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 Défi // Marie // 27/30

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Défi // Marie // 27/30 - Page 3 Empty
Ξ Sujet: Re: Défi // Marie // 27/30   Défi // Marie // 27/30 - Page 3 EmptyDim 1 Fév - 22:21

Titre : Les amours d'une Pompom Girl [3]
Couple : Vincent/Marie
Personnages concernés :
Marie, Vincent
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : PG

Thème (numéro et nom) : 19-Rouge
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Aucun

Cadre (époque et lieu si besoin) : Monde sans magie.
Nombre de mots : 610




Le public hurlait, la musique fut lancée, les voix ne se turent pas, bien qu’effacées par les hauts parleurs. Les pompom girls étaient de rouge vêtues. La capitaine, Marie, menait son équipe avec assurance. Les jeunes filles dansaient dans une synchronisation plus que parfaite et elles avaient une chorégraphie très travaillée. Il fallait dire aussi que Marie était du genre impitoyable. Si une fille n’était pas à la hauteur, elle la renvoyait tout simplement de l’équipe. Marie cherchait la perfection et même si aucune des filles de l’équipe ne lui arrivait à la cheville (hum hum), elles devaient tendre le plus possible vers la perfection, comme leur capitaine. La blonde suivait le rythme, se déhanchant, levant les bras en même temps que ses coéquipières. La chorégraphie s’acheva en une pyramide stable. Puis toutes les filles remirent pied à terre sous les acclamations de la foule. Marie souriait, aux anges. Elles avaient très bien géré !

Une fois dans les vestiaires, elle félicita ses coéquipières (ben oui quand même) et les filles passèrent des gilets, en attendant l’annonce des résultats. A l’entrée du vestiaire se tenait Vincent. Marie lui adressa un sourire et se jeta dans ses bras. La portant, la faisant tournoyé doucement il la posa ensuite à terre pour l’embrasser langoureusement sous des regards mi envieux, mi dégoûtés des autres pompom girls.

« Alors princesse… c’était super comme choré, puis t’es vraiment super sexy en pompom girl comme ça, quand tu bouges en rythme et tout… »

« Genre je suis pas sexy sinon ? »

« Hum… C’est un piège ? »

Puis, histoire de faire taire ses protestations, il l’embrassa à nouveau. Marie passa ses bras autour de son cou, appuyant plus encore leur baiser et enfin se recula doucement.

« Oups… c’était pas le bon plan le rouge à lèvre… »

« Oh, me dis pas que j’en ai maintenant ? »

« Ben… »

Puis, Marie eut un sourire amusé et glissa sa main dans le dos du jeune homme, sous son T shirt, lui caressant doucement le dos.

« On peut toujours enlever ça sous la douche… »

Un sourire vint étirer les lèvres de Vincent qui poussa doucement sa petite amie contre le mur des vestiaires pour l’embrasser à nouveau, avant de répondre, réprimant un frisson :

« J’avoue que c’est tentant… Mais là, on n’aura pas le temps… Les résultats sont pour bientôt… mais ce soir si tu veux, je nous réserve la salle de bain… »

Se mordillant la lèvre, elle passa ses mains dans les cheveux du jeune homme.

« Hum… Pourquoi pas. »

Puis elle se dirigea ver son sac et en sortit son flacon de lotion démaquillante. Elle en appliqua sur un coton et retira le rouge qui s’était déposé au fil des baisers sur le visage de son petit ami. Lorsque tout eut disparu, elle sortit son tube de rouge à lèvre et en appliqua à nouveau sur ses propres lèvres avant de regarder Vincent :

« Maintenant, interdiction de m’embrasser jusqu’à la fin des résultats. »

« La tentation va m’être insupportable. »

« Rooo… Voyons… »

Elle lui sourit, puis, le micro annonça le moment des résultats. La jeune fille sourit à son petit ami et s’éloigna. Les autres filles de l’équipe vinrent avec elle, formant un ensemble uni q’un rouge flashi. La voix dans le micro s’entendait très bien, les troisièmes furent appelés en premiers… Puis vint le tour des second qui furent plus acclamés et enfin… Les premiers. Le nom du lycée de Marie fut prononcé tandis qu’un sourire satisfait étirait ses lèvres. Cette année, c’était une fois encore, la victoire du rouge.
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Ξ Sujet: Re: Défi // Marie // 27/30   Défi // Marie // 27/30 - Page 3 EmptySam 7 Fév - 15:33

Titre : Les amours d'une Pompom Girl [4]
Couple : Vincent/Marie
Personnages concernés :
Marie, Vincent, Roman, Heaven, Tobias, Siegfried
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : PG

Thème (numéro et nom) : 20-Retour à la maison
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Aucun

Cadre (époque et lieu si besoin) : Monde sans magie.
Nombre de mots : 713






L’été était arrivé et avec lui le bal de fin d’année. Evidemment, Marie y allait avec Vincent. La pompom girl s’était coiffée avec soin. Ses boucles blondes dansaient dans son dos fin et musclé. Ses jambes étaient découvertes par une robe courte rouge vif, cette dernière montait sur son buste en découvrant son dos. Ses lèvres étaient maquillées d’un rouge parfaitement assorti à sa robe. Ses yeux maquillés de noir. Elle était en compagnie d’Heaven faisant quelques retouches sur leur tenue respectives. Puis un klaxon. Les deux amies prirent leurs sacs et rejoignirent leurs petits amis respectifs. Marie enlaça tendrement Vincent alors qu’ils échangeaient un baiser langoureux. Une chance, elle avait prit le bon rouge à lèvre cette fois-ci. Ils partirent ensuite pour le lycée. La musique sonnait déjà hors du gymnase. Le quatuor imposait le respect. Leur passage ne pouvait être ignoré des autres. Ils étaient tout simplement populaires. Tous à leur manière. Le regard de Marie passa sur Roman qui la fixait en silence, sans rien montrer de son malaise elle commença à danser avec Vincent. La musique poussait à bouger… Ce qu’ils faisaient.

Elle croisa aussi le regard de Tobias qui n’était pas vraiment amical… Il lui avait demandé de rompre avec Vincent, elle ne l’avait pas fait. Détournant encore le regard elle continua à danser, emportée par la musique, serrant plus encore son étreinte. Puis tout s’enchaîna rapidement. Une main sur son épaule, des yeux émeraude, des lèvres sur les siennes… Un sourire vainqueur. Roman.

Vincent tira Marie vers lui, fusillant Roman du regard. Mais le jeune homme ne se démonta pas.

« Et si tu nous présentais Marie ? Maintenant qu’on couche ensemble tu pourrais peut-être me présenter à ton copain, non ? »

Vincent ne crut pas Roman, il se contenta de le pousser.

