Joyeux anniversaire ... {Pv}

Le 26 Janvier. Le jour qu'il redoutait tant. Mais avant tout, le jour qu'il avait oublié et qu'un énorme paquet ne manqua pas de lui rappeler. Son anniversaire. Le petit aigle était tranquillement installer dans un sofa près de la cheminée où crépité un petit feu discret qui semblait s'éteindre petit à petit. Cependant, il fallait rappelé que le feu était magique. Il ne risquait donc pas de s'éteindre. Le regard du petit aigle était perdu dans ces flammes qui continuaient de danser au son du silence, par moment, elles s'agitaient comme excités par quelque chose d'inconnu. Enry plissa les yeux, il allait s'endormir sur son devoir de potion s'il continuait à observer le feu ainsi. C'est alors qu'il entendit un bruit qui le fit légèrement sursauter, les quelques têtes qui travailler dans la salle commune levèrent les yeux vers la fenêtre d'où était provenu le bruit. Le petit aigle aux cheveux ébènes ne pensa pas à se retourner car, pour lui, le bruit n'avait pas la moindre importance. C'est seulement lorsqu'il sentit quelque chose s'appuyer sur son épaule, qu'il se retourna pour croiser le regard d'une première année qui lui rétorqua d'une voix intimidée (par quoi d'abord... ?) : " Je. Je crois que c'est ton hibou... " Bien sur... Qu'est-ce que son hibou pouvait bien lui apporter en ce milieu de dimanche après-midi... ? C'était complètement stupide. Elle agissait de cette manière seulement pour attirer son attention... ? Le petit aigle aussi les sourcils mais, avec difficulté, il se redressa (s'étira) puis s'approcha de la fenêtre pour redécouvrir le pelage râpeux de son imbécile d'hibou sans nom... Car, depuis qu'il l'avait reçu, le jeune Stanley ne lui avait toujours pas donner de prénom. Imbécile, sale piaf, et tous les autres surnoms lui collaient plutôt bien. Et, le petit aigle n'avait pas vraiment envi de lui trouver un prénom fixe. Sachant que cela avait très peu d'importance à ses yeux... Ainsi, lorsqu'il remarqua que le hibou était à moitié en train de mourir tellement il avait du mal à reprendre sa respiration, Enry décida de l'embarquer ailleurs. Il sortit de la salle commune à la hâte, emportant par la même occasion son devoir de potion, sa plume, et son encre. Au passage, il n'oublia pas de mettre un manteau (enfin... plus un mince gilet qui ne le protégerai certainement pas du froid) puis descendit rapidement la tour pour rejoindre la cour extérieur. C'était à peine si son hibou allait recracher ses poumons tellement le paquet qu'il portait été lourd... D'ailleurs, qu'est-ce qu'il pouvait contenir ?

D'un pas lent, le petit aigle se dirigea vers le saule cogneur, car il semblait y avoir personne dans cet endroit. Bien heureusement d'ailleurs. Admettons que ce que le paquet contenait été une bombe, il sauverait la vie de millier de personnes ! (super... il avait vraiment envi de mourir... surtout qu'il se fichait pas mal de la vie des autres... ^^ Comme il est gentil...) Ou, cela pouvait aussi être une sale blague de sa jumelle qui avait eu envi de lui envoyer un nounours en peluche... Enfin. Cela ne l'aurait pas étonné, puisqu'elle lui avait déjà fait le coup l'année précédente. Par chance, elle avait choisis une couleur qu'il aimait ; le noir. De toute manière, il l'aurait tué pendant les grandes vacances si elle avait osé lui envoyer un lapin rose... Hm. En y réfléchissant bien, c'était ridicule d'avoir une peluche tout court. Même si cela ne dérangeait pas vraiment notre petit aigle... Bah quoi ? Pas qu'il espérait recevoir ce cadeau de sa soeur... Ou de ses parents...

Finalement, ses pas le ramenèrent près du saule cogneur qui restait immobile, et silencieux. Comme d'habitude. Le jeune garçon s'adossa contre une pierre, se cachant le mieux qu'il pouvait. Puis, libéra enfin le pauvre piaf de ce supplice dont il était la victime... Détachant rapidement la ficelle qui le liait au paquet, l'oiseau s'envola sans demander son reste. Et ben...
Enry le regarda s'éloigner dans un profond soupire puis ouvrit finalement le paquet pour découvrir une lettre, avec un superbe gâteau d'anniversaire en très mauvaise état... Merde. Il avait complètement zapé que c'était son anniversaire aujourd'hui... Et, que ses parents lui aient envoyé un gâteau alors qu'ils connaissaient parfaitement les conditions de voyage...

" Ils sont vraiment... Stupide... "

Cela ne lui donnait même pas envi de lire la lettre. Mais bon, il fallait faire un effort... Pas vrai ?

