Tu me parles, t'es morte [PV Fred]

Anabelle fulminait. Depuis quelques semaines, sa vie était devenue un cauchemar. Comprenez par là que cette salope ordure de Fredericke Maiden « Regardez-moi je suis la plus belle » était revenue perturber son existence avec la force d’un boulet de canon. Depuis que la Poufsouffle sortait avec Adrien, elle s’était juré de se montrer irréprochable vis-à-vis de Fredericke. Ce qui, pour parler plus clairement, signifiait qu’Anabelle avait tacitement donné sa parole à Adrien qu’elle ne chercherait pas de noises à la Gryffondor et se montrerait aussi courtoise que possible… Du moins tant que cette dernière ne l’enquiquinerait pas. Hélas ! Une telle promesse était facile à tenir en période de vacances : ce n’était pas au cours de l’été qu’Anabelle risquait d’être importunée par une cadette qu’elle évitait déjà soigneusement en période scolaire ! Le fragile climat d’apaisement qui avait régné durant les vacances avait, de fait, été mis à mal dès les premières semaines de classe.

*Tout ça c’était de sa faute !* ruminait la jeune fille en arpentant d’un pas raide les couloirs du château, en cette fin de soirée *C’est elle qui a commencé ! C’est elle qui m’a cherchée !*

L’incident avait eu lieu quelques jours plus tôt seulement, pendant un cours de potions. Fredericke avait eu l’outrecuidance de se mettre à la table d’Anabelle. Imaginez un peu l’affront ! La provocation évidente ! Les regards assassins que la Poufsouffle avait coulés en direction de sa rivale ! Elle ! Oser envahir son espace vital ?! Anabelle aurait probablement sauté à la gorge de Maiden « vas-y que je me secoue la longue chevelure blonde en vérifiant bien que tout le monde me regarde » si Adrien n’avait pas fait son entrée dans les cachots au même instant (*Han ! Il arrive juste après elle ! Comme par hasard ! A tous les coups, ils étaient en train de comploter dans les toilettes il y a moins de trois minutes !*). Tenter d’étrangler la meilleure amie de son petit copain sous ses yeux ébahis n’était peut-être pas l’idéal si elle tenait à ce que leur relation dure. Anabelle avait donc respiré un grand coup, adressé un sourire plus que crispé au Poufsouffle et tourné résolument la tête vers le tableau, bien décidée à ignorer royalement Fred jusqu’à ce que la cloche sonne (*Et pitié, pitié, faites qu’elle se dépêche !*).

C’était compter sans la malice de la Gryffondor (le diable incarné, de l’avis d’Anabelle). Car au moment de se choisir son partenaire pour réaliser la potion du jour, Fredericke s’était littéralement précipitée sur Adrien.
Certes, Anabelle avait probablement été trop prompte à demander à Camélia, la malheureuse petite première année qui avait eu, l’innocente, la mauvaise idée de s’asseoir entre les deux ennemies, de se mettre avec elle, mais ce n’était pas une raison pour accaparer Adrien ! Comme s’il n’y avait pas suffisamment de monde en cours pour ne pas trouver un autre binôme ! D’ailleurs, Adrien était alors installé plusieurs rangs derrière elles, si ce n’était pas la preuve irréfutable que Fredericke l’avait choisi lui spécialement pour rendre Anabelle verte de jalousie, la Poufsouffle voulait bien être transformée en courge géante !

Le seul souvenir du sourire affreusement triomphal de cette garce de Maiden quand elle était allée rejoindre Adrien suffisait encore à faire trembler Anabelle d’indignation ! Merlin seul savait combien de temps elle restait allongée dans son lit à ressasser encore et encore cette funeste heure de cours tandis que, autour d’elle, tout le dortoir dormait du sommeil du juste. Comment aurait-elle pu se contenir face à un tel affront ? Et devant toute la classe, encore ! Il n’en fallait pas plus pour que les langues de vipère lancent les rumeurs les plus pernicieuses dans le château ! Anabelle avait réagi au quart de tour. L’esclandre qui avait suivi, quoique bref, n’avait pas été sans conséquences. Et quelles conséquences ! Une convocation dans le bureau du Professeur MacGonagall en présence de tous les directeurs de maison, des heures de retenue jusqu’à Noël, des points en moins, et pour finir, une destitution… Oui, après des années de bons et loyaux services (bon, d’accord, peut-être moins que cela, et peut-être pas si bons qu’elle voulait bien le prétendre. Mais loyaux, ça, oui !), Anabelle avait perdu son badge de préfète.

