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 [Défi] Les 7 baisers de Friedrich Maiden

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Ξ Sujet: [Défi] Les 7 baisers de Friedrich Maiden   [Défi] Les 7 baisers de Friedrich Maiden EmptyVen 9 Jan - 11:52

30 Baisers de Friedrich Maiden

Première liste

1. Regarde-moiHelena SMITH
2. Nouvelle ; lettreHelena SMITH
3. ScandaleFredericke MAIDEN
4. Toi et moi...
5. « J’ai quelque chose à te dire… »Helena SMITH
6. Entre le rêve et la réalité...
7. Superstar...
8. Jardin secret...
9. Course folleHelena SMITH
10. #10Roxane FAWCETT
11. Fleur...
12. De bonne humeur...
13. Liens...
14. Musique...
15. Le bleu le plus pur...
16. Invincible, sans égal...
17. kHzEthele VAL
18. « Dites ahhh… »...
19. Rouge...
20. Retour à la maison...
21. Violence ; pillage ; extorsionCatherine FAWCETT
22. BercerSydney Fawcett
23. Bonbon...
24. Bonne nuit...
25. Obstacle...
26. Si seulement tu étais à moi...
27. Débordement...
28. Médicament...
29. Le bruit des vagues...
30. BaiserNathanael MCGOWAN

Les points iront à SERDAIGLE, si le défi est gagné


Dernière édition par Friedrich Maiden le Jeu 25 Mar - 16:05, édité 38 fois
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Ξ Sujet: Re: [Défi] Les 7 baisers de Friedrich Maiden   [Défi] Les 7 baisers de Friedrich Maiden EmptyMar 19 Jan - 22:46

Citation :
Titre : Serres-moi encore, serres-moi fort.
Couple : Friedrich MAIDEN / Sydney FAWCETT
Personnages concernés : /
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : G
Thème (numéro et nom) : #22 : Berceuse
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : /
Cadre (époque et lieu si besoin) : A Poudlard, dans l'après-midi d'une belle journée.
Mots comptés : 706

C'était une belle journée. Une magnifique journée de printemps, douce et agréable, on se serait cru au début de l'été. Il n'y avait pas de drame à l'horizon. Ou du moins, ils étaient bien assez cachés pour qu'on ne les voit pas. Trop bien cachés même.

Friedrich Maiden est de ces garçons qui se laissent porter par son destin. Fataliste et sans cesse sur la défensive, avec un visage et un air qui vous supplie à longueur de temps de le laisser vivre, de ne pas lui faire de mal. C'est pourtant bien ce qui arrivait. Souvent. Mais rassurez-vous, tout le monde ne s'abaisse pas à torturer plus faible que soi, il y en a qui l'avaient pris en pitié. C'est justement cette pitié-là, qui fait l'objet de notre histoire.

« Sydney! »

une petite voix de garçonnet en pleurs, les joues rouges et les yeux gonflés, qui courrait à travers les couloirs. Un petit cri d'animal blessé qui cherche de l'aide.

« Sydney! »

Appelait-il à plein poumons. Il avait aussi un peu de sang qui coulait d'un coin de bouche, et aussi du nez, qu'il avait un peu bleu et bizarrement planté. Un œil qui commençait à gonfler et si on soulevait ses vêtements sales, tachés d'empreintes de chaussures, on aurait sûrement vu des bleus. Mais pour le moment il n'avait pas l'air de se soucier d'avoir mal, il courrait comme un lapin poursuivi par le chasseur.

Puis la jeune fille brune apparu à un coude du couloir. Le petit bonhomme se précipita sur elle, comme un ours sur du miel. Il n'était pas très lourd, un peu chétif, mais avec la vitesse, il fit chanceler la demoiselle, qui pourtant réussit à retrouver son équilibre sans tomber.
« Sydney! » pleura-t-il à chaudes larmes, en s'agrippant à la taille de son amie.
« Fried? Ben qu'est-ce qui se passe? » Lui demanda-t-elle, étonnée. Elle n'avait pas vu encore le triste état de sa petite peluche aux boucles blondes.
Il déversa encore quelques larmes dans les vêtements propres de la grande Serdaigle, puis releva la tête, alors qu'il était toujours secoué par des hoquets et des tremblements qu'il ne contrôlait pas. En voyant l'état du petit garçon, elle n'eut pas longtemps à réfléchir pour savoir ce qu'il avait pu se passer. Il était évident que le jeune homme ne s'était pas fait ça tout seul, quand bien même il se serait permis de dévaler les escaliers en roulé-boulé.

