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 Comment te dire... que je ne t'ai pas oublié... [PV : Fred]

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Ξ Sujet: Comment te dire... que je ne t'ai pas oublié... [PV : Fred]   Comment te dire... que je ne t'ai pas oublié... [PV : Fred] EmptyDim 5 Déc - 6:14

Comment te dire... que je ne t'ai pas oublié... [PV : Fred] Ohpaintbrush_set27-016 Comment te dire... que je ne t'ai pas oublié... [PV : Fred] Kelsiicon188

    Quand l'ennui s'est incrusté sous votre peau, grignotant chacune de vos cellules, vous avez beaucoup de mal à retourner à votre vie normal. À reprendre peu à peu vos habitudes, à boire un peu de soleil. La jolie blonde avait pris quelques centimètres depuis l'année dernière, et se retrouver sur le chemin de traverse lui faisait bizarre. C'était comme si elle ne l'avait plus vu depuis des années, qu'elle ne reconnaissait plus rien aux décors, et que tout avait changé. En un an, tellement de chose change. Elle avait un peu perdu de sa jovialité, peut être parce qu'à la maison, elle s'était ennuyée, que ses parents ne l'amusaient plus, qu'elle s'était trop habituée à leur présence. Poudlard lui avait manqué, et elle n'attendait qu'une chose, retourner là-bas, faire sa dernière année comme il se devait. Pourtant, qu'est-ce qui la rattachée à cette école ? La seule et unique personne qui avait occupé ses pensées pendant cette éprouvante année de maladie, ça avait été Frédérique. Elle n'avait rien oublié des traits de son visage, elle s'était forcée à redessiner chaque traits de ses courbes pour ne rien perdre, pas même son regard brillant. Ses lèvres joliment dessinées. Rien.

    Maureen était adossé contre un mur, celui d'une cafétéria bruyante. Elle ne regardait plus les gens entrer et sortir du bar. Ce qu'elle attendait, c'était seulement un mince signe de la personne qu'elle attendait. Après un an, elle s'était enfin décidée à envoyer une lettre à Frédérique. Maintenant qu'elle allait mieux, malgré le fait qu'elle soit fatiguée, très fatiguée, elle se sentait tout de même assez forte pour devoir affronter le regard glacial de son amie. Parce qu'il ne ferait aucun doute que cette abandon avait fait souffrir Frédérique.

    Et Maureen ne savait pas comment exprimer des excuses. C'était plat, lamentablement plat. Que pouvait-elle dire ? Que pouvait-elle faire pour arranger les choses ? Tout ceci était entièrement de sa faute. C'était elle qui avait pris peur, qui n'avait pas envi que son amie en sache trop. Elle n'avait pas voulu l'inquiéter, mais l'avait laisser dans le noir. Seule. Sans nouvelle. Seulement un grand vide, un précipice où elle avait poussé Frédérique. Elle se trouvait monstrueuse la minette, mais des mots pourraient réparer ses erreurs ? Maureen avait fait de son mieux pour dissimuler les cernes sous ses yeux, mais le fond de teint n'avait pas dissimuler grand chose. Peut être que son sourire permettrait de détourner l'attention de son amie...

    Un coup d'œil vers sa montre lui dit rapidement que son amie était en retard. Ou peut être même qu'elle ne viendrait pas... Après tout, c'était compréhensible... Pourquoi au bout d'un an, sans aucunes nouvelles, devrait-elle venir à la demande de la jeune blonde.

    Maureen avait tout de même beaucoup changer, elle avait maigris encore plus, déjà mince à la base. Son visage s'était davantage affiné. Elle ressemblait beaucoup moins à une enfant, mais à une jeune fille bientôt adulte. Quand serait-il de son amie ? À quel point aurait-elle changer ? Les questions qui prenaient place dans l'esprit de notre demoiselle ne cessait de tournoyer, toujours plus vite, lui causant un sacré mal de crâne. Les doigts délicats de la demoiselle glissèrent sur son front, alors qu'elle le massait tout en fermant lentement les paupières. Aujourd'hui, elle avait voulu se faire belle, sa robe blanche avec quelques motifs noirs contrastés avec sa longue chevelure blonde. Elle avait passé tellement de temps en pyjama à la maison, que ça lui faisait bizarre de se retrouver en robe. Mais elle ne se voyait pas attendre la belle brune dans un jeans délavé et un tee-shirt simple. Comme elle s'habillait assez souvent d'ailleurs à Poudlard, pour ne pas se faire trop remarquer.

    Maureen ouvrit de nouveau les yeux, c'était comme si sur le moment, tout était devenu sombre dans son esprit, que tout s'était répercuté dans ses yeux. Que son corps s'était totalement paralyser en se retrouvant en face de celle qu'elle attendait... Frédérique. Elle était là, en face d'elle, en chair et en os, et la jeune blonde savait que ce n'était pas une illusion de son esprit. Parce que jamais elle ne l'aurait vu ainsi, le visage de Frédérique qui s'était gravé dans son esprit était vieux de 1 an. Et la belle brune avait sacrément changé, elle était... magnifique.

    Alors que notre jeune Poufsouffle s'était bien souvent répéter les propos qu'elle aurait voulu dire à Frédérique devant son miroir, elle se retrouvait devant l'évidence. Elle n'arriverait jamais à lui sortir ça sans bafouiller, sans baisser les yeux, sans tortiller ses doigts. Car un trop pleins d'émotions gonfleraient son corps. La prendre dans ses bras ? Se jeter sur elle en se mettant à pleurer ? Elle en avait vraiment... vraiment envie... Mais elle savait... elle savait, elle se souvenait que Frédérique n'aimait pas ce genre d'étreinte.

    « Tu es venue... Tu... » C'est tout ce qu'elle parvint à bafouiller avant de faire tout le contraire qu'elle aurait dû, entourant les épaules de Frédérique de ses bras...
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Ξ Sujet: Re: Comment te dire... que je ne t'ai pas oublié... [PV : Fred]   Comment te dire... que je ne t'ai pas oublié... [PV : Fred] EmptyLun 6 Déc - 20:53

Un an.
Un an venait de s’écouler. Loin d’elle. Trop loin d’elle.
Maureen.
Et dire que la première fois qu’elles s’étaient parlées s’était dans les toilettes des filles. Drôle d’endroit pour faire connaissance. Mais immédiatement, il n’y eu aucune animosité et elles s’étaient parfaitement entendue, comprise. Ensuite, elles avaient pris le temps de discuter régulièrement et l’entente s’était accentuée, jusqu’à être proche, pas vraiment comme les deux meilleures amies du monde, mais proche. Et puis la petite, qui n’en était plus une à présent, ne pouvait plus se passer de sa présence, ou du moins de la savoir non loin d’elle.

Cela fait déjà trois ans que Frédérique la connaissait, mais elle avait perdu toute une année sans la voir. Si elle avait osé lui parler avant la fin de l’année précédente, peut-être qu’elle ne serait pas partie. Peut-être que ça lui aurait donné une raison de rester. Ou pas.
Elle n’en avait eu absolument plus aucune nouvelle. Même pas un hibou, même pas une parole rapportée par une autre élève. Il fallait dire que même si quelqu’un savait quelque chose, personne n’aurait pris la peine de venir la voir. Une Serpentard et Une Poufsouffle, difficile d’imaginer une certaine proximité donc impossible que l’on s’embête de venir la trouver pour lui donner des nouvelles. Rien. Comme si elle n’avait jamais existé dans sa vie.

Petit à petit, alors que la jolie blonde hantait ses pensées, elle s’était réfugiée dans la musique que lui avait montré une fois Bérénice, une autre blonde de Poufsouffle, mais pas similaire à la sienne. Elle avait pris goût à tous ses airs mélodieux. Elle l’imaginait dansant sur sa musique, comme elle avait pu la voir danser durant l’un de ses galas avec le club de danse de l’école. Mais elle avait joué seule, et personne n’avait dansé sur ses airs de guitare.
Seule. La solitude l’avait peu à peu enveloppé, comme une douce amante. Elle ne parlait que dans des rares fois et on ne prenait plus la peine de lui engager la conversation. Elle était devenue froide, distance, sombre.
Même son apparence et sa tenue laissaient transparaître comme un peu de la tristesse et de la déchirure qu’elle avait inconsciemment en elle. Elle était restée mince, avec les formes d’une jeune fille et non plus de la petite qu’elle avait été durant trop longtemps. Elle avait laissé tomber ses jeans larges et délavés, ses hauts près du corps. Elle avait adopté les pantalons cintrés sombres, principalement vert et noir, et des chemises, toujours des chemises, voir un pull par dessus, recouverts par une cape à capuche. Elle avait même fait couper ses cheveux longs. Ses boucles à présent touchaient à peine ses épaules et encadrés son visage cachant parfois ses yeux verdâtres.
Déjà qu’elle ne souriait peu et exprimait rarement ses états et émotions. Son visage était devenu presque figé. Son regard se trouvait tantôt mélancolique tantôt lugubre mais toujours rêveur et perdu. Seule sa voix avait gardé une certaine vigueur, grâce à aux chansons qu’elle fredonnait pour accompagner sa musique. Elle avait un joli timbre, sa voix s’était légèrement aggravée, s’éloignant définitivement des aigus enfantines.

