envie de rien, juste d'une chose de tes bras

Justin vit Halloween tenter de réparer les dégâts. Pourtant, le professeur Slughorn se montra intransigeant…
Dix points pour un simple chou ? Bon, d’accord, la réaction de la jeune fille valait peut-être dix points en moins… Mais bon, c’était un peu dur pour un bal de noël.

Justin avait été très embêté pour Mackenzy. La pauvre, pour un premier bal, ce n’était pas vraiment une réussite…
Mais bon. La soirée était gâchée pour Halloween aussi.
Pour un rien en plus.

Quand Mackenzy redevint présentable, Justin se sentit mieux. Au moins une pour qui la soirée n’était pas terminée.
Bon, certes, c’était peut-être un peu traumatisant comme commencement mais bon.

Mais ce soulagement fut de courte durée : le regard qu’Halloween lui lança lui glaça le sang.
Elle semblait en colère. Mais pourquoi ?
Il prenait sa défense et elle le fusillait du regard ?
Ça donne envie d’être gentil…

Le pire fut la réflexion qui suivit…

« Pas besoin de venir avec moi à l'infirmerie, je préfère être seule que mal accompagnée. »

Là, c’était Halloween qui manquait cruellement d’indulgence. Et surtout de reconnaissance.

Justin haussa un sourcil mais se retint de faire la moindre réflexion. Pas en public du moins. Il y avait eut assez d’esclandres pour la soirée…
Il vit alors Halloween traverser la salle en direction de l’infirmerie, avec le nez toujours en sang.
Cette jeune fille semblait très impulsive…

Toujours est-il que Justin ne digérait pas vraiment ce qui lui avait été adressé.
Il décida donc de suivre la jeune fille.

« Excusez-moi... »

Dit-il aux autres personnes présentes, avant de lui aussi se diriger vers la grande porte.

Une fois seul dans les couloirs déserts de Poudlard, il s’arrêta, pour pouvoir se présenter parfaitement calme à Halloween. Il était inutile d’envenimer la situation par une querelle puérile.
Justin tenta donc de se calmer.

Il reprit ensuite sa route vers l’infirmerie.
Il fut arrêté bien vite par des pleurs.

Justin vit alors Halloween assise par terre, seule, en larme.
Le peu de colère qui lui restait fondit.
Ça marche à tous les coups : Justin ne résiste pas aux larmes (sincères ou non ^^). Toute rancœur s’efface devant une personne qui pleure.
Vous pouvez lui faire n’importe quoi, si vous pleurez, il vous pardonnera.

Le jeune aristocrate s’avança doucement, silencieusement.

« Je ne pense pas que vous soyez « nulle ». »

Il s’approcha d’elle et une fois à sa hauteur, s’accroupi.

« Je dirai plutôt…impulsive. Ça arrive à beaucoup de gens de ne pas savoir se contrôler sous le coup de la colère…
Ils ne sont pas tous nuls pour autant… »

Justin se releva.

« Pardonnez-moi de vous avoir suivie, je voulais simplement m’assurer que vous étiez arrivée à l’infirmerie sans soucis. Et puis, je tenais à clarifier la situation. Il semble qu’il y ait eut un certain quiproquo. Du moins je l’espère…
Mais si ma présence vous dérange… »

Le jeune Poufsouffle se tenait droit, le visage neutre, prêt à affronter la réaction d’Halloween, quelle qu’elle soit.

Justin fut très surpris des premières paroles d’Halloween. Chaque année elle faisait des malaises ? A chaque noël elle rêvait qu’il arrivait quelque chose à son père ?
Etrange. Très étrange.

Plus étrange encore, la jeune fille passait du vouvoiement au tutoiement sans prévenir. Et cela déroutait Justin.
En tout cas, une chose était certaine, elle lui en voulait. Mais de quoi ? D’avoir pris sa défense ? D’avoir failli gâcher le bal d’une autre jeune fille en l’accusant (certes pas totalement à tort…) ?

Malgré tout son ressentiment, il se trouva nez à nez à la jeune fille, qui le tenait serré, par sa cravate. Situation qui peut s’avérer gênante si elle s’éternise.
Un regard glacé dans le sien, toujours impénétrable.

Fort heureusement, Halloween le lâcha bien vite. Tant mieux : Justin aurait été incapable de faire preuve de brusquerie à son égard, pour s’en détacher.

Halloween semblait passer du tout au rien très vite : de la colère à la timidité, de la langue acérée au balbutiement, de la violence à la fragilité, et le tout sans transition, à toute vitesse.
Imprévisible était le mot qui lui correspondait le mieux.

