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 Comment dire... *pv Apophis*

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Ξ Sujet: Comment dire... *pv Apophis*   Comment dire... *pv Apophis* EmptyDim 14 Fév - 21:18

Britanny avait eu enfin le courage de faire venir Apophis dans sa nouvelle petite habitation. Après tout, il était le père de Tristan, et il était temps qu’il voit un peu plus son fils. Elle pouvait parfaitement comprendre qu’il ait d’autres choses à faire, surtout avec Taliesin, mais bon ça n’était pas forcément une excuse valable! Surtout pour une femme amoureuse.

La jeune femme était nerveuse comme si c’était la première fois qu’elle allait le rencontrer, comme si une grande chose allait se jouer aujourd’hui, après cette rencontre. Ca n’était évidement pas le cas… quoique… enfin bref! Elle faisait les quatre-cent pas dans le salon, en attendant qu’il se décide à arriver.


*S’il ne vient pas je le tue!*

Le stress bien sûr! Elle ne tuerait jamais son cher cousin! Même pas pour tout l’or du monde d’ailleurs. Et elle n’eut pas à stresser davantage, car déjà Apophis était à sa porte, elle ouvrit avant même qu’il ne toque ou sonne.

- Bonjour. Dit-elle avec un large sourire. Tristan dort à l’étage.

Voilà le pourquoi du comment, de cette entrée en matière particulièrement réactive de sa part. Elle le fit entrer et referma derrière lui. Evidemment, la décoration n’était pas la même que chez Apophis… Rien ne ressemblait à l’appart’ délabré qu’elle connaissait, ou l’école. C’était beaucoup plus personnel, des photos ornaient les mûrs pour toute décoration, et les meubles étaient bon marché. On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre, c’est pareil chez les sorciers.

- Fait comme chez toi surtout. Tu.. Tu veux boire quelque chose en attendant que le petit se réveille? J’ai une elfe de maison depuis peu, évidemment elle est libre, elle ne travaille ici que parce qu’elle le veut bien, et peut partir si elle le souhaite.

Britanny détestait qu’on maltraite les elfes de maison, et avait fait parti de plusieurs associations qui défendaient leurs droits dans ce monde de brut. Son cousin faisait d’ailleurs parti de ces personnes peut respectueuses des pauvres elfes de maison qui faisaient tout ce qu’ils pouvaient pour les satisfaire.

- Tristan a bien grandit tu sais, il te ressemble beaucoup.

Elle eu soudainement la mauvaise impression que la discussion prenait des allures de club de retraire: «  as-tu des nouvelles des petits? » « Oh oui! Le dernier a beaucoup grandit », etc… tout cela servit sous un parasol donnait sur un magnifique jardin où d’autres petits vieux se promenaient avec leur déambulateurs… Mouais, géniale les retrouvailles!

Les photos du mûrs d’en face ne cessait de bouger. La plus part représentaient d’ailleurs le petit Tristan, en train de dormir, rire, écouter, boire son biberon, enfin bref, sa petite vie quoi, qui remplissait entièrement celle de sa Mère d’ailleurs.
Un peu plus bas on pouvait voir des vieux clichés, un peu froissés, d’une époque lointaine où la petite Britanny ne mesurait pas plus d’1m30, et où le jeune Apophis était déjà détesté de sa famille. Que de bons souvenirs! Le frère et la sœur de la jeune femme, ainsi que ses parents avaient leur place dans ce tableau de famille mouvant. Et à l’extrême gauche, une petite photo dans les tons chauds bougeait joyeusement. Elle représentait Britanny et un de ses amis Australien, chacun d’eux tenait un bébé dragon dans les bras. La sorcière n’avait pas plus de vingt en sur la photo, et port ait un short très court, sur un t-shirt trop grand. Une vraie baroudeuse!

Aucun bruit ne provenait de la chambre du bébé, et l’elfe de maison venait de pointer le bout de son nez. C’était un créature extrêmement propre et qui portait une véritable petite robe d’enfant dans les tons brun. Elle venait voir si sa pseudo-maîtresse n’avait pas besoin de ses services tant qu’elle était là.
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Ξ Sujet: Re: Comment dire... *pv Apophis*   Comment dire... *pv Apophis* EmptyMer 17 Fév - 18:12

HJ : ma puce s'il y a des choses que j'ai oubliées et pour lesquelles je me serais trompée n'hésite pas à me le faire savoir Comment dire... *pv Apophis* Icon_redface. Merci !

Apophis s'était jeté à l'eau bon gré mal gré... Depuis que Britanny lui avait annoncé qu'elle n'habitait plus chez ses parents et qu'elle avait décidé de prendre son indépendance il n'avait pu y couper ! Elle lui avait annoncé cela avec tant d'enthousiasme et tant de fierté, ça y était la petite avait son chez soi rien qu'à elle, que vraiment cela faisait... peine à voir ou chaud au coeur, il hésitait grandement entre les deux. Où était-ce là une façon bien piètre et méchante de sa part de s'avouer que, oui, ça l'ennuyait franchement qu'elle soit si heureuse ? Alors que lui, oui lui, lorsqu'il était "devenu grand", lorsqu'il avait quitté ses parents personne, non personne de sa famille ne s'était réjoui pour lui et n'était encore venu lui rendre visite. Et que ça, oui, même s'il s'en cachait cela lui avait fait de la peine car, mine de rien les amis, lui aussi à 19 ans avait eu besoin de soutien. Et voir qu'aucun d'entre eux ne s'était déplacé, qu'on avait tâché d'oublier lui faisait mal au ventre... Alors que, c'était certain, à cet âge il n'était pas grand, au contraire ! Il était petit, jeune, inexpérimenté et deséspérément seul. Comment se réjouir ensuite d'avoir obtenu ses responsabilités et se shabitudes d'adulte lorsqu'on ne peut même pas en faire profiter ceux qui vous ont élevé pour ? Quelle déception !

C'est donc un peu jaloux, un peu mauvais qu'il avait accepté de visiter la somptueuse demeure de sa cousine qui avait tant insisté pour qu'il y fiche un jour les pieds... Et après tout son second fils n'y vivait-il pas lui aussi ? Une visite de son papa de temps en temps prouvait au moins qu'il ne lâchait pas le morceau et ne laissait pas sa "famille" dans le besoin ou la précarité. Parce qu'il fallait être honnête : qui le croyait si respectueux et soucieux des autres et qui pouvait encore lui faire confiance après ce qu'il avait fait ?
Il arriva sur le palier, essuya ses pieds, sonna à la porte... ou plutôt leva le doigt en direction de la sonnette avant que...

"Bonjour, claironna-t-elle, Tristan dort à l’étage".


Ca lui faisait une belle jambe tiens ! Il sourit. Oui, parce qu'il le fallait bien... il fallait sourire même lorsque les circonstances étaient telles que vous n'en aviez pas envie. Et voir ce visage épanoui, cette joie d'être mère et propriétaire d'une si jolie habitation, mince, c'est comme un coup de poing à l'estomac. Mais comment lui en vouloir -ou plutôt comment ne rien laisser paraître- d'enfin prendre pied dans la vie réelle et active d'une femme de son âge ? Parce que se savoir jaloux il l'assumait, devoir le cacher un peu moins... Il entra. Et elle toute pimpante, vraiment, presque fébrile de lui faire découvrir son intérieur. C'est comme les gens qui ont une machine à expresso, c'est exaspérant...

Fait comme chez toi surtout. Tu.. Tu veux boire quelque chose en attendant que le petit se réveille? J’ai une elfe de maison depuis peu, évidemment elle est libre, elle ne travaille ici que parce qu’elle le veut bien, et peut partir si elle le souhaite.

Légère grimace dans le col redressé de son manteau en cashemire, histoire qu'elle ne voit rien de ce en quoi elle devenait horripilante. La décoration était choisie et de bon ton, oui, sa cousine avait du goût, un goût certain même il se devait de l'admettre -et ce malgré l'aspect dépouillé et général. Mais il n'était pas là pour blamer n'est-ce pas ? Même si sa colère se sentait à dix kilomètres à la ronde. Il observa le tout, sans âme, sans humeur, rien d'autre qu'une lucidité navrante sans rides à la surface de son visage d'albâtre, rougi par le froid du dehors. De temps à autre un sourcil relevé comme si quelque chose avait happé son attention... ou histoire de lui donner l'espoir d'y être seulement intéressé.
Il ne releva pas la dernière phrase qu'elle edut à son égard puisqu'elle savait pertinamment l'intérêt qu'il portait à ces petites bêtes et qu'il se fichait éperdûment qu'elle fut libre ou pas et qu'elle puisse partir ou non. Tout ce qui incombait chez Sykes à cet instant c'était de voir, de contempler à quel point Britanny avait d'appui... Il demeura silencieux, muet, sachant très bien les efforts qu'elle déployait pour lui être agréable.

"Tristan a bien grandit tu sais, il te ressemble beaucoup".

Et soudain il se retourna, fixant ses yeux reptiliens sur elle.

"Ohh vraiment ? Glissa-t-il d'une voix choisie et suave, nous sommes, Britanny, tous les deux blonds aux yeux bleus. Il pourrait tout aussi bien te ressembler...".

Et puis, sincèrement, cela n'avait rien d'une injure vu qu'elle était particulièrement belle. Cette phrase-là aussi maladroite, aussi vaine, tellement démonstrative de son acharnement à le mettre à l'aise... Lui qui n'avait jamais, au grand jamais mit quiconque "dans le bain" ! Lui qui, de son existence, mince !, ne s'était pas abaissé à ce qu'aucun visiteur se sente "comme chez lui" comme on dit dès qu'il foulait le pied de son appartement ! Lui qui, excusez du peu, considérait que c'était au maître des lieux de se sentir souverain du domaine et non l'inverse ! Pour le peu de misérables visiteurs qui l'avait honoré de leur présence malgré ses diverses tentatives pour inviter l'un ou l'autre à "boire un verre", pour tout ce qu'il avait essayé de fa&ire pour mieux s'entourer il méritait et oui c'était normal qu'il traite tout un chacun comme un ingrat qu'il était !
Et Britanny qui ne voyait le mal nulle part, qui faisait visiter son salon, son couloir bientôt ses toilettes à n'importe qui -bien qu'il ne fut pas n'importe qui- sans savoir qu'en réalité, ma pauvre amie, les gens s'en moquent bien de savoir comment vous les récevez...

Et elle se tut. Apophis ne sut dire si c'était parce qu'elle n'avait plus rien à lui dire ou qu'au contraire elle redoutait de lui annoncer une vacherie ou encore si c'était parce qu'il avait gardé un silence un peu trop pesant depuis son arrivée... Elle semblait nerveuse ; il l'avait remarqué dès qu'elle lui avait adressé la parole, elle n'était pas à l'aise. Elle faisait de son mieux pour que tout lui soit confortable ainsi devait-elle redouter sa réaction, qu'il ne parte en claquant la porte ou qu'il glisse comme ça, au hasard et sur un ton acerbe une petite remarque dont il avait le secret. Décidément c'était bien le connaître ! Prétendre à ce point le cerner à merveille, c'était rudement bien joué de sa part ! Et il ne put, au-delà de ses extravagantes réflexions, que notifier ceci : ils avaient le même tic. Bon sang ! ils avaient la même habitude !

