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 Flemme, quand tu nous tient !

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Ξ Sujet: Flemme, quand tu nous tient !   Flemme, quand tu nous tient ! EmptyMer 28 Jan - 15:07

Il lui fallait rédiger ce devoir. Bailee le savait. Le jour déclinait déjà et elle n'était pas arrivé à écrire une seule ligne. Alors elle s'était dit : "Ooh comme il fait beau dehors ! J'irais bien faire une ballade près du lac !". Ce qui était en réalité une excuse pour esquiver son parchemin désespérément vierge. Bailee avait donc enfilé son manteau et ses bottes (la neige avait laissé place à la pluie et les sentiers étaient devenus de vrais océans miniatures) et s'était précipité dehors.

Elle inspira longuement. Ha! De l'air ! Un regard circulaire lui fit comprendre qu'elle n'était pas la seule à avoir eu cette idée. Des élèves flânaient ça et là autour du lac. Bailee essaya d'en approximer la profondeur, mais rien à faire, elle n'y arrivait pas. Néanmoins, on lui avait dit que lors du tournoi des Trois Sorciers, le lac avait été utilisé pour une épreuve très dangereuse. Elle estima donc qu'il devait être assez profond et peuplé de créatures bizarres et hostiles.

*Heureusement que je ne suis pas tombée, lors de notre arrivée à Poudlard !*

Elle imagina des tentacules gluantes l'agripper et l'entraîner dans les profondeurs du lac... Un frisson la parcourut. Bien que la perspective de ce qu'elle venait d'imaginer l'avait effrayée, son frisson était plus dû au froid mordant qu'à autre chose. Le nombre d'élèves dehors était assez impressionnant, quand on y pensait. Bailee avait côtoyé les Moldus lors de ses années scolaires, et dès que l'hiver pointait, tous se réfugiaient à l'intérieur. Son père disait que c'était parce qu'ils étaient mieux à l'intérieur, avec leurs technologies de pointe. Ou peut-être était-ce une particularité des moldus de Londres, qui sait !

Ces technologies n'avaient jamais vraiment fasciné Bailee, et presque aucun sorcier, à son avis. Ils préféraient de loin leur bonne vieille baguette. à ses machines qui poussaient des "BIIIPS" stridents à tout-va et se cassant après quelques mois. Elle imagina sa vie sans magie. Ce serait comme survivre dans la jungle ! Sans magie, comment cuisiner, plier les vêtements, nettoyer,... ? Tout faire à la main, mon dieu ce que cela pouvait sembler préhistorique ! Mais ce n'était pas pour cela que Bailee méprisait les moldus ; Elle les admirait plutôt d'arriver à se débrouiller (plus ou moins) correctement sans magie (dont ils ne connaissaient même pas l'existence !).

Bailee s'assit sur un banc et essaya de se concentrer sur son devoir. Parfois, c'était plus facile lorsqu'on était dans un endroit oxygéné. Ce qui n'était pas le cas de la salle commune bondée de Poufsouffle. La solution commença tout doucement à se dessiner dans l'esprit de Bailee et elle sortit de sa poche un parchemin-brouillon et un porte-mine.
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Ξ Sujet: Re: Flemme, quand tu nous tient !   Flemme, quand tu nous tient ! EmptyVen 30 Jan - 21:14

Beurck.

C'était l'idée principale qui traversait le crâne de la Serdaigle à l'instant même. Le parc n'était pas l'un des trois endroits dans lesquels elle osait s'aventurer d'habitude. Et ce n'était vraiment, mais alors vraiment pas son lieu de prédilection. Il y avait de la terre, de la mousse, des arbres aux tendances meurtrières... Autant de choses qu'elle n'aimait pas et qu'elle préférait éviter. Mais bon, cette fois elle n'avait pas vraiment le choix.

La botanique. Cours bénit qui ne demandait pas de baguette. Juste des connaissances et une certaine maitrise de ses mains. Rempoter des plantes des plus étranges, étudier sans avoir besoin d'étaler ses talents magiques, comme à l'époque de ses classes moldues. Ha, le bonheur à l'état pur. Elle brillait devant les autres lorsqu'ils étaient sous les serres. Et pour rien au monde elle n'aurait maudit le cours... s'il ne l'avait pas obligé à se rendre dans le parc.

