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 EPREUVE ORALE DE POTIONS (COEFF 2.)

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Pensine
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Ξ Sujet: EPREUVE ORALE DE POTIONS (COEFF 2.)   EPREUVE ORALE DE POTIONS (COEFF 2.) EmptyMar 6 Juin - 10:24

L'épreuve pratique se déroulera en deux deux parties :
Durant la première partie, les élèves devront dire de quelle couleur est la Potion l'Aiguise-méninge et les ingrédients qui sont utilisés pour la préparer.
Dans la seconde partie, l'élève devra préparer la potion pour soigner les furoncles.

Les ingrédients:

- orties séchées,
- crochets de serpent écrasés,
- limaces cornues cuites,
- des épines de porc-épic (ajoutées après avoir enlevé le chaudron du feu)

Préparation:

ATTENTION: Si les épines de porc-épic sont ajoutées avant que le chaudron ne soit enlevé du feu, la mixture produit un nuage de fumée verte et un sifflement sonore, fait fondre le chaudron et troue les chaussures.

Faire chauffer votre chaudron. Pendant ce temps, écraser les orties séchées après avoir mit les gants.
Couper en fine lamelle les limaces cornues cuites.

Après avoir mit les orties séchées en poudre dans le chadrons, attendre une minute, puis mettre les fines lamelles les limaces cornues cuites. Laisser ainsi la potion mijoter pendant sept minutes, le temps que les lamelles de limaces cornues cuites s'impreignent des orties séchées en poudre.
Mélanger une fois dans le sens des aiguilles d'une montre puis deux fois dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, pour retourner une fois dans le sens des auguilles d'une montre.
Rajouter enfin crochets de serpent écrasés et laisser mijoter encore sept minutes puis mélanger trois fois dans le sens inverses des aiguilles d'une montre.
Terminer en enlevant le chaudron du feu et éteindre le feu.
Ajouter SEULEMENT et SEULEMENT APRES les les épines de porc-épic.
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Neville
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Ξ Sujet: Re: EPREUVE ORALE DE POTIONS (COEFF 2.)   EPREUVE ORALE DE POTIONS (COEFF 2.) EmptyMer 7 Juin - 18:15

Neville avait l’impression que son estomac flirtait avec sa gorge lorsqu’il parvint devant la porte de la salle d’examen. Son cerveau hurlait : «Au secours, je vais me faire massacrer par un Rogue particulièrement dangereux et je suis nul en potion, comment rester en vie malgré tout ?», une problématique un peu longue mais néanmoins intéressante.

Maintenant, il savait ce qu’il aurait dû faire avant d’entrer à Poudlard (hormis braquer Gringotts pour pouvoir s’acheter tout le matériel scolaire et les valises nécessaires à son transport) : vendre son lit pour, avec l’argent récolté, s’offrir l’intégrale de «Les potions mises au niveau des trolls» et une bonne trentaine de pilules contre le mal de crâne.

D’ailleurs, pourquoi, mais pourquoi personne n’avait encore pensé à lui offrir un bon paquet de neurones neufs à Noël ? Pourtant, c’était le genre de cadeau qui faisait toujours super plaisir. Tenez, Hermione, par exemple, elle aurait pu lui en céder un ou deux, non ? Au lieu de quoi il avait reçu – ô joie – des chaussettes roses à dentelle. La honte.

Mais comme le dit si bien le proverbe : «Tant va la cruche à l’eau qu’elle apprend à nager». Les proverbes étaient, soi disant, la preuve de la sagesse populaire. Sauf que là, la sagesse populaire était tombée bien bas ne serait que parce que a) Les cruches ne nagent pas et ne nageront jamais, de toute façon, une cruche nageant, ça serait totalement ridicule et b) syntaxiquement parlant, c’est vraiment médiocre, comme phrase.

Ceci étant, on peut aussi prendre le mot «cruche» dans le sens «idiote» ce qui change tout à fait la donne. Ou presque. Stoppons là les digressions à la petite semaine et revenons à nos moutons. Et en l’occurrence, à notre Neville, toujours planté devant la porte, incapable de faire le moindre geste et encore moins de lever la main pour toquer à la porte.

Finalement, et bien à contrecoeur, le jeune garçon déglutit avant de frapper trois légers coups, ce qui devait être l’acte le plus courageux qu’il ait eu à accomplir depuis bien longtemps. Il entra à pas de souris dans la salle, comme s’il espérait encore passer inaperçu aux yeux de Rogue ce qui, bien entendu, était d’une naïveté sans égale étant donné que lorsque deux personnes se retrouvent seules dans une pièce, il y a de fortes chances pour qu’elles se rencontrent. A moins, bien entendu, que l’une d’elle ne soit un tueur embusqué derrière un rideau ce qui n’est pas le cas ici.

En tout cas, le tueur Rogue n’était pas derrière les rideaux, pour la simple et bonne raison que les rideaux étaient inexistants, mais plus banalement derrière son bureau. On avait beau dire, cet homme manquait cruellement d’originalité.

Ou bien il avait encore assez de bonté pour ne pas coller la peur de leur vie à ses élèves en débarquant dans un grand «Bouuuuh !» derrière eux, peur qui serait la dernière puisque les élèves en question décéderaient immédiatement d’un arrêt cardiaque (très pratique pour ne pas avoir à corriger les copies, moins pratique si l’on tient à éviter les ennuis avec l’administration). De toute manière, Rogue n’avait aucun humour. Pauvre petit, il avait dû être maltraité durant son enfance, pour en arriver à ce stade…

Neville était arrivé à hauteur du bureau, le teint blême et la gorge sèche. Il lança un coup d’œil paniqué au sujet de l’épreuve tandis que ces neurones affolés criaient : «Damned, Damned… Cerveau à Neville, Cerveau à Neville, nous avons un problème, je répète, nous avons un problème, la paralysie a gagné l’encéphale, je répète, la paralysie a gagné l’encéphale… A vous… Krrr, krrr, krrrr».

