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| TERMINE - Un fardeau est moins lourd quand il est partagé | |
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Ξ Sujet: TERMINE - Un fardeau est moins lourd quand il est partagé Lun 14 Déc - 13:20 | |
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Un bal. Fredericke aimait bien ça en temps normal. Oui mais en temps normal elle n’avait pas de fiancé collant et puis à cause de ces fichus festivités Vincent était retourné chez lui pour une très très longue semaine. Fred’ avait hâte que Roze lui propose l’arrangement parce qu’il n’aurait plus jamais à le faire. Et là, elle ne parlait pas seulement au nom du fait qu’il lui manquait quand il n’était pas là mais aussi tout simplement de celui que Vincent et ses parents se détestaient et que ce n’était pas une bonne idée qu’il aille chez eux. Même s’il était vrai que ses fringues commençaient à craindre. Mais jamais elle oserait lui dire ainsi.
Pour l’occasion – et parce que Vincent n’était pas là – Fredericke portait sa bague de fiançailles. Car oui, elle l’avait récupéré. Elle coûtait très cher et en temps voulu, elle la rendrait donc il fallait qu’elle en prenne soin. Et ce soir Franz serait là mais aussi les parents de Fredericke qui avaient perdu sa garde il y a de cela un an. Sa mère était en pleine dépression nerveuse depuis la « trahison » de son fils adoré, même si elle aimait sa fille, elle serait sûrement capable de l’étrangler dans sa folie. Le couple Maiden était plus désuni que jamais… Cela attristait Fredericke qui n’en montrait rien, d’abord parce que Vincent parti il n’y avait personne qui s’intéressa à sa peine et parce qu’elle avait d’autres soucis en ce moment. Quelqu’un dans sa famille allait mourir. Elle n’en avait jamais reparlé depuis ce fameux jour à l’infirmerie où Vincent s’était essayé au rôle de prince charmant mais ça lui torturait toujours les méninges. Elle allait mieux, c’était certain. Vincent était de nouveau à ses côtés et il la protégeait… parfois quand il n’y avait pas besoin mais bon… ça aidait Fred’, et ses incessantes chamailleries avec son meilleur ami occupaient à plein temps la cervelle de moineau de Fredericke qui n’en oubliait pas pour autant cette grande question : qui allait mourir ?
Alors qu’elle se dirigeait vers l’entrée de la trop cérémonieuse fête, elle croisa son reflet dans les grands miroirs du couloir. Elle était mignonne dans sa robe beige avec juste une grosse ceinture rouge pour mettre un peu de couleur. Tout le monde était tombé d’accord sur cette robe. Sa tante la trouvait mignonne, Vincent décente (il avait dit joli mais Fred’ savait que ce qu’il aimait dans cette robe c’est qu’elle ne soit ni courte, ni décolleté) et Fred’ sympa. Moins pire que les autres qu’on lui avait proposé en tout cas même si contrairement à son meilleur ami, elle n’aurait pas craché sur un léger décolleté à la place de ce col trop serré.
On l’annonça alors qu’elle entrait au bras de son géant d’oncle. « Le duc d’Hambourg Hans Maiden et son héritière la comtesse Fredericke Maiden. » Parce que Fredericke ne serait duchesse qu’à sa majorité, pour l’instant, elle gardait le titre qu’on lui avait donné à sa naissance et d’ailleurs si on lui avait laissé le choix, elle l’aurait bien gardé à vie et laissé le bébé à son frère. Mais bon, elle s’était fait une raison. Son frère était trop rêveur pour ce monde.
Son oncle lui jeta un coup d’œil et la guida jusqu’à son fiancé. Fredericke retint un soupir et joua le jeu. Elle fut obligée de se tenir tranquille encore quelques minutes puis on la laissa prendre une flûte de champagne et naviguer dans la salle librement. Elle repéra alors une présence qu’elle n’avait pas remarquée avant, celle de Marie, seule comme elle, dans un coin de la pièce. C’était réconfortant de se dire que d’autres trouvaient ces manifestations ennuyeuses. Elle avala une gorgée de champagne et vit avec effroi Franz se diriger droit sur elle. Reposant la flûte (ça valait mieux de toute façon, elle se dirigea droit vers marie à qui elle adressa un grand sourire plein d’entrain et un peu faux. « Mariiiiie ! Quel plaisir de te voir ici ! » Elle se pencha sur sa camarade comme pour lui faire la bise et lui murmura très vite « Je t’en supplie sauve moi ! » avant de se redresser et de lancer sur le ton de la conversation « Tobias m’a apprit que vous sortiez ensemble. Félicitation. » Ok, parler de garçon direct était peut-être un manque de tact mais là, comme ça, c’est tout ce qui lui était venu. De toute façon, Fredericke n’avait pas conscience d’être la cause de la rupture entre Marie et Vincent, elle pensait simplement que Marie s’était lassée des bizarreries du meilleur ami de l’allemande. Après tout, il n’était pas un modèle de stabilité. Elle pensait bien que le fait qu’il soit jaloux comme une teigne envers elle, Fred, avait un peu joué mais comme Marie ignorait l’essentiel (le baiser et tout un tas d’autres choses), la blondinette se pensait très secondaire. C’est beau de rêver n’est-ce pas ?