Ces photos affichées un peu partout dans la pièce comme le panorama d'une vie... tous ces détails dont on veut se souvenir...
Il eut un pincement au coeur et pour la première fois depuis le début il se laissa aller à plus de sentiment... Son expression glaciale se fendilla pour révéler un parfait désappointement ; comme s'il s'était cru le seul et durant des années à agir de la sorte, lui qui trouvait cela si ridicule chez sa personne, lui qui s'en voulait de vouloir autant placarder le déroulement d'une existence sur des murs froids et étrangers. Britanny faisait pareil, mais pour des raisons qui n'étaient sans doute pas les mêmes... Il baissa la tête. Aucun mot. Et releva ses yeux pour mieux contempler ses photos les plus personnelles, les plus intimes, sans doute les meilleurs témoins de sa nature profonde -comme si elle n'avait rien à cacher. Vous voulez regarder ma vie, découvrir à qui vous avez à faire en pénétrant ces lieux ? Me voici ! Et Apophis aurait pu dire : vous n'avez rien à savoir sur moi, d'ailleurs personne ne l'a jamais vraiment cherché... si je fais ceci c'est pour me souvenir moi-même de qui j'ai pu être. Parce que, oui c'est certain, je n'arrive plus à savoir...

Il entendit le pas feutré de quelque animal et se tourna vers l'entrée du salon -ses yeux perçants rivés sur la créature qui venait de faire son apparition. La petite elfette, toute menue et toute sage dans sa robe d'enfant, semblait assez intimidée et peu décidée à pénétrer la pièce de crainte que la personne qu'elle avait en face d'elle ne se rebiffe. Ces êtres devaient encore sentir, bien qu'ils soient affranchis pour la plupart, la présence du maître qui serait capable d'un coup de taloche de les envoyer en cuisine et d'y rester... Et il pouvait y avoir toutes les Britanny du monde et leurs robes de poupée, jamais on ne leur retirait ce sentiment de peur effroyable. Jamais.
Sykes à cette pensée se targua d'un sourire mesquin et détourna son attention avant de la reporter sur sa chère cousine. Quelle position adopter ? Quel visage lui offrir ? Quelle parole échanger ? Comment faire pour ne pas paraître profondément hypocrite lorsque vous savez que vous lui en voulez d'être aussi bien logée, de n'avoir jamais connu de rejet et de n'en connaître jamais plus ?... Quand vous preniez claques sur claques dans l'intention qu'on vous apprenne à mieux vous comporter et vous tenir votre cousine, elle, faisait la fierté des siens à en devenir gâteux. Maintenant on ne se gêne pas pour vous traiter ouvertement de "bâtard" et de "traitre", il n'y avait qu'une barrière et celle-là vous l'avez franchie il y a bien longtemps...

Mais elle jamais, non jamais elle ne se le serait permis. Pourquoi ? Parce qu'elle sait habilement jouer de la parole et des effets pour ne pas vous faire sentir de trop ? Parce qu'elle est trop polie pour se rabaisser au point de traiter un être humain de la sorte ? Il faut croire que les associations pro-elfes de maison et cette même idée vont de pair, non ?
Ou est-ce alors parce qu'elle se sent proche de vous ? Ou est-ce parce qu'elle partage des choses avec vous ? Est-ce qu'elle ne vous traite pas ainsi parce cela ne lui serait jamais venu à l'esprit, pendant que vous êtes trop occupé à lui en vouloir et à la haïr ?

Et Sykes de hocher la tête, un peu perdu, sans se départir de son sourire mielleux et puant du genre : prépare-toi je vais dire une vacherie. Parce que c'est tellement plus simple que de réellement craquer, de s'avouer vaincu et de pleurer... Parce que c'est tellement plus digne de rester sur ses deux jambes et de prendre un petit ton narquois et vil... Parce que, finalement, c'est peut-être la meilleure solution pour qu'on ne vous gobe pas tout cru et que vous ne donniez pas ce qu'en retour personne ne vous a offert.
Alors il préfère dire :

"Oui, c'est joli chez toi. Cependant...
Tes autres affaires sont dans un garde-meubles ?".

Et qu'il vaut tellement mieux se cacher sous le rictus de la suffisance :

"C'est chouette mais pour quelqu'un tout seul avec un enfant c'est pas un peu grand ?".

Alors que vous êtes vous-même le monstre de la démesure !

"Et ton elfe est libre donc ? Fais gaffe, ces petites choses-là, ça demande son congé sans prévenir...".

Tandis que vous pourriez simplement tâcher d'être honnête et de ne pas jouer au grand c*n macho, vaniteux et pourri... Il suffirait simplement que vous lui fassiez confiance et que vous lui disiez, franchement et clairement, tout ce qui vous pèse sur le coeur et combien vous êtes malheureux de savoir que vous vous êtes vous-même enfoncé dans la solitude la plus noire et que la seule personne qui s'escrime à vous nuire c'est vous-même.
Mais un Sykes digne de ce nom ne s'abaisserait jamais à s'avouer qu'un jour ou l'autre il faut bien devoir à quelqu'un... puisqu'il est de la race des aigris qui ne doivent jamais rien à quiconque.
Tout ça vous pèse, ça vous étouffe, c'est une pression dans la gorge et vous sentez même les muscles de votre cou se serrer autour de votre oesophage. C'est stressant !

"Puis c'est quoi ces photos...".

... c'est presque à en devenir rouge, à suffoquer, à vouloir vomir, oui ! Vomir tout votre dégoût, toute votre douleur, toute votre haine, tout ce qui vous déchire et vous déchire et vous baise encore et encore et encore... tandis que vous faites de votre mieux pour cacher cette émotion qui monte, qui monte et qui monte derrière un sourire moqueur.

"... c'est... c'est...".

Il y a des choses qu'on ne se sent même pas le courage de dire...

On préfère éclater en sanglots. Comme ça, ça passe.

On préfère, plutôt que d'affronter à nouveau ses souvenirs et sa solitude, se laisser prendre par un rire nerveux puis par des larmes. Des rires. Des larmes. Des rires. Encore des larmes. Ce sont les nerfs qui lâchent, sans doute.

Parce que là la coupe était pleine, là vous n'étiez pas en mesure de la brutaliser davantage. Là une part de vous-même s'est dit que c'était lâche et moche et qu'elle ne méritait pas ça, pas elle, pas Britanny, pas cette môme et sans doute la dernière personne à ne pas vous prendre pour un gros c*nnard doublé d'un macho fini. C'est terminé. C'est capituler et ne plus savoir résister à ce qu'on ne vous autorisait pas à faire et ce qu'on corrigeait chez vous à coup de gifles dans la figure... Oui, car...

Il déposa sa main droite sur un buffet, histoire de se soutenir, toujours tiraillé entre pleurs et rires, retint sa respiration, ferma les yeux, bougea la tête de côté sur un rictus amer avant de dire...

"Ah, certes, putain c'est comme une claque en pleine face !".

... de passer son autre main moite dans ses cheveux, les tirant en arrière et relevant la nuque pour un nouveau tour d'horizon hagard sur regard brouillé de larmes. Mais après tout...

"Ca passe".

Et c'est la fatigue ça, c'est tout.

"Je suis claqué, j'ai beaucoup travaillé ces derniers temps...".

Et peu importe ce par quoi vous êtes passé. L'homme qui enc*le les autres le premiers, c'est encore vous-même !

"C'est bien ça, ma puce...".

Il s'approcha d'elle en quelques pas et la prit dans ses bras, la serrant fort histoire de lui offrir un peu de réconfort, la rassurer, lui montrer que c'était "normal"... presque normal... Enfin que chez lui c'était suffisamment quotidien pour passer inaperçu à force.

"C'est même mieux que mon appartement en ruines, gribouillé de partout, n'est-ce pas ?".

Et de coincer gentiment, affectueusement une mèche de ses cheveux blonds derrière son oreille. Un baiser sur son front, c'est oublié. On guérit tous les maux par là, c'est maman qui l'a dit. Mais laquelle ? La vraie ou la fausse, bordel ?! Muuuahahahaa...
Sykes renifla, nouveau regard à Brit', nouveau sourire -plus franc, de ceux qui veulent dire : je t'abandonnerai jamais.

Car peut-être commence-t-on par ne pas perdre ceux qui tiennent à nous en les gardant près de soi...

Apophis garda un bras par-dessus l'épaule de la jeune femme et s'approcha du mur où étaient accrochées toutes ces photos. Il se saisit d'une en particulier celle, éclatante d'un soleil pur et chaud, prise avec un autre gars que lui et où elle montrait fièrement à l'objectif un bébé dragon. Petit et léger rire, moue appréciative et pour lui faire penser à autre chose...

"C'était où ça ? C'est bien joli comme coin".

A noter qu'il n'avait pas dit "et c'est qui ce pignouf, là, avec toi ?". Même s'il l'avait pensé fort elle n'était pas encore légilimens.
Autant qu'elle se raccoche à cela, qu'elle se souvienne...
Puisque vous savez pertinemment que jouer au bon mari, au bon père c'est pas franchement votre fort. Et qu'en plus les photos de famille, les vacances de rêves, s'embourgeoiser, se ranger, devenir un couple parfait, très peu pour vous.

Mais ça, les personnes trop habituées à ce que tout ne soit qu'une photo sur fond paradisiaque et ensoleillé ne le savent même pas...
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Ξ Sujet: Re: Comment dire... *pv Apophis*   Comment dire... *pv Apophis* EmptyDim 21 Fév - 18:50

La jeune femme eu la nette impression que quelque chose n’allait pas chez son cousin… Mais peut-être qu’elle était étrangère à tout ça, et que ça venait de son travail, ou de toute autre chose qui n’avait rien à voir avec elle. A moins qu’il ne voulait pas voir son fils… Peut-être que c’était cela, maintenant qu’il était né, il devenait une barrière entre lui et elle…Pourtant il avait Néron. Oui mais c’est un mauvais exemple, parce que dans l’intérêt de Britanny, il valait mieux qu’Apophis ne voit plus sa Mère! Le malheur des uns fait le bonheur des autres! Oui, elle pouvait être cruelle de temps en temps, surtout si son cœur était dans la balance.

Alors qu’elle lui parla de leur fils, il lâcha un "Oh vraiment ? nous sommes, Britanny, tous les deux blonds aux yeux bleus. Il pourrait tout aussi bien te ressembler...". Qui lui glaça le sang. Pourquoi faisait-il des remarques aussi cruelles? Elle se fichait pas mal qu’il lui ressemble à elle, c’était à Apophis qu’elle voulait qu’il ressemble… Si seulement il pouvait ouvrir les yeux de temps en temps, il s’en serait douté. Et même s’ils se ressemblaient, ça n’était pas une raison… La jeune Mère préféra gardé son malaise pour elle, de toute façon les mots ne seraient pas sortis.

Mais Apophis n’en avait évidemment pas terminé avec sa petite souris, pourquoi cesser de jouer avec sa proie quand on sait que celle-ci ne montrera aucune résistance… ou tellement peu? Et il avait oh combien raison, Britanny n’allait certainement pas se dresser devant lui, même si une nouvelle fois elle devait essuyer quelques remarques. Trop faible, trop peureuse d’une perspective d’avenir sans lui… Ca n’était certainement pas la solution pour le garder, mais les autres n’étaient pas envisageables selon elle, en tout cas pas pour le moment. Et puis, même si elle n’avait pas vécu le quart de la moitié de ce que son cousin avait du enduré, elle n’en avait pas moins une idée très claire, puisqu’elle avait cherché et il s’était confié à elle. Alors, oui elle comprenait, et passait même sur tout ça. Après tout, n’était-il pas quand même venu?!


- Non tout est là, et puis tu sais, Tristan va grandir… alors ça parait un peu grand pour le moment mais dans quelques temps il aura tout envahi à lui seul.

