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 [Defis d'Elea Mayan pour Tali]

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Ξ Sujet: [Defis d'Elea Mayan pour Tali]   [Defis d'Elea Mayan pour Tali] EmptyLun 27 Juil - 22:49

1. Regarde-moi
2. Nouvelle ; lettre
3. Scandale
4. Toi et moi
(fait avec Raphael Gibson)
5. « J’ai quelque chose à te dire… »
6. Entre le rêve et la réalité
7. Superstar
8. Jardin secret
(fait avec Nathanael McGowan)
9. Course folle
10. #10
11. Fleur
12. De bonne humeur
13. Liens
(fait avec Nikita Satchev)
14. Musique
15. Le bleu le plus pur
16. Invincible, sans égal
(fait avec Keira Williams)
17. kHz (kilohertz ; unité de mesure de fréquence)
18. « Dites ahhh… »
19. Rouge
(fait avec Nikita Satchev)
21. Violence ; pillage ; extorsion
22. Bercer
23. Bonbon
24. Bonne nuit
25. Obstacle
26. Si seulement tu étais à moi
(fait avec Raphael Gibson
27. Débordement (fait avec Jerôme Fawcett)
28. Médicament (faith avec Nathanael McGowan)
29. Le bruit des vagues (fait avec Nathanael McGowan)
30. Baiser


Dernière édition par Elea Mayan le Ven 27 Nov - 12:27, édité 8 fois
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Ξ Sujet: Re: [Defis d'Elea Mayan pour Tali]   [Defis d'Elea Mayan pour Tali] EmptySam 1 Aoû - 0:56

Titre : Little Paradise -1-
Couple : Elea Mayan et Nathanael McGowan
Personnages concernés : Elea, Nate et Keira
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : G
Thème (numéro et nom) : 8. Jardin secret
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : aucun
Cadre (époque et lieu si besoin) : quand la magie n'existe pas, lycée moldu, Elea a 17ans.

Je m’appelle Elea Mayan. Ce nom ne vous dit rien ? Impossible. Je suis celle qui vous haïssez, que vous voulez voir disparaître de vos vies, aussi minables soient elles, celle qui s’arrange pour vous brouiller avec votre meilleur ami, celle qui se tape tous les mecs avec qui vous auriez aimé sortir, celle qui fait tout pour détruire la tranquillité de votre quotidien, celle qui s’en fout de ce que vous pouvez penser d’elle et qui assume d’être le sujet de presque toutes vos conversations. Presque ? Que dis je, de toutes vos conversations. Je fais partie de vous, je vous fais entrer dans mon délire parce que vous en avez toujours eu envie, parce que être en ma compagnie vous fait sentir plus fort, parce que vous n’y pouvait rien si je vous ai choisis comme cible.

Je vous tends la main, je vous fais mon plus beau sourire, votre cœur commence à battre plus vite, votre visage vire dangereusement au rouge, et vous continuez à balbutier des phrases sans le moindre sens pour soit disant faire comme si tout allait pour le meilleur des mondes. Je vois que ma présence vous perturbe. Je m’en réjouis. Je vous fait croire qu’on fait partie du même monde, que les autres ne comptent pas pour moi, qu’à nous deux on pourrait bien s’amuser. Je peux tout vous faire gober, c’est dans ma nature. Oh inutile de vous en blâmer, vous n’y pouvez rien si je suis supérieure à vous tous réunis. Je le sais, et c’est bien ça qui vous dérange. Vous espérez que je sois plus gentille, que je sois cette pauvre fille riche qui ignore toutes les misères qu’elle peut infliger avec le pouvoir qu’elle a entre les mains. Et bien non, moi j’en suis consciente, et c’est pour ça que personne, je dis bien personne ne pourra jamais m’arrêter, je suis bien trop parfaite. Oui parfaite et malgré ça, je daigne encore poser mon regard sur vos visages puérils, sur les haillons que vous osez porter chaque jour au lycée, sur les voitures banales qui inondent son parking, sur vos sourires niais quand je passe à coté de vous, quand vous me dévisagez avec envie, quand vous abandonnez toutes vos occupations pour vous concentrez sur moi, sur ma silhouette svelte, sur mes boucles blondes, sur mon rouge à lèvres couleur sang, sur chaque détail qui fait de moi LA personne que vous ne serez jamais, que vous n’arriverez jamais à dépasser, à faire disparaître. Jaloux ? Oh mais ne le soyez pas, je suis quand même le rayon de soleil qui illumine vos journées, vous devriez plutôt me remercier au lieu de faire ces têtes désappointées. Eh puis je ne suis pas si méchante, vous avez encore le privilège de me voir traîner dans le même lycée cregnos que vous fréquentez chaque jour, lycée que je pourrais facilement acheter rien que pour voir vos tronches ahuries le lendemain. Vous êtes pathétiques, et vous ne savez pas à quel point, mais moi je suis là pour vous ouvrir les yeux sur la réalité, sur ce que vous êtes vraiment, sur ce que vous ne serez jamais quoique vous fassiez pour.

Ce qui vous énerve encore plus ? C’est que je change de mec comme je change de sous vêtements, alors vous êtes obligés de faire des efforts pour suivre ma vie comme s’il s’agissait d’une télé réalité en vous demandant qui y passerait la prochaine fois. Je ne sors qu’avec les plus beaux, il n’est pas difficile de deviner. Un clin d’œil, un sourire et j’obtiens ce que je veux quand je veux. La preuve, le canon assis juste à coté de moi au parc est bien ma nouvelle proie, Nathanael McGowan. Je vous vois venir, une simple amourette de deux jours ? De trois, pas plus ? Eh bien non, c’est mon nouveau jouet certes, mais il est assez spécial comme jouet.. hum.. disons que depuis quatre jours passés avec, je ne m’ennuie toujours pas. Vous attendez avec impatience que je le largue comme tous les autres ? Eh bien la patience est une vertu dit on, pour ma part, je m’amuse rien qu'en vous voyant estomaqués devant le nombre incalculable d’hommes qui sont à mes pieds même après en avoir finit avec eux. C’est comme ça, il ne faut pas leur en demander trop, ils sont mortels comme vous et moi.. Non réflexion faite, comme vous pas comme moi. Je n’ai qu’une vie certes, mais je la vis à plein temps, et j’en profite dans tous les sens du terme, vous, vous êtes plus des pions sans vie qu’on manipule sans qu’ils s’en rendent vraiment compte.