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Ξ Sujet: Re: TERMINE - Un fardeau est moins lourd quand il est partagé Lun 21 Déc - 10:40 | |
| Un bal…. Des mondanités, des inconnus, des plus connus, des familiers. Chaque bal était un refrain qui ne cessait de se répéter. La princesse du Liechtenstein était une habituée de ce type de réception. Elle était née dans ce milieu et ne comptait assurément pas le quitter ! Elle s’y sentait aussi à l’aise qu’une sirène dans l’eau. Marie avait toujours eu une éducation plutôt stricte et très portée que la religion. Très calme, elle n’était pas toujours un enfant de chœur mais avait malgré tout quelques principes. Elle n’avait jamais fait honte à sa famille, c’était là sa règle d’or. Elle aimait énormément ses frères, et appréciait ses parents bien qu’ils soient quelque peu éloignés d’elle. La petite sorcière avait enfilé une robe d’un blanc immaculé pour ce bal. Sa peau était légèrement halée par le soleil estival, ce qui faisait fort bien ressortir sa chevelure plus platine encore que d’ordinaire (ça aussi, elle le devait à la saison) et son magnifique regard d’azur.
La robe descendait sous ses genoux, au-dessus, ce n’était pas correcte (même si à Poudlard elle ne se gênait pas, elle préférait rester ‘descente’ devant ses parents). La vipère arriva avec son père, dirigeant et ministre de la magie du Liechtenstein, sa mère, qui était femme au foyer, ainsi que ses trois frères. Son aîné et ses deux cadets. Marie avait toujours entretenu de meilleures relations avec Joseph, l’aîné qu’avec ses deux cadets. C’était donc au bras de ce dernier qu’elle franchit le seuil de la salle de réception. Rayonnante et sûre d’elle, elle avait un port altier et un regard aussi chaleureux que distant. Elle respirait l’ambiguïté. Tenant son frère par le bras, elle resta avec lui un moment jusqu’à ce qu’il parte chercher à boire, délaissant ainsi sa cadette qui en profita pour observer l’endroit… La vipère aperçut un visage plus que familier fondre sur elle et avant qu’elle n’ait pu réagir, Fredericke Maiden était déjà en train de lui parler.
Arquant un sourcil, la sorcière observa le garçon que son aînée rouge et or fuyait. Il ne piquait pas les yeux, d’après la petite vipère… mais soit, elle écouta la lionne s’exprimer et répondit sans perdre son habituelle assurance.
« En effet, je sors bien avec Tobias depuis peu. Mais je te serais grès de ne pas en parler dans ce genre de réception. Tu sais ce que c’est que la vie d’héritière, en toute logique. »
Bien que le père de Marie ne lui ait jamais explicitement interdit de sortir avec des garçons, la petite princesse se doutait bien que l’idée ne plairait guère à ses parents. Surtout que Tobias n’était pas un héritier… bref.
La sorcière vit le garçon que son amie fuyait arriver en même temps que Joseph. La blonde réfléchit un moment et finit par se décider. Alors que le garçon fuit arrivait moins d’une minute après Joseph, la blonde soupira.
« Mais non ça ne m’ennuie pas que tu danses avec mon amie Joseph, je t’en prie ! On se revoie après cette danse si vous voulez ! Amusez-vous bien. »
Puis Marie leva un regard presque surpris sur le fiancé de Fredericke.
« Oh, je suis navrée, mon frère a emprunté votre amie, mais si vous le désirez, je peux la remplacer le temps d’une danse ? »
C’est ainsi que Marie montra à sa manière et sans aborder le sujet qu’elle n’en voulait pas à Fredericke. C’était Vincent l’idiot dans cette histoire (c’est toujours la faute des garçons de toute façon !). la vipère dansa un temps avec le jeune fiancé de Fredericke et la danse finie, elle rejoignit la rouge et or dans les toilettes des filles (où elle ‘lavait vu s’éclipser après sa danse avec Joseph, laissant son aîné converser avec le fiancé.