Le jeune Gryffondor entreprit de se mordiller la lèvre avec terreur tandis que toute sa vie défilait devant ses yeux. Neville en barboteuse. Neville sur son vélo. Neville perd sa première dent. Neville à l’école. Neville devant un gâteau d’anniversaire. Neville à Poudlard. Oh, Merlin ! Pour un peu il en pleurerai : alors sa vie allait s’arrêter net, là, sous les coups de l’ire Séverusienne ? Dumbledore ferait ériger une statue à son effigie avec en dessous ces mots de graver : «Au Neville martyr des potions, mort courageusement alors qu’il n’était encore qu’à l’aube de sa vie».
Et qui allait s’occuper de Trevor ?

Visiblement, la fonction «Scénario catastrophe» de son cerveau marchait à merveille. Mécaniquement, Neville ouvrit la bouche et croassa d’une voix rauque :

- Les ingrédients qui entrent dans la composition de la potion d’Aiguise-méninge, potion de couleur rougeâtre, sont les scarabées pilés, les racines de gingembre coupées et la bile de tatou.

Puis, il se dirigea d’un pas chancelant vers la paillasse où il allait avoir l’immense privilège (tu parles !) de préparer (ou plutôt d’échouer lamentablement à la tentative de préparation de) la potion.
D’une main tremblante, il tira sa baguette de sa poche et, la pointant sous le chaudron, prononça d’une petite voix :

- Becbinzen forte !

Et un feu de s’allumer sous le chaudron (au fond ni trop mince ni trop épais, notons-le), lui permettant ainsi de chauffer joyeusement pendant que Neville s’attaquait à la suite de l’exercice, ou plutôt s’attaquait à l’exercice tout court étant donné qu’il n’avait rien commencé encore.
Il lui fallut trois bonnes minutes pour enfiler ses gants tant ses mains étaient moites et trois de plus pour écraser consciencieusement et méthodiquement les orties dans un petit bol, à l’aide d’un pilon de bois.

Quand les herbes furent réduites en une poudre verte très fine, le bras droit du pauvre Neville était tout courbaturé tant un s’était crispé à force de vouloir parfaitement réduire en charpie les orties. Il le secoua délicatement et le plus discrètement possible – sait-on jamais, des fois que Rogue enlèverait des points pour «manque de tonus» - et saisit les limaces cornues cuites.

Avec la même précision que pour les orties , il entreprit de couper les invertébrées. Pauvres bêtes, tout de même, dire que la veille encore, peut-être, elles gambadaient sympathiquement et candidement sous la pluie, chantonnant de leur petite voix fluette «I’m singing in the rain…» et s’en allant rendre visite à leur cousin l’escargot… Et une Rogue cruel de surgir pour les arracher à ce monde empli de douceur et d’humidité afin de les livrer à des élèves incompétents… Pauvres, pauvres limaces !

Sur ces tristes pensées, Neville mit les orties dans le chaudron et, montre en main, surveilla le passage de la minute. Pile 60 secondes plus tard, il lâchait les bouts de limaces dans ledit chaudron avec la désagréable sensation que tout se passait trop bien. Normalement, à ce stade là des choses, le château aurait déjà dû exploser depuis longtemps.

Toutefois, il n’allait pas s’en plaindre. Les yeux toujours rivés sur le cadran de sa montre, il écu sept minutes de torture pure. Et si jamais sa montre était trop lente ? Et si jamais il oubliait un ingrédient ? Et si jamais Rogue l’étranglait ? Et si jamais…

Aaaah ! Sept minutes. Avec énergie, Neville attrapa sa cuillère et entreprit de tourner avec minutie le breuvage dans les sens successifs indiqués avant de rajouter les crochets de serpent séchés, heureusement broyés d’avance, chaque crochet étant réduit en une fine poudre blanche mis dans un petit flacon individuel.

A nouveau, il patienta sept minutes. Sept, un nombre très symbolique, quand on y pensait. Cependant, il était surprenant de constater que même en potion, le chiffre sept semblait avoir une signification particulière… A moins que tout ceci ne soit pur hasard.

Sept minutes plus tard, Neville retirait le chaudron du feu, prenant garde à ne rien en renverser dans sa maladresse maladive et prononçait d’une voix ferme, baguette pointée sur le feu :

- Finite Incantatem !

Le feu s’éteignit (Bien ! Il maîtrisait au moins deux sorts !) et il rajouta avec émotion les épines de porc-épic, s’attendant presque à ce que le chaudron parte en courant rien que pour avoir le plaisir de lui faire rater sa potion.
Le chaudron, cependant, demeura docilement en place. A moins que l’adverbe «docilement» soit ici totalement erroné étant donné que les chaudrons n’ont pas de pattes. Bref, Neville, donc, acheva sans mal sa potion.

Enfin, n’ayant pas d’indication quant à ce qu’il devait en faire, il la laissa sur le paillasse et sortit de la salle, la démarche titubante et presque persuadé que Rogue allait le rappeler pour le réduire en charpie ne serait que pour avoir eu l’audace de le décevoir en passant sans heurt son examen.
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Susan Montgomery-Bones
Susan Montgomery-Bones
Directeur Poufsouffle

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Ξ Sujet: Re: EPREUVE ORALE DE POTIONS (COEFF 2.)   EPREUVE ORALE DE POTIONS (COEFF 2.) EmptyVen 9 Juin - 19:24

Dire que Susan était inquiète était un doux pléonasme. Pour rendre hommage à la peur panique qui lui nouait le ventre, alourdissant son estomac, sensation des plus agréables, c’est bien connu, le terme de «crise d’angoisse» pourrait, à la limite, convenir… A la limite.
La malheureuse Poufsouffle s’était traînée comme une âme en peine dans le château toute la matinée car la potion que lui avait préconisé l’infirmière contre le stress (assez inefficace, d’ailleurs), déconseillait à son utilisateur d’aller gambader au soleil. Ce qui était d’autant plus rageant que notre pote Amon-Re était au rendez-vous, comme quoi, il lui arrive aussi de trouver le chemin de l’Ecosse, parfois.