Je regarde mon nouvel amant le sourire aux lèvres puis je rapproche mon visage du sien et l’embrasse langoureusement toujours aussi amusée par les paparrazzis en herbes qui m’épient de loin. L’intimité ? Je ne connais pas le sens de ce mot.. Franchement à quoi ça sert de vivre dans l’ombre quand on peut être le centre d’attention de tous ou en d'autres termes, un modèle pour tous ceux qui n’ont pas assez d’amour propre pour survire dans Le monde cruel d’Elea Mayan. Il suffit que je mette une tenue pour que tout le monde porte la même chose le lendemain. Au diable l’intimité. Le parc du lycée est un lieu très fréquenté.... Enfin plus que la bibliothèque ou les salles de cours.. Ce n’est donc pas étonnant que toutes les rumeurs naissent dans cet endroit.
Une silhouette non loin de moi attira pourtant mon regard. Une nouvelle tête ? Arrêtant mon petit jeu avec Nate, je lui demande mes yeux fixés sur la petite nouvelle :

« Qui c’est elle ? »

Il regarde la rousse à son tour (ou plutôt la reluque) avant de me répondre


« Ah elle, c’est Keira ! Elle vient d’arriver au lycée hier.. Sympathique avec tout le monde il parait. »

Sympathique ?.. Tu ne voulais pas plutôt dire 'bien foutue'? Ne quittant pas la rousse du regard, j’étais malgré ça, loin de me douter que ce serait à l'avenir une grande menace pour moi car comme avait dit Nate elle était sympathique, et le mot sympathique n’avait pas le pouvoir de détruire le paradis que je m'étais construit dans ce lycée.. Il fallait quand même que je la garde à l’œil sur cette fille. Le regard transparent, je repousse Nate qui veut continuer la partie câlins qu’on avait commencée, avant de me relever et épousseter ma jupe.

« Bon j’ai des choses à faire là.. On se revoit plus tard. Et arrête de baver sur la nouvelle, ça te rend plus con que d’ordinaire »

MOI ? Jalouse ? Du tout ! Il n’avait juste pas à trop s’approcher de cette Keira et tout irait mieux pour lui. Je ne le vois pas rouler des yeux mais je sais qu'il s’en fout. Prenant le chemin du lycée, je passe à coté de la nouvelle ‘intruse’ dans mon paradis sans plus un regard pour elle. Il allait falloir élaborer de nouveaux plans pour mon nouveau pion, et elle avait l’obligation de se prêter à mon jeu, comme tous les autre. Mon jardin secret ne serait pas souillé. Jamais.
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Ξ Sujet: Re: [Defis d'Elea Mayan pour Tali]   [Defis d'Elea Mayan pour Tali] EmptyDim 25 Oct - 21:17

Titre : wanna be yours *1*
Couple : Elea Mayan et Raphaël Gibson
Personnages concernés : Elea
,Raphaël, Dawn, Nathanael, Morgane, Jérôme
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : PG
Thème (numéro et nom) : 4.Toi et moi
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : aucun
Cadre (époque et lieu si besoin) :Riens à voir avec Hp

Nous étions quatre. Quatre sœurs qui avaient toujours suscité une grande curiosité autour d’elles et qui ne se rendaient même pas compte de l’effet qu’elles faisaient à chacun de leur passage devant les maisons voisines de la leur ou devant les garçons du coin qui passaient leur temps à parler d’elles. Nous étions bien trop loin, loin de ce beau monde où l’on vivait sereinement encerclées par les bonnes manières, l’éducation stricte de nos parents et le respect envers les autres. On n’avait jamais manqué de rien. Nous étions aimées, chéries, et obtenions tout ce que les filles de notre age auraient voulut avoir.. Du moins, c’est ce que vous aurez dit ceux qui nous avaient vu grandir au fil des années et qui nous étiquetaient de filles sages et disciplinées. On se contentait de sourire aux autres, de se montrer sympathiques, de montrer à chacun que l’on chérissait nos parents, nos donneurs de vie, ceux auxquels nous ne ressemblions pas vraiment physiquement. Nous étions belles, pures, dénuées de toute souillure et enfermées dans notre bulle. Personne ne pouvait se risquer de nous approcher avec l’image parfaite qu’on reflétait autour de nous. Et malgré ça… Malgré tout cela, nous n’étions pas heureuses. Quelque chose manquait dans ce tableau de sœurs sages, et solidaires entre elles. Quelque chose qu’il nous était tout simplement impossible de décrire.

Dawn, Morgane, Amélie et enfin moi, Elea. Dawn était la plus grande de nous quatre et peut être la plus normale, dévergondée quand le cœur lui en disait, elle n’en était pas moins notre voix de la raison. Elle aimait s’enfermer dans sa chambre, lire des magasines de mode où l’on pouvait toutes admirer en secret le genre de vêtements que notre mère nous interdisait d’acheter et où l’on pouvait tout simplement s’évader vers un monde qui n’était pas le notre. Ensuite, Morgane, l’avant dernière qui n’avait pas froid aux yeux et qui semblait être notre boule d’énergie à nous toutes. Il était rare de la voir mélancolique, et si c’était le cas elle ne le montrait jamais. Puis il y avait Amélie la plus jeune. Amélie ne parlait pas, pas qu’elle ne pouvait pas mais qu’elle ne voulait pas. De nous quatre c’était sans doute la plus renfermée ou en d’autres termes la plus à part. J’étais la plus proche d’Amélie, je lui confiais mes secrets et elle m’écoutait toujours avec attention, une étincelle dans les yeux. On ne pouvait pas deviner à quoi elle pouvait penser quand elle regardait par la fenêtre du salon l’arbre mort dans notre jardin. On n’avait jamais cherché à briser son silence, on savait que c’était le seul moyen pour elle de survivre dans ce monde. Ce n’était pas étrange, juste évident. Et enfin il y a moi, qui suis peut être la voix de la non raison du groupe. Je n’avais jamais essayé de me différencier de mes sœurs, jamais essayer de faire voir aux autres que j’étais moins calme, plus gaie, moins bornée ou autre caractéristique futile. Je vivais et laisser vivre comme elles et ça m’avait évité beaucoup d’ennuies… Jusqu’à ce jour là où tout avait basculé.

C’était au bal de fin d’année. Nos parents nous avaient laissées y aller après des mois d’hésitation. Ils avaient peur pour nous, ou peur tout simplement qu’on devienne comme nos camarades de classe, qu’on vive notre jeunesse comme tout autre personne normale. Nous n’étions pas ‘tout autre personne normale’ et c’est bien cela qui nous avaient fait faire l’irréparable. On était allées à cette soirée en compagnie de nos cavaliers, là aussi il avait fallut l’approbation de nos parents, et j’avais choisit le plus joueur du groupe, Raphaël, puisqu’il n’avait pas arrêté de me le demander durant toute la semaine. J’étais heureuse, nous l’étions toutes et chacune le montrait aux autres à sa manière. Dawn semblait se plaire dans les bras de Nathanael, Morgane dans ceux de Jérôme et Amélie.. Amélie n’était pas venue. Elle n’avait pas voulut venir malgré l’approbation de nos parents, alors on n’avait pas cherché à essayer de la faire venir de force.

Le bal venait à peine de commencer quand Raphaël avait garé sa voiture dans le parking de l’école, nous invitant par la même occasion à en sortir et à.. briser le silence pesant qui s’était installé quelques minutes plutôt dans la bagnole.