Elle sourit en imaginait le petit garçon crapahuter partout, s’accrochant aux quelques meubles de l’habitation; puis un peu plus grand en train de se cacher dans tel ou tel recoin pour faire enrager dans une partie de cache-cache sans qu’elle ne sache vraiment qu’il jouait pour éviter la douche; etc… Oui, leur fils allait grandir, et prendre davantage de place dans la maison, mais il prenait déjà toute la place qui lui était dévolue dans le cœur de sa Mère.

Alors qu’il s’approchait des photos Britanny vit clairement son regard d’embrumer. Qu’avait-il à la fin? Si la voir le rendait dans cet état, il n’allait plus jamais vouloir d’elle. Ou alors, il était venu pour lui annoncer qu’il ne voulait plus la voir justement! Que ça avait trop vite, qu’il suffisait que la jolie Britanny arrive, fasse un gamin et hop il était casé, mais ça n’était pas ce qu’il voulait, et en fait il ne voulait surtout pas d’elle! Elle, représentante féminine d’une famille qu’il détestait, et qui le lui rendait bien… Oui c’était ça… Mais jamais, au grand jamais, elle ne voulait le faire souffrir, elle ne voulait que son bien. Elle pouvait jouer le rôle de la Mère, qui le protégerait contre l’adversité; celui de l’épouse, qu’il refuserait d’avoir sous prétexte d’avoir eu un mauvais départ dans la vie avec la gente féminine; celui de sœur pour la complicité sans condition qu’il n’avait peut-être jamais eu; et bien sûr celui de simple cousine, plus éloignée certes, mais toujours présentes dans les moments gais, comme terriblement douloureux. Oui, au risque de se répéter, Britanny se sentait les épaules assez large pour supporter tout ça, pourvu qu’il trouve un peu de sérénité et d’équilibre à ses côtés.

Elle jeta un coup d’œil à l’elfe de maison qui les observait et lui fit un petit geste de la main. La demoiselle à longue oreille n’aurait pas droit à une parole bienveillante, accompagnée d’un sourire aujourd’hui. La jeune femme était bien trop préoccupée par le mal-être évident de son cousin. Un « pop » sourd retentit et la créature avait disparu. Son service était terminée, elle pouvait vaquer aux occupations qu’elle souhaitait à présent.

Britanny, quant à elle, ne quittait pas Apophis du regard, un regard triste et plein de compassion. Elle voulait prendre sa tête entre ses deux mains et lui dire combien elle l’aimait, combien il comptait pour elle si cela pouvait chasser ses douleurs, ne serait-ce qu’un petit peu… Mais c’est lui qui fit le pas qu’elle comptait faire, et il la serra dans ses bras. Lequel des deux avait le plus besoin de cet enlacement? Difficile à dire. Britanny l’attendait toujours comme un moment doux et privilégié. Elle n’avait finalement pas passé tant de temps que ça avec son cousin. Du côté d’Apophis, cela relevait peut-être davantage du devoir que du sentimental… Mais le résultat était là. La jeune femme était toujours inquiète, mais avait oublié les paroles, assez dures, qu’il avait eu. Que voulez-vous, la souris capitule toujours entre les pattes du félin qu’elle préfère.

Finalement, il tira l’une des photos, celle d’Australie. Britanny esquissa un petit sourire, il n’avait pas été au courant de tout son trafic après les études. Oui, elle avait remplis son devoir de bonne petite fille en ayant ses BUSES et ses ASPICS sans trop d’efforts, mais après elle avait pu faire ce qu’elle voulait, c’est-à-dire… rien. Enfin pas grand-chose, contrairement à ses amis de l’époque, elle n’avait pas chercher à trouver une formation après Poudlard, mais avait choisis de crapahuter un peu partout dans le monde. Un bon souvenir, mais qui avait mal commencer, puisque ses parents n’avaient pas franchement été d’accord avec cela au départ.


- C’était en Australie. Il y avait une colonie de Ironbelly à cette époque, et ils s’étaient reproduit, tu penses bien que je n’allais pas rater ça. Mais la cicatrice que j’ai sur l’épaule date de ce jour-là. La Mère est revenue plus tôt que prévue, et elle n’a pas beaucoup apprécier comme tu peux l’imaginer.

Elle regarda la photo un instant, les deux bébés dragons bougeaient joyeusement dans leurs bras, et puis… non il n’y avait rien eu avec cet homme, rien qui vaille la peine d’être évoquer ne présence d’un Apophis énervé. Britanny raccrocha la photo et posa son regard dans celui de son cousin, elle avait un sourire rayonnant et sûr d’elle.

- Si tu veux, nous irons un jour.

Elle faisait des projets à deux! Voire à trois en fait, n’oublions pas la crevette qui dormait non loin de là. Un jour ils pourraient partir là-bas, Apophis verrait autre chose que ses problèmes quotidiens et ses vieux démons, il serait obliger de s’ouvrir à des choses qu’il n’avait peut-être jamais vu, ou qu’il redécouvrirait. Et puis l’Australie n’était qu’une option, une choix par-rapport à une photo, le monde ne manquait pas de pays et de régions diverses, s’il préférait un autre endroit c’était tout aussi bien.

C’est alors que leur fils fit entendre sa joli voix. Il hurlait dans une pièce pas très éloignée. Britanny se sépara de son cousin et se précipita dans la chambre du petit.


- C’est tout ma crevette, c’est tout. Tu as fais un cauchemar? Tu as faim?

Elle le sortit de son lit et le berça doucement dans ses bras. La jeune femme parlait tout doucement, d’une voix douce et mélodieuse, et le bébé ne la quittait pas de ses grands yeux bleus. Lorsqu’Apophis arriva dans la chambre, elle afficha un sourire d’extase, le même que le jour de l’accouchement lorsque le père et le fils était réunis.

- Regarde Tristan, papa est venu te voir.

Elle s’approcha de son cousin et lui présenta l’enfant qui avait bien grandit depuis la dernière fois. Tristan regardait son père, difficile de dire ce qui lui passait par la tête à cet instant, mais il le regardait vraiment.

- Tu veux le prendre?

Britanny ne lui demanda pas vraiment son avis, car elle lui mit presque instantanément le bébé dans les bras. Son sourire ne la quittait plus et elle les admirait littéralement. Ils étaient trop mignons comme ça! Enfin, c’était surtout que la scène ne s’était pas produite depuis cinq mois…
Quelle bonheur que de les voir réunis, l’image de la famille qu’espérait Britanny était enfin de nouveau entière, et cela allait beaucoup plus loin qu’un simple jeu de papa et de maman. C’était ça la vie à laquelle elle aspirait, bien qu’elle ne voulait pas en souffler mot à Apophis, elle savait trop combien il détestait ça.

Soudain, elle devint blème et quitta la chambre presque en courant. Elle revint l’instant d’après un parchemin à la main.


- Je suis complètement désolée, avec ta venue, j’ai littéralement oubliée d’apporter ma chronique au rédacteur… Je te laisse un quart d’heure avec lui, j’en n’ai vraiment pas pour longtemps, je te jure que je ne l’ai pas fais exprès, je m’en serais souvenu plus tôt, je l’aurai confié à Ella et tu aurais pu retourner à tes occupations si tu l’avais voulu.

Ella c’était l’elfe de maison, la petite créature avait son propre petit nom et Britanny l’employait comme s’il s’agissait d’une personne égale à elle-même. Elle partit une nouvelle fois et revint une veste sur les épaules et son sac dans les mains. Elle embrassa son fils et s’excusa une nouvelle fois auprès d’Apophis avant de quitter les lieux en trombes.

Tristan n’avait pas bouger, sa Mère partait souvent en toute vitesse, il avait donc l’habitude de ces bruits précipités, mais il n’avait pas l’habitude que ce soit un homme qui s’occupe de lui. Il porta son pouce à sa bouche et étira son autre main vers le visage de «  l’inconnu ». Il n’était pas sauvage, bon nombre de bébé se serait mis à hurler en ne reconnaissant pas la personne qui les portait, ou alors il savait malgré lui qui Apophis était….
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Ξ Sujet: Re: Comment dire... *pv Apophis*   Comment dire... *pv Apophis* EmptyMer 24 Fév - 12:04

Sa courageuse et délicieuse petite cousine... Elle qui devait, malgré son statut de jeune mère, travailler et pourvoyer au besoin de sa gentille petite famille. Elle qui, malgré le fait qu'elle soit entichée de Tristan à présent, se donnait corps et âme à la Gazette du Sorcier et aux différenets rubriques qu'elle y tenait. Il devait bien y croire, il devait bien l'admettre : aller d'interviews en interviews, sans jamais s'arrêter pour elle-même, se consacrer un maximum aux autre et à son fils était quelque chose de... quelque chose qui le dépassait lui-même, cela allait sans dire ! Car qui d'autre que Sykes intéressait Sykes lui-même ?
Elle s'excusa de devoir partir en coup de vent et de le laisser avec Tristan, son fils. Mais il n'y avait pas de mal ! Oh non, ma petite, ne crois jamais qu'il y aura le moindre mal au fait que tu le laisses seul avec son enfant. Bien au contraire. Sa présence était tout aussi capitale que la tienne, merci d'y penser à nouveau. L'avait-elle fait exprès au juste ? Ca il n'aurait su le dire avec exactitude ! Pas assez intelligent sans doute... Ou peut-être trop préoccupé par autre chose, cette chose, la raison de sa venue. Il sourit à son fiston, bien portant dans ses bras, petit gringalet au visage rond, aux lèvres grossies aux grands yeux clairs -répliques minimisées de lui-même. Brit' avait raison... dans un sens il lui ressemblait assez. Surtout le petit nez mutin qu'il n'avait jamais encore remarqué. De toute manière comment aurait-il pu ? L'on dit souvent que les bébés ne ressemblent à rien -sauf pour leurs mères- lorsqu'ils sont encore trop petits. Mais là l'indéniable air de famille était bel et bien présent et quiconque aurait trouvé ce garçon dans la foule aurait pu dire : tiens ça, c'est l'enfant d'Apophis ! Pas de doute.

Une certaine fierté un peu ridicule dans le coeur, un sourire tout aussi niais sur les lèvres faisant briller ses prunelles azurées et Sykes chercha une chaise ou un fauteuil sur lequel s'asseoir pour mieux tenir son morveux. Ce privilège ne lui avait jamais été vraiment offert ni avec Néron ni avec Eireen ni même avec la plus vieille Erica -un jour il faudrait qu'il se fasse une liste pour se rappeler de tout le monde...- alors il comptait bien en profiter un petit peu avec le dernier. Tristan... un nom des plus romantiques et des plus cruels soit dit en passant. Un nom qu'il avait beaucoup aimé lorsque Britanny le lui avait proposé... Un nom qui lui inspirait un charme mélancolique -celui de la destinée d'un héros tragique, amené à faire face à son destin, toujours mis à l'épreuve, toujours suffisamment vaillant pour faire face. Décidemment, intarrissable sur son rejeton...
Il ne bronchait pas d'ailleurs, il ne disait rien. Etait-il mort ? Pris par cette stupide frayeur, Apophis agita son index devant ses yeux, tapotant son nez, faisant réagir Tristan qui se mit à glousser en langage "bébé" en faisant des bulles. Heureusement qu'ils étaient seuls car il entendait déjà la singerie siffler à ses oreilles : "ohh il fait exactement comme papa !", et gna gna gna... Il ne faisait jamais de bulles.

