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| Premiers pas chez les Serdaigles | |
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Invité
Ξ Sujet: Premiers pas chez les Serdaigles Lun 18 Aoû - 17:49 | |
| **Cette fois ça y est, c'est ici.**
Lucy regardait la porte d'un air intrigué. Si ce n'était le manque de poignée, elle n'avait rien d'extraordinaire... à première vue. Toute de bois bâtie, elle était ornée d'un heurtoir de cuivre à hauteur d'yeux de la jeune Serdaigle qui détaillait avec intérêt l'aigle qui tenait lieu de poignée. D'une main moite, la fillette saisit le volatile et frappa deux coups. Aussitôt le rapace s'anima, et ces mots sortirent de son bec:
-Sachant que je place Hugo avant Joyce, Pouchkine après Mallarmé, et Lautréamont entre Mallarmé et Joyce, où dois-je placer Proust?
Lucy se mit la main devant les yeux, sont ascension l'avait essoufflée et lui avait donné le tournis, en cet instant elle se sentait bien incapable de réfléchir. Pour monter jusqu'ici, il lui avait fallu monter un interminable escalier qui tournait sans cesse sur lui-même. Elle n'en avait pas compté les marches, mais sa montre lui indiquait clairement que son escalade avait duré une bonne vingtaine de minutes. Cependant, elle ne s'en inquiétait pas: une fois qu'elle y serait habituée, la montée lui prendrait certainement moins de temps. Elle serait d'autant plus courte que la petite Serdaigle aurait posé sa guitare dans sa future chambre. Les bagages des premières années avaient toutes été montés dans les dortoirs, mais elle avait préféré garder ce cadeau de son père: lorsqu'elle était chez elle, son instrument ne la quittait jamais et le fait de perpétuer cette habitude la rassurait. Sinon pour ce qui était de descendre ces escaliers...Lucy songeait déjà avec délice à utiliser ces rambardes comme toboggans improvisés! Mais pour l'heure, le gardien de la porte lui avait posé une question à laquelle elle se devait de répondre, sous pêne de devoir attendre qu'un autre élève de cette maison ne lui vienne en aide, ce qui serait terriblement gênant! "Sachant que je place Hugo avant Joyce, Pouchkine après Mallarmé, et Lautréamont entre Mallarmé et Joyce, où dois-je placer Proust?"
**Voyons...Hugo, Joyce, Lautréamont, Mallarmé, Pouchkine... Quel est la particularité de cet ordre? H...J...L...M...P... Ils sont par ordre alphabétique! Proust vient après Pouchkine donc...**
-Proust doit être placé en dernier, répondit-elle à son interlocuteur.
Celui-ci ne dit rien, mais la porte s'anima pour finalement s'ouvrir en grinçant sur ses gonds. La porte lui était maintenant ouverte, mais Lucy resta sur le palier, la bouche mi-ouverte de stupéfaction. De l'autre côté de la salle, nichée dans le mur opposé, il y avait une statue de marbre blanc. La représentation parfaite d'une femme à la haute stature et à la beauté flamboyante. La sorcière avait tout d'une reine: le port, l'élégance, elle était même couronnée. Sur le haut de sa tête, délicatement posé sur de belles boucles de cheveux blancs, on pouvait en effet admirer un superbe diadème étincelant. Subjuguée, la jeune fille en oublia momentanément de regarder le reste de la pièce, très animée en cet instant. Plus tard, elle se sentirait très bête, d'être restée ainsi sur le palier, sa gratte sur le dos, à contempler une statue qui, comme son nom l'indiquait, n'était qu'une statue, et rien d'autre. Mais en l'instant présent, elle se sentait intimidée, impressionnée, par cette personne qui jadis, fut la fondatrice de cette maison qui, à partir de maintenant et pour les sept ans à venir, serait sa nouvelle famille.
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Dernière édition par Lucy Reno le Mar 19 Aoû - 14:51, édité 1 fois |
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Ξ Sujet: Re: Premiers pas chez les Serdaigles Lun 18 Aoû - 21:39 | |
| Maia, pelotonnée dans un élégant fauteuil de cuir paré d'un revêtement bleu ( évidemment ! ), situé entre une haute fenêtre ogivale et la cheminée dans laquelle flamboyait d'ardentes flammes azur, tenait entre ses petites mains de jeune fille aux ongles coupés courts, ovales et blancs un carnet à la couverture vert bouteille et une plume. Sur une table basse devant elle, reposait un encrier apparemment rempli à ras bord, à en juger par les infinies précautions que prenait Maia à enduire sa plume d'encre noire. La jeune Serdaigle approchait méticuleusement la pointe de son outil de l'encirer, et, souffle bridé et dents serrées, la faisait pénétrer dans le liquide noir dont on devinait les remous à travers l'orifice pratiqué à cet usage. Elle paraissait tendue à l'extrême, tant et si bien que, lorsque son genou heurta le pied de la table et que celle-ci trembla violemment, mettant en branle l'encrier, Maia se prépara mentalement à une catastrophe. Mais le récipient demeura immobile, et, avec des précautions redoublées, elle sortit doucement sa plume de l'encre et la posa sur la papier, traçant des lettres qui lui étaient venues à l'esprit un peu plus tôt.