« Dégages de la minus. »

« Quoi ? Tu ne me crois pas… Hum remarque elle a peut-être oublié de t’en parler… Mais t’as oublié ça la dernière fois… »

Puis il tendit à la jeune fille un bas qu’elle avait en effet oublié… Le souffle court, elle resta silencieuse, tremblante. Vincent se tourna alors vers elle. Ca sentait le roussi. Tobias n’était pas loin d’eux et avec le silence qui s’était installé, il avait sans doute tout entendu. Le regard de Vincent se fit dédaigneux, voire dégoûté. Il se retenait de la frapper, elle le voyait bien.

« Vincent je… »

« Ta gueule. J’ai compris. C’est on ne peut plus clair même… Toi par contre… »

Il se tourna alors vers Roman et le saisit par le col. Il était plus que fâché, c’était évident. Marie posa sa main sur l’épaule de Vincent.

« Arrête s’il te plait. »

Mais rien n’y faisait, il repoussa la jeune fille avant de donner un solide coup de poing dans le visage de Roman. Des cris retentirent et la salle s’agita. Tobias passa alors derrière marie, murmurant simplement :

« Visiblement tu t’es bien amusée… »

Puis il la quitta sans lui accorder le moindre regard. Se mordant la lèvre, Marie réfléchissait. Vincent était trop énervé… Ce fut Heaven qui agit pour elle brisant une alarme incendie, l’eau coula et les élèves quittèrent le gymnase. Marie vit Roman et Vincent se séparer et les perdit définitivement de vue, la masse des élèves les poussant tous dans des directions opposées. Siegfried n’était pas dans son champ de vision non plus. Ce fut Heaven qui vint à ses côtés.

« Viens, on se casse. »

« Mais… »

« Ya pas de mais qui tienne ! T’as eu de la chance que ce ne soit pas toi qui te prenne de coups… tromper Vincent… Quitte à le faire, t’aurais pu le faire avec des mecs qu’il ne croiserait jamais, mais là… Roman ! Roman, en plus. Non mais c’est quoi ce délire ??? »

Les deux jeunes filles entrèrent dans la voiture de Siegfried. Le jeune homme resta silencieux, comme à son habitude. Marie sentait qu’il se retenait de lui faire une remarque. Ses doigts posés sur la vitre de la portière arrière, elle essayait de réfléchir… Qu’allait-elle faire maintenant ? Tout s’enchaînait douloureusement dans sa tête… Elle finit par s’endormir, des larmes glissant sur ses joues, ne s’éveillant qu’à son retour à la maison.
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Défi // Marie // 27/30 - Page 3 Empty
Ξ Sujet: Re: Défi // Marie // 27/30   Défi // Marie // 27/30 - Page 3 EmptyJeu 12 Mar - 21:44

Titre : Illusion [1]
Couple : Roman/Marie
Personnages concernés : Marie, Roman
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : NC-17 (langage vulgaire)
Thème (numéro et nom) : 22-Bercer
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Aucun
Cadre (époque et lieu si besoin) : Monde sans magie.
Nombre de mots : 972
-Inspi Hell de Lolita Pile-



Je m’appelle Marie et on me dit parfaite.
Je respecte avec une assiduité farouche la règle
basique qu’on nomme familièrement l’ABC, et ce, depuis ma puberté.
Je suis Admirée, Belle et Courtisée.
Oui sauf que ça, ce n’est que l’esquisse, c’était
moi, avant. Entre temps, il y a eu de l’évolution…
En réalité, je suis Admirée, Belle, Courtisée
et amoureuse et, et ça, c’est le ‘A’ qui fout tout en l’air.

Je m’appelle Marie, j’aime les belles choses et elles me le rendent bien. J’ai grandi dans le luxe, écrasée par des putains de règles de bienséance depuis mon premier biberon. Mon père et à la tête du ministère de la magie et optionnellement du ‘pays’. Oui bon, c’est petit, mais c’est toujours mieux qu’Andorre. De toute façon, j’en ai rien à foutre, je passe les trois quarts de ma vie dans les capitales étrangères. Je suis une ‘fille de’ et j’emmerde ceux qui me regardent de travers. Mon credo? Soies belle et écrase les autres. Je m’appelle Marie et j’emmerde tout le monde. Enfin ça, c’était jusqu’à ce que je le connaisse. Je m’appelle Marie et je suis amoureuse.

Je sais bien que c’est carrément con, mais j’ai beau y réfléchir, le tourner dans tous les sens dans ma tête, ça me revient toujours en pleine face, et avec plus de force à chaque fois. Je suis malade, je souffre de ce genre d’amour qui vous crève le cœur et les yeux, qui vous met dans un état second du soir au matin. Ca vous retourne de toute part et vous croyez, bêtement, que ça va durer et le pire, c’est que vous vous persuadez que c’est positif. Je souffre de ce genre d’amour qu’on aime dire avec un ‘grand A’ parce que ça fait genre plus d’impact, mais au final c’est comme tout le reste… sans intérêt, ça fait à peine illusion le temps de rêver pour finalement mieux retomber. Et on creuse, on creuse, pour finalement
sombrer dans des ténèbres plus profondes que le trou du monde. Puis on finit par crever étouffer par nos conneries. Oui, mais je l’aime. Et ça, ça m’emmerde autant que ça me ravit. Oui parce qu’en bonus, je suis carrément timbrée. A croire que j’ai des tendances maso…


Je suis dans un des appartements que mon père m’a achetés. Celui sur Paris. Cette semaine, je respire (enfin). La fashion week s’est fait la malle et avec elles toutes ces connasses de mannequins qui se font tout Paris le temps d’une semaine. Je vais enfin pouvoir sortir sans me faire agresser par l’accent si désagréable de ces filles de l’Est. Ce n’était pas trop tôt. Deux jours de plus et je faisais un feux de joies avec la soit disant garde robe de toutes ces traînées. Enfin faut pas trop leur demander non plus… Elles sont tellement limitées.

Devant mon miroir, je me maquille avec soin, alors que je sais que d’ici cinq heures, le noir coulera et que mes cheveux seront dans un état plus que pitoyable. Mais je m’en fous. Tout le monde s’en fout. On est tellement défoncés qu’on n’en n’a plus rien à faire. Après avoir passé une heure à me faire une tête de déesse, je sors de chez moi. Je suis en retard, mais je m’en fous. Je prend un taxi qui m’emmène jusqu’au bar où on se retrouve toujours en début de soirée. Le bar où je sais que je vais le voir.

