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 [Défi] Les 30 baisers de Fredericke Maiden

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Ξ Sujet: [Défi] Les 30 baisers de Fredericke Maiden   [Défi] Les 30 baisers de Fredericke Maiden EmptyMar 30 Sep - 22:54

Citation :
Titre : Les meilleurs amis du monde.
Couple : Fredericke/Vincent
Personnages concernés : /
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : G
Thème (numéro et nom) : 15. Le bleu le plus pur
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Tous.
Cadre (époque et lieu si besoin) : Fredericke a 16 ans, Vincent 15 (en toute logique).

C’était le sixième printemps que Fredericke passait à Poudlard. Peu sociable par nature, elle passait le plus clair de ses samedis avec son meilleur ami Vincent. Ils étaient tous les deux beaux et célibataires et ça leur convenait tout à fait comme ça. De toute façon, Fredericke était très possessive et elle s’arrangeait toujours pour décourager les filles un peu trop collantes. De son côté, Vincent ne trouvait jamais les garçons assez bien pour Fredericke. Il était évident qu’à partir de là, c’était mal parti pour qu’ils aient une vie sentimentale mais ce n’était pas non plus exactement comme s’ils en voulaient une.

En ce beau week end ensoleillé, Fredericke lisait à l’ombre d’un arbre. Le ciel était d’un beau bleu sans tâche, aussi bleu que ses yeux en fait. Elle aimait ce genre de temps. Bien sûr, la chaleur était lourde mais elle ne la craignait pas. Elle était d’ailleurs vêtue légèrement d’une mini jupe et d’un chemisier à manche courte. Toujours aussi conventionnelle la - plus si petite que ça – allemande ! Il ne fallut pas plus de vingt minutes de lecture pour que Vincent la retrouve.

« Eh ! Tu sais que t’es chiante, ça fait une heure que je te cherche. »

Souriant et mettant la main au dessus de ses yeux pour se protéger du soleil, elle leva la tête vers son meilleur ami bougon et lui rétorqua : « Et bien ça n’aura pas été vain, tu m’as trouvée. Tu t’assoies ? » Vincent continua à râler mais il prit quand même place, se couchant carrément et mettant sa tête sur les genoux de son amie. Il lui piqua ensuite son livre et le mit ouvert sur son visage. « Je dors ! » déclara-t-il. Fredericke ne prit pas la peine de lui répondre. Elle sortit un autre livre de son sac, un à la couverture bleu, et commença à le lire tout en lissant d’une main les cheveux de Vincent. Non, non, elle ne le prenait pas pour un chat, c’était juste un geste qu’elle faisait par automatisme quand l’envie prenait à son meilleur ami de faire une sieste sur ses genoux. Cela arrivait de plus en plus souvent mais Fred’ ne s’en inquiétait pas. Les dortoirs étaient tellement bruyant parfois que Vincent devait sûrement manquer de sommeil [Ou alors il trouvait ses jambes confortable XD].

Ce calme ne devait pas durer. Une fille une année en dessous de Vincent chez les serdaigles s’amena l’air de rien vers eux et se planta face à Fredericke. « Tu peux pas lui foutre la paix un peu bouffondor ? ». Flegmatique, Vincent souleva le livre pour regarder qui était assez fou pour venir chercher Fred’ et le remit après avoir constater que ce n’était personne d’intéressant. « De toute façon tu es trop vieille pour lui, t’as déjà des rides ! » Fredericke en aurait rit si ce n’était pas si pathétique comme insulte. « Je peux savoir quel est votre problème mademoiselle ? » Si même les bleus et bronze s’y mettait franchement… C’est dommage, le bleu était vraiment une jolie couleur, mais elle sied très mal à cette fille qui aurait eu plus sa place avec Vincent chez les vipères. Histoire de lui accorder toute son attention, Fredericke posa son livre à côté d’elle et attendit la suite des évènements.

Ils ne tardèrent pas à arriver. La fille se penchait dans l’intention de tirer les cheveux de Fredericke mais c’était mal connaître l’Allemande qui attrapa le bras avant qu’il ne l’atteigne. En plus d’être stupide cette fille était lente. Le regard de Fred’ se fit dur et elle ordonna « Hors de ma vue… Tu me caches le soleil. » Mais la serdaigle n’avait pas encore dit son dernier mot. « Tu penses vraiment que tu mérites Vincent ? Tu es même pas belle ! » La colère laissa la place à la perplexité dans l’esprit de Fredericke. Elle ne sortait pas avec Vincent aux dernières nouvelles (ça se saurait). « Vincent ? » Le serpentard soupira et enleva le livre de son visage. Il regarda Fredericke et lui sourit. Il avait écouté les paroles sans queue ni tête de la fille (qui en plus devait sûrement se croire très méchante) et il trouvait ça plus drôle qu’autre chose. « Oui ? » lança-t-il à Fred’ ce qui eut pour effet de faire réagir la petite teigne une nouvelle fois. « Tu n’as pas le droit de faire ce que tu veux de lui ! » Et elle tapa du pied comme une gamine immature.

« Je ne fais pas ce que je veux de lui ? Ah bon ? » Le sourire qui se dessinait sur le visage de son amie ne disait rien qui vaille à Vincent mais il préféra ne pas bouger. Un rideau de cheveux blond tomba sur son visage et il sentit les lèvres de son amie frôler les siennes durant un court instant. La première pensée qui lui vint fut « Oh mon dieu, elle a fondu un fusible ! » mais finalement, il s’en fichait un peu. C’était Fredericke après tout, pas la première fille venue. Vincent adore toujours autant la gente féminine, et oui, on ne se refait pas. C’est donc avec un certain intérêt qu’il suivit la suite des évènements.

« Tu vois ? Je fais ce que je veux. Maintenant dégage. » Le regard qu’elle jeta sur la petite serdaigle n’avait rien d’amical et celle ci, plutôt peureuse finalement, s’en alla en courant. Dés qu’elle eut disparu, Fredericke s’adossa de nouveau à l’arbre et reprit son livre comme s’il ne s’était rien passé du tout. C’était une belle journée sous un magnifique ciel bleu, un samedi comme les autres… Vincent reprit donc sa sieste sans se poser plus de questions, Fred’ était une excentrique après tout… « Tes fans me soûlent mon chéri, la prochaine fois je frappe. » Sous le livre, le serpentard sourit et répondit amusé « Comme tu veux ma puce, comme tu veux... »

Mais non… Puisqu’on vous dit qu’ils ne sortent pas ensemble ! Rolling Eyes

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Ξ Sujet: Re: [Défi] Les 30 baisers de Fredericke Maiden   [Défi] Les 30 baisers de Fredericke Maiden EmptyMer 1 Oct - 12:38

Citation :
Titre : Jalousie.
Couple : Fredericke/Roman
Personnages concernés : Vincent
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : G
Thème (numéro et nom) : 11. Fleur.
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Tous.
Cadre (époque et lieu si besoin) : Fredericke a 16 ans, Vincent 15, cette fic se passe quelques jours après la précédente.

« Allez, tu vas pas me faire la gueule pendant le restant de tes jours ? »
Vincent était bien embêté. Le matin même, une fille (la même que la dernière fois) avait envoyé Fredericke valser contre un mur et avait ensuite embrassé sans son accord le Serpentard. La Gryffondor n’étant pas du genre à se faire abîmer le dos sans réagir avait envoyé son poing dans la figure de la Serdaigle (qui s’appelle Minnie, en tant que personnage récurrent, précisons le). Minnie avait voulu répliqué mais Fredericke lui en avait encore envoyé une, alors qu’elle allait lui donner un troisième coup, Vincent l’avait attrapé pour l’en empêcher. Ce n’était pas qu’il n’aimait pas qu’on se batte pour lui (Fredericke était si mignonne quand elle était en colère après quelqu’un d’autre que lui XD) mais si un préfet arrivait sa meilleure amie aurait des problèmes et il avait voulu éviter ça. Seulement l’allemande ne l’avait pas compris ainsi et depuis elle ne lui parlait plus.

« Ma puuuuceheu, tu vas pas continuer à m’éviter pour une bêtise pareille non ? » Il essayait de la prendre par les sentiments mais cette approche ne marcha pas plus que les précédentes. Fredericke continua son chemin comme si elle ne l’avait pas entendu. Elle portait sa jupe d’uniforme (avec un cycliste en dessous mais cherchez pas à savoir comment Vincent le sait) et une brassière de sport avec sa chemise attachée en dessous de la poitrine. Elle s’habillait toujours comme ça quand elle allait s’entraîner au Quidditch. Elle n’était que remplaçante et moins elle jouait mieux elle se portait, cependant, dans le cas où on aurait besoin d’elle, elle faisait de son mieux pour être au top. Honnêtement, Vincent n’aimait pas cette tenue, elle manquait de tissu à son goût, mais bon… Il ne se serait jamais permis de faire une réflexion à sa meilleure amie, encore moins ce jour là. Alors qu’il la regardait s’éloigner en direction du terrain de Quidditch, il remarqua une marque bleuâtre en bas de son dos [il ne matte pas, il constate]. Ok, voilà le problème, pensa immédiatement Vincent ; Pour en avoir déjà fait les frais, il savait que Fredericke ne laissait jamais un affront impuni. Visiblement, la Serdaigle avait fait plus de mal que prévu d’où peut-être cette bouderie. Mais que pouvait-il y faire ?

Il resta à chercher une solution pendant un moment quand il vit réapparaître sa meilleure amie mais avec quelqu’un d’autre. Un garçon, pas n’importe lequel en plus, Roman Jones en personne. Aux yeux de Vincent, Roman était depuis le tout début un rival. Il lui avait piqué Fredericke lors de leur premier bal à Poudlard - c’est fou ce que les souvenirs s’altèrent avec le temps ! – et puis avec Roman, Fred’ était toujours douce et gentille alors que lui, il s’en prenait régulièrement plein la tête. Il ne lui était jamais venu à l’esprit que Roman avait un caractère bien plus facile à vivre que lui (Vincent se trouvait parfait aussi, ça n’aide pas), du coup, il n’aimait pas le Poufsouffle, mais alors pas du tout.