{727 mots}

{hj / désolé de la médiocrité de mon poste. Je suis en panne d'inspiration ce soir xD}

Roze et le saule cogneur. Une grande histoire d’amour ! Roze était réputée bizarre chez les Serdaigles… pas au point de Luna Lovegood parce que Roze bénéficiait de l’amour inconditionnel d’un populaire préfet (Edward pour ne pas le citer XD) mais quand même, elle parlait aux plantes, chantait des chansons aux lapins et discutait avec les oiseaux. Elle pouvait aussi entretenir une conversation très sérieuse avec les poupées et les peluches sans jamais se préoccuper du regard des autres. D’ailleurs ce jour là, elle était sortie de la salle commune parce qu’elle en avait marre des filles de sa maison. Plusieurs premières années étaient venus interrompre une conversation passionnante sur le thé vert et le thé noir que Roze entretenait avec son ours en peluche Bazil. Elles s’étaient moqués d’elle et avait (sans discrétion) sous entendu qu’Edward avait des goûts bizarres. Roze était tout à fait d’accord avec elles soit dit en passant, mais bon, ce n’était jamais agréable à entendre. Du coup, elle avait pris Bazil et ses boites de thé et elle était venu voir le saule cogneur pour lui raconter ses malheurs.

« Franchement, je me demande encore ce que je fais dans cette école ! Ils me méprisent, ils me détestent ! Ils me feraient des coups tordus si je n’étais pas avec Edward ! Parce qu’en plus d’être stupides ils sont lâches tu vois ! »

Roze avait un pouvoir étrange qui lui était propre. La nature en général et les oiseaux en particulier étaient réceptifs aux sentiments qui s’échappaient d’elle. De fait, une partie des animaux de la forêt (lapins, moineaux, pigeons et même une licorne) étaient sortis de la forêt interdite pour consoler Roze. Oui, la serdaigle était un peu malade de la tête et oui, son ours en peluche ne lui parlait que dans son imagination, en revanche, elle avait bien le pouvoir de faire venir les animaux prêt d’elle. Même le saule cogneur semblait toujours plus gentil quand elle chantait (mais il la taperait quand même si elle approchait trop, il y a des limites à ce que Roze peut faire). Cette étrange faculté était en fait un aspect de sa maladie. La magie qu’elle possédait comme tous les sorciers s’échappait d’elle envoyant un message d’amitié aux espèces non humaine sans qu’elle le contrôle. C’était un don complètement inutile mais c’était assez jolie à voir. Ed’ adorait quand elle faisait venir des papillons en chantant mais le préfet des Gryffondors, de vous à moi, était complètement aveuglé par son amour pour Roze.

« Tu as de la chance d’être un arbre, être un humain c’est trop nuuuuuuul. » Ragea-t-elle en prenant un petit lapin blanc et marron dans ses bras. Le lapin (un jeune vu sa taille) était ravi d’être dans les bras de la douce Roze, l’amie de toutes les bêtes. Pourtant, quelques instants plus tard il se raidit. Quelqu’un arrivait ! La licorne s’enfuit sans que Roze cherche à la retenir. Elle observa le nouvel arrivant qui visiblement ne l’avait pas remarqué (en même temps, il devait être plus jeune qu’elle et pourtant il était plus grand, Roze mesure à peine un mètre 45). Elle jeta un regard au lapin et aux oiseaux d’un air de dire « On va le voir ? » et comme personne ne semblait émettre d’objection (en même temps, ils ne savent pas parler) elle s’avança vers lui.

« Qu’est ce que tu fais ? » Puis, voyant le gâteau. « Oh, c’est ton anniversaire ! C’est chouette ça, ça veut dire que tu es du même signe que moi. » No soucy Roze, no soucy… après tout, le monde de la jeune Allemande n’était que poudre aux yeux et paillette. Elle était une Maiden…

Quiconque aurait su que le petit Stanley avait oublié son propre anniversaire - une année de plus - se serait certainement mis à rire jusqu'à s'étouffer. Qui donc oublierait son anniversaire ? Même lorsqu'on a personne avec qui le fêter ? C'est tout de même la date où on est né. Une date importante, ou pas. Pour Enry en tout cas, cela ne l'était pas. Un anniversaire annonçait seulement une année de plus, et le garçon doutait que les hommes préhistoriques fêtaient l'anniversaire de chacun des membres de groupes. Chose très stupide. D'ailleurs, pourquoi l'homme avait-il instaurer "l'anniversaire?" Seulement pour le plaisir de recevoir des cadeaux de ses proches...? Cela devait être la raison, car le petit aigle aux cheveux encres ne voyait que cela. Il plissa le front tout en fixant d'un air complètement affliger le gâteau qu'il ne mangerait certainement pas. Et, il n'irait pas non plus offrir ce gâteau aux animaux de la forêt interdite, puisqu'Enry n'avait pas l'intention de les empoisonner. Il avait bien trop de respect pour ces êtres à part. Malgré le fait qu'il porte beaucoup plus d'intérêt pour les plantes, d'où son attachement pour le cours de botanique ...