Frémissante, je quitte le taxi, lui dit de garder la monnaie (pétée de tune comme je suis, j’en suis pas à cent balle près) et j’entre dans le bar d’où s’échappent d’épais nuages de fumée. Commence alors l’habituel tournée pour taper deux bises résonantes sur les joues de tous les cons qui sont là. Et que ça critique à gauche et à droite. On est jeunes, on est riches et on est cons. On se balance des sourires hypocrites et par derrière on se pourrie jusqu’à la moelle. Mais au fond, on s’en tape. C’est comme ça depuis l’époque du bac à sable. Il est là. Je le reconnais facilement. Figure de pureté égarée dans un tourbillon de crasse et de dépravation. Il est l’incarnation de la blanche colombe. Je ne vais pas le voir. Pas tout de suite.

Ce n’est que lorsqu’il se lève pour quitter le bar que je le suis. Il est dehors… Vite ! Je sors précipitamment et l’entraperçoit. Je hurle :

« ROMAN ! »

Il se tourne pour poser son regard d’une beauté éclatante sur mon visage déjà abîmé par ce début de soirée. Je le rejoins, mentant, faisant comme si je ne l’avais pas vu. Je joue l’effarouchée, celle qui représente l’innocence incarnée. Il me propose de me ramener chez moi. J’accepte. Il ouvre sa voiture, je monte à ses côtés, il démarre, mon cœur s’emballe. Arrivés devant chez moi, je me tourne vers lui, lui propose de monter le temps de boire un verre. Il semble hésiter mais accepte.

Je suis angoissée, mon cœur explose, je meurs d’envie de lui sauter dessus, là, ici, maintenant. Je me contiens. Nous montons les escaliers, j’ouvre la porte, le laisse entrer. Je le désire, je le veux, lui. Nos bras se frôlent, je frissonne. Son regard me transperce, je fonds. A peine la porte fut-elle fermée que mes lèvres se posèrent sur les siennes dans une douleur que je ne pouvais plus contenir. Je souffre d’un amour explosif. J’en demande plus, toujours plus. Je suis une éternelle insatisfaite. Je le veux lui et personne d’autre.

Je m’appelle Marie et vous fantasmez sur moi.
Je m’appelle Marie et je vous emmerde.
Je m’appelle Marie et je suis une pauvre larve.
Je m’appelle Marie et je suis éperdument amoureuse.
Ce soir, je fermerais les yeux, illusionnée.
Je serais dans ses bras...
Bercer.
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Ξ Sujet: Re: Défi // Marie // 27/30   Défi // Marie // 27/30 - Page 3 EmptyDim 15 Mar - 10:59

Titre : Illusion [2]
Couple : Roman/Marie

Personnages concernés : Marie, Roman
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : PG-13
Thème (numéro et nom) : 4-Toi et moi
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Aucun
Cadre (époque et lieu si besoin) : Monde sans magie.
Nombre de mots : 882
-Inspi Hell de Lolita Pile-
Je m’appelle Roman et j’ai 23 ans.
Ma vie est bien faîte.
Malgré mon jeune âge, je suis rédacteur en chef d’un grand journal.
J’ai tout ce que je veux.
Je peux verser en une soirée l’équivalent de votre revenu mensuel sans me prendre la tête.
Je suis calme et posé.
Mais quand je la voie elle… Là, je perds pied.



Elle est entrée, belle et fière, comme toujours. Son regard d’une beauté époustouflante a balayé la salle avec un petit quelque chose que je ne saurais expliquer mais qui, comme chaque fois, fait bondir mon cœur. Elle est si sûre d’elle. Elle s’avance et salue toutes ses connaissances, soit à peu près 75% du bar, ce qui revient à une soixantaine de personne. Non, ce bar n’est pas grand. Nous sommes surtout tassés. Mais généralement, les gens s’en moquent. Ils sont trop pétés pour s’en rendre compte et généralement, passé les deux heures du matin c’est l’orgie alors…

Je suis là depuis vingt et une heure et du monde j’en ai vu passé. Des filles il y en a une infinité qui vont et viennent. Un peu plus et on se serait cru au marché… Mais celle que je veux, c’est elle. Elle ne vient pas vers moi. En même temps… On s’est peu parlé les fois précédentes. Non, on préférait faire autre chose, quelque chose qui ne demande pas forcément à parler. Pratique finalement. Je sais quand même son prénom, elle sait le mien. Forcément, côté journalisme, je ne passe pas inaperçu. Je suis un ‘nouveau riche’ et les gens comme elles savent me repérer sans problème. Elle, elle s’appelle Marie. Elle serait la fille du roi d’un petit truc perdu. Je m’en tape. Moi ce que je veux, c’est elle. Pas son rang et encore moins son père.

J’achève mon verre et me lève finalement aux alentours de 23 heures. Quelques filles intéressées sont venues me parler. Toutes plus pétasses les unes que les autres. Elles roulent du cul comme si la route était inclinée de 60 degrés. Soit, Pi/3 Radians, donc environ 1.047 radians… Leurs allures de prostitués ont tout pour m’écoeurer et c’est sans compter l’odeur de drogue assaisonnée d’alcool qui les suit partout. Elles sont toutes déjà mortes alors que la nuit a à peine commencé. Et puis au fond, elles sont intéressées. Les filles, les vraies, elles se font draguer, elles n’ont même pas le temps de regarder les autres mecs de la salle tant elles sont demandées. Marie a sa place dans cette catégorie. Sa table voit venir sans cesse de nouvelles attaques, semblables à d’incessantes nuées d’abeilles fondant sur des fleurs épanouies. Ca m’écoeure. Je me lève. Je sors.

L’air est frai mais mes idées ne sont pas en ordre pour autant. Son visage, sa silhouette m’obsèdent. Je jurerais l’entendre derrière moi… m’appeler. Roman… Roman… sa voix… Je me tourne, elle est là. Plus belle que jamais. Ses cheveux blonds sont mon soleil, ses pupilles bleues mon océan. J’agis avec la nonchalance de celui qui s’en moque. On parle, je la reconduis. Elle m’invite à boire chez elle… Je fais mine d’hésiter, et accepte. Nous montons. Je lutte. Sa peau semble m’appeler, elle dégage tant de sensualité, et j’éprouve tant de désir. Je reste silencieux, je me contente de la frôler.

