Drôle de bête... =P [PV Fumseck ^^]

[Si quelque chose te gêne, je peux le modifier, tu n'as qu'à prévenir =)]

Suzan avait eut envie d'aller prendre l'air, de découvrir le Parc immense de Poudlard, et c'était donc en sautillant gaiement qu'elle était sortie sous le Soleil de fin d'après midi. Elle tremblait encore de tous ses membres en repensant à son cours d'étude des moldus. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle ne s'était pas montrée très fine, ce qui n'était pas dans ses habitudes, mais elle avait encore du mal à se faire à l'idée d'être ici une indésirable, une clandestine, et même considérée comme un parasite pour l'humanité toute entière. Elle avait décidé donc de sortir pour se calmer, et réfléchir mûrement aux évènements de la journée afin d'éviter de continuer à semer son chemin de bourdes toutes plus graves les unes que les autres. On avait pourtant été clair avec elle : elle jouait sa vie et celle de sa famille. Irritée par son manque de jugeote, elle profita de l'absence de témoin pour taper du pied rageusement et pour se laisser aller à sa colère, et à sa tristesse.

Elle se sentait déchirée à l'idée de mettre en jeu sans cesse la vie de sa mère, de son père, et de son frère. Plus elle y pensait, et plus elle réalisait que son père avait peut-être raison de la prendre pour un monstre et de la rejeter pour ce qu'elle était. Si elle n'avait été qu'une moldue telle que le reste de la famille, elle aurait pu vivre en paix, sans risquer de tous les faire tuer, elle aurait pu être elle-même, exprimer ses pensées pleinement, sans retenue, et tout ce qu'elle aurait risqué au collège aurait été quelques petites heures de colle, ce qui paraissait bien peu face à tout autre châtiment corporel administré à Poudlard.

Et pourtant... La fillette sentait sa bonne humeur revenir, envahie par la joie d'être en ce lieu magique. Peu importe les risques, et peu importe les choses qui ce seraient passées si elle avait été autre que sorcière, car après tout, on ne peut deviner comment se dérouleraient des choses qui ne se sont pas déroulées. Elle n'avait plus qu'à se reprendre et jouer profil bas en attendant d'avoir suffisamment développé ses pouvoirs pour parvenir à lutter un jours contre les mages noirs qui tenteraient de s'en prendre à tous les nés-moldus, ainsi qu'à leurs familles. Elle repartit de son pas sautillant, attirée malgré elle par la Forêt Interdite. Elle n'avait pas l'intention d'y pénétrer, mais elle avait toujours aimé les arbres, et l'envie de s'en rapprocher était trop forte.

Suzan arriva finalement à l'orée de du lieu interdit, et elle s'assit dans l'herbe, tentant de capter des sons provenant de ce lieu qui devait être dangereux pour que l'accès en soit interdit. Elle ne savait pas vraiment si elle commençait à entendre des voix ou si elle percevait en effet quelque chose, mais elle eut l'impression que quelque chose approchait. Elle tendit un peu plus l'oreille, se remettant sur ses jambes, et elle s'approcha des arbres un peu plus encore. Elle reconnut peu à peu des battements, surprise de constater que le son devienne de plus en plus fort. Soudain, elle réalisa que l'animal volant se dirigeait sûrement dans sa direction. Un premier élan de peur la fit bondir quelques mètres en arrière, avant qu'elle ne se rappelle qu'il ne s'agissait que d'un animal volant, il ne pouvait donc pas être dangereux pour elle.

Parfaitement rassurée, oubliant que les sorciers avaient des créatures nettement plus dangereuses que les pigeons humains, elle se rapprocha et attendit avec impatience l'arrivée de l'animal, espérant qu'il décide de se pointer jusqu'à la lisière de la forêt, car en aucun cas Suzan ne rentrerait dedans. Elle plissa les yeux pour tenter de discerner quelque chose entre les arbres, et elle fit un éclat rouge et or. Sur le coup, elle s'interrogea sur la présence de la couleur des Gryffondor dans la Forêt Interdite, puis elle prit conscience que c'était un oiseau resplendissant. Elle recula de un ou deux pas, jusqu'à ce que l'animal majestueux soit parfaitement clair à ses yeux, et elle resta alors bouche bée face à sa splendeur, ne sachant comment réagir tandis que celui ci volait toujours vers elle.

