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 Les charmes discrets de la douleur d'un passé [Pv]

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Ξ Sujet: Les charmes discrets de la douleur d'un passé [Pv]   Les charmes discrets de la douleur d'un passé [Pv] EmptySam 28 Nov - 15:25

Daphné ne voulait plus entendre parler du passé. Avec Raphaël, rien de bien ou mal se passait et cela devenait de plus en plus lourd pour la jeune femme. Elle était toute la semaine seule dans la résidence de son ami, certes grande et belle, mais cela ne faisait pas tout. Les mois étaient passés et l'ancienne Serpentard avait enfin pris la décision de sortir de chez elle. Chaque jour, elle rejoignait un petit salon de thé moldue, où elle y rencontra un jeune photographe, de grand talent d'ailleurs. Même s'il était d'agréable compagnie, elle voulait autre chose... mais quoi ? Ce jour là, elle prit la décision de se promener, sans but apparent, dans l'espoir de trouver enfin ce qu'il lui manquait. Le temps passait, sous les rayons du soleil qui forçaient le passage à travers quelques nuages blancs, alors qu'elle regardait autour d'elle sans jamais fixer quelque chose. C'est alors qu'elle se retrouva dans la rue principale du chemin de traverse. Elle se stoppa quelques instants, ne sachant que penser. Cela faisait près de deux ans que la jeune femme n'y avait pas mis les pieds. Certes, elle utilisait toujours la magie mais inconsciemment l'éviter au possible pour oublier simplement qui elle était et surtout d'où elle venait.

Elle n'avait pas honte, non. Mais pourquoi vouloir se rappeler d'une guerre atroce et d'un père monstrueux ? Elle se souvenait cependant s'être rapprochée de sa sœur à cette époque mais là encore, ne l'avait pas particulièrement revue après. Peut-être devrait-elle lui parler et l'inviter ? Elle se posa à la terrasse d'un café, se remémorant quelques souvenirs agréables ou non de Poudlard. Son plus grand bonheur avait été sa rencontre avec Raphaël mais pas seulement... une autre personne a qui elle tenait aussi, même si elle le niait encore, lui revenait en mémoire : Ernie MacMillan. Celui-là était vraiment un cas désespéré mais ne l'avait-il pas fait sourire alors que Raphaël avait disparu ? N'avait-il pas réussi à la faire céder pour le Bal de Noël alors qu'il n'avait aucune chance ? Malheureusement, avec tous les problèmes qui suivirent, elle n'eut l'occasion de lui reparler. Il était évidemment qu'elle n'en parlerait à personne mais elle n'en restait pas moins triste. Triste n'était peut être pas le mot qui lui fallait, mais lequel alors ? Nostalgique... il lui correspondait déjà plus. Après avoir commandé une Bierreaubeurre -et bien oui, autant faire comme tout le monde ici-, elle plongea son regard vert-noisette vers la populace, les regardant passer.

Certains se dépêchaient de rejoindre le bout de la rue alors que d'autres prenaient leur temps pour faire du shopping. Certains même, se posaient tranquillement à la même terrasse que la jeune femme, mais rarement seuls. L'après-midi était déjà bien entamé mais Daphné n'avait absolument pas envie de quitter si vite les lieux. Il y avait autant de bons que de mauvais souvenirs. Elle crut reconnaitre au loin Pansy Parkinson et son mari ?! La brune baissa les yeux, se rappelant que tous les gens qui l'entouraient se fiancés voir même déjà mariés... elle non. Devait-elle, de son côté, prendre sa vie en main et laisser libre l'homme dont elle était tombée éperdument amoureuse il y a de cela plus de sept ans ? C'était le plus vieux couple de Poudlard mais aussi celui qui avança le moins depuis les deux dernières années là-bas. Elle avait appris que même Ernie avait trouvé quelqu'un. Comment avait-il fait ? Ça, on se le demandait tous... mais il avait réussi. Même si elle ne l'avouerait jamais, elle était contente pour lui. D'ailleurs, que faisait-il à présent ? Elle, malheureusement, s'était laissée emporter par les courants. Ses pensées se fixèrent à nouveau sur Astoria. Que devenait-elle à Poudlard ? Arrivait-elle à suivre ? Perdue dans ses pensées, elle ne prêtait plus du tout attention au monde qui continuait de passer sous ses yeux...