Tout finit par s’accélérer. A peine la porte se fut-elle fermée qu’elle m’enlace et je ne peux plus répondre de rien. Nos lèvres se frôlent avant d’entrer en contact avec plus de ferveur. Je la désire plus que tout. Je la veux là, tout de suite. Je glisse mes mains le long de sa taille, nos lèvres ne se quittent plus, j’ai le souffle coupé. Elle n’a rien de parfaite pourtant, je suis catégorique. Mais je l’aime. Je l’aime du matin au soir, ou plutôt du soir au matin. Je l’aime quand elle râle, je l’aime quand elle rie. Je l’aime quand elle danse ou quand elle chante (faux). Je l’aime même droguée, c’est pour dire. Je l’aime quoiqu’elle fasse et quoiqu’elle dise. Elle est mon soleil. Même quand elle semble avoir touché le fond, je continue à l’aimer avec plus de force encore. Comment l’expliquer ? Qui peut expliquer ? C’est de l’amour et c’est tout. Le con qui peut dire ce qu’est l’amour ne l’a certainement jamais connu. Un sentiment aussi fort, ça n’a aucune explication, juste une source, une lumière. Elle est cette lumière. Dans l’obscurité de l’appartement, je sens son cœur battre contre mon torse, nos mains qui glissent qui se tiennent. Son souffle dans mon cou. Elle me rend fou.

A huit heures, je sors, elle dort comme un enfant. Sa vision m’attendrit, me poignarde le cœur. Je pars. Je l’aime mais je sais…
Je m’appelle Roman et je suis amoureux.
Je n’aime pas la perfection mais ma Perfection.
J’aime son regard, sa voix, ses cheveux.
J’aime son souffle dans mon cou, sa personne intégralement.
Je m’appelle Roman et je sais.
Je sais qu’elle se drogue et qu’elle ne pourra s’arrêter.
Je sais qu’elle ne vit que pour chercher sans cesse des sensations fortes.
Je sais tout ça…
Je sais que plus je l’aimerais, plus je m’illusionnerais.
Il n’y aura jamais de ‘nous’, je le sais.
Il n’y aura rien de plus que Toi et Moi.
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Ξ Sujet: Re: Défi // Marie // 27/30   Défi // Marie // 27/30 - Page 3 EmptyDim 15 Mar - 11:03

Titre : Illusion [3]
Couple : Roman/Marie
Personnages concernés :
Marie, Heaven, Vincent
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : NC-17 *au cas où*
Thème (numéro et nom) : 28-Médicament
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Aucun
Cadre (époque et lieu si besoin) : Monde sans magie.
Nombre de mots : 851
-Inspi Hell de Lolita Pile-


Il est parti. Quand mes yeux se sont ouverts, il n’était plus là. Je ne suis pas plus étonnée que ça. Dans notre monde on couche sans suite, c’est la pratique courante. D’ailleurs, si on est ‘en couple’, là, on devient un sacré spécimen de foire. On voyage de bras en bras, d’orgie en orgie, et ce sans suite ou plutôt sans arrêt. Bienvenue dans le monde de la dépravation la plus totale : Mon monde. Lui en est un parfait étranger. Il reste ma perfection incarnée, ma neige vierge, éloigné de tous ces vices. Il est mon idéal, je ne peux le nier. Et moi que suis-je ? Au fond je suis juste une de ces trop nombreuses traînées qui a une vie on ne peut plus inintéressante pour vous, êtres inférieurs, petits bourgeois de pacotille. Quand je me lève, vous rentrez de votre travail. Je couche avec autant d’hommes qu’il y en a dans le train que vous prenez tous les matins, et ça, en moins d’un mois. J’évite de me fixer des horaires, comme ça au moins, je fais ce que je veux. Je roule en porche, et je vous voies, bande d’intéressés, vous qui fixez avec des yeux coulant de jalousie nos voitures passer devant vous l’été. J’ai fait vingt fois le tour du monde, j’ai trois téléphones portables, 400 personnes dans mon répertoire dont au moins 200 que je n’ai pas contacté depuis Noël dernier.

Mes parents, comme tous les parents de mes nombreux ‘amis’ se sont mariés pour le fric. Le monde est petit… Alors finalement on finit toujours par avoir d’étranges mélanges au niveau du sang et la moitié des enfants sont complètement arriérés, débiles voire cinglés. Le must c’est quand ils cumulent. Moi je suis juste folle. Mais on me le pardonne facilement. Je n’ai pas ma langue dans ma poche mais je joue très bien la comédie. Je simule les orgasmes comme je joue l’ingénue. Et dans les deux cas, on me croit toujours sur parole.

Avec lui, je n’avais pas besoin de simuler, il a toujours lu en moi comme dans un livre ouvert. Il me plait, m’attire et m’intimide, moi la grande marie qui n’a peur de personne. En réalité, ce n’est pas lui qui m’effraie, mais l’inexplicable attirance qui me donne envie d’être toujours avec lui, qui me fait demander un peu plus chaque jour passant. Il est mon oxygène, sans lui j’ai peur de ne plus être, mais avec lui, j’ai peur de perdre. Alors je lutte. Quelques fois je craque, comme hier. Puis après je pars, ou, comme hier, il part. On est assez bien synchronisé pour ça…

Il est treize heures. J’ai pris mes médocs. Un pour l’anti dépression, l’autre pour la nausée, le troisième parce que jamais deux sans trois. Je m’emmerde. Je pense à lui, je le veux encore. Ca me tue, cette attirance devrait être proscrite. Mais rien n’y fait, il me plait à en mourir. Je veux ses lèvres, son torse, sa voix, chaque molécules composant son être. Il est ma drogue, avec lui je n’ai jamais besoin de rien prendre. Il est à lui seule un concentré d’extasie qui fournit à mon être plus d’adrénaline que des montagnes russes. Je me lève, je dois bouger. Je me maquille, enfile une robe Dolce Gabana, prend mon sac Chanel, puis je sors. Le soleil caresse ma chevelure d’or. Aujourd’hui, je marche. J’appelle Heaven.

« Heaven Chérie, c’est Marie. »

« Marie ! Tu tombes bien, je parlais justement de toi avec Vincent, il m’affirme que je ne devrais pas mettre Valérie dans ma liste pour notre grande fête de dimanche prochain, moi je lui disais que c’était ta cousine alors… »

« Ecoute chérie, Valérie m’intéresse autant que ma première pipe. J’ai une question capitale. On fait quoi ce soir ? »

« Et bien ce soir on va se défoncer chez Vincent, après on va se défoncer au Strrem, puis on va se défoncer… »

« T’as rien de mieux à me proposer ? »

« Eu tu connais un truc de mieux ? A part s’envoyer en l’air, j’entends. »

« … j’arrive. »

« Ok chérie à toute. »

