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 Défilé à Paris ... [ PV ]

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Défilé à Paris ... [ PV ] Empty
Ξ Sujet: Défilé à Paris ... [ PV ]   Défilé à Paris ... [ PV ] EmptyVen 7 Aoû - 21:11








    Jet privé des Von Heidfeld :

    Cela faisait un moment que Cristal arpentait le jet de sa famille que ce soit en long et en largue, en fait la blonde avait hâte d’arriver à Paris. Enfin bon les passages Paris/Londres, la brunette en commençait un bout, faisant le déplacement souvent pour faire du shopping. Depuis la vipère connaissait assez bien la capitale, enfin façon de parler vu qu’elle savait à peu près où se trouvait les hôtels les plus luxueux, les restaurants les plus étoilés, et les boutiques les plus fréquentées. Soit pour ça la jeune Von Heidfeld était calée pour ça, mais pour le reste mieux valait s’abstenir, parce que oui l’héritière ne connaissait que le côté riche de la ville, et non les banlieues qui entouraient la grande capitale. Mais bon la verte et argent n’y mettrait sans doute jamais les pieds, alors autant passer ce détail.

    Faisant toujours les cents pas, la jeune fille se stoppa et de là elle jeta un coup d’œil au dehors de l’un des hublots, elle allait bientôt arriver, mais ce n’était pas pour ça que la vipère allait se calmer. En effet en cet instant la jeune adolescente était légèrement stressée et de mauvaise humeur. Pourquoi ?? Oh à cause de sa robe !! Ouai aller savoir si elle allait lui aller, bah jusqu’à là celle-ci était censée être faîte sur mesure !! Mais allait-elle lui aller ?? Ca c’était la question de la journée. La fameuse robe avait été faîte par Riccardo Tisci, un créateur italien qui avait déjà fait plusieurs collections pour Givenchy, à cela on peut que c’est aussi un ancien ami du père de la jeune Von Heidfeld. Soudainement, la brunette fut tirée de sa réflexion par la voix du pilote s’élevant des haut-parleurs. L’information de l’atterrissage fut enfin annoncée, soupirant la vipère alla se rasseoir dans le grand sofa blanc en cuir, et de là la descente commença.

    Les roues du petit avion touchèrent enfin le sol. * C’est pas trop tôt !! * Oui Cristal faisait preuve de beaucoup d’impatience en même temps cela se comprenait un peu. Détalant la passerelle de marche, la verte et argent fut attendue en bas des escaliers par un chauffeur, où une limousine noire trônait juste à côté de lui. Mettant ses lunettes de soleil, la brunette regarda brièvement le chauffeur avant de monter à l’arrière, sans se presser le chauffeur se posa au côté conducteur, en même il n’allait pas conduire côté passager (*paf*). Abaissant la vitre noire de séparation, la brunette déclara : « Si vous pouviez accélérer la cadence ce serait pas mal !! Je suis attendue pour un rendez-vous important alors si on pouvait éviter l’attente du déluge ce serait bien !! » .

    La limousine démarra enfin, ce n’était pas trop tôt. Quittant l’espace prévu aux jets, la voiture s’éloigna rapidement de l’aéroport de Roissy en direction du centre de Paris … Après environ une demi-heure de route, la limousine s’arrêta devant le Rochester, un hôtel niché entre les Champs Elysées et la rue du Faubourg Saint Honoré. Sans attendre, la brunette se dirigea à la réception, à partir de là la jeune Von Heidfeld se confia au concierge, la vipère se hâta assez rapidement. « Mlle Von Heidfeld !! La chambre de Riccardo Tisci s’il vous plaît !! » Sortant un formulaire de répartition, le vieil homme chercha le nom du créateur italien. « Suite 45 au deuxième étage !! » Sans attendre, Cristal se dirigea au niveau des ascenseurs, ça va plus vite qu’en montant les escaliers (la flemme surtout xD).