Mais Tristan était la raison pour laquelle il s'était libéré ce jour et était venu rendre visite à Britanny. En toute honnêteté, il avait eu maintes occasions de le faire, mais avait comblé les trous avec quelque chose qui méritait d'être fait et terminé en bonne et due forme. A présent qu'il était fixé et avait su, le temps était venu de se rapprocher un peu plus de sa famille et de leur consacrer un minimum de son temps nettement moins surchargé. C'était pour lui qu'il était là, pour lui qu'il était venu, vous comprenez ? Car il était important qu'il l'apprenne à son tour tout bébé qu'il était. Il ne comprendrait pas tout, en saisirait sans doute une partie et la garderait peut-être au fond de sa mémoire comme qui dirait "pour plus tard". Il savait que Tristan l'entendrait. Il le savait. La gravité du propos et ses mots auraient peut-être le don de le toucher, d'happer son attention...
Et comme si cela fut un signe, comme si on lui donnait la permission de se retirer avec son fils, Apophis Sykes décida de saisir l'occasion tant que Britanny ne rôdait pas dans les parages pour materner son petit loup et qu'ils pouvaient entre hommes parler de choses sérieuses.

Maintenant il était décidé, le moment était venu.

"Tristan, mon grand...".

Il n'attendait pas vraiment de réponse de sa part mais une réaction, n'importe laquelle. Il brisa son silence face à son agitation, le petit donnant des pieds dans sa grenouillère. Il esquissa un bref sourire et peut-être le seul vraiment attendri qu'il ne pourrait jamais donner...

"Tristan Sykes of Woodbury j'estime que tu es assez grand et intelligent pour entendre ce que j'ai à te dire... Euhhmm... et que tout ceci reste entre nous, d'accord ?".

Une nouvelle pause, nouveau silence. Il pinça ses lèvres comme un garçon prêt à plonger dans la mer et qui ne sait pas encore bien nager. Son coeur se serra devant la gravité de la situation à laquelle il avait à faire face puis il se mit à rire de son manque d'audace juste avant d'ajouter, se râclant la gorge :

"Tristan, fiston, hhmm... Papa va devoir partir pour un petit moment et il... il reviendra pas avant un loooong lapse de temps. Je te le dis à toi car si je le dis à Britanny elle va me taper une crise, Néron quant à lui ne sera pas en mesure de comprendre, Eireen non plus, trop jeune, et Lola s'en fiche comme de l'an 40. Quant à Erica elle est à l'école et... bah Karen ou Raphaël se chargeront d'elle. Mais je ne veux pas qu'elle l'apprenne sinon je sais qu'elle pourrait s'en servir comme prétexte pour ne plus bosser. Soit...
J'ai besoin de temps, j'ai besoin...".

Il s'arrêta brusquement. Ses grands yeux vinrent à rencontrer ceux tout aussi épanouis de son jeune fils et ce fut comme un coup de poing dans l'estomac. Il avait le souffle coupé net, gardant cette expression absolument crétine d'un homme désemparé. Il redressa la tête, ferma les yeux et se consacra à la seule chose qu'il savait vraiment faire à la perfection : se morfondre sur lui-même. Car il ne restait plus rien d'autre à faire mis à part contempler dans quel m*rdier il avait encore réusi à se fourrer. Et ces choses-là ne pouvaient être dites car trop horribles, trop dures, trop insupportables et que là, oui, là, maintenant Apophis tout grand et puissant qu'il était, tout couvert d'or qu'il était, tout impitoyable qu'il était avec rencontré un ennemi mille fois plus redoutable -le seul qui puisse jamais l'arrêter. Et Merlin que cet assaillant lui pesait depuis deux bonnes semaines !... Et Merlin qu'il avait été stupide de croire que se confier à son petit garçon pourrait être chose profitable ! Que cela l'allégerait d'un poids ! Que cela le mettrait même hors d'atteinte !... Et qu'il se sentait misérable et démuni face à quelque chose que ni lui ni personne n'était en mesure de vaincre pour l'instant.

Il se resaisit, le regard tranchant, le visage ferme et déterminé, se refusant à jouer les pleutres plus d'une seconde encore, estimant qu'il en avait déjà assez pleuré... et pas que de terreur.
Ca n'était rien, ça ne serait rien... jamais rien... pas grave... on passerait outre, pas de souci à se faire... ça irait, comme toujours... ça irait...
Il souffla un bon coup, déchargeant ses angoisses, sa tension et se rendant bien compte qu'il ne savait pas qu'elle position adopter. Il était venu ici presque pour obtenir des réponses et non pour en apporter. Il était venu ici par idée de soulagement, rien d'autre ; dans l'espoir que quelqu'un prendrait les choses en main à sa place. Que dalle ! Il en était au même point et rien n'avait avancé, rien. Aucun soulagement juste cette sensation de vide et de froid dans le coeur qui s'emplissait de plus en plus et dévorait la confiance qu'il avait en lui-même et en sa force.
Il se croyait éternel, il n'était rien d'autre qu'un humain de plus.
Bon sang, quelle sacrée claque dans la figure quand on songe qu'on est si peu !
Mais pas question de finir dépressif ni de se taper une crise comme il venait de le faire devant Britanny. Il avait cherché réconfort entre ses bras et s'était resaisi. Il était là pour qu'elle ne s'inquiète pas et il fallait continuer dans ce sens...
Il inspira à grande bouffée puis expira lentement, tâchant de garder le cap puis :

"Bon soit... il est temps d'être honnête avec toi. Comme ça tu pourras éviter de dire 15 ans plus tard que ton "vieux" était vraiment le "dernier des crevards". Ca fera un enfant défavorisé de moins sur cette Terre, n'est-ce pas ?

En attendant, gamin, mon petit...

Remercie ton sal*pard de grand-père, sourit-il de toutes ses dents, rictus crispé au possible, remercie-le de m'avoir laissé cela en héritage. Et remercie ma famille de ne m'avoir jamais mis dans la confidence...".

Ses lèvres se pinçèrent... ses sourcils se fronçèrent, décisifs...

*"Je ne pensais pas... nous ne pensions pas Apophis et croyions te mettre à l'abri... Mais cela t'a frappé comme cela l'a frappé à ton âge alors...".

"Mère, vous auriez pu ne serait-ce que par décence, car je... je ne peux vraiment pas parler d'amour maternel en ce qui vous concerne, vous auriez DU me le dire ! Vous auriez dû m'avertir plutôt qu'un médecin...".

"Apophis... je t'en prie...".

"Vous me priez de quoi ?!...
Vous savez quoi ? La seule chose qui puisse me mettre désormais du baume au coeur c'est elle, Mère. C'est Britanny. Car je sais, oui je sais pertinamment que si jamais il vient à m'arriver quelque chose de fâcheux elle sera en mesure de prendre soin de lui... Et de lui faire connaître ce que je n'ai pas eu la chance et l'immense privilège de connaître. Croyez bien oui gagez bien que c'est de cela dont vous m'avez particulièrement privé ! De toute bonne chose, celle qu'elle pourra lui offrir !".

"Alors ?! Tu abdiques ?!...".

"Ai-je le choix ?... Ai-je le choix ?..."*.

Il le serrait dans ses bras, doucement, ses mains serrées contre son petit corps, abdiquant oui, car il avait enfin trouvé plus fort que lui... comme son père autrefois avait dû trouver plus fort que lui.
Tout Sykes of Woodbury se ventait d'être un excellent duelliste. Lui-même s'était de nombreuses fois venté d'être un Auror hors pair. Mais à présent il était temps, comme dirait l'autre, de tirer sa révérence et de s'avouer battu... battu dans sa propre lutte...
A nouveau il ferma les paupières, la gorge serrée, les lèvres posées sur le front de son garçon. Il murmura :

"Je suis malade, Tristan. Mon coeur est abimé, il ne suit plus. C'est irrémédiable et il n'y a pas de traitement. Il est juste fatigué et il va s'éteindre d'un moment à l'autre...
Mon père, ton grand-père, le savait. Il était soigné, il a toujours voulu l'être, ce c*n car il n'a jamais su dire "stop" au moment voulu".

Il redressa la tête pour mieux le fixer :

"Je ne veux pas être soigné.
Maintenant que tu as compris cela, ne dis plus rien... pas une seule objection. Pas une seule...

Tant pis. C'est comme ça... juste comme ça".

Et il baissa la tête vers celle de son fils, lui embrassa le front et resta ainsi sans mot dire, aucun...
Enfin soulagé...
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Ξ Sujet: Re: Comment dire... *pv Apophis*   Comment dire... *pv Apophis* EmptyJeu 25 Fév - 21:42

hj! premier post du petit! ^^

Tristan ne comprenait certes rien à ce que lui racontait son père, mais il ressentait encore certaines petites choses, mais cela ne relevait plus l’état quasi-animal qu’on les nourrissons, ni même en genre des capacité à comprendre par psychanalyse. Non, rien de tout ça, et pourtant, il savait qu’il n’avait pas à avoir peur d’Apophis, et que quelque chose clochait chez lui. D’un autre côté, Britanny ne lui parlait jamais d’un ton aussi grave, et Ella n’avait pas du tout le même timbre de voix qu’un humain normal.

Il commença donc par faire les gros yeux, on sait jamais si l’autre peut comprendre qu’on n’est pas franchement rassuré. Puis il s’était laissé aller, les bras de son père, forcément plus large et musclé que ceux de sa Mère, n’étaient franchement pas de mauvais soutien pour une petite sieste. Mais il n’était pas l’heure pour cela non plus, alors le bébé posa son attention dans les yeux de son père, qui lui étaient étrangement familier d’ailleurs, mais pas trop longtemps, un enfant de 6 mois ça n’a pas une attention extraordinaire. Il eu l’air pourtant de l’écouter, avec un visage aussi grave que celui qu’avait Apophis au même instant. Puis, entre deux bouts, il sourit. Sans raison, évidemment, mais peut-être savait-il que les adultes semblaient moins tristes une fois qu’ils le voyaient sourire. Sa Maman n’avait plus les yeux brillant quand elle venait toute déprimée, et que finalement il lui souriait.

Il ne bougea plus d’un pouce durant le reste de la révélation que lui faisait son père, et dont il ne saisissait absolument pas le moindre sens d’un seul petit mot. En parlant de pouce, il porta le sien à sa bouche. Son pouce gauche… peut-être serait-il gaucher comme sa Maman. Britanny n’y prettait pas une grande importance pour le moment. De toute façon, leur fils était dans une phase où il commençait à porter ses doigts de pieds à la bouche, alors dire s’il était gaucher ou droitier parce qu’il faisait tel ou tel chose avec l’une des deux mains, lui semblait un peu trop précoce. Mais elle serait ravie qu’il le soit! Après tout, elle avait essuyé pas mal de difficulté dû à cette particularité, alors elle serait parfaitement à même de pouvoir les lui éviter autant que possible.

Lorsque le jeune papa eu terminé de se libérer de son trop lourd fardeaux et qu’il posa son front contre celui de l’enfant, ce dernier n’osa pas tout de suite bouger, puis il posa ses deux petites mains sur les joues de son père, il gazouilla un moment puis eu un large sourire (édenté). Puis il reprit ses petites paroles de bébé, qui ressemblait davantage à un monologue en onomatopées, plutôt qu’à une véritable réponse à ce que venait de dire Apophis. Cependant, alors qu’il prononçait ses propres mots, incompréhensibles pour toutes personnes parlant correctement au moins une langue, il ne quitta pas son père des yeux. Finalement il s’était plutôt bien habitué à cette nouvelle tête que sa mère lui avait présenté. Tiens d’ailleurs que faisait réellement Britanny pendant ce temps?