"...Et le Grand Aigle, dans son aire haut placée, Regarda en-dessous la jeune femme passer, Dans ses yeux d'ambre, un éclat fou brillait, A la vue de la belle aux cheveux argentés.
Grande de taille comme de renommée, L'Aigle connaissait le nom de cette beauté, Ayant tantôt eu vent des hauts faits, Accompli par celle qui son savoir transmettait.
Ses yeux étaient de bronze et ses cheveux d'argent, Bien qu'elle ne fut pas chargée par les ans, Sa beauté irréelle, sa lumière divine, Rendit l'Aigle fou, dans son nid de..."
Maia s'interrompit, la plume suspendue au-dessus de la page. " ...dans son nid de...?" Son nid de quoi ? Elle se creusa la tête, cherchant un mot rimant avec "divine", mais n'en trouva pas. Enervée, elle reporta son attention sur l'en-tête qu'elle avait affublé entre-temps d'un petit griffonnage représentant un oiseau censé être un aigle et une belle femme à la longue chevelure. Maia eut une grimace dubitative. Ce n'était vraiment pas du grand art...Elle se mit à sucer impatiemment sa plume, en quête d'inspiration, mais quand elle s'aperçut qu'un quart d'heure s'était écoulé sans qu'elle ne parvienne à trouver le mot manquant, elle abandonna la partie.
Fermant rageusement le carnet vert, elle le laissa sur la table basse aux côtés de sa plume et de son encrier dont, heureusement, le niveau avait baissé. L'inspiration reviendrait sûrement quand elle ne s'y attendrait pas. Cela lui était souvent arriver, mais en attendant, elle était surtout parcourue par une furieuse envie de jeter quelque chose par terre ou de faire des trous dans les murs. Mais qu'est-ce qu'elle détestait cela, le trou noir ou la page blanche, qu'importe le nom, elle n'avait qu'une envie : trouver le mot manquant ! Ou bien peut-être mettre un coup de pied malencontreux dans une délicate structure de bois que couronnait un vase fragile...Maia se força à rester vissée dans son fauteuil, les mains calées derrière la tête, respirant un peu trop fort dans l'espoir de retrouver un calme qui ne vint pas.
Allez vite, quoi, une diversion, faites qu'il se passe quelque chose, sinon je vais péter une durite, s'il vous plaît...
Son regard se porta sur la haute statue de Rowena Serdaigle. Sans elle, les pages de son cahier vert bouteille seraient restées blanches. Sans elle, elle ne serait aps assise dans ce fauteuil. Sans elle, elle ne serait pas fière de porter un uniforme bleu et bronze. Sans elle...Sans elle, elle ne serait pas en train de se torturer l'esprit, non mais ! La porte de la salle commune s'ouvrit alors sur une jeune fille qui devait avoir l'âge de Maia. Celle-ci se redressa dans son fauteuil, avec l'espoir de saisir enfin une occasion de la distraire de son poème raté. La nouvelle observait avec insistance la statue sur laquelle elle avait elle-même posé les yeux quelques secondes plus tôt. Maia éleva la voix.
- Elle est belle, n'est-ce pas ? Rowena Serdaigle...
Devant l'air intimidé, passionné de la jeune fille devant l'effigie de la grande sorcière, Maia sentit un élan de sympathie pour celle-ci. Voici quelqu'un, se dit-elle, qui a l'air d'apprécier la fondatrice à sa juste valeur ! Cela fait plaisir à voir...
- Enfin, moi je m'appelle Maia. Les dortoirs sont en haut à droite de l'escalier que tu vois en face, si tu veux déposer tes affaires...Tu m'as l'air lourdement chargée.
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Ξ Sujet: Re: Premiers pas chez les Serdaigles Mar 19 Aoû - 9:43 | |
| - ...je m'appelle Maia. Les dortoirs sont en haut à droite de l'escalier que tu vois en face, si tu veux déposer tes affaires...Tu m'as l'air lourdement chargée.