« Alors, mon frère est plus agréable que ton fiancé ? »
Ben quoi ? Marie n’avait pas la langue dans sa poche, et elle estimait qu’elle méritait quelques explications. " Oh et merci, pour Tobias et moi. " Un sourire perça les lèvre rosées de la sorcière. |
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Ξ Sujet: Re: TERMINE - Un fardeau est moins lourd quand il est partagé Lun 21 Déc - 20:31 | |
| Fredericke en avait presque le tournis. Elle était partie pour fuir auprès de Marie et elle se retrouvait à danser avec son frère. Enfin c’était toujours mieux que de danser avec Franz, ça engageait moins toujours. Elle fit un petit sourire d’excuse à la fois à Marie pour avoir oublié qu’il ne fallait pas mentionner les petits amis et à son frère parce qu’il était entraîné là-dedans sans avoir rien demandé et elle prit sa main pour danser une valse sorcière en silence. Pas que le frère n’avait pas envie de parler mais il semblait remettre les questions à plus tard, il préférait sûrement demander à sa sœur les tenants de l’affaire plutôt qu’à l’héritière du plus grand duché de l’Allemagne… qu’il ne connaissait pas. Et bah oui, jusqu’à une date récente, c’était Roze l’héritière, pas Fred’ !
La bonne nouvelle, c’est que Marie acceptant de l’aider signifiait Marie plus en colère. Là Fred’ était plutôt contente, déjà parce que finalement elle trouvait que la Serpentard manquait dans le décor depuis quelques temps et puis aussi simplement parce que c’était débile de se fâcher pour un mec. Surtout quand le mec c’est Vincent a-t-on envie d’ajouter.
Réfléchissant à ceci pendant la danse, elle se réfugia dans les toilettes dès que celle-ci prit fin, non sans une petite révérence et un merci chaleureux au gentil grand frère de sa camarade. Elle lui devait une fière chandelle. Heureusement qu’elle était bonne danseuse, sinon sa dette aurait été encore plus grande.
Grimpant pour s’asseoir sur le lavabo dès que Marie l’eut rejointe, elle opina du chef à sa remarque. « C’est sans comparaison. Je veux dire, tu as dansé avec lui, tu as bien vu le phénomène… Tu me vois, moi, Fredericke Maiden, mariée à cet idiot ? » Elle fit une pause et entoura une mèche de cheveux autour de son index d’un air affligée. « Il est gentil, je dis pas, mais je sais pas… ça le fait pas. » Lâchant sa mèche de cheveux, elle tourna sa bague machinalement autour de son doigt, regardant d’un œil terne le rubis qui brillait… juste au dessus, à son poignet, se trouvait la gourmette que Vincent lui avait offerte. Elle passa machinalement la main dessus, comme pour la protéger à la vue de Marie, ce qui était ridicule puisqu’elle la portait en permanence à Poudlard mais ça avait été un geste machinal, comme si mettre le symbole de son lien avec Franz et celui avec Vincent était une espèce d’hérésie.
Pour ce qui était de Tobias, elle sourit. « De rien, vous allez vraiment bien ensemble. Et puis c’est un vrai gentil, tu seras bien avec lui. » Elle sous-entendait par là que Vincent n’était pas un vrai gentil. De fait, il était communément admis (enfin au moins par la partie de Poudlard qui avait déjà dû éviter les coups) que Vincent n’était sincèrement gentil qu’avec sa meilleure amie, bien qu’en contrepartie il n’aimât pas la partager. « En plus, par rapport au fait que nous sommes des héritières tout ça… J’pense que Tobias sait encaisser. Même s’il est un peu lourd parfois, c’est un gentlemen. » En fait, Fred’ le trouvait lourd plus que parfois, elle le trouvait lourd presque tout le temps ! mais dans le genre gentil lourd, celui qu’on aime bien avoir comme ami quand même. Maintenant, si elle était totalement du côté de Tobias c’est parce que vis-à-vis de Marie, elle avait pas mal de choses à se faire pardonner (bien que la serpentard n’en sache pas la moitié) et qu’elle voulait donc bien montrer qu’elle était très heureuse pour eux deux. Et surtout que ce coup ci, même si elle était amie avec Tobias, ça ne tournerait pas au drame. Alleluia ?