Il fallait des échantillons. Pardon, déformation d'amoureuse de la chimie. Il lui fallait des plantes pour faire un herbier.

Le professeur ne pouvait-il pas leur fournir les feuilles et les écorces? Ne pouvait-il pas les laisser en paix? Non mais ho, ce n'était pas des jardiniers non plus. Mais il fallait soit disant qu'ils sachent se débrouiller seul face aux plantes. Alors son livre de botanique sous le bras, elle traversait le parc de long en large, ramassant ça et là une feuille morte, en piteuse état et pleine de bout. Elle y jetait un coup d'oeil, l'identifiait aussi sec et la jetait dans son sac, sans grande conviction. C'était d'un ennui.

Mais voilà que prêt du lac une plante intéressante poussée et lui faisait de l'oeil... Regarde, je me dandine dans le vent, mes jolies pétales blancs voletant joliment au sommet de ma tige verte. Ha, tentation des plus fourbes! Attirée par le sournois végétal, la jeune fille ne s'inquiéta même pas de la boue qui m'acculait les bords du lac... et ce qui devait arriver arriva.

En équilibre précaire, penchée au dessus de la jolie plantule, son livre ouvert entre ses mains la jeune fille sentit son pied gauche perdre son adhérence. Et c'est dans une gerbe de bouillasse verte et marron que la jeune fille bascula en arrière, s'étala sur le bord du lac et fini sa course sur les fesses, s'enfonçant jusqu'à la taille dans les eaux sombres de ce dernier.
Tout de suite, elle paniqua. Non pour elle, mais pour son livre de botanique qu'elle mit en sécurité au dessus de sa tête. Et c'est donc les bras en l'air et le bassin plongé dans un liquide glacé que la jeune fille poussa un cri de détresse, se sentant couler.
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Ξ Sujet: Re: Flemme, quand tu nous tient !   Flemme, quand tu nous tient ! EmptySam 31 Jan - 11:50

Bailee fut tirée de ses rêveries par le cri d'une fille, qui devait elle aussi être en première année. Elle coulait ! Paniquée, Bailee lança des regards frénétiques autour d'elle : Personne ! Elle se précipita vers la fille mais celle-ci était trop loin du rivage pour que Bailee puisse lui tendre la main. Dans un élan d'adrénaline, elle plongea tête la première dans l'eau glacée du lac.

Bailee nagea jusqu'à la fille qui tenait son livre de botanique à bout de bras, le lui arracha des mains, le jeta sur le rivage et poussa la jeune fille dans la partie du lac où elle aurait pied. Elles sortirent du lac, trempées. Bailee ramassa le livre, qui n'avait miraculeusement pas été trop abîmé. Grelottante, elle se tourna vers la fille qu'elle venait d'aider.

-Ça va ?

Si seulement les élèves avaient-ils le droit d'utiliser leurs baguettes ! Bailee aurait alors tenté un sortilège d'attraction sur une branche et aurait pu tirer la noyée sans se mouiller elle-même. Voilà qui allait lui coûter un sérieux rhume ! Mais peu importe. L'accident avait été rapide, ainsi que l'intervention de Bailee mais aurait pu être fatal.

*Elle aurait quand même pu lâcher son livre !*

Des élèves les regardaient, interloqués. Bailee frissonna. Sur le moment, elle n'avait pensé qu'à aider sa camarade mais elle pensa aux créatures peuplant le lac et se sentit soulagée de ne pas s'être fait happée par un quelconque triton, ou que sais-je.

Le visage de l'élève lui disait vaguement quelque chose... Peut-être l'avait-elle croisée à un cours. Une Serdaigle, sûrement. Qui préférerait sauver son livre plutôt que sa vie à part les élèves de cette maison d'érudits ?

