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| Oublier qu'ici on est rien - PV - | |
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Invité
Ξ Sujet: Oublier qu'ici on est rien - PV - Jeu 7 Oct - 14:57 | |
| Helena Smith faisait partie des rares personnes qui, encore aujourd'hui, avait le léger espoir de penser que dans le monde actuel, il n'y avait pas de malfrats ou en tout cas pas trop, qu'ils étaient rares et que s'ils étaient comme ça, c'était parce qu'il y avait une vraie raison derrière ça... Enfin bon, on ne pouvait pas en vouloir à une petite bouille comme la sienne non ? Elle n'avait que quinze malheureuse année et dans sa tête, les méchants qui en venaient aux mains avaient toujours torts ou alors ils avaient été maltraités dans leurs enfances. En clair, rien de bien méchant. Mais disons que c'était le genre de chose qui avait le don de la mettre bien en colère. Alors que c'était ce qu'elle était qu'en de très rares occasions ! Autant dire que lorsque ça arrivait, il fallait que tout le monde se mettent à couverts !
Le problème, avec un comportement comme celui là, c'était que les choses n'étaient réellement jamais facile. A toujours croire que les gens du monde sont gentils et tendres, adorables et aimables, on ne finit jamais de tomber de haut, et c'était une chose qu'avec le temps, elle avait fini par comprendre. En même temps qu'elle avait fini par comprendre que même la personne la plus gentille du monde pouvait devenir cruelle d'un seul coup et sans raison que l'on ne puisse comprendre... Quoique... Si on y réfléchissait de plus près, Friedrich lui avait enfin expliquer les choses, ce qui ne se serait jamais produit si elle n'avait pas pris la peine de l'écouter ne serait-ce qu'un peu. Mais bon, ce n'était pas pour autant qu'elle allait se mettre à le pardonner, loin de là, ce n'était pas son genre, de toute manière. Mais bon... Qu'on lui explique ou non, qu'elle en ait la raison ou pas, elle ne pourrait jamais lui pardonner les mots qu'il avait bien pu lui dire. C'était impossible, tout comme elle ne pourrait jamais tenter de lui reparler de façon normal et sincère, c'en était devenu tout bonnement impossible... Mais c'était, en réalité, bien dommage, parce qu'à bien y repenser.. Il avait été un bon ami non ? Et un amoureux hors pair mais si elle s'aventurait là, ça serait réellement un terrain miné...
Flashback :
Il avait disparu. Impossible de le retrouver, de savoir où il avait bien pu aller alors que pourtant, il ne pouvait pas avoir quitter l'école sinon, on en aurait parler non ? Mais que pouvait-elle bien faire ? Aller voir le directeur et lui poser la question ? A quoi bon, on ne pouvait pas vraiment dire que c'était la seule et unique chose qu'il fallait faire, et si ça se trouvait, il n'était pas disparu, c'était juste elle qui ne parvenait pas à tomber sur lui ? Oui elle avait peur, oui elle ne comprenait pas mais elle ne perdait pas espoir bien sûr, il ne pouvait pas la laisser comme ça, c'était tout bonnement impossible, il ne pouvait pas l'avoir abandonné ! Il n'était pas comme ça ! Et il ne pouvait pas la fuir non plus bordel ! Il l'aimait non ?
Et au final, au moment où elle le trouva, caché derrière ce rideau, bien sûr qu'elle ne comprit pas, comment l'aurait-elle pu ? Et Julien qui lui disait qu'elle n'était pas censée être là et qu'elle devait partir... Alors oui, elle avait voulu rester, et elle avait voulu comprendre, il n'y avait rien de si bizarre que ça là dedans non ? Au final, et bien non, elle ne l'avait pas vu et en plus de ça... Il l'avait rejeté comme personne ne l'avait jamais rejeté... Il lui avait parlé avec des mots qu'on ne lui avait même jamais dit.. « Qu'est-ce que t'es venue faire ? Je ne veux pas te voir ! Dégage ! ». Comment supporter ce genre de paroles de la part de la seule personne que l'on aime, de la part de la seule personne sur qui on puisse compter.. ? Bien sûr qu'elle avait fait la fière, en lui affirmant que non, elle ne partirait pas, que oui, elle allait rester là parce qu'elle, elle avait envie de le voir... Mais comment réagir lorsque la personne que l'on aime nous parle de la sorte ? C'est tout bonnement impossible et c'est même insupportable à vivre ! Alors elle avait souffert, intérieurement pour tenter de ne rien montrer. Pour tenter de rester là, sur place, forte et droite, à lui renvoyer ses paroles... Mais elle n'y était même pas parvenue. Elle avait un peu essayé, doucement, faiblement... Tout ça pour qu'au final, elle parte en courant pour ne plus revenir après un... « Je ne t'aime même pas alors fous moi la paix ! ». Alors oui, elle avait fini par partir, elle n'était pas stupide, elle avait compris que sa présence n'était pas demandée...