*Destituée ! Destituée !* songea-elle avec une rage si violente qu’elle avait le sentiment que son cœur allait lui percer la poitrine *Moi ! Destituée ! Alors que cette… Cette… Grognasse n’écope même pas d’un petit blâme ! C’est vraiment… Inique !*

Ce qui la scandalisait le plus, ce n’était pas tant d’avoir été déchue mais plutôt d’être tombée seule. Alors même que Fred avait provoqué les événements qui avaient mené Ana à sa perte, elle s’en tirait sans dommage. Anabelle n’avait pas été longue à se persuader que la Gryffondor ne devait la clémence de son sort qu’à la trop grande indulgence du professeur MacGonagall. Après tout, elle était une Gryffondor dans l’âme et le sens de la justice qu’on lui prêtait avait toujours semblé très surfait à la Poufsouffle.

*Sans oublier qu’elle n’a jamais pu m’encadrer… Dès ma première année, elle était odieuse avec moi !*

Et pour être honnête, Anabelle le lui avait bien rendu…
Les choses se seraient peut-être tassées s’il n’y avait pas eu la dernière ronde… Celle-là même à laquelle Anabelle se rendait, le teint si pâle et les lèvres si serrées, ce soir-là. L’incapable qui avait établi le programme des rondes avait osé la mettre en binôme avec Fred. Oui ! Elle allait devoir supporter cette pimbêche suffisante pendant deux longues heures le jour-même où il lui fallait abandonner son badge à cause d’elle ! C’était le coup de grâce, l’humiliation de trop, et Ana se demandait franchement si elle parviendrait à tenir toute la soirée sans trucider Fred au détour d’un couloir.

*En tout cas, elle n’a pas intérêt à me parler, cette pétasse, parce que je crois que je suis capable de lui enfoncer ma baguette dans la gorge…* se dit-elle en arrivant au niveau de la statue d’Igor Le Boiteux où elle devait retrouver sa comparse du soir.

*Pfff, et bien entendu, Mademoiselle est en retard… Tu parles, elle doit être partie se repoudrer le nez !* songea-t-elle avec mépris, tout en éclairant le couloir d’un petit coup de baguette coléreux.

(1058 mots)

Contrairement à ce qu’on aurait pût croire, Fredericke était sincèrement désolée de ce qui s’était passé. Pas qu’elle se sente coupable, il ne fallait pas pousser, mais elle avait l’impression que quelque chose avait dérapé dans la machine et que ce n’était pas bien. Lorsqu’elle avait été avec Adrien en potion, ce n’était pas innocent, elle le faisait bien pour énerver Anabelle parce que celle-ci avait ignoré sciemment ses tentatives de rapprochement amical et qu’elle était vexée, mais elle n’avait jamais ne serait-ce qu’imaginer que sa camarade réagirait de manière aussi violente. Après tout, ce n’était pas comme si elle l’avait vu embrasser Adrien ou même ne serait-ce que le toucher, ils s’apprêtaient juste à faire un TP ensemble… Hors pour les deux amis c’était assez commun de bosser ensemble même si c’était plus souvent sur des chorégraphies que sur des potions. Vraiment, Fred’ ne pensait pas que sa provocation finirait par tourner aussi mal… sinon, elle ne l’aurait pas fait parce que si Anabelle lui était indifférente, elle ne tenait pas à compliquer encore la relation d’Adrien avec sa copine, ce qu’elle avait sûrement fait du coup sans le vouloir. Se consolant comme elle pouvait, elle se disait avec la simplicité qui la caractérisait qu’au moins maintenant Ady ne pouvait plus douter des sentiments d’Anabelle. Pour être à ce point jalouse, elle était forcément vraiment amoureuse. Et on peut vous le dire, Fred’ en connaissait un rayon question jalousie ! Elle était elle-même plutôt possessive et elle sortait avec un mec qui était le roi dans ce domaine… elle savait donc en reconnaître une vraie quand elle en voyait. Mais ce qui lui échappait encore c’est que Fred’ n’avait pas l’impression d’avoir donné des raisons à la Poufsouffle et désormais ex-préfète en chef de l’être. Certes, elle avait eu une aventure avec Adrien autrefois, mais c’était de l’histoire ancienne… Et tout le château savait que Fred’ était accro à son copain. Adrien était juste un copain, un des meilleurs sûrement, ils avaient beaucoup en commun… mais ça restait innocent. Qui plus est, en fait de points communs, leur plus gros était d’être tombé amoureux de leur meilleur ami respectif, c’est ce qui les avait rapproché à la base.