    Se hâtant jusqu’à la suite, la vipère frappa enfin à la porte, le créateur italien ouvrit lui-même la porte. « Cristal ma princesse !! Ravie de te voir !! » En un clin d’œil, la brune entra après une brève embrassade avec Riccardo, en général le mode affectif était assez spécial dans le monde de la mode, enfin bon chacun sa façon d’adaptation. « Contente aussi de te voir !! Je suis un peu en retard !! Alors si on voyait pour la robe maintenant !! Le défilé commence dans moins de deux heures !! »

    Changeant de salle, le créateur revint avec une robe noire assez style « frou-frou », le haut de la robe était assez transparent sans pour autant être vulgaire, et à cela de légères touches noires se faisaient paraître sur le bustier de la robe. Sans se préoccuper du reste, la brune détailla la robe d’un regard expert, de là son visage prit une expression satisfaite. « C’est vraiment magnifique !! Un vrai travail d’expert !! Je te remercie !! » Hochant la tête, l’italien déclara avant tout : « Avant de me remercier tu ferais mieux de l’essayer !! » . Sans attendre, la vipère se dirigea vers un paravent apparemment japonais, dégageant ses vêtements de la journée, la brunette enfila rapidement la fameuse robe. Ressortant de là, la troisième année attendit la critique du styliste avec une certaine impatience, un regard assez strict se forma sur le visage de l’italien. Prise d’un coup de folie, l’héritière soupira mais de là Riccardo posa ses mains sur les épaules de la vipère en déclarant : « Elle est faîte pour toi !! Tu es magnifique !! Manque juste quelques boucles ici et là et enfin … » . S’éloignant rapidement le jeune homme se ramena avec une boîte dans les mains, et de là il les donna à Cristal. « Elles ont été faîte spécialement pour toi !! Ce sont des italiennes évidemment !! »

    Dégageant le couvercle de la boîte, la jolie brune remarqua que le fond du paquet contenait une paire d’escarpin noire, légèrement argenté au niveau du talon, précisons encore une fois qu’elles ont été faîte sur mesure. De là Cristal prit le créateur dans ses bras. « Elles sont magnifiques !! Comment est-ce que tu as su que les italiennes sont celles que je préfère ?! » Roulant des yeux, le créateur désigna les autres escarpins que Cristal avait aux pieds. « Tu ne mets que des italiennes !! Suffit d’avoir l’œil et un créateur n’en manque pas !! » Après ça la Von Heidfeld sauta littéralement au cou du styliste. « Tu vas m’étouffer !! Bon maintenant maquillage et coiffure !! » A ces mots coiffeur et maquilleuse débarquèrent, sans attendre la brune s’installa sur un fauteuil. Après une demi-heure d’attente, la vipère fut enfin libre. Se regardant elle déclara : « C’est génial !! Et c’est grâce à toi !! » . De là Cristal accorda un bref câlin à Riccardo. « Une princesse a droit au plus belle chose !! Aller file maintenant tu vas être en retard !! Je te rejoins plus tard !! » Lui adressant une brève bise, la vipère quitta rapidement la suite jusqu’à la sortie de l’hôtel.

    Une fois dehors, la jeune héritière remonta dans la limousine, la durée de route ne dura que quelques minutes. En effet le défilé Chanel se déroulait au Grand Palais de Paris, soit à une rue près de l’hôtel Rochester. Après quelques instants, la voiture se stoppa devant le grand monument, descendant de la limousine, la vipère arpenta le tapis rouge sur quelques mètres. Une fois stoppait, les flashes se déclenchèrent. Après plusieurs minutes, la verte et argent entra enfin dans le hall du Grand Palais, soit là où allait avoir lieu le défilé. C’était ici que tout allait commencer.

    [ Tenue de Cristal ]


    [ 1242 mots ]

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Défilé à Paris ... [ PV ] Empty
Ξ Sujet: Re: Défilé à Paris ... [ PV ]   Défilé à Paris ... [ PV ] EmptyVen 14 Aoû - 14:43

