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 Quand le folimètre est déchaîné... [PV Anabelle]

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Ξ Sujet: Quand le folimètre est déchaîné... [PV Anabelle]   Quand le folimètre est déchaîné... [PV Anabelle] EmptyJeu 16 Juil - 16:48

« Monsieur le yaourt à la fraise, je ne peux pas accomplir un tel acte. C’est contre ma nature ! »
« Si, tu le dois ! Et plus vite que ça, avant que le sel céleste ne s’abatte sur toi ! »
« C’est tellement horrible… »
« Attention ! Je vais invoquer le sel ! »
« D’accord, d’accord… »
« Voilà… comme ça… Danone ! Velouté ! Venez saisir ce prisonnier ! Son courage lui a épargné la peine capitale : la désucration. »
« Oui, maître… oui, maître… »
« Mais… mais… vous m’aviez dit que me mettre de l’arôme de banane m’épargnerait… »
« La vie, oui, espèce de Yaourt Nature incapable ! Pas l’emprisonnement ! Tu vas à présent rejoindre les yaourts à la myrtille, les crèmes à la vanille et autres individus criminels ! »
« Nooooooon ! NAAAAAOOOOOOOOOONNNN ! Je veux un avocat ! »
« Hein ? »
« Quoi ? »
« Tu demandes un avocat ? Es-tu sûr de ta demande ? Veux-tu y aller jusqu’au bout ? »
« Oui ! Selon l’article 947 alinéa yoghourt du Code International des Yaourts Périmés, ô grands individus sages et puissants, j’ai le droit de demander l’aide d’un avocat ! »
« Mmmmhhhh… c’est pourtant vrai. Danone, va donc me chercher un avocat ! »
« Oui, maître… »
« La loi des Yaourts Périmés est vraiment… salée ! »
« Oui, maître… »
« Voilà l’avocat, maître ! »
« Très bien ! »
« Messieurs les yaourts, je ne peux tolérer un tel manque de respect des droits des Yaourts Nature ! Je jure sur mon noyau que vous payerez tôt ou tard ces ignominies ! »
« Tu voulais un avocat ? Velouté, Danone, faites-moi donc une petite bouillie d’avocat ! »
« Oui, maître… »
« Oui, maître… »
« Hein, que… non… quoi ? Arghhhhhh…. »
« Nooooooooooooonnnnn ! »



« NNNNNOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNN ! »

Blême, Sean se leva d’un bond de son lit, envoyant voltiger ses couvertures. Il sentit son ventre gargouiller, tandis qu’autour de lui, dans le dortoir, les autres s’agitaient. Il n’aurait jamais dû manger ce yaourt périmé, la veille…

Il se leva tôt, ce matin là. Il n’avait pas grand-chose à faire, ses devoirs ayant été fait la veille. Le privilège du week-end… Il continuait de mener ses investigations, toujours son carnet dans la poche arrière. Il écrivait énormément, plus que jamais. Il fallait reconnaître que cette septième année était loin d’être reposante. En quelques semaines, Sean avait déjà eu un nombre faramineux de contrôles, et il ne savait comment il avait réussi à s’en sortir au milieu de ses révisions.

Le temps n’était pas tout le temps au rendez-vous te plains pas, c’est pas toi qui va avoir un orage super méchant en fin d’après-midi…, et le moral n’était pas toujours là. Il semblait que certains de ses camarades n’appréciaient plus trop de le voir veiller à des heures impossibles, la lumière de son chevet encore allumée, éclairant de manière un peu trop brutale les yeux endormis de ses camarades.

Quoiqu’il en soit, ce matin là, il s’était levé tôt, prêt à faire sa petite marche matinale. Il s’habilla rapidement, et sortit de son dortoir, le plus silencieusement possible. Le château était désert, en cette heure matinale, de quoi satisfaire Sean. Au milieu d’un couloir, il sentit son égo particulièrement vexé lorsqu’un des tableaux du mur lui lança d’un ton saugrenu qu’il avait l’air d’une chipolata carbonisée. L’auteur de cette abominable insulte n’était autre qu’un baron, peint par des couleurs sombres, assis sur un fauteuil, le regard arrogant.