C’est avec beaucoup d’appréhension, de fait, que notre préfète s’était préparée pour sa ronde… la dernière d’Anabelle avant qu’elle soit obligée de rendre son badge. Et ça ne faisait aucun doute aux yeux de Fredericke que l’école cherchait à les tester… si ce n’est à les obliger à se réconcilier. Mais pour le coup, Fred’ avait déjà essayé et les résultats avaient été catastrophique. Vérifiant que son chemisier était bien repassé et sa jupe parfaitement bien mise, elle soupira et se rendit, avec le plus d’entrain qu’elle puisse se donner, à son rendez-vous.

Un peu raide, elle parvint jusqu’à Anabelle qui était arrivée la première. Elle la regarda d’un air froid, pinçant les lèvres. Franchement, comme si elles pouvaient passer toute une soirée ensemble… Si seulement Adrien était là, ça serait plus facile !!! « Bonsoir. » Finit-elle par lâcher à contrecoeur, se rappelant simplement de ses bonnes manières. A cet instant, elle eût une petite pensée pour sa mère qui venait de décéder et qui devait sûrement être fière d’elle puisqu’elle avait toujours placé la politesse au premier rang des priorités, au point d’en oublier souvent le reste d’ailleurs !

« Allons-y, plus vite ce sera fait, plus vite nous pourrons rentrer. » C’était ce qui semblait le plus sage pour Fredericke qui caressa machinalement sa gourmette, un cadeau de Vincent, puis sa bague – la seule chose qu’elle conservait de sa mère -. Il fallait qu’elle garde bien à l’esprit ses priorités : sa famille et Vincent (dans l’ordre inverse en fait), Anabelle ne devait pas l’atteindre, sinon elle aussi risquait elle aussi d’y laisser son badge… sensible comme elle était depuis la mort de sa mère, encore toute fraîche.

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VAMPIRE

* Non mais attends, je rêve, là ! Qu'est-ce que c'est que cet air hautain ? Franchement, à la voir, on jurerait que c'est elle, la victime de l'histoire ! *

Telles furent les premières pensées qui se formèrent dans l'esprit d'Anabelle lorsqu'elle Fredericke daigna enfin se montrer. Si les lèvres de la Gryffondor étaient pincées, celles de la Poufsouffle s'apparentaient désormais à une mince ligne pâle tant elle serrait les dents. Et au cas où cela n'aurait pas suffi, le coup d'oeil haineux dont elle gratifia la préfète avait, à lui seul, de quoi lever tous les doutes sur l'état d'esprit de la jeune fille. D'aucuns avaient sans doute pensé que cette petite ronde en tête-à-tête serait l'occasion idéale pour que les deux filles se réconcilient, mais même les plus optimistes d'entre eux auraient déchanté et se seraient empressés de prendre les jambes à leur cou quand Anabelle laissa échapper un "Humph" des plus désagréables en guise de bonsoir. Maiden "ouh, non mais franchement, je suis trop gracieuse, quoi, je salue mon ennemie !" avait beau jeu, de se montrer polie : ce n'était pas elle qui serait destituée à la fin de la soirée !