    S’ouvrir à la culture moldue présentait bien des avantages, desquels Esther apprenait autant à se comporter en société qu’à découvrir une partie de l’univers qu’elle ne quitterait pour rien au monde. Si la gamme de sa grand-mère était une gamme de maquillage, ça ne l’empêchait en rien de garnir son carnet d’adresse d’actrices, de réalisateurs, de politiciens et de vedettes de la chanson et surtout de couturiers. L’expansion du nom Tugwood, ces dernières années, n’avait pas seulement persuadé la petite fille capricieuse et hautaine qu’était Esther de ne plus se présenter sous le nom lambda d’Esther Haums. Il avait également permis à Sacharissa d’éviter de traiter désormais avec les petites mains et les stagiaires-maquilleuses. Les nouvelles formules que Janice inventait par dizaines, la campagne de publicité et les relations que Sacharissa entretenaient avec quelques grands de noms de ce monde mettaient en avant la marque Tugwood Beauté. Et c’était à Esther ! c’était à Esther qu’on avait donné le rôle de trier les invitations, de décider à quelles soirées, à quelles rencontres la famille se rendrait ! A cette gamine qui n’avait pas encore douze ans. A côté de Sacharissa, Esther se demandait encore comment cela était possible. Que sa grand-mère excentrique et débordant d’amour et de confiance pour sa petite-fille l’ait décidé, oui, mais que ni sa mère, ni son père ne s’y soient opposé ! Elle ne pouvait pas dire qu’elle était heureuse, non, elle était encore trop surprise de cette marque de confiance, surtout de son père. Sa mère, Janice, s’opposait généralement aux décisions de Sacharissa pour la forme et parce que souvent, elles ne convenaient pas à une petite fille. Mais son père ? Lui, il ne faisait que la punir et la priver de ses privilèges. Esther jeta un regard songeur sur Sacharissa, qui se présentait avec un sourire éclatant à un homme qui aurait pu être fort élégant si sa cravate n’était pas rose et son menton encombré d’une barbiche nouée. Etait-ce un moldu ? Etait-ce la mode moldue ?
    Car oui ! Esther avait accepté –et Sacharissa l’en avait félicité, une double-invitation pour une soirée moldue sur Paris, sans aucune hésitation ; Premièrement, la soirée se déroulait en France, à Paris ! où elle n’était allée qu’une seule fois, à cinq ans. Autant dire qu’elle n’en avait aucun souvenir. La volonté de découvrir la France était surtout motivée par ses origines gauloises. Son français était incorrect mais son accent effacé mais Esther ne pouvait pas s’en plaindre, c’était elle qui avait exigé que son père cesse de lui donner des cours. Il était vraiment trop exigeant… Au début, bien sûr, il ne fit aucun cas des objections d’Esther mais quand Janice reprocha à son mari sa sévérité, il sut qu’une fois encore, il avait été trop sévère. Une fois encore. Esther fronça les sourcils, contrariée à l’évocation de ce simple souvenir. Bref. Elle avait accepté cette invitation pour aller en France. Mais ne croyez pas qu’Esther était égoïste ! le renom de la marque qu’elle posséderait un jour lui importait bien trop pour qu’elle accepte de se rendre à une soirée médiocre tout simplement pour voir la Tour Eiffel. Non. Il se trouve que l’invitation était moldue ! La marque s’ouvrait à la science moldue du maquillage et Esther avait toujours fait le rapprochement. De plus, la marque semblait connue et reconnue, puisque le logo évoquait un lointain souvenir à Esther, de son enfance à Bedford.
    Esther en avait donc parlé à sa grand-mère qui, pour ce choix si avisé, lui avait offert un sac Givenchy et une robe de soirée moldue. L’invitation étant pour deux, Esther était conviée. Janice était malade, elle s’était intoxiquée à la vapeur de mandragore –il aurait fallu couper la solution avec de l’ail !, et jamais Hector Haums un jour, accepterait d’aller assister à un défilé de haute couture, pas même en France, sa terre natale.
    Esther et Sacharissa étaient attendues à l’aéroport d’Orly la veille du défilé, au soir, où un certain Riccardo les attendait. La vérité était qu’elles avaient pris un portoloin les menant dans un terminal désert. Les billets qui leur étaient destinés furent généreusement offerts à des passants à Londres. Bref. Dans l’aéroport, retrouver leur route aurait pu être difficile mais là, Sacharissa –qui ne cesserait jamais d’étonner et de provoquer l’admiration d’Esther, ne perdit pas une fois son chemin. Un homme à l’allure assez guindée portait une ardoise sur laquelle était écrite : « Misses TUGWOOD »
