Ces moments de solitude... [Ouvert à tous]

Il faisait encore noir, dehors, quand Tae'rah s'est levée se matin. La fraîcher de la nuit ne s'étant pas encore estompée, elle avait descendue une petite laine de son dortoir. Le froid ne la dérangeait pas, elle avait l'habitude des froides températures d'Europe du nord. Mais la douce chaleur de sa polynésie natale lui manquait tant... Surtout dans ses moments de solitude.

Tae'rah n'avait que peu d'ami à Poudlard. Elle ne connaissait pas grand monde. Elle était en première année, et, ce dit-elle, c'était surement lors de cette année-là qu'elle rencontrerai ses meilleures amies, celles et ceux qui l'accompagneront pendant ses sept années dans l'école de sorcellerie.

Il était encore très tôt, et Tae'rah décida de ne pas descendre dans la Grande Salle tout de suite. Elle était sans doute encore vide... Le journal de la veille traîné sur le bras de l'un des confortables fauteuils de la salle commune de Gryffondor. Elle s'assit, le saisit, et commença à lire les nouvelles plus si fraîches que ça, quand elle entendit quelqu'un dévaller les escaliers...

(Chacun est libre de venir s'asseoir pour papoter ^^)

*Non pas encore ce rêve !*

Haletante, Lune se réveilla lorsque le ciel était encore noir et la lune encore percevable. Elle se leva doucement de son lit puis s'installa un moment près de la fenêtre en contemplant les étoiles. Un mois. Un mois qu'elle faisait le même rêve. Cela en devenait intriguant, voire effrayant. Et pourtant Lune ne renonçait pas. Du moins pas encore. Mais non Lune était courageuse et devait montrer son attachement à sa maison, pas question de quitter maintenant Poudlard. Tout avait si bien commencé ...

Lune fit son lit en prenant bien soin de ne pas réveiller ses colocataires et prit "Les contes de Beedle Le Barde" dans l'espoir de se changer les idées. S'habillant de sa robe de sorcière et s'emmitouflant dans une cape, elle descendit petit à petit les marches ensorcelées du dortoir des filles en direction de la salle commune.

En descendant les escaliers, Lune crut entendre le frottement d'une page de papier journal.

*Quelqu'un est déjà là ?*

Se demanda t-elle intérieurement, intrigué par une autre présence. Elle avait déjà du mal à croire qu'elle puisse se lever aussi tôt, à environ 6 heures des premiers cours de la journée alors si quelqu'un d'autre avait des insomnies... ou des rêves effrayants. Lune frissonna. Elle resserra l'étreinte de sa couverture sur elle pour se réchauffer.

Lune descendit les dernières marches du dortoir et entra dans la salle commune pensive et la tête ailleurs, se remémorant son dernier rêve ou plutôt cauchemar. En entre ouvrant la porte de la salle commune des Gryffondor, c'est avec surprise quelle y retrouva la fille de la volière. Elle fit mine de ne pas s'en rendre compte mais alla s'assoir tout de même s'assoir dans un fauteuil près de celui de la jeune fille, en abordant un mini-sourire. Elle lui fit un signe sa main droite puis s'installant sur le siège, ferma les yeux un instant pour ressentir la douce chaleur du feu crépitant dans la cheminée.

"Salut ! Comment vas-tu ?"

Lança Lune à la jeune fille. Elle voulait vraiment se changer les idées. Pourquoi pas se faire une nouvelle amie ?

Prenant son livre, elle continua alors sa lecture, laquelle elle avait commencé la veille à la bibliothèque, et attendit la réponse de la Gryffondor.

Tae'rah prit soin de ne pas se retourner pour observer le nouveau venu dans la pièce. Dévisager les gens dès la première rencontre devait être l'une des choses qui ne plaît ni aux moldus, ni aux sorciers... Une caractéristique commune, comme le disait bien le père de Tae'rah. Qu'est-ce qu'il lui manquait, celui là... *Toujours sérieux, mais jamais sans un sourire...* pensa-t-elle...

Puis, le nouvel arrivant fit le tour du fauteuil de Tae'rah, et s'installa sur un autre, non loin, puis se fit connaître. Il s'agissait de Lune, la jeune fille que Tae'rah avait vu quelques heures plus tôt, dans la volière.

"Salut ! Comment vas-tu ?" dit la jeune Lune Hall.

Tae'rah fut d'abord surprise, puis reprit ses esprits. Elle était contente que ce ne fut pas un inconnu... Mais quelqu'un avec qui elle avait déjà parlé, et avec qui elle s'entendait bien, qui plus est. Elle souria à Lune et répondit :

"Bien, merci. Et toi ? Depuis la volière..." Dit-elle.

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