Trois poissons, deux poupées et un lac

Elle, vous me direz qui ça elle ?, et bien Roze, Roze Maiden, une petite fille Allemande de 12 ans, 1m37 au jour d'aujourd'hui, plus petite que la plupart des premières années alors qu'elle était déjà en seconde, des cheveux blonds en anglaise et des robes à froufrou et rubans. Pas plus intelligente que la moyenne mais selon les dires de certains un peu plus folle, en effet Roze avait eu un... disons problème, et depuis elle avait quelques soucis, elle avait presque arrété de grandir d'une part, d'autre part elle ne parlait plus qu'à sa poupée en porcelaine, Suu.

Ce n'était pas ce qui l'empêchait de discuter, une fois qu'on s'était à la parole indirect on pouvait tout à fait avoir une conversation normale avec la petite Serdaigle, mais il fallait accepter et ne aps poser trop de questions.

L'année avant son entrée à Poudlard elle était dans une école allemande pour futur sorcier pas très différente des écoles primaire moldu, on lui avait volé sa poupée durant le dernier mois et on avait tenté de la faire parler de force, la menacant de briser Suu... Elle était alors rentrer dans une crise d'hystérie très dangeureuse pour elle et les autres, c'était un souvenir douloureux pour les parents de Roze qui l'avaient retiré de l'école après ça, lui donnant un précepteur.

A pourdlard tout allait à peu prés grâce à Dumbledore qui était au courant de la situation.

Ce jour là, Roze, Suu dans les bras (mais Suu était un peu encombrante, c'était une grande poupée), avançait vers le lac. Elle se coucha sur le bord et regarda les poissons tout en chantonnant et discutant avec sa poupée adorée.

- Un, deux, trois... il y a trois poissons seulement, tu crois que si je met mon doigt dans l'eau ils vont s'approcher ?

Suu répondit dans l'esprit de Roze et la réponse la laissa perplexe, elle resta alors immobile un long moment hésitant sur ce qu'elle devait faire...

[Ouvert à qui le souhaite ^^]

"Lorsque les battes de quidditch planterons des cognards dans la forêt interdite, touloulouloulou...."

Olivier sortait du terrain de Quidditch, le balai sous le bras, chantonnant la petite comptine que sa mère bien aimée lui chantonnait lorsqu'il était petit, lorsqu'elle s'était rendu compte qu'il n'aimait que le quidditch, et qu'il avait décidé d'arreter de se nourrir tant qu'elle ne lui apprendrait pas les bases de ce sport...

Il avait prit son kit de nettoyage balai et se dirigeait vers le lac lorsqu'il vit une petite fille et sa poupée.

En réalité, elle n'était pas si petite que ça, mais c'était l'impression qu'elle donnait, de loin...

Curieux, et voyant en cette petite fille une cible potentielle pour deviser Quidditch, il s'approcha

-"Salut. Je te dérange peut-être...Sa te dérange si je cire mon balai à coté de toi?"

Roze leva les yeux vers le grand garçon et resta un moment interdite.

*Qu'est ce qu'il est grand ! Ce doit être un géant !*

- Répond qu'il peut Suu. Demande lui son nom aussi.

Dit elle de sa voix douce et musicale.

- Je ne sais toujours pas si je peux attirer les poissons avec mon doigt, tu ne m'aide pas beaucoup Suu !

Elle se releva et se mit en position assise, sa robe rouge formant une corrolle tout autour d'elle, comme une fleur.

- Je me demande à quoi ça sert de cirer son balai... Je n'ai pas le droit de monter sur un balai.

Elle regarda le grand jeune homme faire et ajouta à sa poupée :

- C'est ta faute d'ailleurs, tu ne tiens pas assise sur un balais ! Toute seule j'y arriverais mais après je ne peux plus parler.

Ce monologue (ou plutôt cette discution avec sa poupée) ne l'empéchait pas de regarder attentivement comment on s'y prenait pour cirer un balais.