Et bien elle était très loin de tous ces problèmes que venait d’énoncer celui pour qui elle était prête à faire toutes les folies. Evidemment, elle n’était pas à la Gazette, la jeune femme avait mentie, le seul prétexte valable avait été son travail bien sûr, mais il avait fallu faire venir Apophis pil lorsque l’elfe partait. Oui, toute une stratégie pour finalement pas grand-chose en sommes. Mais Britanny avait réellement craint jusqu’au dernier moment qu’il refuse de rester seul avec le petit. Ca n’était pas une chose si évidente que de s’occuper de ces petits monstres seul.

La sorcière herait dans les rues, jetant de temps à autre un regard à son montre. Bien qu’elle savait son fils entre les meilleures mains du monde, elle n’aimait pas le savoir loin d’elle. Il faut dire qu’elle s’arrangeait de plus en plus pour faire ses articles chez elle et les envoyer une fois terminer, ainsi elle pouvait passer tout son temps libre ou occupé avec sa crevette préférée.

Heureusement qu’elle n’avait pas cédé à ses envies, et n’était finalement pas rentrée plus vite, car sinon elle aurait tout entendu de ce qu’Apophis gardait pour lui. Pour le moment elle était encore préservée, ne se doutant pas d’une chose aussi grave chez le père de son fils. Qui sait comment elle aurait réagit?! Dans la perspective de peut-être perdre définitivement l’homme de sa vie, alors qu’elle venait de le retrouver, et qu’ils avaient un enfant ensemble, ça aurait pu être très violent. Pas envers lui, évidemment, il n’y est pour rien, on ne choisit pas de tomber malade, contrairement à ce que certains peuvent parfois vous balancer à la figure. Sa réaction aurait peut-être justement décuplée parce qu’elle avait enfin réussis à réunir les deux hommes de sa vie. Quelle vie?… Cruelle! Destin ou vie d’ailleurs? Peut importe, quand l’injustice est trop grande, on attaque les deux, bien que ce ne soit que dans le vent au final…

Elle s’assit finalement sur un banc, en attendant de laisser passer un peu plus de temps, pour qu’enfin père et fils puissent créer un lien indéchirable. C’est alors que deux moineaux vinrent se poser devant notre sorcière qui les regarda avec un sourire aux lèvres. Britanny était une animagus moineau, mais depuis qu’elle était tombée enceinte elle n’avait plus réussis à se métamorphosé. Et puis après la naissance elle n’y avait même plus pensé. Il faudrait qu’elle s’y remette rapidement si elle ne voulait pas perdre sa faculté, ou l’affaiblir tout du moins.




- OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIN!

Voilà un cris qui aurait réveillé un mort. Tristan n’avait mal nulle part, son père le tenait parfaitement bien, mais voilà… son estomac commençait à gargouiller et plutôt que de demander gentiment « quand est-ce qu’on mange? » il s’était mit à hurler à pleins poumons.

Heureusement, maman-Britanny, qui se trahissait légèrement par cet acte de magie, avait tout prévu et aussitôt que le petit se mit à pleurer, des petites fléches apparurent sur le sol et se mirent à clignoter. Toutes n’allaient pas dans la même direction: les bleues vers la cuisine, les jaune vers la table à langer, et les rouges vers le doudou-lapin qui était dans le lit. Maintenant il ne restait plus à Apophis qu’à deviner ce que voulait son fils.

Sa cousine avait laissé toutes les instructions aux endroits stratégique. Table à langer, instructions pour le changer correctement; lit, le doudou-lapin, mais ça ça n’était pas bien compliqué puisqu’elle lui en avait déjà parlé. Et enfin la cuisine, où un biberon tout prêt attendait simplement d’être réchauffé.

Le bébé hurlait toujours autant, et posait de temps à autre un regard de cocker battu à son père. Le nouveau venu ne savait peut-être pas qu’il fallait un seul biberon, et il aurait ainsi droit à deux doses! Oui enfin bon, ça c’est les espoirs d’un estomac qui n’a même pas conscience qu’il ne pourrait pas avaler deux fois la dose de lait, ayant déjà bien des difficultés à finir la première.
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Ξ Sujet: Re: Comment dire... *pv Apophis*   Comment dire... *pv Apophis* EmptyDim 7 Mar - 18:50

"Tristan, murmura-t-il exaspéré, pourquoi... pourquoi quand j'essaye de te parler faut-il que... ?".

Mais il fut interrompu par un jeu de lumière toutes de différentes couleurs, se traçant sur le sol et indiquant visiblement divers endroits. Sans plus chercher que cela leur signification il se mit à suivre la première qui lui vint à l'esprit et, faut-il l'avouer, la plus proche et la plus facile : la rouge. Crispé il saisit le lapin de sa grosse poigne malhabile et l'agita sous le nez de son fils sans trop de conviction.

"Bon, Nér... Tristan, c'est le lapin que tu veux, hmm ? C'est le lapin ?".

Mais le petit s'empressa de repousser de ses mains potelées le lapin en peluche dans de grands cris suraigus et insistants. Son visage devenait rouge à mesure qu'il poussait ses longues plaintes stridentes, pire qu'une harpie. Sykes avait toujours su accrocher ce détail pour le moins particulier : comment un gosse réussit à enfler, doubler de volume et finir écarlate rien qu'en chouinant. Ca l'avait fasciné la première fois et ne cessait de l'interpeller dès que l'un de ses moutards se mettait à faire des siennes.

"C'est pas vrai ?! D'où tu tiens ce côté braillard comme ça ?...".

Et il ne désemplifiait pas en plus ! Et quel coffre ! Une véritable alarme incendie. Que fallait-il faire en attendant ? La flèche bleue désignait la sortie et Sykes passa sa tête par l'entrebaillement de la porte, voir ou cela conduisait. Nulle part ? Parfait. Bon il n'avait pas le temps de vérifier pour le moment alors vers où se dirigeait la jaune ? La table à langer. Il s'en rapprocha et scruta les yeux plissés les instructions qui se déployaient sous son regard plus que... perplexe.

"Ahh non tu déc*nnes je fais pas ça, moi. Héhé ! Ah nan. Nan, nan !
Où conduit-elle cette foutue flèche bleue alors ?".

"OUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUIIIIIIIIIIIIINNNNN !!!".

Mauvais plan d'avoir laissé Nér... Tristan -m*rde à la fin !- se pendre à son cou pour plus de facilité... il venait de se prendre 10 000 décibels de cris désespérés dans la tête. Aïe ! Et ça faisait mal en plus ! Mais bon sang, qu'avait donc ce gosse ? La rage ou... ?

"Oui, ouiiii, calme-toi !! Essayait-il en tapotant son dos -que tout le monde lui aurait précisé que cela ne marche QUE lorsqu'il a fini son biberon... mais qu'il aurait pas compriiiss, làààà... caaallme, Tristan ! Caaallme !".

Rien à faire... il s'époumonait toujours ! Et il avait beau tenté de le rassurer en passant par-delà ses hurlements de chaton égorgé il n'y parvenait pas. Mais ce n'était pas facile aussi ! Qu'allez-vous croire ? Comment peut-on être apaisant si l'on s'efforce de battre son fils au concours du "plus grand brailleur de l'univers" ? Apophis en ayant jusque là -et c'est peu de le dire- se décida enfin à aller voir du côté de la flèche bleue, traversant le couloir, le nez quasiment dessus pour ne pas la perdre et l'espoir au coeur jusqu'à ce qu'il ne tombe sur la porte de la cuisine -ou plutôt que son front n'en cogne le panneau dans un "aïe" retentissant de douleur et de colère, entraînant le silence brusque de Tristan, son incrédulité mais aussi cette phrase merveilleuse qui devait lui traverser l'esprit : "refais-le, papa, c'est marrant". D'ailleurs, joignant la pensée à la parole il se mit à gazouiller comme un petit moineau -c'était de famille, fallait croire- imitant ce qui se rapprochait de près mais surtout de loin à un rire humain.

"C'est ça, mort de rire ! C'est poilant ! Je suis écroulé là...".

Et il traversa la porte, enfin il préféra la pousser plutôt, pénétrant ainsi la cuisine belle et design (j'imagine Comment dire... *pv Apophis* Icon_redface), ordonnée et propre de sa chère et tendre cousine. Un bref regard alentours, terriblement appuyés sur les plancards qui devaient, gaaaahh, regorger de nourriture et Sykes s'adonna à ce qu'il savait faire le mieux -hormis ce à quoi vous songez- l'inspection en règle d'un endroit inconnu...

"Bon alors, commença-t-il en des gestes nerveux, ouvrant tous les placards possibles, virevoltants des uns aux autres, où trouverai-je ?...".

Mais il avait quasiment oublié la présence de la flèche qui s'était tracée tout du long du plafond et pointait précisément vers un petit meuble en bois dans le fond de la pièce et qu'il s'empressa d'ouvrir. Une panoplie complète ! Ah non mais il y avait la totale ! Des petits pots pour bébé aux fruits, en passant par les légumes puis par tous les bocaux de confitures et de compotes possibles... Un gosse de cet âge mangeait ce genre de truc, dont des... biscottes aux graines de sésame ?... Ou était-ce sa douce mère qui se faisait de temps à autre et dans le furtif son petit casse-dalle-baby-blues-ça-va-pas-quand-j'suis-toute-seule, hein ? Roooohhh... Ou alors non, elle était prévoyante cette gosse-là ! Elle avait fait les courses en prévision de ce que mangerait le gosse plus tard, au cas où il y aurait un siège de Londres prévu pour les six prochains mois. Ma foi...

"Hop ! Une biffcotte !". Et le fiston de brailler, de brailler... et de brailler ! Manifestement, il n'appréciait pas de s'être fait lésé par son propre père...

"Faudra t'y faire, lança Sykes tandis qu'il cherchait dans le petit meuble, f'est de famille fa auffi !".

Et c'est ainsi qu'il trouva le lait en poudre et un biberon tout prêt, tout neuf pour l'emploi. Parfait ! Par mesure de précaution et d'hygiène il allait quand même passer le tout sous l'eau chaude, savait-on jamais. Il s'approcha du robinet, contournant une table-à-manger présentant une chaise qui n'était pas comme les autres et qu'il aurait pu qualifier de spectaculaire à ses yeux. C'était une chaise pour bébé ! Une merveille dans laquelle il pourrait coincer son morpion le temps qu'il prépare son biberon.

"Gagné, Apophis ! Gagné !".

Et il y logea l'enfant babillant, jouant de ses petites mains pour essayer d'attraper les cheveux de son papa, s'accrochant vainement au col de sa chemise avant d'asseoir ses petites fesses sur le coussin moelleux de la chaise... qui se referma au contact de Tristan et par mesure de sécurité.

"Une vraie Dame de fer, ce truc", souligna son modèle géant d'un rictus cynique... avant d'en revenir à ses brillantes affaires de : comment je fais pour augmenter sévèrement la température d'une eau pas si chaude que ça ? Il s'y prit, et ce à trois reprises. Trois fois qu'il s'ébouillantait, jurait pour finalement laver le tout à l'eau plus ou moins tiédasse faute de pouvoir reprogrammer la température à son état normal... A croire que c'était sa baguette qui commençait à faire des siennes. Peut-être devrait-il en changer finalement...
Aux termes d'une bataille tytanesque avec un évier et un robinet n'en faisant qu'à leur tête, un pot de lait en poudre qui se déversa sur sa chemise et son patalon par deux fois, de l'eau qui finit par lui gicler à la figure, l'ancien Auror -qui autrefois coffrait à coups de pieds et de poings toute la sale engeance Mage Noire- parvint à se sortir vainqueur de ce combat qui s'avérait perdu d'avance... Lorsqu'il se retourna vers son fils se fut tout crotté, de la poudre blanche sur le visage et dans les cheveux, la chermise trempée, les joues rougies sous ce talc de fortune et l'air décidément bien vanné. Son morveaux, quant à lui, frappait dans ses petites menottes avec toute la joie et la rejouissance que pouvaient lui donner un aussi bon spectacle. Sykes ronchonna mais sans plus...