Les opposés s’attirent ? Justin si rationnel, si lucide et conscient pouvait-il être séduit par une impondérable bouillonnante (et folle, mais ça, il l’ignorait…) ? Rien n’est impossible.

Mais à peine eut-il le temps de réagir que la jeune fille lui claqua la porte au nez. Ah oui ? Elle le prenait comme ça ?
Justin ouvrit la porte et décida d’entrer quoi que puisse en dire la jeune fille.
La politesse avait des limites quand même.

Il se trouva nez à nez avec la vieille infirmière au sourire entendu sur le visage.
Justin n’avait pas entendu la réflexion de Mme. Pomfresh, mais son rictus le gênait. Il ne put s’empêcher de rougir très légèrement.

« Bonsoir. Hum… J’accompagne miss Strue qui a eu un malaise durant le bal… Elle a reçu un fort choc à la tête… »

Au signe de l’infirmière, Justin s’avança dans la pièce. Le regard que lui lança Halloween était éloquent mais il n’en tint pas compte.
Il resta calme et silencieux pendant que l’infirmière observait sa patiente. Mais le petit jeu qui commençait à s’installer entre Halloween et lui (petit jeu dont aucun des deux n’avait réellement conscience) commençait à l’amuser. Il se sentait émoustillé et malgré l’agacement que provoquait chez lui cette fille, elle l’attirait.

« Est-ce grave ? »

Finit-il par demander d’une voix posée mais où se décelait une pointe d’inquiétude.

« Si j’ai bien compris, ce n’est pas la première fois… »

Ajouta-t-il, plus à l’attention d’Halloween qu’à celle de l’infirmière.
D’ailleurs, il ne lâchait pas la jeune fille des yeux, tant parce qu’il savait que ça l’énerverait, tant parce qu’il ne pouvait pas en détacher son regard.
Cette fille le troublait par l’espèce de mystère qui l’entourait.

Mais où Justin était-il en train de se jeter, tête la première ? Dans la gueule du loup ?
Il venait à peine de mettre le doigt dans l’engrenage…
A ses risques et périls.

[Pas de problème, je n'ai internet que depuis hier, je ne m'en étais même pas aperçue ! ^^]

Justin haussa un sourcil à la réponse de l’infirmière. Un don ? Ça expliquait pas mal de choses. Mais quel genre de don ? Des visions sûrement.
Halloween avait-elle donc vu son père ? Lui était-il arrivé quelque chose pour qu’elle hurle ainsi son nom ?
Mais dans tous les cas, si Halloween avait un tel don, pourquoi le freiner ? Surtout si agir de la sorte avait de telles incidences sur la santé.

Non, décidemment, Justin ne comprenait pas la jeune fille. Et peut-être était-ce cela qui l’attirait, qui le poussait à rester alors que de toute évidence sa présence la dérangeait. Peut-être avait-il aussi l’envie implicite de l’agacer.

Le jeune homme se prit à sourire quand l’infirmière ordonna à Halloween de rester tranquille : il ne connaissait encore que très peu la jeune fille, pourtant, il lui semblait déjà évident qu’elle ne tenait pas en place. Particulièrement suite à un ordre…

Pompom disparut ensuite, les laissant absolument seuls. Et là, Justin se sentit un peu idiot. Il ne savait plus trop quoi dire. Il restait à une certaine distance du lit, presque gêné. Et pourtant, il n’arrivait pas à détacher son regard du sien. Impossible. Il trouvait pourtant que fixer les gens est d’une impolitesse rare. Mais rien à faire.
Il restait donc planté là, silencieux, le regard fixe, le visage parfaitement neutre, impénétrable.

Halloween se décida quand même à prendre la parole, ce qui tira Justin d’un certain embarras (où il s’était mis tout seul…).
Et sa réflexion le fit de nouveau sourire.

« Et qui voulez-vous que je regarde d’autre ? Il n’y a personne… »

Dit-il calmement, une pointe d’amusement dans la voix.

Même si Halloween avait parlé sur un ton glacial, Justin s’était rendu compte (ou avait cru se rendre compte) que la jeune fille ne semblait pas si en colère que ça contre lui…
Il préféra cependant répondre à ses questions. Pour le moment du moins. Si ça devenait trop intime ou quoi que soit d’autre, il s’octroierait le droit de garder le silence.