« Je sens qu’on va bien s’amuser ! »
« Avec toi comme cavalière, il n’y a pas le moindre doute là-dessus ! »
« Du calme Jerôme tu parles de ma sœur là ! Je vous ai à l’œil hein »
« touuut est sous contrôle Dawn, il pourrait pas faire de mal à une mouche le Jerôme, tu n’as pas à t’en faire »
« Et le Jerôme il a des oreilles aussi Nate ! C’est toi qui a intérêt à faire gaffe !»


Devant la bonne humeur de tous, je n’avais pu réprimer un fou rire incontrôlable. Pas parce que la situation l’exigeait mais plus parce qu’il y avait longtemps qu’on n’avait goûté à un soupçon de liberté et de bonheur. J’avais regretté à ce moment précis l’absence d’Amélie, peut être qu’elle aussi aurait profité de cet instant magique avec nous, et peut être même aurait elle enfin décider de parler et de sortir une fois pour toute de son mutisme...

Raphaël m’avait fait un petit sourire avant de me tenir par la main en me guidant par la même occasion vers l’entrée du bâtiment. La musique était assourdissante mais les professeurs bien présents, veillant à la sécurité de leurs élèves, comme s’ils en avaient vraiment besoin. J’avais dansé avec Raphaël pendant toute la soirée. Je me sentais bien dans ses bras, son regard accroché au mien. Je ne voyais plus rien autour de nous, il n’y avait que lui et moi. A la fin de la dernière danse, je n’étais même plus moi-même, emprisonnée toujours de ses bras, de ses yeux, de son corps. Où était Dawn ? Et Morgane ? Je n’en avais aucune idée, et au fond je m’en fichais. Le bal finit, tous les étudiants s’étaient dirigés vers la sortie de la salle exténués, ravis d’avoir passé une belle soirée et toujours accrochés aux bras de leurs cavalières ou cavaliers. Je me sentais étouffée, affligée par la fin d’un bonheur aussi parfait, parce que je savais que je ne pouvais plus le voir avant des jours, des semaines mêmes. Surtout que les vacances, on n’avait pas le droit de sortir mes sœurs et moi. Prenant la même direction que les autres, Raphaël m’avait retenu à mi chemin. Je m’étais retournée vers lui et.. Il m’avait tout simplement fixé de son regard électrique avant de tout bonnement murmuré un


« Dis le »

« Je… Dire quoi ? »

D’abord surprise, je l’avais regardé se rapprocher de moi encore plus, ses mains frôlant mes hanches et les yeux toujours rivés sur moi.

« Tu le sais »

La surprise avait fait place à un masque de glace. Je ne pouvais pas m’abandonner à lui, c’était impossible, aujourd’hui ou un autre jour. C’était perdu d’avance, il devait le savoir. Ouvrant la bouche, je n’avais pourtant pas pu formuler ce que ma raison m’avait ordonné quelques secondes plutôt de faire : l’envoyer au diable et aller chercher mes sœurs pour revenir à la maison avant le couvre feu. Non, au lieu de ça j’avais murmuré les deux mots que j’avais réprimé toute la soirée, les deux mots qui avait conduit à ma bêtise, à la destruction de mon monde.

« Embrasse moi »

Il avait alors obéit à mon ordre, fait jaillir une flemme étrangement familière dans chacun de mes membres, avant de finalement se rendre compte qu’on n’était pas seuls. Au diable le couvre feu, au diable ma mère, mes sœurs, ma vie, je ne voulais plus que lui, que ce moment ne cesse jamais, qu’il continue d’exister jusqu’à la fin de mes jours, de ses jours et que je meurs dans les bras de cette personne qui avait volé mon corps et mon âme. Je voulais aimer et être aimée, quel mal y avait il à cela ? La réponse à cette question, je ne la su que plus tard.

Le souffle court, on s’était dirigés vers la sortie de l’école mais pas pour rejoindre les autres dans la voiture. Le terrain de football du lycée, toujours désert et lieu sûr pour nous cacher des autres et de la réalité. Qu’est ce que je faisais ? Qu’est ce qu’on faisait ? A moitié nus sur l’herbe humide on laissait libre court à notre folie, à notre désir. Quelle heure était il ? Pourquoi étais je trompée de sueurs, baisant une bouche étrangère, les yeux clos, la respiration haletante ?
Un dernier soupir et on s’était endormis dans les bras l’un de l’autre, sur cette herbe humide qui n’avait pas eu l’air aussi inconfortable qu’on se l’était imaginé au départ et qui nous faisait oublier qu’on n’était pas venus seuls et qu’on n’avaient toujours aucune idée d’où pouvaient se trouver les autres. Les autres… Quels autres ?

Quand je m’étais réveillée par contre, j’étais seule. Au milieu d’un terrain, ne sachant même pas ce que j’avais fait la veille. Le rouge me montant aux joues, je regardais mes vêtements éparpillés autour de moi. Raphaël.. Où était il ? Pourquoi m’avait il laissé dormir ici sans se soucier de ce que je pouvais ressentir le lendemain, seule et abandonnée ? Oh et puis qu’est ce que j’en avais vraiment à faire de tout ça, j’avais eu ce que je voulais.. Je me suis tout simplement fait passer pour une idiote, une fille facile… mais j’avais eu ce que je voulais quand même. M’habillant à la hâte avant que quelqu’un ne passe par là, je m’étais dit que retourner à la maison ne serait pas une mauvaise idée et que peut être mes parents se montreraient ils indulgents. Eh bien non.. Le taxi s’était à peine arrêté devant l’entrée de la maison que ma mère était sortie comme une furie, le visage rouge et les yeux larmoyants.. J’avais craint le pire.


« Où étais tu passée ??.. Est-ce comme ça que je t’avais éduquée ??... Comment as-tu osé !! »

Les yeux baissés, je l’entendais crier, hurler avant que finalement sa main ne tombe sur ma joue. Elle me tira ensuite par le bras vers la maison. Je ne pouvais rien faire, rien dire… Jusqu’à ce que mon regard se pose enfin sur les deux voitures de polices garées juste à coté de la maison. Que faisaient elles là ?? Pourquoi Dawn et Morgane avaient elles le visage immaculé de larmes ? Je n’entendais même plus ma mère crier. Un seul prénom m’avait traversé l’esprit..

« Amélie.. Où est Amélie maman ? Où est elle ?? »


« Elle est morte Elea.. »

« Et c’est à cause de toi ! »


*to be continued*


Dernière édition par Elea Mayan le Sam 7 Nov - 21:05, édité 1 fois
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Ξ Sujet: Re: [Defis d'Elea Mayan pour Tali]   [Defis d'Elea Mayan pour Tali] EmptyDim 25 Oct - 21:18

Titre bébé..
Couple : Elea Mayan et Nikita
Personnages concernés : Elea,
Myrielle, Nikita Satchev
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : G
Thème (numéro et nom) : 13.liens
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : aucun
Cadre (époque et lieu si besoin) : Elea a 22ans..