[699]

[Je ne vois pas de problême. Et désolé si je prend du temps pour raipondre]

Le soleil avait fini par réussir à filtrer à travers le feuillage très dense du coin de la forêt interdite où dormait Fumseck. Un rayon frappa en plein dans l'oeil du phénix qui se réveilla en sursaut. Il secoua sa tête au plumage rouge, se frotta les yeux avec son aile et regarda en l'air pour voir où en était la course du soleil. Bon sang, il avait fait une sieste plus longue que ce qu'il avait voulu ! Vu la position du soleil, il ne devait pas être très loin de cinq heures.
Fumseck bailla et regarda un peu autour de lui. Il n'avait pas choisi le coin le plus beau, ni le plus lumineux de la forêt, mais c'était l'un des lieux le plus calme, où l'on voyait le moins de créatures sauvages, et très peu de dangereuse. Même si les phénix renaissaient de leurs cendres après la mort, ce n'était pas très agréable ni très pratique de redevenir bébé, surtout alors que Fumseck avait besoin de ses ailes en état de marche pour pouvoir se chercher un nouveau maître ou une nouvelle maîtresse. Même si ce n'était pas très beau, au moins, en choisissant ce coin de la forêt, il était certain d'avoir la paix.
L'oiseau-de-feu déplia ses majestueuses ailes puis se laissa tomber de son arbre. Un mètre avant de toucher le sol, il se redressa, remonta jusqu'à trois mètres de hauteur et prit la direction du château. Même s'il était tard, il aurait le temps d'observer les jeunes humains à la sortie des cours et, peut-être même, s'il réussissait à se glisser dans la grande-salle, pendant leur repas. Mais il devait faire attention lorsqu'il se baladait dans le château. Depuis que les Mangemorts avaient pris le pouvoir, Poudlard était rempli de mages noirs, braconnier sur les bords, et Fumseck savait que les plumes de phénix étaient très chers sur le marcher.
Son attention fut d'un coup détourné par quelque chose sur sa route. C'était une jeune fille, une élève de Poudlard, de Serdaigle, vu le badge sur sa robe. Fumseck fronça légèrement les yeux. Que faisait-elle si prêt de la forêt interdite ? Arrivé devant-elle, l'oiseau-de-feu fit une courbe et remonta un peu pour aller se percher sur les branches d'un arbre près de la fille. Il l'observa d'un regard calculateur, puis, sans crier gard, leva le bec et poussa un profond et magnifique chant. Magnifique, mais qui sonnait cependant comme une menace. Ainsi, le phénix cherchait à prévenir la Serdaigle du danger. Même si son maître, Albus Dumbledore, était mort, il continuerait à protéger ses anciens élèves.

L'oiseau se percha sur une branche d'un arbre tout proche de Suzan. Elle le fixa un instant, et l'oiseau ouvrit son bec pour lâcher un long chant, pour le moins splendide. En tant que jeune pianiste, Suzan avait toujours joué de tout. Elle s'était montrée relativement douée en musique, et elle avait tenté toute sorte de morceaux, elle s'était même attaqué à du Chopin, sans succès à vrai dire. Et pour jouer tout ces morceaux, elle avait écouter un répertoire de morceaux classiques pour le moins impressionnant. Mais malgré toute la beauté des morceaux auxeuls elle était habituée, ce chant que lançait l'oiseau mystique était indubitablement d'une qualité autrement supérieur, et incomparable. Elle resta bouche bée à s'émerveiller face à la magie de ce son, jusqu'à ce qu'elle se rende compte que le chant servait en fait à envoyer un message.