Plus ça allait, plus elle sombrait. Le pire s’était qu’elle ne faisait rien pour s’en sortir. Elle savait ce qui se passait mais elle laissait faire. Elle n’avait pas envie de s’en sortir. Elle avait avoir 17ans à la fin de l’année. Elle serait majeure. Ça serait sa dernière année à Poudlard. Elle aurait ses ASPICs sans souci, avec des Optimals à chaque matière comme pour les BUSEs, cela lui semblait évidant. Et puis elle disparaîtrait à son tour. Elle avait entendu les rumeurs. Avant la chute du plus des Mages Noirs, elle voulait les rejoindre. Peut-être était-ce l’occasion de remonter le cour des rumeurs et les rejoindre. Ou pas.
Elle était perdue.

Elle était dans le garage avec les jeunes et leurs amis de la famille d’accueil de sorciers chez qui elle vivait durant les grandes vacances depuis deux ans. On ne pouvait pas dire qu’elle les aimait bien, mais elle se sentait en confort chez eux. L’aîné lui avait appris ses premiers accords de guitare. Depuis, elle jouait avec eux dans leur petit orchestre de fortune. Dans ses moments là, elle parvenait parfois à se vider l’esprit, surtout quand on la mettait au chant en plus de sa guitare. Comme pour les études, elle y mettait tout son cœur, tout son temps dans cette passion qui n’était plus nouvelle à présent pour elle. Elle était vraiment douée.
Les garçons étaient en train de faire les réglages. Les filles relisaient le texte de la chanson. Frédérique était adossée à un mur à l’écart, les yeux clos, tout en grattant sa guitare sans y penser et fredonnant presque dans un murmure quelques paroles. Un hibou entra dans le garage et se posa devant la brune. Elle ouvrit doucement les yeux alors que tous la regardaient d’un air interrogatif. Elle ne sourcilla pas, s’attendant à la liste des fournitures pour la rentrée. Elle prit la lettre et regarda le cachet. Il ne s’agissait pas de Poudlard. Il y avait juste écris, Frédérique, dans une jolie forme manuscrite. Elle connaissait cette écriture. Elle ne pouvait l’oublier après deux ans assises à ses cotés durant leur deux cours en commun. Elle eut un haut le cœur et se redressa rapidement. Elle monta dans sa chambre sans répondre aux questions qu’on lui posait déjà.