« Fred’ ! » Il s’approcha de sa meilleure amie qui lui jeta un regard froid. Il allait finir par mal le prendre >.< « Mon prénom c’est Fredericke. » Oui, normalement elle n’acceptait pas qu’on use de diminutif pour son prénom. Comme Vincent était un proche, elle le laissait plus ou moins faire les rares fois où ça le prenait mais là, il était hors de question qu’il joue au super meilleur ami après ce qu’il avait fait ce matin. « Je comprends même pas pourquoi tu fais la gueule, je sais qu’elle t’as fait mal mais… » Fredericke se tourna vers Roman et lui fit un sourire type pub de dentifrice. « Tu permets ? » Et sans attendre de réponse, elle embrassa Roman. Pas un vrai baiser, juste un smack de collégien, mais cela suffit à scotcher les deux garçons sur place. Fred’ repoussa ses longs cheveux blonds derrière ses épaules et s’éloigna en frôlant Vincent. On pouvait parfois se demander qui était le plus Serpentard de Vincent ou d’elle mais le jeune homme n’allait pas la laisser s’en sortir comme ça. Plantant ce pauvre Roman qui n’avait rien demandé à personne, Vincent rattrapa Fredericke et l’obligea à le regarder en l’attrapant par le bras.

« C’était quoi ça ? » L’allemande émit un sifflement dédaigneux et tourna la tête du côté opposé à son ami. « Fredericke… » gronda Vincent d’une voix menaçante. « C’était une vengeance. Tu te laisses embrasser par une fille et en plus après tu l’as défend alors qu’elle m’a blessé la première ! Il y a des limites à ce que je peux tolérer ! » Hou que c’est pas beau d’être jalouse. Mais ce n’était pas comme si Vincent et elle étaient toujours en phase, en réalité, ça leur arrivait souvent de se prendre la tête mais personne d’autre ne savait aussi bien supporter l’autre. Le cinquième année prit une respiration pour ne pas s’énerver trop fort (self contrôle, self contrôle…).

« Je n’ai pas embrassé cette fille, je sais même pas qui c’est ! Toi par contre avec Roman… »
Pourquoi Roman d’ailleurs ? Il avait rien pour lui ce type >.< Déjà c’était un Poufsouffle alors… Fredericke méritait bien mieux que ça, même pour un simple baiser >.< [Elle méritait peut être un Serpentard… à tout hasard ?]

« Roman ne t’as pas poussé contre un porte manteau au moins. » Ils pouvaient être très têtus tous les deux. Fred’ passa la main dans ses cheveux d’un air agacé faisant teinté le bracelet à breloque que Vincent lui avait acheté à Pré-au-lard à leur dernière sortie. « Rah ! Et puis mince ! » Le Serpentard s’en alla de son côté pour ruminer sa jalousie (c’était sa meilleure amie à lui ! Quand est ce que Roman comprendrait ça ? ) et Fredericke resta dans le couloir à le regarder partir. Les mecs étaient vraiment tous des idiots >.<

Le soir venu, ils s’étaient tous les deux calmés. Fred’ était sur un banc à regarder le paysage quand une main lui tendit une jolie fleur fraîchement cueillie. « On fait la paix ? » lui murmura à l’oreille Vincent. Elle prit la fleur et la porta à son visage. « D’accord. » Vincent passa par dessus le banc et s’installa à côté de sa meilleure amie. « Je ne suis pas jaloux. » lança-t-il d’un air renfrogné. « Moi non plus. » répondit Fredericke et approchant sa main du visage de Vincent pour lui caresser la joue avec la fleur. « Tu piques mon chéri. » Vincent, qui avait posé sa tête sur l’épaule de Fred’, leva les yeux et dit l’air de rien « Moi au moins je suis un mec, j’ai pas une peau de bébé comme l’autre. »

C’est bien ce qu’il disait, il n’était pas jaloux du tout… Ou alors, juste un peu. Et cette idée fit sourire la lionne qui préféra ne rien répondre.

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Ξ Sujet: Re: [Défi] Les 30 baisers de Fredericke Maiden   [Défi] Les 30 baisers de Fredericke Maiden EmptyMer 1 Oct - 20:25

Citation :
Titre : C'est lui le meilleur !
Couple : Fredericke/Vincent
Personnages concernés : /
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : G
Thème (numéro et nom) : 23. Bonbon.
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Tous.
Cadre (époque et lieu si besoin) : Fredericke a 16 ans, Vincent 15, cette fic se passe quelques jours après la précédente.

Si Fredericke avait aussi peu de prétendants, ce n’était pas parce qu’elle manquait de qualités, non, c’était plutôt qu’elle était unanimement considérée comme la propriété privée de Vincent Fayr. Le Serpentard faisait tout pour perpétuer ce sentiment parce qu’il n’était pas plus partageur que Fredericke… Un jolie duo fermé sur lui même. Il arrivait cependant qu’il y est des gens assez fou pour tenter d’entrer dans le cercle… Voyez plutôt.

La fin de l’année approchait et le soir était doux. Une fois n’est pas coutume, Vincent tentait de retrouver sa dulcinée, pardon, sa meilleure amie. Comme à chaque fois qu’il était obligé de chercher la pétillante Gryffondor, il râlait. Il détestait devoir faire le premier pas pour la voir, il préférait quand c’était elle qui venait à lui, c’était moins fatiguant (mais tellement moins mignon). Il finit par la trouver. Elle était perchée sur une branche d’arbre à hauteur moyenne. Comme on voyait tout, il la félicita intérieurement de toujours porté un cycliste sous sa jupe… d’autant qu’il n’était pas le seul à admirer les jolies jambes de la blonde. Un garçon que Vincent n’avait jamais vu (ou remarqué) suppliait Fredericke de bien vouloir descendre. Il avait à lui parler disait-il. Au grand contentement du Serpentard, sa meilleure amie n’en fit rien, du moins jusqu’à ce que Vincent prenne la parole.

« Eh ! Fredericke ! » lança-t-il à l’égard de la jeune fille qui tourna la tête vers lui. Toute contente (mais elle donnait souvent l’impression d’être perpétuellement heureuse), elle tapa dans ses mains, balança ses jambes et finalement, sauta dans les bras de Vincent. Il se laissa tomber dans l’herbe sous le poids (enfin si on veut) de Fredericke et commença à râler pour la forme. Fred’ riait et c’est sans gêne qu’elle resta à califourchon sur lui. L’enthousiasme de la jeune allemande était contagieux, Vincent finit par se dérider. Il l’aurait bien fait tourner pour se retrouver au-dessus (lui homme, elle femme *paf* ) mais le gêneur, un peu vexé que Fred’ l’ait ignoré, prit la parole.

« Fredericke, j’essaie de te parler depuis tout à l’heure ! »
Ce qui eut pour effet d’agacer Fred’, bien partie pour jouer (flirter ?) avec Vincent. Si la Gryffondor était contrariée, son meilleur ami ne l’était pas moins. Il avait beaucoup cherché son amie, qui osait l’empêcher d’en profiter ? La réponse tenait en un nom : Maxwell Obvellius. Il était dans la même maison et la même année que la jeune fille et il en était plus ou moins amoureux. Ayant compris à force d’observation qu’elle ne sortait pas réellement avec son pot de colle (comprenez Vincent), il voulait tenter sa chance.

« - Tu ne devrais pas sympathiser avec l’ennemi…
- Qui est l’ennemi ?! »
Ragea Vincent qui ne pouvait déjà plus voir en peinture le rouge et or. Sa meilleure amie s’était levée en soupirant et Vincent avait fait de même mais, bien décidé à ne pas laisser ce freluquet draguer son amie, il avait posé ses mains sur la taille de l’allemande, l’enlaçant avec délicatesse.

« - Bon, qu’est ce que tu veux Max…
- Un baiser, juste un baiser de toi Fredericke… pour me laisse de l’esp…
- Je vais le… »

Fredericke retint Vincent du geste et observa Max. Il n’avait pas eu le temps de terminer son discours mais c’était plutôt mignon, cela flattait la demoiselle qui n’avait pas l’habitude d’avoir de courtisans.

« - Un baiser dis tu ? Pourquoi pas…
- Fred’ ! »
Non mais qu’est ce qu’elle croyait, que Vincent laisserait faire ça sans réagir ? Elle voulait vraiment qu’il sorte sa baguette ? Il était hors de question qu’il assiste à ça !
« - Mais un baiser ça se mérite… Que pourrais tu faire pour l’obtenir. »

Là c’était trop pour Vincent, il s’approcha de son aîné (ne pas oublier que Vincent a un an de moins que Fred’), prêt à lui dire franchement ce qu’il pensait de ses désirs de baisers (mais bien entendu, il n’est pas jaloux) quand la jolie blonde le stoppa et dévoila sa grande idée.

« Tu vas devoir battre Vincent à un jeu, disons… au bras de fer. Je serais l’arbitre. Celui qui gagne aura un baiser, l’autre un bonbon. » Elle voyait au regard de son meilleur ami que ça ne lui plaisait pas du tout mais ils en discuteraient après. Elle ne voulait pas qu’il traumatise un de ses camarades et elle trouvait ça amusant de se mettre en jeu pour un duel de garçon. L’un des deux n’était pas à proprement parlé intéressé par le gain mais il ne voulait pas que l’autre gagne, c’était une motivation comme une autre.

Ils s’installèrent autour d’un rondin et la partie commença. Fredericke se fichait pas mal d’embrasser Max, ce n’était pas si elle devait sortir avec, mais elle serait contente que Vincent gagne… parce que même s’il n’était pas un monsieur muscle, il était forcément le meilleur (ou comment l’amitié *keuf keuf* rend aveugle). Il ne fallut pas longtemps pour que la détermination du Serpentard mette fin aux espérances du « freluquet ». Comme prévu, Vincent était le meilleur.