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Ξ Sujet: Re: TERMINE - Un fardeau est moins lourd quand il est partagé Mer 23 Déc - 18:48 | |
| Marie observa Fredericke s’installer sur le lavabo alors qu’elle entrait dans la salle où nul individu de sexe masculin ne pouvait venir les interrompre. La petite princesse écouta la future duchesse parler de son fiancé en haussant les épaules. Hum, marie n’avait pas trouvé le garçon antipathique, mais au fond, elle ne pouvait pas comprendre Fredericke de ce côté-ci, puisque elle-même était libre de fréquenter qui elle voulait (dans la limite de la décence tout de même… Vincent n’aurait par exemple pas plu à sa famille, cela va de soit, il n’avait pas la plus petite goutte de noblesse en lui et manquait cruellement de manières *aussi adorable puisse-t-il être quand il ne frappait personne*)
« Hum, si tu le dis… »
La blonde observa son aînée. Elle ne l’avait jamais vraiment remarqué (sans doute s’était-elle volontairement bander les yeux) mais elle se trouvait plein de points communs avec la jeune héritière Maiden à présent…
La remarque de Fredericke au sujet de Tobias fit rire Marie contre son gré. Un vrai gentil ??? C’était si joliment formulé !! La vipère glissa une main parfaitement manucurée dans ses boucles blondes et sourit avec amusement à la comtesse :
« Vrai gentil, je ne sais pas, mais gentleman, c’est certain. Il est très… attentionné, je trouve ça vraiment très mignon. »
Et c’était sans parlé de son côté flatteur qu’elle adorait. Marie était une fille qui aimait être complimentée et Tobias aimait complimenter, donc au fond, ils s’étaient plutôt bien trouvés (de l’avis de la jeune fille en tout cas !). La jeune fille acquiesça doucement et soupira. Fredericke était moins méchante qu’elle n’en avait donné jadis l’impression à Marie, cette dernière devait l’avouer… Elle observa un instant leurs deux reflets et sourit derechef :
« C’est amusant… Je n’avais jamais vraiment fait attention, mais… Tu ne trouves pas qu’on a beaucoup de points en communs, toi et moi ? Notre physique déjà… »
Toutes deux blondes aux yeux bleus, une peau étrangement similaire, Fredericke étant cependant plus grande et plus mince que Marie, qui, elle savait d’hors et déjà qu’elle allait avoir des formes non négligeables d’ici peu… Certes, marie avait les cheveux plus clairs que son aînée, mais cela relevait du détail après il allait de soit que Marie se trouvait aussi bien plus jolie de Fredericke, et ce en toute objectivité, évidemment !!! Mais c’est là une toute autre histoire…
« … Et puis au fond, on a eu une éducation très certainement similaire… des origines comparables… Il n’y a pas grand monde à Poudlard qui peut comprendre ce qu’on peut vivre parfois, je pense. »
C’était vrai ça… Tout le monde jalousait les riches, les nobles… Comme s’ils n’avaient jamais de problèmes eux !!! Mais ils se trompaient tous. Certes, les soucis n’étaient peut-être pas comparables, mais ils n’étaient assurément pas inexistants. Ce n’était qu’un euphémisme de croire pareilles sornettes !
« Comment comptes-tu t’en sortir au fait ? Je veux dire… Pour ton fiancé… » |
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Ξ Sujet: Re: TERMINE - Un fardeau est moins lourd quand il est partagé Lun 28 Déc - 16:05 | |
| Fredericke le disait et le hurlait presque. Elle ne supportait pas Franz, c’était quasiment physique ! il était tout ce qu’elle ne supportait pas chez un garçon aussi bien sur des critères superficiels purement physique qu’au niveau du caractère. Il était blond aux yeux gris foncés alors que Fredericke avait une préférence marquée pour les bruns/châtains – encore plus depuis sa mésaventure avec Olwen -, il était tout maigrichon même si très très grand (ou alors c’était elle qui était petite ?) mais plus que ces petites choses sans réelles importances, c’était son caractère qui n’allait pas. Il était gentil, ça c’était sûr, mais aussi incroyablement mou, terne, effacé… il suivait les lois qu’on lui dictait sans réfléchir. En bonne Gryffondor qui se respecte, Fred’ trouvait ce comportement dégoûtant. Et pourtant, elle s’en prenait elle-même plein la poire de la part de Vincent parce qu’elle n’était soi disant pas assez courageuse pour rompre ses fiançailles (le pauvre petit, s’il savait). Mais comme notre jeune allemande connaissait le goût prononcé de Marie pour les blondinets ( mais qu’avait-elle été foutre avec Vince’ franchement ?), elle ne répondit pas. Elle passa directement à leur blondinet à elles, celui qui sortait actuellement avec Marie au grand contentement de la lionne.
« Si ça te convient tant mieux, moi je trouve ça un peu lourd mais après chacune ses goûts. » Elle réservait d’habitude ce genre de phrase à sa meilleure amie Ophélia qui était aux antipodes de Fred’ quand il s’agissait de parler garçon et elle finissait en général par conclure qu’au moins elles ne se les chiperaient pas mais bon… Marie avait déjà bien marché sur les plates bandes de Fredericke qui ne pouvait du coup pas conclure ainsi, bien qu’elle pensa leur problème réglé pour toujours ce qui était une excellente nouvelle.