Susan s’arrêta près d’une fenêtre et réprima un gros soupir à la vue des élèves qui bronzaient sur l’herbe en faisant semblant de réviser leurs derniers examens. La pensée du livre de potion qui dormait dans son sac lui effleura l’esprit avant d’aller se perdre dans la grande poubelle des idées inutilisées. Relire certains passages maintenant serait inutile, non seulement elle risquait d’oublier ce qu’elle avait déjà appris, mais en plus, elle ne retiendrait rien de nouveau correctement à quelques minutes de l’épreuve.

L’épreuve, tadam ! Sonnez trompettes et roulez tambours car l’Heure de Vérité était proche. «La vérité vous rendra libre» affirmait dans un élan d’optimisme naïf le Seigneur des Mots (cf : Terry Pratchett, La vérité). Pauvre petit, comme il était candide. La vérité peut vous tuer, oui !

L’Heure de Vérité allait peut-être se révéler la dernière de la timide Susan qui craignait bien de mourir incessamment sous peu. Mort qui se révélerait non pas naturelle mais résultat d’un meurtre crapuleux commis par le professeur Rogue sous prétexte que «La nullité tragique de Miss Bones faisait honte à notre communauté, messieurs les juges ! ».
Et en plus, étant donné le sadisme maladif du maître de potions, son agonie risquait d’être longue et douloureuse.

‘Surtout ne bois rien de ce qu’il pourra te proposer’.

Sage décision bien futile toutefois. Les grands empoisonneurs étaient plus fins : un peu de cyanure au coin d’une page de livre, un brin d’arsenic dans un parfum, un soupçon de digitale sur des gants et le tour est joué ! Les français avaient été très doués en la matière, à un moment donné, Médicis en tête. En même temps, Rogue n’était pas assez stupide pour assassiner à tour de bras au nez et à la barbe de Dumbledore.

Longue barbe, d’ailleurs. «Oh Père Directeur, comme vous avez une longue barbe !», «C’est pour mieux avoir chaud en hiver, mon enfant» ou encore «C’est parce que Mère-Grand a oublié de racheter des rasoirs» à moins que «C’est parce que ça impressionne, chère Susan» mais surtout «Je t’en pose, moi, des questions, petite outrecuidante ? Allez hop, 50 points en moins pour Poufsouffle, vous apprendrais la politesse, moi, non mais !»

Susan réalisa soudain qu’elle s’était laissée embarquer dans des songeries idiotes sans rapport avec l’examen. Elle serait sans doute arrivée en retard si ses pas de l’avaient inconsciemment menée devant la salle de Rogue, remercions-les chaleureusement.

La jeune sorcière toqua deux petits coups à la porte, le genre de coups que donne une personne qui est obligée d’aller quelque part mais que surtout, hein, si on ne l’entendait pas, elle n’allait pas se vexer, au contraire !

Une fois entrée dans la pièce, Susan déglutit avant de s’avancer lentement vers le bureau du professeur et de lancer un coup d’œil au sujet. Double sujet, d’ailleurs, dont la première question lui semblait un tantinet simplette. Pour un peu, elle aurait pensé qu’il posait la question qu’il avait oublié d’inclure dans l’épreuve écrite.
La fillette ouvrit la bouche et débita d’un ton atone :

- Les ingrédients qui entrent dans la composition de la potion d’Aiguise-méninge, potion de couleur rougeâtre, sont les scarabées pilés, les racines de gingembre coupées et la bile de tatou.

Puis, elle se dirigea d’un pas mal assuré vers la paillasse où elle allait devoir défendre avec conviction (on était mal parti) son talent (bien maigre) de préparatrice de potion. En même temps, même les plus grands génies pouvaient échouer à leurs débuts, regardez Einstein, par exemple… Le hic était que Susan ne connaissait pas la vie, passionnante, n’en doutons pas, d’Einstein aussi n’avait-elle aucun modèle auquel se raccrocher avec l’énergie du désespoir Le positif étant, dans cette histoire, que ladite énergie allait être utilisée dans l’élaboration de la potion.

D’une main moite, elle tira sa baguette de sa poche et, la pointant sous le chaudron, prononça d’une voix faible, comme si elle craignait d’être entendue ou de commettre une affreuse bévue :

- Becbinzen forte !

Et un sympathique petit feu de se mettre à crépiter joyeusement sous le chaudron ce qui, par cette chaleur, n’était pas vraiment agréable.
Susan s’éventa discrètement de la main droite, l’air de dire «On a pas idée de faire préparer des potions chaudes à cette période de l’année !» avant d’enfiler, tel le chirurgien sur le point de se lancer dans une opération à cœur ouvert, ses gants

Puis, attrapant son pilon avec une assurance plus que factice, elle entreprit de réduire en une mince poudre verte les orties séchées, opération qui lui rappelait le biscuit à la Pompadour de sa grand-mère, tout simplement parce qu’il fallait râper le chocolat, opération que Susan haïssait pour les bonnes raisons que a) ça en mettait partout et b) ça faisait mal aux bras. Certes, l’aïeule aurait pu le râper magiquement mais on n’apprécie vraiment un gâteau que lorsqu’on a tout fait soi-même.

Les herbes pillées, la fillette s’attaqua aux limaces cornues cuites. Pauvres bêtes. La veille encore, elle enviait le sort des bestioles en tout genre qui baguenaudaient dans la prairie Poudlardienne sans avoir à se soucier des examens, mais à présent qu’elle voyait ces invertébrés réduits en une chair flasque et sans vie, elle vénérait sa condition de petite fille. Quoique, le sort que lui réservait Rogue était peut-être bien pire…

Préférant ne pas y penser, elle commença à tailler en fines lamelles les limaces, lamelles qu’elle laissa tomber dans un petit bol près du chaudron avant de nettoyer soigneusement la table de travail.
Elle plongea la poudre d’ortie dans le chaudron avant de chronométrer la minute. Celle-ci écoulée, elle rajouta les tranches de limace à la mixture avec un pincement au cœur. Pauvres bêtes. La condition limacienne était pi-to-ya-ble.