Elle n'essaya pas de le détacher d'elle, elle informa juste ses amies de ne pas l'attendre, elle allait s'entretenir avec Boucle d'Or et elle les rejoindrait plus tard.
Une fois seuls, elle l'entraina doucement et gentiment à venir s'assoir à terre, adossés au mur. Peut importait l'état des lieux, il fallait calmer le jeu.
Le garçonnet n'avait plus de force dans les cordes vocales pour pleurer à pleine gorge, il reniflait juste, incapable de s'arrêter. La grande demoiselle, bientôt diplômée, le pris dans ses bras, comme s'il s'était agit de son propre fils, et amorça un doux mouvement de va-et-vient. Elle lui déposa un doux baiser plein d'amour et de calme, sur les lèvres tristes et meurtries de Friedrich. Il continuait de s'agripper à elle, plus que jamais son t-shirt ne serait plus mettable dans cinq minutes. Elle fredonna une petite mélodie, calme et douce, entre ses lèvres. Quelques larmes coulèrent encore sur les joues enflammées du garçonnet, et il raconta comment s'était passé sa mésaventure.

Au fur et à mesure de son récit, ses sanglots étaient plus espacés, les larmes se tarissaient; et il semblait avoir moins peur. Là comme ça, blotti dans les bras protecteur de sa grande amie, il se sentait en sécurité.

Après quelques minutes, où Sydney expliqua à sa peluche ce qu'ils pourraient faire ce soir pour se détendre, il se mit à rire à nouveau, gai et rasséréné. Il relâcha son emprise sur les vêtements de la jeune fille et se remit sur ses propres jambes, prêt à affronter à nouveau la dure réalité. Il n'oublia pas de remercier son amie, par un baiser lui aussi, petite marque d'affection entre eux. Uniquement de la tendresse et de l'amour, tout ses sentiments dans leur état le plus pur et le plus simple.
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Ξ Sujet: Re: [Défi] Les 7 baisers de Friedrich Maiden   [Défi] Les 7 baisers de Friedrich Maiden EmptyMer 20 Jan - 12:25

Citation :
Titre : Show must go on.
Couple : Friedrich MAIDEN / Helena SMITH
Personnages concernés : /
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : G
Thème (numéro et nom) : #1 : Regarde-moi
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Aucun
Cadre (époque et lieu si besoin) : époque contemporaine. C’est un univers alternatif, où Friedrich, presque trente ans, est un musicien reconnu et adulé.
Mots comptés : 885

Il était reconnu dans la profession, on s’arrachait ses prestations, et il était toujours aimable avec ses fans. Monsieur Maiden, trente ans déjà, était ce qu’on pouvait appeler un prodige de la musique. Il pouvait passer du baroque au contemporain sans sourcilier, et son piano le suivait sans anicroche.
Il était apprécié même des journalistes, qui l’encensaient avec des éloges brillantes et vantant ses talents de génie.
Seulement, Friedrich Maiden était bien seul le soir, dans sa maison. Il aurait pu sortir voir des amis, mais avec une carrière si prenante, il n’avait pas su garder le contact correctement, et il redoutait de se manifester, qu’ils ne lui répondent pas, ou l’envoient balader. Il avait des nuits très courtes, parce que pour les fans, les heures ne comptent pas, et même en plein milieu de la nuit, il les accueillait toujours avec un sourire. Il en faisait trop. Et personne ne s’en doutait. Parce qu’il avait toujours l’air heureux. Qui s’inquiète lorsqu’on parait heureux ?

Il y avait juste une employée, une fille qui à l’origine ne devait que l’aider dans certains papiers, et au final était devenu comme son deuxième cerveau, à penser à des tas de choses, qu’il n’avait pas le temps de penser. C’est elle qui entretenait même sa maison lorsqu’il partait aux quatre coins du monde, en tournée, pendant plusieurs semaines, voir même plusieurs mois. Sa femme ? Non, juste… juste Helena… Une amie, peut-être, un bras droit, un impresario, si vous voulez.
Elle en tout cas, savait que quelque chose n’allait pas comme il le faudrait. Et elle avait décidé de mettre les choses au clair. Et ce soir, c’était le soir ou jamais.

Alors qu’il rentrait d’un concert où encore une fois quelques groupies l’avaient suivie jusque dans le jardin, il avait refermé la porte doucement, et s’y était adossé, épuisé, glissant tout contre et terminant assis par terre. Il n’eut pas le temps de soupirer, qu’Helena était en face de lui. « Tu devrais penser à ta santé. Tu fais n’importe quoi ! » Il se contenta de sourire vers le sol, et porta une main sur son front, sa tête était trop lourde pour qu’il arrive à la tenir seul. « Tu m’écoutes dis ? Je suis sérieuse ! Laisse ces folles dormir dans le jardin, si elles les veulent, c’est leur problème ! Elles vont te bouffer ! Toi aussi il faut que tu dormes, plus d’une heure par-ci par-là. » Il rigola tristement. Oui, c’est vrai elles allaient finir par le dévorer à petit feu. Mais que pouvait-il faire, les laisser comme ça, dehors ? Elles avaient l’air perdues, à le chercher comme si leur vie en dépendait. Il se sentait responsables de leurs actes.
Helena, qui avait l’habitude de ces dialogues insensés, perdit patience. « Regarde-moi quand je te parle, Bordel ! Tu te rends pas compte que tu vas droit dans le mur à cette allure ? Si c’est ce que tu cherches, alors soit ! Mais ça sera sans moi ! » Hurla-t-elle. Et elle allait lui tourner le dos, pour s’enfuir et pleurer sur le sort de son ami cette nuit encore.