« C’est vrai, je l’avais déjà remarqué… » Dit-elle rêveusement en croisant ses jolies jambes d’un air absent. Dieu sait combien de fois elle avait voulu gifler Vincent pour qu’il se réveille et qu’il aille se faire analyser par un spécialiste. Elle ne savait pas d’où lui venait ce goût pour les blondes de la noblesse continentale mais ça cachait sûrement quelque chose. Et pire, il aurait pu réaliser avant de se faire jeter qu’il avait déjà tout ce dont il avait besoin avec elle. Et là, elle ne parlait pas spécialement sentimentalement mais en règle général. Mais bon, les hormones étaient implacables… Adrien le lui avait expliqué et elle avait fini par en faire son deuil, de toute façon, elle s’était bien vengée puisque Vincent avait eut beau aller voir ailleurs, il n’en était pas moins resté jaloux comme une teigne. Bien fait pour lui, il avait qu’à réfléchir avant d’agir. On vous l’a dit, c’est toujours la faute des garçons.
« Ah… Mon fiancé… » dit Fred’ en se mordant légèrement la lèvre inférieure ce qui allait imposer une nouvelle couche de rouge à lèvres pour le raccord. Elle ne savait pas quoi répondre à cette question. Pas parce qu’elle n’avait pas la réponse mais parce que c’était Marie qui posait la question. Elle décida de la jouer honnête mais prudente. « Je vais essayer de rompre mes fiançailles. Moi je pourrais peut-être finir par m’y faire mais… ce n’est pas le cas de tout le monde. » Et encore moins de Vincent qui avait juré très sérieusement que si on la menait à l’autel, il tuerait Franz et peut-être même les parents de Fred’. Même si elle n’avait pas encore déterminée si le jeu en valait la chandelle, elle ne pouvait pas laisser son meilleur ami devenir un meurtrier, il était bien assez violent comme ça pour elle.
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Ξ Sujet: Re: TERMINE - Un fardeau est moins lourd quand il est partagé Mer 30 Déc - 11:06 | |
| La blondinette ne prit pas la mouche quand Fred lui fit remarquer qu’elle, elle n’aimait pas trop les gentlemen’s. Très bien !!!! Qu’elle reste donc avec des rustres et des sauvages, si elle les préférait à la classe et l’élégance !!! Marie les lui laissait sans regrets ! Croyez là bien. La petite demoiselle du Liechtenstein se contenta donc de sourire doucement, en songeant à son petit ami, qui était (à ses yeux) un très bon choix. Bon, évidemment, marie faisait toujours des bons choix, mais Tobias… Il était vraiment un garçon plaisant et agréable… (Pas comme un autre dont le nom ne sera pas cité dans ce rp ! Na !).
« Et bien chacune son truc, après tout… »
C’était dit avec le sourire calme d’une jeune fille qui savait qu’elle avait fait le bon choix et qui, au fond, se moquait bien qu’on ne partagea pas ses goûts (qu, au cas où ce ne soit pas encore compris de tous, étaient forcément parfaits, puisque elle-même était la perfection incarnée !).
Quand la princesse se référa à leurs nombreux points communs qu’elle venait (enfin !) de découvrir, la comtesse qui se tenait à ses côtés lui répondit qu’elle-même l’avait déjà remarqué. Soit. Chacune son rythme, après tout. Marie avait presque avoué que Fred pouvait être aussi parfaite qu’elle (bon, on n’exagérera pas non plus, Marie restant bien supérieure à l’autre blondinette présente dans… les toilettes *du moins de son point de vue, à elle*, mais elle admettait que Fredericke avait quand même quelques atouts qui pouvaient s’avéraient être non négligeables…)
La jeune demoiselle au regard azur écouta ensuite son aînée lui parler de ses fiançailles. Elle ne pu d’ailleurs s’empêcher de retenir un sourire amusé aux propos que lui adressa la ‘fiancée’… Oui, Marie la comprenait, elle-même n’aimerait pas se voir imposer un mariage. Et étant donné qu’elle était la cadette (enfin, elle avait Joseph avant elle quoi !) elle n’avait pas de soucis à se faire de ce côté-ci, elle pourrait épouser qui elle voulait (tant qu’il resta noble de cœur et de sang… mais ceci est une toute autre histoire !).