Qu’est ce que j’allais devenir.. Qu’est ce que j’allais faire… Le tuer ? Dire à tout le monde qu’il n’a jamais exister, ou le garder et essayer de vivre pour lui ? Comme si j’en avais besoin à un moment pareil.. Le pire dans tout ça ? J’étais seule et je ne pensais pas qu’une autre personne que moi se sentirait concernée par ce qui m’arrivait. J’avais un bébé dans le ventre. Une personne dont je ne voulais pas et à qui je ne pouvais pas tout donner dans sa vie même si je pouvais. Tout ça pour une bêtise passagère, pour une histoire sans avenir, pour m’être laissé aller comme à chaque fois avec un étranger. Parce que j’avais besoin de cela pour me sentir bien, parce qu’avoir quelqu’un dans mon lit me donnait plus confiance en moi et en mon pouvoir de séduction. Que pouvais je faire maintenant avec un bébé à nourrir, à aimer, à faire vivre de mes économies futiles. J’étais dans la merde et je le savais.

Mes mains sur le visage, je me laissais glisser sur le sol froid et dur de la salle de bain. J’étais incapable de le tuer, incapable de me poignarder pour en finir, incapable d’en parler et de chercher les conseils d’autrui. Mais c’est bien ma faute tout ça, ce bébé n’est qu’un accident dû à mon choix de ne m’attacher à personne. Aurais je du m’abandonner à la routine d’une vie de couple et laisser mon envie de profiter de chaque minute de ma vie, à part ? On sonne. Je n’ai pas envie d’aller ouvrir. Je suis horrible à voir et je n’ai plus envie de me cacher derrière un sourire superficiel, ça ne résoudra pas mon problème alors à quoi bon. Ça sonne encore. Ça me gave.

« ALLEZ VOUS EN ! »

Je ne veux être dérangée par personne. Je veux pleurer autant que ça me chante. Faire un choix et prier pour que ce soit le bon.. Ce gosse je ne le veux pas. 3 mois déjà qu’il est en moi et je n’étais au courant de rien.. Si seulement je pouvais avorter, m’en libérer. Ça aurait été bénéfique. Pour moi comme pour lui. Mon dieu mais dans quoi je me suis fourrée.


« Blondy ouvre ! C’est Flame ! »

« Je… va-t-en ! Laisse moi tranquille ! »


Je ne pouvais pas lui dire, ni à elle, ni à Ice.. De un, c’était trop dur vu que j’en étais encore dans le déni, et de deux, elles m’auraient prises pour une cruche.


« Mais Blondy… Elle ne veut pas ouvrir.. »

« Elea, ouvre cette porte ou je la défonce ! »


Nikita ? Qu’est ce qu’il foutait ici ? Mais qu’est ce qu’ils ont tous à se ramener quand j’ai besoin de solitude.. Me relevant avec peine de la position que j’avais prise, je leur avais à contre cœur ouvert la porte pour en finir.

« Quoi ? Qu’est ce que vous voulez ? »


« Eeh c’est moi ou t’as prit du ventre toi !... Mais… T’as pleuré? »

« Ah c’est vrai parce que j’avais pas remarqué ! Et ça te regarde pas ! »

« Blondy, ça fait 2 semaines que tu n’es pas sortie de chez toi.. On s’inquiétait.. »

« Il n’y avait pas de quoi Flame ! Tout va bien ! »

« Depuis quand tu l’as ? »

« De quoi tu parles ? »

« J’ai deux gosses alors me prend pas pour une conne Elea ! »

« …3mois.. »

« 3 mois ??!! »


Le visage de Myrielle s’illumina… Et à cet instant je crus qu’elle avait perdu la boule. Je viens de lui dire que j’étais enceinte de 3mois et tout ce qu’ils trouvent à faire c’est se réjouir avec un grand sourire plaqué sur le visage.

« Mais qu’est ce que vous avez à sourire !! Il n’y a rien d’amusant là dedans, je ne veux pas de lui ! Je ne le mérite pas ! Je ne peux même pas payer mon loyer alors un bébé c’est hors de question !! »


« Mais de quel droit te permets tu de dire ça ! Bien sûr que si tu te débrouilleras ! Et puis un bébé c’est une belle chose aussi, arrête de ne penser qu’à toi ! »

« Tu seras une bonne mère Elea ! Il faut juste que tu aies un peu plus confiance en toi.. »

« Confiance en moi.. Penser à autrui.. Mais on voit bien que vous n’êtes pas enceintes tous les deux !.. »

« J’ai déjà été enceinte, je sais de quoi je parle ! »

« ça risque pas dans mon cas ! »

« Tu te crois marrant Nikita ? »


Il me prit alors dans ses bras et m’entraîna au salon. J’avais beau dire que je n’avais besoin de personne, il m’était impossible de leur dire d’aller voir ailleurs à ce moment là. J’avais besoin d’eux, de leur soutien… Nikita me reposa sur le sofa et me vola un baiser avant de suivre Myrielle dans la cuisine.


« Allez je te prépare du thé »

« Ah non ça tu en serais incapable, va plutôt chercher les biscuits salés, cette tache te convient mieux »

« Oui m’dame… »
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Ξ Sujet: Re: [Defis d'Elea Mayan pour Tali]   [Defis d'Elea Mayan pour Tali] EmptyDim 25 Oct - 21:21

Titre : l’amour.. toujours..
Couple : Elea Mayan et Raphaël Gibson
Personnages concernés : Elea, Raphaël
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : G
Thème (numéro et nom) : 26.Si seulement tu étais à moi
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : aucun
Cadre (époque et lieu si besoin) : +

Je le regardais allongé sur le lit, une cigarette dans la main, la tête je ne sais où et le regard lointain. Ce même regard que je le voyais prendre chaque jour que nous passions ensemble, ou en quelque sorte que nous étions obligés de passer ensemble, lui plus que moi, parce que moi je l’aimais. On nous avait marié de force, nous n’avions pas eu notre mot à dire là dedans, personne ne l’avait dans notre milieu. Je me rappelle pourtant avoir été si heureuse quand mère s’était approchée de moi et m’avait murmuré qu’elle m’avait déniché ce même homme dont j’étais tombée follement amoureuse à la minute où je l’avais vu pour la première fois. Ça n’avait pas été le cas pour lui, et pour cause, il existait déjà une autre femme, un vampire qui l’avait ensorcelé et avait prit place dans son cœur en me laissant moi sa femme, hors de son champ de vision… Non il ne me regardait pas, ne sentait même pas sa présence quand je touchais délicatement ses cheveux ou quand je lui parlais simplement pour l’intéresser et lui faire comprendre que je n’étais pas dupe et que je savais pertinemment qu’il était ailleurs, loin de moi.

« Tu penses encore à elle ? »

Le sourire qui s’était étiré sur mes lèvres le rendit plus confiant, et alors que je supposai qu’il allait chercher un mensonge pour cacher son malaise, mais à mon plus grand malheur il me répondit franchement


« Oui, encore »

Que pouvais je alors faire ? Deux mois qu’on était ensemble. Deux mois s’étaient écoulés depuis notre mariage désastreux, depuis cette lune de miel où il m’avait laissé seule pour aller voir je ne sais qui au milieu de la nuit, deux mois que j’essayais je le sortir de sa carapace, de son rêve, de chasser cette p***** de sa tête… Deux mois de trop où il n’avait fait aucun effort pour se rapprocher de moi, et où il m’avait laissé souffrir silencieusement, à mon aise, sans lever le petit doigt pour me réconforter.