Je raccroche. Ce soir je vais l’oublier, c’est décidé. Je rejoins Heaven et Vincent. On rie (trop) on boit (trop) et on se drogue (jamais trop, on se drogue toujours comme des cons). Je ne suis pas ivre, ça fait des années que je bois alors je suis plutôt douée côté résistance. On rie, on se pousse, on s’embrasse comme trois cons. A nous voir, on prépare la partouze. Enfin, de toute façon, nous sommes cons, faut pas cherche plus loin. J’oublie, le temps de cette soirée, l’incroyable attirance que j’éprouve pour lui. Ce soir, je me ferais Vincent et ce sera un mec de plus à ajouter dans ma liste du mois (oui parce qu’on a déjà couché pas mal de fois ensemble sinon). Voilà tout. Et puis demain, avec un peu de chance, j’aurais une gueule aussi effrayante qu’aujourd’hui et comme tous les jours, le me bourrerais de médicaments.
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Ξ Sujet: Re: Défi // Marie // 27/30   Défi // Marie // 27/30 - Page 3 EmptyDim 15 Mar - 12:15

Titre : Illusion [4]
Couple : Vincent/Marie
Personnages concernés :
Marie, Vincent, Roman
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : PG-13
Thème (numéro et nom) : 23-Bonbon
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Aucun
Cadre (époque et lieu si besoin) : Monde sans magie.
Nombre de mots : 741
-Inspi Hell de Lolita Pile-


Elle est là, je ne peux pas ne pas la voir. Elle n’est pas seule. Elle n’est jamais seule. Ses lèvres sont accaparées par celles d’un garçon qui ne m’est pas inconnu. Fayr. Il est comme moi, un nouveau riche. Mais elle, elle s’en fiche. Ils sont là, enlacés, je ne fais que passer, je détourne le regard, comme si je ne les avais pas vu, comme si je ne l’avais pas reconnue. Mais mon cœur se déchire. Je fais comme elle pourtant. Elle m’a déjà vu avec d’autres filles. Beaucoup d’autres filles. Mais elles ne sont rien pour moi. Elles servent à peine à m’occuper lorsque je m’ennuie. Chaque matin, quand je me lève, c’est à elle que je pense. Si je fais ça, c’est pour la voir piquer une crise. Je veux qu’elle m’aime comme je l’aime, je veux lui faire péter un câble, qu’elle me balance enfin tout au visage. Mais rien n’y fait, elle se contente de me regarder sans ciller, d’un air je m’en foutiste qui me rend dingue. Elle joue avec moi et malgré tout, je tente de garder un visage fier et impassible. C’est dur, très dur.

Ce soir, elle couchera avec lui, je le sais comme il le sait. Et je suis jaloux, même si elle ne fait ça que pour passer le temps, occuper sa soirée, ça m’énerve. Je la voudrais pour moi seul, mais au fond, je ne suis pour elle pas plus important que ce Fayr. Juste un homme croisé comme ça, qui sert à passer une nuit, voire deux. Je poursuivis mon chemin. Je vais travailler tard ce soir. Il le faut, sinon, je vais encore péter un plomb. Elle me rend littéralement fou. Je ferais tant pour elle. Mais elle, elle ne sait rien, et j’ai trop de fierté pour aller la voir et lui dire. Comme si elle pouvait me comprendre. Je me souviens encore de notre première rencontre. On m’avait beaucoup parlé d’elle. Mais les échos étaient tous si différents les uns les autres que je ne savais pas qui ni quoi croire. Et elle a fini par réellement m’intriguer. Je savais deux choses avec certitude. Tous les racontars étaient d’accord à ce sujet. Elle était complètement cinglée, et très belle. Quand je l’ai vue, j’ai tout de suite su que c’était elle. Une aura de beauté semblait m’éblouir. Je ne parle pas de son physique, non. Mais au fond d’elle… Elle était magnifique. Nous avons discuté. Nous nous sommes immédiatement compris. Comme elle, je vivais dans un monde désabusé, dénaturé. La dépravation m’agaçait autant qu’elle m’attirait. Elle aussi vivait dans cette dualité. Je lui ai montré tous mes bons côtés, nous sommes sortis, nous avons fait divers voyages, juste comme ça, parce qu’au fond, on a de la tune, on fait ce qu’on veut. Je travaille, oui. Mais je peux aussi bien écrire à paris qu’à Monaco. Nous avons vécu comme ça pendant trois mois. Sans se toucher, puis un soir, alors que nous nous promenions dans un parc, elle a passé sa main dans la mienne. Et c’est avec une douceur que je ne me connaissais pas que je l’ai embrassée. Nous nous étions trouvé. Nous étions des âmes sœurs destinées à nous rencontrer un jour. Nous étions identique. Elle était mon reflet, version féminine. Nous avons vécu comme ça pendant cinq mois après. Rien qu’elle et moi. Nos corps, rien de plus. Nous nous suffisions. Puis un jour, elle a replongé. Elle se droguait à nouveau. Nous étions sortis ce soir là… Et ses démons sont revenus. Je l’ai suivie pour ne pas la perdre. Nous buvions, nous nous droguions. Puis, finalement, elle est partie. Comme ça, du jour au lendemain, elle m’a envoyé sur les roses. C’était fini. Elle n’a rien voulu m’expliquer. J’étais censé comprendre.

A présent, nous vivons chacun notre vie, mais je ne peux pas l’oublier. Les autres filles que je voie, j’aimerais qu'elles soient elle. Elle, elle m’a sans doute oublié. Assise sur les genoux de son Vincent, elle l’embrasse comme si sa vie en dépendait. Ca me rend malade. Mais je l’aime quand même. Je sais, je suis con, et alors ? Je ne peux pas oublier les 8 mois de bonheur qui nous ont réuni. Ce souvenir reste pour moi, aussi doux et acidulé qu’un bonbon. Plate comparaison… Pourtant, je la préfère à la drogue. Disons que ça sonne avec plus de douceur… Un bonbon.
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Ξ Sujet: Re: Défi // Marie // 27/30   Défi // Marie // 27/30 - Page 3 EmptyLun 16 Mar - 7:17

Titre : Illusion [5]
Couple : Vincent/Marie
Personnages concernés :
Marie, Vincent, Roman
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : NC-17 (cas où)
Thème (numéro et nom) : 29-Le bruit des vagues
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Aucun
Cadre (époque et lieu si besoin) : Monde sans magie.
Nombre de mots : 884
-Inspi Hell de Lolita Pile-


Je suis dans un bar, branché donc rempli de drogué. Faut pas chercher les deux mots fonctionnement ensemble. Mais attention à l’ordre, ce n’est que quand on est branché qu’on se drogue, l’inverse fonctionne moins souvent. Des drogués pas branchés ça pullule les rues de Paris. Le pire ? C’est qu’ils croient vraiment être des notre juste parce qu’ils ont pu se payer un misérable gramme. Sérieusement… Quelle bande de cons.