Fin du Flashback
Alors au jour d'aujourd'hui, alors qu'elle s'était enfin relevé et qu'elle faisait face à tout ça, et bien tant pis pour lui. Okay, il avait tenté de se rattraper en lui expliquant et ça aurait pu marcher, si Tomas n'avait pas été dans son coeur. Mais c'était fini. Le « nous » qui avait existé en ce temps là c'était tout simplement évanoui pour ne plus réapparaitre. Jamais.
Alors qu'elle était plongée dans ses pensées et que le monde ne comptait pas tant que ça autour d'elle, elle repéra la voix de son Serdaigle de petit ami et un sourire se dessina doucement sur ses lèvres mais resta en suspend. Il avait un ton de voix qu'elle ne lui avait jamais connu... Il fallait qu'elle aille voir ça de plus près...
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Ξ Sujet: Re: Oublier qu'ici on est rien - PV - Ven 8 Oct - 23:34 | |
| Mois de mars, la fin des cours approchait déjà, et il avait vraisemblablement réussi à tenir une année en se montrant un minimum sociable et assidu en cours. Mais vraiment un minimum, parce qu'il ne fallait pas non plus trop lui en demander. Une année touchant presque à sa fin, mais qui lui avait semblé passer extrêmement vite, avec ses bons et ses mauvais souvenirs. Ceux qu'il se remémorerait en laissant un léger sourire apparaître sur ses lèvres, et les autres, ceux qu'il préférait ne pas spécialement se rappeler. Mais bon, à moins de souffrir d'amnésie, tout cela semblait plutôt bien stocké dans sa tête pour l'instant, et il y avait peu de chances pour que ça change. Dommage, parfois il y avait bien des choses qu'il aurait été plus simple de supprimer de son esprit, sans plus de réflexion. Comme sa conversation avec Maiden par exemple, dont aujourd'hui encore il ne savait trop quoi penser. Et il n'était pas un garçon qui aimait trop se prendre la tête, alors forcément !
C'était un de ces jours où il valait mieux le laisser ruminer tout seul dans son coin, sans trop chercher à comprendre pourquoi il ne mettait pas un peu plus de dynamisme et de joie de vivre dans sa vie de tous les jours. Mais est-ce qu'il y pouvait vraiment quelque chose s'il n'y avait qu'une seule personne dans cette école pouvant lui apporter le sourire ? Et cette personne n'était en l'occurrence pas à ses côtés, donc il ne fallait pas compter sur lui pour être un véritable rayon de soleil. Un nuage gris aurait plus été de circonstance en vérité ! Gloussements, cris suraigus, et trépignement, l'Allemand soupira de plus belle, jetant un regard excédé aux demoiselles qui obstruaient tout le couloir tels d'énormes hippopotames, l'empêchant d'accéder aux escaliers de la tour de Serdaigle. « Dégagez de là bon sang. Et si vous alliez plutôt embêter votre monde autre part qu'ici ? Vous êtes gonflantes là. » lâcha-t-il sèchement, toisant les jeunes filles, qui devaient bien avoir deux ans de moins que lui de haut. Aussi bien il pouvait être charmant lorsqu'il s'y mettait, aussi bien parfois il valait juste mieux s'écarter de son chemin sans broncher. Il n'était certes pas d'un naturel violent, mais il était toujours préférable de ne pas lui taper sur le système. Difficile à vivre ? Qui ça ?
Il était juste irrité de voir à quel point le monde entier pouvait occasionnellement être contre lui. Certes, il lui en fallait peu pour être irrité. Mais l'inverse pouvait aussi être vrai, il lui en fallait finalement peu pour le réjouir, parfois. N'empêche qu'aujourd'hui n'était clairement pas son jour, entre les cours, les profs, sans compter qu'il s'était ramassé le matin même, pendant son footing, ce qui ne lui arrivait pour ainsi dire jamais. Pour la peine il avait presque été aussi doué que Giada, et avait échappé de peu au lac. Tôt le matin il était clairement préférable que cet incident supplémentaire ne lui soit pas tombé dessus. Alors si en plus de ça des gamines venaient à lui bloquer le chemin pour des raisons complètement futiles et inintéressantes, oui, il les envoyait balader, comme l'aurait fait n'importe quel être sensé. Elles n'avaient qu'à trouver autre part pour leur conférence, voilà tout. Quelque part où leur présence était souhaitée, de préférence.
Une fois que les regards courroucés et peu amicaux se furent éloignés, il continua son trajet sans mot dire, son sac négligemment posé sur l'épaule se balançant au rythme de ses pas. En plus de tout ça il y avait ses parents, dont il avait récemment reçu une lettre, lui demandant de ses nouvelles, et tout ce qu'il y a de plus classique. En soi, rien d'alarmant, sauf quand ils commençaient à parler de son avenir et de choix qu'il ne tarderait pas à devoir faire, pour sa famille. Il venait d'une famille Sang-Pure, et pas n'importe laquelle, mais jusqu'à maintenant ses parents ne lui avaient jamais imposé quoi que ce soit. Une liberté totale concernant à peu près tout, ses fréquentations, ses études. Mais quand ils parlaient d'avenir il craignait quand même un poil que ça ne concerne une quelconque héritière qu'ils aient pu rencontrer. Mouais, il aviserait en temps voulu de toute façon. Ce n'était pas comme si on l'avait jamais forcé à faire quoi que ce soit qu'il ne souhaitait pas.