    Sacharissa gloussa et de son pas royal rejoignit l’homme pendant qu’Esther essayait tant bien que mal de tenir la cadence.
    - Signor Tisci, je présume ?
    Un sourire d’un blanc artificiel étira les lèvres de l’italien qui baisa la main que lui tendait Sacharissa. Sacharissa était loin d’être une grand-mère conventionnelle. Elle était encore fraîche et séduisante. Sa chevelure rousse, son teint laiteux et ses grands yeux fardés, quand elle riait, lui faisait retrouver ses vingt ans. Mais même sans ça, le même air malicieux recouvrait son visage d’un voile la protégeant des rides et des ridules. Esther la soupçonnait même d’avoir une potion secrète qu’elle refusait de commercialiser… Esther la soupçonnait de bien des choses, ce soir, d’ailleurs. Par exemple, son enthousiasme à la haute couture française. Rien ne les obligeait à se faire des relations dans « l’autre-monde », seules leur science les intéressaient. Et sublimée par la magie, les moldus n’auraient besoin de rien de plus pour se ruer acheter les produits Tugwood. Alors peut-être Sacharissa voulait-elle ouvrir la gamme à la couture ? Esther en doutait. Si les affaires allaient bien, très bien, l’ouverture récemment du département « Produits de beauté moldus » avait déjà été suffisamment couteux –bien que rentable. Bref, Esther retrouva son attention et attendit patiemment qu’on la présente, les échanges courtois tirant sur leur fin.
    -Ah, Miss Tugwood, sachez que rien au monde n’aurait pu me faire douter de votre identité
    Non, Esther ne tilta pas, ce n’était toujours pas à elle qu’on s’adressait. Sacharissa éclata d’un rire séduisant et avec douceur, approcha Esther.
      - Signor Tisci –pardon, Riccardo, je vous présente ma talentueuse petite-fille, Esther Tugwood.
      - C’est un honneur, monsieur, articula Esther en français.
      -Quelle charmante princesse ! un visage d’ange et elle parle français !
    La discussion se poursuivit et Riccardo les mena jusqu’à sa voiture. L’endroit était étroit et Sacharissa n’en semblait pas incommodée. Esther, elle, réapprenait à vivre autour de moldus. Sa baguette était dans la poche de son blue-jean –très serré, d’ailleurs. Il les emmena dîner sur les Champs-Elysées, les invitant à regarder par la fenêtre quelques monuments ici et là. Esther fut particulièrement intéressée par l’Arc de Triomphe et Sacharissa par la Tour Eiffel et c’était sans doute révélateur. Pendant le dîner, quelques questions de Ricardo firent éclater de rire Sacharissa.
      - Dites-moi, Sacha’, quel est votre secret ? Comment vos produits produisent-ils de tels miracles ?
    Ensuite, Ricardo les emmena dans leur hôtel, le Rochester, où ils prirent encore un café –ou une glace pour Esther, et il les présenta à quelques résidents. Finalement, aux alentours de 23h, Esther et Sacharissa étaient installées dans leur suite, dans le même couloir que celle du créateur, d’ailleurs.
    Le lendemain, Sacharissa quitta l’hôtel de bonne heure et informa Esther qu’elle irait à la boutique Sephora des Champs en premier lieu et que si elle avait faim, il y avait deux McDonald facilement trouvables et qu’elle lui avait laissé suffisamment d’argent moldu pour s’amuser toute la journée. Et Esther s’amusa. Elle s’acheta des vêtements, discuta une partie de la matinée avec une communauté sorcière dans le Virgin Mega Store écarlate, déjeuna au Georges V et prit le métro pour rejoindre l’Arc de Triomphe ! Finalement, à 18 heures, elle rejoignit la chambre d’hotel où elle découvrit Sacharissa entourée de sacs en papier noires à rayures blanches. Elle les déballait puis les jetait et des quantités impressionnantes de flacons contenant lotions, crèmes, savons hypoallergéniques et parfums. Une fortune ! en monnaie moldue, en tout cas…
    - Leurs méthodes ne sont pas foncièrement différentes que les nôtres, seulement foncièrement moins efficaces.