* Quelle idée ridicule, non mais quelle idée ridicule ! Franchement, j'aurais mieux fait de me casser une jambe ou d'attraper la grippe sorcière plutôt que de me pointer à cette ronde débile ! Je ne vais jamais tenir deux heures avec cette greluche ! C'est bon, ça fait trente secondes qu'elle est là, et elle me tape déjà sur le système... Non, attends, correction, elle me tapait sur le système avant même qu'elle n'arrive ! * fulminait la brunette, en son for intérieur, sans cesser de toiser Fredericke d'un oeil tout à la fois méprisant et suspicieux.

Sans même s'en apercevoir, Anabelle avait plongé la main dans la poche de sa cape dès que Fred avait ouvert la bouche, et elle serrait à présent fermement sa baguette. De toute évidence, une partie de sa personne avait très envie de lancer un maléfice dans la figure de la Lionne. Peut-être quelque chose pour lui faire pousser les poils du nez... Après tout, elle avait d'ores et déjà perdu son badge, que pouvait-il lui arriver de pire ?

* Le renvoi... La prochaine fois que je m'en prends à Fredericke - pfff, comme si j'étais la seule responsable ! - c'est sûr, MacGonagall m'expulse... Et j'ai besoin de mes ASPIC si je veux qu'Ollivander me prenne comme apprentie. Rhâ, crotte, je vais être obligée de me montrer civilisée ! * réalisa en relâchant un peu (mais un peu seulement) sa baguette.

La remarque de la Gryffondor sur leur tour de ronde fit toutefois éclater le semblant de bonnes résolutions qu'Anabelle venait tout juste de prendre. Non mais elle était totalement débile, cette fille ! Elle n'avait pas encore compris, que ce qui comptait, c'était le temps de la ronde, et pas la distance parcourue ? Cette fois-ci, le doute n'était plus possible, le regard que la Poufsouffle adressa à sa camarade était clairement condescendant :

- Non mais n'importe quoi, décréta-t-elle d'un ton sec, la ronde dure deux heures, on fait deux heures, c'est le règlement. Ils ne vous apprennent plus rien, à la réunion des nouveaux préfets ?

Elle secoua la tête d'un air profondément affligé et grommela d'un ton mauvais :

- Hé bien, je suis contente de quitter la préfecture, moi, si on doit se traîner des boulets dans ton genre... Je vous souhaite bien du plaisir... rajouta-t-elle avec acrimonie.

Ceci étant dit, la jeune fille se mit en branle d'un pas vif, comme si elle espérait ainsi dissuader Fredericke de marcher à sa hauteur. Après tout, elles étaient censés vadrouiller ensemble, mais personne n'avait dit qu'elles étaient obligées de marcher de front. En ce qui concernait la Poufsouffle, moins elle aurait la Gryffondor dans son champ de vision, et mieux elle se porterait.

* Non mais vraiment ! * ruminait-elle en silence tandis qu'elle tournait à l'angle du couloir, sans ralentir et sans vérifier que Fred la suivait * Ne pas savoir que la ronde est une question de temps... Quelle cruche, non mais quelle cruche ! Ou alors c'était une feinte pour voir si je connaissais les règles ? Si j'avais commis une erreur, elle serait probablement allée tout rapporter à cette chère MacGonagall... J'ai toujours su que c'était une vicieuse, cette fille ! *

Cette dernière pensée parut frapper Anabelle de plein fouet, car elle se stoppa net pour se tourner avec méfiance vers la Gryffondor :

- En fait, je préférerais que tu passes devant, lâcha-t-elle d'un ton autoritaire.

Oui, parce que si Fred était assez vicieuse pour l'accuser de crimes stupides auprès de la directrice, elle l'était sans doute suffisamment aussi pour lui lancer un sort dans le dos. Mais à part ça, mentalement, Anabelle, ça va bien, merci.