Le jeune Stanley décida de se concentrer sur la lettre qu'il tenait en main. Il réfléchissait s'il devait l'ouvrir ici et maintenant, ou plus tard, lorsqu'il en aurait réellement envi... Sachant qu'il n'en avait pas spécialement envi après le gâteau décomposer qui se trouvait sur ses genoux. -Toujours dans la boîte, je précise xD- Ses yeux se fermèrent pendant un instant, songeant à ce que ses parents allaient penser s'il ne leur répondait pas. Mais surtout... Qu'allait penser sa soeur s'il faisait mine d'oublier leur lettre ? Après tout, sa famille était les seuls à lui avoir souhaiter un joyeux anniversaire. Voyons le bon coté des choses ! Soyons positif ! En tout cas, c'était d'une devise que le petit aigle aux ailes noirs avait du mal à appliquer... Dur dur quand même, de devoir positiver lorsqu'on passait sa vie à décrire tous les gens en négatif. Car, Enry, ne décrivait jamais un paysage négativement, hormis lorsqu'il y avait grand soleil, et pleins de monde dans le parc. Là. Il parvenait toujours à trouver de nombreux points négatifs, à améliorer. Notamment, on pouvait songer à une amélioration du coté des élèves. S'ils étaient moins stupide, et qu'ils arrêtaient de piailler comme des pies, peut être que le parc aurait été en parfaite harmonie avec lui même. Hors, lorsque trop de gens se trouvait dans les parages, c'était... Le drame.

Soudain, -il ne l'avait pas senti approcher- quelqu'un lui adressa la parole. Il sursauta un peu brusquement, manquant de faire tomber son gâteau en avant... Cela n'aurait pas été une grande perte remarque. Néanmoins, rien que le fait d'avoir salit de l'herbe contre son gré - et à cause d'une fille - l'énervait un petit peu... Enry fixa l'adolescente - plus âgé que lui en tout cas -, sans un mot. Car, il était sur qu'elle allait lui dire quelque chose sur ce qu'il avait sur les genoux. À peine prononça t-elle le mot anniversaire qui referma la boîte lentement -parce que c'était la vitesse maximal du jeune Stanley- puis, sans porter la moindre attention à l'adolescente, il rétorqua :

" Oui. Super. Je devrais m'en réjouir... ? "

Sa voix aurait pu paraître glacial, cependant, elle était d'une neutralité surprenante. Comme à chaque fois qu'il rencontrait une personne qu'il ne connaissait pas. Même si la jeune fille faisait partis de sa maison et qu'il l'avait vu parfois dans les couloirs. Elle était pour lui un inconnu. D'ailleurs, d'après son regard, elle ne semblait pas le reconnaître non plus. Quelle joie !
Par contre, ne pensez pas qu'il n'avait pas remarquer les animaux qui entourer la jeune fille. C'était étrange quand même comme phénomène. Mais, cela le fasciné...
Puis, lorsqu'il voulut ranger sa lettre - à la hâte - dans sa poche, l'un des lapins qui entourait madame la princesse attrapa sa lettre au passage pour l'amener à la blonde (dans les disneys, les princesses solitaires s'entouraient très souvent d'animaux...) Et oui, quand on se sent seul on fait avec ce qu'on a. Regardez ce tableau. une fille qui parle aux animaux, et un garçon qui parle au plante. N'est-ce pas merveilleux ?

" ... Je peux récupérer mon bien ? "

L'animal avait sûrement compris qu'il avait presque insulter son aîné...

Roze n’en était pas à son premier dialogue de sourd et puis, de toute façon, elle en avait déjà après l’univers dans son entier. De fait, lorsqu’un des lapins lui amena la lettre, elle la prit et la fit tourner entre ses doigts. Le jeune garçon était visiblement plus grand qu’elle mais c’était un gringalet et il était plus jeune. Elle en déduit qu’elle ne prenait pas grand risque à se taper l’incruste.

« Enry Stanley… » Lut-elle sur l’enveloppe. « C’est ton nom ? Moi c’est Roze Maiden. » Parce qu’en plus de parler aux animaux, elle avait un nom de fleur. Edward aimait cet aspect poétique et féerique chez sa petite amie (mais il aimait tout chez elle, elle en a de la chance quand même), pourtant, cela accentuait aussi son air de folie douce. Roze souffrait depuis déjà de nombreuses années de schyzophrénie paranoïde conjugué à une forte tendance à la névrose. En clair, cela signifiait qu’elle passait une partie du temps à délirer et à avoir des hallucinations. Cependant, elle suivait un traitement qui marchait assez bien et sa folie s’était tant amoindrie qu’elle pouvait maintenant suivre une conversation normalement. Elle entendait tout de même encore des voix et elle imaginait souvent des choses, mais ça restait dans le domaine du gérable.