« Désolé Max, ce sera le bonbon. » Elle sortit la friandise et le tendit au jeune homme qui la prit sans oser la regarder. Il faisait moins le fier maintenant ! Avec Vincent, ils s’éloignèrent de lui, marchant côte à côte en silence, et quand le Serpentard fut absolument sûr que personne ne pouvait les voir, il prit le bras de Fred’ pour stopper sa marche.

« J’ai gagné. » Mais cette phrase ne suffit pas à éclairer Fred’ sur le pourquoi de cet arrêt. « Tu ne te souviens pas ? Le gagnant a droit à un baiser ? » Elle resta un moment stupéfaite. Fierté de Serpentard ? Ou les hormones qui le travaillent ? Entre les deux le cœur de la lionne balance… Mais une promesse est une promesse. Elle s’approcha donc de son meilleur ami, se mit sur la pointe des pieds et posa ses lèvres sur les siennes. Il la serra instinctivement (ou pas) contre lui mais l’étreinte ne dura qu’un instant. Ce n’était qu’un baiser pour avoir gagner, rien d’autre. Il avait tenu à l’avoir parce que… Parce que ça allait bien qu’elle accepte d’embrasser n’importe qui >.<

En tout cas, le plus à plaindre c’est bien Max et son bonbon à la fraise…

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Ξ Sujet: Re: [Défi] Les 30 baisers de Fredericke Maiden   [Défi] Les 30 baisers de Fredericke Maiden EmptyMer 1 Oct - 20:29

Citation :
Titre : Larmes d'errance.
Couple : Fredericke/Vincent
Personnages concernés : /
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : G
Thème (numéro et nom) : 25. Obstacle.
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Tous.
Cadre (époque et lieu si besoin) : Fredericke a 16 ans, Vincent 15, cette fic se passe après la précédente.

Dans le monde idyllique de Fredericke, il y avait quand même une petite tâche : son futur mariage. Car elle avait seize ans et dans un peu plus d’un an maintenant elle devrait devenir la femme du garçon choisit par sa mère. Elle y était préparée depuis la naissance mais cela lui causait toujours un peu de soucies, surtout parce que c’était un sujet de dispute entre Vincent et elle.

Ce jour là, une journée comme toute les autres, Vincent faisait la tête. Cet état n’était pas anormal en soi mais là, il boudait parce que Fredericke regardait devant lui un magazine de robe de mariée. « Qu’est ce que tu penses de celle ci ? » Demanda la jeune allemande à son meilleur ami en lui montrant une superbe robe blanche à volant. Vincent leva les yeux et les rebaissa aussitôt sans répondre. Cette attitude agaçait Fred’ qui ne comprenait absolument pas pourquoi le serpentard boudait. Ce n’était pas comme si elle ne l’invitait pas à ce foutu mariage !

« Tu peux me dire ce que tu fais ?! » finit-elle par s’énerver en arrachant un magazine sur le Quidditch des mains de Vincent. « Fred’ rend moi immédiatement ce magazine. » Le ton de la voix du serpentard fit frissonner son amie mais elle n’allait pas se laisser impressionner pour si peu. Il était peut être de mauvaise humeur mais si il ne l’aidait pas à supporter cette mascarade familiale qui le ferait ? Elle allait se fiancer officiellement dans deux mois et la seule consolation qu’elle y trouvait c’était de porter une belle robe de princesse… Il pourrait au moins faire un effort pour comprendre.

Elle était prête à exploser mais elle se contint tellement que les larmes lui vinrent aux yeux. Elle jura en allemand et s’enfuit en courant le plus loin possible de Vincent. Tu parles d’un meilleur ami… Il ne savait même pas l’aider quand elle en avait besoin. Du coup elle avait prit avec elle le stupide magazine de Vincent… C’était vraiment idiot de s’en faire autant pour ça. Toujours un peu perturbée par sa dispute avec son ami, elle se réfugia dans un coin du parc, face au lac. Le printemps était doux… Elle se demandait encore ce qui pouvait bien passer dans la tête de Vincent. Elle aurait d’ailleurs pu se le demander longtemps si elle n’avait pas sentit deux bras l’enlacer. Elle ne se retourna pas, elle savait qui s’était.

« Je ne veux pas que tu retournes en Allemagne… » Fredericke se remit à pleurer de plus belle. Comme si elle voulait y retourner ! Elle adorait son pays mais ne plus voir ses amis de Poudlard, ne plus voir Vincent… cela n’avait rien de très réjouissant. Elle s’accrocha au cou de celui-ci le temps que ses sanglots se calment. Vincent restait impassible, il la tenait serrer dans ses bras, complètement immobile. « Je… Je ne veux pas me fiancer avec quelqu’un que je ne connais pas… » Elle s’installa contre son ami, maintenant calmée mais non moins triste. « Dis à tes parents que tu ne veux pas et puis c’est tout, ils ne peuvent pas t’obliger. » La petite blonde hocha la tête d’un air triste. Ce n’était pas si simple… Sa mère en ferait une attaque si sa fille ne se conduisait pas comme il faut. Elle était donc condamnée à obéir ou à faire souffrir ses parents. Elle n’arrivait pas à choisir entre ces deux possibilités. Sa mère avait tellement souffert à cause de son père, devait-elle vraiment ajouter à sa peine ?

« Je ne sais pas quoi faire… » Elle leva des yeux embués de larmes sur Vincent qui, on se sait pas trop pourquoi, se pencha sur elle et l’embrassa. Cela leur était déjà arrivé de s’embrasser par jeu ou par provocation (qui a dit jalousie ?) mais il semblait à Fredericke que c’était un peu différent cette fois. Elle ne le repoussa pas, s’eut été idiot de sa part. Pourtant, quand leur lèvres se séparèrent, elle ne dit rien. Il fallait qu’ils fassent comme d’habitude, comme si rien ne s’était passé. Elle eut un petit rire faux. « Alors, à ton avis, je me marie en blanc ou pas ? » Vincent fronça les sourcils, se releva et aida l’allemande à faire de même. Il garda ses mains dans les siennes. Parler de leur séparation, même à long terme, leur était douloureux à tous les deux mais il fallait bien qu’ils commencent à y penser. Le Serpentard ne savait pas encore dans quel mesure il pouvait agir mais il finirait bien par trouver… Il avait un an devant lui pour ça. « Ne te marie pas en blanc avec ce pauvre type. » fut sa seule concession sur le sujet. Il passa un bras autour du cou de Fredericke et il l’entraîna loin du lac. Il allait falloir qu’ils trouvent un sujet plus joyeux de conversation. « Tu as abîmé mon magazine, t’as intérêt à m’en racheter un ! » Cette réflexion totalement hors sujet eut le don de faire rire Fredericke. Est-ce que même une fois qu’elle ne serait plus à Poudlard, une fois qu’elle serait marié à un idiot de sang pur allemand, ils pourraient rires comme ça encore ? Est ce que Vincent continuerait à l’embrasser sur une impulsion du moment ? Serait-il encore jaloux ? Il y avait tellement de questions qui tournaient dans l’esprit de Fredericke… Tellement de questions… mais si peu de réponses…

Le lendemain matin, Fredericke venait de se laver les cheveux (jusque là, rien d’extraordinaire) mais pendant qu’elle se coiffait elle continuait à se demander si toute cette histoire de mariage serait un obstacle à son amitié avec Vincent [notez qu’elle parle bien d’amitié]. Perturbée, elle sortit de sa salle commune sans se rendre compte que son meilleur ami l’attendait devant le portrait de la grosse dame. Elle passa devant lui sans le voir ce qui vexa beaucoup le jeune homme. Elle se fichait de lui ou quoi ? Il s’était levé dix minutes avant exprès pour la voir >.<

« Eh ! Tu pourrais dire bonjour ! » Lança-t-il en chopant sa petite Fredericke. Il arrivait qu’il se rappelle le temps où ils faisaient la même taille avec nostalgie mais il n’y avait pas à dire, c’était cool aussi d’être plus grand qu’elle. Cela compensait avantageusement le fait qu’il ait un an de moins. Fredericke leva les yeux et son rire raisonna dans le couloir. « Désolé, je pensais à autre chose ! Bonjour toi ! » Elle se dégagea ensuite un peu pour lui faire une bise sur la joue. Vincent réajusta la bretelle de son sac à dos et passa un bras autour des épaules de Fredericke. Si la gryffondor s’était prise la tête pendant un moment, c’était aussi le cas du serpentard. Cependant, comme ils avaient encore un an devant eux, Vincent avait décidé de remettre les grandes questions philosophiques à plus tard. Hainoa les dépassa pour finalement s’arrêter et les regarder.

« Toujours fourrer ensemble à ce que je vois. » Nota la copine de classe de Fred’ non sans une pointe d’ironie. Au sein de Poudlard, Vincent et Fred’ avaient beau nier, ils étaient plus considérés comme un couple que comme un duo. En réalité, plus ils s’échinaient à dire qu’ils n’étaient pas ensemble plus tous le monde s’amusait à leur prouver le contraire. Mais ce matin là ce n’était pas au programme de la sixième année qui avait encore été collée pour avoir fait des dessins du crapaud soleil sur les murs. « Faites pas trop de bêtises ! » Fredericke mit ses mains en porte voix et lui lança « Parle pour toi ! » avant de passer son bras autour de la taille de Vincent. Ok, ça faisait peut être un peu trop couple même pour elle, mais peu importait, contrairement à Vincent, elle était toujours perturbée par les histoires de la veille. Comme ils avançaient sans rien dire, se contentant de saluer leurs amis de passage (et on notera que Fred avait beaucoup plus d’amis que Vincent), la blondinette finit par briser le cette ambiance confortable pour confier ce qui la chagrinait.

