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| | Protecteur un jour, protecteur toujours [PV. Amber] |  |
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Invité 
![Protecteur un jour, protecteur toujours [PV. Amber] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) | Ξ Sujet: Protecteur un jour, protecteur toujours [PV. Amber] Lun 9 Aoû - 8:19 | |
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Encore une soirée qui s'annonçait mal.
" 'Tain ! La prochaine fois regarde ce que tu fais avant de vouloir faire n'importe quoi, morveux ! Et pour la peine, dis adieu à ton danger ambulant ! "
Alala, ces premières années, les petits nouveaux qui se croient tout permis. Voilà que cette année encore, ils débarquaient avec des gadgets étranges et en plus dangereux. Sortant de sa salle commune avec une main droite ensanglantée, Zeno fonçait déjà vers les toilettes avec dans son autre main, le "jouet" qui l'avait blessé. Des dents. Voilà ce qui lui avait offert la chance de se blesser. Mais qui avait encore inventé un truc pareil ? C'était bien digne des frères Fred et George, mais personne ne pouvait vraiment dire d'où venait cette chose, à part celui qui l'avait acheté, bien entendu. Il fallait qu'en plus, pile à ce moment-là, les élèves soient nombreux dans l'escalier et qu'on le regarde d'un oeil curieux, pile à ce moment-là je vous dis ! Le sort devait bien s'acharner sur notre héros à mon avis. Cachant tant bien que mal sa main droite déjà colorée par le sang qui coulait sans s'arrêter, le Gryffondor insulta de tous les noms qu'il connaissait ces élèves totalement imprudents. Quelle idée de jouer dans une salle commune, petite comme elle est, avec des jeux pareils alors que d'autres tentaient de travailler tranquillement pour finir les devoirs qui s'accumulaient de jour en jour. Hein ? Quelle idée ? Zeno était outré, choqué, mais surtout énervé et une nouvelle fois blessé. Bon, ce n'était pas une énorme coupure qui demanderait des dizaines d'heures à être soigné, mais étrangement, toute sa paume avait été touchée et le sang coulait abondamment, il n'avait même pas un mouchoir à porter de main pour essuyer ne serais-ce qu'un strict minimum le liquide rougeâtre. La positive attitude ne risquait pas d'être au rendez-vous pour la soirée.
" Mais qu'est ce qu'ils veulent ? Ma photo peut être. Je savais que cette journée allait être pourrie, pourquoi je me suis obstiné à bosser ? Pour une fois, j'aurais dû m'écouter ! Hé, toi ! Arrête de t'amuser avec l'escalier, il n'est pas là pour divertir ! "
Et voilà que maintenant, les gamins faisaient tourner l'escalier fou en bourrique, comme s'ils espéraient inverser les rôles. Ils ont dû oublier quelque chose dans les cerveaux des nouveaux élèves cette année, ce n'était pas possible d'être aussi stupide. D'abord, les jeux dangereux et maintenant s'amuser avec le château. C'est quoi la prochaine bêtise ? Courir tout nu dans le Parc de Poudlard ? Non, ce n'était pas digne d'un première année, voyons ! Il préférait être au bas de l'échelle dans les conneries, pas assez de cran ces petits morveux. Ils essayeront sûrement quelque chose de plus basique, dans un endroit où ils ne seraient pas surveillés et qu'ils pourraient faire tout ce qu'ils souhaitaient sans que personne ne leur disent rien, à part les préfets, et encore ... Tiens ! En parlant d'endroits non surveillés, les toilettes l'étaient et voici Zeno qui arrivait enfin à son but.
Oh non ! Voilà que les toilettes pour les mecs étaient fermées, tout de suite maintenant, comme par hasard. Mais c'était quoi cette poisse ? Sérieusement ! Ah ! Mais *BIP BIP BIP* ! Bon, pas le choix, les toilettes pour ... filles. Ce n'était pas la mort, mais un peu gênant on va dire. Mais il fallait bien faire quelque chose pour cette blessure. Tournant le loquet de la porte, Zeno pénétra à l'intérieur et ouvrit le premier robinet qu'il aperçut. Ah ! Ben voilà ! La sensation de l'eau sur la peau saignante le rassurait, il n'allait pas mourir. Il le savait déjà, certes, mais une connerie de temps en temps c'était bien pour détendre l'atmosphère, non ? Lorsqu'enfin le sang n'était plus qu'un ancien souvenir, il s'empara d'un peu de papier toilettes et s'improvisa une sorte de pansement, si on pouvait appeler cela de cette façon vu l'état de la compresse. Content de son affaire, il allait ressortir de cet endroit inhabituel pour lui lorsque, toujours comme par hasard, il entendit des pleurs. Ce n'était pas ses affaires, il n'avait pas à s'en occuper. Allez ! Sort de là, Zeno ! Vous y avez crus, hein ? Et ben non ! Trop curieux comme il était, il alla voir qui pouvait bien pleurer autant et fut choqué de voir qu'il s'agissait de quelqu'un qu'il connaissait.