Une fois ses affaires déposées dans son dortoir, le Bleu et Bronze retrouva le chemin des couloirs, laissant ses pas le guider au hasard... Jusqu'à ce qu'il ne heurte quelqu'un, et que ce quelqu'un en question ne manque de lui faire tomber toute une pile de livres dessus avec la maladresse qui lui était bien connue. « Bordel Peterson fais un peu gaffe où tu marches pour une malheureuse fois dans misérable ta vie ! Tu le fais vraiment exprès ou quoi ?! » Au mauvais endroit au mauvais moment, Damon n'avait vraiment pas de chance. Il était tout pâle alors que le jeune homme le foudroyait du regard. Visiblement peu certain de l'attitude adéquate à adopter dans cette situation, le lionceau ramassa rapidement ses affaires, au moment même où une certaine blondinette arrivait à leur hauteur. « C'est bon, reste pas planté là comme un poteau, bouge ! » Le tout sur un ton qui n'était pas forcément des plus agréables, mais qui ne différait pas franchement du ton qu'il employait habituellement lorsqu'il s'adressait au Rouge et Or. Sa maladresse, son manque de confiance en lui évident, sa timidité l'agaçaient au plus au point, c'était épidermique, il ne pouvait même pas l'expliquer ! Leurs caractères n'étaient simplement pas compatibles. Mais pas sûr que cette explication suffirait à Helena, malheureusement. [954]
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Dernière édition par Tomas Habsbourg le Jeu 21 Oct - 20:08, édité 1 fois |
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Ξ Sujet: Re: Oublier qu'ici on est rien - PV - Jeu 21 Oct - 19:46 | |
| Ce ton de voix lui faisait un peu peur, et elle était consciente que le mieux, plutôt que d'aller vers la voix de Tomas, ça aurait été de partir dans l'autre direction. Mais même si la jeune fille ne possédait pas beaucoup de défaut, elle en avait quand même et en plus de la maladresse qu'on lui connaissait, on pouvait également se rendre compte qu'elle était une petite fille bien curieuse. Et là, elle entendait la voix du garçon avec qui elle sortait et elle ne pouvait tout simplement pas s'empêcher d'aller vers cette voix. Elle voulait savoir ce qu'il se passait, elle voulait tenter de comprendre, elle voulait savoir e qu'il pouvait bien se passer. Après tout, si ça se trouvait, il avait un problème et elle allait pouvoir l'aider ! Mais dans ce cas, on aurait bien vite compris qu'elle était adorable et toute innocente. Elle n'y pouvait rien, elle avait toujours été comme ça. Elle était tout mignonne mais ça ne rendait pas toujours les choses bien facile. Elle aimait être comme ça, mais pour autant, ce n'était pas non plus la chose la plus adorable du monde. Bref, son pas fut aussi rapide que possible, elle voulait vraiment se dépêcher, parce qu'elle ne voulait pas qu'on fasse du mal à Tomas ! Après tout, c'était possible oui, il était parfaitement possible que quelqu'un ait fait du mal à Tomas, si ça se trouvait c'était pour ça qu'il était si peu gentil dans le ton de la voix !
Elle s'approcha et s'arrêta net devant la scène. Directement, c'était... Incompréhensible et en plus de ça, ça ne l'énervait pas non, parce qu'elle ne parvenait pas à comprendre. Elle n'y arrivait pas du tout. Si Tomas était énervé, c'était contre Damon. Et si elle avait bien appris quelque chose en le côtoyant pendant les dernières vacances d'été, c'était qu'il était un garçon adorable et gentil, un peu comme Friedrich. Un garçon maladroit sur les bords mais extrêmement touchant. Enfin bref, tout ça pour dire qu'il ne semblait rien y avoir chez lui qui puisse expliquer cette prise de tête. Alors oui, elle ne comprenait pas, oui, elle voulait comprendre ce qu'il pouvait bien se passer, mais c'était un peu comme si ce genre de chose était totalement impossible. C'était prise de tête quoi bordel ! Helena ne pouvait pas comprendre pourquoi est-ce que Tomas pouvait bien être en train de s'en prendre à Damon ! « Tomas... Qu'est-ce que tu as ? Pourquoi tu cries si fort ?! »
Le ton de la voix de la jeune blonde était timide, et on sentait son incompréhension. Il était impossible de comprendre ce qui pouvait bien lui passer par la tête à ce garçon et en ce moment, elle aurait voulu être dans sa tête pour entendre ses pensées, pour essayer de comprendre, mais elle n'y tait pas, et toute la situation lui échappait. Elle n'avait qu'une envie, c'était de protéger Damon et rien d'autre. Bien sûr que son coeur n'appartenait qu'à Tomas et ça, il devait à tout prix le comprendre parce qu'elle ne pourrait jamais, mais alors vraiment jamais lui dire le contraire. Bien qu'elle sache qu'ils avaient des caractères différents, elle n'aurait jamais pu imaginer ça... « Qu'est-ce que Damon t'a fait bon sang ?! »
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Ξ Sujet: Re: Oublier qu'ici on est rien - PV - Dim 24 Oct - 13:58 | |
| La situation était devenue bien compliquée brusquement. D'un côté il y avait Damon, qui avait réussi à faire sortir Tomas de ses gonds sans même le vouloir, et de l'autre Helena, qui venait de s'ajouter à l'équation et qui était visiblement en quête de réponses. Il avait bien envie de les planter tous les deux là et de se barrer, pour être tout à fait honnête. Il n'avait pas envie de s'excuser, il n'avait pas non plus envie de donner d'explications sur son comportement. C'était l'accomplissement d'une journée tout à fait pourrie, et c'était le Rouge et Or qui avait provoqué l'explosion de la bombe, voilà tout. Le Serdaigle était calme, toujours, en toute occasion, sauf quand c'était trop. Même lui finissait par craquer, toute l'irritation qu'il gardait en lui finissait forcément par se manifester un jour sous une forme pas nécessairement agréable.