Refermant sa porte derrière elle et déposant sa guitare dans un coin, elle caressa doucement l’enveloppe avant de l’ouvrir avec précaution. Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine. La lettre tant attendue. Elle regarda en premier la signature. C’était bien elle.
Elle lui présentait ses excuses, elle lui apprenait qu’elle avait été malade, une maladie Moldu. Une autre raison que de mépriser cette espèce. Leur bêtise avait failli avoir raison de la personne qui lui était la plus chère à son cœur. Elle soupira. Il y avait un an, elle s’était fait tout un discours pour lui parler. A présent, elle ne savait plus où elle en était. Rien n’avait changé en elle. Mais elle ignorait si s’était son cas à elle aussi.
Surtout que son amie lui demandait de la retrouver…

~~~~~~~~~~

A l’angle d’une bâtisse, au Chemin de Traverse, dans l’obscurité que lui apportait la façade, cela faisait quelques minutes déjà qu’elle l’observait. Elle ne lui avait pas menti. Elle était là et lui avait bien donné rendez vous. Adossée contre un mur, vêtue d’une robe blanche, elle avait l’air d’un ange. Frédérique contrastait avec elle avec son pantalon noir et sa chemise noire. Ses yeux noircies au maquillage assombrissait son regard. Ses cheveux coupés courts et ses éternelles anglaises ne cacheraient pas bien longtemps les expressions qu’elle aurait en se retrouvant face à elle. Maureen, déjà si fine, avait maigri. Elle se rappelait parfaitement de sa silhouette. Elle la trouvait encore plus fragile.

Elle respira profondément avant de sortir de sa cachette. Elle avait eu le courage de lui écrire, elle devait à présent lui rendre ce courage en se présentant devant elle. Une chance, elle avait fermé les yeux, elle ne verrait ainsi pas de suite son regard se poser sur elle. Elle avait peur, mais ignorait de quoi exactement. C’était des retrouvailles. Elle aurait aimé la retrouver comme si elles n’avaient jamais été séparé. Si jeune et déjà si angoissé par le temps qui passait et avait raison de tout.

Elle s’était approchée, aussi silencieusement qu’elle avait su être discrète. Elle venait à peine de s’arrêter à un mètre d’elle, distance de sécurité qu’elle prenait avec tout le monde, elle allait lui annoncer sa présence quand la blonde ouvrit les yeux. Frédérique eut un léger sursaut et des bouffées de chaleur. L’angoisse la prenait et la paralysait. Elle n’était pas expressive, elle n’aimait aucun contact avec les autres. Pourtant, elle aurait aimé poser sa main sur sa joue si pâle comme pour s’assurer qu’il s’agissait bien d’elle.
Le silence s’installa. Ni l’une ni l’autre ne savait quoi dire ni quoi faire. Elles se regardaient tout simplement. Elle avait tant à dire, elle y avait tellement pensé. Rien ne put pourtant sortir de ses lèvres entrouvertes. Comme si elle manquait de voix. Elle si froide par moment semblait totalement déstabilisée.

La blonde avait bafouillé quelques mots. Et subitement, Maureen se jeta dans les bras de la brune, entourant ses épaules de ses bras menus. Le cœur de la Serpentard s’emballa. Elle n’avait pas pensé à ce genre de scénario, pas de suite. Pour elle, il avait été évident que jamais elle ne l’enlacerait. Son parfum et la chaleur de son être commencèrent à envahir ses sens. En même temps qu’elle plongeait son nez dans son cou pour dissimuler à sa vue ses yeux qui s’embrumaient, elle glissa ses mains le long de sa taille fine, doucement, avant de les déposer enfin dans son dos et l’enlacer à son tour, la rapprochant un peu plus encore d’elle.


« Un an… Je… »

Tant de pensées et de mots se bousculaient dans sa tête. Mais encore une fois, bloquée, elle ne parvenait à rien. Qu’est-ce que le rêve ? Qu’est-ce que la réalité ? Elle n’avait jamais cessé de penser à elle. Elle tenait dans ses bras celle a qui elle avait accordé ses pensées nuit et jour, jour et nuit, inlassablement, consciemment et inconsciemment. Elle n’espérait plus la revoir un jour, la croyant avoir quitté définitivement sa vie. Elle avait eu mal, si mal. Elle n’aurait jamais imaginé que son absence et son silence puissent l’atteindre elle, l’éternelle machine qu’elle pouvait être. Elle se disait que Maureen ne pouvait imaginer ce qu’elle avait pu ressentir durant toute l’année qui s’était écoulée, ce qu’elle avait commencé à devenir. Qu’elle n’imaginerait pas ce qu’elle ressentait là à présent qu’elle la tenait enfin dans ses bras, qu’elle était elle même dans ses bras à elle.

« … Si tu savais… si tu savais… »

Une larme réussit enfin à s’échapper. Elle parvint à se frayer un chemin sur sa joue avant de mourir dans le cou de l’ange...
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Ξ Sujet: Re: Comment te dire... que je ne t'ai pas oublié... [PV : Fred]   Comment te dire... que je ne t'ai pas oublié... [PV : Fred] EmptyVen 10 Déc - 6:35

    Personne dans son réseau social (certes réduit) ne connaissait chaque détails de ce qu'elle avait pu vivre pendant une année complète. Pour ne pas dire personne, puisque Maureen avait presque disparu de la circulation. A savoir si son absence avait été remarqué par d'autres personnes que Frédérique, elle n'en savait rien. Et en toute honnêteté, la jeune fille s'en fichait un peu. Ses pensées durant cette longue année avait été essentiellement tourner vers son amie la vipère qu'elle avait presque abandonné. Enfin, ce mot était peut être un peu fort. Mais vous connaissez assez bien le caractère de notre jeune demoiselle. C'était l'impression qu'elle avait eu. Et qu'elle avait encore. Laisser se prolonger ces longs silences, comme si elle n'avait jamais exister, c'était comme avoir poignarder dans le dos la seule véritable personne à laquelle elle tenait vraiment...

    Sa mère lui avait répété cent fois de ne pas se torturer l'esprit pour ça, non pas que sa mère jugeait que son amie (même si ce n'était pas le mot exacte) n'était pas importante. Mais elle voyait bien que l'état d'esprit de notre demoiselle avait empiré jusqu'à ce jour. Maureen n'avait pas changer, elle était toujours la même, joyeuse, souriante, motivée, malgré la maladie moldu qui l'avait touché. Pourtant, sa nervosité s'était largement accentuée. Elle s'en voulait de ne pas avoir envoyer de message à la jeune fille pour lui donner des nouvelles, et elle ne savait même pas ce que Frédérique avait pu enduré durant toute une année sans la voir, sans aucune nouvelle. Comme si elle avait tout bonnement disparu de la circulation. Maureen avait peut être très mal réfléchis, elle avait eu peur d'inquiéter la belle brune, mais d'un certain coté, est-ce qu'elle aurait tout de même mieux fait de ne pas garder le silence sur ce qui s'était produit ?

    Que de questions qui n'auront plus raison d'avoir de réponses puisque la tempête était à moitié passé. Et que c'était inutile d'essayer de réparer tous les pots cassés aux risques de se couper les doigts. La jeune Poufsouffle, devenue femme, ne sut pas comment réagir lorsqu'elle se retrouva en face de la belle brune qu'elle n'aurait jamais imaginé ainsi. Elle était devenue magnifique, et son cœur ne put s'empêcher de faire un faux bon dans sa poitrine. Durant toute cette année, Maureen s'était également rendue à l'évidence de ses préférences en matière sexuelle. Elle y avait beaucoup réfléchis, mais c'était aussi clair qu'une écriture noire sur du papier blanc. La blonde pensait à Frédérique tous les soirs, elle rêvait même d'elle, même malade, complètement ailleurs et dans les vapes, elle avait pensé à elle. C'était comme si ce mince fil qui s'était formé entre eux d'eux sembler solide, comme si la demoiselle ne pouvait pas s'empêcher de le maintenir en vie, quitte à entourer celui-ci de milles et une protection pour qu'il tienne le choc de la distance. Même si elles étaient complètement différentes, que leurs avis ne concordaient pas toujours, Maureen sentait que si elle la perdait, elle sombrerait dans un gouffre sans fond. C'était un peu la raison de sa lettre, l'espoir que Frédérique ne lui en veule pas, l'espoir que ce lien soit encore visible. Parce qu'il ne faisait aucun doute, Maureen était tombée amoureuse d'elle. Voilà plus d'une année... Mais vous savez, quand on a encore du mal avec ce sentiment, on n'en connaît pas tous les symptômes, on a souvent beaucoup de mal à clarifier les choses et de se dire : " Je sais que je l'aime. Cela ne fait aucun doute. Les symptômes qui apparaissent le prouve. " Ces propos ressemblaient plus à une analyse médicale, et ces pensées auraient pu la faire rire où sourire.

    Mais son visage c'était figé, son regard n'osait pas se décrocher de la déesse sombre qui se tenait devant elle. Ces propos sont sans doute bien exagérer, or Maureen est toujours une petite fleur un peu fleur bleue, ce sont des choses qui n'évoluent pas aussi vite. Une année dans une vie, c'est court, même si ça lui avait semblé être une éternité. La demoiselle avait légèrement entre ouvert la bouche, alors qu'aucun son ne daignait sortir. Le texte qu'elle s'était répétée milles fois devant la glace n'avait absolument servis à rien, parce qu'elle se sentait incapable de prononcer des phrases complètes et concrètes alors qu'elle était dans un état psychologique disons... figé ? Ailleurs ? Bloqué ? Quels termes seraient les plus justes ?

    Elle n'avait pas pu s'empêcher de se jeter dans ses bras, alors qu'une vague de bonheur traversait son corps. Elle était plus qu'heureuse, et elle avait l'impression de ne jamais été plus heureuse que ce jour ci. Le jour qu'elle avait tellement attendu. Et Frédérique était venue ! Maureen était trop bête sur le moment pour comprendre que cela voulait dire beaucoup de chose. Les bras de Frédérique l'enlacèrent, et cela ne fit qu'accentuer sa joie alors qu'elle resserrait doucement ses fins bras pâles autour de la taille de la belle brune. L'état mental dans lequel se trouvait Frédérique était pratiquement au même niveau que le sien.

    Alors que Maureen laissait glisser son visage dans le creux fin du cou de la belle vipère, elle murmura d'une voix presque au bord des larmes :