" Amber ? Mais, qu'est ce qu'il se passe ? Hey ! "
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| Ξ Sujet: Re: Protecteur un jour, protecteur toujours [PV. Amber] Dim 15 Aoû - 13:27 | |
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Le monde tournait méchamment pour Amber, là. Pas dramatique me direz-vous, après tout, il suffit de se tenir à quelqu'un qui tient un temps soit peu sur ses pieds (mais vus les cas de Poudlard, dur à trouver une personne comme ça !) ou de s'accrocher à un muret. Très simple, au pire, on s'écroule et votre meilleure amie vous dépose à l'infirmerie, complètement paniquée. Tous les éléments étaient là ; Jenson tenait bien sur ses pieds, il y avait bien un muret pas trop loin et Cristal était juste à côté de al blonde ... Petit problème (majeur ceci dit) néanmoins : Ils se trouvaient tous à dix mètres du sol au moins, sur leurs ballets et, mise à part la capitaine, toute l'équipe de Quidditch de Serpentard était bien trop occupée par les exercices, peut-être un peu trop difficiles, que la jeune James leur donnait. Bravo Amber, lui souffla sa conscience, à force de les surmener, c'est toi qui en paie les conséquences, le temps que tu tombes du balai, ta chute qui ne durera même pas trois secondes, ils sont tellement lents et occupés que personne ne te rattrapera ! La vipère s'accrocha plus fortement à son balai et, au prix d'un grand effort, réussit à ordonner l'arrêt de l'entraînement en les félicitant pour les efforts fournit, même si ça n'avait servi à rien.
Amber rangea fébrilement son équipement, se changea en moins de temps qu'il ne fallait pour dire Quidditch et se dirigea vers la sortie, des papillons brillant encombrant sa vue, ayant tout à coup très froid, des frissons la faisant trembler de partout. La blonde s'arrêta un instant en fermant fortement les yeux, resserrant sa veste de cuir sur ses frêles épaules ; oui, bon d'accord, ce n'était pas vraiment le genre de vêtements qui portaient chaud non plus, je vous l'accorde, mais on ne pouvait pas dire que la capitaine réfléchissait vraiment à ce qu'elle faisait ces derniers temps. Elle entendit Cristal, derrière, légèrement énervée par son comportement -Amber le voyait bien, malgré qu'elle ne lui ai rien dit depuis cette soirée d'Halloween là dessus-, sa meilleure amie lui courait après et vu le pas très rapide de l'autre vipère, elle ne tarderait pas à la rattraper. Avec un sourire, la blondinette s'arrêta et attendit l'autre, sachant que même si elle n'aurait pas voulu l'entendre, Cristal l'aurait coincée à un autre moment. En effet, la préfète avait un regard sévère, elle regardait de bas en haut son capitaine de Quidditch, l'air réprobateur et c'est d’une voix lasse qu'elle lui demanda :
« Ca fait combien de temps que tu n'as plus mangé Amber ? Si t'es malade, c'est pour ça, arrête de croire que tout va s'enfuir en un claquement de doigts, tu te pourris la vie.- Ca fait un moment ; on en reparle plus tard Cris', tu veux ? »La blonde évita son regard scrutateur et s'éloigna en direction des toilettes, des larmes emplissant ses yeux. Qu'est-ce qu'elle croyait Cristal, là en fait ? Qu'elle ne le savait pas, qu'elle se faisait du mal pour rien ? Mais c'était comme ça, Amber ne savait pas comment faire pour évacuer sa peine, se confier ? Ca n'avait jamais servi à rien, tout le monde savait que son père la battait, en tout cas tous les Serpentards et une grande partie des Gryffondors ; quelques Serdaigles aussi, l'aidait-on pour autant ? Non. De toute façon, l'aide de Monroe, Stevens ou MacMillan, elle s'en passait. Et pour tout ce qui était du reste ... Un sanglot, douloureux mais inaudible traversa les fines lèvres de la verte et argent alors qu'elle atteignait les toilettes des filles, se tenant au mur pour contrôler ses vertiges. Elle avait raconté tout le reste à Cristal lorsqu'elles avaient été saouls, pensant qu'après tout, c'était sa meilleure amie et que le lendemain, elle ne se souviendrait plus de rien. Raté. Et maintenant, même si elle la consolait, la préfète la regardait avec cette pitié qu'Amber détestait tant. Définitivement, elle préférait souffrir seule, quitte à faire les pires bêtises ... comme maintenant. La blonde se casa un peu plus loin dans les toilettes, sûre que personne ne la dérangerait par la hantise de Mimi Geignarde.
Et pourtant, paf, moins d'une minute après cette pensée, qui rentra ? Zeno Rowle. Ils se connaissaient assez bien, surtout via le Quidditch, et était à peu près, sans compter Hayden bien sûr, le seul Gryffondor avec qui elle avait sympathisé. Plus âgé, plus mûr peut-être ? Aucune idée. La blonde effaça les dernières larmes qui venaient de couler, étalant un peu plus le mascara qui ornait maintenant ses pommettes émaciées et sourit au rouge et or : « T'inquiètes, juste ... un coup de blues, ça arrive. »Amber préféra détourner le regard, gênée de s'être montrée si vulnérable face à quelqu'un, même si elle l'appréciait encore assez bien. Et beh quoi, la seule personne à l'avoir vu pleuré, c'était bien son père et Cristal, ce n'était pas comme si il y avait foule. La blondinette remarqua le bandage, pas très réussi d'ailleurs, du septième année et s'empara de sa baguette, histoire de quand même mieux lui arranger tout ça. La vipère fronça les sourcils et, toujours en regardant la main blessée, s'inquiéta : « C'est grave ? Tu devrais peut-être aller à l'infirmerie, non ? Ce serait déjà mieux que ce que tu viens de faire là. Donne-moi ça. »La blonde attrapa la main de Zeno et murmura une petite incantation ; le papier devint bandage et elle s'appliqua à bien l'enrouler (le terme bien pouvait vite s'appliquer vu la boule qu'(était le papier avant son intervention) autours de la main blessée. Certes, le sort n'était pas définitif mais il devrait survivre jusqu'à ce qu'il aille à l'infirmerie ... s'il y allait. La verte et argent tenta un regard vers le Gryffondor histoire de voir si elle avait détourné son attention des pleurs, on peut toujours y croire non ?