Il vitn s'asseoir à côté de lui et lui offrit le biberon avec une sorte d'apréhension quasi-instantanée. Le nombre de fois où il s'était retrouvé coiffé d'une assiette de purée aux potirons par Eireen... maintenant il se méfiait ! Mais Tristan était calme, tout sage, presque pensif face à ce père qui l'avait collé dans une chaise qui le maintenait avec toute la vigueur du monde et l'empêchait de faire le moindre mouvement contraire à son inflection. Il avala le tout, sans geindre, sans se plaindre, et lorsqu'il eut fini, repu et fatigué, il quémanda les bras de cet inconnu qui s'avérait peu à peu être son père. Ce genre de choses, songea-t-il, même le plus crétin des animaux le sait...
Apophis mima un sourire un peu stupide -mais ça ne le changeait pas de ses habitudes, avouez-, haussa les épaules, débloqua le système le retenant en otage et le prit dans ses bras. Il commença à le bercer tout doucement puis ferma très fort les yeux et se crispa sur le hoquet de son fils, tandis qu'un liquide chaud et gluant descendait le long de sa colonne vertébrale.

"Je suis maudit... je suis maudit... je suis maudit...".

Un coup de Récurvite et il n'y paraitrait plus, vous me direz ! Mais en attendant, encore fallait-il s'occuper du morpion. Sykes le trouvait décidemment bien calme et le tint face à lui, juste histoire de vérifier s'il ne s'était pas étouffé dans son vomi. Mais non, aucune crainte ! Il était simplement plein comme un oeuf et surtout claqué par toutes ses gérémiades. Le père haussa les épaules, coinça son fiston sur sa hanche, embarqua sa baguette qu'il avait laissé sur un rebord de table de travail puis sortit de la pièce en direction de la chambre, et ce à pas de loup. Sait-on jamais ! Il était on ne peut plus calme ! Mieux valait ne pas perturber cet état de quasi-sommeil dans lequel il glissait progressivement. Longeant ainsi le couloir comme s'il s'apprêtait à cambrioler la maison, il passa la porte de la chambre et s'avança tout doucement vers le petit lit-cage réservé aux enfants bien sages...

"Hein que Tristan va être bien sage, hein ? Hein que Tristan va être un bon garçon et qu'il va être bien...".

"Guu...ghh... Ouuuuuuuuuuuuuiiiiiiiiiinnnnnnn !!".

"... sage".

Désespoir, désespoir, désespoir. Ah mais il n'y avait aucune raison à ce que la journée -qui n'avait pas si bien commencé- ne finisse pas aussi mal, allons ! Un regard à son fils qu'il soutenait par les aiselles pour mieux le contempler chouiner et il poussa un profond soupir transi. Il y a de ces moments de solitude dans la vie d'un homme...
Mais qu'à cela ne tienne ! Il s'appelait Apophis et en plus on avait rajouté "Sykes" à la suite ; le pire mélange qui fut. Ni vu, ni connu, bref regard furtif d'un côté et de l'autre de son épaule et il colla son fils dans le lit sans aucun scrupule, l'allongeant confortablement au milieu de ses jouets et de ses peluches et le recouvrant de sa couverture tandis qu'il battait des pieds et des mains dans une fureur et une rage qu'il n'aurait jamais cru possible, haha. Le monstre !

Apophis décida de marquer son insistance et d'aller jusqu'au bout de son action en lui donnant l'énorme lapin qui lui servait de peluche pour DORMIR vraisemblablement, lui plaquant d'autorité le doudou entre les pattes. Voila ! Comme ça, plus de chichis ! Enfin, c'était méconnaître son fils... Il brailla et encore plus fort. Dans ces cas-là, vous avez beau essayé de le calmer, de lui dire "chuuut" avec un doigt écrasant vos lèvres sur un air niais, de le cajoler avec une berceuse, de le rassurer d'un ton aussi sussurant que navrant, rien à faire ! La solution ? La théorie du chien qui aboye ! Et en pratique.

"Tristan ?...", commença-t-il. Et il obtint cinq nano secondes l'attention de son fils.

"Non, rien".

Avant de quitter la chambre sur un pas de deux rapide et léger, quoiqu'un peu hasardeux, si peu fier de prendre les jambes à son cou...
Et de tomber nez-à-nez avec une personne qui le fit pousser un cri de stupeur effroyable... faisant cesser son coeur de battre...

...
...

C'était juste une blague, rohh la laa...
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Ξ Sujet: Re: Comment dire... *pv Apophis*   Comment dire... *pv Apophis* EmptyDim 11 Avr - 21:11

Britanny ne se doutait pas du « drame » qui se jouait chez elle. Pour le moment elle regardait toujours ces deux moineaux qui étaient posés devant elle et piqueraient à droite et à gauche. La jeune femme était de plus en plus tentée, mais en même temps elle craignait de ne plus en être capable… La dernière fois où elle avait réussis c’était juste avant de concevoir son fils, autant dire un certain temps! Elle prit une profonde inspira, son cœur s’accélera, elle ferma les yeux, se concentra… son cœur battait à un autre rythme. Elle ouvrit les yeux et constata qu’elle avait réussi! Elle était toujours sur le banc, mais perché sur deux petites pattes très fines. Si Britanny avait pu crier sa joie, elle ne s’en serait pas privé à cet instant! Elle se contenta alors de battre des ailes et rejoignit les deux compères qui la regardèrent arriver avec méfiance. Peut-être sentaient-ils qu’elles n’étaient pas tout à fait comme eux. Mais finalement ils acceptèrent ce drôle de moineau qui savait à peine piailler…

Ils finirent leur repas sous le regard intéressé de l’animagus, puis tous les trois s’envolèrent, et ce fut alors un véritable ballet aérien! Britanny n’était d’ailleurs pas la moins accrobatique du groupe, les piqués et les virages se succédèrent sans que jamais l’un des oiseaux n’en percutent un autre. Britanny revivait… Elle n’avait découvert que tardivement cette capacité, mais elle savait que cela faisait entièrement partie d’elle, elle adorait prendre la forme de ce petite animal, pas simplement pour voler, elle pouvait très bien le faire sur un balais, mais plutôt parce que la vie lui semblait totalement différente sous cet angle, c’était comme si elle en était dégager l’espace de la transformation!

Mais n’étant pas déclarée, il ne valait mieux pas trop s’attarder à ce genre de fantaisie si elle voulait conserver cet atout dans son boulot. Pourvoir faire comme Rheeta Skeeter et tromper la vigilance de tous pour avoir la meilleure info c’était vraiment ce qui faisait d’elle une journaliste haïe, mais de Britanny une journaliste très prometteuse. Car la jeune femme ne mettait pas son don au profit de la méchanceté et du venin, mais bien de l’information.
Elle se posa donc sur le banc, laissa s’en-aller les deux moineaux, et reprit forme humaine. Ses bras la faisait un peu souffrir, mais elle avait un grand sourire.

Elle passa encore un petit moment à se promener dans le parc, mais cette fois sur ses deux jambes, avant de reprendre le chemin de son appartement. Apophis et Tristan sans surveillance ça pouvait faire des étincelles. Elle pressa donc un peu le pas dans les derniers mètres, et c’est une petite boule au ventre qu’elle entra. Non pas qu’elle ai peur du résultat de leur entrevue, mais plutôt de ce qu’elle était décidée à dire à son cousin.


- Bonjour, bonjour je suis de retour!

La jeune femme n’avait pas crié cette phrase, craignant de réveiller l’un des deux hommes de sa vie. Mais elle comprit assez rapidement ce qu’il s’était passé, et c’est donc après avoir rapidement accordé un regard au sorcier qu’elle se dirigea en toute hate vers la chambre du petit. Ce dernier hurlait encore à tout rompre. Britanny le prit dans ses bras et annula le sort des flèches, elle constata que celle de la cuisine s’était éteinte, Apophis avait donc donné le biberon à leur enfant! Cette idée lui remplit le cœur de joie.

- Papa t’a fait faire ton rot, n’est-ce pas Tristan? Mais oui, papa sait faire tout ça. Tu voulais juste voir ta Maman, aller c’est tout, c’est tout…

Elle déposa un baiser sur le front du petit et le berça lentement, cela mis un certain temps, mais il fini par ce calmer. Il porta alors son pouce à sa bouche et sa Maman lui donna son lapin. La sorcière consentit enfin à regarder Apophis.

- Il ne t’a pas trop fais souffrir? Normalement il ne pleure pas trop, mais la première fois que je l’ai laissé à Ella, il a fais une crise pendant tout l’après-midi sans qu’elle puisse y faire quoique ce soit…

Britanny espérait surtout qu’Apophis ne soit pas vexé, ou déçu… C’était aussi son fils, et lui il lui faisait une grosse crise de larmes! De temps en temps l’enfant était encore secoué d’un petit sanglot, mais rien de bien méchant. Coller contre elle, il la regardait et respirait tranquillement, commençant ainsi à perdre cette jolie teinte écarlate qui logeait sur son visage.

- Tu t’en es bien sorti avec le biberon.

Elle sourit, elle était tellement fière de lui. Au bien sûr il pouvait tout détruire en disant qu’il l’avait donné à son enfant numéro un ou le deux… mais là c’était de Tristan dont il était question et donc forcément c’était pas pareil!

Tout en berçant le petit, elle se rapprocha du sorcier, elle avait se regard de chien battu qu’elle avait à chaque fois qu’elle voulait avouer une bétise lorsqu’elle était enfant.


- En fait… je n’étais pas à la Gazette, je voulais juste que tu restes un peu seul avec ton fils… tu ne m’en veux pas?…

Comme pour jouer l’avocat de sa mère, Tristan posa son regard dans celui de son père. Il était tranquille entre eux deux, dans les bras de Britanny, ce drôle de monsieur qui s’appelait « papa » devant lui, et puis le doudou-lapin dans la main, non franchement c’était la belle vie!

Britanny attendait sa réaction avec un peu plus d’appréhension, ça n’était pas franchement très loyal de sa part de lui mentir pour mettre un plan à exécution seule. Surtout qu’elle n’était pas très douée en stratagème, son plan avait du être deviné depuis déjà belles lurettes…

La jeune femme attendait avec d’autant plus d’appréhension que de sa réponse découlerait la suite des évènements… Elle ne pourrait pas lui dire ce qu’elle voulait s’il était en colère, et d’un autre côté ça lui simplifierait peut-être les choses. Non en fait elle ne savait plus ce qu’elle préférait l’entendre dire. Au début de la journée elle avait peur de le laisser seule avec Tristan, maintenant elle avait peur pour ce qu’elle avait à lui demander… toujours en doute la petite aujourd’hui!
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Ξ Sujet: Re: Comment dire... *pv Apophis*   Comment dire... *pv Apophis* EmptyJeu 6 Mai - 9:05

[HJ : excuse-moi vraiment, vraiment de mon retard Comment dire... *pv Apophis* Icon_redface comme je t'avais dit je pensais pas que c'était à moi de répondre XD].