Lucy sursauta et chercha des yeux l'auteur de cette voix. Son visage s'empourpra lorsqu'elle s'aperçut qu'elle n'était toujours pas rentrée dans la salle. Elle s'avança et la porte se referma derrière elle dans un léger grincement. Tout en cherchant parmi tous les élèves présents son mystérieux interlocuteur, elle en profita pour détailler la pièce. En entrant dans celle-ci, Lucy avait eu l'impression d'y voir mal, que ses pupilles ne distinguaient plus les spectres verts et rouges composant la lumière, pour ne reconnaître que le bleu. Le canapé, les fauteuils, même le feu qui crépitait allégrement dans la cheminée était bleu! De ce fait, si un objet avait le malheur d'être blanc, il se voyait dépouillé de sa couleur d'origine au profit de la pâle lueur azur que projetait l'éclairage. D'immenses fenêtres en arcades offraient un panorama hors du commun sur les cimes des montagnes environnantes, ce qui laissait deviner la hauteur de la pièce dans le château. Cette vue grisait la jeune fille qui savait d'ors et déjà qu'elle adorerait cette pièce, elle qui vouait un amour inconditionnel à l'altitude! Détachant son regard des vitres, Lucy repéra son interlocutrice en face d'elle, avachie dans un grand fauteuil de cuir, un carnet ouvert posé devant elle sur un bureau, en compagnie d'une plume et d'un encrier. La jeune fille ne devait pas être beaucoup plus âgée qu'elle et arborait un regard bienveillant. Timide, la nouvelle venue répugnait cependant à aller la voir pour lui parler. Si elle s'était écoutée, elle aurait plutôt pris ses jambes à son cou en direction de l'escalier qui menait aux dortoirs. Mais Maia l'avait très gentiment aidée et de façon spontanée. Les gens comme elle ne courraient plus les rues de nos jours! La moindre des choses était bien entendu d'aller la remercier, même si c'était à reculons! Les jambes flageolantes, Lucy s'approcha lentement de sa secouriste, en espérant de ne pas s'être trompée de personne! Lorsqu'elle fut arrivée à la hauteur de sa table, elle s'aperçut que le carnet n'était pas vierge.
**Bien sur que non il n'est pas vierge idiote, pourquoi serait-il ouvert dans le cas contraire? **
Son regard parcouru distraitement les lignes d'un poème mettant en scène, Lucy en était sûre, Rowena Serdaigle accompagnée d'un aigle. Se rendant compte de ce qu'elle faisait, la jeune fille releva vivement la tête et regarda la nouvelle venue avec un air d'excuse:
-Je suis désolée c'est très indiscret... Je m'appelle Lucy, Lucy Reno. Merci beaucoup de m'avoir indiqué le chemin du dortoir... En tout cas il est très beau ton poème, ce n'est pas moi qui pourrait écrire des choses comme ça... Mais pourquoi t'es-tu arrêtée avant la fin? |
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Ξ Sujet: Re: Premiers pas chez les Serdaigles Mar 19 Aoû - 10:31 | |
| [ Je me permet de m'incruster. ^_^ C'est pour faire gagner des points aux Serdaigle ^_^ mais si vous ne voulez pas de moi, faites le moi savoir XD] La salle commune des aigles étaient calme et silencieuse, tout le monde ou du moins, presque tout le monde, était monté dans les dortoirs pour allaient si reposer. Néanmoins, reposer était un très grand mot. Puisque ses camarades de chambre faisaient plus le chahut qu'autre chose... Ainsi, notre jeune aigle aux cheveux couleurs encres étaient descendu dans la salle commune, un livre sur la botanique à la main et la ferme intention d'aller molasser dans un canapé du coin. Il remarqua quelques Serdaigles installaient aux tables. Beaucoup étaient venus se réfugier ici pour griffonner des lettres, ou faire leurs devoirs, à l'abri de ces bruits perturbateurs. Le garçon s'avança vers un canapé, et par chance, celui près du feu était libre ! Une chance ! Enry afficha un mince sourire plus pour lui même que pour ses camarades bleus et bronze. Puis, il s'installa tranquille sur le canapé, allongé sur le dos. Savourant cet instant de tranquillité... On entendait seulement les plumes grattaient sur les parchemins, et parfois des chuchotements d'un élève qui demandait quelque chose à un autre. Enry toisait le plafond, cherchant une faille qu'il ne trouva pas. Il avait poser le livre sur son ventre, l'esprit ailleurs, il le laissa vagabonder entre le monde des rêves et le monde réel. Oubliant complètement la présence de ses camarades dans la même pièce que lui... Le jeune homme ferma les paupières, tout en respirant profondément cet air chaud qui lui chatouilla la gorge. La chaleur que lui prodiguait le feu le rassura et le plongea dans un demi-sommeil... Il voyait des formes se dessinaient dans le flamme, comme si on lui racontait une histoire rien qu'avec la puissance du feu. Lorsque brusquement, tout s'assombrit, et il ouvrit les yeux précipitamment. Ce n'était rien. Seulement la porte d'entrée qui venait de s'ouvrir, laissant un élève pénétrer sur les lieux... Le petit aigle cligna des yeux toujours en fixant ce plafond parfaitement immobile. Ils aimaient se détailler entre eux. Même si, Enry et Monsieur Plafond se connaissaient tellement bien qu'ils n'avaient plus vraiment besoin de se détailler ainsi...