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[ Désolée du retard, mais j'étais trop overbookée durant cette semaine de musique. ] |
| | | | | Invité
| Ξ Sujet: Re: Protecteur un jour, protecteur toujours [PV. Amber] Dim 15 Aoû - 14:14 | |
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Les toilettes des filles n'était pas réellement le lieu favori pour Zeno, il n'était pas entré si souvent ici et les rares fois où il avait osé pénétrer à l'intérieur quelque chose lui était arrivé. Heureusement que ce jour-là, il avait plus de chance, quoi que, sa main ne disait pas la même chose. A croire que la poisse le poursuivait, lui qui se plaignait d'habitude que c'était la faute de sa soeur dès qu'il lui arrivait quelque chose, cette fois-ci elle n'y était pour rien ... pour une fois ! Sait-on jamais, peut-être qu'au fin fond de ce plan, elle y était pour quelque chose, peut-être même qu'elle avait tout manigancer depuis le début, bon d'accord, il fallait l'avouer, elle n'y était pour rien. Mais c'était tellement étrange que Zeno ne pouvait s'empêcher de s'imaginer des scénarios tous plus bizarres les uns des autres. Dans ses souvenirs, jamais il ne s'était souvenu à un moment donné que Giada n'y soit pour rien dans ses mésaventures, à chaque fois le problème partait d'un point: GIADA ! C'était toujours pareil, alors lorsqu'il n'y avait pas de problèmes qui la concernaient il trouvait tout cela contraire à la nature, même que c'était totalement impossible et pourtant, apparemment c'était bel et bien réel, cette fois elle n'avait rien fait. Ouf ! C'était un soulagement. Bref ! On s'en fout un peu de tout cela, puisqu'elle n'est pas là.
" Un coup de blues ? Tu as toujours un humour aussi nul et une facilité à mentir aussi pitoyable tu sais. "
En un regard Zeno avait rapidement compris le problème. Toujours aussi prévisible la petite Serpentard. Mais il savait très bien que jamais elle n'avouerait quoique ce soit, elle n'était pas du genre à tout dévoiler de sa vie en un claquement de doigts, il le savait, mais ne pouvait s'empêcher de penser que c'était justement le fait de s'enfermer qui la faisait souffrir. Elle ne réussirait jamais à surmonter toutes les étapes de sa vie toute seule, elle devait se rendre à l'évidence, pourtant elle ne voulait pas, alala, elle ne changerait jamais celle-là ! Elle avait l'air si vulnérable à ce moment-là.
Tiens, détournement de situation, Mademoiselle tenta de trouver un sujet de conversation en utilisant le fait que le Gryffondor était blessé ... maligne ! Surpris de la voir tant attentionnée par la 'compresse' temporaire qui avait été appliquée sur la plaie il souria en entendant sa petite remarque. Etait-elle vraiment inquiète pour lui ? Ou ne serait-ce pas une façon de dire qu'elle-même n'allait pas très bien ?
" Oh ne t'inquiètes pas, ce n'est pas si grave que ce que l'on pourrait s'imaginer. J'ai eu le droit à une expérience des petits nouveaux en fait. "
D'un geste il souleva sa main gauche où se trouvait encore la chose qu'il l'avait mordu, oui j'ai bien mordu, avec ses petites dents aiguisées, l'enfer ! Dangereux ! Cette chose qui ne méritait que la peine maximale ... la mort ! Quoi ? Je m'emporte ? Ok, j'arrête. Mais, sérieux, vous ne pensez pas que cette chose méritait de souffrir autant qu'elle avait fait souffrir notre petit et adorable Zeno, hein ? Ok, cette fois j'arrête de dire n'importe quoi, c'est promis, mais ... Roh ! Zut !
" Tu voies, j'ai toujours autant de chances avec les idiots de service, mais tu sais je ne vais qu'à l'infirmerie que lorsque j'ai un coup de blues, comme tu dis si bien. "
Non, mais dis donc ! Elle n'allait pas s'en tirer de cette façon, elle n'allait pas réussir à changer de sujet, non de non ! Bien essayé, mais non !
" Allez ! Ne me fais pas le coup du 'je vais bien ne t'en fais pas' avec moi ce genre de feintes ne marchent pas. Alors, accouche ! "
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VAMPIRE
[ Pas de besoin de t'excuser  ]
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| | | | | Invité
| Ξ Sujet: Re: Protecteur un jour, protecteur toujours [PV. Amber] Dim 29 Aoû - 19:26 | |
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La situation était assez cocasse, Zeno Rowle, Gryffondor de septième année, essayant de savoir ce qui faisait pleurer Amber James, Serpentard de cinquième année, le tout dans les toilettes des filles. Oui, si quelqu'un connaissant les deux protagonistes rentrait dans cette petite salle, il hallucinerait sans aucun doute ; c'était vrai que peu de personnes savaient que les deux joueurs de Quidditch étaient ce qu'on pouvait appeler amis, même s'ils ne s'en cachaient pas. Les gouttelettes d'eau qui tombaient des grands robinets de la salle provoquaient un vacarme assourdissant aux oreilles de la jeune fille, comme ces caricatures de personnages n'ayant rien dans la tête et où le bruit se répercutaient avec force. De plus, l'odeur de l'endroit n'était pas ce qu'il y avait de plus agréable, à croire que els toilettes des filles -et sans doute des garçons- n'avaient plus été nettoyées depuis longtemps. D'un autre côté, avec Rusard comme concierge, on n'en attendait pas beaucoup plus.