Tout ça pour dire que Roze était très étrange mais que cela lui conférait une aura de douceur et de romantisme auquel les gens étaient sensibles… sauf qu’il y avait ceux qui adorait et ceux qui détestait. En revanche, peu étaient indifférent.

« Je trouve ça chouette les anniversaires. Pourquoi tu aimes pas ? » répliqua-t-elle en rendant la lettre à son propriétaire non sans remercier quand même le lapin. Un papillon s’approcha et se posa sur l’épaule de la jeune allemande qui fit mine de ne pas s’en apercevoir. Pour elle, être entouré ainsi d’animaux était habituel. Le lapin qu’elle tenait dans ses bras s’échappa à l’approche d’un chat qui visiblement voulait la place. Roze l’ignora, elle venait de commencer à chanter de sa voix claire un chant d’anniversaire. Cela eut l’effet habituel de rameuter encore plus d’animaux, y compris une jeune biche, mais Roze pour le moment ne regardait que le serdaigle. La très petite jeune fille avait de grands yeux bleus qui pouvaient être aussi beau qu’inquiétant lorsqu’ils étaient fixe comme en ce moment. Elle ne bougeait pas d’un millimètre, seuls ses lèvres formaient les mots en musique… elle qui chantait si bien (une qualité souvent méconnue par ses camarades).

« Chante avec moi, c’est ton anniversaire. » Oui, oui, elle se ferait probablement envoyer paître mais peu lui importait, elle avait un objectif : elle ferait dire à Enry qu’il aimait son anniversaire !

L'adolescente, - plus âgé que lui, c'était certain - venait de se permettre de lire ce qu'il y avait d'inscrit sur l'enveloppe. Certes, rien de très grave. Et cela ne le paniqua pas tellement. Le petit aigle aux cheveux ébènes fixait la jeune fille d'un air complètement neutre, malgré quelques regards foudroyant au lapin. L'animal semblait d'ailleurs ravis de lui avoir voler cette petite enveloppe, de toute manière (pour être honnête), le contenu de la lettre ne devait pas être très glorieuse. Que des mots d'amours, de bonheurs, et bla, bla, bla. Des termes qui avaient un sens, mais qui ne captivait pas vraiment l'attention du jeune Stanley. Pourquoi le petit lapin à la fourrure marron n'avait pas manger la lettre au lieu de la donner à la jeune blonde ? C'était un lapin. N'avait-il pas des envies de grignoter ? Cela pouvait tout aussi bien être l'aura peu banal que dégageait l'adolescente. Qui venait de se présenter sous le prénom de Roze. On pouvait d'ailleurs faire le rapprochement entre son prénom, et le don qui la rendait si proche de la nature.

Finalement, elle finit par lui rendre la lettre. Tentant par la même occasion de soutirer la raison pour laquelle il grognait presque rien qu'en entendant ce mot : anniversaire. Très peu de personnes ne s'enthousiasmaient pas lors de l'approche de leur anniversaire, et le jour même, ces gens étaient tellement impatient de recevoir leurs cadeaux, qu'on remarquait leur excitation sur leur visage. Pas la peine de cacher ce genre de sentiments... Un simple regard pétillant signifiait pleins de chose et. Rien à la fois... Enry fourra l'enveloppe dans la poche de sa robe de sorcier, n'ayant pas l'intention de la lire dans l'immédiat. La raison (ou plutôt les raisons) se trouvait en face de lui, ou plutôt, à coté. Déjà le regard de tous ces animaux tourner vers lui, mais surtout, l'inconnu qui provenait de la même maison que lui, commença à chantonner son anniversaire d'une voix emportante et mélodieuse. Quel personne sur terre ne pourrait être sous le charme ? La voix de son interlocutrice était douce et mélodique, les paroles avaient un tout autre sens. Sa voix était pleine de grâce et de sagesse. À ce propos, Enry constata que quelques animaux se tassaient autour de son aîné. Comment était-elle parvenu à mettre autant en confiance les animaux qu'on avait du mal à domestiquer ? Le phénomène qui se déroulait devant lui le laissa bouche bée. C'était à peine s'il écoutait les paroles de la chanson. Seul les sons qui sortaient de la gorge de cette fille le rendaient encore plus moue et détendu qu'il ne l'était d'habitude...

Comment pouvait-on trouver un anniversaire amusant lorsqu'on ne voulait pas recevoir de cadeaux ? Surtout de la part de gens complètement stupide... Envoyer un gâteau d'anniversaire par hibou... Si leurs esprits fonctionnaient normalement, il aurait peut être envoyer des petits fours ! Ce genre de nourriture aurait tenu la route ! De plus, cet hibou stupide avait une drôle de manière de voler. En zigzag, comme s'il évitait des obstacles invisibles. Il avait une famille stupide, et un pigeon stupide. Mais quel joie ! Et... Une fille était en train de lui chanter Joyeux Anniveraire... La cerise sur le gâteau ! Elle ne pouvait donc pas fermer sa cavité buccale ! Idiote ! Et si quelqu'un l'entendait ? Il pourrait y avoir un attroupement d'élèves autour de lui ! Encore pire !