Le garçon n'aimait pas être tirer de ses rêves de cette manière, mais il n'allait pas non plus le faire comprendre à l'élève qui venait de pénétrer dans la pièce. Surtout que ce n'était pas du tout le genre d'Enry de s'énerver. Bon okay... Il y avait des exceptions... Comme la fois où il avait vu la jolie poupée au visage pâle embrasser son capitaine de quidditch. Enry secoua légèrement la tête tout en fermant les yeux, puis repris sa contemplation du plafond. Jusqu'à, finalement, repenser à son livre de botanique qui en avait assez de rester ainsi sur son ventre à attendre qu'on pose un regard sur lui... Pauvre petit ouvrage... Mais, pas d'inquiétude, Enry va s'occuper de toi. Le jeune aigle aux ailes sombres attrapa délicatement le livre sans pour autant changer de position. Il était très bien allongé ainsi sur le dos. Il ouvrit son livre à la page 125, celle à laquelle il s'était arrêté. Pas besoin de marque page, il s'en souvenait. Mais, il ne put faire semblant de ne pas avoir entendu la conversation des deux jeunes filles. Apparemment, il y avait une nouvelle qui venait seulement d'arriver à Poudlard... Enry reposa avec soin l'ouvrage sur son ventre, puis écouta ...[ Nombre de mots : 5 5 4 mots ]
Dernière édition par Enry Stanley le Mar 19 Aoû - 18:51, édité 1 fois |
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Ξ Sujet: Re: Premiers pas chez les Serdaigles Mar 19 Aoû - 11:43 | |
| [ Pas de problèmes pour moi, Enry, tu es le bienvenu ]Pauvre Maia, t'es vraiment la pire des cruches ! Pourquoi as-tu oublié de fermer ton carnet, hein ? Ton poème n'était même pas fini ! Espèce de gourde...
Et la jeune Serdaigle de rougir violemment, comme si elle n'était que le reflet de la nouvelle venue. Elle aussi semblait gênée, mais Maia ne comprenait pas pourquoi. En tout cas, elle avait l'air d'aimer son écrit! Bizarre...Maia le trouvait particulièrement lamentable. Insipide. Les phrases ne s'enchaînaient pas comme de parfaits engrenages, elles ne coulaient pas comme l'eau d'une rivière, s'accordant à merveille les unes aux autres. Non. Il ne s'agissait que d'un ramassis de vers vaguement semblables, rimant avec la plus évidente des facilités sur des syllabes en "é". Les vers ne comptaient pas le même nombre de pieds chacun. Maia ne trouvait pas la raison qui faisait dire à cette jeune fille que son poème était beau. Sûrement parce qu'il parlait de Rowena Serdaigle ! Oui, peut-être sentait-elle à travers ces lignes la puissance rayonnante de Serdaigle...Sa renommée était telle qu'elle pouvait paraître partout aux yeux des élèves de la maison à l'Aigle. Maia se prit à se demander si, dans les autres maisons, les élèves vouaient aussi un tel culte à Salazar Serpentard, Helga Poufsouffle ou Godric Gryffondor. La jeune Serdaigle ne voyait pas ce qu'il y avait d'intéressant dans un voleur sournois, une niaise bon enfant, et un preux chevalier mièvre et prétentieux, mais bon. C'était sûrement pour ça que ses couleurs étaient le bleu et le bronze. Et la jeune fille, qui prônait avant tout la différence et la tolérance, chassa cette pensée que seuls ont les ignorants, de sa tête.
Quand Lucy parla donc de son poème, Maia sentit ses joues devenir feu et jeta un regard circonspect autour de la pièce spacieuse, tiquant lorsqu'elle aperçut le jeune homme à l'œil bien alerte pour quelqu'un qui est censé potasser sa botanique...Grrr...A tout les coups, il a entendu que Maia écrivait des poèmes ! Et m...Bon. Qu'importe. Maia s'efforça de faire refluer le rouge qui lui brûlait les joues, et afficha un sourire un peu de guingois à Lucy Reno.
- Oh, ne...ne t'inquiète pas, c'est simplement un...un essai. Oui, voilà. C'est simplement...Pour me passer le temps, hein, rien d'important...hem...Je suis sûre que tu pourrais en faire autant, c'est vraiment pas du grand art je te dis...
Et de fait, Maia referma quand même le carnet. Elle n'arrivait pas à faire autre chose que rougir et bégayer des mots sans suite. N'y tenant finalement plus, abandonnant toute tentative de faire passer son "œuvre" pour un essai sans importance, elle proféra à voix basse...
- Pitié, dis-moi que tu connais un mot qui rime avec " divine"...