Bailee n'avait pas eu envie de jouer les sauveuses, d'ailleurs elle n'était pas très bien placée pour sauver quelqu'un, étant elle-même petite et faible ; Mais aucun élève n'avait été témoin de l'accident. Elle était la seule a avoir été présente, elle avait donc prit son courage à deux mains et avait sauté.
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Ξ Sujet: Re: Flemme, quand tu nous tient !   Flemme, quand tu nous tient ! EmptySam 31 Jan - 13:33

Ethele battait des pieds comme si ça vie en dépendait... heu pardon... sa vie en dépendait! Elle n'avait jamais autant lutté et la grande -hum- sportive qu'elle était commencée à s'essouffler de façon dramatique. Non seulement elle s'enfonçait de plus en plus dans les eaux du lac mais ses efforts pour rejoindre la rive se soldaient par un échec cuisant puisqu'elle s'en éloignait. Alors que sa tête ne se trouvait plus qu'à quelque centimètre de la surface du lac, elle entendit du bruit derrière elle et quelques secondes plus tard on lui retirait son livre des mains. Elle lutta un instant, ne voulant voir les précieux écrits plonger au fond du lac, mais elle ne réussit qu'à boire la tasse. Le goût de l'horrible liquide la fit grimacer et lorsque l'eau s'enfonça dans sa trachée, elle se mit à tousser, lâchant le bouquin. Bien que sonnée, ses mains libres, elle se mit à nager la brasse, aidée par un sauveur inconnu au bataillon.

Arrivée saine et sauve sur le rivage, bien que gelée et trempée, elle eu pour premier réflex de se diriger à quatre pattes vers son pauvre livre de botanique. Mais elle se rappela soudain que c'était très loin d'être poli et elle réprima donc son geste pour se relever, observant son sauveur. Enfin dans le cas présent c'était UNE sauveteuse. Grelottante, les cheveux mouillés, elle était dans un état aussi pitoyable que la petite Serdaigle.
Soudain Ethele se mit à cracher et à feuler, sentant à nouveau l'horrible gout marécageux envahir sa bouche et elle retomba à quatre pattes, un flot d'eau à la texture plus que douteuse venant se déverser sur le sol devant elle. Elle toussa encore quelque instants, regardant avec des yeux exorbités la terre mouillée devant elle, le coeur battant la chamade. Bon dieu, c'était ça de se noyer? La gorge en feu, elle se releva, le teint livide.

Les deux jeunes filles de première année se regardèrent dans les yeux un long moment, certainement sous le choc et Ethele fini par se racler la gorge, mal à l'aise. Non seulement elle avait obligé une de ses camarades à prendre un risque inconsidéré mais la faute lui revenait entièrement. Elle avait été stupide de s'approcher autant du bord du lac. Elle n'avait pas réfléchit. Comment avait-elle fait pour ne pas prévoir ce qui allait arriver? Était-elle aussi stupide? Ha, si elle le pouvait, elle se giflerait! Mais pour le moment, elle avait quelque chose de plus important à faire.


"C'est très gentil à vous de m'avoir sauvé la vie. Je vous suis redevable."

Oui, même après avoir frôlé la mort la jeune fille aux longs cheveux rouges se voyaient obligée de se comporter en digne personne de son rang. Elle se courba légèrement, les bras le longs du corps, pour remercier la Poufsouffle. Se redressant, elle se dirigea ensuite vers son livre de botanique qu'elle inspecta de long, en large et en travers. Hors mi un peu de terre sur la quatrième de couverture, il n'avait pas subit de dégâts et cela rassura la jeune fille. Elle ne pouvait concevoir l'idée même d'abimer un livre.

"Je... merci aussi pour le livre.
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Ξ Sujet: Re: Flemme, quand tu nous tient !   Flemme, quand tu nous tient ! EmptySam 31 Jan - 15:18

Bailee ramena sa cape sur ses épaules et serra son écharpe trempée contre elle. Elle dégoulinait de la tête aux pieds. Une fois l'incident passé, elle était maintenant en état de choc, se rendant compte du danger qu'avait couru la Serdaigle.

-De rien. Je n'allais pas te laisser te noyer.

Elle lui lança un sourire piteux et éternua.

-Je crois qu'on devrait rentrer au château, sinon bonjour la pneumonie !