Amber esquissa un sourire amusé, étirant ses lèvres légèrement gercées, face à la réplique du rouge et or ; ah, ces Gryffondors, tous avec le même sens de la réplique, c'en était presque décevant si ça n'avait pas été ce Gryffondor devant elle. La blonde pouvait bien lui pardonner ça, non ? Tout le monde n'avait pas la chance de tomber dans la noble maison de Salazard Serpentard, n'est-ce pas ?
" Mon humour t'emm*rde, Zeno. Et je mens très bien, tu m'as juste prise au dépourvu. " Néanmoins, la jeune fille ne s'étendit pas plus sur ce "coup de blues", n'aimant pas spécialement se confier à tout ce qui passait. Bon, d'accord, Zeno faisait partie de ces rares personnes qu'elle appréciait un minimum, mais de là à lui dire toutes les misères de sa vie ? Amber ne supporterait pas la pitié dans une paire d'yeux de plus. Et pis, de toute façon, qu'est-ce qu'il en avait à faire, d'elle ? C'était juste par politesse -Gryffondor, tous les mêmes ... sauf Stevens, lui, en plus, c'était un c*n.-, parce qu'il l'avait vu pleurer et que magré tout, c'était un rouge et or sympas, malgré qu'elle soit une Serpentard avec la réputation d'être très ... orageuse. Après tout, c'était un Gryffondor, avec une petite amie ? (elle ne se souvenait plus, mais c'était fort probable, une autre rouge et or si elle se souvenait bien), un groupe de fans derrière lui, le " Zen Club " ou une connerie du genre, bref, typiquement le type de mec qui ne devrait rien en avoir à faire, d'elle, la petite blondasse capitaine de Quidditch.
Après avoir fini d'attacher son bandage, non sans une grimace, même si le travail de Zeno avait été tout ce qu'il y avait de plus pitoyable, le sien ne restait que correct -et quand on se trouve dans un lieu aussi hygiénique que les toilettes des filles de Poudlard, les infections, ça s'attrape vite u.u-, Amber releva, légèrement gênée (sans comprendre la réelle raison, elle n'était jamais gênée, d'habitude), son regard vers celui du gardien des Gryffondor.
" Oh, les nouveaux Gryffondors ... Les Gryffondors tout court en fait. Tous des plaies. " La capitaine avait dit cela avec un sourire mi-provocateur, mi-amusé ; bien sûr, elle ne le pensait pas, enfin, disons plutôt que certaines Gryffondors dérogeaient à la règles. Après tout, elle était sortie avec un Gryffondor, non ? Son meilleur ami en était un aussi, non ? Ca ne faisaient que trois exceptions si l'on comptait Zeno, pas tant que ça sous l'immense montagne qu'étaient ces lions. Amber n'aimait pas les nouveaux, et toutes maisons confondues, trop immatures, se prenant pour le centre du monde -non, elle, elle ne se prend pas pour le centre du monde, j'vous jure !-, sûr(e)s et certain(e)s qu'ils peuvent mettre une raclée à tous les grands, autant magiquement parlant que manuellement. La pitié réincarnée dans une classe de jeunesse quoi. Et on ne parle même pas de ceux qui "rêvent" de rentrer dans l'équipe de Quidditch, simplement pour faire genre et qui n'ont aucuns talents. Quoi ?
" Je devrais peut-être aller à l'infirmerie alors, j'imagine ? " Faible tentative d'humour ratée, une fois de plus. Oh, et pis, de toute façon, Amber n'avait jamais prétendu avoir de l'humour, chacun son truc.
" T'es vraiment ch*ant, tu sais ? Je me sens juste incomprise, c'est tout. " Ca, c'était du résumé Amber, bravo.
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| | | | | Invité
| Ξ Sujet: Re: Protecteur un jour, protecteur toujours [PV. Amber] Dim 19 Sep - 13:46 | |
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" Quel amour ! Toujours aussi aimable et surtout polie à ce que je voies. Non, mais ce n'est pas la peine d'être aussi agressive hein ... "
Chers lecteurs, mon premier conseil aujourd'hui sera : ne pas parler comme Amber. Je ne rigoles pas ! Qui est le malpoli qui rigoles encore ? Voilà, ça c'est le début typique de la Amb' attitude ! Oui, cela existe. Et puis, si cela n'existait pas, maintenant oui. Je vous présente de nouveaux mots, un peu bizarres, mais nouveau. Bon, stop le hors-sujet !
Zeno eu un léger sourire en coin. Alala, elle devait sûrement le prendre pour un con, c'était certain. Bon, ce n'était pas prévus qu'il puisses arriver comme ça, d'un coup, dans les toilettes, et encore moins dans celles destinées aux filles, mais elle aurait dut l'entendre arriver, ce n'était pas entièrement sa faute tout de même. Il n'allait tout de même pas crier à chaque fois qu'il arrivait dans une salle pour ne pas prendre les gens au dépourvu. Vous imaginez vous Zeno en train de gueuler partout ? Non, mais la honte quoi ! Donc, hors de question d'agir de cette façon. Ce n'était pas sa faute. Vous n'allez pas réussir à encrer une autre idée dans ma tête ! Et encore moins dans celle de l'Italien.