Comment se faisait-il que le chaudron n’ait pas encore explosé ? Dans son esprit pessimiste à souhait, elle avait rêvé des gros titres de la Gazette toute la nuit :

«Effroyable accident à Poudlard. La jeune Susan Bones, blablabla, examen de potions, blablabla, lamentable erreur, blablabla, des blessés sévères, blablabla, aucun talent pour la magie confirme le professeur Rogue sur son lit de mort, blablabla, renvoi définitif de l’école, blablabla, sanctions, blablabla, réparations des victimes, blablabla, mise en place d’une cellule psychologique, blablabla, la limace était-elle bourrée à l’engrais ? blablabla, la salade n’est plus ce qu’elle était ! blablabla, blablabla et blablabla».

Sept minutes étaient plus qu’il ne fallait à Susan pour inventer sa déchéance et lorsqu’elles eurent passé, elle avait largement eu le temps de se voir pendue, la peine de mort ayant été rétablie juste pour elle, uniquement pour avoir échoué à l’examen.

Secouant la tête avec énergie, elle entreprit de remuer la potion dans les sens indiqués avant de verser la dose nécessaire de crochets de serpent. Tout de même, les types qui allaient récupérer les ingrédients nécessaires aux potions prenaient de sacrés risques. Des héros modernes, si on allait par là. Qui sait, peut-être qu’un homme était mort pour qu’elle puisse passer son examen. Ou peut-être qu’elle dramatisait trop et que de nos jours, les serpents étaient élevés en captivité, dans les laboratoires spécialisés dans la production d’éléments pour potions. Plausible. Possible même


Elle eut sept nouvelles minutes pour y cogiter et sa conclusion fut la suivant : Pour ne pas avoir à vérifier, autant choisir un autre métier.
De toute façon, elle n’était pas faite pour le sport. L’aventure, non merci ! La routine quotidienne avait aussi du bon.

Sept minutes plus tard, Susan retirait le chaudron du feu, prenant garde à ne rien renverser et prononçait d’une voix ferme, baguette pointée sur le feu :

- Finite Incantatem !

Le feu s’éteignit aussitôt et elle rajouta à la potion, non sans croiser les doigts, les épines de porc-épic, croyant presque être en train de rêver tant les choses se déroulaient calmement. Normalement, à ce stade, Rogue aurait déjà dû lui crier dessus trois ou quatre fois : «Non mais ça va pas la tête ? Qu’est ce que vous faites, là, au juste ? On a frôlé la catastrophe, petite sotte !»

La potion achevée, elle la laissa tranquillement dans son chaudron (où était-il écrit qu’elle devait en verser dans un flacon à apporter à Rogue ?) et quitta la pièce sur un «au revoir» de rigueur, jambes flageolantes et cerveau hurlant «Bloody cucumber, je mangerai bien une petite glace à la vanille moi». Ce qui, il faut bien l’avouer, n’avait aucun intérêt.
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Cho Chan
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Ξ Sujet: Re: EPREUVE ORALE DE POTIONS (COEFF 2.)   EPREUVE ORALE DE POTIONS (COEFF 2.) EmptyDim 11 Juin - 11:21

Cho s'était levée très tôt ce matin-là, notamment pour pouvoir réviser à fond les potions. Elle n’était pas spécialement douée dans ce domaine-là, et c’était justement cela qui l’inquiétait. Penchée sur son livre à la couverture cuivrée elle songeait aux deux premières épreuves pratiques qu’elle avait déjà passé. Elles s’étaient, à son plus grand étonnement, plutôt bien déroulées. Et la chance n’allait pas durer éternellement, la jeune élève de Serdaigle le savait… elle prépara dans un sac toutes ses affaires requises : des gants, un chaudron, et tout le reste. Puis elle s’attacha avec soin les cheveux, mit son tablier (on ne savait jamais, avec son adroitesse naturelle –ironie- elle risquait de renverser un produit dangereux…)
Elle ne mangea rien au petit-déjeuner, à peine un bol de céréales, puis ce rendit à l’examen. Devant la porte, elle remarqua que ses jambes tremblaient et cela la contraria.


*Un peu de cran, Cho…*

Elle entra discrètement et regarda la salle. Certains élèves étaient devant des examinateurs à l’air soucieux et remuaient une potion. Cho se mordilla la lèvre inférieure, imaginant le pire –surtout que les élèves qui travaillaient serraient la mâchoire. Elle attendit, stressant comme une folle et se retenant de se ronger frénétiquement les ongles. Pour s’occuper, elle observa les multiples reflets que l’on pouvait voir dans sa botte. Une très jolie botte que la Serdaigle regrettait d’avoir mises… et si de l’acide sulfurique coulait dessus ? Non, jamais Rogue ne ferait manier à des enfants de onze ou douze ans des produits toxiques… quoi qu’avec lui, on n’était jamais sûr de rien. Non, c’était impossible, jamais il n’aurait pris ce risque, car si son précieux chouchou Malefoy se renversait le produit sur lui….

« Chang Cho, c’est à vous » dit sèchement le professeur.

Elle sursauta et renversa son sac dans un « bilig » digne d’un dessin animé humoristique. Ça commençait bien, si déjà elle commençait à tout reverser par terre… Elle écouta les instructions, un sourcil froncé d’une manière charismatique et excentrique qui fit sourire l’examinateur et vexa Cho. Elle se retint de lui hurler de lui demander ce qu’elle devait faire, mais ce retint.
La potion de truc méninge ? Cho en avait déjà entendu parler, en cours de potions. Oui, c’est une potion rougeâtre (comme l’avait lourdement insisté le professeur) qui est plus claire que la pimentine (d’ailleurs, le chouchou Malefoy s’était gouré sur ce coup-là.)


« La potion d’Aiguise-méninge est d’une couleur rouge-rougeâtre. Elle est composée de scarabées à piler en une fine poudre, de racines à couper avec soin et d’un demi-flacon de 15 ml de bile de tatou. »

*La galère… j’espère que c’est ça. Pitié, je vois déjà l’annonce dans le panneau d’affichage : Miss Chang devrait s’aiguiser un peu plus les méninges, c’est dommage qu’elle soit totalement incapable de fabriquer la moindre potion… non, j’abuse. Je me suis pas mal débrouillée.*

« Bien, dit l’examinateur. Maintenant veuillez créer la potions dont les instructions sont mises au tableau. »

D’un œil affolé Cho parcourut le tableau. Cette potion paraissait diablement compliquée, mais on pouvait s’y attendre. Le professeur Rogue, qui devait être derrière tout cela, désirait-il vraiment que tous les élèves retapent ? Mais elle était sans doute faisable. Du moins, Cho l’espérait….
Elle se rendit avec raideur jusqu’à l’armoire pour chercher les ingrédients. Elle poussa un paquet rempli de petites pierres racornies, des Bézoard si la Serdaigle s’en souvenait bien, puis elle tomba sur un liquide peu ragoûtant. Enfin, elle put extraire les épines de porc-épic, les orties séchées, les crochets de serpents écrasés et –Cho crut qu’elle allait vomir- les limaces cornues cuites. Elle se dirigea ensuite vers son chaudron en imaginant le pire.