Seulement, il était plus rapide qu’elle n’avait pensé. Il lui avait saisi la main, et il se relevait à sa hauteur. Il avait toujours son sourire fatigué, des cernes que son maquillage cachait à grand peine, maintenant que la journée était finie. Elle, qui était proche, remarquait déjà toutes les imperfections de son costume qui avait subit les assauts de ces idiotes de filles tarées. Mais, lui, là-dedans, il avait toujours l’air d’un prince charmant. Et tout doucement, il s’approcha d’elle, et posa ses lèvres sur les siennes.
Choquée ? Non. Heureuse ? Bien sûr, depuis le temps qu’elle attendait cela. Depuis le temps qu’il en avait envie… Tous ces non-dits et ces attitudes trompeuses. Helena, l’oreille fine, entendait déjà quelques déclics d’appareils photos à travers les fenêtres. Les journalistes ne perdaient jamais une miette de rien. Sales charognards !

Leur baiser volé à chacun, il s’était écarté d’elle, comme s’il voulait s’enfuir. Elle resta là, comme un suspens, se demandant encore si c’était un rêve éveillé qu’elle avait fait, ou si elle avait bien vécu cette scène. Le visage du prodige était à quelques centimètres du sien, et il murmura « Show must go on, darling ! » avec une voix cassée et triste, qu’elle ne lui avait jamais entendu. Elle n’eut pas le temps de s’étonner plus, qu’il lui tournait le dos et s’en allait encore vers ces filles qu’Helena détestait plus que tout.

Alors seulement, elle comprit qu’il avait mis sa propre vie de coté, pour ne se consacrer qu’à sa vie publique. Alors seulement, elle réalisa qu’ils ne pourraient jamais être ensemble… Alors seulement, elle réalisa que ce qu’elle avait de plus, par rapport à toutes ces pestes, c’est qu’elle, elle vivait avec lui, elle pouvait le voir quand elle le souhaitait… Pour sa carrière, elle avait son numéro de portable privé, pour le joindre n’importe quand, elle s’occupait de ses costumes, pour qu’il soit impeccable, et elle s’activait pour qu’il puisse se reposer.

Alors seulement, elle su que leur couple n’était envisageable que s’il décidait d’abandonner sa carrière. Alors elle versa une larme sur l’impossible futur qu’elle aurait aimé avoir. Et que même s’il s’écrasait dans un mur, elle serait là pour recoller les morceaux, aussi petits soit-ils.
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Ξ Sujet: Re: [Défi] Les 7 baisers de Friedrich Maiden   [Défi] Les 7 baisers de Friedrich Maiden EmptyDim 24 Jan - 1:21

Citation :
Titre : Devine qui vient diner ?
Couple : Friedrich MAIDEN / Helena SMITH
Personnages concernés : / Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : G
Thème (numéro et nom) : #5 : J'ai quelque chose à te dire
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Aucun
Cadre (époque et lieu si besoin) : époque contemporaine, après que les deux aient terminer leurs études.
Mots comptés : 1057


Ca faisait presque deux ans que le couple était marié. Ils était précoces en soi, puisqu'ils n'avaient pas vingt ans, ni l'un ni l'autre. Mais les choses étaient allées d'elles-même et ça avait presque été naturel. Même si ça avait fait grincer quelques dents au départ, tout était pour le mieux maintenant. Enfin presque ?

Cela faisait deux semaines maintenant, d'après lui, que quelque chose tracassait sa femme. Et impossible pour lui de mettre les pieds dans le plat, alors il essayait par des moyens détournés de découvrir ce qui pouvait à ce point obnubiler Helena, la rendant si distante avec lui. Avait-il fait quelque chose qui l'aurait blessée ? Et elle n'osait pas le dire ? Est-ce qu'elle avait appris une mauvaise nouvelle, et qu'elle refusait d'en parler, de peur de se retrouver trop fragile avec lui ? Depuis le début, il lui avait répété un nombre incalculable de fois qu'il n'avait aucun préjugé sur elle, quoiqu'elle fasse. Qu'il accepterait n'importe lequel de ses travers. Mais elle s'obstinait à garder certaines choses pour elle, et lui montrer ses faiblesse que lorsqu'elle n'arrivait plus à gérer seule ma situation.

Ce soir, c'était en prime leur anniversaire de mariage. Une soirée douce et printanière, romantique à souhait. Exactement ce qui les symbolisait tous les deux. Alors l'Allemand avait décidé de mettre toutes les chances de son côté, pour que sa belle accepte enfin de lui parler. Si ça se trouve, elle avait juste peur qu'il oublie la date, qu'il oublie de lui préparer une soirée magnifique, ou que savait-il encore. Ou bien peut-être y avait-il autre chose, dont il n'avait pas idée, qui l'avait blessée, sans qu'il s'en rende compte, et qu'elle était trop sensible pour lui en parler ?
Sur ces questions, Friedrich avait pris mille et un soins pour que sa soirée d'anniversaire soit inoubliable. Du moins, jusqu'à la prochaine !