" Ouais, tous pareils les Gryffondors, n'est-ce pas ? Toujours en haine totale avec les autres maisons apparemment, tu sais qu'un jour va falloir que tu m'expliques ce que j'ai de différent pour que tu arrives à m'adresser la parole. Parceque là, je ne comprends toujours pas."
Zeno savait très bien qu'il était parfait ... Je rigoles, c'était pour voir si vous suiviez, quoique ... En y repensant, tout n'est pas totalement faux. Allez, j'arrêtes de faire l'éloge de notre héros. Bref, le Gryffondor était à l'opposé de la Serpentard et pourtant ils étaient amis, c'était étrange, voir carrément bizarre, mais c'était bel et bien ainsi. Comme quoi, les exceptions existaient. En voici un bel exemple.
" C'est bien ce que je dits, humour pourrit. Ne t'inquiètes pas, si tu vas à l'infirmerie aujourd'hui ce ne seras que pour m'accompagner pas pour ton ' coup de blues '. "
Il allait peut-être falloir donner des cours à Amber pour pouvoir faire rire, vous ne croyez pas ? Mais sérieux, elle ne faisait pas trop rire, il fallait vraiment l'aider à avoir un minimum d'humour, au moins juste un peu. Zeno eu un sourire, non parcequ'il été mort de rire ou un truc de ce genre, au contraire ! C'était plutôt cette absence d'humour qui le fit sourire, son idée de donner des cours n'était pas si nulle enfin de compte.
" Ouais je sais, totalement chiant, mais c'est pour ça qu'on m'aime, n'est-ce pas ? "
Un sourire narquois et une sorte d'interrogation se dessina sur son visage. Zeno n'était pas du genre à laisser quelqu'un face à sa propre m*rde, alors cela n'allait sûrement pas arrivé maintenant, oh non, loin de là ! Il fallait aider Amber, même si en réalité on ne pouvait dire qu'il s'agisse d'une aide.
" Juste incomprise ? C'est tout ? Ai-je le droit à des explications ? Parce que là, tu me fais un peu beaucoup tourner en bourrique. Allez, s'te plaît, explique ... "
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| | | | | Invité
| Ξ Sujet: Re: Protecteur un jour, protecteur toujours [PV. Amber] Mar 5 Oct - 20:51 | |
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Ce n'était pas vraiment sa faute, à Amber, d'être aussi agressive, c'était son éducation, à force de coups, d'insultes, d'acharnement, de mauvais traitement, pour rester stoïque, froide et droite devant n'importe qui, la blonde avait fini par prendre le pli. Peut-être un peu par lâcheté, mais rien ne valait la tranquillité et une peau enfin vide de tous bleus, non ? Ce n'était certes pas si facile, mais tout était ammoindri depuis qu'elle s'était forgée cette carapace. C'est à cause de toute cela que dès que quelqu'un s'approchait de trop près de sa vie privée, de ses problèmes -ce qui revenait à la même chose ceci dit-, à ses fréquentations, pas toujours très bonnes, à certains de ses temps libres, à ses addictions, à ce qu'elle mangeait, au côté sentimental ... elle se braquait, devenait agressive, méchante, voir même violente (même si cela arrivait assez rarement). Alors bon, pour le coup, Zeno s'en tirait plutôt pas mal, sans doute au nom de l'amitié qu'ils avaient un temps soit peu, parce que certains, comme Rory Monroe, même si ça venait d'une bonne intention, s'en prenait plein la tête pour l'avoir vue dans une situation pareille, Amber James sans le masque de froideur. Parce que c'était de ça que provenait la haine entre les deux jeunes filles -enfin surtout de la blonde en fait-, attisée par les années, que cette bécasse en tutu bleu et argent l'avait vue en train de pleurer, dans un coin pourtant isolé de Pré-Au-Lard. Ca, plus le fait que de temps à autre, Daniel la reluquait (oui, oui, toujours possessive même s'ils ne sont plus ensemble, que voulez-vous ?) et Amber ne pouvait s'empêcher de s'exaspérer face à cet excès d'hormones. D'ailleurs, son ex petit-ami le sentait passer durant les entraînements.
« Je ne suis pas agressive. »Difficile de prononcer une phrase avec plus de froideur. Comme si le ton de sa phrase avait aussi refroidi l'ambiance, Amber resserra sa cape autours de ses frêles épaules, tremblant légèrement de froid. La capitaine essuya avec un bout du tissu noir obligatoire les sillons de larmes encore présents sur son visage et ne remarqua pas que cela ne faisait qu'étaler d'autant plus son maquillage sur ses joues émaciées. Elle devait avoir l'air pitoyable là, la vipère, songea-t-elle, en pleins milieu de toilettes mal odorantes, à pleurer comme une fontaine devant un Gryffondor, les joues pleines de maquillage, enroulée dans sa grosse cape d'hiver, les cheveux défaits par le vent et l'entraînement qui avait précédé l'arrivée aux toilettes, les mains tremblantes de froid et cherchant avec peine de la chaleur.