Je me levai du lit, les yeux vides, ne lui adressant aucun autre regard, puis je me rapprochai silencieusement de la fenêtre de la chambre, la gorge sèche et les larmes sur le point de remonter. Et enfin… je me laissai aller, un cri douloureux sortit de ma bouche en même temps que ces mêmes perles salées que j’avais entreprit de garder pour moi depuis bien longtemps déjà

« Je te hais !! Crois tu que je mérite vraiment ce que tu me fais endurer chaque jour pour cette fille ??! J’en ai marre de toi ! De ton indifférence ! De ce mariage !! Je préfère encore le divorce à cette souffrance ! »

Il me regardait toujours sans ciller, le visage calme, avant de finalement soupirer de lassitude. Croyait il que c’était un jeu ? Ne prenait il pas mes paroles au sérieux ! J’allais lui faire voir moi de quel bois je me chauffais !
Ma main avait à peine effleurer le téléphone qu’il s’était jeté sur moi pour me plaquer au sol. C’est moi où il avait vraiment un problème ?

« Lâche moi ! »


« Est-ce vraiment ce que tu veux ? »


Il eut alors un sourire. Ce sourire que je detestais tant chez lui. Que devais je comprendre par là ? Qu’il était digne d’être jeté dans un asile de fou ou que je devais tout simplement aller me relaver les oreilles ?

« Tu sais ce que je pense ?... Que tu es incapable de demander le divorce.. »

« Tu me sous-estimes ! .. »

« Non c’est pas le cas, je sais tout simplement que tu m’aimes Elea, et que ce mariage compte beaucoup trop pour toi. »

« Comment oses.. »


Et avant que je finisse ma phrase il m’avait embrassé.. sûrement pour taire la rage en moi qui avait grandit au fur et à mesure de cette discussion. Pour qui se prenait il ? Pour qui… argh.. Demain.. Oui demain je me vengerais de lui.. Ou peut être après demain.. Non j’en étais incapable.. il avait raison, je m’étais beaucoup trop attachée à lui.. Et même si le partager avec une autre me rendait dingue, je le voulais encore et toujours, à jamais.. L’amour rendait il toujours les gens aussi pitoyables ?
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Ξ Sujet: Re: [Defis d'Elea Mayan pour Tali]   [Defis d'Elea Mayan pour Tali] EmptyDim 25 Oct - 21:42

Titre : parce que ce qui nous tue pas nous rend plus fort..
Couple : Elea Mayan et Keira Williams
Personnages concernés : Elea, Keira
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : G
Thème (numéro et nom) : 16.Invincible, et sans égal
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : aucun
Cadre (époque et lieu si besoin) : +



Une ligne, deux, trois, quatre, cinq, six… C’était devenu notre passe temps favori, notre raison de vivre. On était invincible, on le savait ! Riant aux éclats, tapant encore et encore, en ne songeant plus qu’à une chose, avoir plus, et ça par n’importe quel moyen. Vous savez le terme ‘Out of control’ n’avait rien à avoir là dedans. On savait ce que faisait. On aimait ce qu’on faisait. On était pas obligée. On ne pouvait juste plus envisager un jour sans sniffer une dose importante de cette poudre magique. Cette même poudre qui nous avez fait oublier le monde réel dans lequel on existait, et le pourquoi on avait été mis sur cette terre… Sisi vous savez pourquoi ! Pour souffrir et souffrir encore, tout simplement. Alors pourquoi pas s’abandonner à notre passion, à notre dépendance et au pêché qui faisait de nous des créatures bien réelles, qui vivaient pour s’amuser, pour rire, pour ne plus se soucier de rien. Qui vivaient, certes dangereusement, mais qui vivaient pour vivre ! Et vivre ça commençait par ça.

« Keira, je tiens pluuuus ! Je me sens en pleine forme !!»

La rousse me regardait en ne réprimant même plus son fou rire. En fait, on n’avait pas vraiment beaucoup de points communs à bien y repenser. La coke nous rapprochait l’une de l’autre, nous sortaient de tous les problèmes auxquels on était toujours confronté et nous réconfortait. C’est tout.. Et c’était trop, pour que notre entourage le comprenne. Pour eux c’était ‘maaal’ Mais ça c’est plus parce qu’ils n’avaient jamais essayé oui. Enfin pour l’instant on s’en fichait..


« Eleaaaaa tu sais ce qu’on devrait faire ? »

J’augmentai le son de la radio. East Jesus Nowhere de Green Day. Bougeant mes bras et mes hanches au rythme de la musique enflammée, je regardais Keira avec un sourire en me déhanchant sans retenue.

« On devraiit… vendre la moitié de la coke pour se faire de la thune !! ça rapporterait gros, tu ne crois paaaas ? »

Commençant à danser aussi, elle détacha sa chevelure de flemme, aussi défoncée que je l’étais moi-même. J’eus un petit cris avant de finalement répondre un

« Mais ouiiiiii tu as raison !! Et avec ce fric on s’achètera un appart où y aura queeeeee nous ! Et qu’on pourra avoir saaans l’aide de nos parents ! »

Qu’est ce que c’était saoulant les parents riches des fois, à toujours vouloir votre bien, à toujours espérer que vous allez suivre leur chemin ! tsst Bah voilà, un autre point qui me rapprochait de Keira ! Cette dernière hocha la tête avec une mine hautaine


« Touuuut à fait ! On a pas besoin de nos vieux ! On peut se débrouiller comme des grandes ! »

« Ouiii on est les.. meilleuuuuuuuuuuuuures!! »


Et c’est là que je me pris le pied dans le tapis et que je m’écroulai sur ma chèèère future colloc !

« ça vaa ma Keira ? Tu t’es fait mal ? »


« Un peuuu… J’ai mal au frooont… »

« hiii laisse moi voir ! Qu'est ce que t’es maladroite quand même ! »

[color=pink]« EEEEEH! C'est toi qui...»


« Chuuuteuuh! Je regarde si c'est grave!»


Relevant d’une main sa frange, je me dis que j’allais me faire tuer en moins temps pour le dire…

« ooh mais c’est qu’une… touuuuute petite bosse de rien du tout Keiraaa »


« C’est vraiii ? »


Je lui fis un bisou sur le front et… ça eut le don de luis faire encore plus mal..