" . . . Arrête ça tout de suite. Cela t'apporte quoi de chanter cette chanson alors que je me fiche totalement d'avoir une année de plus ? Va jouer avec tes animaux. Pas avec moi. "

hj - désolé, c'est un peu court oO

Hou, c’était un dur à cuire ! Mais Roze était têtue quand elle s’y mettait. Elle n’avait pas dit son dernier mot et, sentant l’aura de leur maîtresse s’intensifier, les animaux autour d’eux faisaient preuves de la même détermination. Ils étaient prêt à tout pour Roze, pour l’aider et pour la protéger. Quand Romuald avait cassé Suu (de manière arbitraire) et qu’elle avait fait un malaise en plein milieu de Pré-au-lard, tous les chats et chiens du quartier s’étaient rassemblés autour d’elle pour empêcher l’allemand de s’approcher. La mission du jour était sensiblement différente mais plus le temps passait plus le pouvoir de Roze sur les différentes espèces s’intensifiait. Quand elle avait commencé à avoir ce don (inutile mais très jolie), elle n’arrivait à attirer que des papillons et des moineaux, maintenant, cela pouvait aller jusqu’à la biche ou la licorne. Les gros félins lui posaient encore des difficultés (elle avait essayée à sa dernière visite au zoo) mais tout ça n’était pour elle qu’un jeu. Embêter Enry (bien que ses intentions soient pures) était aussi un amusement pour elle, elle essayait de lui communiquer sa bonne humeur.

« Ja… Ja… Ne t’énerve pas, tu fais peur aux lapins. » Elle en attrapa un et le mit sous le nez d’Enry. Le lapin craignait beaucoup le jeune homme, d’ailleurs il craignait tous les humains qui n’étaient pas Roze. Son petit nez rose frétillait nerveusement mais il ne tentait pas de se dégager. Dans le monde des lapins, être attrapé par Roze était une bonne chose, quelque chose d’enviable. Le lapin était fier, il ne faillirait pas ! En plus, la Serdaigle veillait au grain. « Tu rends les bêtes nerveuses, tu dégages de mauvaises ondes. »

Elle parlait d’une manière butée mais sa voix était clair et son regard dénué de colère ou de sentiments négatifs. Elle serra le lapin contre elle, l’éloignant d’Enry.

« Si tu n’aimes pas les chansons d’anniversaire, je peux te chanter autre chose. Passer une fête tout seul ce n’est pas drôle alors je vais la passer avec toi. Qu’est ce que tu aimes comme musique ? Sinon, je peux faire venir ton animal préféré, enfin du moment qu’il vit dans la forêt interdite. Je ne peux les faire venir qu’à la voix, c’est très limité sur la distance. »

Elle était on ne peut plus sérieuse. Elle prit d’ailleurs ses aises, s’asseyant à côté du garçon. Machinalement, elle repoussa ses cheveux blonds en arrière et le papillon sur son épaule décolla pour s’approcher d’Enry. Peu à peu, la magie qui s’échappait d’elle touchait le jeune homme, rendant les animaux plus sensible à sa présence. Ils restaient encore tout de même à une distance raisonnable de lui car il était plein d’une nervosité à laquelle les bêtes restait sensible malgré tous le pouvoir apaisant de la jolie blonde.

Sans se préoccuper plus de Enry, elle attendait sa réponse en jouant avec le chat qui se frottait à elle et elle lui parlait de temps en temps en allemand. Un écureuil vint les rejoindre et, timidement, tendit une noix à Enry. « oh, comme c’est mignon ! Il t’offre un cadeau ! C’est très bien monsieur l’écureuil, très gentil. » Elle souriait à la petite bestiole. Celle ci agissait par pur instinct et d’ailleurs, elle fuit rapidement après avoir déposée la noix. Le rapport de force entre Enry et Roze étant à l’avantage du garçon (elle avait arrêter de chanter sur son ordre), les animaux tentaient de l’amadouer, aidant ainsi dans sa tâche leur petite princesse. Roze ressemblait vraiment à une héroïne de conte de fée à la Walt Disney mais en bonne sang pur qui se respecte, si vous le lui disiez, elle ne comprendrait même pas de quoi vous parlez !