Le réplique de Zeno la tira de sa rêverie pareillement à un coup d'estoc à l'estomac. Pourquoi elle l'appréciait lui, et pas les autres ? Non, c'était faux, elle appréciait aussi des personnes des autres maisons, même Gryffondor -son meilleur ami n'y était-il pas ?-, mais c'est vrai qu'elle n'appréciait généralement pas les autres maisons. Casanière ? Non, elle ne pensait pas, la blonde se contentait simplement de ce qu'elle avait, sans se préoccuper du rester et, de toute façon, les autres maisons étaient trop différente caractériellement pour qu'ils soient amis. C'était sans doute ça, la vraie raison de la haine entre maisons depuis toutes ces années, depuis même la construction de Poudlard, juste la différence de caractère. Serpentard était juste une maison particulière avec des gens plus particuliers qui ne savaient pas s'intégrer à différents d'eux-mêmes. Elle regarda un peu bêtement Zero, toute trace de son sourire sarcastique ayant disparue, comme en proie à une réelle réflexion. Amber resta comme cela quelques secondes, rassemblant ses idées et, en prenant une respiration, elle lui répondit d'une voix calme : « Tu es plus âgé, plus mâture aussi. Les autres se focalisent sur les différences de caractères. Moi aussi un peu, mais j'en vois moins avec toi, je ne sais pas expliquer. Et pis, t'es plutôt cool dans ton genre, il ne faut pas oublier que tu as un club à ton honneur ... »Amber avait soufflé cette dernière phrase avec un sourire amusé, espérant qu'il serait un peu gêné et qu'il en oublierait le réel sujet de cette discussion. Il n'était pas des plus imbus de lui-même, alors, ça devait quand même lui faire un minimum bizarre d'avoir des fans, non ? Pour les vipères, avoir un fan club, c'est normal (et pour ce point-là, Amber ne différait pas), on le mérite, mais pour un pauvre petit Gryffondor qui se sous-estime (parce que tous les lions se sous-estime, c'est bien connus, à part quelques uns qui auraient peut-être mieux fait de penser ainsi), cela doit être extrêmement gênant ...
La blonde ne se vexa pas de la remarque du Gryffondor sur son humour, elle n'en avait jamais eu de toute façon. Et même, elle s'en fichait, quoi ? Qu'est-ce que l'humour lui apporterait de toute façon ? Amber baissa le regard, de toute façon, la réponse ne lui importait que peu, elle n'était qu'une sans cœur que la moitié de l'école détestait, que le quart traitait de fille facile (peut-être à raison, mais elle n'aimait pas l'entendre pour autant) et que le dernier quart appréciait presque faussement. La capitaine des verts et argents commença à triturer férocement sa cape, pour empêcher les larmes de recouler, trop facilement, surtout face à lui. Face à n'importe qui. Comme si son corps, ses yeux, après avoir passé à peine cinq minutes à sangloter, avait décidé qu'il ne pouvait plus s'arrêter et qu'à la moindre remarque, boum, ça explosait. La remarque de Zeno lui tira néanmoins un sourire mi-tiré, mi-amusé : « Je n'ai jamais prétendu t'aimer très cher. Mais il doit y avoir de ça je pense. »Lui répondit-elle, avec un clin d'œil pour témoigner -cette fois- de l'humour dont elle voulait faire preuve. Oui, elle l'aimait bien Zeno, ce n'était qu'une boutade, mais elle n'était pas le genre de filles à le dire franchement, pour elle, ça cassait tout le charme d'une relation -n'entendons pas par là relation amoureuse, mais simplement relation-. Alors que la jeune fille arrivait enfin à maîtriser le tremblement de ses mains et les sanglots étouffés, le rouge et or revint sur sa crise de larmes. Et quoi ? Ne pouvait-il donc pas la laisser tranquille non de ?! A force d'être repoussée par les autres, Amber avait fni par repousser toute l'aide qu'on voulait lui apporter ; habituellement, une remarque acerbe suffisait, mais Rowle continuait, s'entêtait et allait la faire craquer, la blonde le sentait. Elle eut le malheur de lever les yeux vers lui et, alors qu'elle accrochait par inadvertance son regard dans celui du lion, elle refondit en larmes. Sans pouvoir s'arrêter. Réflexe stupide de la recherche de chaleur humaine ou simple réflexe d'adolescente stupide qui en a trop bavé, elle se jeta dans les bras du joueur de Quidditch, sans faire attention au contact physique, depuis le temps que ça ne lui était plus arriver. Et elle pleura dans ses bras, comme ça, pendant elle ne savait combien de temps. Quelques minutes qui lui parurent quelques heures. Un bien immense. Elle finit par se détacher de lui, honteuse de s'être ainsi laisser aller avec quelqu'un d'autre que Cristal. La blonde sécha ses larmes, rassérénée, n'osant plus le regarder, les joues roses de gêne et de tristesse. Elle murmura du bout des lèvres : « J'ai mal. Partout. Au bras, j'ai trop joué. Au reste, j'ai des bleus. Au cœur. Je me sens mal, pour les autres, pour moi-même, pour mon image, pour mes fautes et pour tout ce qui s'approche de moi. Et puis. J'ai faim. »[ 1266 m0ts ] [CAVALERIE] |
| | | | | Invité
| Ξ Sujet: Re: Protecteur un jour, protecteur toujours [PV. Amber] Mer 13 Oct - 16:09 | |
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" D'accord ... Si tu veux ... Tu n'es pas agressive. Mais quand même ! Et puis, regardes-toi, une vraie madeleine, ne le prends pas mal hein, mais tu fais peine à voir quand même dans cette situation. "
Ben quoi ? Il ne faisait qu'être franche, ce n'était pas une phrase sortie avec de mauvaises pensées visant réellement à faire mal, en plus, Zeno avait toujours ce petit sourire en coin montrant bien qu'il utilisait l'humour. Détail qui était quasi permanent sur le doux visage de l'Italien pour dire vrai. En fait, il était presque impossible de le voir sérieux ne serait-ce qu'une fois par jour, bien sûr cela arrivait, tout de même, nous parlons bien d'un être humain, mais vu que c'est quelqu'un de rieur ne prenant presque rien au sérieux, ne vous étonnez pas si vous n'arrivez pas à le croiser avec une tête des mauvais jours. Laissez tomber cette idée avant même de l'avoir creusée, cela irait beaucoup plus vite je pense.