Je le voie passer, ange de perfection noyé dans une masse de pourriture. Il respire la splendeur, il est toujours aussi beau. Et là, on peut se demander ce que je fais dans les bras d’un autre. Si je l’aime tant, je devrais lâcher Vincent et courir vers lui, le prendre dans mes bras pour ne plus jamais le lâcher. Je ne le fais pas, et c’est justement parce que je l’aime. Je l’aime d’un amour trop ardent, malsain. Il ne le supporterait pas, j’en suis persuadée. Qu’est ce que moi, fille impure, peut bien faire avec un homme aussi pur ? Je le salis, je salis son nom, son honneur, je pourris sa vie de ma simple présence. Et ça, c’est juste inacceptable. Il m’aura fallu huit mois, pour prendre cette décision. J’ai été dure. Très dure avec lui. C’était ma façon (personnelle, je vous l’accorde, mais efficace –d’après moi-) de l’épargner en quelque sorte. Je revoie encore la scène dès que je ferme les yeux, seule, dans mon appart envahie par la fumée des clopes passées sans que je n’ai ouvert la fenêtre. Nous étions chez lui, on venait de faire l’amour. Je me suis levée, habillée, ma clope à la main. J’ai pris une dernière bouffée, et je l’ai écrasée dans un cendrier. Sans le regarder, lui tournant ostensiblement le dos, j’ai commencé. « C’est fini. Toi et moi. Ca fait trop longtemps que je te supporte j’en peux plus. » Je me suis alors retournée, et je l’ai fusillé d’un regard aussi indifférent que glacé. « Ca me donne la gerbe de te supporter. Ca fait un moment que je voulais t’en parler mais ce soir c’est plus clair que jamais. Je me casse, tu me gonfles. Retournes donc à ta vie de con, et laisse moi respirer. » Et je suis partie, je l’ai laissé en plan sans plus d’explication. Avais-je le choix ? J’étais en train de le tuer, j’aspirais sa pureté et je le rendais aussi laid que moi. J’étais un parasite dont il n’avait pas besoin. J’avais bien fait. J’avais agis dans son propre intérêt. La débauche m’a alors saisie plus que jamais, je forniquais avec n’importe qui, buvais comme un trou, me prenais un max de gramme en une soirée, flirtant avec l’overdose. Mais au fond, je m’en fichais. J’avais mal. Mon cœur était en lambeau, je me sentais flétrir. Je ne pouvais m’empêcher de penser à lui, je le désirais plus que jamais. Je souffrais à vouloir en finir. Mais je n’en n’ai jamais eu la force. Puis on s’est recroisé… c’était hier. A dire vrai, je l’avais fait exprès. Je voulais le voir, la suite, je ne l’avais pas prévue. Mais alors qu’on faisait l’amour, je brûlais d’envie de lui hurler que je l’aimais. Au lieu de quoi, j’ai fait comme si je faisais ça par pure besoin, juste pour entretenir ma libido. Quand ce fut fini, je me suis un peu redressée et je il m’a parlé d’une fille. Une connasse brune –j’aime pas les brunes- avec qui il sortait depuis un moment. Il m’a di qu’elle était la femme de sa vie, la mère de ses enfants. Des conneries digne de lui quoi. Je me suis alors levée, reine d’indifférence, et je l’ai emmerdé. Je lui ai di que c’était sa vie, il faisait ce qu’il voulait de sa pétasse. Et il s’est cassé. Et moi, j’avais mal.

Il passe dans la rue, je suis sur les genoux de Vincent. Je l’ignore et plonge ma langue dans la bouche de Vincent. Puisque c’est comme ça, je l’envoie voir ailleurs. Il m’énerve. Le pire c’est que je l’aime quand même. Quant à sa conne, je lui ferais bien goutté l’eau des chiottes. Je transmets ma douleur par des baisers ardents, de plus en plus appuyés. Vincent me prend par la main, on va dans les toilettes mixtes. Ma vie est minable, mais ça, c’est seulement parce que je suis minable. Ma vie est pourrie, du début à la fin, et lui, je tente de l’épargner. Alors que Vincent commence à me déshabillais, je ferme les yeux et revoie ce jour, à Saint-Tropez où lui et moi marchions main dans la main. Je voie encore les derniers rayons de soleil caresser sa chevelure d’or. Son regard vert se poser sur ma silhouette, cette étincelle dans son regard reflétant un amour doux et rempli de respect. J’aimerais retrouver cette époque… Tout était si paisible alors… Nous fermions les yeux, ma tête était posée sur son épaule. Il n’y avait personne. Seul le bruit de vagues venait combler le silence, lui donnant alors une allure romantique et emplie de tendresse à la fois… Oui, j’aimerais être encore à ses côtés, au bord de cette plage de Saint-Tropez, les yeux clos, ne pensant une fois encore, qu’à ce doux clapotis qu’était le bruit des vagues.
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Ξ Sujet: Re: Défi // Marie // 27/30   Défi // Marie // 27/30 - Page 3 EmptyVen 20 Mar - 20:34

Titre : Illusion [6]
Couple : Heaven/Marie
Personnages concernés :
Marie, Heaven, Vincent, Roman
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : PG-13 ?
Thème (numéro et nom) : 7-Superstar
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Aucun
Cadre (époque et lieu si besoin) : Monde sans magie.
Nombre de mots : 701
-Inspi Hell de Lolita Pile-

La douleur croît, mes yeux se ferment, je sombre.

Nous sommes en été. Le soleil s’est levé, comme tous les matins. Je pose un regard sombre sur ce monde qui n’a plus lieu d’être. Je souffre plus que jamais. Mon âme, mon cœur, ma tête, tout mon être hurle de douleur. Mes yeux refusent de pleurer alors que mon âme sombre dans l’agonie. J’ai besoin d’air. Je dois sortir. Respirer. Je n’ai pas de but précis. J’enfile une robe noire, des lunettes de soleil pour cacher les immenses cernes qui se dessinent autour de mes yeux rouges de fatigue. Oui je suis fatiguée. Les fêtes à répétition, l’alcool, la drogue… Je n’en peux plus. Mon cœur est las. Moi aussi.

Je pose mon regard sur la devanture d’un bureau de tabac. Son visage est là, à la une. Un reporter qui a de l’avenir. Evidemment qu’il a de l’avenir. Il est plus que parfait. Mais sa perfection me consume, telle une drogue, elle me manque plus que jamais et le syndrome de sevrage se fait plus insupportable au fil des secondes. Je détourne les yeux. Je dois le voir. Je n’en peux plus. Je dois lui dire. C’est décidé, ce soir, je vais le voir et je lui avoue tout. Je lui dirais ces fichus mots que je n’ai pas su prononcer quand nous étions ensemble. Ce soir, je lui balance mon amour au visage. Ce soir, je serais fixée. Je ne peux plus attendre. J’ai besoin de le voir, j’ai besoin de le lui avouer. S’il ne veut plus de moi, et bien je serais fixée. Sinon… Sinon…

………………….