Il ne s'était même pas rendu compte qu'il avait crié, en fait il fallut que ce soit Helena qui le lui fasse remarquer. Il avait perdu son sang-froid. Et il fallait qu'elle soit là... Fantastique. Oh il ne comptait pas cogner sur Damon, ce n'était pas son genre. Il ne portait pas atteinte physiquement aux gens qui ne lui avaient rien fait, il n'était pas comme Fayr. Si ça s'avérait nécessaire, il se défendait, et ça avait été le cas contre Axel. Mais c'est tout, il n'allait pas frapper le gringalet, aussi agaçant fut-il. Bon sang ce qu'il aurait souhaité pouvoir s'en aller au loin, là tout de suite. La pression commençait à descendre, et même s'il n'était pas franchement fier qu'Helena soit arrivée au moment où il s'énervait contre le Gryffondor, ça ne changeait rien. Il ne s'excuserait pas de son comportement. Le regard toujours fixé sur le visage du lionceau, il évitait consciencieusement de se tourner vers Helena. « Dégage. » reprit-il plus calmement, à l'attention de Damon, mais d'un ton qui était sans appel. C'était tout ce qu'il demandait depuis le début finalement, qu'il dégage, et qu'il ne lui fasse pas tomber ses bouquins dessus, merci !
Il parut hésitant, mais le Lion finit malgré tout par reprendre son chemin, non sans un dernier regard vers Helena. Reconnaissance, inquiétude ? L'Allemand n'en avait pas la moindre idée, et très honnêtement, peu importait. Il n'était pas jaloux, il ne s'inquiétait pas vraiment de la relation amicale ou quelle qu'elle soit qui pouvait exister entre les deux jeunes gens. Soupirant, il fourra les mains dans ses poches, fixant un point du mur qui se trouvait derrière la jeune fille. Il ne voulait pas s'énerver contre elle, il ne voulait pas l'attrister, mais là ce n'était tout simplement pas le bon moment. Il se sentait comme un gamin qu'on aurait pris en flagrant délit de bêtise, et ça le rendait d'autant plus amer. « Rien. Il me gonfle, c'est tout. Quelle importance ? » répondit-il sèchement, peu désireux de continuer la conversation dans cette voie. Il n'avait pas besoin de se justifier, il était un grand garçon aux dernières nouvelles. Et si le Gryffondor l'importunait, oui il le lui faisait savoir, histoire qu'il aille faire profiter d'autres gens de sa maladresse pathologique.
Dernière édition par Tomas Habsbourg le Mar 26 Oct - 12:28, édité 1 fois |
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Ξ Sujet: Re: Oublier qu'ici on est rien - PV - Lun 25 Oct - 23:22 | |
| Sa façon de parler, sa façon de se comporter également. Tout ça, ça donnait réellement l'impression que la jeune Smith était face à un réel inconnu et c'était justement pour cette raison qu'elle n'y comprenait plus rien. Bien sûr, il pouvait avoir ses sautes d'humeur, ça elle pouvait le comprendre, étant donné qu'elle pouvait également en avoir. Qu'il parle ainsi l'effrayait, elle ne parvenait même pas à vraiment se calmer, parce qu'elle en venait à penser que s'il parvenait à se mettre en colère contre un garçon comme Damon, il allait parfaitement pouvoir se mettre en colère contre elle. Allait-il l'insulter, la frapper, lui faire du mal ? Qu'allait-il faire, alors qu'il était tant en colère et qu'il ne semblait même pas vraiment s'en rendre compte. Enfin bon, il devait bien se rendre compte qu'il n'était pas excessivement délicat, bien sûr. Enfin... Pas sûr. En tout cas, s'il y avait bien une chose qui était certaine, c'était qu'il faisait réellement peur à Helena et que ce n'était pas bon, pas bon du tout. Un garçon ne devait absolument pas faire en sorte de faire peur à sa petite amie. Ce n'était réellement pas humain, pas du tout même. Mais bon, s'il était énervé, il n'allait bien sûr pas pouvoir se calmer d'un seul coup. Et même si elle pouvait comprendre ça, elle ne pouvait pas le laisser avoir un tel comportement contre un garçon comme Damon, lui si doux et si gentil ne méritait pas de s'en prendre autant dans le visage.