O_o... Olivier fut très étonné de voir la jeune demoiselle lui parler à travers sa poupée? Mais un écrivain moldu avait du avant lui: "c'est la vraie marque d'un philosophe que le sentiment d'étonnement" [Voltaire] Il pouvait donc se considérer comme un philosophe, idée qui ne le déplaisait pas...

Il n'avait donc pas eu tord de penser qu'elle était très jeune...
D'aileurs, elle même lui faisait penser à une poupée de porcelaine animée, ne serais-ce par ses grands yeux, sa chevelure dorée.

-"Heu... Je suis Olivier Dubois... Et heu... Merci"

Il ne savait pas vraiment comment réagir... Peut être utilisait elle sa poupée pour masquer une forme très poussée de sa timidité? Lui même, peu bavard à la base, devenait un vrai moulin à paroles.

Il s'assis donc à ses cotés, et se mit à sortir les éléments de son kit de nettoyage pour balais: le torchon "Nikelkromm" et de la cire "Klérénaite" sufiraient pour commencer.

Il glissa une miette de cire sur le torchon, et se mit à astiquer soigneusement la base.

-"Tu veux dire que tu n'es jamais montée sur un balai??"

Demanda t-il, presque choqué

Comme il lui parlait directement Roze mis quelques instant à comprendre ce qu'il disait, mais elle en conclu que Suu avait dû trop parler dans son dos.

- Explique lui que non, je n'ai pas le droit de faire de sport. Et n'oublie pas de lui dire que tu ne tiens pas sur un balais non plus, parce que ça c'est ta faute.

Elle se rapprocha de l'eau et se tourna vers la poupée en position assise et le garçon, Olivier.

- Les poissons sont partis !!!

Puis suivant le fil de sa pensée elle leva les bras vers le ciel :

- Si je pouvais voler sur un balai on pourrait voir les poissons qui sont au centre du lac, pas vrai Suu ? On pourrait voir aussi les autres créatures, peut être une sirene ! Ce serait génial !

Puis elle rebaissa les bras, c'était un jolie rêve hors de portée.

- Mais je ne peux pas.

Elle revint alors vers eux et se mit à genoux devant le garçon et son balais et tourna la tête vers Suu :

- C'est jolie un balais ciré, ça ressemble pas du tout au balais qu'utilise papa qui est tout abîmer. Tu devrais lui demander si il est dans l'équipe de...

Elle regarda le blason :

- Gryffondor.

Ok... Donc apparemmment il fallait s'adresser directement à la poupée de porcelaine, qui "transmettait" le message à sa maîtresse...

C'est dommage qu'elle n'ait pas le droit de faire du sport à cause de son encombrante poupée... Elle ne pourrait jamais sentir la sensation de voler, virevolter dans les airs et sentir le vent sur son visage...
Il fallait aussi dire que ça ne devait pas être très pratique. Dans "tout pour votre balai'', ils donnaient divers équipements pour balais... Elle pourrait peu être investir dans un porte bagage, dans lequel elle placeraisa fameuse poupée...

Il s'appreta à repondre directement à la jeune fille lorsqu'il se rappelait que s'était à la poupée qu'il fallait s'adresser.

-"Heu... Dis à ta...maîtresse qu'il existe des porte bagages pour balais...et heu... Demande lui si j'ai le droit d'avoir son prenom..."

Il eut un temps d'arrêt, puis repris.

-" Heu... Oui, je suis Gardien dans l'équipe, et j'aspire d'ailleurs à une place de capitaine"

Dit il avec une sorte de fierté

-"Mais... J'y pense, heu... Suu, demande à ta maîtresse si elle ne voudrait pas monter derrière moi, en te tenant d'une main...."

Il avait senti l'amertume de la jeune fille qui voulait tant voir les poissons

Roze frappa dans ses mains aux dernières paroles d'Olivier.

- Mais quelle bonne idée ! ^^ J'adorerais ça !