* « Mes chers élèves, dit Dumbledore lors du grand banquet de fin d’année, aujourd’hui je vais vous parler d’une jeune demoiselle qui a créé une explosion de limaces. Elle se nomme Cho Chang, 1ère année à Serdaigle, et a lâché une limace dans son chaudron après y avoir déposé… »*

Elle s’ébroua et retourna sur terre. Elle commença par faire chauffer son chaudron, manquant de peu de plonger sa main dans le feu, puis mit ses gants. Elle grimaça en constatant qu’ils étaient sales et commença à réduire en poudre les orties. Elle était allergique à ce genre de plante et ne regarda son travail que quand elle pensa l’avoir fini. La poudre d’ortie était fine. Mais le pire restait à faire. Elle coupa en morceau les limaces et s’aperçut avec étonnement que c’était plutôt amusant de voir son couteau s’enfoncer mollement dans la chair visqueuse de l’invertébré. Une fois que Cho eut fini (et elle remarqua que le couteau n’était, lui non plus, plus franchement très propre…) et jeta la poudre d’ortie dans le chaudron et compta une minute.
Un… deux… trois… quatre... cinq moutons… six moutons…
Arrivée à cinquante-neuf seconds, elle en attendit une dernière et y mit les fines lamelles de limace.
Puis elle commença à compter jusqu’à sept minutes. Elle commença à avoir un léger mal de crâne, à force de compter, compter et re-compter les mêmes noms de 1 à 60 sept fois, et regarda la potion. Le « touilleur », comme elle l’appelait, dans la main, elle remua fébrilement la potion deux fois dans le sens contraire des aiguilles d’une montre (« vers la gauche ? La droite ? La gauche… ») et deux fois dans l’autre sens.


*Toujours pas d’explosion ? Ma parole, c’est un miracle, ou alors un fata morgana…*

La Serdaigle ajouta enfin les crochets de serpents écrabouillés… enfin écrasés et –oh non !- recommença à compter 7 minutes. Les potions, ce sont des maths, finalement… elle retira le chaudron du feu qu’elle éteignit, hésita et y jeta les épines de porc-épic. Puis elle prit un échantillon de potion qui lui échappa des mains et s’écrasa par terre. Par chance, aucune explosion…


« Reparo ! »

La potion revint dans le petit récipient de verre réparé qu’elle posa sur la table et, effrayée à l’idée de commettre une nouvelle bêtise digne d’une Chang, elle marcha dignement vers la sortie, le cœur battant. Pourvu qu’elle n’aille rien oublier… après tout, le tableau était loin et il y avait une légère fumée qui le brouillait un peu dans cette salle… mais Cho s’estima bien sortie et partie vite fait bien fait.
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Invité
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Ξ Sujet: Re: EPREUVE ORALE DE POTIONS (COEFF 2.)   EPREUVE ORALE DE POTIONS (COEFF 2.) EmptyDim 11 Juin - 12:48

Diabalzane venait d'entrer et se trouvait face à son professeur et directeur de maison et face à l'examinateur. On lui posa quelques questions.

- La potion d'Aiguise méninge est de couleur rouge. Un rouge particulier assez différent de celui qui caractérise la potion d'oublie. Il faut employer pour cette potion des scarabées pilés, des racines de gingembre et de la bile de tatoo. Comme je l'avais fait remarquer en cours lorsque nous l'avions étudiée c'est une potion assez compliquée de réalisation.

Le professeur rogue lui adressa un rictus amical, comme s'il était sûr que son élève allait obtenir l'une des meilleurs notes. L'examinateur lui présenta les sujet pratique. Diabalzane sourit, confiante, elle avait fait cette potion plusieurs fois déjà, c'était simple et il se savait assez fort et doué pour cette épreuve. Elle sourit, donc, en remplissant son chaudron d'un peu d'eau à l'ai de sa baguette avant de le mettre sur le feu doux qu'il avait allumé de la même manière. Elle écrasa avec soin les orties séchées et coupa les limaces cornues cuites à l'aide de son couteau personnel dont le manche était frappé des armoiries des Södergren. Elle renversa la petite coupelle pour laisser tomber une fine pluie d'orties séchées pilées. Elle regarda sa montre et attendit une minute pile et elle fit glisser les limaces avec grace dans le chaudron et elles firent un petit "ploc" en tombant dans l'eau troublée. Elle attendit les sept minutes réglementaires sans les dépasser d'une seconde.

Elle remua avec soin autant de fois que le professeur l'avait indiqué, une fois dans le sens des aiguilles d'une montre, deux fois dans le sens inverse et une fois, plus lentement, dans le sens des aiguilles. Elle ajouta les crochets de serpent et mélangea avec soin. Elle sourit pour éteindre le feu et retirer son chaudron pour y ajouter les épines de porc-épique. La potion était prête et tout à fait parfaite.
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Harry Po
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Ξ Sujet: Re: EPREUVE ORALE DE POTIONS (COEFF 2.)   EPREUVE ORALE DE POTIONS (COEFF 2.) EmptyLun 12 Juin - 21:16

Il était enfin l’heure. Harry était angoissé et le stress avait une fâcheuse tendance à prendre le dessus sur lui. Il n’avait pas dormit, parfois se réveillant en sursaut, couvert de sueur, et s’imaginant recaler, expulsé de l’école après ses résultats exécrables. D’autres fois, il voyait Rogue lui faire avalé de force une potion mal préparé et qui avait pour effet de le changer en lutin et il se couvrait alors de ridicule devant une classe de Serpentard hilares.
Mais maintenant il n’était plus temps de faire demi-tour. Il attendait devant le cachot numéro°5 où il avait assisté aux cours tout au long de l’année, avec ce fichu Rogue. Une voix résonna dans la salle.