Mais de toute manière, maintenant qu'elle était intervenue, les choses seraient comme elles seraient, elle les assumerait et de toute façon, elle ne regrettait pas d'être intervenue. Elle lança un faible sourire à Damon, qui semblait la remercier ou alors, peut être était-il un peu inquiet ? Avait-elle vraiment raison de craindre le garçon ? Elle sortait avec lui, il devait bien tenir un minimum à elle au point de ne pas vouloir lui faire de mal non ? Est-ce qu'elle le connaissait vraiment ? Est-ce qu'il restait un garçon en qui on pouvait avoir confiance ? Ne s'étaient-ils pas lancés trop vite ? A le voir ainsi, elle en venait à croire qu'elle ne connaissait pas du tout la personne avec qui elle sortait. Il n'était, d'un seul coup, plus du tout le gentil Tomas qui l'avait faite craquer. Mais l'avait-il vraiment été ou n'était-ce qu'une façade pour lui faire du mal ? Ca pouvait également être une question à se poser bien sûr... Même si ça lui faisait du mal. A croire que la jeune Gryffondor ne serait jamais capable d'avoir la moindre chance avec un garçon... En voici donc encore un, prêt à lui faire du mal.
« Tu pourrais tout de même être un peu plus gentil avec lui... Damon n'est pas le genre de personne à faire du mal... Pourquoi tu t'en prends à lui comme ça, est-ce qu'il t'a tant manqué de respect que ça ? J'en doute sérieusement. ». Bien sûr, lui parler ainsi alors qu'il était d'assez mauvaise humeur n'était pas vraiment la chose la plus intelligente à faire, mais que l'on soit bien d'accord, elle ne pouvait pas non plus se résoudre à le laisser faire du mal à quelqu'un de faible. Non pas qu'elle qualifie vraiment Damon de faible et tout ça hein ! Mais en tout cas, il n'était pas aussi fort que Tomas, et cela, il devait lui même être capable de le dire ! Enfin bref, qu'elle se ressaisisse cinq minutes bien sûr, il ne fallait pas non plus qu'elle se mette à raconter n'importe quoi et ce genre de chose.
Si cela avait de l'importance ? Bien sûr que cela en avait ! Il ne fallait pas non plus se mettre à croire que d'un seul coup, maintenant que Damon n'était plus là, ça n'avait plus la moindre importance ! Pour qui donc se prenait ce garçon ? Se croyait-il au-dessus de tout ? Pensait-il sincèrement qu'il n'avait aucun compte à rendre aux gens ? Ridicule ! Il méritait des claques même si Helena restait une non violente. Mais tout de même ! « Quelle importance ? Attends mais tu rigoles ou quoi ?! Bien sûr que ça a de l'importance qu'est-ce que tu crois ?! Tu penses que tu peux t'en prendre à quelqu'un comme ça, sans raison ? Tu te fourres le doigt dans l'œil ! C'est important ! Et dégueulasse ! »
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Oublier qu'ici on est rien - PV - Mar 26 Oct - 22:45 | |
| Les dés étaient jetés, impossible de revenir en arrière à présent. Non, Tomas n'était pas un prince charmant. Et il lui arrivait d'être franchement désagréable avec les autres. Ce n'était pas nouveau. Mais le fait est qu'en présence d'Helena, il n'avait pas envie d'être ce type là. Celui qui est renfermé et cynique. Elle le rendait meilleur, finalement. Et elle n'en avait même pas conscience. C'était sans doute pour ça qu'elle était aussi choquée devant son comportement. Elle n'avait pas l'habitude. Et ça, il en était conscient, il réalisait qu'elle découvrait une part de sa personnalité qui n'allait pas forcément lui plaire. Mais il fallait bien que ça arrive un jour ou l'autre, non ? Il n'était pas parfait, loin de là, et en plus de ça, en l'occurrence il était énervé. Et agacé, alors forcément, il ne prenait pas de pincettes. Elle lui posait des questions ? Il y répondait tel que les mots lui venaient à l'esprit, tout en sachant que ça ne lui plairait pas forcément. Peut-être que c'était intentionnel finalement. Peut-être que ce type qu'elle avait sous les yeux et qui lui déplaisait tant, c'était vraiment lui, et pas la version douce à laquelle elle avait l'habitude d'être confrontée. Peut-être qu'elle s'était trompée, peut-être qu'elle l'avait idéalisé. Et dans ce cas, peut-être valait-il mieux qu'elle en prenne conscience le plus rapidement possible, pour ne pas être déçue davantage.