Elle n'eut besoin que d'un instant pour comprendre qu'il s'agissait en fait d'un avertissement. Sur le coup, elle crut que l'oiseau tentait de la menacer, de la faire fuir car il tenterait peut-être de l'attaquer. Cependant, cette pensée lui semblait beaucoup trop absurde. Après tout, il ne s'agissait pas là d'un animal qui lui paraisse dangereux, et même s'il l'était, Suzan n'avait pas la moindre envie de le fuir. Elle appréciait beaucoup trop son chant, tout comme son aspect envoutant. Dès que le chant s'éteint, elle finit par adresser la parole à l'animal, ne sachant s'il la comprendrait, mais après tout, il fallait bien tenter le coup, elle n'avait rien à y perdre.

- Tu peux toujours essayer de t'en prendre à moi, je ne bougerais pas de là. J'avais envie de me promener, tu ne vas pas venir interrompre ma ballade. Tu est peut-être un des animaux dangereux de cette forêt, ce n'est pas pour ça que tu vas m'impressionner ! Enfin si... je dois avouer que ton chant m'impressionne, mais je ne vais pas m'enfuir pour ça ! Et si c'est une ruse pour me faire entrer dans la forêt, c'est pareil, tu te fourre la griffe dans l'oeil parce que je n'ai pas l'intention d'y mettre les pieds !

Tout en parlant, elle planta son regard dans les yeux de l'animal, comme si elle s'adressait effectivement à un animal doué d'une intelligence comparable à celle d'un humain, dans le seul but de lui faire comprendre ses pensées. Elle ne s'interrogea même pas d'ailleurs pour savoir si elle était comprise ou non. Cela lui paraissait tellement évident qu'un être si sublime était forcément suffisamment intelligent pour qu'elle puisse communiquer avec lui. En tout cas, elle restait désormais plantée dans l'herbe, presque en attente d'une réponse, bien qu'elle ne fut pas sûre que l'animal puisse effectivement répondre. Elle ne songeait même pas qu'elle pourrait se faire attaquée, simplement hypnotisée par la beauté de l'oiseau. Elle décida finalement de rajouter quelque chose.

- Tu es tellement beau que je suis certaine que ton intelligence est comparable à la perfection dont tu fais preuve pour tout le reste. J'aimerais beaucoup discuter avec toi, je suis sûre que ce serait une expérience intéressante. En tout cas, je m'appelle Suzan, bel oiseau rouge et or !

Sur le coup, Suzan ne réalisait même pas qu'elle faisait déjà la conversation à l'animal, naturellement, comme si de rien n'était, et elle ne s'en sentait ni étrange, ni ridicule, trouvant cela parfaitement naturel. Elle se surprit même à lui adresser un sourire.

[567]
Tous comptés
BILL

Fumseck avait espéré que son chant d'avertissement avait été clair pour la petite humaine, qu'elle allait s'éloigner de la forêt. Il n'en fut rien. Elle restait planté là, à l'admirer. De toute évidence, elle appréciait son chant.
Lorsque la musique arrêta de fusait du bec du phénix, elle se mit alors à lui parler. Fumseck l'écouta avec attention. Puis plus elle avançait dans son récit, plus elle l'impressionnait. Elle semblait courageuse et sage. Elle avait compris en l'observant, ou du moins elle avait dû le supposer, qu'il comprenait le langage humain, et même si elle avait elle-même avoué qu'il l'impressionnait, elle semblait décidé à ne pas bouger.
Fumseck aimait bien cette fille (Peut-être que le fait qu'elle n'arrêtait pas de lui faire des compliments n'y était pas pour rien =^^=) Elle était sage, intelligente, en faite elle semblait rassembler toutes les qualités d'une véritable Serdaigle. Cette maison avait de la chance d'avoir une disciple comme elle. S'il avait eu des lèvres à la place de son bec, il lui aurait rendu son sourire. Elle voulait vraiment discuter avec lui ? Très bien.
L'oiseau-de-feu donna un unique coup d'ailes pour décoller de sa branche, puis se laissa planer tranquillement planer en direction de la jeune fille qui c'était présenté sous le nom de Suzan et atterrit devant elle. Il ne pouvait bien-sur pas parler avec le langage humain, mais il connaissait d'autres moyens de communiquer. Il ouvrit à nouveau largement son bec et lança un nouveau chant, tout aussi beau que le dernier, mais avec une différence. Toute menace avait disparu en lui. En langage phénix, ce chant signifiait "amitié".