« Dis, est ce que c’est trompé que de faire tout ce qu’on fait d’habitude ? Quand je devrais retourner en Allemagne, est ce que mon… enfin tu sais quoi, sera un obstacle pour nous deux ? » Vincent soupira, lui qui avait décidé de ne plus y penser… en même temps, il fallait bien crever l’abcès. « Mais non, ne t’inquiète pas comme ça, un mari et un meilleur ami ce n’est pas du tout la même chose. » Vu de l’extérieur on aurait pu penser qu’il se fichait d’elle mais en réalité il profitait de la naïveté de sa meilleure amie pour ne pas lui dire qu’il ne la laisserait sûrement pas se marier avec un type qu’il imaginait comme brutal et vulgaire (ce portrait l’aidait à se révolter). Quand il se faisait un film de ce mariage, il passait en général directement à la nuit de noce et il imaginait sa pauvre petite Fred’ violentée par ce malotru. Il était strictement hors de question qu’il laisse faire ça [oui parce que bien sûr, aucun homme n’est assez bien pour Fred’, c’est connu, alors un qu’il ne connaît pas a forcément toutes les tares]. S’il était honnête avec lui, il se serait avoué qu’à proprement parlé les meilleures amis ne s’embrassaient pas, d’ailleurs il ne savait toujours pas ce qui l’avait pris hier. Ce devait sûrement être parce qu’il l’avait vu pleurer [sûrement oui… il essaie de faire un concours avec Adrien sur celui qui trouvera les meilleures excuses ?]. Mais Vincent jouait depuis tellement longtemps le rôle du meilleur ami qu’il lui collait à la peau et qu’il ne se voyait pas en sortir. Ce n’est pas comme si il était jaloux hein ? C’était juste qu’il voulait que Fred’ reste en Angleterre.

Aussi douteuses que soit les paroles de Vincent, elles eurent quand même le don de rassurer Fred’. Peu importait qu’on l’oblige à se marier tant qu’elle pouvait continuer à rester avec Vincent comme aujourd’hui…

Quelqu’un lui dit qu’il va y avoir conflit d’intérêt si elle fait ça ?

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Ξ Sujet: Re: [Défi] Les 30 baisers de Fredericke Maiden   [Défi] Les 30 baisers de Fredericke Maiden EmptyJeu 2 Oct - 13:03

Citation :
Titre : Une vérité qui fâche.
Couple : Fredericke/Billie
Personnages concernés : Vincent
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : G
Thème (numéro et nom) : 19. Rouge.
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Tous.
Cadre (époque et lieu si besoin) : Fredericke a 16 ans, Vincent 15, cette fic se passe après la précédente et après celle de Billie sur Billie/Vincent.

Fredericke lisait encore une revue sur les robes de mariés quand Billie vint s’installer à côté d’elle. Elles ne s’étaient plus parlés depuis l’hiver dernier où la rencontre avait été des plus houleuses…

[Hiver 2000/2001]

Billie et Vincent se disputaient âprement pour une banale histoire de boule de neige. Non concernée par cette histoire, Fredericke s’était installée sur une branche d’arbre (elle adorait se percher en hauteur) et attendit que cela se termine, non sans observer la scène avec attention. La fin ne lui plût guère. Billie au loin, elle descendit de sa branche et alla prendre la main de Vincent qui était encore un peu choqué.

« Tu t’es fait avoir comme un bleu chéri… » Elle leva les yeux sur Vincent qui semblait maintenant très en colère. « Pas d’énervement… Cela ne restera pas impayé. » Elle s’aloigna alors de lui, lui envoyant un baiser, et prête à rejoindre sa salle commune. Mais Vincent la suivit pour la rattraper. « Tu pars déjà ? » Car normalement ils devaient passer l’après midi ensemble… Il se demandait si c’était parce qu’elle lui faisait la tête. Il avait insulté Billie de Bouffondor en oubliant que Fred’ était dans la même maison, il l’avait peut-être froissée… Un sourire de la Gryffondor le rassura sur ce dernier point. « A cause de la bataille de boule de neige, je suis toute trempée. Je vais aller prendre une douche pour ne pas attraper froid. » Fredericke, douche… L’esprit de Vincent décrocha quelques secondes avant de revenir sur terre. Trop tard, elle était partie. Mais alors, que voulait-elle dire par « cela ne restera pas impayé ? » Vincent avait encore loupé un morceau… à moins qu’il ne comprenne rien aux filles.

Mais laissons notre serpentard préféré réfléchir dans son coin et suivons Fredericke. Elle se rendit effectivement dans les douches de la salle commune des rouges et or pour se changer mais ensuite, vêtue d’une robe en laine moulante, elle parcourut le château pour retrouver Billie. Aucun problème pour ça, elle la trouva rapidement. Elle lui attrapa le bras et la colla contre le mur.

« Il faut qu’on discute. » Fut sa seule explication. Billie était trop surprise pour réagir sinon elle aurait repoussée Fredericke (bien qu’il ne faille pas sous estimer les capacités destructrices de cette dernière).

« C’est quoi le problème ? » Lança Billie une fois remise. « Je n’ai rien contre toi et je me fiche pas mal que tu insultes Vincent… mais soyons claires, Vincent est à moi. Si tes lèvres s’approchent encore des siennes, ce sera la guerre… Et crois moi, je ne blague pas. » Lâchant Billie, elle s’éloigna d’elle de quelques pas sans la quitter des yeux. « Au fait, pour le Bouffondor, il ne le pensait pas. La preuve, moi il m’adore. » Elle fit un clin d’œil à Billie et un sourire charmeur avant de déserter les lieux. Billie aurait pu répondre et faire tourner les choses à la dispute mais Fred’ et elle étaient dans le même dortoir. Elle jugea préférable de laisser les choses se tasser d’elle même. Une guerre n’était pas la meilleure solution pour vivre tranquille chacune de leur côté.

De fait, elles ne se parlèrent pas pendant plusieurs mois…

[Retour printemps 2001]

« Tu vas te marier avec Fayr ? » La voix de Billie raisonna dans la salle commune presque vide. « Non, on est juste amis avec Vincent. » Billie l’observa avant de répondre.

« - Et ta crise de jalousie de la dernière fois c’était pour… ?
- J’aime beaucoup Vincent, je n’ai aucune envie de le partager, mais nous ne sortons pas ensemble. D’ailleurs, même si je le voulais, ce ne serait pas possible.
- Bah, Pourquoi ? »


La voix de Billie trahissait sa curiosité mais loin de s’en offusquer, cela fit du bien à Fredericke de pouvoir en parler à quelqu’un. Et puis, elles étaient toutes les deux des "rouges et or", des pures Gryffondor.

« Je dois me fiancer dans deux semaines à un ami de mes parents. Vincent le sait depuis aussi longtemps qu’on se connaît. Lui et moi… c’est sans espoir. »

Pour la première fois depuis qu’elle connaissait Vincent, elle s’avouait que la vraie raison de sa peur du mariage était qu’elle éprouvait plus que de l’amitié pour son meilleur ami. Elle savait que c’était plus ou moins partagé, elle se souvenait encore du baiser qu’il lui avait donné il n’y a pas si longtemps que ça… mais ça ne pouvait pas marcher. Elle était obligée d’obéir à sa mère parce qu’elle ne voulait pas la voir souffrir…

« Dans ce cas, et je ne parle pas pour moi, tu devrais peut être le laisser voir d’autres filles ? Ton attitude n’est pas très adapté à la situation. » Fredericke s’avoua qu’elle avait raison mais… « S’il avait une copine, on ne pourrait pas profiter des derniers mois que l’on peut passer ensemble. Il pourra en avoir une quand je serais partie et mariée, là, je ne dirais plus rien. » Billie regarda le magazine de mariage, puis sa camarade. « C’est franchement débile. Je serais prête à parier que tu l’as déjà embrassé en plus. » Oups. Effectivement, et assez souvent depuis le début du printemps en plus. « Heu… disons que c’est arrivé, mais pas toujours de mon fait. » Billie haussa les épaules. Elle était plutôt du genre à défoncer les murs, c’était une qualité que Fred’ appréciait mais elle cherchait une robe pour se marier avec un autre homme que Vincent, un peu de pitié serait la bienvenue. « On embrasse pas ses amis, vous n’êtes pas amis. » Fredericke vira au rouge.

«- On est amis, Vincent me l’a dit !
- Vincent te raconte des craques, c’est tout à fait son genre de profiter de ta naïveté. Un jour tu vas finir dans son lit tu vas pas comprendre ce qui va t’arriver ma cocotte.
- N’importe quoi, Vincent ne ferait jamais quelque chose sans mon consentement express et un baiser… ça n’engage à rien.
- J’ai pas dit que tu serais pas consentante mais permet moi de douter pour l’histoire du baiser. »


Les baisers entre amis était un sujet assez épineux pour Billie, pas vrai Josh ? *paf* En tout cas, elle ne s’attendait pas à ce que Fred’ s’approche d’elle et pose un baiser sur ses lèvres. Les lèvres de Billie formèrent un « oh » de surprise.

« Tu vois, je t’ai embrassé et ça ne sous entend rien au niveau relationnel. Avec Vincent c’est pareil. Je pourrais l’embrasser tout les jours qu’on saurait tout les deux qu’on est pas ensemble pour autant. »

Fredericke ou comment appuyer ses arguments par les faits…

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Ξ Sujet: Re: [Défi] Les 30 baisers de Fredericke Maiden   [Défi] Les 30 baisers de Fredericke Maiden EmptyJeu 2 Oct - 16:39

Citation :
Titre : Tentation.
Couple : Fredericke/Vincent
Personnages concernés : /
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : PG-13
Thème (numéro et nom) : 20. Retour à la maison.
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Tous.
Cadre (époque et lieu si besoin) : Fredericke a 16 ans, Vincent 15, cette fic se passe après la précédente.