    Voilà tout ce qu’elle dit de la soirée, ponctuant de quelques informations techniques destinées à enrichir la culture d’Esther. Celle-ci prit sa douche et enfila une robe de soirée sommaire, d’un bleu nuit, dont le voile ondulant et de tissu précieux mettait en valeur le bleu de ses yeux. Cela dit, si l’on n’était pas sensible à la beauté d’Esther, sans aucun doute, c’était une robe des plus banales. Ses cheveux étaient lâchés et lissés. La classe discrète, quoi. Elle portait de minuscules talons bobines de trois centimètres mais même sans, son allure avait toujours été très altière. Sacharissa, elle, s’était préparée en moins de deux, en véritable pro. Sa robe était d’un vert émeraude éclatant, à la houppette légèrement bombée et aux épaulettes droites. Le bustier était d’un vert plus sombre et d’un tissu moins léger. Il entourait la poitrine de Sacharissa et le bas de son dos, en mettant en avant son échine et sa taille de danseuse étoile (qu’elle avait été ! que n’avait pas été Sacharissa Tugwood ?) Bref, une robe pour femme mûre et indépendante. L’une et l’autre se sourirent, prirent leur pochette respective et quittèrent la chambre. Là, elles croisèrent Ricardo et ils échangèrent quelques mots.
    -Vous savez, il est tard, mesdemoiselles. Laissez-moi vous accompagner, vous risquez d’arriver en retard.
    Sacharissa accepta avec bonne humeur et Esther la soupçonna –encore, d’avoir prémédité tout ça. Dans la voiture, Esther et Ricardo discutèrent de ses études et Esther prétendit –en français, étudier dans un pensionnat français en Angleterre où était dispensé des cours de stylisme. La vérité était qu’elle voulait avoir quelques renseignements sur le défilé dans lequel elle se rendait et effectivement, Ricardo, enthousiaste, l’engloutit sous des informations pas toujours très utiles. Mais Esther nota tout dans un coin de sa tête. Elle était habituée aux petites réceptions mondaines, aux dîners de convenance et même à quelques réunions d’importance mais jamais elle n’avait assisté à un défilé, qu’importe le côté, moldu ou sorcier ! On aurait pu la dire anxieuse, si elle n’était pas si pressée de le découvrir ! Ils arrivèrent très vite au lieu où le défilé avait lieu. Le chauffeur leur ouvrit la porte et Ricardo sortit le premier. Il tendit sa main à Esther qui s’extirpa du véhicule en lui souriant, puis à Sacharissa. Si Esther avait été surprise par les flashes, Sacharissa avait commencé à poser dès sa sortie de la voiture. Esther mima très vite le comportement de son aînée. Ricardo conduisit Sacharissa, une main dans son dos, tout en s’assurant avec un sourire toujours aussi artificiel qu’Esther le suivait.
    -Je dois vous quitter, mesdemoiselles. N’hésitez pas à prendre place.
    Et Esther et Sacharissa prirent place, au milieu de la première rangée. On leur proposa à boire, elles refusèrent.
      -Qu’est-ce que c’est que ces paquets sur nos chaises ?
      - Des cadeaux, chérie. C’est une coutume, mettons.
    # Ce sont vraiment des vaches-à-lait #, songea Esther qu’une telle démesure, une fois l’étonnement passé, séduisait.
    L’avantage à arriver en retard, c’était qu’on n’attendait pas bien longtemps. Esther eut juste le temps de regarder autour d’elle et les lumières se tamisèrent.
    -Grand-mère… Je crois que je connais cette fille-là ! Elle est à… dans mon école !
    Sacharissa jeta un coup d’œil à la demoiselle qu’Esther avait désigné d’un discret coup d’œil.
    - C’est la demoiselle dont t’a parlé Ricardo, Esther. Tu sais l’héritière von Heidfield.
    Dans la soirée d’hier, effectivement, Ricardo avait dit à Esther qu’il lui présenterait une fille aussi talentueuse qu’elle, qui avait à peu près son âge. Esther n’avait rien contre les moldus, mais elle ne se voyait pas se lier d’amitié avec eux.
    - Allons, Esther ! ce nom ne t’évoque-t-il rien ?
    Esther réfléchit et soudain, s’aperçut que c’était le n om d’une famille de Sang-Pur.
      -Oh !
      - Comme tu dis, dit Sacharissa avec un clin d’œil

    Mais les lumières s’éteignirent complètement, les spots blancs qui balayaient la salle aveuglèrent un instant Esther et une musique tonitruante éclata.
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