" OUAH ! Tu as révisé ce discours ou quoi ? Que de compliments ... Et ben ! Je ne m'y attendais pas, mais l'histoire du fan club, laisse tomber ! C'est un truc de fou je trouve, genre comme si moi je méritais un truc comme ça, c'est pas que ça me dérange, mais bon ... Ca fait bizarre en vrai de se sentir super connu dans une simple école. "
Bon, d'accord, il fallait se l'avouer, il aimait bien se sentir aimer et même vénérer. Peut-être bien qu'il adorait cela, mais ce n'était pas lui qui avait décidé de cela. Et le méritait-il vraiment ? Il n'en savait trop rien ... Il n'avait pas non plus accomplit des exploits du genre d'Harry Potter ou des trucs qui pourraient y ressembler, non ! Rien ! Tout ce qu'il faisait c'était être lui-même, c'était d'autant plus étrange d'ailleurs. Mais, oublions cela, puisque de toute façon, malgré tout, Zeno ne ferait strictement rien pour mettre fin à son fan club, au contraire, il faisait toujours tout pour le mettre en valeur. C'est qu'il aimait bien être célèbre.
Un sourire amusé élargit les lèvres du jeune Zeno. Même sans un véritable sens de l'humour, cette Serpentard réussissait assez facilement à le faire rire, comme quoi il aimait bien cette fille. Parceque, soyons clairs ! Ce n'était pas n'importe quel Serpentard qui pouvait se vanter de faire rire ce Gryffondor et encore moins lui faire décrocher un sourire. Les rares sourires faits grâce aux Serpentards, ont été exaucés pour se moquer d'eux, alors bon, on ne peut pas dire que cela ressemble à la scène présente maintenant sous nos yeux, non de non ! C'est sûrement tout le contraire. Mais passons, les autres Serpentards n'étant pas ici à ce moment-là, ne sont donc pas importants.
Alors qu'il s'attendait à une réponse directe et franche, Zeno ne vit pas les événements se passer, tout cela c'était déroulé très vite. Une larme couler, puis une nouvelle, un flot, et ensuite le contact chaud que dégageait le corps d'Amber dans ses bras. Vite ... Trop vite ... Mais pas désagréable. Et puis, il ne fallait pas se plaindre, c'était bien lui qui avait forcé la main à l'adolescente en larmes, alors il fallait bien assumer les conséquences, en plus, c'était dans son caractère de toujours vouloir aider les autres. Alors que demande le peuple ?
" Allez ... Ca va aller, ne t'inquiète pas ... "
Attendant la fin de la crise, Zeno ne parla plus, murmurant tout bas quelques mots par-ci par là, tentant de rassurer Amber. Et puis, enfin, elle se déçida à se confier. C'est qu'il en avait fallu du temps !
" Je ne suis pas médecin, alors tes bleus et douleurs je ne peux rien y faire. Après, les bobos de coeur je peux t'écouter si tu veux, pas de soucis, je suis là pour ça ... Par contre, pour ta faim, ça c'est facilement négociable ! Un petit tour en cuisine si tu veux ... "
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| | | | | Invité
| Ξ Sujet: Re: Protecteur un jour, protecteur toujours [PV. Amber] Dim 14 Nov - 17:54 | |
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« Merci, j'avais remarqué. »Amber jeta un regard à son visage qui se reflétait sur un miroir un peu délabré des toilettes, rongé par la rouille, le temps et sans doute d'autres choses dont la blondinette ne préférait pas connaître la consistance. Elle ne pouvait le nier, Zeno avait raison, elle faisait peine à voir. Quand elle avait commencé à se laisser aller, la vipère avait juste voulu par là qu'on arrête de la regarder, qu'on arrête de la placer au milieu des ragots, d'être le sujet des discussions de pipelettes, de regards perçants, insinue, amusés ou peinés. Mais les réactions avaient été tout autre, on la regardait encore plus qu'avant, les ragots ne parlaient plus que des défaites de Serpentard, dont elle était la cause, elle le savait bien. Sans parler de sa rupture avec Daniel, même si elle datait maintenant d'un bon moment, qui faisait jaser tout le monde, autant les garçons, que les filles et les rires qui s'entendaient sur son chemin étaient insupportables. Plusieurs bécasses l'avaient déjà regretté d'ailleurs. On disait qu'il l'avait largué parce qu'elle était trop bizarre, qu'elle ne souriait jamais, pour aller se faire Elizabeth Harris -et même si la vipère avait beaucoup de respect pour la préfète, elle ne pouvait s'empêcher d'y croire un minimum, à cette rumeur-, parce qu'elle embrassait mal, qu'elle devait être aussi frigide qu'elle était froide -ceci dit, après quelques claques et quelques coups d'œil meurtriers, cette rumeur-là s'était vite éteinte-. Amber poussa un long et profond soupir, tremblotant de la boule qu'elle avait dans la gorge. Elle avait tout gâché. Il avait tout gâché. En fait, personne ne savait rien à cette saleté de rupture, juste qu'ils avaient décidé à deux de tout gâcher. La blonde détourna simplement ses yeux humides de la glace, fuir, c'était plus facile. « Fais attention quand même, la popularité, ça a toujours un revers, je sais de quoi je parle. Enfin, je ne dis pas que je suis populaire, mais on sait qui je suis dans l'école, même si c'est rarement positif. »Bien qu'Amber ne vit pas en quoi la popularité de Zeno pouvait lui causer du tort, après tout, il était bien aimé de tout le monde -enfin, de ce que la blonde en savait-, son fan club venait sans doute d'un bon caractère, non ? Ou alors, ces filles n'étaient pas normales -ce qui, en soi, n'était pas impossible non plus, vu les filles présentes en Poudlard-, et pis, sans pour autant qu'il l'intéresse un minimum, la capitaine ne pouvait nier que le Gryffondor devant elle avait du charme. Elle le regarda timidement sourire et la jeune James s'en voulut un peu de l'avoir attaqué sur ce sujet de club ; après tout, lui avait-il dit quoi que ce soit sur toutes les rumeurs sur elle ? Pitoyable, Amber, tu es vraiment pitoyable, songea-t-elle en détournant les yeux.