    « Si tu... Si tu savais à quel point de m'en veux... D'avoir pris la mauvaise décision... J'aurais dû te prévenir avant... Mais... J'avais si peur que tu paniques, que tu rates des études à cause de moi... Je suis bête... Je sais... Pourtant... »

    Un sourire étira les lèvres de la jeune fille frêle alors que ses yeux se fermés lentement, apprécier chaque instant de cette étreinte, alors que quelques larmes coulaient le long de ses joues, glissant silencieusement, humidifiant sa peau pâle. Elle murmura alors d'une voix toujours aussi tremblante :

    « De savoir que tu es là... Que tu es venue me trouver... Ça me fait vraiment, vraiment plaisir... Ça veut dire... Que tu me pardonnes un peu et que tu m'apprécies... Et... »

    Elle aurait tellement aimé lui dire maintenant, qu'elle l'aimait. Et que sans elle, elle n'était plus grand chose. Seulement une fourmis parmi tant d'autre, qui ne savait pas brillé, et qui n'apprendrait sans doute jamais à devenir une étoile.
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Ξ Sujet: Re: Comment te dire... que je ne t'ai pas oublié... [PV : Fred]   Comment te dire... que je ne t'ai pas oublié... [PV : Fred] EmptyVen 10 Déc - 12:52

Une larme, une seule larme s’était échappé des yeux du glaçon qu’elle était. Une si rare émotion pour elle qu’elle en était totalement chamboulée. Elle ne riait pas, ne souriait jamais. Ses yeux projetaient beaucoup de force mais les traits de son visage ne montrait rien, jamais rien. On ne savait jamais ce qu’elle pensait. On ne pouvait dire si elle était bien humaine. Ni colère, ni crainte, ni chagrin. Pourtant, ses regards étaient plus proche de la triste, de la mélancolie, surtout cette dernière année. Mais on n’aurait jamais trop lui demandé. On préférait la laisser tranquille. Seule.
Frédérique sentait la propre respiration de son amie dans son cou. Elle même respirait profondément le doux parfum qu’elle avait. Elle voulait s’en imprégner comme elle ne s’en était jamais imprégnée. Elle se redressa doucement, faisant glisser sa joue contre la sienne et qu’elle ne détacha finalement pas de ce contact. Elle de nature étrangement si éloignée de tous et des autres, n’acceptant aucun contact, même pas un serrage de main, elle ne voulait plus se détacher de Maureen. Elle était détendue, apaisée. Son cœur avait cessé ses battements incessant.


« Je n’ai pas eu à te pardonner car je ne t’ai jamais voulu pour ton absence et ton silence… Je me doutais qu’il y avait du y avoir quelque chose d’important, voir de grave… Mais je ne t’en ai jamais voulu… J’en suis plutôt arrivée à m’en vouloir à moi même…
Si tu savais… »


Ses paroles gardaient sa douceur habituelle. Posée, réfléchie, calme, sa voix avait une certaine mélodie bien qu’elle était devenue de portée plus femme, plus mature, plus adulte.
Elle sentait qu’elle s’était mise à pleurer. Elle ne voulait pas qu’elle pleure. Pas pour elle. Elle se redressa un peu plus se dégageant finalement de leur étreinte et contact mais elle ne s’éloigna pas pour autant car une de ses mains resta posé sur sa taille, comme si elle ne parvenait plus à présent à la lâcher de peur qu’elle ne disparaisse à nouveau de sa vie. Du bout des doigts, elle essuya ses larmes alors que son propre visage marqué encore la trace de l’unique et rare sienne qui avait traversé sa joue. Frédérique porta sa main tout en douceur, en délicatesse comme si elle avait peur de la briser, sur la joue si pâle de la jolie blonde. Elle plongea son regard dans le sien. Ses yeux étaient merveilleusement bleus, plus beaux encore que dans ses souvenirs. Elle se disait qu’elle aurait du aussi, sans doute, envoyer elle même une lettre, sans attendre d’en avoir une en retour. Elle y avait pensé, elle l’avait commencé. Mais elle s’y était résignée. Le brouillon était resté dans sa malle. Elle n’osait même pas la relire. Elle ne voulait pas écrire. elle avait voulu la voir. Lui parler. Ce qui était le cas ce jour là.


« Eh… ! Non… non… ! Ne pleure pas pour moi… Ne fais pas rougir tes si jolis yeux…
Ne t’en veux pas pour tout ça…Il n’y a pas de bons ou mauvaises décisions… L’essentiel c’est que tu sois là, aujourd’hui et maintenant… Je ne trouve pas nécessaire de s’attarder sur le passé, sur ce qu’il aurait mieux valu faire ou pas… On a tous à un moment ou un autre des regrets… des remords…
Si tu savais… »


A chaque fois qu’elle stoppait ses propos, elle pointillait, murmurait en fin, trois mots. Trois mots inachevés. Trois mots de large ouverture pourtant. Elle voulait le lui dire. C’était sans doute le moment, si il y avait réellement un moment pour ça. Elle hésitait, encore et toujours. Elle avait peur de la perdre, peur de sa réaction. Elle n’ignorait pas les conséquences que cela pouvait avoir pour elles. Les sorciers n’étaient pas tous de nature tolérante et encore moins compréhensifs. Elle le savait, elle faisait partie de ce lot là. Frédérique était déjà si secrète, si mystérieuse. Mais elle ne voulait pas se cacher aux autres, elle ne voulait plus se dissimuler à Maureen. Elle craignait que ses fuites continuaient à l’entourer du mal qui avait petit à petit envahis son être. Elle avait été à plusieurs reprises à deux doigts d’être consumé.
Ne lâchant pas son regard, sa main quitta sa joue dans une douce caresse qui se prolongea jusqu’à une mèche de ses cheveux qu’elle fit glisser, toujours dans une caresse à n’en plus finir, derrière son oreille.


« Je ne suis pas de nature à paniquer… J’aurais su gérer… Je suis brillante, l’élite de Serpentard… Les études n’auraient jamais été un problème pour moi… J’aurais voulu être là… pour toi…
J’aurais eu tant à te dire… Ne m’abandonne plus… Je t’en prie, ne me laisse plus…
Si tu savais… »


Elle se répétait encore et toujours mais la suite ne parvenait toujours pas à sortir. A chaque fois qu’elle se disait de le dire, elle paniquait et s’arrêtait de parler. Sa main toujours sur sa taille, elle qui n’imaginait pas parvenir un jour de sortir de sa bulle et lui prendre ne serait-ce la main, elle tenait des gestes des plus tendres et délicats envers elle.
Elle lui avait fait comme des supplications. Si Maureen lui disait qu’elle ne continuait plus Poudlard, si elle lui disait qu’elle devait partir loin d’elle, elle aurait été prête à le lui faire renoncer voir à s’enfuir avec. Mais elle devait lui parler, elle devait éviter tout cela.


« Si tu es là, c’est que tu m’apprécies aussi… »

Non, rien de plus n’en sortit. Elle s’était à nouveau rapprochée d’elle, sa main ne quittant pas sa taille. Elle était si proche qu’elle pouvait voir chaque détail du plus profond de ses yeux. Son souffle, si proche, se mêlait au sien. Il n’y avait qu’un pas encore la fuite et le franchissement d’un cap. Elles étaient toutes deux en age de tout assumer, en age de tout comprendre, en age d’aller de l’avant, d’aller plus loin.
Frédérique était complètement déconnectée de l’extérieur. Elle était avec Maureen et s’était comme si le temps s’était figé pour elles. Son cœur s’était à nouveau emballé. Elle ferma un instant les yeux, inspira, expira. Quand elle les ouvrit, son regard brillait et sa respiration était devenue irrégulière.


« Si tu savais comme je peux t’aimer… »

Figée à l’écoute de ses propres paroles, prononcé distinctement, avouant enfin tout ce qu’elle avait pu se cacher durant tout ce temps, elle resta là sans s’éloigner, son pouls battant jusque dans sa gorge. Il n’était plus question de faire marche arrière. Une crainte à présent, c’était qu’elle ne réponde pas à son appel. Elle était perdue depuis trop longtemps, pourtant ce qu’elle ressentait été évident, sur, réel. Elle n’était rien sans elle et elle avait pu le constater durant tous ses derniers mois. Tellement rien, qu’elle aurait été prête à donner son âme au diable pour ne plus souffrir, comme si son être n’avait plus d’importance si son ange n’était pas là pour elle… rien que pour elle…
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Ξ Sujet: Re: Comment te dire... que je ne t'ai pas oublié... [PV : Fred]   Comment te dire... que je ne t'ai pas oublié... [PV : Fred] EmptyMar 14 Déc - 17:44

C'était un soulagement d'entendre la voix de la jeune fille, de sentir son souffle chaud dans son cou, de pouvoir la prendre dans ses bras, la toucher. Savoir que Frédérique avait pensé à elle durant l'année où elles ne s'étaient pas vu avait réchauffé son cœur. La jolie blonde ne s'était jamais sentie heureuse, du moins, elle ne se souvenait pas avoir été plus heureuse qu'au jour d'aujourd'hui. Elle avait appréhendé ces retrouvailles, elle avait tellement eu peur de ne pas voir arriver la demoiselle aux yeux verts perçants, elle avait tellement eu peur que la demoiselle s'énerve contre elle et contre sa stupidité. Les premiers mois où elle était tombée malade, elle aurait tellement aimé pouvoir serrer les doigts de la belle vipère. Mais tout cela s'était passé autrement et la demoiselle aurait tellement aimé pouvoir retourner dans le passé, reconstruire tout ça comme elle aurait aimé que cela se passe. Malheureusement, personne ne peut jouer contre le temps, pas même les sorciers. Un sourire éclaira le visage de la jeune alors qu'elle croisait le regard de Frédérique, son cœur ne cessait de battre contre sa poitrine, peut être allait-il exploser dans quelques minutes. Mais c'était bien le cadet de ses soucis, elle s'en fichait, elle avait Frédérique en face d'elle, elle était réelle. Plus belle encore que dans ses songes...

« Je suis plus que contente d'entendre que tu ne me détestes pas... Ça me fait... Vraiment très plaisir ! Mais s'il te plaît ! Ne t'en veux pas ! C'était à moi de te prévenir, tu ne pouvais pas deviner que j'étais malade ! »

Les doigts fins de Fred glissèrent sur sa joue pour venir cueillir quelques unes de ces larmes qui avaient coulé. Maureen était trop ailleurs pour se rendre compte que sa vis-à-vis avait versé une larme, ce qui aurait pu avoir le don de la surprendre, puisque la jeune femme n'avait jamais vu la belle pleurer. En ce qui la concerner, jamais elle n'aurait réussis à se retenir de pleurer. Maureen était bien trop émotive pour se retenir lorsqu'un trop pleins d'émotions débordés. Ce genre de chose, elle ne les contrôlait pas aussi bien que son interlocutrice. Si vous étiez dans la tête de Maureen, vous rirez peut être en voyant ce qu'elle voyait. C'était presque si la jeune serpentard brillait devant ses yeux, tellement elle était heureuse. Ah, la joie, un sentiment qui a l'air si pleins au premier abord. Maureen jouerait sans doute très bien le rôle des princesses dans les walt diney et Frédérique ce serait qui... ? Les beaux princes charmants ? Quels idées stupides, Frédérique était une fille, où plutôt une femme. Une femme magnifique.