A peine lui avait-elle dit bonjour que Britanny, accrochant le regard embué du grand blond, passa en trombe devant lui et se dirigea vers la chambre où le bébé braillait à tout rompre. Grimaçant et rentrant les mains dans ses poches, Sykes choisit de ne rien ajouter de plus, de rester aussi muet qu'une tombe, aussi sombre que la mort elle-même. Adossé au mur et les yeux rivés sur ses chaussures il ne prit même pas attention aux sanglots de l'enfant qui désormais se tarissaient un peu plus... S'il fallait une mère pour enrailler le processus alors en effet il ne pouvait se passer de Britanny, ni de Lola. Ceci expliquait sans doute pourquoi Erica était si en rogne envers lui, si rebelle et indisciplinée. Parfois une bonne claque n'arrangeait pas vraiment les choses...

" Papa t’a fait faire ton rot, entendit-il de sa voix douce et maternelle, n’est-ce pas Tristan? Mais oui, papa sait faire tout ça. Tu voulais juste voir ta Maman, aller c’est tout, c’est tout…"

Le monstre se crispa. Le "papa". Le si cher et si tendre "papa" de l'enfant qui s'adonnait à ses tâches naturelles et légitimes de géniteur. Et ce petit ton douceâtre et chantant, tellement mélodieux comme le chant d'un oiseau... Ce ton qui lui donnait la nausée et lui filait l'impression d'être finalement pas grand chose, pour ne pas dire moins-que-rien. Sykes, l'image du père. De celui, comme le sien, distant et froid, qui n'aurait jamais consenti à un tant soit peu de tendresse envers son fils... Ah ! Foutue ironie de m*rde. On n'est bien peu de chose... On n'est... On n'est jamais que le reflet de ce que l'on redoute et nous répulse. Et Apophis de se rendre compte que ce genre de regard adressé à Britanny, ce regard sombre et désabusé, presque jaloux, ce même regard poignant, son père l'avait dédié à sa mère de si nombreuses fois...
A présent c'était son tour d'être imbuvable.

Elle lui demanda s'il ne l'avait pas trop fait souffrir et ce qui lui fit l'effet d'un coup de poing dans l'estomac n'affligea en rien l'expression qu'il lui tendait : impassible, refroidi. Vain. Il haussa les épaules avec nonchalance et ajouta :


"Que veux-tu qu'il me fasse ? (De ce ton plein d'une grande lassitude) C'est un bébé, un enfant. De plus, c'est naturel qu'il pleure...".

Ou pour ne pas dire que ça l'avait néanmoins... affecté. Ou plutôt... blessé dans sa petite et éternelle fierté de compétiteur acharné, de gagnant trop facilement promu. Il lui décocha un rictus lourd d'un cynisme dont il avait le secret et reprit d'une voix plus détendue et plus suave :

"Tu sais, Brit'... Tristan et moi-même nous comprenons très bien, tu n'as pas de raison de te faire de souci. N'aie aucune crainte.
Il y a eu comme une sorte de... feeling entre nous. Tu comprends ?".


Et il réalisa soudain ce qu'elle avait voulu entendre par "souffrir". Ses yeux ! Ses propres yeux ! Il s'était laissé aller aux larmes, à la terreur, à l'angoisse oppressante d'un avenir incertain... et de cette impuissance face à quelqu'un d'abject qui le poursuivait par-delà la tombe ! On se serait cru dans un livre maudit d'un auteur du 19ème siècle. Il renifla fièrement, passa une main sous son nez et laissa nonchalamment retomber sa tête contre le mur -sans cesser de l'observer de son regard bouffi de ses sanglots convulsifs... le genre de regard sous un sourire bienvaillant qui avait toujours bouleversé sa mère : "ne t'en fais pas, maman. Ce que m'a fait papa n'est rien. Ne pleure pas... ne pleure pas...".
*Je suis toujours plus fort que ça*.


" Tu t’en es bien sorti avec le biberon", ramena-t-elle.

"C'est un souci comme un autre".

Une phrase qui ne voulait absolument rien dire et qu'elle interprêterait... à sa convenance, piquée d'un cynisme odieux cela va sans dire et qu'il regretta d'ailleurs un peu. Sa cousine avait toujours été adorable avec lui, toujours prevenante et surtout amoureuse. La grande réussite mais surtout (et ça il le savait plus qu'elle-même sans doute) le grand drame de sa vie. Courte, courte vie.
Il était prêt à revenir à des sentiments plus humains voire caressants lorsqu'une autre phrase tomba tel le rideau sur la scène fatidique... Une révélation. Britanny venait de lui révéler qu'elle n'était pas partie à la Gazette pour rendre de quelconque documents mais bien qu'elle avait choisi de les observer afin sans doute de voir si tout était sous contrôle, s'il parvenait à gérer un enfant aussi petit. Une mise à l'épreuve... C'était une mise à l'épreuve. Apophis baissa la tête, vaincu. Stupidement vaincu. L'innocent agneau sortit de sa bergerie croyant aux paroles du loup.

Diable ! Elles étaient toutes les mêmes...

Avait-elle eu peur pour son enfant uniquement ? Non, pas forcément. Connaissant Britanny elle avait dû avoir peur pour les deux. Mais que pouvait bien faire un enfant d'à peine un an à un adulte de près de 40 ans ? Il n'était pas encore en âge de faire tourner ses parents en bourrique qu'il sache ? Ou alors craignait-elle que sous le caractère explosif de son fils, Sykes ne perde les pédales et ne commette l'impensable ? Le père de son enfant était instable, cela allait de soi, et ses réactions intempestives devaient être surveillées avec une certaine attention pour mieux prévenir que guérir. Avait-elle peur de lui ? Avait-elle seulement peur de lui ?...
Ses poings se serrèrent puis se dessérèrent au fur et à mesure qu'il faisait évacuer ses tensions dans le sol. Du moins, c'est ce qu'il imaginait afin de ne pas céder à l'emportement qu'on lui connaissait si bien, n'est-ce pas ?
Il leva sur elle un regard assassin, aux veines encore éclatées par les pleurs. Et cette même idée lui traversa l'esprit, sans même chercher à savoir comment cette jeune femme avait réussi à se rendre si invisible qu'il ne l'avait même pas sentie dans aucun recoin de la maison.

"Alors, déclara-t-il d'un ton égal, tu m'as vu, c'est bien ça ? Tu m'as comme qui dirait "observé" avec Tristan ?".

Et ses yeux de tigre de s'abattre cruellement sur ceux ronds et clairs de son fils, remarquant leur éclat et l'intention toute dirigée vers lui-même. Un sourire sinistre se tailla dans sa chair puis il se mit à glousser, faisant s'agiter ses épaules sous le coup. Glousser, glousser et glousser encore jusqu'à ce que cela n'éclate en un vrai rire franc, gargantuesque, bestial. Il abattit une main brusque sur l'épaule de sa cousine et sa voix spectrale, qui ne riait plus du tout, rasa les murs :

"Quand je pense que tu croyais bien faire, vraiment ça m'éclate.
Comment t'en vouloir, ma petite Britanny, tu obéis à des instincts maternels qui ne m'affectent ni ne m'impressionnent même plus... pour les avoir déjà plus ou moins expérimenté en des temps postérieurs".

Il attrapa son visage dans ses deux gros battoirs.

"Comment t'en vouloir ? Tu as peur pour ton enfant, c'est bien normal. Et en plus tu connaissais mes parents et leur cruauté : la brutalité de mon père, la passivité de ma mère. Et sachant mes humeurs tu as voulu bien faire, oui, tu as voulu bien faire... Je dois avouer que j'aurais fait pareil à ta place...".

Et d'apposer, non !, d'écraser ses lèvres sur les siennes. Une façon plus sauvage de lui dire : "tu es à moi, tu es à moi, tu es à moi !".
Ne l'oublie pas...
Et sa main de couler le long du crâne du bébé, combien doucement, combien lentement avec ses pupilles accrochées à celles de sa compagne sur un sourire goûtant une absolue puissance.

"Si la mère de mes enfants avaient été ce que je crois qu'elle est j'en aurais parlé aux autorités compétentes. Sans autre forme de procès... Personne ne doit faire courir le moindre danger à un enfant ni la moindre souffrance, n'est-ce pas ? On sait trop bien ce que ça donne après".

Il laissa un hoquet de rire déformer un peu plus le peu de raison qui restait sur ses traits, avant d'ajouter sur un soupir d'aise :

"Mais n'aie aucune crainte, Britanny. Je sais m'occuper d'enfants même si je n'en ai pas le profil et même si mes mains sont davantage macculées de sang qu'elles ne le sont de talc.
Va, mon enfant, ma beauté, mon agneau. Tu peux me faire confiance.
Après tout, où as-tu vu que quelques larmes versées pouvait être la conséquence d'un surmenage et d'une incapacité à gérer la situation, hmm ? Il y a des choses que tu ignores, ma petite".

Et il caressa sa joue d'un revers de main.

"Beaucoup de choses que tu ignores...".

"Mais... assez parlé ! Conclut-il après un temps, je crois que j'ai bien trop dispenser ma salive pour des inquiétudes stupides et injustifiées et je sens que la suite ne peut plus se faire attendre pour jaillir de tes lèvres.

Alors ? Qu'en est-il ? Que cherches-tu à m'apprendre ?".

Oh, le sourire fallacieux qui se perd dans la fin d'une phrase dite bien trop vite...
Oh, cet éternel assurance qui se fissure et laisse place à une douleur décidément trop pesante...
Oh, ces craintes qui ressurgissent à propos de beaucoup de choses, et d'une en particulier...

Apophis est fou et n'est apte à quoique ce soit.
Et il venait de s'y enliser et de s'y perdre une nouvelle fois. Foutaises !
Peu lui importait à présent...
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Ξ Sujet: Re: Comment dire... *pv Apophis*   Comment dire... *pv Apophis* EmptySam 12 Juin - 21:04

Britanny eu un flash, elle cauchemardait, tout ceci ne pouvait être vrai! Si bien que lorsqu’il écrasa ses lèvres sur les siennes, elle se crispa et eu un léger mouvement de recul lorsqu’il posa sa main sur Tristan. En cet instant précis, et pour la première fois de sa vie, Apophis la dégoutait! Une première pour son petit cœur qui ne savait plus trop quoi faire… continuer à battre normalement ou la laisser défaillir un peu… le choix était difficile, ce qui enleva toute trace de rose, de vie, sur le visage de la jolie blonde.

La jeune femme laissa le sorcier terminer avant de serrer le bébé plus fort contre elle. Elle aurait été une mère Kangourou qu’elle n’aurait pas pu mieux protéger son petit dans sa poche ventral. Qu’est-ce que ça ne fait pas faire la maternité! Apophis allait peut-être l’apprendre à ses dépends. Mais après tout, ne pensait-il pas qu’elle était comme toutes les autres?


- Tu me dégoutes!

Pfiou! Le mot était lâché, et bien comme il faut, le regard planté dans celui qui était visé, et tout le reste! Heureusement qu’elle n’avait pas les mains libres, sinon des origines italiennes pourtant inexistante dans la famille aurait fais de ces membres de véritables ailes de moulin, en battant l’air au rythme de ses phrases.