Puis réalisant qu'elle ne s'était effectivement pas présenté et qu'elle manquait donc à tout ses devoirs :

- Suu ! Tu n'as pas dit mon nom !

Elle entendit la réponse de Suu dans son esprit remplie d'imaginaire où voler pour aller voir les poissons représenté le summum du bonheur.

- Tu n'as pas dit le tien non plus !? Mais comment le sait il alors ? Bref peu importe, répète après moi : Roze Maiden, seconde année à Serdaigle.

Nouvelles paroles de Suu.

- Non pas besoin de dire que je suis Allemande, tu parles parfaitement anglais, moi aussi d'ailleurs même si il ne m'entend pas.

Puis elle pensa au porte bagage, c'était une idée, il faudrait demander à ses parents.

- Fais moi penser à parler à Mutty des portes bagages pour balais... (temps d'arrêt) oui je sais que tu n'es pas un bagage, mais ton handicap ne m'aide pas !

Puis elle fit un magnifique sourire à Olivier et bien qu'elle fut persuadé qu'il ne l'entende pas elle dit :

- C'est tellement gentil à lui de nous emmener ! Il est adorable !

Elle avait rarement ressembler autant à une mignonne petite poupée qu'à cet instant.

Olivier se faisait à présent figure d'être un vieillard.
Pourquoi? Parce qu'il avait l'impression d'être totalement gateux en voyant cette petite fille, ou du moins cette jeune fille de douze ans qui en faisait six.

Elle donnait envie de la protéger...

Il sourit en entendant le dialogue de Roze avec sa poupée. Donc, d'après ce qu'il avait compris, elle était en deuxième année et d'origine allemande...

Terminant de cirer son balai avec un amour proche de l'adoration, il rangea soigneusement ses affaires dans la petite malette inclue dans le kit et grimpa sur son balai.

Retenant un sourire en entendant la petite dire qu'il était adorable (n'oublions pas qu'il n'était pas sencé entendre), il tapa un coup sur le sol pour s'en élever à quelques centimètres.

Souriant, il tendit la main à la jeune fille pour qu'elle monte derrière lui.

Roze attrapa Suu et elle monta derrière Olivier, elle mit Suu devant elle, les bras legèrement levé, et passa les siens autour de la taille de Olivier, emprisonant la poupée qui se trouvait entre eux.

- Tu vas voir, ça va être drôle, faut pas avoir peur ^^ Moi j'ai confiance en lui.

Elle avait les joues légèrement roses tellement elle était contente, c'était très rare, généralement la peaux de Roze resté de la même teinte pâle quoi qu'il arrive.

Le vent jouait très légèrement avec ses cheveux et ayant comme idée qu'elle risquait de perdre son chapeau elle en serra un peu plus le noeud.

- J'espère qu'on va pouvoir voir les poissons et les animaux, enfin... surtout les poissons dorés, ils sont si beaux, pas vrai Suu ?

Elle serra un peu plus le pull d'Olivier quand celui décolla tout en poussant un cri de joie, elle était vraiment contente de sa proposition, elle n'aurait jamais osé rêver voler "pour de vrai".

Olivier sourit en entendant les phrases pleines d'enthousiasme de la petite fille derrière lui.
Après tout, il adorait le Quidditch, et donc les balai, et n'aurais pas supporter que quelqu'un ne puisse pas connaître au moins une fois dans sa vie la sensation merveilleuse qu'était celle de voler...

Après s'être assuré que la petite était bien calée, et que sa poupée aussi, il tapa un grand coup dans le sol et s'éleva, ressentant à nouveau le plaisir de ressentir le vent caresser son visage, le sourire de se sentir léger comme l'air, souriant pour lui-même...

La petite Roze était si légère, qu'il allait presque oublier sa présence, si il n'avait sentit la pression de ses petits bras autour de sa taille.

Il se dirigea vers le milieu du lac, à une distance assez propice à la vue des poissons dans la profondeur des eaux, puisque c'était ce qu'elle désirait tant...