Un petit rire gêné la secoua. Elle ne savait pas vraiment quelle attitude adopter ; Dans sa tête, ce n'était pas encore clair qu'elle avait sauvé la vie de la jeune Serdaigle. Elle remarqua que celle-ci crachait l'eau marécageuse qu'elle avait ingurgité et vérifiait l'état de son précieux bouquin. Il était sûr que si un professeur venaît à connaitre l'incident, les jeunes filles se feraient réprimander.

A la noyée, on lui reprocherait de s'être approchée inconsciemment du lac et à Bailee on reprocherait d'avoir pris un grand risque. Sans doute le directeur serait indifférent au fait qu'une de ses élèves avait failli se noyer. Il était sûrement du genre à s'en ficher. Maintenant des élèves accouraient, essayant de comprendre ce qui s'était passé ; On leur posait des questions dans tous les sens.

Voilà qui arrangerait au moins les relations entre Poufsouffle/ Serdaigle bien qu'elles étaient déjà amicales. Bailee se demanda quelle ampleur prendrait l'incident. Passerait-il inaperçu ? A voir la foule amassée autour d'elles, la réponse fut claire : non. Avaient-elles à redouter une sanction ? Dans le nouveau régime de Poudlard, même sauver la vie d'une personne pouvait être punissable.

Bailee éternua une seconde fois, attendant que la jeune fille soit rétablie avant de quitter le lieu ; Ce qu'elle espérait être le plus tôt possible car les curieux se faisaient de plus en plus nombreux.
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Ξ Sujet: Re: Flemme, quand tu nous tient !   Flemme, quand tu nous tient ! EmptySam 31 Jan - 16:10

Un certain mal de ventre avait commencé à prendre la jeune Serdaigle. Son corps réagissait mal au froid qui la prenait jusqu'aux os. C'était comme si l'ensemble de ses cellules réclamaient un bon feu de bois, une couverture et du repos. Ses muscles, déjà épuisaient par la nage, ne cessaient de se contracter à chaque fois qu'un souffle de vent venait lui lécher le corps. Elle se débattit un instant avec ses longs cheveux rouges qui s'étaient emmêlés autour de son cou, entendant la jeune Poufsouffle lui adresser la parole. Elle lui faisait pertinemment remarquer qu'elle n'allait pas la laisser mourir.

Ethele se retourna vers la jeune fille et vit du coin de l'oeil que plusieurs élèves avaient commencé à s'approcher d'elles. Son mal de ventre monta d'un cran et elle porta sa main à son estomac, prise de nausées. Ce n'était pas bon, pas bon du tout. Elle n'avait jamais voulu faire de vague, elle n'avait jamais eu envi d'attirer autant de monde. D'un geste rapide, elle plaqua son livre devant son visage, alors que son interlocutrice faisait -une fois de plus judicieusement- remarquer qu'elles feraient bien de rentrer. Derrière son bouquin de botanique la jeune fille aux cheveux rouges secoua la tête de façon affirmative.

Elle fit à nouveau volt face pour se tourner vers le château et remarqua qu'une foule avait fait son apparition derrière elle. Les badauds. Il ne faisait aucun doute que bientôt un professeur ou pire un Carrow ferait irruption sur la scène du crime. Comment allait-il réagir... cela dépendrait de la personne. Elle se mit à prier intérieurement, demandant à tous les dieux qu'elle connaissait de faire venir le professeur Slughorn ou alors Flitwick... Peut être lui ferait-il la moral pour son manque de jugeote, mais elle était presque sure qu'il allait surtout l'inviter à boire un bon chocolat chaud au coin du feu. Ce qui ne serait pas le cas des autres... Si la perspective de finir noyée au fond des hauts noirs du lac n'avait rien de bien joyeux, se faire réprimander par Rogue ou les Carrow était bien pire... c'était un peu comme se retrouver en enfer.


"Je vous dois un fière chandelle."

Lança t-elle soudain en commençant à marcher, ignorant les diverses questions qui leur étaient posées.