Il avait préparé fleurs et pétales, bougies, et lumière tamisées, nappe blanche, vaisselle d'une valeur rare. Bref, les petits plats dans les grands. En plus, il s'était arrangé pour que ce soit l'elfe de maison qu'elle préférait qui les servent, heureusement qu'elle était intelligente,celle-ci, parce que ce n'était pas celle qu'il avait hérité de ses parents qui aurait pu faire un travail aussi impeccable. Simon était son nom, à cet elfe qui ferait le service ce soir. Friedrich avait radoté pendant plusieurs heures sur ce qu'il attendait d'elle, et elle l'avait écouté sans broncher, sachant combien il était stressé. Donc il écoutait, en évitant de recevoir le stress avec, ne prenant que les ordres et les envies sous-entendues par son maitre. Une perle, cette bête-là. Bref ! Il avait prévu presque tous les malheurs du monde, pour pouvoir les prévenir et les éviter, et ainsi pouvoir avoir une soirée parfaite.

Lorsqu'elle revint de sa journée de travail, il l'accueilli avec un large sourire. Elle avait l'air fatiguée, mais dès qu'il l'entraina dans sa ronde, elle lui sourit tristement, et immédiatement tout la joie qu'il avait mise dans la préparation retomba. « Mais qu'est-ce qu'il t'arrive, Schatz ? » demanda-t-il clairement largué. « Explique-moi, s'il te plait, mon coeur. Je... Est-ce que j'ai fait quelque chose de mal ? Est-ce que je t'ai blessée ? Est-ce que... » il ne trouvait même plus les mots pour lui demander ce qu'il pouvait rattraper. Il n'était pas agressif, Fried n'était jamais agressif. Il n'était pas énervé, ni vexé, si cette soirée elle était trop fatiguée, il comprendrait, et il repousserait le tout à une date ultérieure. Il demandait juste une raison. Une seule, même toute petite, elle savait qu'il lui passerait tous ses caprices, non? Peut-être devait-il le répéter ?

Il avait rouvert la bouche, pour reformuler sa supplication, mais elle s'était approchée de lui, et d'un doigt lui intima le silence. Docile, il rendit les armes, et la regarda en l'interrogeant silencieusement du regard. Elle avait l'air fatiguée, malade, oui, mais maintenant qu'il prenait le temps de la détailler, il y avait quelque chose dans ses traits qu'il n'avait pas su percevoir plus tôt. Un changement imperceptible, mais il ne pouvait pas se décider si c'était un bon ou un mauvais signe. Elle avait tant d'amour pour lui dans les yeux, qu'il essaya de se persuader que c'était bon, tout en pensant qu'elle avait juste une fois encore pitié de lui, et qu'elle lui pardonnerait ses maladresses. Avec une douceur dont elle avait le secret, elle posa délicatement ses lèvres sur les siennes, n'enlevant son index de sur sa bouche qu'à la dernière minute. « Pas ce soir, je suis désolée, mon Amour. » Elle baissa les yeux, soucieuse du mal qu'il avait mis dans ses efforts pour que tout soit à leur image. Elle regarda les décorations et offrit un sourire à Simon. Puis elle reporta son attention sur son mari, en glissant sa main dans la sienne. « Je suis désolée, chéri, d'être aussi distante. Je sais que je t'ai fait du mal récemment, et j'en suis terriblement triste. »

Il avait voulu répliquer aussitôt que ce n'était pas important, qu'il comprendrait qu'elle lui en veuille (même s'il ne savait pas de quoi) et tout un tas d'autre phrases alambiquées et pourtant si charmantes. Mais une fois encore, elle le réduisit au silence avec un simple « Chuuut » Et il ferma la bouche. Alors elle reprit, un peu moins sûr d'elle, mais toujours aussi... fatiguée, n'était pas le mot. Mais qu'avait-elle bon sang ?

Elle porta la main qu'elle tenait dans la sienne à ses lèvres et posa un baiser très lent sur le dos de celle-ci. « A vrai dire, tu es bien responsable de quelque chose. » Immédiatement, il se raidit, et son visage refléta tellement de tristesse et de chagrin, qu'elle se mordit la lèvre inférieure. Il prenait décidément trop à coeur ce qu'elle lui disait! Mais c'était bien ce qui le rendait si mignon à ses yeux à elle. « Tu es désormais responsable d'une petite chose. Une nouvelle petite chose vivante... » et la main qu'elle tenait, qu'elle venait d'embrasser, elle la posa sur son ventre plat. N'y comprenant rien, il resta interdit, ne sachant pas comment il devait réagir. « Je suis enceinte! » lui murmura-t-elle, amusé par son comportement. Elle aurait dû se douter que les phrases avec trop de sous-entendus, il ne comprendrait pas. Il était décidément trop premier degré, comme garçon !
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Ξ Sujet: Re: [Défi] Les 7 baisers de Friedrich Maiden   [Défi] Les 7 baisers de Friedrich Maiden EmptyDim 24 Jan - 15:25