« Justin Finch-Fletchley, sixième année, Poufsouffle. »

Répondit-il simplement. Loin de lui l’envie de partir. Bien au contraire. Le fait que la jeune fille soit à Serpentard et lui à Poufsouffle ne lui posait aucun problème. Il n’imaginait même pas que cela puisse en poser un quelconque.
Il accompagna sa réponse d’un bref signe de tête. En guise de salut.

S’il répondait aux questions, il ne se permettait pas pour autant d’en poser…

Halloween écoutait le jeune homme lui répondre, il était en sixième année. Elle se sentit un peu gênée, elle avait manqué de respect face à un aîné.Mais ce n'est pas cela qui l'inquiète pour l'instant, elle vérifia si l infirmière avait bien fermé sa porte de son bureau pour laisser tomber son masque de froideur.

Elle tourna la tête vers le jeune homme, elle semblait plus jovial et elle souriait d'un grand sourire, ses yeux étaient joyeux. Elle semblait en fait ravit d'avoir de la compagnie et de pouvoir discuter sans faire de manière et ni chichi être comme elle était. Elle éclata d'un rire cristallin avant de dire quelque chose à Justin.

"désolé de t'avoir faire peur au bal, mais j'évite de dire que j'ai un don"dit elle en le fixant avec un sourire.

Elle se sentait un peu gênée d'avouer son secret, mais ça fait cinq ans qu'elle le gardait précieusement et elle n'en pouvait plus. Puis la vision qu'elle avait vu, l'avait poussé à le dire.

*il est comme les autres... à ses yeux je suis une folle*

"Oh t'inquiète pas, j'ai l'habitude comme me traîte de folle et qu'on le pense sans me le dire, ça ne fait rien si tu le penses comme les autres"dit elle en lui souriant, elle s'assit sur le lit en tailleur et sortir une gomme a mâcher et la mit dans sa bouche et se mit à faire des bulles avec des yeux pétillants de malices et d'une joie non cacher.

Elle s'arrêta quelques minutes pour lui dire...

" Je me permets de faire cela ici, dans ma salle commune je ne le fais pas ..c'est grossier"dit elle en riant

Elle semblait réfléchir un instant pour continuer à parler d'une voix enjouée.
"Quand je suis venue ici et qu'on ma mit le chapeau sur la tête, je me disais que j'irai à poussoufle ou à serdaigle, mais quand il y a dit que j'irai à serpentard j'ai été choquée"dit elle en regardant droit devant elle

Elle semblait se souvenir de plein de choses à la fois, ses yeux étaient venus tristes et elle baissa la tête, pour continuer de parler d'une voix moins joyeuse.

"Mon père en apprenant la nouvelle fut pour une fois content pour moi, puis il m'envoya chez mes grands-parents ou plutôt vers sa mère pour qu'elle m'éduque comme une serpentarde, aucun de ses deux se rendait compte que je n'étais pas joyeuse dans cette maison, le seul qui réalisa que je me sentais en prison fut mon grand-père."dit elle en faisant un petit sourire

"Je ne sais pas pourquoi le chapeau m'a mis chez les serpentards, mais je sais quelque chose, que je suis le poison qui coûtera la vie de cette maison et pour cela je suis fière de pourrir depuis les racines la fierté de Salazar "dit elle avec un éclaire de vengeance dans les yeux

Elle semblait savoir des choses que personnes d'autres ne savait. Mais elle reprit en se confiant à coeur ouvert à ce jeune homme.

"Tu sais maintenant que la famille de mon père est une famille de serpentard de génération en génération, Alors imagine la fierté de ma famille quand ils sont sus que je venais de rentrer dans la plus noble des maisons à leur yeux"dit elle en faisant un petit sourire


"SERPENTARD, maison de plus grand fan de voldemort "dit elle d'un ton de moquerie

"C'est à vomir... on m'a condamné en me mettant dans cette maison"dit elle en se taisant pour faire éclatée une bulle pour reprendre cette drôle de discution.

" Ils rigolent moins maintenant, vu que le Lord est revenu, celui qui s'inquiête le plus maintenant est mon grand-père dit elle finalement en continuant de faire des bulles avec sa gomme à mâcher

"Il s'inquiète pour moi... les temps son dangereux pour tout le monde et il me connait j'ai le don de me mettre dans des gonfles toute seule"dit elle en souriant

Puis sans prévenir elle se leva et se dirigea vers la porte de la sortie, avec un pas léger elle avait décidé de sortie de là, sans demander la permission. Avant d'ouvrir la porte, elle se retourna et dit à Justin. "Ravit d'avoir faire ta connaissance Justin, bye bye "dit elle en faisant un signe de la main et elle sortit et s'en alla en courant vers la salle de serpentard.
Elle était partie, comme elle était venue, peut être il aurait l'occasion de revoir la fameuse Halloween Strue, jeune fille souriante, mais qui joueait un jeu dangereux.