Maia sentit un fou rire irrépressible monter à ses lèvres. Mais que devait penser d'elle Lucy ! Elle avait sûrement l'air d'une folle furieuse ! Elle eut un instant envie de lui dire de ne pas faire attention, qu'elle avait dit ça sans réfléchir mais que finalement, trouver une rime n'avait pas d'importance...Et puis elle se retint. Avec cette idée disparut son fou rire avorté. pourquoi se priver, finalement, alors que quelqu'un qui avait l'air sincère et entier disait des compliments de son poème ? Tout être normalement constitué devrait être flatté. C'est seulement à cet instant que Maia s'en rendit compte, et, même si cela ne lui faisait pas remonter sa propre estime de soi et de son talent, c'était toujours plaisant d'entendre quelqu'un vanter les mérites d'une œuvre créée par soi-même... [ 582 Mots sans le hj ] |
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Ξ Sujet: Re: Premiers pas chez les Serdaigles Mar 19 Aoû - 14:28 | |
| La jeune fille secoua vivement la tête, faisant ainsi voltiger ses cheveux longs, en entendant les paroles de Maia.
- Non, je ne pourrais jamais écrire de poème comme ça, ni de poème du tout: ce n'est vraiment pas ma discipline de prédilection...
**Non, vraiment pas, je préfère la musique...**
Cependant la fillette s'abstint bien de le lui dire. Ce n'était pas dans ses habitudes de parler ainsi d'elle. Maia lui avait demandé en chuchotant si elle connaissait un mot rimant avec "divine", c'était donc une panne d'inspiration qui était à l'origine de son arrêt. Son attitude fit sourire Lucy. Etait-ce à cause de la venu d'un ou d'une autre élève dans la salle qu'elle murmurait de cette façon? La nouvelle Serdaigle ne l'avait pas vu étant donné qu'elle tournait le dos aux escaliers, mais elle avait clairement entendu des pas provenant de ceux-ci. Le fait d'écrire des vers gênait-elle sa nouvelle amie? C'était ridicule, elle aurait du, au contraire, en être particulièrement fière. Enfin, si elle ne voulait pas que cela s'ébruite, c'était son choix après tout. Aussi lui répondit-elle à voix basse:
- Un mot qui rime avec "divine"? Il y a "rapine" mais ça n'a absolument rien à voir, "racines" mais ce n'est pas très joli, et "aubépines" mais il y aurait un pied de trop et ce n'est pas très confortable... Je suis désolée, ce sont les seuls mots qui me viennent à l'esprit.
**Il devrait exister des dictionnaires classant les mots à partir de leurs dernières lettres..** pensa-t-elle avec une pointe d'ironie.
Elle était déçue de ne pas pouvoir lui venir en aide. Cette camarade avait décidément l'air très sympathique et ça lui aurait fait plaisir de continuer cette conversation qu'elle avait lancé en essayant d'exclure tant bien que mal sa timidité. C'est en repassant les vers dans sa tête qu'une idée lui vint subitement à l'esprit: curieusement, cet "essai", comme le disait Maia, avait le même rythme, la même résonnance qu'un couplet de "HIM". Peut-être que si elle mettait de la musique dessus... son inspiration reviendrait à la poète? Cela paraissait farfelu, mais il n'y avait rien de tel que le rythme et la mélodie pour que les mots s'entremêlent les uns dans les autres, afin de combler les espaces qui les séparaient et de former un texte uni, sans coupure, ni saccade. En d'autres circonstances, Lucy n'aurait pas hésité pour déballer son instrument, mais dans cette salle ou elle ne connaissait personne... D'un bref regard elle parcourut la salle et s'aperçut que bon nombre d'élèves avaient rejoint leur dortoir. Mais il en restait quand même quelques uns...
**Oh et puis zut! Je ne me ferais jamais d'amis si je continue sur cette voie. Il faudra bien que je me remue un jour!**
D'une main décidée, elle se débarrassa soudain de son fardeau, en tira la fermeture éclair et sortit de sa housse la guitare folk de son père. Trop grand pour une fille de onze ans, l'instrument était d'un brun soutenu, presque noir. Lucy s'assit par terre, en tailleur, et commença à vérifier l'accordage de sa gratte.
- Je ne sais pas trop si ça va t'aider, mais on peut toujours essayer... dit-elle à Maia sans pour autant lever les yeux de son instrument.
Puis, d'une voix hésitante, elle commença à mettre un air sur les mots de sa camarade. Même si elle chantait parfois pour accompagner ses mélodies, cette tâche la répugnait: elle n'aimait pas le timbre sa voix. Elle rêvait de trouver un ou une choriste pour couvrir ses musiques.