Citation :
Titre : Papa?
Couple : Friedrich MAIDEN / Helena SMITH
Personnages concernés : / Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : G
Thème (numéro et nom) : #9 : Course Folle
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Aucun
Cadre (époque et lieu si besoin) : époque contemporaine, Juste après la fiction précédente.
Mots comptés : 1059



Il se sentait particulièrement engourdi. Aucune idée de ce qui avait pu causer ce mal, il ne lui semblait pourtant pas qu'il se soit fait battre par un sosie de Nathanael McGowan, ni qu'il soit passé sous un train. Il avait toujours les yeux fermés, mais il se sentait terriblement ralenti, que ce soir le corps ou l'esprit.
Enfin il ouvrit les yeux doucement. Il cligna des paupières pendant de longues secondes, et une voix féminine à coté de lui s'inquiéta « Mon Ange, tu vas bien? » il n'eut pas à lever les yeux, aprce que le visage de sa femme se plaça au même moment dans son champ de vision. Une voix nasillarde un peu plus loin affirma « J'étais presque sûr que ça allait se passer comme ça... Monsieur est trop émotif! » Un regard furibond de sa belle en direction de la voix lui indiqua que l'Elfe de maison qui venait de parler était Simon.

Étonné, un peu patraque, Friedrich réussit cependant à se mettre assis. Complètement assommé, il se demanda ce qu'il venait de lui arriver. Helena l'observa sous toutes les coutures, en lui demandant « Tu vas bien? Mon chéri, tu ne t'es pas fait mal? » elle semblait inquiète, à deux doigts de paniquer. « Euh... non... non je vais bien... Je crois. Que c'est-il passé? » demanda-t-il, comme s'il s'était éveillé d'une longue nuit de sommeil.
Helena stoppa son inspection, jugeant qu'il n'avait gagné aucun plaie. Pour le moment. Mais elle prit quelques pincettes pour répondre à son mari. « Et bien, tu sais quel jour on est, n'est-ce pas? Je... C'est notre anniversaire de mariage... Tu as préparé un magnifique repas d'ailleurs » Elle chercha l'approbation de l'Elfe de maison qu'elle avait fusillé du regard tout à l'heure, et le petit bonhomme vint se montrer devant son maitre. Il avait l'air d'avoir bu à lui tout seul tous les tonneaux de bierreaubeurre que pouvait contenir une brasserie de Pré-Au-Lard. Le pauvre avait l'air au bord du coma éthylique, sans même avoir rien bu. Qu'il était drôle, ce maitre ! « Oh oui, oui, ça fait deux semaines déjà que vous me...Mmmh! » il ne put terminer sa phrase, parce que Helena lui barra la bouche avec ses mains. Hors de question qu'il sermonne Friedrich, on ne savait jamais ce que ça pouvait entrainer! « Tu vois, c'est... Je suis rentrée, et tu allais me faire profiter d'une superbe soirée, mon amour. Mais j'ai refusé. » Le moment revint en tête du garçon, c'est vrai qu'il avait été tellement déçu, il n'avait pas compris sur le moment, ce qui la poussait à refuser un dîner en amoureux avec lui. « Et je t'ai annoncé, que j'étais enceinte... » tenta-t-elle, l'air de rien.

Friedrich mit encore trois bonnes secondes à réaliser ce qui lui arrivait. « Et monsieur est tombé comme ça, pouf! On aurait dit une mouche qui venait de se prendre une Mmmmhfp! » il ne put pas terminer sa comparaison, parce qu'Helena, une fois encore le força à se taire. Elle tourna vers son mari un regard apeuré, préparé déjà à ce qu'il tourne de l'œil encore. Au lieu de cela, il semblait encaisser la nouvelle. A sa manière. « Mais.. Sonnenschein, tu peux pas... Tu peux pas, c'est... Je veux dire, on a fait ce qu'il fallait non? » lui aussi maintenant semblait prêt à céder à la panique. Qu'avait-il calculé de travers? « Ahem... Euh... disons que j'aurais peut-être oublié de faire ce qu'il faut... » roula-t-elle des yeux, pas si innocente que cela. « Mais... Mais on est trop jeunes! Et puis on sait pas... Je veux dire, même ma soeur, je ne lui ai jamais donné le biberon... Comment on va faire? » ca y est, il paniquait. Complètement stressé, il était en train de réfélchir à toute allure à ce qu'il devrait faire pour entretenir un petit bébé. Il n'avait pas été préparé à pareille chose, et il ne savait pas comment s'y prendre pour réfléchir de manière efficace.