« Je te comprends… mais tu risques d’avoir du mal avec tes parents… Enfin… En tout cas… Je suis avec toi. Si jamais… bref quoi. »
Oui, si jamais elle avait besoin de soutien, Marie était la mieux placée pour aider son aînée, après tout, elles avaient les mêmes origines, se comprenaient sans doute mieux que quiconque ne pouvait les comprendre… Qu’elles le veuillent ou non, par ailleurs… c’était étrange pour Marie d’être aussi… aimable ? Serviable ? Généreuse ? Les trois sans doute… Avec la lionne. Après tout, tout Poudlard savait que c’était à cause de Fred qu’elle n’était avec celui-qui-n’aura-pas-son-nom-prononcé-dans-ce-rp. Comment ça, c’est elle qui n’aurait jamais du sortir avec lui ??? Pfff, n’importe quoi !!!.
La blonde vipère accorda un sourire amical à la demoiselle qui lui faisait face et lui tendit une main assurée :
« On y retourne ? Il n’est pas très bon pour notre image de rester cloîtrer toute la soirée dans des toilettes… » |
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Ξ Sujet: Re: TERMINE - Un fardeau est moins lourd quand il est partagé Ven 1 Jan - 18:44 | |
| D’accord, tout Poudlard était au courant que Vincent était un grand con jaloux et que c’était à cause de ça que ça n’avait pas marché avec Marie mais ça, Fred ne l’avait pas compris. Ce que Marie ignorait semblait nettement plus grave à Fred que les pauvres petites crises dont elle avait eu vent. En même temps, Fred’ n’était pas au courant que quand Vince avait vu Axel l’embrasser, il avait failli broyer la main de sa petite amie d’alors. Il ne s’en était pas vanté. En tout cas, Fred’ n’en voulait plus à Marie et l’inverse semblait vrai, tant mieux, Fredericke n’aimait pas être fâchée avec autrui, surtout quand autrui est une fille qu’elle a côtoyé (même si au départ c’était contrainte et forcée) pendant plusieurs mois.
« Bah mes parents… comme ma mère me battait je ne vis déjà plus avec eux, alors dans le fond, ça ne changera sûrement pas grand-chose. » Même si bien sûr, elle savait qu’il serait encore plus difficile de recoller les morceaux quand elle aurait rompu le contrat qui comptait tant aux yeux de Anna Maiden. « Enfin… heu… merci quand même. » Dit-elle avec un petit sourire timide avant de descendre lestement (elle avait la grâce d’une danseuse) de son promontoire. « Oui, tu as raison, allons-y. »
Elles sortirent de la salle où le bal battait son plein, Franz leur sauta dessus dès qu’elles mirent un pied à l’extérieur.
« Mademoiselle la Comtesse ! Fredericke jeta un regard affligé à Marie et soupira avant de se tourner vers son fiancé avec un sourire de façade. - Monsieur le Comte. Répondit-elle en faisant une légère révérence. - Je vous cherchais, votre mère… - Désolé Franz, ce sera pour une autre fois, je compte rester en compagnie de la Princesse du Liechtenstein ce soir. Nous sommes camarades de Poudlard. Veuillez m’excuser. » Elle se tourna ensuite vers Marie et lui fit un clin d’œil de connivence. « Princesse, vous n’auriez pas envie de goûter quelques gourmandises du buffet ? » avant de lui prendre le bras en riant sous cape (enfin, à ceci près qu’elle ne portait pas de cape bien évidemment). Elle avait réussi à éviter Franz toute la soirée et le fait d’être avec Marie était un vrai repoussoir pour son imbécile de fiancé (qui n’avait aucun rapport avec la maison – de noblesse, pas de Poudlard - de Marie et qui était de toute façon trop balourd pour parler à deux filles à la fois).
« Alala, Vincent t’en sera mille fois reconnaissant quand il saura que grâce à toi je n’ai pas eut une seule conversation privée avec ce crétin de Franz ! » Elle réalisa ce qu’elle venait de dire juste après l’avoir dit et rougit, desserrant légèrement le bras de Marie sous l’effet de sa gêne. « Enfin, tu vois ce que je veux dire.. » dit-elle d’un air embarrassé. Est-ce le moment pour la conversation qui feront d’elles de vrais amies ?
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Ξ Sujet: Re: TERMINE - Un fardeau est moins lourd quand il est partagé Dim 3 Jan - 19:51 | |
| Marie ignorait pour les problèmes de Fredericke avec ses parents. En même temps, il était certain que la petite princesse ne s’était jamais vraiment intéressée à la comtesse (seulement quand il fallait l’éloigner de SON petit ami *à l’époque*) aussi la vipère ignorait bien des choses sur son aînée aux cheveux dorés. Marie avait du coup plein de questions qui lui trottaient en tête, sauf qu’elle jugea préférable de se taire, pour cette fois-ci. Finalement, les sorcière quittèrent donc les toilettes (non, ya pas de blessés, c’est bon, els deux filles semblent respirer normalement, aucune odeur semblable à du vomi ne les suit, elles ont juste du se battre avec leur maquillage !)