Fredericke était rentrée chez elle depuis quelques jours. Elle devait bientôt rencontrer son futur mari mais avant ça… Ding, dong ! « Vinceeeeeeeent ! » Fredericke dévala les escaliers aussi vite qu’elle pouvait sans perdre sa dignité et elle ouvrit la porte. C’était bien lui. Elle lui sauta au cou. Comme cela promettait d’être difficile pour elle cet été, elle avait invité Vincent à passer une semaine chez elle. Sa mère n’était pas très chaude au début mais comme Fredericke ramenait toujours des bonnes notes et qu’elle acceptait les fiançailles, elle finit par fléchir. Sa fille n’avait plus qu’un an de liberté devant elle, autant ne pas trop la surveiller d’ici là. C’est que madame Maiden était passé par là aussi… Elle avait parfois des remords de faire subire à sa fille ce qui l’avait tant fait souffrir elle même. De fait, quand elle se présenta devant le garçon qui serrait Fred’ dans ses bras, elle ne fit aucune réflexion. Elle se doutait qu’il n’était pas le simple ami que sa fille voulait bien lui décrire mais jusque dans une certaine mesure, elle laisserait faire.

« Enchanté Vincent, je suis la mère de Fredericke, entre donc. » Dit-elle dans un anglais parfait. « Installe confortablement ton ami ma chérie. » ajouta-t-elle avant de sortir du couloir pour vaquer à ses occupations. Moins elle en verrait et en entendrait moins elle aurait à mentir à son mari.

La jeune Gryffondor prit la main de Vincent et le guida à l’étage. Elle lui montra la chambre où il dormirait en lui montrant bien qu’elle était mitoyenne avec la sienne. « Cette porte mène à ma chambre, viens voir ! » Vincent posa sa valise et suivit docilement son amie. Il n’avait presque rien dit depuis qu’il était arrivé parce que la première chose qu’il avait remarqué c’est que la robe longue que portait Fred’ était très décolleté et vous vous doutez bien qu’il pouvait pas le dire à haute voix sous peine de passer pour un pervers. La chambre de Fredericke était rose, ce n’était pas une surprise, avec quelques touches de rouge. Il y avait plusieurs photos de lui à différents âges ce qui lui donna un regain d’orgueil (comme s’il avait besoin de ça >.< ).

« Hum… mon chéri ? Tu devrais peut-être t’asseoir sur mon lit. » le lit ? Pourquoi le lit ? C’était pas une bonne idée ça. Mais comme il ne voyait pas sous quel prétexte choisir plutôt la chaise de bureau, il obtempéra… surtout que le ton gêné de la belle blonde avait quelque chose d’inquiétant. S’il ne la connaissait pas aussi bien, il aurait peut être eut de faux espoirs… mais non. Elle vint bien s’asseoir à côté de lui mais son regard azuré ne disait rien qui vaille au Serpentard.

« Il faut que je te dise que mon fiancé va venir ici signer la promesse de mariage ce soir… » Arrêt sur image, Vincent très choqué puis… « Quoooooooi ? » Il se lève d’un bond et jete un regard furieux à Fredericke. Elle ne pouvait pas lui faire ça sérieusement ? C’était cruel… « Mais je te jure qu’il ne va rester qu’une minute ! On le verra à peine ! » Le ton de sa meilleure amie avait beau être suppliant, il ne se laisserait pas attendrir aussi facilement. Il y avait des limites à ce qu'il pouvait supporter ! « Te fous pas de ma gueule ! Je n'ai aucune envie de voir ce mec ok ? » Fredericke se leva, constatant qu'elle allait devoir mettre les bouchées doubles pour le calmer... Elle prit délicatement la main de Vincent et s'approcha de lui à presque le coller. « S'il te plaît Vincent, ce n'est pas facile pour moi non plus... » si cela calma moyennement la colère de Vincent, en revanche cela le troubla quelque peu de la sentir contre lui. Il baissa les yeux sur elle et tomba inévitablement sur son décolleté. Elle était vraiment vache avec lui aujourd'hui. Résistant à ses pulsions, il se dégagea et rendit les armes, un peu honteux de devenir chaque jour un peu plus pervers par la pensée. Fredericke le regardait toujours avec un regard si plein d'innocence qu'il s'en voulait et sa culpabilité fut plus forte que sa colère première.

« Ok, ça va pour cette fois... mais me refait plus jamais un coup comme ça »

Soulagée, la jeune allemande se laissa tomber sur le lit. Vincent en revenait pas qu'elle puisse faire des trucs comme ça en sa présence. Il était un garçon, ça serait bien qu'un jour elle le réalise. Justement, elle lui tendait les bras pour qu'il vienne à côté d'elle. C'était de pire en pire... Il aurait jamais dû venir >.< Cependant, comme l'invitation était faites si gentimment, il se coucha à côté d'elle et posa la main sur le ventre de la petite allemande. Il la regardait qui souriait les yeux fermés. Elle devait probablement être à mille lieux d'imaginer ce à quoi il pensait...

Effectivement, Fred' profitait juste du moment présent. Lorsqu'elle était revenue chez elle, elle avait encore dû supporter les éclats de voix des disputes de ses parents, la musique de son frère, les réflexions sur sa tenue ou ses gestes... Mais maintenant Vincent était là et ça irait sûrement beaucoup mieux parce que lui il l'acceptait comme elle était, sans aucun préjugé, sans la forcer à rien.

En pleine béatitude sentimentale (pas du tout partagé par Vincent qui lui était occupé par des pensées bien moins romantiques), elle se blottit contre son meilleur ami. Là qu'il sentait le corps de son amie contre lui, il ne se sentait plus du tout capable de résister à la tentation... Se disant quand même qu'il n'était là que depuis une heure et qu'il devait être raisonnable, il tenta une approche différente histoire qu'il puisse prendre la fuite et se passer un peu d'eau froide sur la figure.

« Ma puce, il faudrait peut-être que je défasse mes bagages tu crois pas ? »

Réaction immédiate, Fred' ouvrit les yeux et fit la moue. « Tu n'es pas bien avec moi ? » Aïe caramba, encore raté. « C'est que... ce n'est pas très prudent... » finit-il par lâcher à contre coeur. Avec n'importe quel autre fille, il se serait dégagé sans ménagement et aurait été vaqué à ses occupations sans permission. Mais Fredericke n'était pas toutes les autres filles, déjà il la désirait sans pouvoir l'avoir, se contentant du rôle de meilleur ami (il se disait souvent qu'il était vraiment le mec parfait pour y arriver) et en plus, elle était tellement à l'ouest que ça lui ferait presque de la peine de la décevoir. Non qu'elle ne soit pas capable elle aussi d'être imbuvable mais ils ne jouaient pas dans la même catégorie.

« Qu'est ce qui n'est pas prudent ? » demanda-t-elle s'en comprendre, se collant du coup encore plus à lui. Comment lui expliquer qu'il était un garçon, qu'elle était une fille, que c'était bien jolie d'avoir confiance en lui mais que parfois elle devrait pas >.< Combien de fois il l'avait maté pendant qu'elle se changeait partiellement devant lui... Rien que d'y repenser il avait mauvaise conscience.

« Honnêtement ? Rien que le fait d'être dans un lit tous les deux, selon mes critères ce n'est pas très... » Mais il n'eut pas le temps de finir, Fredericke venait de poser ses lèvres dans son cou. « Et puis merde... » décida-t-il tout fort. Elle le cherchait après tout >.< Du coup, il la renversa et posa ses lèvres sur les siennes. Comme il la sentait sous lui, ses mains se firent un peu baladeuses... Il s'attendait à se prendre une baffe (il le souhaitait presque) mais rien ne vint, alors il continua... Jusqu'à ce qu'on frappe à la porte. Là par contre, sa jolie et gentille petite Fred' n'hésita pas une seconde à le repousser avec une certaine violence... tant et si bien qu'il tomba par terre. Mais ce n'était pas plus mal vu que la mère de Fredericke entra. Il resta planqué derrière le bord du lit...

« Fredericke, où est ton ami ? » c'était de l'allemand, il comprenait rien... De son côté Fred' avait le cœur qui battait à cent à l'heure et elle ne cessait de se dire que ce qu'elle venait de faire devait sûrement se voir sur son visage et que ce serait la fin des haricots ! Mais non...

« - Il est aux toilettes. Le voyage depuis l'Angleterre était long...
- Je vois... Franz ne va pas tarder à arriver. Change toi, tu ressembles à... et bien tu ressembles à une anglaise. »
Ce qui chez les Maiden n'était pas un compliment. En même temps, la robe venait d'Angleterre. Quand sa mère eut disparu, Fred' se laissa tomber par terre sur les genoux. Elle avait l'impression que ses jambes ne la tenaient plus.

« J'ai cru qu'elle allait tout capter... » Vincent s'approcha d'elle mais préféra s'asseoir sagement à ses côtés plutôt que de renouer le contact. Il était encore un peu échauffé... c'est qu'ils n'avaient jamais été aussi loin... Finalement, le séjour était plutôt pas mal *paf* Ou plutôt, avec ce genre de compensation, ce n'était pas si grave de rencontre le fiancé. C'était lui qui avait Fred' dans les faits, aucun papier au monde n'y changerait rien.

« C'était pas prudent, c'est bien ce que je disais. » Conclut-il quand même en cachant à peine sa joie. Il enchaîna pourtant tout de suite sur une question importante.

« - Pourquoi tu t'es laissée faire ? Tu aurais pu...
- Cela me semblait naturel. Tu n'as pas aimé ? »
Oh si, mais il allait pas lui répondre ça. Il était content une fois de plus que Fred' ne soit pas capable de lire dans les pensées. « J'ai beaucoup aimé, mais ce n'est pas un truc qu'on fait entre meilleurs amis. » Il y avait des limites à l'aveuglement, même dans leur situation. « Je sais... » Elle se rappelait avec clarté sa conversation avec Billie, cela lui avait permis d'y voir plus clair. « Mais ce serait bête de ne pas profiter de notre semaine ensemble. » Elle approcha son visage de celui de Vincent et l'embrassa. « C'est notre unique chance... A Poudlard on ne peut pas être autre chose que des amis mais ici, personne ne nous verra, personne ne le saura... »

Vincent voyait où elle voulait en venir. L'idée était plaisante mais cela ressemblait beaucoup trop à un cadeau d'adieu à son goût.