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Premiers pas chez les Serdaigles Mer 20 Aoû - 15:24 | |
| Le jeune homme restait silencieux, il avait levé la tête pour écouter à moitié la conversation. Pour le moment, cela ne l’intéressait pas vraiment. Et le petit aigle n’aimait pas trop écouter les conversations, mais vu qu’il était installé ici depuis longtemps et qu’il n’avait pas envi de bouger, il resterait. Détaillant le plafond, le jeune homme clignait des yeux tout en écoutant la jeune Serdaigle demandait de l’aide pour faire un rime pour un poème. Un rime avec le mot divine ? … Il avait entendu le claquement sec d’un livre ou d’un cahier qu’on referme, et le petit aigle se concentra à nouveau sur la conversation. Sans pour autant se redresser et se pencher vers les deux jeunes filles pour mieux les écouter. C’était un geste qui ne se faisait pas vraiment… Enry n’était pas ainsi. Du moins, il n’avait pas trop envi que les jeunes filles pensent qu’il épiait leur conversation puisque ce n’était pas le cas… Après tout, il était là en premier, et ce n’était pas de sa faute si l’une des deux filles s’étaient installées à une table à quelques mètres de lui… Mais aussi qu’une jeune fille était entrée dans la pièce pour entamer une discutions avec cette fille… Le jeune homme chercha dans les méandres de son esprit un mot qui pouvait rimer avec le mot que la première année avait cité… Bien évidemment, il aurait pu trouver un ribambelle de prénom terminant par –ine. Mais il doutait que cela soit en rapport avec ce que chercher la jeune fille. Vu que notre petit aigle ne savait pas du tout quel était le sujet du poème. Il ne pouvait pas vraiment avoir d’idée… Enry plissa les yeux puis attrapa son livre de botanique pour la plaquer sur son visage. Il ne verrait plus le plafond, et peut être oublierait-il la conversation des deux jeunes filles.
Parmi les Serdaigles, il y avait souvent des artistes, poètes, écrivains, parfois musiciens. Après tout les aigles étaient généralement des êtres très intelligents qui aimaient apprendre. Toutefois, cela ne voulait pas dire qu’il prétendait que seul les aigles pouvaient avoir des qualités… Enry avait les yeux fermés, son livre sur la figure, recherchant dans son esprit un mot qui pouvait rimer avec divine. Il y avait tellement de mots qui avaient un tel suffixe, pourquoi ne trouverait-il pas ? Ah mais aussi… Pourquoi se préoccupait-il du poème d’une fille de première année. Sûrement parce que le sujet l’intéresser ? Hein, qu’est-ce que vous en dites ? Enry restait silencieux, mais finalement, il repoussa son ouvrage pour le refermer lentement et sans bruit. Puis, le gardant en main, il le reposa sur son torse, replongeant son regard azur dans le plafond pâle. Comme si ce dernier allait lui donner des idées. Puis, il entendit le son distinctif de quelqu’un qui cherche quelque chose. Apparemment, l’autre jeune fille venait d’avoir une idée lumineuse. Il entendit quelques sons, et comprit qu’elle allait jouer de la guitare. La musique était aussi un très bon courant pour aider dans un poème. Car, des paroles pouvaient être renchérit par des sons mélodieux et harmonieux. Enry ferma à nouveau les yeux, pour se concentrer à son tour…[ Nombres de mots : 5 3 3 mots ] |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Premiers pas chez les Serdaigles Mer 20 Aoû - 21:46 | |
| Maia, abasourdie, regarda Lucy se destituer du fardeau qu'était sa lourde guitare qui paraissait un peu trop grande pour elle ou pour qui que ce soit dans la pièce, s'assoir en tailleur sur l'épais tapis bleu ( ça devait être particulièrement agréable sous les fesses, d'ailleurs...), et se mettre à accorder son instrument. Maia, sportive casse-cou dans l'âme, intrépide aventurière en herbe, héroïne de ses aventures solitaires dans la cambrousse, qui maniait les mots et les verbes avec autant de facilité et de spontanéité que quelqu'un de plus âgé, et trouvant son bonheur dans les tournures efficaces et les paroles tranchantes, restait pourtant baba devant la virtuosité avec laquelle Lucy jouait de la guitare en chantant les paroles de son poème avorté. Les doigts de la jeune fille volaient, virevoltaient, avec une grâce toute naturelle et simple sur les cordes de la gratte. Maia savait que, même les yeux bandés avec un casque sur les oreilles, sa camarade parviendrait tout de même à produire un air juste et agréable. La jeune Serdaigle qu'était Maia et qui pourtant bouillait de curiosité vingt-quatre heures sur vingt-quatre, ne s'était pourtant jamais approchée des instruments. Elle chantait plutôt bien et dansait convenablement, nageait rapidement et courrait sur de longues distances sans s'essouffler, grimpait partout, marchait sur les mains et exécutait des figures qui demandaient une habileté et une souplesse assez importantes les doigts dans le nez et aussi naturellement que si elle marchait. Pourtant, elle appréhendait de toucher aux instruments. Cet art si compliqué était tellement éloigné de ses domaines de prédilection qu'elle redoutait, dans son orgueil de petite Serdaigle, de s'avouer qu'elle ne pouvait exceller dans un domaine. Déjà au départ, elle n'était pas passionnée par la musique. Elle s'en était donc éloignée le plus possible, pour ne plus jamais revenir en arrière, par peur de la déception. Et elle s'en portait très bien.