« Potter, Harry ! » s’exclama cette dernière.

Harry déglutit difficilement. Il inspira une bonne fois et s’avança d’un pas raide dans la salle. Il repéra une femme replète devant laquelle se trouvait un chaudron vide. Il se dirigea vers celle-ci qui dit alors.

« Harry Potter, je présume ? » dit la vieille femme en découvrant ses dents jaunes.
« Ou… Oui c’est moi » répliqua Harry d’un ton qu’il voulait ferme.

Il prit place a un bureau qui se situait juste à coté du chaudron. Il s’y trouvait un parchemin sur lequel figurait toute une série de questions à propos de la potion « Aiguise Méninge »
Un sourire naquit alors sur ses lèvres

*Hermione je t’adore*, pensa-t-il alors.
En effet cette dernière lui avait fait réviser cette potion le matin même. A vrai dire, elle lui avait tout fait révisé, mais ils s’étaient tôt particulièrement attardés sur celle-ci, Harry et Ron ayant voulu en fabriquer une en vue des examens !

« La potion d’aiguise méninge est de couleur rougeâtre. A ne pas confondre avec la potion d’Oubli, laquelle se trouve être beaucoup plus foncée. La Potion d’Aiguise méninge nécéssite les ingrédients suivants :
-Scarabées,
-Racines de gingembre,
-Bile de tatou»
répondit-il a la femme aux dents jaunes qui parut satisfaite

Il relut deux fois sa réponse pour s’assurer qu’elle ne comportait pas de fautes. Il jugea avoir dit tout ce qu’il savait et reporta son attention sur la seconde étape : la confection d’une potion destinée a soigner les furoncles.

*Aïe, ça va être dur* pensa-t-il.

En effet la fois où cette potion était au programme du cours, Rogue l’avait renvoyé sous prétexte que les morceaux de crochets de serpents n’étaient pas assez moulus. Il en gardait un mauvais souvenir mais elle n’était pas très dure à préparer, et si il s’en tenait aux instructions, il y avait de fortes chances que l’examen se passe bien, du moins il l’espérait.
Il alluma un feu vif sous son chaudron après avoir rendu sa copie à son examinatrice, puis commença à détailler les instructions en laissant chauffer le chaudron. Il fallait pour commencer avoir les ingrédients. Il se dirigea vers un buffet prévu à cet effet, sur lequel reposé divers éléments. Il se munit de ceux qui lui avaient étaient indiqués, à savoir :

« - Orties séchées,
- Crochets de serpent écrasés,
- Limaces cornues cuites,
- Des épines de porc-épic »


Il ouvrit successivement trois bocaux et en retira les éléments nécessaires. Il retourna auprès de son chaudron et lut alors les consignes avec attention :

« Faire chauffer votre chaudron. Pendant ce temps, écraser les orties séchées après avoir mit les gants. »

Le Chaudron chauffait déjà et Harry enfila ses gants en peau de Dragons spécialement prévu pour manipuler les substances dangereuses. Il chercha dans es affaires et en ressortit un bol et un pilon. Il versa les orties dans le bol et les pila jusqu'à obtenir une poudre de consistance homogène.
Il les mit de côté puis lit la suite des directives :


« Après avoir mit les orties séchées en poudre dans le chaudrons, attendre une minute, puis mettre les fines lamelles les limaces cornues cuites. »

Il sortit un couteau et une planche en bois sur laquelle il plaça délicatement ses limaces cornues. Il les immobilisa avec sa main gauche alors qu’il les coupait de manière régulière avec sa lame. Il prit a nouveau note des consignes qui lui imposait de verser les orties puis d’y rajouter les lamelles de limaces cornus cuites une minute plus tard. Il s’exécuta donc. Il déposa soigneusement sa poudre d’orties au fond du chaudron puis activa son chronomètre, une invention moldue visant a mesurer le temps. Une minute exactement après avoir inséré les orties, il ajouta les fines lamelles de limaces cornues cuites.

"Laisser ainsi la potion mijoter pendant sept minutes " , indiquaient les instructions.

Il consultât son chronomètre régulièrement et, au bout de sept minutes, il mélangea une fois dans le sens des aiguilles d'une montre puis deux fois dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, pour retourner une fois dans le sens des aiguilles d'une montre.

Le mélange changeait peu à peu d’aspect, alors qu’il y ajoutait ses crochets de serpents qu’il avait écrasé pendant les sept minutes d’attentes. Maintenant, il lui fallait encore attendre sept minutes. Il prit son mal en patience en jetant de temps à autres un regard inquiet a sa potion… Son chronomètre sonna alors et il sut que les sept minutes étaient écoulées. Sans plus attendre, il effectua la suite des instructions, a savoir mélanger la mixture trois fois dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.
Il semblait avoir termina et s’empressa de retirer le chaudron du feu qu’il éteint alors. Il était assez content de lui Il ne lui restait qu’a ajouter les épines de porc-épic. Il s’en munit délicatement et les versa dans le chaudron qui parut encore une fois évoluer. Il déposa la chaudron devant l’examinatrice qui vint voir le résultat. Son visage resta parfaitement impassible et Harry ne put savoir si il avait réussi ou non. Il se contenta de sortir sur un signe de tête de la survéillante. Il croisa les doigts en espérant une bonne note
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Ξ Sujet: Re: EPREUVE ORALE DE POTIONS (COEFF 2.)   EPREUVE ORALE DE POTIONS (COEFF 2.) EmptyMar 13 Juin - 11:28

Comme tout élève normal, Drago n’était pas spécialement tranquille face à ses examens, mais les potions, ça le connaissait. Pendant toute l’année le professeur Rogue n’avait pas été avare en compliments et il avait du coup relativement confiance en lui pour cette matière.

Il entra dans la salle à l’annonce de son nom juste après Londubat et Maiden. Attendre à côté de Londubat avait quelque chose de super agaçant étant donné la dose de stress que lui provoquait cet examen.