Partir. Voilà ce qu'il voulait faire à l'instant. Il fallait qu'il s'éloigne de cette fille, au moins pour lui faire clairement comprendre qu'il n'avait pas envi de fêter son anniversaire. C'était un fardeau pour lui. Et, avoir un an de plus le rapprocher toujours plus de l'état de vieux. Déjà qu'il était aussi ralentis qu'un ancien, alors, attraper un an de plus n'améliorer pas la chose. Enry plissa les yeux tout en détaillant les propos de la jeune fille. Ses mauvaises ondes faisaient fuir les animaux, et alors... ? D'abord, ce n'était guère les animaux qu'il avait envi de faire fuir, plutôt elle. Il n'avait pas été assez sec dans ses propos ? Apparemment non. Mais, en tout honnêteté, il ne voyait pas trop quoi lui dire d'assez méchant pour la faire fuir. Non pas qu'il ait envi de la faire pleurer, il en avait assez de voir des larmes coulaient sur les joues d'une fille. Surtout lorsque c'était lui le fautif. Le regard azur du jeune homme se posa sur le paquet du gâteau qu'il avait fermer quelques minutes plus tôt, où allait-il bien pouvoir le jeter. Peut être bien que les elfes de maison dans les cuisines s'auraient quoi en faire si le petit aigle leur demander de faire disparaître le paquet. Vous vous direz peut être, pourquoi Enry n'utilise t-il pas un simple sort pour faire disparaître le cadeau ? Simple : Il se sentirait trop coupable. Alors que s'il oblige quelqu'un d'autre à faire disparaître le gâteau, il se sentirait moins fautif. Car, après tout, même si le gâteau est dans un état lamentable, et peut être même périmer, c'est partis d'une bonne intention. Et peut être même que c'est sa mère qui la cuisiner. Enfin bref... Malgré ça, il ne se forcerait pas à manger ça. Il tenait à rester en forme jusqu'à la fin de l'année.

" Depuis que je suis ici. J'ai toujours passer mon anniversaire seul, et tu vois, cela ne m'a pas tuer, je suis toujours envi. Et le mieux. C'est que je ne suis pas triste. "

Un sourire forçait s'étira sur ses lèvres. Certes, l'adolescente avait envi de lui faire plaisir. Et, n'importe qui aurait demander une autre chanson. Hors, il doutait que son style de musique puisse être chanter par la demoiselle. Elle avait plus une voix de petite princesse qu'une voix de ... rockeuse. Il imagina alors la jeune fille en train de chanter du rock. Il haussa un sourcil puis tourna la tête sur le coté. C'était ridicule. Cela ne lui allait même pas du tout. Toutefois, l'idée de faire venir un animal de la forêt l'attirait, il avait de nouveau plonger son regard dans celui de l'adolescente qui s'était légèrement écarté de lui avec le petit lapin dans les bras.

M'enfin. C'était trop ridicule de lui demander ce genre de chose... Surtout qu'il était beaucoup plus intéresser par les plantes que par les animaux. Et si elle pouvait attirer une licorne ? Il n'en avait jamais vu en vrai, du moins, en face de lui. Sachant qu'il n'était qu'en deuxième année et qu'il ne pouvait pas encore prendre d'option. Il savait que les années précédentes, la remplaçante d'Hagrid avait montrer des licornes aux élèves. Cela devait être... Magnifique. Enry pencha la tête en avant lorsqu'un écureuil lui apporta un noix. Enry la prit entre ses doigts lorsque l'animal s'enfuit après l'avoir déposer en face du petit aigle... Pendant quelques secondes, le jeune homme examina la noix, puis se tourna vers Roze en lui rétorquant :

" Super... Et tu veux que je fasse quoi avec... ? "

Il pouvait simplement le prendre comme présent, mais lorsqu'on offrait quelque chose à Enry, il valait mieux que cela soit utile. " Je vais quand même pas la mettre sur ma commode en souvenir ... si ? Il veut peut être que je me nourrisse avec ça ? " Logique implacable d'Enry. Il aurait très bien pu balancer la noix sur l'animal, mais il n'était pas un violent non plus. Mais, après avoir laisser un soupire s'échapper de sa gorge. Il fourra la noix dans sa poche : une manière à lui de remercier. Même s'il était affliger.

" Tu pourrais attirer une licorne. Je n'en ai jamais vu en vrai... "

{698 mots}

Le regard de Roze se durcit, durant quelques secondes, elle n’eut plus rien de la petite princesse de conte de fée.

« Tu n’es pas triste, tu es amer, c’est encore pire. Crois moi, je sais de quoi je parle. »

En voyant Roze, peut-être qu’Enry imaginait que tout était beau et jolie dans sa vie. Peut-être qu’il associait l’apparence parfaitement lisse de la jeune fille à ce que pouvait être son existence. Si c’était ainsi qu’il l’imaginait alors il se trompait lourdement. La vie de Roze était maculée de sang et de haine. Ce sang, elle le voyait souvent sur ses mains, sur ses vêtements, mais elle en faisait abstraction se rendant compte au fur et à mesure de sa thérapie que c’était seulement une image que projetait son cerveau. L’amertume, Roze connaissait. C’était ce sentiment que personne ne s’intéressait à votre problème alors que finalement, il valait peut-être mieux faire comme si il n’était pas là. Cela gommait la tristesse mais ça pouvait faire plus de mal que de bien. Roze par exemple en était devenue folle jusqu’à un très haut point mais maintenant elle était en grande partie guérie. Pourtant, il arrivait encore que parfois elle se souvienne des tortures qu’elle avait subie, de la mort de sa nourrice, du chagrin et de la peur… et si le croque mitaine s’enfuyait d’Azkaban comme les Mangemorts ? Elle avait fini par trahir leur petit secret et elle savait la punition qu’elle aurait pour ça : la mort.