Prenant les devant, et surtout ragaillardie, Helena lui posa une question « Il est encore temps, mon Chéri. Je peux avorter, tu sais. » « NON! » hurla-t-il, malgré lui. Tout le monde resta en suspens durant une dizaine de seconde, et l'Allemand sembla prendre conscience que c'était à lui de briser la stase. « Enfin je veux dire... Ne fais pas ça... C'est... C'est mal... Non? Je veux dire, ne le fais pas, je veux... Je veux pas que... ne le fais pas. C'est tout. » Là-dessus, Madame Maiden sourit tendrement à son époux et l'embrassa sur les lèvres avec tout l'amour qu'elle éprouvait pour lui. Elle n'avait pas été sûre qu'il accepte d'avoir un enfant, alors qu'elle en rêvait depuis longtemps ! « Mais on est pas prêts... Si? » s'inquiéta-til... « Bien sûr que si, nous sommes prêts. Tu es prêts, Friedrich. Et moi aussi. » le rassura-t-elle, avec sa voix si douce et voluptueuse.

« J'vais être papa... » sa voix blanche reprenait un peu de couleur, et au fur et à mesure qu'il la répétait, il gagnait aussi en force physique et il fini par se relever très vite, il souleva sa femme, la serra fort contre lui, l'embrassant sans prendre le temps de reprendre son souffle. Il la fit tournoyer puis la reposa par terre, « J'vais être papa! » chantait-il. La charmante blonde ne s'était pas attendu à ce deuxième effet KissKool, mais finalement, il était bien plus sympa que le premier. Elle rigola en chantonnant avec lui, en tapant dans ses mains, pendant qu'il dansait avec l'Elfe de maison. Soudain, il ouvrit la porte, et se mit à courir dans la rue, pour annoncer la nouvelle à tout le voisinage. La future maman n'eut pas le temps de l'en empêcher, à peine avait-elle tendu le bras pour saisir la main de son amoureux, qu'il avait déjà franchit la porte du jardin et criait dans la rue. Elle voyait déjà la police lui ramener son mari, avec un sourire stupide sur le visage, qui répèterait en boucle qu'il allait être papa.

Elle rigola d'avance, et demanda à Simon de la suivre à la cuisine. Si Friedrich ramenait tous les voisins pour fêter ça, il fallait préparer quelques amuse-bouche. Même à la dernière minute. Décidément, ils étaient hors du commun, tous les deux!
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Ξ Sujet: Re: [Défi] Les 7 baisers de Friedrich Maiden   [Défi] Les 7 baisers de Friedrich Maiden EmptyMar 9 Mar - 21:03

Citation :
Titre : C’est le facteur !
Couple : Friedrich MAIDEN / Helena SMITH
Personnages concernés : -
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : G
Thème (numéro et nom) : #2 : Nouvelle, Lettre
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) :
Cadre (époque et lieu si besoin) : Friedrich est sorti de Poudlard depuis à peine 1 an. Helena est toujours en internat là-bas. Cela se passe entre deux périodes de vacances. Les deux amoureux correspondent par le biais de leur chouette « Amour »
Mots comptés : 546 Mots
 
Chère Helena, Sonnenschein

J’ai beau compter les jours, ils passent tous à une vitesse étonnement lente. Et quand je vois tout ce qu’il reste encore avant tes prochaines vacances, j’ai le vague à l’âme. J’espère que pour toi, les choses avancent plus vite.
T’en sors-tu pour tes examens ? La question est bête, je le sais, mais comme je ne peux pas être près de toi et regarder par-dessus ton épaule, j’ai beaucoup de questions du genre qui me viennent. Pas que je doute de tes compétences, tu le sais et je te fais confiance. C’est juste plus fort que moi et ça m’angoisse de ne pas savoir. J’espère que tu me pardonneras ?
J’espère que je ne te manque pas trop. Juste un peu pour que tu ne m’oublies pas, ça serait l’idéal. Mais pas trop, car cela entacherait ton joli visage, et ta bonne humeur contagieuse. J’espère que tu profite de ton temps libre et de tes amis encore avec toi un maximum, maintenant que je ne suis plus là pour t’accaparer tout le temps ?

Comme tu sais, j’ai envoyé un peu partout autour de moi des candidatures. Pour l’instant, je dois encore attendre, mais je dois avouer que si je pouvais occuper mes journées à autre chose que tourner en rond chez moi, ça serait une bonne chose. Quoique j’arrive à occuper mes soirées et mes nuits. Tu te souviens de l’hôtel où j’ai travaillé plusieurs fois ? Et bien, une personne était venue écouter, parce qu’une connaissance à elle le lui avait recommandé, et c’était un soir où je jouais. Il m’a proposé de m’aider à trouver des endroits où jouer, en échange d’un petit pourcentage sur mes gains. Je n’avais pas réalisé qu’une aide pareille pouvait être utile, mais en fait, c’est un sacré avantage. Je préfère jouer que de chercher où le faire. Et lui préfère promouvoir des artistes que de jouer… Comme quoi le hasard…