A peine furent-elles dans la salle de réception que le fiancé (le fameux fiancé) se joignit à leur duo, un petit sourire amusé se dessina sur les lèvres de la sorcière de Serpentard *elle eut tout de même l’élégance de ne pas le montrer au jeune homme, riant toute seule…*. Fredericke s’excusa auprès de son fiancé, Marie tenant son bras dans le sien, accorda un sourire désolé au jeune homme sans rien ajouter cependant aux dires de son aînée. Accordant un sourire poli à la lionne, marie répondit à sa demande d’une voix intelligible (pour le Comte) :
« Ce serait avec grand plaisir, Comtesse… Monsieur le Comte… »
Elle lui adressa un dernier sourire poli, inclinant légèrement sa tête et partit avec son amie vers le buffet. En chemin, la lionne parla de Vincent et contrairement à autrefois (si on peut dire ça étant donné la courte période qui s’était écoulée entre temps), la vipère ne se fâcha aucunement.
« Je crois que je vais lui demander dans ce cas de faire 15 fois le tour de la salle commune à genoux… Rien que pour le plaisir des yeux… Remarque, aussi reconnaissant puisse-t-il être, cela m’étonnerait qu’il fasse cela… »
Elle haussa les épaules, l’air désolé. Puis, sans perdre de son assurance (alors qu’elles atteignaient le buffet), la sorcière adressa un sourire entendu à son aînée :
« Enfin, maintenant qu’il est célibataire, il faudrait quand même que tu songes à aller le voir et lui parler un peu quoi… »
Ben oui, marie avait beau être nombriliste et superficielle à souhait, elle n’était pas aveugle non plus. Ses prunelles azur se posèrent sur Fredericke, et elle l’observa ainsi, sans même ciller. Marie savait bien que Fredericke et Vincent n’étaient pas que des amis, quoiqu’ils en disent tous deux… Elle avait bien vu ces gestes, ces regards qu’eux même parfois n’avaient pas seulement conscience d’exécuter… |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: TERMINE - Un fardeau est moins lourd quand il est partagé Lun 4 Jan - 0:01 | |
| L’imagination (assez peu fertile) de Fred’ s’anima rapidement à l’évocation d’un Vincent qui ferait quinze fois le tour de la salle commune à genoux. Ça lui ferait les pieds mais elle le voyait quand même assez mal pousser sa grande reconnaissance jusque là. Elle aimait bien le visualiser mais Vincent était trop fier pour ça. Dommage. Sa jalousie ne le pousserait jamais à ce genre d’extrémité (alors qu’elle pouvait très bien le pousser à finir à Azkaban, cherchez l’erreur…).
« Effectivement, son ego souffrirait un peu trop de ce genre de scène… » dit-elle avec un sourire, sa gêne s’estompant de secondes en secondes. Elle devait une fière chandelle à Tobias, elle penserait à ne plus l’insulter pendant au moins quelques temps. Et elle veillerait à ce que Vincent fasse pareil au moins tout fort. Bah oui, elle ne pouvait pas l’empêcher de penser.
C’est alors que Fred’ eut un léger mouvement de surprise. Celle-ci elle ne l’avait pas vu venir et pourtant… c’était bien arrivé ! Elle en avait presque lâché son verre mais elle avait seulement pâli fortement. Remettant nerveusement une mèche derrière son oreille, elle baissa la tête vivement avant de la relever pour faire face au regard de Marie. S’il y avait bien quelqu’un avec qui elle ne pouvait pas mentir c’était bien elle, de toute façon, elle n’avait jamais beaucoup aimé cacher ses sentiments et l’avait toujours fait assez peu. Le plus aveugle (à ses sentiments à elle s’entend) c’était Vincent, personne d’autre.