« Rappelle toi on est iiiinvincible ! Et c’est pas un bobo qui va avoir le dessus ! »

*Note à moi-même, cacher tous les miroirs de l’appart jusqu’à la semaine prochaine*

A cette idée j’éclatai de rire suivie par la belle rousse..
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Ξ Sujet: Re: [Defis d'Elea Mayan pour Tali]   [Defis d'Elea Mayan pour Tali] EmptySam 7 Nov - 21:02

Titre : I hate that I love you
Couple : Elea Mayan et Nathanael McGowan
Personnages concernés : Elea, Nathanael, Damian
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : G
Thème (numéro et nom) : 29. Le bruit des vagues
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : aucun
Cadre (époque et lieu si besoin) : 3 ans après la fin du couple Elea/Damian

---------------
Qu’attendait il de moi ? Que je lui dise que j’étais heureuse pour lui ? Que je le serre dans mes bras ? Qu’on s’envoie en l’air comme si ses paroles n’avaient eu aucun impact sur moi ? Je le voyais essayer de déchiffrer le moindre de mes gestes, essayer de voir si je tenais à lui au point d’éclater en larmes et de me jeter sur lui avec des ‘je t’aime’ insignifiants, je le voyais juste… Muet, sachant pertinemment que j’étais perdue, que je ne pouvais lui répondre au quart de secondes, que j’avais envie de le haïr encore plus qu’auparavant, de le faire souffrir et de me vider la tête une fois pour toute en oubliant les cinq minutes que je viens de passer debout dans cette cuisine, mon regard planté dans le sien. Comment avait il pu me demander ça ? Comment avait il eu le culot de penser que j’accepterais, que je fermerais les yeux sur la douleur qui me brûlait de l’intérieur. Comment avais je pu l’aimer, le préférer aux autres, couper les ponts avec le reste du monde pour lui ? Comment avais je pu tout simplement croire qu’il resterait à moi pour l’éternité. Son arrogance, sa fierté, son visage me donnait envie de vomir, de le regarder avec dégoût jusqu’à ce qu’il comprenne qu’il n’avait rien à faire dans cette pièce.

« Va-t-en »

Il n’était pas surprit. Pourquoi le serait il ? Il était là pour me détruire et pour me faire vivre le même enfer que trois ans auparavant. J’ai réussit à oublier, à passer à autre chose et à commencer une nouvelle vie où la drogue avait cicatrisé toutes mes plaies.. Presque toutes. Comment avait il pu… Que croyait il … Que pouvais je faire pour le jeter hors de chez moi et oublier cet épisode. Je me sentais vidée, je ne pouvais plus bouger, je me contentais juste de le regarder et d’essayer de comprendre en vain ce qui l’avait poussé à venir ressasser les souvenirs d’autrefois. Il fallait déjà qu’on soit amis pour le faire.. Amis.. Depuis quand Elea Mayan et Damian Kostovak étaient amis ?

« SORS DE CETTE MAISON ! »

Rien n’était sous contrôle sinon ça se saurait, et je n’en serais certainement pas là si ça avait été le cas.
C’est moi qui passe pour la méchante dans l’histoire? Alors que je l’avais laissé vivre sa vie et m’étais promis de ne jamais prendre de ses nouvelles après notre rupture.


« Elea.. »

Je ne lui avait pas laissé le temps de finir et m’étais dirigée vers la porte qui menait vers la plage. Oui l’avantage d’avoir une villa au bord de la mer est qu’on n’était dérangé par personne, ou presque à en juger par cette visite. Je le détestais. Accroupie sur le sable, je laissais couler mes larmes en entendant une porte claquer. Il était parti. Enfin. Je pouvais alors faire comme si de rien n’était et retourner à mes occupations comme avant qu’il ne se décide à apparaître dans mon salon… Non je ne pouvais pas. Pourquoi est ce que je n’arrêtais pas de me plaindre ? C’est bien moi qui avait espéré qu’il allait me remplacer un jour, et c’est fait. Je devais être contente. Heureuse. Je lui avais dit que je le serais pour lui, je lui avait sourit le jour où il m’avait dit que finalement il avait trouvé la personne qu’il avait tant cherché. Je ne pensais pas la connaître. Je ne savais pas qu’elle faisait partie de mon cercle d’amis et qu’elle m’avait caché son secret pendant toutes ces dernières années. Je ne savais pas qu’elle allait se marier et que je l’apprendrais par mon ex, je ne savais pas que cette simple petite nouvelle inoffensive me tuerait à ce point.

« Elea ?... »

Ce n’était pas la voix de Damian, et heureusement parce que je me sentais si faible que je n’aurais sans doute pas pu le confronter encore une fois. Nate me rejoignit alors sur le sable, mais ne dit pas un mot. Étrange lui qui avait l’habitude de ne pas la fermer quand on le lui demandait.

« Alors toi aussi tu savais.. »

Il baissa les yeux. Je sentis une boule se former dans ma gorge petit à petit.

« Damian.. Myrielle.. »

« Elea il faut que tu comprennes qu’ils n’avaient pas voulut te faire souffrir »
« Me faire souffrir.. Me faire souffrir… ?! »


Il me prit dans ses bras.
Je lui criais de me lâcher, me débattais, le suppliais, il ne le fit pas, alors je baissai les bras et fermai les yeux. Qu’est ce que c’était plus simple de fermer les yeux sur la réalité, en oubliant l'existence d'autrui. Pourtant Keira m’avait dit un jour que vivre dans le mensonge n’avait rien de bénéfique, avait elle raison en fin de compte… Je hurlai en donnant des coups de poing sur le torse de Nathanaël. Il ne broncha pas, et effleura mon front de ses lèvres avant de finalement murmurer les deux mots dont j’avais besoin pour haïr ceux que je continuais obstinément à aimer.


« Sois forte »

Le bruit des vagues dans cette maison m'avait toujours permit d'oublier, de m'enfermer dans ma bulle, de n'y faire entrer personne sous prétexte que l'amour pouvait détruire quelqu'un. Avais je oublié un détail? Celui que dans mon cas le mal était déjà fait?
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Ξ Sujet: Re: [Defis d'Elea Mayan pour Tali]   [Defis d'Elea Mayan pour Tali] EmptyDim 15 Nov - 13:23

Titre : No pain, no gain...
Couple : Elea Mayan et Nathanael McGowan
Personnages concernés : Elea, Nate
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : PG
Thème (numéro et nom) : 23.Medicament
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : aucun
Cadre (époque et lieu si besoin) :+
=======