« Je vais y réfléchir. Change toi, ton fiancé va arriver. » Une pointe d'amertume perçait dans sa voix mais il n'était pas si mécontent que ça. Flirter pour de bon avec Fredericke pendant une semaine c'était très tentant, il se savait même incapable de refuser une proposition pareille. Il suffisait qu'il jette un coup d’œil à la silhouette de sa meilleure amie se dessinant sur le paravent pour s'en persuader... Mais l'après l'inquiétait. S'il obtenait ce qu'il désirait pendant un laps de temps limité, arriverait-il à laisser la situation revenir à la normal une fois qu'ils seraient à Poudlard ? Il n'en était pas certain...

Il soupira et au même moment, Fredericke réapparu vêtu d'une robe en dentelle bleu qui lui donnait un air très innocent. Il s'y serait laissé prendre si elle ne venait pas de lui faire des propositions aussi douteuses. D'ailleurs, il se demandait jusqu'où il avait le droit d'aller exactement dans l'esprit de son amie. La semaine allait se révéler riche en évènements... Mais il leur fallait maintenant descendre et attendre le fiancé >.< D'ailleurs, de son côté, Fredericke n'était pas moins soucieuse que Vincent mais elle se disait que ça ne pouvait pas continuer comme ça éternellement. Ils ne pouvaient pas se mentir alors autant s'accorder un peu de répit et reprendre les obligations plus tard. Même si Vincent l'imaginait toujours pleine de pensées chastes (et c'était souvent vrai), ce n'était pas moins dur pour elle de devoir jouer la meilleure amie et avec le sourire en plus de ça...

Quoi qu'il arrive cette semaine, elle en assumerait les conséquences... On reconnaît bien là la farouche Gryffondor.

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Ξ Sujet: Re: [Défi] Les 30 baisers de Fredericke Maiden   [Défi] Les 30 baisers de Fredericke Maiden EmptyJeu 2 Oct - 19:03

Citation :
Titre : Les plans de Vincent.
Couple : Fredericke/Vincent
Personnages concernés : /
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : PG-13
Thème (numéro et nom) : 24. Bonne nuit..
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Tous.
Cadre (époque et lieu si besoin) : Suite immédiate de la précédente.

Pour la deuxième fois de la journée, la sonnette retentit dans le manoir Maiden indiquant l’arrivée d’un visiteur. Quand il faut y aller… Fredericke et Vincent allèrent saluer l’invité avec un sentiment de dégoût partagé. Franz avait deux ans de plus que sa fiancée. Il n’était pas à proprement parlé moche mais si Vincent devait avoir un contraire, ce serait sûrement lui. Il était de taille moyenne, très blond, les yeux noisettes et plutôt malingre. En fait, il ressemblait à Friedrich avec des yeux d’une couleur différente. Cette constatation déplut profondément à l’allemande qui accepta pourtant sans broncher le baise main que le jeune noble lui fit. Elle sentit Vincent se crisper derrière elle… Il ne fallait pas qu’il craque >.< Ce serait du plus mauvais effet.

« Vous êtes ravissante… » Lui dit avec un sourire affable le jeune homme. Fredericke se répéta vingt fois qu’il voulait être gentil, qu’il n’avait que de bonnes intentions, que ce devait être un garçon très bien et enfin que son père ne la donnerait pas à n’importe qui. Elle ne put s’empêcher d’être dégoûté à l’idée que bientôt elle devrait supporter plus qu’un baise main. Ne pouvait-elle pas faire un mariage blanc ? Elle pouvait très bien prendre un amant et lui une maîtresse, non ? (On vous laisse deviner qui serait l’amant *paf*) Tout bien compté, elle imaginait mal Vincent accepter ce genre de situation donc elle laissa tomber l’idée mais ça l’avait au moins occupé deux secondes, le temps que le blondinet ait terminé ses platitudes.

« Vous êtes trop gentils. » prononça-t-elle d’un ton neutre histoire de ne pas avoir sa mère sur le dos. Les papiers furent rondement signés par le jeune homme qui s’éclipsa après un nouveau baise main (non Vincent, on ne tape pas le futur marié avant le jour du mariage !). Le dîner fut relativement silencieux, Fred’ avait bien entamé un monologue sur les habitants du lac de Poudlard mais Vincent ne semblait pas d’humeur à la suivre dans son délire. Voir ce type avait donné plus de réalité à son problème et il fut vraiment content quand il retrouva sa chambre. Il avait été se coucher tôt, prétextant auprès de Fred’ qu’il était trop fatigué après son voyage mais en réalité, il avait besoin d’être un peu seul. Il n’avait pas encore trouvé comment empêcher sa belle Gryffondor de se marier avec un autre et se prendre la tête sur le problème commençait à l’énerver. Il lui fallut d’ailleurs un bon moment pour qu’il s’endorme… et quand il se réveilla au milieu de la nuit, il manqua de tomber du lit ! Fredericke était à côté de lui à dormir comme une bienheureuse… Elle était totalement à côté de la plaque, il allait la violer si elle continuait >.< Blague de mauvais goût mis à part, il se demandait ce qu’il allait faire maintenant. Fallait-il qu’il la réveille ?

Pour comprendre ce qui se passait, il fallait remonter une ou deux heures en arrière. Fredericke s’était lavé six fois les mains et elle se sentait encore salie. Plus elle y pensait, plus elle réalisait que même avec toute la bonne volonté du monde, elle ne pourrait pas bien vivre ce mariage. Le supporter, à la limite, mais jamais l’accepter. Elle avait un peu pleuré, surtout que Vincent faisait la gueule, puis, en bonne Gryffondor, avait décidé de ne pas se laisser abattre. Elle se changea, passant une nuisette en dentelle, et se rendit discrètement dans la chambre à côté. Vincent dormait… Elle le regarda dormir un moment. Il fronçait les sourcils même dans son sommeil ! Un vrai serpentard… Puis, lassée de sa muette contemplation, elle avait pris place dans le grand lit. « Bonne nuit meine liebe… » Aux yeux de la jeune fille, elle ne prenait aucun risque. Vincent lui criait souvent dessus mais jamais il ne lui ferait quoi que ce soit sans son accord.

Comme quoi, elle avait raison, parce que Vincent se recoucha, passa un bras autour de Fred’ et se rendormit aussi sec. Il ne se réveilla que plusieurs heures plus tard parce que quelque chose lui chatouillait le visage. Il ouvrit les yeux et il vit que Fred’ jouait à lui passer une plume sur les joues.

« Bonjour toi, bien dormi ? » lui dit-elle en souriant. Elle était plus rayonnante que jamais avec le soleil d’été qui se reflétait dans ses cheveux. Vincent leva d’ailleurs la main vers elle pour les toucher. Ils étaient doux, elle sentait bon, c’était le matin… et c’était vraiment pas cool. Il n’y a pas pire torture pour un adolescent que de se réveiller avec une fille bien roulée juste à côté sans pouvoir lui faire quoi que ce soit… d’autant qu’il se souvenait vaguement avoir passé une partie de la nuit à avoir fait des rêves tordus… ce qui l’amenait à revenir à sa constatation précédente : il n’aurait jamais dû venir. Il passait du paradis à l’enfer à chaque instant… et elle ne s’en rendait même pas compte.

La preuve, c’est que la tendance s’inversa de nouveau quand elle se pencha en souriant vers lui et qu’elle l’embrassa. Il passa la main sur sa nuque et l’attira contre lui. Leurs problèmes étaient loin d’être réglés mais il pouvait bien en profiter un petit peu. De fait, ils en profitèrent jusqu’à presque onze heure du matin… Le tout avec une relative sagesse, ils n’avaient fait tout du long que s’embrasser. Vincent s’était étonné lui même de s’en contenter alors qu’elle portait une simple nuisette, si fine qu’il sentait la chaleur du corps de sa « meilleure amie » au travers.

Puis, elle décida de le laisser pour aller prendre sa douche. Elle ne voulait pas qu’ils se fassent surprendre… Et Vincent resta seul avec ses pensées. Ils ne pouvaient pas continuer comme ça, ils allaient falloir qu’ils parlent. Il attendit l’après midi pour ça. Fred’ voulait lui faire visiter Hamburg et il la suivit de bonne grâce mais quand il s’arrêtèrent manger une glace, il prit les devants.

« - Fredericke, il faut qu’on parle.
- A quel sujet ? »
Lui répondit-elle entre deux bouchées de glace à la fraise.
« - De nous deux. Je ne continue pas comme ça. Soit on sort ensemble, soit on ne fait rien, mais on arrête l’entre deux. Sérieusement, ça ne me rend pas heureux et je suis sûr que toi non plus.
- On ne peut pas…
- Bien sûr que si on peut. On a un an devant nous, quoi que tu décides le moment venu, je ne m’y opposerais pas, mais d’ici là, on arrête les frais. »


Fredericke regarda sa glace un moment sans rien dire. Elle n’osait pas lever les yeux sur Vincent. Sortir avec lui pour de bon pendant l’année qui restait… ça pouvait paraître tentant, mais n’auraient ils pas encore plus de regrets après ? Elle l’aimait, bien sûr, elle l’avait toujours aimé, peut être dès la première fois où elle l’avait vu et qu’ils s’étaient cherchés. Mais pourrait-elle allait à l’autel après ça ?

Probablement pas, c’était bien le plan de Vincent. Il fallait commencer quelque part et la première étape serait de s’approprier Fredericke. Il n’avait pas le sens du partage, entre ses parents et lui, elle le choisirait lui. Il ne lui laisserait pas le choix, quitte à devoir la séduire, jamais elle ne serait au gringalet qu’ils avaient vu hier. Et en réaction à cette décision, il se montrait charmeur, mettant la main sur la sienne, cherchant son regard. Il fallait qu’elle dise oui. Mais il n’avait pas besoin de ces ruses de serpentard pour obtenir Fredericke, malgré ses réticences, elle savait qu’elle ne pouvait que dire oui. Elle avait trop peur de le perdre pour lui refuser quoi que ce soit… d’autant que tout ces problèmes étaient de sa faute à elle. Elle pensait autrefois que plus elle paraissait heureuse, plus Vincent le serait par réaction. Elle n’avait toujours voulu que son bonheur… mais depuis quelques mois, c’était sa faute s’il était soucieux.