[HJ ~> En plus d'être court, cela doit être remplie de faute -mais si je relis, je supprime tout :-p- Désoléeeeuh]
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Ernie MacMillan
Ernie MacMillan
Ministère

Parchemins : 683
Âge : 37 jets de cheveux (7 Octobre 1979)
Actuellement : Adulte [Département de la coopération magique internationale]
Points : 0


Informations supplémentaires
SIGNE PARTICULIER:
RELATIONS:
SORTS & ARCANES:
GALLIONS EVENT: 3
FACECLAIM:


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Ξ Sujet: Re: Les charmes discrets de la douleur d'un passé [Pv]   Les charmes discrets de la douleur d'un passé [Pv] EmptySam 6 Fév - 21:00

Ernie MacMillan jeune, blond, célibataire avait quitté les couloirs sombres du Ministère, ce midi-là, dans l'espoir de trouver quelque chose d'un peu plus substantiel à se mettre sous la dent que les plats proposés par la "cantine" ministérielle. Non pas qu'il rechignât à partager un plat de Beans à la sauce tomate en compagnie de ses collègues bien aimés, seulement son estomac de jeune homme en pleine croissance bonne santé avait grand besoin, parfois, d'abandonner les haricots pour un fisch and chips bien gras qu'il allait déguster à l'abri des regards parce que, même pour un MacMillan, manger un fisch and chips avec classe et élégance relevait de l'exploit.
Ernie avait donc transplané, sitôt la pause déjeuner sonnée, depuis le Grand Hall du Ministère jusqu'au Chemin de Traverse, dans le but de se rendre dans un petit pub où il avait ses habitudes en bon pochtron qu'il était.

*Ah tiens, pendant que je suis ici, il va falloir que j'aille faire un plein de pschiiit-pschiiiit, le mien est presque vide. En plus il paraît qu'ils ont un nouveau parfum : mûre-framboise ! Ce serait tout à fait adapté à mon shampooing à la groseille...* songea-t-il en remontant la rue principale d'un pas élastique très énergique.

Cette pensée - certes un brin superficielle, mais c'est d'Ernie que nous parlons, et soigner son image avait toujours été une de ses priorités - formulée avec un enthousiasme véritable, était la preuve que le jeune homme commençait à tourner la page "Juliette". Certes, la séparation d'avec l'ancienne Serdaigle, vieille de trois moins maintenant, avait été prise d'un commun accord, mais trois ans de relation laissaient nécessairement des marques, d'autant plus que Juliette avait été le premier grand amour d'Ernie. Oh ! Il avait bien eu le béguin pour d'autres filles, comme Tracy, Daphné, ou bien encore Lavande, mais rien de bien sérieux, comparé à ce qu'il avait éprouvé pour Juliette. Il avait fallu réapprendre à vivre sans elle ou plutôt, à vivre avec son absence, et à contempler leurs souvenirs communs sans avoir envie de défoncer un mur à coup de poings. Triste, il l'avait été, sincèrement et profondément. Il s'était lancé à corps perdu dans le travail, avec un zèle malsain, arrivant le premier au bureau, en repartant le dernier, et toujours avec un dossier sous le bras afin de s'interdire de penser. Il en avait oublié de s'intéresser aux nouveaux shampooings MacMillan, à tel point qu'on l'avait vu - Ô Sacrilège ! - utiliser le même shampooing plusieurs semaines de suite.