« Dis donc, toi, surveille un peu tes paroles ! Parce que la chipolata, elle, elle est peut-être carbonisée, mais elle a de quoi transformer ton joli taudis en un abominable ramassis d’objets carbonisés ! »

Sean se sentait prêt à employer les grands moyens. Il avait dans sa valise des pinceaux magiques, de quoi rendre ce tableau encore plus affreux qu’il ne l’était déjà. De quoi venger sa conscience.

« Ca te fait moins rire, hein ! »

Il s’éloigna doucement, tandis qu’il entendit, au loin, le personnage haut en couleurs lui rétorquer :

« Ben voyons… »

Sean n’hésita pas une seconde. En quelques minutes, il était dans sa chambre. Il prit son attirail de peintre, et retourna dans le couloir… mais, là, le tableau était devenu complètement vide. Plus rien à l’intérieur. Le baron s’était fait la malle…

« Reviens, espèce de lâche ! »

Sean était véritablement énervé. Il s’assit contre le mur, vexé, ses pinceaux sur ses genoux.

« Tricheur… »
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Ξ Sujet: Re: Quand le folimètre est déchaîné... [PV Anabelle]   Quand le folimètre est déchaîné... [PV Anabelle] EmptyLun 3 Aoû - 11:31

Week-end ou pas, Anabelle Montgomery avait toujours détesté flemmarder au lit alors que des événements probablement aussi mystérieux que passionnants se tenaient dans le château. Et même si certaines journées semblaient affreusement banales, il suffisait d'un peu d'imagination pour les rendre follement palpitante. Dès lors, il lui paraissait franchement illogique et même d'un ennui mortel de paresser sous la couette. Bien entendu, ses camarades de dortoir n'étaient pas toujours de cet avis et elle avait essuyé plus d'une fois les grognements réprobateurs de marmottes en pleine hibernation sous prétexte qu'elle faisait trop de bruit à une heure incongrue. Une heure incongrue ! Non mais franchement ! Comme si huit heures tapantes étaient une heure incongrue pour se lever, un jour de congé ! Les jeunes, de nos jours, étaient tous des paresseux.

Cependant, à force de recevoir des oreillers envoyés en sa direction par des dormeurs hargneux ou, pire, d'innocents réveils qui allaient immanquablement s'écraser contre le mur d'en face (paix à leurs âmes), Anabelle, toute têtue fût-elle, avait fini par saisir le message. Elle avait le droit de se lever de bonne heure (on était encore dans un pays libre, que diable ! Ou plutôt, on était de nouveau dans un pays libre...) à condition de ne pas perturber le sommeil de ses compagnes de dortoir. La jeune sorcière en avait tiré son parti et avait pris l'habitude d'errer de ci et de là dans les couloirs du château, profitant avec bonheur des premières heures de la journée et du calme des couloirs pour remettre de l'ordre (ou du désordre) dans ses idées. Oh ! Bien entendu, elle n'aurait pas été contre une activité un petit peu moins tranquille, comme aller sauter sur le lit de Shawnie en lui hurlant dans les oreilles qu'il était temps de se lever, mais son petit doigt, étonnamment perspicace sur ce coup-là, lui soufflait que ce n'était peut-être pas l'idée du siècle. Aussi ce matin-là, comme tant d'autres, la brunette (transformée en blonde pour un temps par les bons soins d'Ophélia) avait résisté à l'appel de la bêtise pour quitter silencieusement sa salle commune encore vide.