*Pourquoi stresser pour un truc que tu vas rater ! Ne me pourris pas ma concentration !!!*

Londubat était rentré, puis Maiden, elle allait passer l’examen avec sa poupée ? C’était tellement ridicule, ça n’était plus une école, c’était un véritable cirque. Enfin bref, il était maintenant dans la salle, face au « jury » qui bien sûr comprenait le professeur Rogue. Il referma la porte derrière lui et inspira profondément avant de saluer ses professeurs poliment. Il avait beau être confiant, passer un examen et se retrouver seul face à tant de monde n’était pas vraiment une partie de plaisir.

Visiblement la première partie de l’examen était théorique plus que pratique vu qu’il fallait répondre à des questions sur la potion « Aiguise-Méninges ». Il déglutit et inspira profondément avant de se décider à répondre d’une voix solennelle et relativement sûre de lui.

« La potion aiguise-méninges, destinée à faire penser un sorcier plus clairement et avec plus de précision est composée des ingrédients suivants : scarabées que l’on aura au préalable pilés, racines de gingembre découpées à l’avance et bile de tatou. Une fois achevée, la couleur de la potion prend une teinte entre le rouge et le marron que l’on qualifiera de « rougeâtre »

Ensuite il attendit une confirmation des professeurs, un quelconque signe rassurant qui lui indiquerait qu’il avait répondu correctement. Mais rien, même s’il était persuadé d’avoir répondu correctement, le visage impassible du professeur Rogue n’avait rien d’extrêmement rassurant.

Il finit enfin voyant ce manque de réaction par aller retrouver son chaudron et commença à rassembler les ingrédients pour la potion contre les furoncles. Cette potion promettait d’être particulièrement facile à réaliser vu que le processus était plus détaillé que d’habitude et qu’il était exactement indiqué quand on devait couper quoi.

Le chaudron qu’il avait devant lui était déjà rempli d’un liquide, de l’eau probablement destiné à améliorer la fluidité de la potion. Sans plus attendre il porta le chaudron qu’il plaça sur le foyer et au moyen d’un « Incendio » parfaitement maîtrisé il fit chauffer l’eau dans le chaudron. Pas une fois il ne regarda les professeurs, quand il levait les yeux, c’était pour relire les étapes par lesquelles il fallait passer pour réaliser la potion.

Drago enfila ses gants et prit le pilon de bois afin d’écraser les orties séchées. Cela ne fut pas très long avant qu’il obtienne une fine poudre et il reposa sa préparation afin de s’occuper des limaces cornues (qui étaient déjà cuites). Tout en les coupant en très fines lamelles, il surveillait le chaudron qui semblait chaud désormais et mit les orties séchées dans le chaudron tout en programmant son réveil-chronomètre, qu’il suffisait d’ensorceler pour qu’il se manifeste au bout d’une minute. Il utilisa cette minute pour finir de couper ses limaces et les plaça dans le chaudron.

Il réensorcela le réveil-chronomètre et les 7 minutes qui suivirent lui parurent durer une éternité. Il regarda alternativement tous les regards des professeurs et s’efforça de ne pas se montrer nerveux, mais cet examen était relativement insupportable. De plus il commençait à faire chaud et c’était on ne peut plus désagréable.

*Vivement que ça finisse*

7 minutes plus tard Drago fit un tour dans le sens des aiguilles d’une montre avec sa cuillère en bois, puis deux fois dans le sens inverse, puis une fois dans le sens horaire à nouveau. Il rajouta les crochets de serpent (déjà réduits en poudre) et rebelote, le petit manège recommença. Pendant ce temps les professeurs s’étaient mis à noter, le Serpentard se demandait bien quoi mais il resta impassible, il était en train de réussir son examen, il ne pouvait pas le rater. Pourtant il avait eu rarement aussi hâte qu’un examen se termine.

7 minutes encore plus tard, Drago reprit la cuillère et mélangea 3 fois dans le sens inverse des aiguilles d’une montre avant de rajouter l’ingrédient final : les épines de porc épic. Il ne savait pas quelle couleur devait avoir la potion, mais la consistance comme l’odeur semblaient valables et rien n’avait fondu pour le moment.

Il retira le chaudron du feu sans un sourire et regroupa le matériel dont il s’était servit. Il se doutait que l’examen étant très long il ne fallait pas prendre la peine de nettoyer le matériel. De plus il n’y avait rien de prévu à cet effet.

« Au revoir »

Leur dit-il respectueusement et il sortit de la sale de classe à grandes enjambées, soulagé d’être enfin sorti de cette galère.
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Ξ Sujet: Re: EPREUVE ORALE DE POTIONS (COEFF 2.)   EPREUVE ORALE DE POTIONS (COEFF 2.) EmptyMer 14 Juin - 13:36

Ksénia était depuis quelques minutes déjà devant la grande salle a attendre que sa soit son tour, Diabalzane était rentré dans cette il y a quelques minutes et en était sortie apparemment satisfaite, elle ne lui avait pas adresser la parole et lui avait juste fait un sourire.
Elle faisait les cents pas devant la porte, habituellement elle n’était pas stresser mais l’idée de se retrouver devant son directeur de maison avait quelque chose d’inquiétant, elle voulait toujours montrer au monde entier de ce q’elle était capable mais elle voulait juste réussir son examen, même si c’était pratiquement sur qu’elle allait l’avoir avec les notes qu’elle avait en la matière et en son expérience en potions.

Enfin on appela son nom, la personne qui l’appela écorcha son nom et Ksénia mourait d’envie de lui rappeler.

*c’est n’ait pas Nabirochkina, mais NABIRITCHKINA*

Mais elle n’en fit rien et rentra dans la grande salle. Fasse au professeur Rogue et a l’examinateur toute son arrogance retomba.

-Bonjour..

On lui expliqua brièvement ce qu’elle devait faire, l’examen se dérouler en deux parties et dans toutes les deux savait quoi faire.

-La potion d'Aiguise méninge prend une couleur rouge. Un rouge avec quelque tonte de marron. Elle n’est pas comme la potion d’oubli qui elle est plus foncée. La potion et faite à partir de scarabées pilés, de racines de gingembre et de bile de tatoo.