Mais Maia regardait à présent bouche bée, terriblement émue, la gorge nouée, ( et pourtant, il en fallait beaucoup pour que les émotions de la petite irlandaise paraissent sur son visage ! Elle était d'acier lorsqu'il s'agissait de ses sentiments. ) sa nouvelle camarade accorder les paroles de son poème sur une musique qui lui disait vaguement quelque chose. Elle savait ainsi que Lucy n'avait pas inventé l'air sur lequel elle chantait d'une jolie voix claire, mais l'effet n'en était pas moins écrasant, bouleversant. Les paroles de cet écrit qu'elle pensait avoir complètement raté, lui paraissaient à présent sublimes, gracieuses et faites pour s'accorder les unes avec les autres.
Lorsque Lucy atteint le vers qui s'achevait par la rime manquante, Maia ne fut pas à son aise. Elle ne voulait pas qu'elle s'arrête. C'était si beau ! Lucy ne devait pas, ne pouvait pas s'arrêter. Et pourtant...Elle acheva en douceur sur le vers qui paraissait étrangement vide et dénué de charme sans son mot final lorsqu'on le lisait mais complet et entier lorsque Lucy le chantait, accompagnée de sa guitare. Maia ouvrit les yeux qu'elle avait entre temps fermés sans s'en rendre compte. C'était beau. Sur une musique brillamment joués, même des vers laids et moyens paraissaient beaux...Elle n'avait toujours pas trouvé de rime. Les mots suggérés par Lucy ne l'avait pas accrochée. Mais qu'importe. Elle se rendait à présent compte d'une chose...La musique était belle, même si elle en avait peur...
- Wah...Lucy, c'était...c'était magnifique. C'est vrai. Merci...Je n'ai pas trouvé de rime, mais ce n'est pas grave. Merci d'avoir enluminés mes vers comme tu l'as fait. Je...je suis plus touchée que j'en ai l'air. Alors, pour cela...merci.
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Premiers pas chez les Serdaigles Jeu 21 Aoû - 11:06 | |
| Lucy leva les yeux de ses doigts pour les poser sur Maia, avec un air de profonde gratitude. Elle ne savait pas très bien si sa camarade était sincère, mais peu importe, elle avait été extrêmement gentille avec elle, sans même la connaître réellement. Ah, si tout le monde pouvait être comme elle! Le monde serait sans doute beaucoup plus beau, plus paisible, plus lumineux. Ses compliments lui allaient droit au cœur en tout cas, que leur nature soit la politesse ou l'admiration, ils parvinrent à la faire rougir. Mais malheureusement, la jeune poète n'avait pas trouvé le mot convenant pour boucler son vers hendécasyllabiques. La musique n'avait servit à rien... Lucy caressa du bout des doigts les cordes métalliques de sa guitare. Pouvoir écrire des chansons, des couplets comme ceux-ci de sa propre mains serait merveilleux, idéal. Mais malheureusement, si ses mains étaient habiles à composer des accords, elles demeuraient bien maladroites lorsqu'il s'agissait de faire fit d'une plume pour transposer des sentiments sur une feuille vierge.
-Non ce n'était rien, merci beaucoup à toi pour ces compliments, dit-elle, le teint encore écarlate, sans pour autant lever les yeux de son instrument, histoire de masquer quelque peu son embarras. Et puis, maintenant j'ai de quoi faire les louanges de Rowena Serdaigle!
**Mais une personne possédant ce don est devant moi, qu'est-ce qui m'empêcherait de le lui demander?**
Quoique bonne à son goût, l'idée ne convenait pas à la nouvelle Serdaigle. Demander de tels services à des gens qu’elle connaissait à peine n'était vraiment pas son style. Embêter ainsi quelqu’un qui s'était montré si adorable avec elle la ragoutait. Maia n'aurait certainement pas de temps à perdre avec ces futilités! Non, il fallait que Lucy se débrouille seule. Mais voilà, comment faire de beaux écrits en étant si peu douée avec une plume entre les mains? Quel boulet elle faisait, elle n'avait même pas trouvé de rime correspondant au texte!
**Après-tout, si Maia écrit, c'est pour son plaisir. Et si calquer une musique sur ses strophes lui fait d'autant plus plaisir, elle ne verrait peut-être pas d'inconvénient à m'aider...**
-Dit Maia, commença-t-elle en relavant les yeux vers l'intéressée, sa couleur de peau redevenue normale, je me demandais si...