« Je ne peux pas. » Elle avala une gorgée de champagne pour se donner du courage, sentant sa gorge se nouer douloureusement comme à chaque fois qu’elle devait dire ces quelques mots. « Il ne m’aime pas. » Oh oui, qu’est-ce que ça faisait mal… elle se mordit la lèvre inférieur et comme elle sentait les larmes monter, elle détourna la tête et reprit un peu son calme en deux respirations. Tout allait bien…
« Enfin, je sais que tu vas me dire qu’il est horriblement jaloux mais… ce n’est pas une preuve d’amour, tout juste d’affection. Il a besoin de moi, il ne m’aime pas… Moi oui, je l’admets, mais pas lui. Alors je reste à ma place, elle n’est pas si mal si on excepte… l’autre là. » Elle désigna Franz qui était à l’autre bout de la pièce. Ce pauvre garçon ne lui avait rien fait mais comme sa seule existence mettait Vincent hors de lui (au point qu’elle avait cru une ou deux fois que Vincent allait la frapper, ce qu’il n’avait jamais fait cela dit et qu’il lui avait juré qu’il ne ferait jamais) cela gâchait plein de moments à deux. Cela planait au-dessus d’eux comme une malédiction. Ils pourraient rester ainsi toute leur vie, ce ne serait pas si mal, si elle ne devait pas se marier dans trois ans à peine… Et que les seules solutions qui se présentaient pour rompre le contrat dans les règles n’étaient pas aussi horrible aux yeux de Vincent que le mariage lui-même. Enfin, là, elle extrapolait car pour le moment, elle ne lui en avait pas encore parlé. Mais elle doutait qu’il saute de joie quand elle le lui apprendrait.
C’était quand même étrange de parler de ça avec Marie, en tout cas, ça faisait étrange à Fred’ même si ça avait quelque chose d’étrangement réconfortant aussi…
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Ξ Sujet: Re: TERMINE - Un fardeau est moins lourd quand il est partagé Lun 4 Jan - 9:36 | |
| Marie ne pu retenir un rire en visualisant (elle aussi) la scène. Elle repoussa une mèche de ses cheveux blonds platine derrière son oreille (la droite, pour être précise) avant de hausser les épaules : « C’est dommage, ç’aurait été très distrayant… Enfin, il a des limites après tout, comme tout le monde, même si je trouve que ses limites sont étrangement fixées, personnellement… »
C’est vrai quoi !!! Il s’interdisait des choses pourtant ‘normales’ et se permettaient en revanche certains écarts de conduite aussi ridicules qu’insultants. Bref… C’était du Vincent ça… On ne pouvait pas le changer totalement non plus. C’était ça qui le rendait presque… attachant ? Marie faillit elle aussi lâcher son verre (aller c’est parti, on explose du cristal ce soir), quand Fredericke lui répondit que Vincent ne partageait pas ses sentiments… pfff, n’importe quoi !!! Tout le monde le voyait quoi… c’était ridicule de le nier !!! Ceci étant, la vipère se reprit aussi vite que possible et observa un instant son amie en silence, avant de reprendre avec sérieux : « Ca m’étonne que tu oses le nier toi-même… Tout le monde le voit bien… Enfin… Vous vous trouverez quand l’heure sera venue, mais je vais te le faire bouger le petit, t’en fais pas pour ça… »Oui, l’histoire qu’elle avait eu avec Vincent appartenait au passé à présent, et bien que Marie ait longtemps conservé un profond sentiment de rancœur en elle, elle avait appris à voir les choses différemment depuis qu’elle sortait avec Tobias. Oui, Tobias était le genre de garçon qu’il lui fallait. Une personne sûre, noble de cœur, et surtout, pas trop violent ou impulsif. Ce n’était bon ni pour son cœur à elle, ni pour sa réputation. Et Tobias était quelqu’un de vraiment bien, elle en avait conscience (logique c’est son petit ami à elle après tout !!). Marie tourna son regard vers le fiancé de la lionne avant de se retourner vers cette dernière. Elle aimait à penser que tout finirait par s’arranger. Elle le souhaitait, et aussi étrange que cela puisse paraître, elle était sincère. Une ombre apparut derrière Marie qui se tourna, pour poser ses prunelles sur son frère aîné, Joseph. Il lui adressa un léger sourire. Il était temps pour la famille princière de se retirer de la réception. Marie se tourna de nouveau vers sa nouvelle amie, lui adressant un sourire chaleureux : « Je crains qu’il ne me faille partir… J’étais honorée de passer la soirée en votre compagnie, Comtesse. »Puis, elle lui adressa un clin d’œil, articulant en silence : ‘On se revoit à Poudlard’.Elle la salua poliment, et partit au bras de son frère aîné, rejoignant ses deux autres frères cadets, ainsi que son père et sa mère. La famille salua quelques personnes avant de partir, sans oublier évidemment les hôtes qui les avaient reçu. Puis, la porte de la grande salle s’ouvrit pour les laisser sortir, et Marie aperçut les cheveux blonds de son amie rouge et or, juste avant que la porte ne se referme sur eux. *511 mots*~ FIN pour MARIE ~
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Ξ Sujet: Re: TERMINE - Un fardeau est moins lourd quand il est partagé | |
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