L'Allemand avait assez de mal à rassembler ses pensées en l'instant. Tout ce qu'il savait, c'est qu'elle ne l'avait pour ainsi dire jamais regardé comme ça. Il évitait de croiser son regard, mais il sentait malgré tout les yeux de la blondinette posés sur lui, et il était clair qu'elle n'aimait pas ce qu'elle voyait. Il n'était pas comme elle voulait qu'il soit. Gentil, doux, chaleureux. Il ne le serait sans doute jamais, qui sait ? Elle aurait mieux trouvé son compte avec un Maiden ou un Peterson. Il n'était pas le gars qu'elle attendait, et cette pensée lui était désagréable, douloureuse. Il se sentait d'autant plus amer. Trop amer pour faire la part des choses. « A quoi bon te répondre ? Mon procès est déjà fait. Oui, voilà, je suis mauvais, et désagréable, et méchant. Peut-être que tu aurais mieux fait de partir avec Peterson, non ? Lui qui est si gentil et charmant. » cracha-t-il d'un ton méprisant. Vrai, faux, quelle différence ? Au fond de lui, bien sûr qu'il avait envie qu'elle reste, qu'elle arrête de le regarder comme ça, comme un étranger. Il aurait bien voulu que tout redevienne comme avant, mais c'était impossible. L'instant présent, c'était celui qu'ils étaient en train de vivre. Un instant décisif. Celui où il se retrouvait à suggérer à la seule fille qui comptait réellement à ses yeux de s'en aller. « Ouais, je suis certain que tu regrettes de ne pas l'avoir suivi. »
Elle lui criait dessus, elle était indignée par ses paroles... Et lui dans tout ça ? Il restait de marbre, indifférent aux reproches qu'elle pouvait bien lui faire. Et c'était peut-être même pire que s'il s'était emporté à nouveau. Il était trop calme. Et elle, il ne l'avait jamais vue dans cet état. Il était aisé de dire que son attitude la répugnait. Mais que croyait-elle ? Que simplement parce qu'elle lui criait ses quatre vérités à la face, il allait se rétracter et s'excuser ? Qu'il regrettait ? Peterson l'avait gonflé, il avait réagi. Il ne l'avait même pas touché, au passage. Il lui avait juste conseillé de dégager. Et si ça ne lui plaisait pas, eh bien il n'y pouvait rien. Il ne comptait pas courir derrière le Lion pour aller s'excuser. Buté ? Pas du tout. Il haussa les épaules avec désinvolture. « Il me gonfle, je le lui fais comprendre. Je ne l'ai pas touché à ce que je sache, c'est lui qui m'as fait tomber ses foutus bouquins dessus. Mais si c'est ce que tu penses, alors d'accord, j'ai une attitude dégueulasse, voilà. » déclara-t-il froidement. Il ne savait pas vraiment à quoi il s'attendait en lui répondant comme ça, en faisant comme si elle avait la moindre part de responsabilité dans cette histoire. Il avait mal parce qu'il sentait qu'il était en train de la décevoir, et il avait besoin qu'elle ait aussi mal que lui. Il ne réalisait même pas à quel point son comportement était autodestructeur.
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Oublier qu'ici on est rien - PV - Lun 1 Nov - 21:52 | |
| Sison procès était déjà fait ? Helena était la personne la plusdouce de l'univers entier. Il suffisait donc largement à Tomas de sedéfendre un peu pour qu'il en soit pardonné. Mais à la place, ilcontinuait, encore et encore, il persistait à toujours vouloirmontrer que oui, il pouvait vraiment être désagréable etinsupportable. Et c'était réellement ce qu'il était, là tout desuite. Si Helena aurait été une personne plus grande avec une plusgrande carrure, à coup sûr qu'elle lui aurait déjà mis un coup.Frapper n'étant pas dans ses habitudes, elle ne s'y risquait pas,bien sûr. Et puis bon, vu comme il était énervé, elle s'imaginaitmême qu'il aurait pu être capable, lui même, de s'en prendre àelle à son tour. En plus, il racontait vraiment n'importe quoi, ilcontinuait en lui disant qu'elle aurait mieux fait de suite Damon,plutôt que de rester là. Et si vraiment, la jeune blonde s'étaitvoulue franche, elle se serait mise à lui dire que oui, elle auraitmieux fait de ne pas rester et de filer aussi vite, et aussi sec.Elle ne serait jamais rester, elle ne l'aurait pas supporter même.Enfin bon, elle était restée, avec l'espoir de pouvoir le ressaisiret le calmer. Stupide oui, il était tout simplement impossible de lecalmer, il semblait être tout, sauf prêt à se ressaisir et à nepas se prendre la tête... Helena était tellement perdue qu'elle nesavait même pas comment est-ce qu'elle était bien supposée réagir,elle ne savait pas comment agir, non, pas du tout. Elle n'y arrivaitpas du tout. Vraiment pas.