Elle s'interrompit. Cette demande était vraiment culottée, mais elle était pourtant sur le point de lui en faire part. Bon Dieu mais qu’est-ce qu'il lui arrivait ces temps-ci? Etait-ce le fait de se retrouver si brusquement entourée, elle qui n'avait jamais fréquenté beaucoup de monde dans sa rase campagne écossaise, qui la poussait à être plus audacieuse? Ou peut-être grandissait-elle, tout simplement. A moins bien sur qu'elle n'éprouve pas tout simplement l'envit de connaitre des gens, de se faire des amis, après tout, tout le monde semblait en avoir ici!
**Si je ne continue pas ma question elle va se poser des questions sur ma santé mentale** pensa-t-elle avec un petit rire intérieur.
-Je me demandais si tu accepterais par hasard de me montrer certains des poèmes que tu composeras, comme ça si tu en as envie -c'est seulement si tu veux j'insiste!- je pourrais éventuellement les mettre en musique. C'est que moi je ne suis vraiment pas douée pour cela, je ne fais que reprendre les chansons d'autres auteurs et je suis sure que tu écris des choses encore plus belles donc si ça peut te faire plaisir, j'aimerais beaucoup les interpréter...
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Ξ Sujet: Re: Premiers pas chez les Serdaigles Jeu 21 Aoû - 13:32 | |
| Puis la mélodie commença, elle récitait en même temps le poème de la jeune fille. Qui d'ailleurs émerveilla l'esprit de notre jeune Stanley. Il était certain que cette jeune fille avait un don pour écrire des poèmes, de plus, si Enry appréciait les écrit de quelqu'un, c'était que cette personne était vraiment douée. Car, Enry n'aimait déjà pas grand chose. Seul les vrais poèmes, les vrais romans, et surtout les plants (le rapport ! Il est où ?)... Le jeune homme plissa les yeux toujours en fixant le plafond, laissant la mélodie coordonnait parfaitement avec les écrits poétiques de l'une des deux jeunes filles. À onze ans, avoir un tel talent, c'était fou. Enry ne niait pas qu'à Serdaigle, il y avait beaucoup de jeune talent. Et ce n'était pas pour rien que la maison des aigles était celle de l'intelligente et de la sagesse. Enry passa sa main sur son front pour repousser une mèche qui venait de lui rentrer dans l'oeil. Une fenêtre était ouverte, et le jeune homme ne se pria pas pour se lever et pour aller la fermer. Il passa donc non loin des deux jeunes filles, ne leur adressant aucun regard. Enry poussa la fenêtre lentement et avec soin pour la refermer sans bruit. Écoutant la douce mélodie qui parvenait à ses oreilles. Certes, il n'aimait pas ce genre de musique. Lui qui était plus rock, hard rock, et tout ce que vous voulez. Mais, Enry n'était pas non plus complètement renfermer face à la culture en général. Il aimait parfois écouter autre chose que du rock, et la guitare était très agréable lorsqu'elle était jouée par cette jeune fille...
Enry fixa le paysage enneigé dehors. Faisant mine de penser à autre chose. Autour d'eux, beaucoup de regard s'était tourné vers l'artiste. Elle était vraiment douée. Pour son âge. Deux artistes réunis. N'était-ce pas sublime comme spectacle ? Pas aussi sublime que le paysage qui s'offrait à ses yeux. Enry aimait beaucoup trop la nature pour mettre les humains au dessus d'elle. Le petit aigle afficha un mince sourire, à peine perceptible par la population autour de lui. De toute manière, personne n'était installé à proximité du jeune homme. Puis, Enry rechercha dans son esprit des mots qui pouvaient finir en -ine. Maintenant qu'il avait le poème. Il pouvait toujours essayer de trouver la fin. Ce n'était pas pour aider l'une des deux jeunes filles, mais plutôt pour son bon plaisir.
Quand soudain, des ribambelles de mots lui vinrent à l'esprit. Aussitôt, il s'approcha des deux jeunes filles, puis rétorqua de sa voix complètement impartiale qui avait le don de glacé n'importe quel situation :
" Fine, câline, origine ... ? "
C'était les seuls mots qui pouvaient réellement concorder avec la fin du poème de la jeune fille. Enry planta ses yeux océans dans ceux noisettes de la poète puis rétorqua :
" Ses yeux étaient de bronze et ses cheveux d'argent, Bien qu'elle ne fut pas chargée par les ans, Sa beauté irréelle, sa lumière divine, Rendit l'Aigle fou, dans son nid de... soie fine ?
Tu finiras certainement à trouver un mot qui collera bien avec ce poème qui est très bien construit. J'aime beaucoup. Et, vous formez un bon couple d'artiste vous deux... "
Il n'ajouta plus rien et se dirigea vers les dortoirs des garçons. C'était tout à fait le genre d'Enry d'éviter de se présenter...
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Ξ Sujet: Re: Premiers pas chez les Serdaigles | |
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