Suzan aurait pu rester un long moment ainsi, attendant, tout en regardant l'animal, malheureusement, elle se doutait qu'il ne resterait pas bien longtemps. Quel intérêt pour lui ? Il avait sûrement autre chose à faire que de rester à côté d'une petite humaine un peu trop curieuse et bavarde, voir quelque peu loufoque. Elle le vit soudain étendre ses ailes, et exécuter un unique battement. La jeune fille crut alors que l'oiseau allait partir, ce qui lui fit de la peine, car elle n'avait pas envie de le voir s'en aller comme ça. Elle eut la bonne surprise de constater que finalement, il ne faisait que descendre de son perchoir. Ainsi donc, il était toujours ouvert à la discussion, ce qui présentait un bon point pour la fillette.

Elle remarqua que l'oiseau était vraiment très grand... Tandis qu'elle était toute petite. Résultat, elle avait l'impression qu'elle n'était pas beaucoup plus grande que lui, ce qui d'un certain côté paraissait un bon point. En effet, elle pourrait lui parler en tête à tête, sans se baisser, et sans se sentir trop petite non plus. Elle ne se départit pas de son sourire, et elle sursauta lorsque le Phoenix lâcha un second chant. Elle nota la différence dans la sonorité, et elle réalisa qu'il ne cherchait en aucun cas à lui être hostile, mais au contraire aussi amical que possible, c'était tout du moins l'impression qu'elle avait en écoutant attentivement les notes qu'il lançait.

Elle avança la main dans l'espoir de pouvoir toucher le plumage de l'animal et de voir comment il était, mais elle se ravisa, réalisant que ce pourrait être impoli, bien que n'importe qui d'autre ne se soucierait jamais de savoir s'il était poli ou non avec un oiseau. Mais Suzan avait décidé de considérer l'animal comme un être doté d'une intelligence telle que la sienne, donc elle se devait de respecter les règles de savoir vivre au pied de la lettre, auquel cas elle se sentirait honteuse de ses comportements. Elle décida donc de continuer de discuter, dans l'espoir que l'animal parviendrait à lui communiquer des réponses sans trop de mal.

- Je suis contente que tu aies décidé de rester avec moi. Je suis une Serdaigle, je trouve ça plutôt ironique comme situation étant donné que j'adore les oiseaux en général. Enfin, vu que j'ai l'insigne sur ma robe, tu as dû déjà comprendre que je suis Serdaigle. En tout cas, je suis enchantée de te rencontrer. Dis moi, tu es dans cette école depuis longtemps ? Tu n'as qu'à incliner la tête sur le côté pour un oui, sinon, tu claques du bec pour un non. Comme ça au moins, je suis sûre de te comprendre. Et, tu vis dans la forêt tout le temps ?

Maintenant que la fillette était partie dans sa série de questions, il était probable qu'elle ne s'arrête que lorsqu'elle serait forcée de se rendre de nouveau au chateau... Si elle pensait à s'y rendre ! Car elle était un peu tête enl'air, et elle serait capable de rester à interroger le phoenix jusqu'à ce que la nuit tombe. Mais au fond, elle se doutait que l'oiseau se débrouillerait pour lui faire remarquer qu'elle devrait filer, et ce fut donc avec décontraction qu'elle se concentra sur ses pensées et dans le décryptage des réponses de l'oiseau, ce qui serait probablement cocace.

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BILL

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