Toutefois, petit à petit, sans même en avoir conscience, il avait commencé à redresser la tête pour s'ouvrir de nouveau au monde. Le souvenir de sa relation avec Juliette lui avait paru, sinon plus flou, du moins plus lointain, comme s'il s'agissait d'un épisode de son existence désormais achevé, au même titre que ses années à Poudlard. L'idée de leur rupture avait semblé plus supportable, un peu moins douloureuse. Il s'était surpris à lorgner les jambes des filles et avait même envisagé d'inviter Glawdys, une chic employée du département judiciaire, à dîner, un de ces soirs. Bref, il pansait ses plaies amoureuses et apprenait à vivre avec ce nouveau morceau du puzzle de son existence. Identique à lui-même et pourtant différent, il avait le sentiment, depuis quelques jours, de sortir d'une longue maladie : tout lui paraissait subitement plus vif, probablement parce qu'il reprenait goût à la vie et s'y intéressait véritablement pour la première fois depuis trois mois. Rien que l'animation du Chemin de Traverse, ce jour-là, les couleurs des vitrines, le bruit des pas des passants sur les pavés inégaux, lui semblaient délicieux et lui donnaient envie de mordre la vie à pleines dents. Et aussi un Fisch and Chips, hein !

Sans cesser de marcher, Ernie leva le nez au ciel et inspira profondément l'air frais de l'automne : c'était une belle journée, qui fleurait bon les marrons grillés qu'un vendeur à la sauvette proposait, quelques mètres plus loin. Le jeune homme se passa une main dans les cheveux et esquissa un sourire de pur plaisir, tout simplement content d'être au monde, littéralement au monde. Pour la première fois depuis trois mois, il se sentait parfaitement en phase, non seulement avec son environnement, mais également avec lui-même. En réalité, il se sentait près à conquérir le monde. Dans trois minutes, Ernie lève les bras et braille "je suis le roi du moooonde", z'êtes prévenus ! Malheureusement pour lui, ses aspirations d'Alexandre et non pas Alexander, attention, c'est très différent en herbe furent stoppées par la dure (et douloureuse) réalité d'une table de café contre laquelle il se heurta violemment. Quelle idée, aussi, de regarder en l'air !

- Ouille... Oups... Pardon Miss, commença-t-il d'une voix charmante, je crois que je me suis laissé distraire par... Daphné ?

Ernie s'était arrêté net dans ses excuses lorsque, relevant les yeux sur la jeune femme installée à la table, il avait reconnu son ancienne camarade d'école. Merlin, il n'avait pas eu de ses nouvelles depuis une éternité ! S'il s'était attendu à tomber sur elle au beau milieu du Chemin de Traverse... Hé bien il se serait redonné un coup de peigne.
La relation que le Poufsouffle avait entretenue avec la Serpentarde, à Poudlard, avait toujours été un peu ambiguë : le charme de Greengrass n'avait jamais laissé MacMillan indifférent et il la soupçonnait d'en avoir parfaitement conscience. Ils s'étaient bien titillés, tous les deux, à un moment donné, jusqu'à ce que Gibson parvienne à ravir le coeur de la belle. Même après, ils avaient continué à se chicaner à la moindre occasion, et de cette "tradition" était née une étrange amitié, chère à Ernie. Seulement, la fin de leur septième année les avait séparés de manière plutôt brutale, du jour au lendemain, et, dans l'idée que le Poufsouffle se faisait de leur relation, les lettres n'étaient pas de mise. La confrontation devait être directe, non scripturaire.
Il n'en restait pas moins que le blondinet était plus qu'enchanté de croiser la jeune femme et qu'il se fendit aussitôt d'un sourire ultra-bright accompagné d'un jet de cheveux viouvioutant parfait :

- Je suis ravi de te voir, Daphné... L'est pas là Gibson ?Qu'est-ce que tu deviens ? Quand tu ne jettes dans des tables dans les jambes d'innocents passants, je veux dire, rajouta-t-il avec une lueur amusé dans le regard.
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Ξ Sujet: Re: Les charmes discrets de la douleur d'un passé [Pv]   Les charmes discrets de la douleur d'un passé [Pv] EmptyDim 7 Fév - 2:02