Mais même en jouant de la musique gaie, j’ai l’impression de jouer des airs à pleurer. Comme s’il m’était impossible de pouvoir faire quelque chose d’heureux. Je sais déjà ce qu’il me manque, tu me diras, pour retrouver le sourire.
J’aimerai tellement que tu sois avec moi pour partager tout ça. Tu me manques tous les jours. Ta chaleur et tes baisers rendraient mes jours beaucoup moins fades qu’ils ne le sont actuellement. J’ai l’impression qu’une partie de moi hiberne en attendant qu’on se retrouve. J’ai beaucoup de mal à me promener dans la rue sans repérer tous les couples qui s’embrassent. J'en suis à éviter tous les lieux qui pourraient me rappeler que nous sommes séparés pour encore tant de jours.
J'ai peut-être l'air trop niais, finalement. Mais je ne peux pas m'en empêcher. Heureusement que j'ai quelques cadeaux de toi, que je garde précieusement avec l'idée qu'on se retrouvera en définitive, sinon je ne sais pas si j'aurais envie de me lever le matin.
J'espère qu'Amour t'apportera ma lettre sans encombre. Quoiqu'en fait, je pense que je m'imagine des choses, que peut-il lui arriver durant le voyage, pas vrai ?

Prend soin de toi.
Ich Liebe dich, Schatz
Friedrich Maiden
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Ξ Sujet: Re: [Défi] Les 7 baisers de Friedrich Maiden   [Défi] Les 7 baisers de Friedrich Maiden EmptyMer 24 Mar - 12:12

Citation :
Titre : Numéro 10
Couple : Friedrich MAIDEN / Roxane FAWCETT
Personnages concernés : -
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : G
[u][b]Thème (numéro et nom) :
10 : #10
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) :
Cadre (époque et lieu si besoin) : A poudlard, dans les premières années.
Mots comptés : 561 Mots


Une journée comme une autre. Friedrich était encore un tout petit garçon, douze ans à peine. Rongé par sa timidité, il était souvent cachés dans les coins sombres et les ombres des couloirs du château. Rarement accompagné, c’est aussi souvent dans ces endroits-là que les autres lui tombaient sur le poil pour le bizuter encore et encore. Incapable de se défendre, déjà parce que physiquement, c’est encore une mini-crevette, mais surtout parce qu’il avait beaucoup de mal (il n’y mettait aucune volonté, et on le comprend !) à assimiler la langue de Shakespeare.

Mal dans sa peau, le petit d’homme malgré son rang prestigieux en Allemagne, ne ressemblait à rien à Poudlard. Personne ne s’intéressait à son cas, et personne ne devait même se douter de quoique ce soit à son propos. S’ils savaient qu’il est duc, est-ce que cela changerait quelque chose ? En même temps, lui-même n’était pas persuadé qu’un jour il ressemblerait à son père, de toute manière. Il était loin de la figure paternelle. Senior était droit, noble, fier et imposait de par son aura. L’aura de Junior ne dépassait pas 3 cm autour de lui, et encore, c’était dans les jours de soleil quand tout le monde était de bonne humeur. Autant dire que si on s’accrochait à lui pour représenter les races nobles, les sangs-purs, il aurait fallu un sérieux relooking, doublé d’un lavage de cerveau. S’il avait été une machine, il aurait fallu un reset total, son cas était désespéré.

Et aujourd’hui, c’était pas un jour heureux pour l’héritier. (parce que oui, à l’époque, il était encore héritier officiel…)

Pour Roxane, par contre, c’était l’extase. Elle avait parié avec des amies qu’elle ne pourrait pas embrasser dix garçons dans l’école. Connaissant son penchant absolument pas secret pour son camarade Nathanael McGowan, il est vrai que cela pouvait sembler impossible pour la jeune femme, trop éprise et trop entière pour accepter les détails de ce genre. De son point de vue cela valait comme autant de tromperies à l’égard de son futur-amoureux. Mais quelqu’un qu’elle avait écouté (miracle !) lui avait rappelé l’espace d’un instant que son couple n’était pour l’instant que dans sa tête, et pas officiel pour un sou.

C’est donc au coin d’un couloir que le rencontre eu lieu. Vous imaginez un peu, la grande Roxane, à l’aura imposante, et le petit Friedrich, qui ne cherche que les ombres pour se cacher. Il ne fallu que 3 secondes chrono à la belle pour repérer sa cible, lui foncer dessus pour lui claquer le bécot du siècle et le planter là, comme si de rien… « Et de 10 ! Franchement, vous êtes ignobles, me faire faire ça, hein ! » Avait-elle lancé à son groupe de fille qui gloussaient plus en voyant la décomposition en direct du Serdaigle, plus que de la prouesse de leur amie.
Elle n’avait même pas vu le visage du jeune homme, et comme tout le monde le savait, l’avait même déjà oublié, se fichait éperdument de son nom, de son rang et de sa classe sociale, et pire, des conséquences que cela aurait sur la vie du jeune homme.

Lui par contre, enregistra chaque microseconde de l’action, rougissant d’avance lorsqu’il l’avait vue s’avancer vers lui, tellement rouge fluo qu’il aurait pu éclairer à lui seul le couloir entier, si on avait éteint la lumière.