« Oui j'ai beaucoup de remords, j'aimerais tant pouvoir réécrire tout ça, construire ça comme ça aurait dû se passer... Mais maintenant, je sais que plus jamais je ne te lâcherais. On restera ensemble, pour toujours, promis ? »

Rétorqua t-elle avec un nouveau sourire, alors qu'un frisson parcourait son corps sentant les doigts de Frédérique glisser vers une de ses mèches de cheveux. Maureen ne bougeait pas d'un pouce, comme si elle était paralysée par la simple présence de la brune. Elle n'osait pas faire un geste. Cette étreinte avait suffis à l'achever alors qu'elle ne voulait plus cligner des yeux. Comme si elle avait peur que la belle disparaisse. Maureen avait remarqué que les fins de phrases de celle dont elle était amoureuse était ponctuée de " si tu savais ", mais sa curiosité était ailleurs. Tout ce qu'elle voulait, c'était entendre encore sa voix, rester avec elle, même si c'était rester pendant des heures l'une en face de l'autre, à se parler, à se regarder, à se fixer.

« Bien sur que je t'apprécie ! Tu es la seule à qui j'ai pensé pendant un an... Je... »

Elle ne termina pas sa phrase alors qu'elle baissait légèrement la tête. Les propos de Frédérique qui suivirent eurent le dont d'agir comme un électro choc. Les prunelles couleurs ciels de la blonde s'écarquillèrent alors qu'elle relevait brusquement la tête vers son interlocutrice qui avait l'air aussi surprise qu'elle par ses propos. Mais Maureen avait beau être surprise, cette électrochoc avait été tellement agréable. Son cœur s'était mis à crier, hurler, et tambouriner dans tous les sens. C'était comme si le monde s'était tout à coup mis à tanguer, que le mur derrière elle ne la soutiendrait pas.

Les passants autour d'eux ne faisaient qu'à peine attention à elle, mais après ça est-ce qu'ils les ignoreraient tout autant ?

Maureen glissa sa main droite sur ses lèvres alors que les larmes se remettaient à couleur en trombe.

« Je ... »

Elle, elle n'avait pas eu la force de lui faire comprendre, et il avait suffis que Fred lui dévoile ses sentiments à son égard pour qu'elle se sente tout à coup libre de dire tout ce qu'elle aurait aimé lui dire depuis qu'elle était arrivée.

« Frédérique... Tu sais, moi aussi je t'aime. J'ai eu le temps de réfléchir pendant un an et de me rendre compte que mes pensées n'allaient que vers toi. Je suis tellement bête que... j'ai mis un peu de temps à m'en rendre compte. Et... »

Son peu de maquillage avait sans doute déjà couler, peut être était-elle devenue très laide tout à coup. Mais comment ne pas laisser couler ces larmes ? De enfin savoir qu'elle n'était pas la seule, l'unique, à ressentir des sentiments, ça lui faisait un bien fou. Et la seule chose qu'elle avait envi de réellement faire en cet instant c'était de l'embrasser. La suite alla tellement vite que même Maureen ne s'en rendit pas compte, elle entoura les épaules de Fred de ses bras, brisant les quelques centimètres qui les séparer alors que Maureen laisser ses lèvres glisser sur celle de Frédérique. Plus qu'une amie, avant tout celle qu'elle aimait le plus au monde...

Est-ce que c'était un drame d'aimer une fille ?
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Ξ Sujet: Re: Comment te dire... que je ne t'ai pas oublié... [PV : Fred]   Comment te dire... que je ne t'ai pas oublié... [PV : Fred] EmptyMer 15 Déc - 23:35

Frédérique lui avait enfin tout dit. Elle lui avait enfin avoué son amour. Elle y avait tellement pensé. Elle l’avait tellement tourné dans son esprit, s’en était fait tout un discours comme si elle se préparait à ce jour. Mais tout s’était envolé, évanoui. Elle l’avait finalement dit d’un ton naturel, tendre et sincère à la fois. Cela sonnait plus juste. Cela sonnait plus vrai. Elle n’arrivait plus à se cacher. Elle ne voulait pas se cacher. Elle l’aimait et elle avait envie de le crier tellement son sentiment retentissait en elle. Pourquoi les autres avaient le droit de montrer leur amour et pas elle. Pourquoi cela devenait compliqué quand cela sortait des normes que l’on nous dictait. Un peu comme un moldu et un sorcier. Dans un autre monde, on aurait trouvé ça anormal. Plus dans le leur. Alors aimer une fille n’était pas plus anormal que ce cas là. Et dire que s’était elle qui disait ça, elle qui maudissait les moldus qui avaient causé la perte de ses parents. Mais ce n’était pas l’heure ni le moment pour penser à cela.

Elle se trouvait face à la jolie blonde, si proche que leurs souffles s’entremêlaient déjà. Elles se regardaient dans les yeux, mélangeant surprise et envie, désir et crainte. Tout ce qu’elle ne voulait pas c’était de la voir détourner le regard, détourner la tête, se faufiler, bredouiller quelques mots et s’enfuir. Vu l’état où elle se trouvait à ce moment, la voir partir ainsi l’aurait anéanti. Le temps les avait déjà éloignées, ainsi que leur hésitation. Si elles ne prenaient pas cette occasion, plus tard, il sera trop tard.
Mais Maureen n’avait pas choisi de fuir cette révélation, au contraire, elle brisa les quelques centimètres qui les séparer encore. Leur lèvres se rejoignirent et glissèrent l’une contre l’autre. Tout lui semblait douceur et délice. A l’aube de sa 7ème année, âgée encore de 16ans, c’était son premier baiser tendre, comme si elle n’avait attendu qu’elle durant tout ce temps, ne se laissant pas emporter comme les autres dans la folie des aventures en tout genre. Juste là, elle ne s’était laissée approcher de personne. Tout contact lui semblait désagréable, déplacée, déroutant. Mais s’était différent avec Maureen, et ce depuis le début. Elle était persuadée d’être tombée amoureuse d’elle à leur premier échange. Elle se connaissait depuis la première année mais se parlait jamais, mais elle ne lui était pas passée inaperçue.

Elle répondait à son baiser avec tendresse, ce qu’on aurait eu du mal à imaginer de sa part. La tendresse ne lui ressemblait que peu. Plutôt froide, inexpressive, insensible et distante, elle était tout le contraire de la Poufsouffle qui était joyeuse, sociable, vive et proche. C’était en soi le contraire à Serpentard lui-même. On pouvait affirmer que les contraires s’attiraient. Même leurs pensées divergeaient. Mais impossible de se demander ce qui les avait rapproché. Le cœur avait ses raisons que la raison ignorait, et parfois, il était plus simple et plus beau de l’ignorer. On se demandait pourquoi il fallait à tout prix chercher des raisons rationnelles. Pour la brune, elles s’aimaient et s’était tout se qui comptait.

Frédérique enlaçait toujours sa taille fine alors que la jeune fille avait entouré ses épaules de ses bras minces. Elles stoppèrent simultanément leur baiser à contre cœur à bout de souffle mais ne s’éloignèrent pas pour autant. Elle la regardait dans les yeux, ne se lassant jamais de son regard.


« Je me demande encore pourquoi j’ai attendu tout ce temps… »

Elle sourit. Oui, vous avez bien lu. Notre Serpentard en plus d’avoir un cœur, était capable de sourire. Son sourire était aussi tendre que le baiser qu’elle lui avait donné. Elle déposa un baiser léger, rapide, claquant sur les douces lèvres de sa bien aimée. Oui bien aimée, elle était plus qu’une amie. Petite amie aurait été une appellation déplacée dans l’esprit de notre torturée. Elle était la fille dont elle était amoureuse, et avec qui elle voulait avancer. Avancer, justement, elle avait tant à lui dire. Elle ne voulait pas attendre, comme elle avait toujours tendance à faire. Elle était bien parvenue à lui parler et ça lui avait été bénéfique. A elle à présent, de prendre la suite en main. Bien qu’en ce moment, ses mains avaient prises les siennes.

« Tu as pensé alors que j’aurais pu te détester à cause de ton silence, de ton absence… ? J’ai eu mal, très mal, c’est vrai… J’ai cru que tu m’avais oublié… que j’avais été que de passage dans ta vie alors que tous mes sentiments se bousculaient en moi… Mais tu es là et tu acceptes tout ça… Je ne veux plus être ainsi séparée de toi… Laisse moi m’occuper de toi… Je ne pourrais pas passer une journée sans te voir… On a tant de technique nous les sorciers… Tu sembles encore si faible… Je me déplacerais… S’il te plait… Je m’en voudrais bien plus fort si je ne peux rien faire pour toi… Mais ne me laisse plus… Un an sans te voir… Tu n’imagines pas ce que j’ai cru faillir devenir… »

Elle lui vola un nouveau baiser, ne pouvant s’en passer à présent. Elle avait franchi une étape. Elle n’allait plus être distante avec elle. Elle n’y parviendrait plus à présent. S’était la crainte qui la faisait fuir jusque là. Elle n’avait pas accepté ce qui se passait. A présent qu’elle l’acceptait, tout allait mieux se passer pour elles, bien que dans le fond, dans son caractère et son comportement avec les autres, rien ne changera. Elle espérait juste qu’elle ne décevra pas un jour sa belle. Oui belle, elle était merveilleusement belle et elle se trouvait si gauche, si vilaine à coté. Elle ressemblait vraiment à un ange, à ces êtres si parfaits qu’ils en paraissaient irréels.
Elle recolla sa joue tout contre la douce joue de sa jolie blonde.


« Maintenant, nous sommes ensemble… J’ai mis du temps aussi à comprendre… Il a fallu qu’on me mette devant mes choix, devant la réalité… Je t’ai retrouvé à présent… On restera ensemble pour toujours… pour toujours… C’est plus qu’une promesse… J’ai cru mourir durant toute cette année… Tu es la seule à qui j’ai pensé aussi pendant un an… dans tout ce que je faisais… dans tout ce que je disais… Alors sans toi… Je ne permettrais plus qu’on soit séparée… »