Voir Enry refuser sa gentillesse avait raviver les vieilles douleurs mais dans une parfaite maîtrise d’elle même, elle se leva et répondit à sa question avec un nouveau sourire doux. Il était jeune, un jour il comprendrait.

« Ce n’est peut-être qu’un gland mais cet écureuil l’a pris dans ses réserves pour te l’offrir. Tu pourrais simplement le considérer comme un signe bénéfique et le ranger quelque part dans ton tiroir. Ce n’est pas comme si ça prenait beaucoup de place non ? »

Et comme il lui réclamait une licorne, elle lui fit signe de le suivre.

« Il y en avait une avant que tu arrives mais elles ont peur des garçons alors elle est partie. Je vais la faire revenir. Reste à côté de moi. »

Alors, elle commença à chanter. Puisque l’heure était à la mélancolie, c’est à plein poumon qu’elle fit résonner dans l’air un chant allemand de son enfance qui parlait de la mort et de la tristesse de perdre un être cher. Les animaux se fichant pas mal des paroles (qui n’étaient même pas anglaises) s’attroupèrent de nouveau, les encerclant. Une biche rejoignit le cercle ainsi que plusieurs lapins, des oiseaux, les papillons étaient de plus en plus nombreux et, enfin, la licorne arrive, lentement… Elle sentait que Roze n’était pas seule mais aussi qu’elle avait besoin d’elle. Les licornes étaient des bêtes sacrés et très intelligentes. Leur bonté n’avait d’égale que leur beauté, aussi s’approcha-t-‘elle, dépassant les autres animaux pour entrer à l’intérieur du cercle et frôler Roze de sa corne. La jeune fille apprécia le geste car c’était un signe de chance.

« Voilà une licorne. Elle craint les garçons alors pour la caresser ne fait pas de gestes brusques. » Roze avait déjà poser sa main sur le pelage doux de la licorne. Celle ci ne resterait probablement pas longtemps. La présence d’Enry l’importunait. Encore que ce dernier était encore un enfant, presque un bébé, alors il ne dégageait pas encore beaucoup d’ondes masculines. Ce pourrait passer s’il faisait fi de sa mauvaise humeur plus de trois secondes d’affilés. Oui, Roze aime les cas désespérés, c’est connu.

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Pendant quelques secondes à peine, le regard de l'adolescente s'était durcie. Il était certain qu'elle n'appréciait pas du tout la façon dont agissait le garçon, mais était-ce important ? En tout cas, Enry n'était pas vraiment le genre de personne à faire semblant d'être quelqu'un d'autre seulement pour se faire des amis, ou des alliés plutôt. Il restait franc, que cela plaise ou non. Son regard parcourait le visage de son aîné, cherchant à identifier la véritable raison de ces traits qui étaient devenu dur. Elle n'avait plus vraiment l'air de la jolie princesse d'il y a quelques minutes, et n'était pas sur de comprendre pourquoi elle prenait ces mots comme ça. Après tout, Enry était blessant, cela se savait. Le petit aigle poussa un léger soupire tout en reportant son attention à ses pieds puis au sol.

Que cela soit pire ou non d'être amer, cela allait changer quoi à sa vie ? Il se fichait pas mal de savoir que cela fasse du mal à quelqu'un, ou même que cela dérange une personne. Ce que les autres pensaient de lui, ne l'importait peu. Sauf lorsque cela sortait de la bouche de personnes qu'il appréciait secrètement. Là, c'était plus difficile.
Enry leva les yeux vers elle lorsqu'elle parla de la noix. Ses dires étaient réfléchis et pleines de bonnes intentions. Roze respirait la bonté même. Avait-elle l'intention de lui faire voir le monde sous une autre forme ? De lui faire voir les choses à travers des couleurs plus vives ? Soit. Il le rangerait peut être dans le tiroir de sa table de chevet. Et s'il l'oubliait là ? L'année prochaine, il ne le reverrait plus. Et franchement, est-ce que cela l'affecterait ? Enry plissa les yeux tout en passant sa main sur son front repoussant à peine sa mèche qui faisait office de barrage à toutes les émotions qui pouvaient traverser son regard à cet instant précis. Il se posait trop de questions, et il commençait à en avoir mal à la tête.