"Si nous avons le moindre problème je pendrais toutes les responsabilités, vous pouvez me croire. C'est entièrement ma faute, je n'aurais pas du m'approcher du bord. C'était vraiment stupide de ma part. Je ne mérite vraiment pas mes couleurs de Serdaigle pour le coup."

Elle s'autorisa un rire tonitruant, faisant mine de se sentir au mieux de sa forme. Mais ses joues blanches et sa façon de marcher courbée, pliée par la douleur de ses boyaux ne devait tromper personne. Une fois qu'elles auraient traversé la foule, si elles bifurquaient légèrement du chemin direct menant au château, elles avaient une petite chance de ne pas croiser un éventuelle professeur venant à leur rencontre. Mais leur état pitoyable ne leur laissait que peu de chance de s'en sortir sans ennuis si elle croisait une personne adulte. Ethele baissa les yeux et soupira bruyamment. Décidément... ce n'était pas son année.
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Ξ Sujet: Re: Flemme, quand tu nous tient !   Flemme, quand tu nous tient ! EmptySam 31 Jan - 16:35

Bailee répliqua vigoureusement :

-Cela arrive à tout le monde ! Tu ne dois pas te blâmer ; Je parie que tu n'es pas la première à tomber dans ce lac. Au fait, je m'appelle Bailee. Et toi ?

La jeune Serdaigle n'avait vraiment pas l'air dans son assiette. D'ailleurs, Bailee non plus. Essayez de vous jeter dans un lac glacé puis d'en sortir en presque rampant dans de la boue marécageuse et voyez ce que ça donne. Les deux jeunes filles n'étaient pas de la même maison, ainsi devraient-elles se séparer une fois arrivées au château afin d'aller vite se changer et se sécher avant que l'affaire s'ébruite.

Bien sûr, il y avait les badauds mais ils n'avaient pas vraiment compris ce qui se passait. Si elles le souhaitaient, l'incident pouvait rester secret. Bailee remarqua en observant l'élève que celle-ci avait les cheveux rouges, bien que cela fût difficile d'en être pertinemment sûre, ses cheveux étant mouillés et par conséquent plus foncés. Il n'était pas nécessaire de raconter les faits à ses parents. Tout ce que cela leur apporterait ce serait de l'inquiétude en plus.

Car évidemment, ils n'étaient pas rassurés de savoir leur petite Bailee "livrée à elle-même" sous l'instruction de "ce perfide Rogue". D'ailleurs, ils avaient longtemps hésité à l'envoyer à Beauxbâtons. Mais Bailee n'en avait pas démordu : C'était Poudlard ou rien ! Une pensée lui traversa soudain l'esprit et elle porta la main à sa baguette qui était restée dans la poche arrière de son jean (une mauvaise habitude qu'elle avait malheureusement prise). Les baguettes étaient-elles waterproof ? Elle se promit de le demander au professeur Flitwick la prochaine fois qu'elle le croiserait.

Il ne leur fallait pas emprunter le chemin direct menant à l'école. Bailee réfléchit et se rappela l'entrée Sud de Poudlard. Elle se dirigea donc dans cette direction, la Serdaigle la suivant. Bizarrement, la fatigue ne se faisait pas beaucoup ressentir (Bailee avait toujours été d'une forte constitution) mais le froid mordant la faisait grelotter et il lui semblait que ses orteils se détachaient de ses pieds ! Combien devait-il lui en rester ? Elle ne les sentait plus. Quand à ses mains... Ça va : Ses doigts étaient bien tous au rendez-vous. Ils avaient néanmoins pris une couleur rougeâtre alarmante et Bailee les glissa dans sa poche trempée, ce qui n'arrangea évidemment rien.
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Ξ Sujet: Re: Flemme, quand tu nous tient !   Flemme, quand tu nous tient ! EmptySam 31 Jan - 17:44

Les deux jeunes filles bifurquèrent soudain et Ethele comprit que sa camarade avait pour idée de les faire entrer par le Sud. Ce n'était pas bête du tout. Elle croisa les doigts, espérant ne rencontrer personne. Déjà les curieux qui les avaient encerclés abandonnaient l'idée de comprendre ce qui avait pu se passer et les laissait peu à peu tranquille. Ce qui rassura la Serdaigle. Deux premières années se baladant seules dans le parc attiraient bien moins l'attention que deux premières années poursuivies par une dizaine d'autres élèves.