« Entout cas, il est clairement plus gentil que toi, là, tout de suite.Et si tu te calmais bordel ? Tiens-tu réellement à ce que je parte? » Et si c'était vraiment ce qu'il voulait et bienoui, elle partirait. Elle préférait vraiment partir plutôt qued'avoir à supporter la présence de ce gars dont elle ne savaitrien. Enfin bref, tout ça pour dire qu'elle n'allait pas se prendrela tête, ça ne servait strictement à rien, oui voilà. Il n'yavait rien de plus à dire. Oui, voilà. Un soupir s'échappadoucement de ses lèvres, alors qu'elle essayait de chercher commentelle pourrait bien calmer les choses, mais il n'y avait pas lamoindre idée qui ne lui traversait l'esprit. « Ouivoilà, je regrette de ne pas l'avoir suivi. Je t'aurais alors trouvébeaucoup moins pathétique. »
Elle n'aimait pas parlercomme ça, elle détestait réellement ça et elle s'en seraitvolontiers empêchée si elle en avait eu la possibilité, mais ellene le pouvait pas. C'était justement ça qui posait tant problème.C'était d'une prise de tête... Mais c'était ainsi, alors ellen'avait pas le choix et voilà. Helena rêvait de partir, ellevoulait disparaître, prendre la fuite. Pouvoir être tranquillequoi... Mais si elle ne le pouvait pas c'était bien pour la seule etunique raison qu'elle en avait mal au coeur. Elle ne voulait paspartir parce qu'elle continuait à espérer qu'il allait d'un seulcoup redevenir comme il était avant et redevenir gentil... Mais non,ça ne semblait pas venir, il ne semblait pas vouloir changer nonplus. C'était insupportable, vraiment...
Faire comprendre àquelqu'un qu'il le gonflait en lui criant dessus était tellementstupide que ça. D'un mouvement de colère, elle fit à son tourtomber les livres du garçon. Le défiant ensuite du regard, ellecroisa ses bras sur sa poitrine. « Et bienvas y, prends-toi en à moi maintenant, puisque j'ai fait tomber teslivres. »
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Oublier qu'ici on est rien - PV - Lun 1 Nov - 23:29 | |
| L'Allemand soupira, passant une main dans ses cheveux déjà en désordre. Il ne savait pas ce qu'elle attendait de lui, ce qu'elle attendait qu'il dise pour qu'elle arrête de le regarder ainsi. Qu'il s'excuse ? Mais de quoi ? D'être de mauvaise humeur ? D'avoir engueulé Peterson ? Mais dans ce cas là c'est auprès du Gryffondor qu'il aurait dû s'excuser, non ? Et il n'en avait pas l'intention. Alors quoi, de ne pas être celui qu'elle croyait ? De ne pas être adorable et gentil vingt-quatre heures sur vingt-quatre ? Mais si c'était dans sa nature, alors il n'y pouvait tout simplement rien. Elle s'était fait des illusions, elle l'avait mal jugé, et il en était navré. Et il craignait qu'elle ne finisse par lui dire qu'elle avait fait une erreur en lui disant oui il y a de cela des mois, ce qui étant donné son comportement actuel ne devrait pas tarder. Sauf qu'il avait assez de mal à raisonner correctement pour l'instant. Elle le trouvait décevant et il n'était pas en mesure d'y changer quoi que ce soit. Logique implacable, il se contentait de lui répondre tant bien que mal, même s'il devrait regretter ses paroles plus tard.
« Tiens-tu réellement à ce que je parte ? » La question résonna étrangement dans son esprit. Il sentait bien que la réponse serait déterminante, qu'elle ne le supporterait plus bien longtemps mais... « Si c'est vraiment ce que tu penses de moi, si je te révolte autant alors je ne te retiens pas. » s'entendit-il pourtant répondre d'une voix toujours aussi distante. Parce que son cœur battait à tout rompre, parce qu'il avait mal, parce qu'il n'était plus sûr de rien. Elle s'attendait à autre chose en sortant avec lui, et elle ne serait visiblement jamais en mesure d'accepter qu'il soit tel qu'il était. A quoi bon promettre de changer s'il en était incapable ? Peut-être qu'il valait tout simplement mieux arrêter les frais dès maintenant. Si elle réalisait qu'elle s'était trompée à son sujet il n'allait pas feindre un autre comportement juste pour lui faire plaisir. Peut-être qu'ils s'étaient plantés et que ça ne fonctionnerait jamais, parti comme c'était. Pathétique. Il essuya l'attaque sans broncher, sans même réagir, même si intérieurement, il avait l'impression d'avoir pris un grand coup dans l'estomac. « Bah c'est bien, on est d'accord alors. » Il avait mal, et pourtant il continuait à lui répondre, sans trop savoir pourquoi. Il aurait dû partir dès le début, ça aurait probablement mieux valu. Ils n'allaient pas continuer cette conversation éternellement.