Pour le moment, c'était son aînée qui avait la parole. Mais, cette situation ne le gênait pas. Il préférait de loin réfléchir à tout ce que dame nature venait de lui dire. Des mots qui avaient des sens bien précis, un but. Pendant quelques secondes, il resta silencieux, lorsque finalement, elle se leva en lui demandant de la suivre. C'est ce qu'il fit, toujours sans dire un mot. Qu'avait-il à dire ? Puisqu'elle avait raison. Rare était les gens qu'il avait du mal à contredire. Cette fois, c'était cette adolescente allemande qui avait eu raison de lui. Il ne disait plus rien. Il réfléchissait à ce qu'elle lui avait dit. Amer. Il était amer. Et, ce genre d'émotion le rendait si repoussant ? Alors. Il devrait l'être encore plus. Vu qu'un animal s'était approché pour lui donner un présent.

Quelques minutes s'écoulèrent, tandis que Roze chantait de sa voix emportante. Les animaux se groupèrent autour d'elle, attirer par cette jeune fille. Puis, après quelques minutes de silence, on aperçut la crinière d'une licorne sortir de la forêt interdite. Le garçon en resta bouche bée, n'osant même plus bouger. Par peur de la faire fuir. Roze s'approcha de l'animal pour la caresser, la licorne ne montra aucune peur. Il ne devait en aucun cas faire de geste brusque, mais... Jamais il n'avait eu de gestes brusque dans sa vie, à part peut être deux fois. Il s'approcha d'un pas lent vers la bête au pelage blanc pour tendre sa main tout en douceur. Lorsqu'il sentit les poils doux de la bête sous la paume de sa main, il ressentit un frisson de joie. Quelques secondes après, il marmonna :

" Merci Roze. "

{611 mots}

[Désolé pour la qualité du poste, je m'améliorerais au prochain =) Je dois partir là Biz]

« Mais de rien. » Répondit Roze en reculant d’un pas pour laisser à Enry seul le privilège de toucher l’animal sacré. La biche vint poser sa petite tête sur l’épaule de la jeune fille qui commença à entamer une discussion à mi-voix avec l’animal. Oh bien sûr, la biche ne parlait pas… mais on vous a déjà expliqué que Roze a autant d’imagination que de pouvoir. Cependant, si elle ne parle aux animaux que dans sa tête (le meilleur du pire étant qu’elle en est consciente), elle comprenait vraiment les sentiments de la nature. D’ailleurs, la première fois qu’elle avait rencontré son petit ami pour de bon, elle lui avait longuement expliqué ce qu’était la nature.

« Sais-tu pourquoi les animaux sont ici aujourd’hui ? » demanda-t-elle alors à Enry d’une voix douce, délaissant temporairement biches et lapins. Elle revint vers la licorne qui, bien qu’aux aguets, semblait prête à rester encore un peu avec eux. Roze caressa l’animal magique d’une main et observa le cercle des animaux.

« Il sont là pour moi, parce que je leur ai demandé de venir, mais ce n’est pas comme pour la licorne, ce n’est pas conscient. Quand j’en ai besoin, ils viennent, c’est tout. Pourtant, dans cette école, rares sont les personnes qui m’apprécient… mais les animaux, eux, ils m’aiment. Les plantes aussi dans une moindre mesure. Tu pourrais te faire aimer d’eux toi aussi tu sais… Peut-être qu’ils pourraient t’aider… »

Parce que pour Roze, le meilleur ami de l’homme c’est la Nature. On pourrait penser que l’homme la détruisant, elle se retournerait contre lui, mais non, pas du tout ! La nature aime l’homme, profondément, il est son enfant, il est né de lui et il retournera en son sein lorsque sa mort viendra. Seulement, elle ne peut pas le protéger de sa bêtise alors elle le regarde faire… et attends que quelqu’un cherche à l’écouter. Voilà comment Roze pensait depuis déjà plusieurs années. Bien entendu, elle n’était pas la personne la plus saine d’esprit que l’on puisse rencontrer et son opinion n’était peut-être pas parfaite… elle avait peut-être des failles de raisonnement. Mais voilà, dès qu’elle était triste, les animaux venaient à elle. Elle pensait sincèrement que si Enry ne pouvait ouvrir son cœur aux hommes, il le pourrait avec les animaux et que ça le consolerait… mais elle ne voulait pas être indiscrète alors elle ne poussa pas son raisonnement à haute voix jusque là.

« Parfois, il suffit de peu de choses pour que le mal se transforme en bien. »

Dit-elle d’un air docte en regardant la licorne et en lui souriant. Roze avait le sourire doux et mélancolique, elle n’était pas quelqu’un de joyeux mais elle n’était pas non plus quelqu’un de triste. Elle oscillait entre les deux… mais ce qui était certain, c’est qu’elle dégageait autour d’elle une aura de douceur naïve et pourtant bien sage…