Elle avait une idée. Il fallait à présent qu’elle accepte. Mais elle ne pouvait pas refuser, elle en serait malade et retournerait sans doute dans ses idées noires. Et ces derniers temps ça pouvait en donner froid dans le dos. Elle, LeeRoy, qui avait une gueule d’ange comme on lui avait dit une fois. Si angélique qu’on ne parviendrait jamais à se méfier d’elle. Seule Maureen pouvait être sur de la voir comme elle était vraiment, sans se cacher, sans se dissimuler. Il fallait dire qu’elle ne le voulait pas. Alors elle avait eu donc cette idée.

« Attends… viens… »

Elle lâcha l’une des mains de Maureen et se détacha d’elle pour l’attirer à sa suite, la détachant donc du mur du bar contre lequel elle était adossée depuis le début et contre lequel elle l’avait quasiment coincé quand elle s’était échangée leur doux et premier baiser. Elle l’entraina donc avec elle à l’intérieur des lieux, se fraya un chemin et trouva un table sous l’escalier. Sans lâcher sa main, elle se glissa la première le long de la banquette se calant ainsi le dos dans l’angle au lieu d’être totalement contre le dossier, elle délaissa la chaise en vis-à-vis, et l’attira ainsi avec elle sur la banquette, dans un mélange d’euphorie. Assises ainsi l’une à coté de l’autre, elle gardait encore un contact avec elle. Elle se fichait pas mal des regards qu’on pouvait leur jeter. S’était une sorte d’entrainement, avant la rentrée de leur dernière année à Poudlard, qu’elles devront affronter et qui sera sans doute éprouvante dans tout domaine.

Frédérique commanda deux boissons avant de poser son bras au dessus du dossier avant de pouvoir la regarder au mieux sans avoir à se tourner. Tout en gardant une main dans la sienne, celle qui reposait sur le dossier caressée son cou et les mèches de cheveux qu’elle pouvait approcher. Elle avait perdu son sourire, retrouvant son air détaché, rêveur, lointain et ses traits neutres, inexpressifs. A la vue de tous, des autres, elle reprenait sa façade sans parvenir à présent, à se cacher par rapport à Maureen.


« Dis moi… Tu retournes à Poudlard à la rentrée, n’est-ce pas… ? Tu ne vas pas me laisser une année encore… ?
Je voulais savoir… Comment ça va se passer pour le reste de l’été… ? Je veux dire… On va se revoir… ou bien on doit juste s’écrire… Comme je t’ai dis, on a tant de moyens nous les sorciers… Mais si tu veux qu’on garde nos distances… »


Elle retira sa main de la sienne, arrêta ses caresses dans son cou et ses cheveux et s’affala sur la banquette en se remettant face à la table où elle déposa ses mains alors qu’on leur avait apporté leurs boissons entre temps.

« … je ferais en sorte de respecter ce que tu me demanderas… »
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Ξ Sujet: Re: Comment te dire... que je ne t'ai pas oublié... [PV : Fred]   Comment te dire... que je ne t'ai pas oublié... [PV : Fred] EmptyLun 3 Jan - 12:23

Maureen n'arrivait pas à se rendre réellement compte de la situation, elle sentait bien qu'elle avait un point en moins sur les épaules, qu'elle se sentait beaucoup plus légère tout à coup. Mais quelques mots restaient toujours bloqués dans sa gorge, comme si elle n'arrivait pas à les introduire dans des phrases concrètes. Elle n'avait jamais été aussi ému que ce jour ci, pourtant, elle s'était longuement préparer devant le miroir de sa chambre. Elle s'était montée dans son esprit plusieurs scènes possible, mais jamais elle n'aurait cru que cela se passerait aujourd'hui. Maureen pensait qu'il aurait fallu encore un peu de temps pour qu'elles se réhabituent l'une à l'autre, même si pour la blondinette ce n'était guère compliquer. Apparemment, pour Frédérique, c'était également le cas. Les retrouvailles n'avaient donc pas été chaotiques après une année complète sans s'être vu. De toute manière, si Frédérique aurait réagis autrement, Maureen aurait tout fait pour essayer de la garder près d'elle. Même si la belle brune ne cessait de lui dire que ce n'était pas sa faute, Maureen se sentait fautive sur toute la ligne. Elle aurait dû faire autrement, elle aurait dû mettre sa crainte d'inquiéter Fred de coté, la mettre au courant.

Mais il fallait avouer qu'en cet instant, notre jeune adulte avait beaucoup de mal à songer à tout ça, son esprit était comme plonger dans du coton parfumé, elle se sentait plus qu'à l'aise. Même si les mots ne sortaient pas aussi bien qu'elle l'aurait voulu, et qu'un sourire béat s'était accroché à ses lèvres, elle s'en fichait pour le moment. Maureen ne cessait de se répéter les propos de Frédérique, elle lui avait dit qu'elle l'aimait, elle lui avait fait comprendre que la seule personne qui comptait à ses yeux c'était elle. Et le mieux dans tout cela, c'est que ces sentiments étaient réciproques. On pourrait dire, que rêver de mieux ? Maureen le ressentait peut être pas de la même façon que Frédérique, c'était certain. Elle le ressentait presque comme dans un conte de fée, raison pour laquelle elle était encore un peu dans la lune. Alors que sa belle interlocutrice la sortait de ses songes. Il était vrai que les deux jeunes filles se connaissaient depuis leur première année, et plus Maureen avait passé de temps avec elle, plus elle s'était rendue compte qu'il lui manquait quelque chose d'important lorsqu'elle se retrouvait seule ou même en compagnie de ses camarades de chambre. Elle n'avait jamais chercher à comprendre ce qui se passait dans sa tête, ni à comprendre d'où venait cette agréable sensation de chaleur dans tout le corps lorsqu'elle se retrouvait en compagnie de la jolie vipère. Tout ceci était d'un compliquer pour Maureen. Après tout, elle n'avait eu qu'une seule histoire d'amour jusqu'à Frédérique. Et si on devait comparer ces deux histoires, Maureen se rendait vite à l'évidence qu'elles étaient complètement différentes. Elle avait certes eu son premier amour qui lui avait plus que briser le coeur, Erwan avait été une très mauvaise histoire d'amour... Et puis, maintenant, il y avait Frédérique. Cette dernière n'avait jamais chercher à lui faire du mal, même si Fred avait beaucoup de mal à faire passer ses émotions, Maureen avait souvent tout fait pour la comprendre. Lorsqu'elles n'étaient pas d'accord sur certains sujets, elles ne s'envoyaient pas des pierres. Et ces retrouvailles avaient été tellement différentes de ce qu'elle avait attendu...

« J'ai été idiote de choisir la solution de facilité... J'aurais tellement aimé être avec toi, te voir à mon chevet. Mais, je ne savais vraiment pas quelle était la meilleure solution. Mais maintenant, c'est terminé... Je ne ferais pas une nouvelle fois ce genre d'erreur, je veux que tu sois à mes cotés, et ... »

Un fin sourire étira ses fines lèvres alors qu'elle sentait toujours ses lèvres brûler de ce baiser si délectable. Les lèvres de Fred avaient un parfum qu'elle ne connaissait pas, fleur de lotus peut être ? Mélanger à d'autres parfums ? L'arôme l'embaumer totalement, elle ne savait plus vraiment où elle se trouvait. A Poudlard ? Sur le chemin de travers, ailleurs... chez elle ? Chez sa belle... ? Elle ne savait pas, et ne voulait pas chercher à savoir, elle s'en ficher. Tant qu'elle était avec Fred. Maureen se rendait seulement compte à quel point elle avait besoin de la chaleur de sa copine, parce que maintenant que tout avait été clarifier, il était certain qu'elles sortaient ensemble. Et elle se fichait pas mal du regard qu'aurait les gens à Poudlard, elle les ignorerait. Et elle savait que Fred le ferait tout aussi bien. Elle mourrait d'envi de se plonger dans les bras de la belle brune, d'y rester encore durant des heures sans penser que la nuit finirait par tomber. Peut être devraient-elles dormir quelque part, parce qu'il n'y aurait que des taxis trop cher qui circuleraient à Londres. Mais tout ceci ne venait même pas à l'esprit de Maureen. C'était à peine si elle parvenait à réfléchir à ce qu'elle allait dire...

« Et je crois que tu sois la seule personne qui soit capable de prendre soin de moi. Tu as toujours eu les mots pour m'aider et pour me convaincre. Plus jamais on ne sera séparer... Plus jamais... Une année encore sans toi, ce serait trop dur, insupportable... ! »

Des larmes s'étaient à nouveaux mises à couler sur ses joues, alors que les remords revenaient peu à peu à la charge. Lui assénant un sacré coup. De toute façon, la jeune blonde ne se sentait pas capable d'arrêter les larmes de couler, ce n'était pas dans ses cordes. Elle leva les yeux en direction de Fred alors qu'un sourire merveilleux avait étirer les lèvres de cette dernière. Il fallait avouer qu'elle ne lui avait jamais vu un tel sourire, et la joie que ressentait Fred s'ajouta à celle de Maureen. Si cette dernière n'explosait pas dans les minutes qui suivaient, c'est qu'il y avait un petit problème. Non ?
Il fallait avouer que lorsque Fred la détacha du bar contre lequel elle était adossée et qu'elle la tira à travers les ruelles, elle fut quelque peu surprise. Parce qu'elle ne savait pas où allait être diriger ses pas, mais il était vrai qu'elle n'allait pas resté toutes les deux indéfiniment au même endroit. Il y avait tellement d'autres lieux sur le chemin de traverse, pourquoi rester bloquer à un même endroit ? Maureen ne prononça pas un mot, alors qu'elle gardait ses yeux rivés sur Fred et qu'un nouveau sourire lui barré le visage. Peu importe où la belle vipère l'emmènerait, elle lui faisait confiance, et pourrait même la suivre avec un bandeau sur les yeux. Parce que Maureen savait au fond d'elle qu'elle ne la laisserait pas tomber. Ils arrivèrent dans un bar, et elle suivit Fred sur la banquette. Ou plutôt Fred la guida jusqu'à une banquette. Tout sourire, parce que l'éternel Maureen n'avait pas complètement changer malgré tout, elle observait chaque recoin du bar, sans faire attention aux regards que les gens leur lancer. Qu'est-ce que les gens pouvaient être peu ouvert d'esprit.
Elle ne put s'empêcher de frissonner lorsque les doigts de Fred vinrent caresser son cou et quelques mèches de cheveux, elle ne put s'empêcher de pencher un peu la tête sur le coté. Toutefois, elle fut plus que surpris par les propos qui suivirent. Elle tourna brusquement la tête en direction de la jeune vipère avant de répondre :