Ses pas l'avaient conduite dans une partie du château qu'elle connaissait peu car elle était bien trop proche de la salle commune des Serdaigles pour qu'elle s'y aventurât régulièrement. Non pas qu'Anabelle eût quelque chose contre les Serdaigles même si Agapanthe y avait été répartie dans sa folle jeunesse, bien au contraire, elle était même très amie avec certains aigles, seulement les quartiers de Poufsouffle étant situés dans les sous-sols, elle ne montait réellement dans les étages que pour les cours d'astronomie ou bien encore, la divination. Les différentes tours et tourelles de Poudlard lui étaient, pour ainsi dire, inconnues (de toute façon, elles n'étaient pas très intéressantes, tout le monde sait que les cuisines sont au sous-sol). Elle avait donc nettement ralenti l'allure, trop occupée à admirer le panorama qui s'offrait à sa vue depuis chaque fenêtre ou à étudier chaque tableau pour ne pas lambiner. Hé ! Peut-être qu'elle pourrait dénicher l'entrée top secrète des Serdaigles ? Orla lui avait dit qu'il fallait répondre à une bête question pour pénétrer dans l'antre des Bleus, ce ne devait pas être très compliqué ! En fait, les Serdaigles, ils ne sont pas capables de retenir un mot de passe...

*Et puis ça ferait une sacrée surprise à Orla, si j'allais la réveiller ! Rhô, en plus je pourrai en profiter pour espionner leur panneau d'affichage, voir ce qu'ils complotent... C'est important, pour un préfet, de connaître les plans de l'ennemi !* songea-t-elle avec enthousiasme.

Et puis, si elle y arrivait, elle prouverait à Elizabeth que non, elle n'était pas totalement inutile en tant que préfète !
Remontée à bloc, Anabelle entreprit aussitôt de s'orienter à travers les couloirs. "Entreprendre" était effectivement le terme adéquat. Comme nous l'avons déjà dit, la jeune fille ne connaissait que très peu cette partie de l'école aussi avançait-elle essentiellement à l'aveuglette. D'autant plus à l'aveuglette que son sens de l'orientation avait toujours été défaillant. En première année, il lui avait fallu six mois pour mémorise l'emplacement de sa propre salle commune et les préfets de l'époque avaient été obligés, plus d'une fois, de partir à sa recherche. Si elle avait - fort heureusement- accompli quelques progrès depuis, elle n'en restait pas moins incapable de se repérer convenablement dès qu'elle quittait les couloirs habituels. Quelqu'un aurait-il une pelote de laine, pour Anabelle ?

Elle aurait pu errer ainsi longtemps si la chance n'avait pas été avec elle, ce jour-là. En effet, au détour d'un couloir particulièrement mal éclairé une voix lui parvint. "Anabelle, c'est moi Merlin. Il faut que tu ailles bouter les Serdaigles hors de Poudlard !" Intriguée, la Poufsouffle tendit l'oreille. Holàlà ! D'après ce qu'elle comprenait, quelqu'un était de très mauvaise humeur. Il fallait sauver cet innocent du monstre chagrin qui l'assaillait ! Ni une, ni deux, Anabelle se précipita en direction de la voix, sautillant d'un pas joyeux, tel le lutin de la Bonne Humeur venu semer l'allégresse sur le monde. On s'emballe, on s'emballe. Encore quelques mètres et elle tombait sur Sean... Tiens, étrange... Ce garçon parlait dans le vide... Agapanthe devait avoir fait des dégâts sur les cerveaux des Serdaigles !

- Tu sais, étant donné l'état du couloir, moi, je ne m'installerai pas par terre... Ton pantalon va être tout sale ! s'exclama-t-elle d'une voix flûtée.

Comment cela, elle était en décalage avec la situation ? Mais non, enfin, des vêtements propres, c'était très important, dans l'existence !
Les mains croisées derrière le dos, l'air espiègle et les cheveux en bataille, Anabelle gratifia Sean d'un coup d'oeil perçant. Le pauvre petit allait visiblement très mal !

(950 mots)

943 mots
BOMBABOUSE
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