Terrible journée !
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Ξ Sujet: Re: [Défi] Les 7 baisers de Friedrich Maiden   [Défi] Les 7 baisers de Friedrich Maiden EmptyJeu 25 Mar - 16:00

Citation :
Titre : Le sort de trop
Couple : Friedrich MAIDEN / Ethele VAL
Personnages concernés :
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : G
[u][b]Thème (numéro et nom) :
17 : Khz
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : /
Cadre (époque et lieu si besoin) : A Poudlard, entre le bal de Noël et la St Valentin.
Mots comptés : 721 Mots


Le bal de Noël encore dans la tête, Friedrich avait réfléchi à pas mal de choses pour la suite de l’année, pour Helena, et puis pour lui aussi un peu. Pas difficile, pas vraiment de changement par rapport à d’habitude, me direz-vous, et c’est vrai que ce n’est pas faux. (NDLA : admirez cette phrase les enfants !) Bref, il avait notamment dans l’idée d’acheter une jolie bague qu’il lui offrirait pile le jour de la St Valentin. Et il la demanderait en fiançailles, rien que ça ! Avouez que même pour lui, ce n’est pas commun ! (ou on se ferait du souci !)

Bref avec plein de belles idées en tête, Friedrich n’avait pas senti le vent venir, lorsqu’il avait proposé son aide à cette demoiselle. Ethele Val, qu’elle a dit qu’elle s’appelait. Les deux serdaigle ont d’emblé utilisé le tutoiement, même s’ils ne se connaissaient pas. Il faut dire que même lorsqu’il était très timide, et marginalisé, Friedrich avait pourtant toujours été accessible, comme personne. Tellement accessible que lui mettre la tête dans les toilettes était un jeu d’enfant, même pour les élèves des années inférieures. Mais ce ne sont là que des mauvais souvenirs, maintenant il était affranchi de ses bourreaux, et tout allait bien.

« Vas-y recommence ! »lui demanda-t-il, alors qu’elle venait de rater pour la énième fois le même sort de base.
« Mais non, je suis trop nulle ! »pleurnicha-t-elle, découragée.
« C’est si tu abandonnes que tu es nulle… »soupira-t-il. Et il parlait en connaissance de cause, croyez-le !

Elle lui jeta un regard larmoyant, comme si elle voulait le faire céder, mais elle acquiesça juste, et se remit en position de départ pour lancer le sort. Elle faisait le geste lentement, mais une fois encore il manquait un détail qui aurait pu faire rater le sort. Heureusement qu’il n’y avait que le geste ! L’allemand se leva, et posa sa main sur celle de l’élève. Sans serrer à outrance, il la guida pourtant fermement pour refaire le geste demandé. « Ca semble si simple ! Pourquoi je n’y arrive pas ? »murmura-t-elle. Il fit comme si aucune question n’était posée, et se contenta de sourire.

Une fois le geste bien ancré, il fallait à présent travailler la prononciation, l’intonation. Encore un chantier, Ethele prononçait trop vite, puis après trop bas, puis ensuite d’une manière trop saccadée, bref ! il fallu bien encore un quart d’heure pour qu’elle réussisse à adopter la bonne formulation.

« Tu vois ! Vas-y lance le sort maintenant ! »dit-il enjoué et sûr qu’elle y arriverait désormais.
« Oui ! J’y vais »répondit-elle, tout aussi enjouée que lui.

Malgré tous ses efforts, et sa bonne volonté, et son enthousiasme, ni Ethele, et ni son prof d’un jour ne purent prévoir ce qui se passa. D’ailleurs, pour ce qui est de Fried, il ne se souvient que d’un éclat de lumière blanc et puis lorsqu’il s’était réveillé, il était allongé par terre, avec Ethele qui sanglotait à coté, en jurant qu’elle ne comprenait pas, qu’elle était désolée, qu’elle avait eu peur quand il avait arrêté de respirer, qu’elle lui avait même fait du bouche-à-bouche, même si on lui avait jamais appris...
La petite, par contre, a été bien plus traumatisée. Même si en soi, celui qui porte le traumatisme, c’est Friedrich, même si pour l’instant, il ne le sait pas.

Il se sentait affreusement brûlant, lorsqu’il avait repris ses esprits. Mais rien de grave, du moins le pensait-il. Ce n’est que lorsqu’il avait posé les yeux sur un miroir qui reflétait sa silhouette qu’il commença à paniquer. Jamais plus il n’oserait sortir de sa chambre, ou même de son lit carrément ! Hors de question qu’on le voie ainsi, déjà qu’en temps normal il était moqué, là ça serait la pire des choses.
Mais rester là, ça serait surtout dire adieu à Helena, et ses idées de fiançailles. Jamais il n’oserait plus se montrer nulle part. Pas qu’il n’ait plus l’habitude qu’on se moque, mais là ça ruinait absolument tous les efforts qu’il avait fait jusque là pour se faire respecter.

Aucune chance pour qu’il laisse sa dulcinée l’approcher. Pas même si elle lui faisait les yeux doux. Il aurait dû se douter qu’avoir une vie heureuse, c’était pas pour lui !

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