« D’accord… J’accepte. Mais pas un mot à ma famille. Tout Poudlard si tu veux, mais mes cousines, mon frère et mes parents, niet. » C’était dans la poche ! Mais au delà de ses machiavéliques dessins, l’idée de sortir pour de bon avec Fred’ le réjouissait vraiment. C’est donc un vrai sourire qu’il fit à l’allemande. « Promis. Je serais la discrétion même. »

Et le soir, lorsqu’ils se couchèrent, en même temps et ensemble cette fois, Vincent serra Fredericke, sa petite amie (il est à moitié fier de lui), contre lui, il l’embrassa et lui murmura à son tour… « Bonne nuit ma puce… »

A se demander où est le changement…

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Ξ Sujet: Re: [Défi] Les 30 baisers de Fredericke Maiden   [Défi] Les 30 baisers de Fredericke Maiden EmptyVen 3 Oct - 11:47

Citation :
Titre : Famille, famille !
Couple : Fredericke/Edward
Personnages concernés : Vincent, Roze
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : PG
Thème (numéro et nom) : 18. "Dites aaaaah"
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Tous.
Cadre (époque et lieu si besoin) : Suite de la précédente.

C’était le matin et depuis que Vincent était arrivé en Allemagne, trois jours étaient passés plus tranquilles les uns que les autres. Ils passaient toutes leurs journées hors du manoir, la veille ils avaient carrément été à la piscine. Vincent n’adorait pas à proprement parlé la natation, en revanche voir Fred’ en maillot… tous ses espoirs avaient momentanément été brisé parce que apparemment la mère de sa petite amie l’obligeait à porter un une pièce mais une fois sur place, la jolie blonde était arrivée en bikini rouge devant lui. Elle lui expliqua alors qu’elle emmenait toujours le maillot de sa mère mais qu’elle en avait un autre caché au fond du sac offert par Serena. Elle semblait appliqué cette tactique depuis plusieurs années… Non, mais non, c’était juste pour lui >.< Les autres avaient pas le droit de regarder >.< Sauf que c’est une piscine publique, évidemment.

En tout cas, ils s’amusaient bien jusqu’à ce que Fred’ soit prise d’un mal au ventre violent en début de soirée. Prudente, madame Maiden décréta qu’elle devait voir un médecin. Edward et Roze, de passage dans les environs, s’occuperait de l’y emmener et de la surveiller pour la journée. Tout ça, c’était bien jolie, mais Vincent ne se réveillait pas alors que Fred’ était prête depuis belle lurette. Elle s’était levée tôt (elle se sentait patraque de toute façon) mais Vincent continuait à roupiller comme un bienheureux. C’était qu’un sale égoïste >.< ça se paierait ! [Mais qu’ils sont mauvais tous les deux lol]

« Vinceeeeeent ! Deboooout ! » Dit-elle en le secouant ce qui eut pour seul effet qu’il se tourna de l’autre côté. Elle le secoua un peu plus, il ouvrit un œil, l’attrapa et l’entraîna dans le lit. « T’es chiante… Laisse moi dormir…» grommela-t-il en la serrant contre lui pour qu’elle arrête de bouger. « Mes cousins vont pas tarder à débarquer ! Le deal c’était qu’on se comportait bien devant eux ! » Vincent continua à râler mais il la lâcha et se releva un peu sur ses coudes. « Sérieusement, j’espère vraiment que ça va pas durer des heures parce que j’en ai déjà ma claque de ta famille. » C’était à se demander pourquoi alors qu’Edward et Roze étaient des vrais crèmes. Enfin bon, parfois il valait mieux ne pas trop chercher à comprendre.

Une demi heure plus tard, Vincent était fin prêt (et même rasé), juste à temps pour l’arrivé de la branche Montgomery puisque la sonnette retentit. Ils descendirent pour ouvrir, les parents et le frère de Fred’ étant absents pour les deux prochains jours. Fred’ serra Roze dans ses bras (c’était toujours un peu étrange de voir ce spectacle tant Fred’ était grande à côté de sa cousine), puis, elle embrassa le fils de Roze à peine âgé de six mois et enfin tendit les bras à Edward. Il la souleva un peu et s’apprêtait à lui faire une bise claquante sur la joue quand le facteur arriva bruyamment sans que personne ne s’y attende. Fredericke sursauta, Ed’ vacilla, et leurs lèvres se rencontrèrent par pur accident une fraction de seconde. Roze fronça légèrement les sourcils mais ne fit aucun commentaire, Vincent en revanche… Il tira Fred’ en arrière vers lui.

« Espèce de vieux pervers » lâcha-t-il avec mauvaise humeur au cousin par alliance de sa copine. « Vincent ! » S’exclama Fredericke en foudroyant le Serpentard du regard. Roze s’occupa du facteur sans broncher avant de finalement parler. « Monsieur Fayr, ce genre d’accident arrive, il faut vous y faire. » (Rime quand tu nous tiens !) Et Edward de regarder sa femme… finalement, cela amusa le couple. Du temps où ils étaient tous à Poudlard, Vincent et Fredericke étaient simplement des amis, un peu possessifs, mais des amis. Il semblerait au vu de la réaction épidermique du jeune homme qu’ils aient dépassés ce stade. Pourtant, cette constatation n’était pas en soi une bonne nouvelle. Roze savait comment était son oncle et sa tante… Mais pour le moment, ils avaient rendez vous chez le médecin.

« Bon les enfants, on y va ? » Décida Edward pour couper court à la jalousie du jeune Serpentard. Le trajet en voiture ne fut ponctuer que par les quelques pleurs du bébé de Roze. C’était assez étrange pour Fred’ de voir Roze jouer à la petite maman. En théorie, c’était la plus immature de la famille… Enfin peu importe.

Chez le médecin, elle était seule avec une femme très gentille qui la soignait depuis qu’elle était petite. « Dites aaaaah » lui fit-elle. Fredericke obtempéra. Finalement, le moment du diagnostique arriva. « C’est le stress, est ce que vous avez été sujette à une pression ? Des examens peut-être ? » Des fiançailles forcés, une relation cachée, ça compte aussi ? « On peut dire ça… » Le médecin lui prescrivit des décontractants et la laissa partir. Ils retournèrent ensuite tous au manoir en famille (enfin si on veut, je vous laisse chercher l’intrus) et le reste de la journée passa dans le babillage joyeux de Fred’ et Roze.

A un moment, Vincent alla chercher une infusion à Fredericke (elle n’avait pas voulu lui dire ce qu’elle avait comme maladie, du coup il était aux petits soins) et Edward le suivit discrètement. Il s’installa près de la porte, regardant Vincent faire l’infusion. Ce dernier n’était pas ravi de voir l’ancien préfet des rouges et or le suivre.

« Tu es amoureux d’elle ? » Demanda Edward pour briser le silence.

«- Cela ne te regarde pas.
- Peut-être que non, mais Fredericke est de ma famille. Et je sais mieux que personne à quel point cela peut être dur d’être avec une Maiden. Les parents de Roze ne m’aiment pas beaucoup.
- Ils aiment pas les anglais, c’est pas personnel.
- Je sais bien… mais les parents de Fred’ sont encore plus strictes, du moins c’est ce que raconte Roze.
- Fiche moi la paix le vieillard, j’ai pas besoin de toi pour savoir ce que je dois faire. »


C’est que le serpent mordrait presque.

« Comme tu veux, mais méfies toi… Cette famille a beaucoup d’emprise sur ton amie. » Et il retourna auprès de Fredericke qui, pour sa part, flottait sur un nuage d’allégresse. Ses parents et son idiot de frangin étaient à l’autre bout du pays, sa cousine chérie et son adorable mari étaient là avec leur bébé tellement trognon qu’elle le couvrait de bisous à chaque occasion. Il était tout blond avec de grands yeux bleus. Il était vraiment trop mignon.

Le soir, quand l’heure de se coucher vint, Vincent resta bien loin de Fred’ pour montrer qu’il boudait. Il n’aimait pas quand ils étaient dans la même pièce et qu’elle posait à peine les yeux sur lui. Pourtant, si elle avait fait ça, c’était uniquement pour ne pas trahir leur secret. En plus, elle enviait vraiment Roze d’avoir réussit à imposer son mariage avec Edward à leur famille. Elle, elle n’était pas assez intelligente pour réussir un coup pareil. Et puis, elle n’aurait jamais d’enfants par amour, elle aurait seulement un « héritier » comme sa mère… Peut-être que c’était à cause de ça qu’elle s’entendait si mal avec sa génitrice. Mais elle chassa ces pensées noires et alla mettre une tenue de nuit qu’elle gardait de côté au cas où Vincent serait dur à amadouer. C’était une nuisette courte en soie noir et quand elle l’eut passé, elle s’approcha de son petit ami et l’enlaça. « Pourquoi tu boudes meine liebe ? » Vincent n’avait qu’une résistance toute relative aux manipulations de Fred’, il lui vola un baiser avant de répondre assez âprement « T’as passé ta journée à câliner un môme ou à faire les yeux doux à ce crétin d’ex préfet. Sérieux, ça m’a gavé. » Elle glissa la main sous le tee-shirt de Vincent. « Et tu ne veux vraiment pas me pardonner ? » Le contact des mains fraîches et douces de la Gryffondor sur son torse et ses épaules était un argument qu’il jugea convaincant (nous, on cherche où est l’argument mais chuuut). « Il faut que j’y réfléchisse… »

Mais laissons les flirter puisqu’ils le peuvent encore…

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Ξ Sujet: Re: [Défi] Les 30 baisers de Fredericke Maiden   [Défi] Les 30 baisers de Fredericke Maiden EmptyVen 3 Oct - 15:55

Citation :
Titre : Violence.
Couple : Fredericke/Vincent
Personnages concernés : Hainoa, Billie + d'autres Gryffondors
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : PG-13
Thème (numéro et nom) : 21. Violence, pillage, extorsion.
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Tous.
Cadre (époque et lieu si besoin) : Trois mois après la précédente. Fredericke a 17 ans, Vincent en a 16.