« Oui, je retourne à Poudlard. J'aimerais passer une bonne dernière année... En ta compagnie surtout. Et oublie tout de suite l'idée de garder nos distances, tu penses franchement qu'après tout ce temps, et ce qui vient de se produire, je voudrais garder mes distances ? Si tu as du temps libre pendant les vacances... J'avais pensé à aller dans un ... »

Elle baissa un peu la tête, retrouvant son peu d'assurance ... habituel.

« Parc d'attraction si ça te dit... On pourra faire pleins de chose, je n'ai rien de particulier... Mais... Tu ne me parles plus jamais de distance... Une fois, ça à suffis à nous deux. Je ne veux pas te perdre à nouveau. »

1361 Words <3


Dernière édition par Maureen McEngel le Lun 3 Jan - 18:55, édité 1 fois
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Ξ Sujet: Re: Comment te dire... que je ne t'ai pas oublié... [PV : Fred]   Comment te dire... que je ne t'ai pas oublié... [PV : Fred] EmptyLun 3 Jan - 20:08

A la réponse de sa douce amoureuse, elle se rendit compte à quel point elle avait du mal, beaucoup de mal avec tout ce qui se passait. La situation lui avait échappé et pourtant elle aimait ça. Elle qui jusque là n’acceptait que les choses qu’elle contrôlait et se renfermait quand celles-ci lui échappaient, c’était à dire, tout le temps car tout lui échappait continuellement. Si elle allait au bout de toutes ses impulsions ce jour là, elle ne serait pas entrée dans ce bar pour se poser un peu et remettre ses idées en place, elle aurait totalement enlevé Maureen pour la garder à jamais avec elle. Mais elle n’avait pas besoin de l’enlever pour cela. Elle avait son amour et elle lui rendrait le sien à l’infini. Pourtant, elle avait une envie d’évasion. De partir loin juste elles deux. Isolées du monde, seules et ensemble. Mais pour cela, elle savait qu’elle devait attendre la majorité pour se permettre un tel coup de tête. Elle était encore sous tutelle et bien qu’on lui avait permis une modification sur les volontés de ses parents à son égards, elle n’avait pas droit à un faux pas.

« Je serais toujours à tes cotés, ne te fais pas de souci pour cela… Et puis, j’ai choisi moi aussi la solution de facilité en me taisant au lieu de te parler… »

Frédérique, qui avait au départ commencé à caresser son cou et les mèches de ses cheveux blonds, s’était affalée sur la banquette, les mains déposés sur la table leur faisant face. Elle regardait ses doigts vernis d’un vert sombre tout en l’écoutant lui répondre. Elle se sentait gênée, confuse bien qu’elle gardait son air détaché, rêveur, lointain et ses traits neutres, inexpressifs. Elle ne voulait pas la blesser avec ses propos mais elle ignorait comment on devait se comporter quand on était avec quelqu’un. Elle ne savait pas ce qui était bien, ce qui était mal, ce qu’il fallait faire, ce qui ne se faisait pas. Elle ne s’était jamais intéressée aux relations entre deux êtres. Elle ne s’en était posée aucune question, jamais. L’amour lui était ensuite tombée dessus et elle en était si bouleversée qu’elle n’avait pas pensé à tout cela. Elle était loin d’être naïve ou ignare sur les grandes questions, mais les choses qui paraissaient simples, évidentes, pour elle, cela restait flou.

« Excuse-moi si tu as l’impression que j’ai des réactions assez étrange… Je n’ai eu personne avant… c’était un peu comme si je t’avais attendu toute ma vie… »

Elle releva à tête et se tourna vers Maureen les yeux brillants d’amour pour elle. Un peu plus tôt, à ses caresses, elle avait légèrement penché la tête sur le coté. Elle avait frissonné. Cette fois, la brune revint caresser sa joue contre la sienne, ses lèvres proches de son oreille pour lui fredonner dans un murmure une chanson qui lui brulait les lèvres et qui allait si bien à la situation. Depuis que la musique avait veillé sur elle comme une douce amante durant toute cette année de solitude, la moindre situation lui donnait l’inspiration et ne pouvait s’empêcher de laisser s’exprimer ses pensées mélodieuses.

« ...
You came and you changed my world…
A love so brand new…
...
You came and you changed me girl…
A feeling so true… »


Elle se recula légèrement, assez pour s’emparer de ses lèvres et lui voler un baiser tendre. Et dire qu’elle avait imaginé que ses sentiments pour elle ne seraient pas réciproques. Elle avait toujours été pessimiste même quand les choses semblaient si évidentes pour que le contraire n’existait pas.
Le premier baiser qu’on lui avait donné lui avait semblé désagréable, détestable, écœurant. On lui avait volé ce baiser et elle n’en avait rien ressenti de bon. Elle imaginait que les fois suivantes seraient aussi catastrophiques. Mais à chaque fois qu’elle embrassait Maureen, une vague de douce chaleur l’envahissait. Si elle ne se retenait pas autant elle… Fred ?
Elle détacha ses lèvres des siennes et reprit sa main dans la sienne. Elle se recala dans l’angle de la banquette, Elle devait reprendre le fil de la conversation. Son esprit bouillonnait tout autant que ses pensées. Il était clair que la situation continuait à lui échapper et son inconscient avait eu raison à la pousser à entrer dans un lieu assez peuplé. Extrême et tout en excès, elle pouvait ainsi se modérer.


« Promis… Je ne parlerais jamais plus de distance… Tu ne m’as jamais perdu… si j’avais pu être perdue, ce n’était qu’à cause de moi seule… »

Maureen avait pleuré. Elle exprimait tant de sentiments, d’états, d’émotions qu’elle ne pourra jamais exprimer elle-même. Absolument tous les opposés. N’était-ce pas cela qui les rassemblait si fortement ?
Frédérique était du genre à réfléchir, à trop réfléchir. C’était pour cela qu’elle était déjà préoccupée par la rentrée. Elle accepterait tout ce qu’elle lui demanderait. Mais elle l’avait rassuré. Elles n’allaient pas jouer les distances et l’indifférence. Elles agiraient comme tout autre couple à Poudlard. Cela allait devenir la nouvelle épreuve de la brunette qui s’inquiétait toujours du regard des autres. Elle préférait cette décision mais elle allait avoir beaucoup de mal à s’y faire au début, le plus difficile étant de ne pas vouloir faire exploser la tête de la première personne qui osera leur faire une remarque.


« Du temps libre… ? Je n’ai que ça… ! Ma famille d’accueil me laissera te voir sans souci…
Ça n’ennuiera pas tes parents… ? Et dire qu’ils ne me connaissent pas… »


Frédérique ne devait pas oublier une chose. Elle n’était pas majeure. Si s’était le cas, les choses auraient été plus simples et de nombreuses de ses réflexions auraient déjà trouvées des réponses.
Elle parlait donc des parents de Maureen. Elle qui craignait les autres, les gens qui l’entouraient, les étrangers, elle allait devoir se montrer sous son meilleur jour le jour où elle rencontrera ceux qui avaient mis au monde une fille aussi merveilleuse que son ange. Aux premiers abords, elle faisait sombre, sauvage, dépourvue de ressentiment humain. Mais il fallait aller au-delà ce que la jolie blonde avait su faire dès le début sans baisser les bras même quand sa compagne n’y mettait aucune volonté.
Mais elle n’eut pas le temps de s’attarder sur le sujet qu’elle lui proposait de… d’aller dans un Parc d’attraction. Frédérique qui s’était emparée de sa boisson qu’elle sirotait doucement s’étouffa. Heureusement que la fin des propos de Maureen la rassura car l’idée qu’elle venait d’avoir l’étonnait. Surtout qu’elle lui disait qu’elles pourraient faire plein de choses. Mais elle ignorait le genre de chose qu’elles pourraient y faire. Elle pensait plus à passer du temps, tranquille, avec elle, et pas à se mêler avec ces… Fred !


« Parc d’attraction… ? Qu’est-ce que c’est… ? Ce n’est pas Moldu dis moi… ? Tu sais que j’ai du mal avec leurs affaires… »

Elle la dévisagea. Elle ignorait ce qu’était un Parc d’attraction. C’était le nom d’un parc en Angleterre, avec des arbres plus grands et plus beaux les uns que les autres ? A moins que ça ne soit un parc avec des animaux, fantastiques et splendides ? Attraction, attirance… peut-être s’agissait-il d’un lieu où plusieurs magies se mêlaient au point de perdre tout contrôle ? Elle n’avait jamais entendu parler d’un tel lieu. Un seul point les mettait en désaccord : les Moldus et à cet instant elle craignait qu’il ne s’agisse de cela…

[ 1234 mots ]
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Ξ Sujet: Re: Comment te dire... que je ne t'ai pas oublié... [PV : Fred]   Comment te dire... que je ne t'ai pas oublié... [PV : Fred] EmptySam 22 Jan - 20:27

    « On était toutes les deux en tort, point à la ligne ! Histoire classée ! » Un grand sourire avait étiré les lèvres de la jeune blonde, maintenant que toute cette histoire s'était éclaircie, qu'elle avait le cœur de sa belle dans ses mains, elle ne voulait plus se sentir triste une seule fois. Elle était plongée dans un jacuzzi bien chaud (même si elle n'avait jamais eu l'occasion de profiter de ce genre d'endroit agréable) et c'était plus que bénéfique. La jeune Poufsouffle voulait juste mettre de coté tout ça, la souffrance qu'elles s'étaient causées à elles deux. La douleur qu'elles avaient ressentis avec la distance. Maureen voulait prendre une éponge, et tout effacer de son esprit, garder le sourire, ne plus jamais se séparer de Frédérique. Elle n'avait jamais autant ressentit de trop pleins d'émotions en compagnie d'une autre personne, et dans la tête de notre jeune pré-adulte, les jeux étaient faits. Elle était dingue amoureuse de Fred, et elle avait eu plus de temps qu'il n'en fallait pour réfléchir à ses sentiments. Pour notre petite princesse (digne de disney hein xD) elle avait trouvé la personne qu'il lui fallait, et elle voulait se marier avec elle, avoir des... des enfants ??? Physiquement, c'était improbable, impossible. Et tout. Et pourquoi elle pensait à ça tout à coup ? Notre jeune fille était certes, tout à fait le genre de demoiselle qui croyait aux histoires à l'eau de rose (même si c'était pas trop le cas vue leur caractère respectif. Okay, Maureen se faisait des films, mais ça c'était autre chose), mais elle avait envi de passer sa vie avec Fred, et personne d'autres.

