à l’école, ou chez elle, elle restait une petite peste, imbue d’elle-même, bien trop sûre d’elle et on ne peut plus désagréablement certaine de sa perfection et de sa supériorité sur les autres.
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Ξ Sujet: Re: -[ Château d'une princesse ]-   -[ Château d'une princesse ]- EmptySam 27 Déc - 10:37

Lorsque le piano la lassa, c'est-à-dire au bout d’une heure et une petite trentaine de minutes, la jeune femme se releva, refermant avec le plus grand soin le piano pour prendre la direction de sa chambre. Faisant appeler un des domestiques, elle demanda à ce qu’on lui prépare le cheval habituel, le plus grand de l’écurie. Marie était superficielle à ce point. Elle n’aimait que ce qui était beau, pour les chevaux, elle exigeait la plus haute monture, s’y sentant plus fière que s’il s’agissait d’un poney. Une chance, pour elle, qu’elle ait de bonnes bases en équitation et que les animaux soient parfaitement dressés. La jolie blonde se changea donc, enfilant sa tenue d’amazone. Qui consistait en une robe élégante. Bordeaux, pour faire ressortir sa chevelure d’or et ses grands yeux bleus. Un haut en forme de bustier maintenait son dos. Ses jambes étaient totalement masquées par les longs jupons qui la couvraient.

La jeune fille se dirigea vers les écuries où les palefreniers s’affairaient encore aux derniers préparatifs. Puisque non, Marie ne préparait pas elle-même sa monture ! C’était une affaire de palefreniers, point, à la ligne. La jeune fille alla prendre son stique, qui était en réalité une longue cravaches souple permettant de remplacer la jambe de l’amazone, du côté où cette dernière n’avait évidemment pas placé ses jambes. Elle entendit les bruits de sabots dans l’allée et sortit dehors, pour rejoindre sa monture. Un palefrenier l’aida à monter et une jeune domestique arrangea sa jupe. Lorsqu’elle fut parée, la jeune princesse s’en alla. Fière, elle l’était, et plutôt du genre, fierté mal placée.

La princesse parcourut les rues de sa ville, se pavanant comme elle l’aimait tant. Les passants ne l’avaient vus de l’année donc se retournèrent sur son passage. Avant qu’elle ne parte à Poudlard, il était devenu habituel que la blondinette sorte s’exposer à la vue de tous perchée sur sa monture, aussi les habitués avaient fini par se lasser et ne l’avaient plus regardée… Là ça changeait et c’était pour le plus grand bonheur de la jeune demoiselle.

Elle fit ainsi marcher sa monture un moment, puis rentra finalement au trot chez elle. Dans le parc, elle laissa sa monture galoper tout en la tenant bien. Puis, repassant au pas, elle laissa l’allure couler lentement jusqu’aux écuries. Une fois arrivée, le même palefrenier qui l’avait faîte monter l’aida à descendre et récupéra le cheval.


« Mademoiselle a fait une belle promenade ? »

« Elle s’est passée, dirons-nous… J’ai connu plus agréable. »


Elle lui confia son stique, il savait où le ranger et retourna dans sa chambre, croisant sa mère qui devait parler de la dernière (ou prochaine) fête à la mode, elle la salua d’une révérence :

« Mère… »

« Marie, mon enfant… Je souhaiterais que tu dises à tes frères que nous déjeunons tous ensemble à 12 heures précises aujourd’hui, ton père attend une éminente personne aussi je vous serais grée d’être tous fort bien vêtus et courtois. »

« Très bien… Je m’en vais les prévenir de ce pas. »


Saluant sa mère une nouvelle fois, elle grimpa l’escalier en grimaçant, pourquoi était-ce toujours sur elle que retombait le sal travail ? Poussant la porte de la salle de jeu qu’occupaient régulièrement ses frères cadets, elle les regarda de haut et siffla :

« A midi, soyez présentable, papa a de la visite et maman veut qu’on soit les plus polis possibles. »

Puis sans leur accorder un autre regard rejoignit la chambre de son frère aîné, où là, elle frappa à la porte et attendit qu’il lui réponde. Lorsque ce fut fait, elle poussa la porte et sourit doucement au garçon qu’elle préférait son grand frère :

« Joseph… Maman m’a demandé de te dire qu’à midi on devait être bien présentés pour un invité de papa… »

Son frère lui adressa alors un sourire à en tomber à la renverse et acquiesça :

« Compte sur moi, ma jolie poupée. »

Il s’avança vers elle et l’embrassa sur le front. Puis plissant le nez, rit :

« Hou, tu sens le cheval. »

Enervée, marie se tourna immédiatement et quitta la chambre boudeuse. Joseph l’observa en riant et la laissa s’éloigner avant de refermer la porte, elle serait calmée au repas.
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