Elle fit tomber ses bouquins, chose à laquelle il ne s'était nullement attendu. Serrant les dents, il l'entendit lui demander de s'attaquer à elle à présent. Fantastique, elle le prenait pour une grosse brute désormais. A quoi s'attendait-elle ? Qu'il lui cogne dessus ? Qu'il lui gueule dessus ? Mais il ne le voulait pas, et s'il y a bien une chose dont il était sûr c'était qu'il ne porterait jamais la main sur elle. Jamais. Il recula, plantant le regard dans ses yeux bleus pour la première fois depuis qu'elle était arrivée, l'observant avec incertitude, déception. « A quoi est-ce que tu t'attends ? Pour qui est-ce que tu me prends bon sang ?! » s'énerva-t-il. A quoi jouait-elle ? Ses bouquins n'avaient plus la moindre espèce d'importance à présent, il était juste incapable de trier ses pensées. Tout ça était devenu bien trop prise de tête, et tout ce qu'il avait envie de faire, c'était partir, loin de préférence. Jamais sortir avec Helena n'avait été aussi compliqué, et il le réalisait bien qu'il en soit en grande partie responsable, pour ne pas dire complètement. Il agissait comme un nase et ça n'arrangeait rien. [611 sans la citation]
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Oublier qu'ici on est rien - PV - Lun 1 Nov - 23:59 | |
| Il ne faisait même pas le moindre effort de tenter de lui prouver qu'il n'allait pas la laisser. Il ne lui montrait même pas qu'il voulait rester là, il ne voulait pas la perdre ? Pourquoi est-ce qu'il ne cherchait pas un seul instant à la retenir ? Ca faisait mal. Plus mal que n'importe quoi. Et elle en venait à difficile se retenir de pleurer. Helena n'était pas une personne forte, elle n'était pas non plus une personne froide ou ce genre de chose. La petite Gryffondor qu'elle était, était fragile, douce et sensible. Et c'était bien pour ça qu'elle ne pouvait pas supporter tout ça. « Tu... Tu ne cherches même pas à me retenir... Tiens-tu vraiment à moi ? Ai-je un jour vraiment compté... »
Plus les mots affluaient, plus les choses devenaient dures. Tomas avait mal mais il ne le montrait pas du tout et c'était pour ça que la jeune blonde avait sincèrement l'impression de ne pas le toucher, de ne pas voir le moindre sentiment sur son visage ou e genre de chose. C'était quelque chose hallucinant, et c'était vraiment difficile tout ça. Tellement... Helena avait mal, très mal au coeur. Et c'était bien pour ça qu'elle ne savait pas quoi faire. Pas du tout. « Oui, totalement d'accord. Tout ça est pathétique ».
Elle restait forte, et ça voit ne tremblait pas. Mais la larme qui se mit doucement à couler le long de sa joue fut plus forte que tout, plus forte que n'importe quoi aussi et elle ne put même pas la retenir. Mais elle avait coulé et maintenant et bien soit. Oui, elle n'était pas aussi forte que Tomas, elle avait un coeur, chose que Tomas ne montrait pas du tout. Peut être même que ce n'était pas le ton de sa voix qui la dérangeait tant. Mais plutôt le fait qu'il ne lui montre pas un seul instant qu'il regrettait ou même qu'il voulait qu'elle reste. Elle ne demandait pas d'excuse, parce qu'il ne lui en devait pas.
Lorsqu'elle fit tomber ses livres, en faite, elle n'y pouvait rien, ça lui avait prit comme ça, comme si elle n'avait pas pu s'en empêcher. Et elle avait juste voulu voir comment est-ce qu'il allait bien pouvoir réagir. Oui, voilà, c'était ça qu'elle avait voulu savoir. Est-ce que c'était mal ? Oui, peut être. Mais elle n'y pouvait rien, elle n'avait surtout rien choisi. Elle n'y pouvait rien. Elle n'avait pas pu résister, oui, voilà. Alors maintenant qu'il voulait savoir où est-ce qu'elle voulait en venir. En faite, elle en venait vraiment à se poser cette question. Et elle comprenait que oui, elle allait trop loin. Non, elle n'avait pas penser un seul instant qu'il pourrait lever la main sur elle. Et d'ailleurs, pour tout dire, elle n'aurait jamais pu se mettre à songer à ce genre de chose. Elle avait juste voulu qu'il s'en prenne à elle, plutôt qu'à un autre. Elle avait voulu qu'il se défoule sur elle plutôt que de décharger sa haine sur quelqu'un d'autre. Mais non, il avait mal pris ça. Et la déception qu'elle pouvait lire dans son regard lui faisait mal. Très mal. A croire que ni l'un, ni l'autre ne se connaissait. Dans ce cas, pourquoi est-ce qu'ils étaient ensemble hein ? Une nouvelle larme se mit à couler et s'approchant doucement de lui, elle l'embrassa. Doucement et tendrement. Puis elle s'écarta de lui, essuyant doucement de lui. « Je suppose que... Que je dois y aller. Tout ça est ridicule... Je m'en vais Tomas. Je pense sérieusement que c'est mieux ainsi. On ne se connaissait peut être pas assez pour ça. Et maintenant et bien... Je réalise que je ne te connais pas ». Et plutôt que de craquer devant ce garçon qu'elle s'était doucement mise à aimer et qui ne lui montrait pas qu'il voulait qu'elle reste, elle décida de partir, d'un pas bien droit. Même si sur ses joues, les larmes ne pouvaient pas s'empêcher de couler encore et encore...
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