Le regard perdu dans le vague, Daphné ne cessait de ruminer à ce qui n'allait pas dans sa vie. Pourtant, en apparence, que pouvait-elle rêver de mieux ? Elle avait l'homme qui faisait rêver toutes les femmes, une maison magnifique, un chat qui lui obéissait à la perfection, une garde-robe faite sur mesure, et... aucun ami à partir le photographe moldu et encore, pouvait-on le voir comme un ami alors qu'il ne souhaitait malgré tout qu'avoir une nuit passionnelle ? Alors qu'elle regardait le ciel, se faisant caresser le visage par le vent d'automne, elle ferma un instant les yeux pour mieux savourer ce moment de solitude à la douce odeur de marrons grillés. Un sourire fin se dessina sur son visage et ce fut la première fois depuis plus d'un an et demi qu'elle ne s'était pas senti aussi bien. Il semblait finalement que rien ne lui manquait vraiment, du moins dans le moment immédiat. Elle était prête à se lever et hurler au monde entier qu'elle allait revivre, enfin. elle n'eut pas le temps de proclamer son choix que la dure (et froide) réalité d'une bierreaubeurre propulsée sur ses jambes alors que la table se cognait contre l'un de ses genoux. Ah... Qui est ce ou cette débile qui a osé me faire... pensa-t-elle alors qu'elle se reculait rapidement en baissant les yeux pour voir les dégâts.

Daphné ne se plaignait jamais à cause de son passé mais ça ne l'empêchait cependant pas d'être d'une humeur massacrante. Elle fronça les sourcils et se releva, après avoir attrapé sa baguette pour nettoyer les dommages causés sur ses vêtements. Elle écouta bredouiller une excuse d'un jeune homme et même si la voix était dès plus charmante, Daphné n'y prêta pas plus attention que cela. Trop frustrée qu'il puisse lui arriver quelque chose comme ça, elle se renferma d'avantage pensant que finalement c'était encore un plus mauvais jour que les autres. Elle aurait mieux fait de retrouver ce petit photographe, avec lui au moins elle n'aurait pas eu à connaître un tel affront ! Pourquoi Raphaël avait-il décidé de la laisser seule dans Londres ? Elle n'eut pas le temps de maugréer contre la personne que son nom retentit dans ses oreilles. Elle resta figée sur place. Cette voix... c'était une voix d'homme et si la personne était un de ses anciens camarades, il avait forcément mué. Ce n'était pas Raphaël et ce n'était pas la voix du photographe, de toute manière il ne pouvait pas venir ici. Alors, qui était-ce ? Elle releva la tête, toujours avec un regard noir de colère bah oui, fallait pas abuser quand même :-p

... Mac... MacMillan ! reprit-elle, tout aussi surprise que lui. Si c'était une bonne surprise alors... ça n'en était pas une. Elle ne savait pas comment réagir. Ne venait-elle pas de penser à lui quelques minutes plus tôt ?! Par Merlin... il fallait vraiment qu'elle arrête la bierreaubeurre ! Elle le regarda, son visage redevenu neutre et le regarda de la tête aux pieds sans trop se faire remarquer. C'était devenu un vrai beau jeune homme. Mais il n'en restait pas moins un ancien Poufsouffle et ça... elle ne pouvait pas lui pardonner. Ces deux-là avaient eu une relation dès plus ambiguë : il avait su redonner le sourire à la Serpentard alors qu'elle pensait ne plus jamais revoir Raphaël. ils avaient toujours été à la fois taquins l'un envers l'autre mais avaient construit une étrange amitié qui était chère à Daphné même si elle ne l'admettrait jamais ! N'était-il pas digne, rien que pour cela, d'avoir le droit de passer un moment avec Daphné ? La jolie brune ne le fusillait pratiquement plus du regard mais restait tout de même sur la défensive. Moi de même, MacMillan. Et bien, je suis étudiante. Et toi que deviens tu ? Quand tu ne te jette pas sur les tables qui abritent d'innocentes jambes, je veux dire., répliqua-t-elle avec une lueur étrange dans les yeux et un fin sourire narquois.


[PS ~> je suis désolée de faire aussi court mais en fait il est tard et on avait dit qu'on se coucherait à 2h00 avec Mymy, désolée. Je tenterai de faire mieux la prochaine fois mais je suis une fannnnnnnn de ton poste. J'espère te lire très vite :-p]
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