J'ai crut en tes mensonges, en ces paroles que tu me répétais chaque matin, chaque soir, chaque minute que j'avais passé avec toi. C'était irréel je sais mais j'y croyais, non, je voulais y croire.. Pour la première fois de ma vie.. pour que tu sois à moi, pour que je sois à toi, pour me sentir aussi désirée que jamais, pour prouver à tous que je pouvais aimer, être aimée, que je pouvais vivre un amour eternel sans me soucier de ce qui pouvait m'arriver après, que je pouvais viser la lune, les étoiles, que je pouvais conquérir le coeur de celui que j'ai aimé, que j'aimerais encore, que j'aimerais pour toujours.. J'ai pensé que tu me voyais comme celle que tu n'as jamais autant voulut, que tu me regardais et que tu me regarderais, moi, toujours, jusqu'à ce que la mort m'efface de ton coeur, mais que moi vivante je contrôlerai tes envies, tes désirs, ton corps, ta peau, ta respiration, ton coeur.. Que je serais ta reine, ta maîtresse, ton avenir et que tu me répétera sans cesse que je suis ta belle, ton unique et la source de ton obsession. Parce que tu étais devenu mien, que je ne pouvais passer un jour sans me demander ce que je deviendrais sans toi, que j'avais beau pensé que tu n'étais pas fait pour moi, que tu ne préférerais aucune autre à moi, parce que moi.. oui moi, je t'aimais. Est ce mal d'éprouver un sentiment aussi fort pour quelqu'un? Ne pouvait on pas juste imaginer vivre avec un poids aussi fort qui nous brûle, qui essaye de nous tordre en deux, de nous briser, et d'effacer toute trace de liberté de laquelle on se disait vouloir rester possesseur à jamais. Esclaves de ce qu'on dit être le bonheur le plus parfait, ce qu'on aimerait ressentir pour toujours, pour se sentir exister, pour se sentir jalouser de toutes ces putes qui essayaientt de voler votre bien, tous ces vautours qui essayaient de dévorer votre chair en vous laissant croire que votre bien leur appartient et que vous étiez stupide de penser le contraire. J'aurais juste voulut qu'une seule fois, oui une seule et dernière tu me prouves ton amour autrement que par des mots... Ces mots absurdes que tu me murmurais, que tu lui murmurais sans doute à elle aussi, ces mots qui n'avaient pas d'importance, qui n'étaient que des mots, et qui ne pouvaient décrire ce que tu ressentais au fond de toi. Si seulement j'avais su, si seulement tu avais essayé, si seulement j'avais disparu de ta vie au moment où j'avais pensé être tombée amoureuse de toi. Tout aurait été facile pour moi comme pour toi.. Tout cela ne se serait jamais passé.

Tu essayes de me rattraper. Sûrement pour me dire enfin cette vérité absolue que j'attendais que tu me révèles depuis longtemps déjà. Je te regarde courir à ma rencontre, espérer que je changerais d'avis, que je reculerais.. Je ne peux pas, c'est trop tard.. Je ne veux plus t'entendre, plus t'écouter, plus esperer de sentiments de ta part, qui n'existeront jamais. Je ne veux pas te faire souffrir comme je me fait souffrir à cet instant en hésitant entre toi et le repos éternel.. Non je ne dois pas. Tu n'es juste plus à moi. Tu m'as trahie. Tu as trahie toute la confiance que je portais en toi, tout l'amour que j'éprouvais pour toi, pour tes lèvres, pour ton cou, pour ton regard penetrant et tes mains.. Je m'étais donnée à toi encore et encore, soupirant à chacune des caresses brûlantes que tu me faisais, à ses mains qui s'aventuraient en moi sans que je n'éprouve le besoin de les arrêter comme j'aurais fait avec un autre, à ce désir ardent qui me prenait à chacun de tes baisers enflammés, à chaque nuit qu'on passait ensemble devant la cheminée, à chaque jeu que l'on créait et auquel on s'adonnaient corps et âme avec la promesse de ne jamais se quitter, que rien ne briserait notre idylle et qu'on serait deux, qu'on resterait deux pour toujours. Oui tu m'as trahie.Et c'est à moi maintenant de te trahir.. Tu as crut que ce serait facile de m'avoir, que je te partageais avec une autre? Que tu ne voulais pas de moi et que je tournerais vite la page? Tu as tout calculé, mais ça ne se passera pas comme ça.. Parce que moi je tiens à toi.

Je me laisse tomber dans le vide, le cœur lourd de peine et les paupières fermées pour emprisonner toutes les larmes que j'aurais du verser pour ton départ. Je t'entends crier mon prénom, ça me tue encore plus.. Arrête de rendre tout aussi compliqué, laisse moi partir, c'est bien ça que tu espérais en venant ici, que je te libérerais de la prison que j'avais faite pour toi, que je te crierais que je n'ai plus besoin de toi et que je pourrais te libérer de ce fardeau avec lequel tu n'arrivais plus à vivre. Tu es si égoiste. Je savais depuis le début à quoi m'attendre mais j'ai fermé les yeux, comme je le fais maintenant en me jetant de la colline tête la première dans le vide. Je ne te libérerais pas. Tu seras à moi. Jusqu'à ce que la mort nous sépare.. Non encore plus longtemps, parce que tu seras enchaîné par ma mort et par les derniers mots que je t'avais criés avant de disparaître

"Je t'aime.."

C'est finit, oui enfin. J'ai les yeux à demi fermés quand je te vois enfin apparaitre sous la lumière du jour. Tellement beau, tellement pur, tellement toi. Tu effleures de tes lèvres la dernière étincelle de vie qui reste encore en moi, tu pleures, tu me demandes ce qui m'a prit. Je te fais un sourire en pensant très fort un 'tu le sais', assez fort pour que tu t'en rendes compte tout seul. Tes yeux si étincelants d'habitude deviennent vides, et je peux voir ton expression changer en prenant dans tes bras le cadavre de celle à qui tu as fait tant de peine et qui te l'a rendu à sa manière. Je t'aime.
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Ξ Sujet: Re: [Defis d'Elea Mayan pour Tali]   [Defis d'Elea Mayan pour Tali] EmptyVen 20 Nov - 21:31

Titre : Obsession
Couple : Elea Mayan et Nikita Satchev
Personnages concernés : Elea et Nikita
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) :R
Thème (numéro et nom) : 19.Rouge
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : aucun
Cadre (époque et lieu si besoin) :+

------------
Music

Je sens son parfum. Regarde ses boucles dorées danser sous le rythme du vent. L’écoute rire, parler, toujours avec ce même sourire qui me fascine, qui me perturbe, qui fait que je ne regarde qu’elle, jour et nuit, que je rêve d’elle éveillé et endormi, que j’imagine ce que serait ma vie avec elle, si elle avait juste remarqué mon admiration pour elle pendant tant d’année, tant de jours à la voir grandir, devenir plus femme, plus provocante, plus parfaite. Mon cœur se crispe à chacun de ses passages devant moi, mon corps s’enflamme à chaque baiser qu’elle donne à un autre.. Je vis dans son ombre, je vis sous sa lumière, je vis pour la voir vivre. Mais cette fois elle est triste. Elle pleure. Je ne peux alors pas rester dans mon coin comme je l’avais fait durant tout ce temps. Elle est si belle. Même en larmes. Même sous la pluie. Elle a toujours cette étincelle en elle qui brille et qui ne cessera jamais d’exister. Cette même étincelle qui fait que je suis à ses pieds, et que si elle me demande de me tuer pour elle à cet instant je le ferai.
Elle m’obsède.