- Tu arrives, tu te plains, tu maudis, tu détruis tout ce que les autres ont pu construire sans penser un seul instant à ce que ça a pu couter en énergie et en temps pour le faire! Non! Monsieur Apophis arrive et c’est lui l’enfant! Pauvre petit il n’a pas été aimé et choyé et maintenant il voudrait faire le seigneur sur Tristan! Mais vas-y! ne te gène surtout pas! Tu crois pouvoir gérer? Tu le crois vraiment? Regarde toi, je n’ai pas un fils, j’en ai deux! Tu sais quoi? Il te ressemble énormément physiquement, mais je prie pour qu’il n’est pas ton âme!

Elle marqua une courte pause dans son déballage. C’en était trop pour elle. Vivre seule avec le petit, jongler entre le journal et les couches, sans même avoir un peu de soutien… Bien sûr elle revendiquait son indépendance, sa grande liberté chérie, mais de là à tout assumer seule et même plus encore, non.

- Je n’ai pas été t’observer comme tu le penses, moi j’ai confiance en toi, j’ai trop confiance en toi, à un point tel que j’en suis stupide! Qui peux te faire confiance? Je suis certaine que même toi, tu ne te fais pas confiance! Mais à quoi bon discourir là-dessus, tu ne me croirais pas!

Tristan commença alors à pigner. Sa Mère qui ne s’énervait d’ordinaire jamais, se mettait soudainement à crier. La sorcière le berça nerveusement pour le calmer mais cela empira la situation, car le voilà qui se mit bel et bien à pleurer. Mais pour une fois il pleurerait encore un peu, Britanny avait un plus gros matou à fouetter.

- Tu ne sais même pas quel âge à ton fils! Je fais des efforts moi, mais toi tu ne fais rien! Rien et j’ai même l’impression que c’est de pire en pire! Es-tu seulement capable de me dire que tu m’aimes? Rien qu’une seule fois? Sans arrière pensée, sans monstruosité aucune derrière?

Ses larmes commencèrent alors à se joindre à celle du bébé. Tout sortait, comme une cocotte-minute crache sa fumée lorsque le trop plein est atteint. Oh oui, certes elle ne faisait pas d’aussi belle déclaration que son cousin, mais elle, elle était vraiment dans le sentiment au moins. Elle savait pertinemment qu’en plus, elle signait peut-être leur fin.

- Va-t-en Apophis. Laisse-moi…

Inutile de continuer, de toute façon elle ne le pouvait plus, physiquement et moralement. Elle en avait trop dis en une seule fois, même des choses qu’elle ne pensait pas. Alors le tout à digérer lui prendrait du temps, et ce temps, elle voulait le passer seule avec son fils, le seul petit homme de sa vie finalement… le seul cadeau qu’est pu lui faire son cousin depuis qu’il était devenu ce qu’il est aujourd’hui.

Et dire qu’au départ elle l’avait fais venir pour lui demander de rester vivre ici… avec elle…

Elle tourna les talons, il connaissait la sortie. Britanny rapporta l’enfant dans sa chambre, et se laissa tomber dans le rocking-chair. La jeune Maman murmura des mots doux à l’enfant qui se laissait tranquillement bercer dans ses bras, lui ne pleurait plus, ce qui n’était pas le cas de la sorcière qui sanglotait plus que jamais. Ses oreilles guettaient avec horreur le bruit de la porte qui se fermerait, car elle en était persuadée Apophis ne réagirait pas dans le sens qu’elle espérait, alors…
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Ξ Sujet: Re: Comment dire... *pv Apophis*   Comment dire... *pv Apophis* EmptySam 19 Juin - 0:35

" Va-t-en Apophis. Laisse-moi…".

Il l'avait de si nombreuses fois entendu celle-là... Il l'avait de si nombreuses fois perçu dans le regard de chacune, vécu au travers de nuits à rallonges durant lesquelles il ne pensait à rien d'autre qu'à... lui. Lui, lui et toujours lui. Et ces femmes... ces maudites et insatisfaites femmes. Et pourtant elles n'étaient pas les dernirèes à en redemander. Et c'était QUI qu'on appelait en urgence dès que l'on se sentait bien seule, hein ? C'était qui ? Elles tombaient toujorus invariablement dans le piège car, vous savez quoi ?, personne ne peut se passer encore moins se débarrasser d'Apophis...
Tel journal à scandale lui faisait des misères ? Il se mettait la journaliste dans la poche aussi bien que dans le lit. On cherchait à se mesurer à lui dans les bars et salons qu'il fréquentait, histoire de prouver qu'on avait bien plus qu'il ne pourrait jamais offrir... gagez bien que la petite copine ou la femme de l'intrépide qui osait l'inportuner finissait dans ses bras aussi bien que dans ses serres. Et jamais, non, jamais d'Apophis Sykes on ne se lassait.

Alors lorsqu'elle cracha tout son venin, lorsqu'elle lui dit textuellement tout ce qu'elle gardait sur le coeur depuis siiiii longtemps, la pauvre, il resta de marbre. Expression inchangée et insensible. Une surface lisse, trop lisse, invariablement impénétrable, tandis qu'à l'intérieur tout explosait, entièrement tout... ceci afin de mieux laisser éclater la vérité, n'est-ce pas ?
Une vérité pas si facile à admettre...
Oui ! Il n'y en avait toujours que pour lui ! Oui, c'était vrai, on le lui avait repproché de nombreuses fois déjà : il ne pensait qu'à sa gueule ! Oui et maintes fois oui, Apophis jouait l'enfant. Et comme tout enfant il était incapable de se prendre en charge, encore moins possible à gérer pour d'éventuels adultes.
Et cette vérité-là, cette odieuse et intolérable vérité, sortait de la bouche d'une adulte qui, les yeux rivés sur lui et rougis de larmes, lui tendait le regard le plus assassin qu'on ne lui ait jamais offert...

"Tu arrives, tu te plains, tu maudis, tu détruis tout ce que les autres ont pu construire sans penser un seul instant à ce que ça a pu couter en énergie et en temps pour le faire!"

Ca résonnait dans sa tête, comme ça, tout le temps, tu peux pas t'imaginer ce que c'était. Parce que toi tu n'es pas fou, mais lui si ! Et c'était insupportable d'entendre cette même rangaine et de savoir qu'en plus elle était vraie et que tu es bien incapable de l'arrêter... puisqu'elle est vérité... et puisqu'elle t'intéresse... et puisqu'elle veut s'acharner sur toi pour mieux te faire salement prendre conscience de la saloperie que tu peux être. Voila !

La vérité... toute nue...

La dernière nana qu'il aurait aimé voir à poil cela dit...

Maintenant une autre se tenait près de la porte, son bébé dans les bras. C'était étrange cette sensation. Il avait déjà vu cette image quelque part, mais où ? Cette femme immaculée portant un enfant contre son sein... La première fois qu'il l'avait vue, il avait ressenti comme une incroyable douceur, une magnifique candeur à travers ses yeux. Il s'était dit qu'il aurait pu faire confiance à ce genre de femme... Enfin si elle n'avait pas été une statue dans un lieu de culte dès leur première rencontre.
Aujourd'hui, celle qu'il avait en face de lui, représentait davantage le visage meurtri de la trahison, de la déception, écrasée par le poids de ses reproches... Elle était méconnaissable.
Apophis lui emboîta le pas.

"Tu me dégoûtes!".

C'était fou cette fichue résonnance dans sa tête...
Il la perdrait ? Est-ce qu'un jour il la perdrait ?

Pas tant qu'il entendrait ses sanglots et les pleurs de son fils... Pas tant qu'il serait devant la porte avec la demande expresse de foutre le camp ! Pas tant qu'il serait en face de sa propre réalité : celle où l'on ne pense pas toujours qu'à Apophis Sykes et où les autres, fichtre, ne sont pas toujours là pour supporter ses sautes d'humeur et ses caprices de diva.
Il leva la main vers la poignée...

*Je connais pas l'âge de mon fils...*.

L'enserra fermement...

*Je détruis tout ce que je touche...*.

La fit basculer, se mordillant la lèvre inférieure, fronçant les sourcils.

*Et les autres, les autres construisent, mettent du temps à le faire... ils sont raisonnables, adultes...*.

Avant d'ouvrir la porte...

*C'est tout ce que tu voulais me dire, Britanny ? C'est tout ce que tu voulais que je comprenne ?*.

... pour mieux la refermer.
Et de se tenir face au battant, regard baissé et poings serrés. Seul mouvement dans tout ce grand corps crispé ; sa respiration rauque et profonde de fumeur invétéré, cette même respiration qui n'arrivait même pas à taire les sanglots désespérés de Britanny. A la longue c'était vraiment insupportable...

"Britanny...", murmura-t-il faiblement.

Mais rien. Pas de réponse. Pas encore, sans doute... Il répéta, plus fort :

"Britanny".

Puis encore plus fort.

"Britanny !".

Et encore plus fort que cela...

"Britanny !!!".

Pour enfin hurler :

"BRITANNY !!!".

Ses ongles rentrant brusquement dans sa chair et lui, basculant sa tête en arrière, pour laisser un flot de tensions se déverser le long de son dos et le laisser tranquille... tranquille... Il se décrispa, reprit d'une voix beaucoup plus calme et maîtrisée :

"Tu as raison...".

Tombant comme un abandon, comme si cette rage cruelle, cette force le quittait... Il se sentait sappé, comme si elle venait d'épuiser toutes ses résistances et qu'il tentait de lutter dans sa fierté de mâle, dans sa fierté de père, pour reprendre le dessus. En vain. En vain ! C'était comme se battre dans un tunnel sombre les yeux bandés ! Il reprit dans un souffle :

"Tu as raison... Britanny, cent fois raison, de me dire -il passa une main dans ses cheveux- que tu as un deuxième enfant à la maison.
Et je pense que tu as aussi raison de te rendre compte enfin de qui je peux être vraiment...

Sauf que...".

Et ce fut le moment qu'il choisit pour lui faire face et s'approcher, petit à petit, presque à pas de loup, mais sans pour autant l'effrayer. Plus rien désormais ne pouvait l'empêcher de dire ce qu'il avait à dire à son tour -même pas ce qui le brimait, même pas ce qui faisait de lui un monstre aussi bien intérieurement qu'extérieurement. Et d'ailleurs, pour le coup, il était presque redevenu "normal". D'un loup passé à un ange au visage dur et droit, infaillible... mais pas féroce.

"Tu oublies quelque chose : il n'y a que moi et je ne vis que pour moi, c'est vrai. Mais il y a aussi ce qui a fait qu'un jour j'ai dit "non" à mon père et que je suis parti.
Oui, Britanny. Ce jour-là tu as perdu ton précieux cousin. Et ce jour-là, il y avait un gosse de plus sur les routes, qui cherchait désespérément et tout seul à pouvoir réaliser ce qu'on lui avait pourtant déconseillé de faire : aider d'autres que ses semblables.

Alors dis-moi, quel genre d'égoïste chercherait à se lancer au secours de personnes qui n'ont rien à voir avec son entourage ?".

Et il perçut ce qu'elle s'apprêtait à dire, ne lui laissant pas la parole :

"Je suis un homme aussi honnête et droit qu'une flèche et je n'ai jamais laissé personne derrière moi, sauf s'il décidait de se détourner de moi...

Britanny, crois ce que tu veux à présent, et cette décision de m'expulser ne pourra venir que de toi mais... Je suis fou, sache-le, comprends-le ! Ca me ronge, p*tain et... voila.
Mais sache aussi que quiconque peut compter sur moi. Quiconque ! Tant que je le peux encore, Tristan et toi-même pourrez toujours compter sur moi !".

Il lui sourit, bizarrement...

"Saisis ta chance. Tant que je le peux encore, vraiment...".
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