(fin pour moi )
hj:lol le poste de tarée mdr

Aussi étonnant que cela puisse paraître, la jeune fille changea encore de comportement : elle devint joviale. Plus surprenant encore, elle se confia. Tous les deux ne se connaissaient que depuis quelques heures et elle se confiait.
Justin ne put s’en sentir que très flatté. Il devait lui inspirer confiance pour qu’elle parle aussi librement.
Il espérait seulement qu’elle n’en attendait pas autant de sa part. Il lui serait beaucoup plus difficile de parler de lui. Et puis que dire ? Il n’avait pas de don extraordinaire ou autre, rien qui le rendait un peu original.
Du moins pensait-il ainsi.
Que dire si elle attend que je parle de moi ?

La jeune fille était d’humeur changeante. Si elle l’avait fusillé du regard tout à l’heure, elle riait maintenant.

« Je ne te considères pas comme une folle ! »

Se défendit-il de ce qu’il prenait pour une attaque personnelle.

« Loin de moi l’idée d’une telle considération. »

Ajouta-t-il doucement.

« Un don est un cadeau. Reste à savoir l’apprivoiser. Tu dois avoir de la chance… »

Dit-il en toute ignorance de cause.
La remarque d’Halloween quant à son chewing-gum le fit sourire : rares étaient les jeunes gens qui se rendaient compte qu’une telle abomination donnait au plus intelligent des hommes l’air d’une vache.
Point de vue peut-être extrême.
Toujours est-il qu’Halloween avait tout de même eu la décence de lui épargner les machouillages intempestifs au profit de grosses bulles.

Mais chewing-gum ou pas chewing-gum, Halloween continuait à parler.

Ainsi, elle aurait pensé aller à Poufsouffle ou Serdaigle ? Dans ce cas, par quel concours de circonstance se retrouvait-elle à Serpentard ?

Les confidences de la jeune fille devenaient de plus en plus personnelles.
Quand elle se mit à parler de son grand-père, Justin commença à mieux comprendre son interlocutrice. Il apercevait le petit bout de l’iceberg, noyé par toute l’ampleur que peut avoir une personnalité humaine.

« Je ne sais pas pourquoi le chapeau m'a mis chez les Serpentard, mais je sais quelque chose, que je suis le poison qui coûtera la vie de cette maison et pour cela je suis fière de pourrir depuis les racines la fierté de Salazar. »

Cette phrase, parce qu’il ne la comprit pas, lui fit froid dans le dos. Que voulait-elle dire par là ?
Evidemment, Justin ne pouvait pas saisir ce qu’Halloween voulait dire, il ne pouvait même pas imaginer que le don de la jeune fille avait une telle incidence.
Malgré cela, son regard changea : il ne voyait plus la jeune fille comme une excentrique insouciante mais comme une jeune personne investie d’un don important, lourd à ses frêles épaules.

Mais Halloween ne s’arrêta pas là. Elle prononça le nom fatal. Voldemort.
Justin fut parcouru de frissons, il sentit son échine se dresser, malgré son calme apparent. Il pâlit soudain.
Comment la jeune fille osait-elle prononcer un tel nom ? Et avec une telle insouciance ! Que savait-elle que Justin ignorait ?
Le jeune homme se sentait comme mortifié, face à une situation qu’il ne pouvait comprendre entièrement, attiré comme un aimant par la jeune fille et son histoire.
Un si grand mystère semblait l’entourer !

Mais alors que Justin restait pétrifié par ce discours, Halloween se leva et partit, sans plus de cérémonie, le laissant planté au milieu de l’infirmerie.
Il mit un certain temps à recouvrer entièrement ses esprits.

Il se sentait comme attiré dans les filets de la jeune fille. Halloween Strue. Un nom qu’il n’oublierait pas.
Il quitta l’infirmerie à pas lents, perdus dans d’étranges pensées, et monta directement se coucher. Il avait complètement oublié le bal. Il était à présent dans un autre monde, tiraillé par ses rêves, ses questions, ses pensées.
Il était plongé dans un trouble rare, il avançait à l’aveugle à travers un épais brouillard. Il voulait savoir. Justin n’avait pas l’habitude de ne pas comprendre. Et cette situation le turlupinait, l’obsédait presque.