Je m’approche d’elle. Elle sent ma présence. Mon cœur fait un bond quand son regard de chat se pose sur moi. Est-ce que je devrais m’avancer encore plus vers elle, ou battre en retraite vivant avec mes regrets ? Elle me regarde toujours avec autant d’insistance. Ça me donne le courage de rester. Je prends place à coté d’elle sous ce chêne où je l’avais vu tant de fois rêver en regardant le ciel. Il est sombre maintenant. Je veux lui demander ce qui ne va pas, ce qui a pu effacer son sourire si pur. Je n’ai pas le temps de le faire. Elle prend mon visage entre ses mains et capture avec violence ma bouche, espérant me faire avaler toutes ces paroles que j’aurais voulut prononcer pour apaiser sa douleur. Pourquoi devait elle l’emprisonner au fond d’elle alors que je n’étais là que pour l’en libérer. Elle glisse une main sous mon tee shirt et je sens ses doigts s’aventurer sur mon torse, mon ventre puis encore plus bas. Je ne suis qu’un jouet entre ses mains. Je ne peux rien contrôler. Le pire ? C’est que ça me plait. Pourquoi ? Parce que je suis un homme. Parce que je suis désarmé face à cette nymphe qui m’a littéralement ensorcelé dès la première fois que je l’avais regardée.
Elle m’obsède.

Toute pensée cohérente quitte mon esprit quand je sens une palpitation naître entre mes jambes. J’allais enfin goûter au fruit que je m’étais tant de fois défendu. Elle me pousse sur l’herbe fraîche, et s’allonge sur moi en pressant son corps contre le mien si fort que j’aurais aimé mourir là, maintenant puis prend conscience de mon désir. De ma soumission. Un jeu ? Je m’en fous du moment qu’elle n’arrête jamais. Je frissonne. Sentant mon érection dure contre elle, elle continue pourtant ses baisers. Ses mains se referment brutalement sur mes cuisses, puis je sens ses caresses, qui me font perdre le reste de bon sens qui était resté en moi et qui me sommait à arrêter. Je ne peux pas. Je n’y arrive pas. Quand je m’apprête alors à lui rendre ses baisers, son désir et à partager le feu qu’elle avait fait jaillir en moi, elle s’arrête.
Pourquoi ?

Elle me regarde d’un air mélancolique, et alors que je m’y attends pas me demande la voix étouffée

« Est-ce que tu m’aimes Nikita ? »

Je la sens faible, meurtrie.. Je me sens coupable de m’être laissé aller de cette manière..

« Tu me rends dingue.. »

Elle n’attend pas que je que je dise un mot de plus et se relève, fait volte face et s’éloigne de moi. Je me sens vide..
Elle m’obsède.

Le lendemain elle reprend sa joie habituelle, son sourire qui me fait tant rêver, ses aventures sans lendemain, sans daigner poser un seul autre regard sur moi, comme si rien ne s’était passé hier. Comme si elle n’avait rien ressentit en prenant possession de moi. Peut être voulait elle juste que j’aie le courage de l’arrêter. De lui dire qu’elle vaut mieux que cela. D’être différent de ces autres là qui la sautent et lui brisent le cœur. Que je lui dise que je l’aime ? Peu importe. Elle m’a libéré.
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Ξ Sujet: Re: [Defis d'Elea Mayan pour Tali]   [Defis d'Elea Mayan pour Tali] EmptyVen 27 Nov - 12:13

Titre : A travers l’illusion
Couple : Elea Mayan et Jerôme Fawcett
Personnages concernés : Elea, Jerôme, Keira, Morgane
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : PG
Thème (numéro et nom) : 27. Debordement
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : aucun
Cadre (époque et lieu si besoin) :+

[A travers l'illusion, loin de l'amour.
Tu oublies les jours, nos envies de toujours.]


« ELEA !!! Oh mon dieu réveille toi!! Appelez l’ambulance !! »

Voilà c’était arrivé. A trop sniffer n’importe quoi, on a finit par en payer le prix. Ou plutôt elle a finit par en payer le prix. Parce que moi je suis encore là. Je suis toujours là, et je me demande pourquoi je n’ai pas crevé avec elle. Ça aurait été plus facile. C’est chiant de se sentir abandonnée et de vouloir démarrer une autre vie parce que les autres vous le conseillent tout le temps.
Hier encore, elle était là, à danser sur le comptoir avec moi sous le regard des autres. On avait l’air si puissantes, si parfaites, si belles.. C’est fou ce que l’illusion peut détruire tout sentiment de moralité. On bougeait sous le rythme d’une musique ensorcelante. Le barman nous demandait de descendre, parce que selon lui c’était c’était trop dangereux. S’il savait à quel point on était dingues. On riait à ses menaces. Peut importait du moment qu’on s’amusait. Elea a alors levé vers moi le verre qu’elle tenait à la main, m’a regardée les yeux brillants avant de crier un

« A LA VIE KEIRA !!! »

Parce que oui on avait l’impression qu’un jour sans boire un verre, sans fumer une cigarette, sans sniffer de la coke, nous tuerait pour de bon. Qu’est ce qu’on pouvait être connes.. On aurait du arrêter. On aurait du suivre les paroles des autres au lieu de ne fait aucun effort pour sortir de ce cercle vicieux.. Mais on s’en foutait. C’était plus fort que nous. Chaque personne était née pour mourir alors qu’est ce qu’on pouvait espérer de cette vie ? Pourquoi essayer de rester droites quand on finirait par le regretter le jour où en se regardant dans le miroir, on verrait ce qu’avait laissé le temps derrière son passage, toutes ses rides qui détruiraient cette beauté dont on n’avait pas su assez profiter.

Elea s’était retrouvée, je ne sais comment, à califourchon sur un beau brun qu’elle avait embrassé en pleine bouche sous le regard de sa petite amie –à en juger par la mine démoniaque qu’elle faisait à cet instant-. Sentant qu’un scandale allait éclater, j’avais aidé Elea à se relever et l’avait conduit jusqu’aux toilettes pendant que j’entendais la copine du mec lui crier un


« Je peux savoir ce qui t’a prit Jerôme ?! Tu me dégoûtes ! »

Et à lui de répondre un

« Mais t’as bien vu que c’était pas moi !! »

Oh bien sûr Elea complètement défoncée, s’en foutait, riait comme si sa vie en dépendait et tenait à peine sur ses pieds. Quand je l’avait fait entrer dans une cabine, elle s’était finalement calmée et laissée tomber sur le sol, la mine rêveuse

« Keiraaaa file moi de la cooooke ! »

« Chui pas sûre que ça soit une bonne idée dans ton état.. »
« Roooh vas y làà.. Joue pas à la mère poule comme si j’en avais pas déjà uuunee »


Avec un soupir de consternation j’entrepris de lui donner ce qu’elle désirait en formant trois lignes de poudres blanches. Elle applaudit, ravie, avant de sortir un billet de cent, de le rouler et de faire ce qu’on faisait le mieux ces derniers mois.. Mais elle s’était arrêtée à la deuxième ligne. Puis j’avais vu son visage se décomposer, un filet de sang dépassant de son nez.


« E-Elea ?? »

J’avais l’impression qu’un démon l’avait possédé à cet instant. Je lui criais de me regarder, de rester avec moi.. Je ne savais pas ce qui se passait devant moi.. C’était juste IMPOSSIBLE que ça lui arrive à elle. Quand l’ambulance était arrivée, elle avait trouvée un corps inerte... C’était trop tard. Le pire c’est que c’est moi qui lui avait donné la mort.

[Tu vas voir la vie à travers moi
A travers ma rage et mes combats
Je t'emmène libre, réveille toi.]
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