Dix-sept heures. Je me réveille. Depuis qu’elle est partie, mon rythme de vie est une abomination. Elle était tout pour moi. Sans elle, je sombre de plus en plus dans ce qui est plus un semblant de vie, qu’une vie à proprement parler. Et voilà qu’à présent, j’entre dans cette danse macabre que j’avais toujours observée avec dédain. Cette décadence séduit mon être et me mène dans des profondeurs que je ne pensais jamais frôler… Quelle ironie. Je me lève, me douche. Je pense à elle, encore et toujours. Je ne pense qu’à elle. Ce soir, j’espère qu’elle sera là. Et si elle est là… Que vais-je faire ? Dernièrement, je m’affichais avec un tas de filles, mais ce soir, je n’en n’ai pas envie. Ce soir, c’est elle que je veux. Je la veux pour l’éternité. Je la désire plus que n’importe qui. Ce soir… Oui, ce soir je lui avouerais tout. J’ai besoin de lui dire que je l’aime, qu’elle est ma vie, mon cœur. Je dois lui dire.

Vingt heures, je sors. Je ne veux pas la rater. Ce soir, je serais fixé. Je pourrais abandonner ou vivre à nouveau, mais je serais sûr d’une chose au moins. Je lui avouerais mon amour. Je la supplierais de revenir, parce qu’au fond, sans elle, ma vie est vide de sens. Je ne veux qu’elle et je dois le lui dire. Je pousse la porte. Elle n’est pas là. Je m’assoie. Vingt deux heures. Sixième verre. Elle entre, elle a déjà fait une petite tournée des bars, mais reste aussi belle que dans mes souvenirs. Sa silhouette force l’admiration, alors que son regard pulvérise les interrogations. Elle est au bras de ses amis. Pose ses lèvres sur la joue de ce cher Vincent, sur les lèvre de sa Heaven, rie aux éclats. Pourtant, je voie un instant son visage, son vrai visage. Une mine sombre et douloureuse. Elle souffre toujours autant de sa situation. Cette éternelle mascarade, cette grotesque comédie dans laquelle nous avons tous deux de bien étranges rôles. Je l’observe une seconde avant de détourner le regard. J’irais la voir plus tard, quand ses amis la laisseront un peu seule… En attendant, elle endosse son statu de femme riche et demandée, saluant bon nombre de ses ‘amis’ présents dans le bar. Elle brille ce soir comme tous les autres jours, elle donne l’image d’une star admirée, adulée, fière et sûre, cache sa douleur, son mépris envers sa propre condition. Elle joue la comédie avec un talent certain… Mais elle reste mienne. Au fond, elle est bien ma superstar.


Dernière édition par Marie De Liechtenstein le Ven 20 Mar - 22:13, édité 1 fois
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Ξ Sujet: Re: Défi // Marie // 27/30   Défi // Marie // 27/30 - Page 3 EmptyVen 20 Mar - 20:36

Titre : Illusion [7]
Couple : Heaven/Marie
Personnages concernés :
Marie, Heaven, Vincent, Roman
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : PG-13 ?
Thème (numéro et nom) : 21-Violence, pillage, extorsion
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Aucun
Cadre (époque et lieu si besoin) : Monde sans magie.
Nombre de mots : 672
-Inspi Hell de Lolita Pile-


Violence, pillage extorsion. Nos vies ne sont que de bien viles comédies. Avec le temps, elles prennent le vice de tendre dangereusement vers la tragédie. Quelle ironie du sort ! Nous voilà devenus les dindons de la farce. On rie de nous, autant qu’on nous jalouse. On se moque, mais ce n’est que par désir. Vous m’enviez ? Mais allez-y ! Je vous en prie ! Prenez mon nom, mon argent, mon identité ! Je ne veux plus de cette vie fade et sombre. Je souffre sans cesse de cette envie grandissante. Je ne veux plus jouer. Je veux juste aimer. Je veux l’aimer. Oui, je veux t’aimer. Je veux vivre avec toi, me lever à tes côtés, poser mon regard sur ta chevelure d’or, sentir ton parfum, poser mes mains contre ta peau chaude, me nourrir de ton amour encore et encore. Je veux te le dire. Je t’aime. Je t’aime Roman. Je n’aime que toi, je n’aie jamais aimé que toi. Tu as été mon soleil et ma pluie. Grâce à toi j’ai appris…

………………….

Si la nuit tombe, c’est parce qu’elle sera suivie par un jour plus radieux encore que le précédent. Jour, qui, à son tour verra approcher une nuit plus ou moins sombre. Et c’est ainsi que la boucle se forme. Nous vivons des peines et des joies successivement, suivant fidèlement nos désirs, et nos besoins, mais jamais, nous ne sombrons complètement, parce qu’au bout de cette nuit si longue, survient toujours une journée nouvelle. Il suffit de se battre assez longtemps pour voir ce soleil poindre dans l’horizon et irradier lentement nos êtres.

Je ne quittais pas sa silhouette du regard. Elle était sombre, mélancolique. Elle était assise sur un fauteuil de velours, je me levais. Je devais le lui dire.

………………….

Julian me colle. Il m’énerve. Je le repousse pour la énième fois et pour lui montrer que non, ce soir, je ne couche pas, je pose ma main sur l’épaule d’Heaven et l’attire à moi pour l’embrasser langoureusement. Au fond on est complètement shoutée toutes les deux, et même si on est hétérosexuelles, on se fout pas mal de ce que les gens peuvent penser en nous voyant ainsi. Le message passe, Julian me lâche, je pose ma tête sur l’épaule d’Heaven soupire. Il est là, je l’ai vu. Roman est là et je l’aime toujours autant. Mais j’ai peur. Je suis dans un sal état. Il ne me prendra jamais au sérieux ! Je pose mon regard sur lui, une conne vient de l’aborder. S’en est trop, je me casse. Je me lève, et part sans dire au revoir. Ceux qui ne sont pas contents, c’est pareil. Je pousse la porte et sort. L’air frais de la nuit me fouette le visage. Je me réveille. Je pends ma voiture et je pars. J’accélère encore et encore, j’écoute cette chanson qui m’enivre. Ce CD, c’est Roman qui me l’avait offert. De la musique classique. J’apprécie. Le revoir m’a secoué. J’ai besoin de lui… Bon, demain, demain je vais le voir chez lui, sobre. Et je lui avoue tout. Je veux qu’il sache, et je veux être fixée. Demain, le soleil se couchera peut-être sur une nouvelle vie… peut-être restera-t-il même éternellement levé… Si jamais il m’accepte, si jamais, il me pardonne, s’il m’aime… Alors ma vie sera plus ensoleillée que jamais. Demain sera un autre jour.
Demain, je serais fixé.
Je suis de retour dans le XVI ème. Je suis à 120. Le feu tourne au rouge. Pas le temps de freiner. Y’a jamais personne. Je continue. Une autre voiture. Une Mercedes noire. Roule trop vite. J’ai le temps de fermer les yeux, et de monter le son sur le crescendo des violons. J’aime cette partie de la musique. Puis un bruit assourdissant, les bouts de verre pénétrant ma chaire. Je n’ai pas le temps de crier. Le concerto en sol mineur ne s’achèvera jamais.
Demain aurait été un autre jour.
Demain… J’aurais pu être avec lui.
Si seulement, il y avait eu un 'demain'.
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Ξ Sujet: Re: Défi // Marie // 27/30   Défi // Marie // 27/30 - Page 3 EmptyVen 20 Mar - 23:01