Les vacances étaient passés avec une telle lenteur que Fredericke se demandait encore comment elle avait fait pour ne pas faire une fugue. Elle n’avait pas vu Vincent pendant un mois et demi et comme écrire n’était pas franchement la passion du Serpentard, elle en avait été complètement coupé. Les retrouvailles à la rentrée furent cependant assez tendres pour lui faire oublier sa rancœur (et puis s’il savait tous les garçons qui venaient la draguer à la piscine *paf*). Le temps à Poudlard passa lui beaucoup plus vite. Ils se voyaient encore plus souvent qu’avant, affichant leur relation au grand jour. Seul petit détail, pour tous le monde ils étaient déjà un couple depuis si longtemps que personne ne fit la moindre remarque. Ou plutôt, il y eut une seule personne, Billie, qui lança sur un ton légèrement sarcastique à Fred’ que mieux vaut tard que jamais. Elle peut causer elle >.< Mais c’est une autre histoire… évidemment.

Cependant, la relation de Vincent et Fredericke plaisait peu à certains Serpentard. Un couple entre un vert et argent et une rouge et or, ça fait tâche au milieu des rivalités, surtout quand le couple roucoule toute la journée en publique. Du coup, un soir alors que les couloirs étaient déserts, quand les trois Serpentards rencontrèrent la jeune fille, ils décidèrent de lui apprendre ce qu’était un vrai Serpentard, un pur, un dur. Ils attrapèrent Fredericke et la collèrent contre un mur. Elle mordit une main qui voulait la bâillonner mais ils étaient de son année. Elle ne faisait pas le poids contre trois garçons de son âge.

« Alors ma jolie, il paraît que tu aimes les Serpentards. » Oh que non ! D’ailleurs, elle les aimait encore moins maintenant qu’elle sentait la main du leader remonter le long de sa cuisse. « Va te faire foutre. » Elle lui cracha au visage et donna un coup de pied au plus proche. Mais ils lui donnèrent un coup dans l’estomac qui la mit KO pour plusieurs minutes. Ils continuaient à la tripoter et elle essayait vainement de se dégager quand, au moment ou le plus brutal des trois tirait sur sa chemise pour l’ouvrir, une voix les interrompit. C’était un peu tard pour la chemise mais ça réveilla Fred’.

« Qu’est ce que vous faites bande de salauds ! » Vincent frappa le premier qui passait et attrapa Fred’ pour la ramener vers lui. Ce fut plus compliqué que prévu mais Fred’, reprenant courage (Gryffondor un jour, Gryffondor toujours) recommença à se débattre furieusement. Finalement, les trois loubards s’en allèrent à toutes jambes laissant un Vincent essoufflé et une Fredericke légèrement anéantie. Le Serpentard prit sa petite amie dans ses bras mais elle se mit à pleurer. Elle avait eu la peur de sa vie. Dans l’immédiat, il devait absolument consoler Fredericke mais Vincent était dans une rage sourde. Il ne supportait pas qu’on touche de manière amicale à Fredericke mais pour lui faire du mal c’était encore pire. La Gryffondor avait beaucoup de mal à se calmer.

« Chut… ça va aller ma puce… » Elle n’arrivait même pas à parler tellement elle était choquée, et puis, ils lui avaient fait mal en plus. « Ils… Ils… » Vincent lui leva le visage et l’embrassa tout doucement sur les lèvres avant de déposer un baiser sur chacune des rougeurs que les pressions des garçons avaient faites sur son cou, son visage, ses poignets et son décolleté. Le tout pour une fois sans arrière pensée. Fredericke arrêta de pleurer mais refusa de rentrer dans sa salle commune tout de suite. Vincent la raccompagna donc et resta avec elle jusqu’à ce qu’elle se sente prête. Il lui prêta aussi sa veste puisque le haut de l’uniforme de Fred’ était déchiré et n’avait plus de boutons.

Pourtant, avant de partir, Fredericke demanda à Vincent d’une voix tremblante « Pourquoi ont-ils fait ça ? » Vincent le savait mais jamais il ne le dirait à Fred’. « Ne t’inquiète pas de ça, va te reposer, je t’attendrais demain matin pour aller à la grande salle. » Fred’ obéit et rentra sagement dans sa salle commune ou ses camarades de dortoirs, Billie comprise, en voyant son état s’agitèrent autour d’elle. Il faut dire que les jambes de Fred’ la lâchèrent dés qu’elle eut retrouvé son dortoir. « Mais qu’est ce qui t’est arrivé ? » « Qui t’as fait ça ??? Faut aller voir MacGonagall ! » ect… Fredericke expliqua ce qui s’était passé le plus calmement possible pendant que les filles l’aidaient à enlever ses vêtements déchirés et à entrer dans l’eau du bain malgré les bleus. Elle ne grimaça même pas, la douleur lui importait peu, c’était la gratuité du geste qui la choquait.

« Ce sont sûrement des gens qui n’aiment pas Vincent, ou bien qui n’aiment pas les Gryffondors… » Fredericke pensa avec amertume qu’elle avait bien besoin de ça >.< Sa vie amoureuse n’était déjà pas assez compliqué peut-être ? Et puis, toute celle violence… cette haine…

Pendant que Fredericke se prenait la tête, Vincent partait en expédition punitive. En bon Serpentard, il attendit que tout le monde dorme et il attaqua les trois individus dans leur sommeil. Il réveilla au passage les autres mais il se gardèrent bien de s’en mêler. Les trois garçons soumis au sortilège du saucisson, il fouilla dans leurs tiroirs et découvrit suffisament d’éléments compromettants pour les faire chanter. Il leur pris aussi quelques gallions. Après tout, pour consoler Fred’, il faudrait bien un gros cadeau et lui il était fauché. Vu sa colère première, cela aurait pu être bien pire mais il avait bien réfléchi à la question et Fred’ n’approuverait pas qu’il réponde à la violence par la violence (bien que ce soit l’hôpital qui se fout de la charité, mais passons…). Son pillage terminé, il garda les preuves pour faire chanter les coupables et retourna dans son dortoir l’esprit plus tranquille.

De fait, les trois septième année évitèrent soigneusement Fredericke à partir de ce moment et trois jours plus tard, Vincent lui offrit un collier tout à fait ravissant.

Ne jamais toucher à Fredericke, règle numéro 1 pour ne pas avoir Vincent sur le dos.

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Ξ Sujet: Re: [Défi] Les 30 baisers de Fredericke Maiden   [Défi] Les 30 baisers de Fredericke Maiden EmptyVen 3 Oct - 16:34

Citation :
Titre : Pas de retour en arrière possible.
Couple : Fredericke/Vincent
Personnages concernés : /
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : G
Thème (numéro et nom) : 30. Baiser.
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Tous.
Cadre (époque et lieu si besoin) : Suite. Fredericke a 17 ans, Vincent en a 16 (ou 17, je sais plus).
C’était le dernier jour à Poudlard de Fredericke, dans une semaine elle se marierait. Elle était plus triste qu’elle ne l’avait jamais été mais elle n’arrivait pas à trouver la force de désobéir à ses parents. C’était si ridicule… Et puis, de toute façon, Vincent avait encore un an à faire à Poudlard. Il valait peut-être mieux qu’il l’oublie.

Une larme coula sur la joue de la Gryffondor qui ne savait plus quoi faire. Elle ne voulait pas se marier, c’était évident. Elle ne supportait même pas de penser à Franz. Pourtant, elle n’avait pas le choix, c’était ça ou fuir sa famille, se voir renier. C’était un choix trop difficile pour elle. Vincent connaissait l’état d’esprit de sa petite amie mais il n’était pas prêt à perdre contre les Maiden. L’année était passée à une vitesse folle, Fredericke en avait bien profité mais maintenant c’était terminé.

« Je t’interdis même de le penser. » Vincent savait ce à quoi pensait la jolie blonde mais il ne la laisserait pas faire. Il essuya la larme qui coulait sur sa joue pâle et l’embrasse tendrement d’un long baiser qui ne serait pas le dernier. Même s’il devait l’enlever il ne la laisserait pas prononcer des vœux à contre cœur. A la limite, si il s’était avéré qu’un jour l’Allemande tombe amoureuse de quelqu’un d’autre que lui, il aurait peut être pu la laisser partir mais dans cette situation, non, jamais. Fred’ se laissa aller dans les bras de Vincent. Comment pouvait-il être aussi confiant ? Normalement, c’était elle qui était toujours joyeuse et pétillante mais là, elle avait l’impression d’être vidé de ses forces. Son courage était enfoui sous une tonne de culpabilité. Elle devait choisir entre sa famille, ses parents… et son petit ami… A la limite, le fiancé en lui-même, elle s’en moquait complètement.

« On va s’enfuir, pas avant le mariage parce qu’ils pourraient essayer de te rattraper en le cachant à ce Franz, on va fuguer le jour de ton mariage. Je viendrais te chercher et on transplanera ensemble très loin d’eux. Le temps qu’ils nous trouve, le futur marié aura le temps de réaliser que tu veux pas de lui. »

Fred’ leva les yeux sur Vincent, son plan n’était pas mauvais mais… « Ma mère… » Vincent la prit par les épaules et la secoua « C’est ta vie, pas la sienne, et puis tu l’oublies peut être mais c’est la mienne aussi ! » Toujours un brin égoïste, il voulait avant tout son bonheur à lui. Il refusait de vivre loin de Fredericke, point. « D’a… d’accord. Mais on fait ça ensemble. » Elle était pâle comme un linge. « Ensemble, ne t’inquiète pas… Je serais avec toi pour toujours. » Fred’ avait les yeux qui la piquait mais elle se refusait à pleurer encore une fois. Elle venait de choisir, elle ne pouvait plus faire marche arrière… Ce baiser serait le premier de sa nouvelle vie. Si elle se trompait, ce serait tant pis pour elle.

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