(812 mots)

Fred’ était quelqu’un d’assez gentil par nature, impulsive et colérique, mais pas méchante. Elle n’avait jamais voulu de mal à Anabelle et elle regrettait de manière à peu près sincère qu’elle ait perdu son badge… A peu près seulement parce que ça éviterait les rondes comme celle-ci, plus seulement gêné aux entournures mais aussi carrément dangereuse pour leur santé à toutes les deux.

Comme la Poufsouffle se montrait désagréable, Fredericke marmonna un truc qui devait donner en clair Je me demande ce que Ady lui trouve mais qui prononcé ne faisait qu’un mélange de mots du genre « J’m’demandec’quadyluitrouve » prononcé à voix basse. Question que Fred’ se posait pour elle-même de toute façon et qui lui venait pour la première fois. Jusqu’ici, même quand Anabelle ignorait complètement les sentiments (pourtant évident) d’Adrien, elle ne s’était jamais permis ce genre de réflexion… mais la guerre étant déclarée, c’était venu s’imposer dans son esprit tout seul. Pour éviter de répondre au ton cassant d’Anabelle, elle se mit donc à dresser mentalement la liste des points forts et des points faibles de la jeune fille. Elle s’occupa à ceci durant tout le début du trajet où elle marchait derrière la Poufsouffle, la détaillant. Bon, déjà, on pouvait admettre qu’Anabelle était plutôt jolie, elle était bien faites, avait une belle chevelure châtain foncé et un teint uni. Par contre, elle s’habillait n’importe comment en dehors des cours… Elle était aussi une piètre danseuse, vraiment pas du niveau d’Adrien qui était un maître en la matière… elle était coincée mais en même temps hyper jalouse, une vraie harpie. En plus, Fred’ soupçonnait qu’elle n’avait pas toute sa tête, parce que sinon elle serait encore préfète. Pour le moment c’était donc plutôt négatif… amertume ou colère, Fred’ avait beau essayer d’être objective, elle n’arrivait pas à mettre des bons points à Anabelle. Elle se souvint alors qu’elle était devenue amie avec Adrien à cause de leurs problèmes de famille… bon, ils ont des points communs. Et à part ça ?

Elle en était là de ses réflexions, regrettant d’avoir appris que la ronde c’était deux heures obligatoire et pas juste la fouille en règle du château. Elle allait être longue cette ronde ! Elle cherchait encore des qualités à Anabelle (intelligente peut-être ?) quand l’autre se tourna et lui demanda d’un air suspicieux de passer devant.

« Quoi ? » Oui, elle était vraiment en train de réfléchir et elle n’avait tout d’abord pas trop compris, quand ce fût le cas en revanche… « Attends, t’a perdu les pédales ou quoi ? C’est toi qui me sautes à la gorge baguette sortie en cours de potion et tu veux que je passe devant ? Tu rêves ma pauvre fille. » Tant de confiance, ça laisse rêveur. « Et à propos, puisqu’on est là, tu voudrais pas m’expliquer une bonne fois pour toute ce qui t’a pris ??? » Parce que ça restait un mystère… Comme Anabelle, Fred’ avait été convoquée dans le bureau de la directrice qui lui avait demandé des comptes. La jeune fille avait expliqué ce qui s’était passé, avouant qu’elle avait effectivement choisi Adrien comme binôme en sachant que ça ne plairait pas à Anabelle mais qu’à l’origine, c’était avec cette dernière que Fred’ avait pensé faire son devoir… Elle avait dit regretté son acte (ce qui était vrai, même si ça ne changeait rien) mais qu’elle n’avait jamais pensé que cela provoquerait une telle fureur de la part de la Poufsouffle. Vu les résultats de l’affaire, il avait été jugé que choisir le copain d’Anabelle – ami avéré de Fred – comme binôme n’était pas un crime. Maintenant, pourquoi elle avait agit comme elle l’avait fait elle ? Fred’ n’en savait rien, elle aurait aimé pourtant, parce que le comportement d’Ana’ la dépassait, pourtant, elle en connaissait un rayon question jalousie…

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