Titre : Illusion [8]
Couple : Roman/Marie
Personnages concernés :
Marie, Roman
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : PG-13 ?
Thème (numéro et nom) : 2- Nouvelle ; Lettre
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Aucun
Cadre (époque et lieu si besoin) : Monde sans magie.
Nombre de mots : 672
-Inspi Hell de Lolita Pile-

Elle n’est plus. J’entends encore la voix étranglée me l’annoncer au téléphone. Heaven était à l’autre bout du fil. Je n’en reviens pas. Elle est partie, elle m’a laissée, j’ai échoué. Pourquoi avoir retardé l’échéance ? Si seulement j’étais allé la voir ce soir. Si seulement nous avions pris ces quelques minutes nécessaires pour que je lui avoue une bonne fois pour toute l’amour déchirant que j’éprouvais pour elle !!! Je me sens vide, je me sens blessé. J’ai mal. Mal à en crier. Je me lève et je quitte cette comédie. Je n’ai plus rien à faire ici. Ai-je encore ma place quelque part ? Je ferme les yeux, et je revoie… Je revoie notre passé.
Elle d’un côté, moi de l’autre. Nos existences parallèles qui ne s’étaient encore croisées.

Notre rencontre.
Moi qui l’observe, elle qui reste aussi froide qu’attirante, figure de joie dans une âme emplie de détresse. Allumeuse… mais séduisante.

Nos premiers mots.
Banals.

Notre premier contact…
Ma main qui l’effleure doucement.

Puis, après plusieurs mois, notre premier baiser.
Intense, riche en émotion, je frémis de désir et de stupéfaction alors que son odeur m’enivre pour finalement… Ne plus jamais me quitter.

Depuis, je ne peux plus vivre sans elle. Chaque journée n’est envisageable que si elle est à mes côtés. Nous rions, nous vivons. Nous sommes niais. Nous nous aimons. Je l’enlace tendrement. On a l’air débiles, mais on s’en fout, on est amoureux. Ce qu’on est con, quand on aime. On pense que tout va durer éternellement, on s’illusionne un maximum, à croire qu’on aime la chute qui… toujours, s’avère être des plus douloureuses.

Dire que je croyais en nous. Dire que j’imaginais finir ma vie à ses côtés.

C’était ce que je croyais. Je voulais vivre auprès d’elle, la voir chaque jour. Je souhaitais me lever à ses côtés, pouvoir m’endormir collé contre elle, sentir sa poitrine se soulever au rythme de sa respiration, sentir son cœur battre, ces mêmes battements s’accélérer quand nos baisers se prolongent. Comme cette nuit….

Notre première nuit.
J’ai cru découvrir la vie à ses côtés. Nous formions un. Nous pensions de la même façon. Une femme, un homme, deux protagonistes vivant pour la même raison : se rencontrer.

Nous nous sommes rencontrés et je l’ai aimé. Je l’aime comme un fou. Mais aimer une personne à présent décédée… Ce n’est pas sain. Mais sa disparition, son départ si soudain… Je ne peux m’y résoudre. Brisé, je suis brisé. Je l’ai aimé comme un fou et je ne l’oublierais jamais. J’en suis incapable.

Je suis dans le parc où nous nous sommes promenés ensemble, cette nuit de novembre. Elle était assise sur ce banc, là-bas, j’étais debout, l’air indifférent. Elle a di avoir froid. Je l’ai rejointe et j’ai passé mon bras autour de ses épaules. Elle a posé sa tête contre mon torse, puis, nous avons parlé. Nous avons critiqué notre vie misérable, sans buts. Nous nous sommes enfoncés plus bas que terre. Mais nous nous sommes alors pleinement rencontrés. J’ai tout de suite su que nous étions faits l’un pour l’autre. Ce sentiment qui me déchire à présent, qui tente de s’accrocher en vain à ce doux contact unissant nos lèvres cette nuit de Novembre. Cette douleur qui me harcèle. Personne ne peut la comprendre. Je l’ai aimé à en crever. Je l’aimais plus que tout. Sans elle, je me sens vidé. Je pose ma tête contre le mur de pierres glacées, je pleure.

Elle me manque. Elle me manque tant. Si seulement… Je lui avais avoué. Si seulement, j’étais allé la voir ce soir. Si seulement… je pouvais remonter le temps.

Il est inutile de chercher une fin quelconque à mon histoire. Elle s’achèvera, évidemment. Mais cette comédie aura finalement perdue, laissant le voile de la tragédie l’emporter. Je vais vivre dans le regret, me morfondre dans mes remords, m’en nourrir, m’en abreuver. Je vais crever comme un con. Et je vais pleurer cette femme que j’ai aimée et qui m’a quitté. Trop tôt. Beaucoup trop tôt.

Cette histoire, je ne pourrais la raconter ailleurs que dans ce journal. Je ne peux partager avec les autres ce que je ressens, ils ne me comprendraient pas. Si jamais, je dépasse la trentaine, peut-être alors, me lancerais-je dans une veine tentative de réconciliation avec mon moi actuel. Je lui ‘écrirais alors. Sur le pas de sa tombe.

Oui, je t’écrirai mon amour. Et tu seras la seule, la seule. Mon cœur t’a été offert, tu as décidé de l’emporter à tes côtés. Soit, je te souhaite une mort plus agréable que ta vie. Je tâcherais de te rejoindre dignement. En attendant je t’écrirais. J’ai toujours su écrire. Je t’écrirais chaque jour… Une Nouvelle ; Lettre…
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