-Cela arrive à tout le monde ! Tu ne dois pas te blâmer ; Je parie que tu n'es pas la première à tomber dans ce lac. Au fait, je m'appelle Bailee. Et toi ?

Pas la première. C'était assez rassurant au fond. Elle pourrait peut-être le raconter à ses parents. Ho non! C'est une mauvaise idée! Lui souffla une petite voix dans sa tête. Du fait qu'elle soit saine et sauve l'aventure allait sûrement beaucoup faire rire son père. Mais sa mère?! Elle allait à tout les coups débarquer à Poudlard pour l'emmener loin d'un lieu aussi dangereux! Et si l'on se mettait en travers de son chemin?! Elle aurait très certainement fait valser toute personne qui se mettrait entre elle et son bébé.

L'image de sa mère secouant Rogue comme un prunier, lui donnant des noms d'oiseaux des plus colorés lui vint à l'esprit et elle se mit à rire. Elle voyait parfaitement la femme au chignon si serré qu'était sa mère en train de mettre une raclée des plus mémorables au directeur. Ce serait comique! Avouez-le! Un coup de vent lui rappela néanmoins que pour le moment, il n'y avait rien de drôle, et qu'elle ferait mieux de se taire et de regarder ses pieds avec honte.


"Ethele Val, première année à Serdaigle."

Elle sourit à sa camarade et la vit grelotter. Elle se mit à nouveau à rire, mais ce fut plus nerveux qu'autre chose. Elle avait eu peur, elle avait froid, mal et le stress montait à chaque pas qui les rapprochait du château. C'était une bien drôle façon de se rencontrer. Que devrait-elle faire? Laisser la jeune fille et ne plus jamais lui adresser la parole? Était-ce un mauvais souvenir? Ou au contraire, devait-elle prendre ça comme un signe du destin et ce dire qu'elle venait de rencontrer une nouvelle amie avec qui elle serait liée par un lien assez spécial? Ce n'était pas simple.

Mais sur le moment, Ethele se sentait si mal à l'aise qu'elle n'avait aucune envi de réfléchir. -chose rare!- Le temps ferait son affaire. Si elles devaient se perdre de vue une fois les portes du château passée et bien, elles se perdraient de vue, voilà tout. Pour le moment, elles marchaient côte à côte et le silence était pesant. Si bien que la Serdaigle lança en calant ses mains sous ses aisselles pour les tenir au chaud la première phrase qui lui venait à l'esprit.


"Je suppose que vous n'aviez pas prévu de passer votre après-midi de cette manière. Non?"
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Ξ Sujet: Re: Flemme, quand tu nous tient !   Flemme, quand tu nous tient ! EmptySam 31 Jan - 18:11

-Non, pas vraiment. Mais c'est une bonne chose que j'aie été là !

Elles avaient semé la troupe de badauds et la porte Sud était maintenant visible. Il ne leur fallait pas se faire remarquer par Rusard... La pluit commença à tomber. Bailee en fut d'abord énervée puis ravie ! Elle avaient ainsi une explication pour leurs vêtements trempés !

-C'est notre jour de chance ! Il pleut !

Bailee espéra qu'elle aurait l'occasion de revoir la jeune fille plus tard. Elle n'avait pas encore beaucoup d'amis à Poudlard et une de plus ne serait pas de refus. Surtout qu'Ethele Val semblait être une personne originale. De son nom à ses cheveux, elle ne passait pas inaperçu. Bailee envia cela. Elle était une personne normale, comme les autres. Oh, elle avait ce don de pouvoir donner facilement le sourire aux gens mais... On ne pouvait pas dire qu'elle se démarquait.

Elle repensa soudain au parchemin qu'elle devait écrire. Il lui fallait le rédiger, le jour déclinait déjà ! Elle rêva d'un bon bouillon et d'un feu de cheminée... Les élèves couraient maintenant dans tous les sens, s'étant fait surprendre par la pluie. Bailee pressa elle aussi le pas car même si elles étaient déjà trempées, se faire mouiller à nouveau n'était pas une sensation très agréable.