    Bon sang ! Mais quand on se sentait à l'aise avec une personne, qu'on pensait à cette personne lorsqu'on se sentait mal, que notre cœur battait à tout rompre lorsque le visage de cette personne se trouvait en face de vous, c'était l'évidence même ! « Je t'accepte telle que tu es Fred ! Je me fiche de ton expérience, si on passe de bon moment ensemble, c'est le principale ! » Il n'empêche que la belle s'était brusquement mise à rougir lorsque Fred lui avait dit que c'était presque si elle l'avait attendue toute sa vie. Maureen une nunuche qui rougit pour rien ? Non mais oh ! C'était de sacré mots qu'elle venait d'entendre, pas des propos dénués de sens. C'était plus qu'important, et cela ne pouvait que lui faire plaisir. C'était presque si Maureen était sur le point de se tourner dans la direction opposée à Fredérique pour se taper les joues en murmurant des * réveille toi ma belle, tu es en train de rêver, c'est pas possible. * Et puis zut ! Maureen était peut être nulle en cours, mais elle n'était en aucun cas nunuche ! Seulement... il était tellement facile d'atteindre son cœur avec quelques mots bien choisit.

    Les doigts chauds de sa petite amie vinrent caresser sa joue, une douce chaleur l'avait envahis de la tête au pied alors qu'elle fermait un court instant les paupières pour apprécier chaque instant de ces douces caresses.

    La jeune blonde rouvrit les yeux lorsque sa belle brune se mit à fredonner une chanson qui la fit sourire. Cela s'adaptait tellement à la situation. Elle aurait pu rougir encore lorsque les lèvres de sa belle se joignirent aux siennes dans un nouveau baiser chaleureux, baiser qui sembla encore durer une éternité. Si seulement l'éternité, c'était tout le temps comme. Si seulement elle pouvait attraper la main de Frédérique, prendre le premier avion pour quitter Londres, et se retrouver à l'autre bout du monde. Quel doux rêve. Elle aimerait temps le chérir et oublier qu'elle devait avoir les pieds sur terre. Après tout, c'était bien connu, Frédérique, elle avait bien les pieds sur terre, elle était la réflexion, l'intelligence. Alors que Maureen avait la tête dans les nuages H24, elle était trop rêveuse pour parvenir à retenir quoique se soit en cours, et elle rêvait d'être une danseuse. Ah... Deux rêves complètement différents. Et pourtant, Maureen sentait bien ce fil imbrisable qui venait de nouer leurs deux âmes.

    Elle apprécia autant la chaleur des doigts qui s'entremêlaient dans les siens que le baiser qu'elle sentait encore sur ses lèvres, alors que Frédérique l'avait stoppé quelques secondes plus tôt. Maureen pencha la tête sur le coté lorsque Frédérique répondit à ses propos sur la distance. Elle ne voulait plus en entendre parler. Mais elle n'aimait pas non plus entendre que si Frédérique était perdue, c'était uniquement de la faute de Frédérique... Non de non. Mais elle n'eut guère le temps de répliquer quoique se soit, alors que la conversation poursuivait son petit train-train. Un nouveau sourire illumina le visage de Maureen : « Mes parents ne m'empêcheront jamais de voir personne ! Au contraire, ils me poussent dehors pour que je prenne l'air. Et puis, je suis sur que si je leur avoue ce qu'il y a entre nous, ils finiront pas accepter ! » Oui fallait pas non plus rêver, ils allaient pas applaudir dès qu'elle leur aurait révéler qu'elle était folle amoureuse d'une fille, et qu'elle voulait là leur présenter. Mais elle savait qu'ils ne la tueraient jamais pour ça. Ils accepteraient. Quand serait-il de la famille d'accueil de sa belle petite amie ? Maureen devinait déjà que dès l'instant où Fred aurait l'occasion de quitter le nid familiale, elle s'en irait. Point. Peut être qu'elle le leur dirait avant. « Ah! J'avais oublié que tu ne connaissais pas pleins de choses sur les créations moldues ! »

    Maureen ne sentait même plus les regards se posaient sur elles. La jeune fille s'était tournée vers Frédérique pour poser sa tête contre son épaule, sa main toujours entrelacé dans celle de sa petite amie avant de poursuivre : « Je suis sur que tu aimeras ! C'est pleins de machines qui te font tournoyer et tout. Un tas de sensation magique ! Même si tu n'aimes pas les moldus, tu vas peut être les apprécier pour cette unique chose. Et puis... » Maureen l'embrassa sur la joue : « Ne juge pas avant d'avoir essayer ! Tu sais... Mes parents n'ont jamais vraiment vu les moldus d'un mauvais œil, c'est même eux qui m'ont fait découvrir leur univers. Et parfois, il est plaisant ! Je t'assure ! » Elle disait parfois pour atténuée les choses, Maureen savait très bien ce que pensait Fred des moldus, et si elle aurait dit tout simplement qu'ils étaient géniaux pour certains trucs, peut être que le sujet pourrait devenir épineux. « On ira quand tu en auras envi ! »
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Ξ Sujet: Re: Comment te dire... que je ne t'ai pas oublié... [PV : Fred]   Comment te dire... que je ne t'ai pas oublié... [PV : Fred] EmptyLun 24 Jan - 18:45

Frédérique eut un début de rire, oui de rire à la réplique de sa compagne. Elle eut d’abord un sourire, suivi d’une légère expiration. Oui cela avait tout l’air d’un début de rire. Le rire en lui même n’était pas parvenu à sortir totalement mais vu l’expression de son visage et ses épaules qui s’étaient soulevés durant cet instant, on ne pouvait plus en douter.

Suite à cette affaire donc classée, elle s’était emparée des lèvres de la jolie blonde. Elle se demandait comment elle avait pu se passer de ce contact, comment elle avait pu douter un instant. Elle était bien, comme dans une histoire irréelle dont on ne pouvait en définir de mots. Plus enivrant qu'un paysage nouveau, plus incroyable qu'une suite d'images qui défilaient sous vos yeux.

Maureen la rassurait. Elle se fichait qu’elle avait eu des personnes ou non avant elle, ce dont inconsciemment, la jeune LeeRoy ne se fichait pas tant que ça à l’inverse mais elle préférait ne pas y penser avant de devoir faire une liste de personnes qu’elle pourrait abattre. Elle était jalouse, possessive et se disait qu’elle aurait du mal à imaginer sa douce dans les bras d’un autre, ou d’une autre, et cela même si ça s’était passé avant elle.
Mais quand elle s’était mise à rougir suite aux belles paroles qu’elle venait de lui déclarer, ses idées lugubres disparurent. Ses belles paroles n’étaient pas réfléchis pourtant ils étaient sincères. Elle l’avait aimé dès le premier regard, elle ne s’en était rendu compte que bien plus tard et n’avait entrepris sa démarche que depuis quelques minutes à peine mais les plus belles de sa vie déjà.

Frédérique ne lui avait pas laissé le temps de répondre à sa chanson qu’elle lui avait fredonné doucement. Elle l’avait rapidement accentué d’un nouveau baiser comme pour être sur qu’elle ne rêvait pas et ce contact agréable lui montrait le contraire. Elle ne rêvait et tout était réellement merveilleux. Parfaitement terre à terre, elle réfléchissait à chaque instant. Avant, au présent, après. Chaque parole placée au bon moment. Chaque geste attribué au meilleur instant. Pourtant, malgré elle, elle ne réagissait qu’impulsivement quand elle était en sa présence. Comme si elle ne contrôlait plus rien. Comme si ce n’était plus que son cœur qui agissait et non plus son esprit. Et ça lui plaisait.
Si elles avaient été seules, elle l’embrasserait encore, encore et encore…
Fred ?


« Pour avoir une fille si magnifique, si généreuse, si tendre que toi, j’aurais eu du mal à t’imaginer dans une famille qui ne parvienne pas à être compréhensif au sujet de nous deux… Je dis ça mais, je ne ressemble en rien à ce qu’avait pu être mes parents. »

Le fait d’être ainsi officiellement avec Maureen l’avait libéré de nombreux poids et pourtant elles n’étaient ensemble que depuis quelques minutes. Elle parlait de ses parents sans se mettre en colère. Elle parvenait à montrer quelques émotions et états. On l’avait une fois surnommé le petit glaçon et elle s’était presque convaincue que s’était le cas. Pourtant elle se surprenait à aimer de nombreuses choses de la vie, des choses simples qu’elle ne pensait que possible que chez les autres.
En parlant de parents, Frédérique se surprit à imaginer les siens, si ils avaient été en vie. Ils étaient bons, très bons, ouverts et compréhensifs. L’un ancien Gryffondor, courageux et vaillant. Et l’autre ancienne Serdaigle, intelligente et douce. Si ils avaient vu le bonheur que ressentait enfin leur fille unique, qu’importe si il s’agissait grâce à une fille ou un garçon, ils auraient immédiatement accueilli la personne à bras ouverts. Et puis quand on voyait la Poufsouffle, on ne pouvait que l’apprécier. Ce qui ne pouvait pas forcement être le cas de la Serpentard, qui n’étant pas Serpentard pour rien, était plus proche de la froideur que de la bonté. Ses parents étaient morts pour la justice et la paix. Elle, elle pourrait plus facilement combattre froidement, cruellement. Mais elle l’ignorait encore.


« Je ne connais rien des créations moldus… »

Frédérique se mordit les lèvres pour ne pas insulter ces êtres. Pour elle, les moldus ne pouvaient pas être des créateurs mais des copieurs. Elle aurait bien volontiers répondu à sa petite amie qu’elle se fichait pas mal de connaître quoi que ce soit d’eux. Mais elle ne dit rien. Elle ne voulait ni la contrarier ni la blesser. Elle fera l’effort de connaître, même si c’était loin de lui plaire. Pourtant devant l’enthousiasme qu’y mettait la blonde, alors qu’elle venait de poser sa tête sur son épaule, elle ne pouvait rien lui refuser.

« J’essayerais… »

Oui elle essayerait juste pour ses magnifiques yeux bleus qui la dévisageait avec insistance. Oui elle essayerait pour le doux parfum qui venait emplir tous ses sens. Oui elle essayerait car elle était si amoureuse d’elle qu’elle serait prête à se jeter d’un pont à sa suite, ne tolérant pas de s’en détacher.
Maureen l’embrassa sur la joue et la brune la serrait un peu plus contre elle.

Les vacances s’annoncèrent donc bien, même plus que bien. Elles ne se quitteraient plus, ou du moins, rapidement, juste pour une soirée mais elles seraient à nouveau réuni tous les jours. La jeune LeeRoy était prête à affronter le monde des moldus car ce monde se trouveraient en cet instant bien moins dur que leur ultime rentrée qui les attendait à Poudlard…


[ FIN pour Frédérique LeeRoy ]
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