Elle trouvait qu’elle avait bien répondu mais personne ne lui fit de commentaire elle prit donc son chaudron et le remplis d’eau a l’aide d’un sort, elle murmura un sort pour que le foyer s’allume et que l’eau puisse chauffé.
Elle écrasa les orties séchées et s’occupa des limaces elle les coupa avec plus ou moins de soin les limaces cornues

Elle mit les orties séchées pilées dans le chaudron et attendit attentivement une minute avant de rajouter les limaces. Elle attendit sept minutes. Elle remua la potion le nombre de fois qu’il fallait.
Elle rajouta les crochets de serpents et continua à mélanger, elle éteint le feu avec grâce et mit les épines de porc épique, enfin elle avait terminait et la potion était exactement comme il le fallait.

Elle fit un bref salut et sortie de la salle sous le regard de son professeur préféré et de l’examinateur.
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Ξ Sujet: Re: EPREUVE ORALE DE POTIONS (COEFF 2.)   EPREUVE ORALE DE POTIONS (COEFF 2.) EmptySam 17 Juin - 18:34

Je lu mon planning et vis avec horreur que j’avais examen de Potions.

*Mon cours préféré*, me dis-je de manière ironique et en déglutissant difficilement.

Une fois, dans la Grande Salle mon regard se posa instinctivement sur le professeur Rogue, je ne sais pas si il me regardait moi en particulier mais son regard sembla se diriger vers ma place. Je baissa les yeux sur le coup, m’en voulant de l’avoir fait, je serais les poings. Puis vint l’heure de passer l’examen, les Serpentard semblaient tous fiers de passer l’examen de potion, ils ne montraient en rien leurs traque. Quant à moi mes jambes tremblaient toutes seules, je me demandais comment allait réagir le professeur Rogue face à une Gryffondor. Quand soudain j’entendis la voix rauque et froide du professeur de Potions.

Suivant !

J’entra dans la classe mon cœur battait la chamade et j’avais peur que cela ne s’entende, il prit alors sa liste et sembla barrer deux noms.

Bien Miss Stones pouvez-vous me dire de quel couleur est la potion d’Aiguise-méninge ?, me demanda-t-il en fixant toujours son parchemin, ce qui me mis mal-à-l’aise.

La…, la potion d’…, heu…, la potion d’Aiguise-méninge à une couleur rougeâtre car elle tire entre le marron et le rouge, dis-je d’une voix tremblante.

Hum…, dit-il en prenant quelques notes, quels sont les ingrédients qui sont utilisés pour la préparer ?, me demanda-t-il notant toujours des choses sur son parchemin.

Elle se compose de scarabées que l’on aura préalablement pilés, de racines de gingembre découpées à l’avance et de bile de tatou, dis-je d’une traite en le regardant toujours.

Hum…, dit-il en relevant cette fois les yeux vers moi mais il ne me regarda pas, il se contenta de montrer deux chaudrons qui était derrière moi, bien vous ferais la même potion pour Miss Aelita Stones et simultanément, comme ça si vous en raté une vous ratez celle de votre cousine, me dit-il avant de replonger son nez dans son parchemin. Tous est indiqués sur le tableau Miss Stones vous avez des yeux donc lisez !, me dit-il toujours de sa voix froide.

Je me dirigea alors vers les deux chaudrons et prononça le sortilège pour allumer un feu en dessous de ceux-ci.


Incendio

Le sortilège marcha du premier coup, pour les deux chaudrons, fière de moi je continua sur ma lancée, j’allais chercher dans l’armoire les ingrédients qu’ils me fallaient bien sûr en double, je pris donc des orties séchées, des crochets de serpent, des limaces cornues cuites, et des épines de porc-épic. Je me mis ensuite au travail pour accomplir la tâche de la confection d’une potion contre les furoncles. Sans plus attendre je mis mes gants en peau de Dragon et je commençais par pilonner les orties séchées pour quelle soit bien écrasée pour la potion.

Cela ne fut pas très long avant que j’obtienne une fine poudre et je reposais la préparation afin de m’occuper des limaces cornues - qui étaient déjà cuites. - Tout en les coupant en très fines lamelles, je surveillais les chaudrons qui semblaient chauds désormais, je vida alors la poudre d’orties séchées dans le chaudron. J’ensorcelais ma montre pour qu’au bout d’une minute, elle émette une fine sonnerie pour me prévenir. Je profitais de cette minute pour finir de découper les limaces puis je les ajoutais dans les chaudrons.

Je refis le même sortilège sur ma montre mais cette fois pour qu’elle me prévienne au bout de 7 minutes. Le professeur Rogue ne me regardait toujours pas il préférait se plonger dans la correction de ses examens ou que sais-je d’autre.


Sept minutes plus tard

Ma montre me prévient que c’était le moment pour moi de prendre une cuillère en bois dans chacune de mes mains et faire tour dans les deux chaudrons dans le sens des aiguilles d’une montre, puis deux fois dans le sens inverse, puis une fois dans le sens horaire à nouveau. Ensuite je rajoutais les crochets de serpent – qui étaient déjà réduits en poudre- et une fois de plus, je refis le petit manège dans les deux chaudrons ce qui ne fus pas très facile.

Encore sept minutes plus tard.

Je repris la cuillère et mélangea 3 fois dans le sens inverse des aiguilles d’une montre puis veillant à retire du feu les deux chaudrons comme l’avait indiqué le professeur j’ajouté les épines de porc-épic une fois que j’avais éteint les deux feux. Je ne savais pas quelle couleur devait prendre la potion mais aucune fumée ne s’échapper des deux chaudrons.

Le professeur leva enfin son nez de son parchemin, il semblait chercher quelque chose en regardant les deux chaudrons.


Pas d’explosion ? Pas de fumée ? Hum…, étrange pour une Gryffondor, me dit-il l’air un peu déçu de mon résultat, vous pouvez disposer Miss Stones, me dit-il avant de replonger dans son parchemin.

Au revoir et passé une agréable après midi, lui dis-je avant de disparaître derrière la porte.
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