Elle réfléchit au lien bizarre qui venait de se tisser avec Ethele. La jeune fille la traiterait-elle avec complicité ou reconnaissance ? Leurs chemins se croiseraient-ils à nouveau ? Sauver la vie de quelqu'un est une manière bien particulière de rencontrer ce quelqu'un et elle ne savait vraiment comment réagir. Bailee n'avait pas encore complètement réalisé l'ampleur de son geste, de ce qui aurait advenu si Ethele se serait enfoncée dans les profondeurs du lac...

*Voilà quelque chose dont je me souviendrai toujours !*

Bailee, qui avait tendance à assez bien pouvoir cibler les gens, n'arrivait pas à discerner la personnalité d'Ethele. Mais le choc rendait la spontanéité un peu difficile, c'était donc excusable. La curiosité résigna Bailee : Elle essayerait de revoir la jeune Serdaigle. Elle remarqua que ses pas s'étaient ajustés aux siens et elle écouta silencieusement les "ploc, ploc" étouffés de leurs pieds sur la dalle. Une fois de plus, elle éternua. Plus de doute, elle serait malade.
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Ξ Sujet: Re: Flemme, quand tu nous tient !   Flemme, quand tu nous tient ! EmptySam 31 Jan - 19:42

Ha! La pluie! C'était vraiment une bonne chose! Une excellente chose!La meilleure d'entre toutes! La jeune Serdaigle sentie son coeur bondir dans sa poitrine lorsque les premières gouttes vinrent alourdir un peu plus ses vêtements. C'était bon, leurs ennuis s'envolaient au grès du vent, elle était lavée de tous soupçons par la pluie salvatrice. Ethele rejeta la tête en arrière et se mit à rire à gorge déployée, sentant le poids qui oppressait sa poitrine disparaître pour ne plus revenir. Jamais jusqu'alors elle n'avait bénit le climat Anglais mais aujourd'hui... aujourd'hui elle n'aurait pas voulu vivre autre part!

Elle se calma enfin et serra son livre de botanique contre sa poitrine, puis, d'un geste mécanique, le glissa sous ses vêtements. Ce n'était pas vraiment utile car ces derniers étaient trempés et ne protégeaient en rien le bouquin, mais bon, le geste lui était venu si naturellement qu'elle n'y pensa même pas. C'était bon faire ce genre de geste. La vie reprenait son cours, et elle n'était ni morte, ni entre les mains de Carrow. Elle entendit Bailee éternuer à ses côtés et comme pour lui faire écho, une toux brusque la prit au moment où elles atteignaient la porte Sud.

Ethele s'arrêta soudain aux pieds de l'escalier. Une fois la porte passée, elle allait devoir quitter sa camarade, et elle n'en avait pas envi. Enfin pas tout de suite non. C'était trop... trop stupide, trop triste de se quitter comme si de rien n'était alors qu'elles venaient de vivre quelque chose d'extraordinaire. C'était complètement inconcevable qu'elles se disent au revoir comme ça. Non, ça ne collait pas. Bailee s'arréta quelques marches plus haut et Ethele replaça une de ses mèches derrière son oreille, semblant chercher quelque chose du regard sur le sol.

"Dis, si... si un de ces jours t'as besoin d'aide pour un devoir... Je suis très souvent à la bibliothèque... J'y serais par exemple... demain... après-midi."

Lança t-elle, espérant que la Poufsouffle comprendrait l'invitation à ce revoir que la jeune fille lui lançait.

"Je pourrais, t'aider. Je suis assez douée pour ce genre de chose... plus qu'en natation."

Elle sourit timidement et reprit sa marche, remontant à la même hauteur que son... sa connaissance. Oui c'était cela, un connaissance. Mais Ethele avait vraiment envie qu'elles deviennent plus... elle était prête à parier qu'elles pouvaient devenir très proche. Ho, par Merlin, faites que la jeune fille ait compris...
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