Pourquoi se retrouvait-elle, là, dans ses bras ? Amber ne savait pas trop. Juste que pour la première fois de sa vie ou presque, elle se sentait bien dans les bras d'un garçon, sans qu'il y ait quoi que ce soit derrière et lorsqu'il lui disait que tout irait bien, la vipère y croyait vraiment, chose qu'elle ne faisait plus depuis trop longtemps. Elle se laissa aller dans ses bras, les larmes semblant ne plus vouloir s'arrêter ; sans vraiment se rendre compte de la présence de son mentor pour cette fois, elle n'arrêtait pas de murmurer des " C'est la faute ", " Je suis trop nulle ", " Je suis désolée ", sans queue ni tête pour quelqu'un d'autre qu'elle. Ah. Elle en avait perdu de sa superbe, cette poursuiveuse digne d'Heaven Clarks de première année ! Celle qui, sans se vanter, avait pas mal de garçons qui voulaient d'elle -pas que ce ne soit plus le cas, mais ce n'était plus vraiment pour les mêmes objectifs, les hommes et leurs hormones, que voulez-vous ?-, celle qui excellait dans toutes les matières, qui menait son équipe à la victoire, qui respectait ses professeurs, qui tenait tête à son frère, bref, tout l'inverse de la petite chose fragile qu'elle était devenue, qui se faisait écrasée par son frère, accessoirement célibataire au cœur brisé, qui tressaillait au moindre regard appuyé, qui avait peu d'amis -quoi qu'en soit, ça, ça n'avait pas vraiment changé- et qui se mettait à pleurer dans les bras d'un Gryffondor.
Amber se dégagea, secouée encore par quelques derniers sanglots sans larmes, récupérant difficilement sa respiration, le regard fixé sur ses pieds joints, n'osant plus du tout regarder le lion après tout ce qu'elle lui avait dit. Il devait la prendre pour une belle idiote, qui ne savait pas se contrôler et qui se plaignait pour rien. Une petite marionnette sans caractère. Une bête Poufsouffle. Et encore ... La verte et argent accrocha le regard de Zeno alors qu'elle allait lui répondre. « Je .. Je sais pas. Tu ne me prends pas pour une gourde ? Me mettre à pleurer, comme ça, comme une idiote ... Tu m'as vue ? Manger en dehors des repas, je suis bien assez grosse comme ça ... »Honteuse, elle re-détourna le regard. La fuite. Encore.
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| | | | | Invité
| Ξ Sujet: Re: Protecteur un jour, protecteur toujours [PV. Amber] Dim 28 Nov - 14:44 | |
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La scène s'était déroulée à une telle vitesse que Zeno en avait presque perdu le fil. Ils avaient tout de même réussit à passer d'un sujet de discussion portant sur un fan club à un épisode beaucoup plus tragique. Ce n'était pas tous les jours que cela arrivait. D'ailleurs, ce n'était pas non plus tous les jours que la Serpentard venait pleurer dans les bras du Gryffondor. Dommage que ce soit un événement si négatif, si non, ils auraient put fêter cela (où ça un alcoolique ?).
Alors qu'elle lui parlait de trente six choses à la fois, chacun n'ayant aucun rapport avec l'autre, Zeno tentait de recoller les morceaux, de comprendre quelque chose. A vrai dire, défi quasiment impossible à relever vu l'incompréhension totale qui régnait. Pourtant, il ne se plaigna pas, il préféra ne rien dire du tout et laisser la Vipère vider son sac à son rythme, qu'elle dises ce qu'elle avait sur le cœur, ce qu'elle sûrement elle n'osait dire à qui que ce soit. C'était aussi cela qui faisait qu'on était un ami ou non, savoir garder le silence sur certains sujets ou même savoir écouter lorsque quelqu'un avait besoin de parler, des petits comportements si simples, pas bien difficile à avoir et qui, pourtant, pouvaient rendre service à n'importe quel ami. L'Italien l'avait vite compris et savait donc pertinemment que maintenant qu'Amber avait commencer à se confier il ne valait mieux pas l'arrêter en si bon chemin. Il ne pipait toujours pas mot (non, pas de fumeur dans le coin !). Et lorsqu'enfin la jeune femme entreprit de se reprendre en main, d'arrêter de pleurer il observa son visage triste, maculé de maquillage qui n'avait pas survécu face à l'attaque des larmes qu'Amber avait laissée couler le long de ses joues. Il ne voyait que de la tristesse, rien de bien positif dans tout cela.
Enfin, elle réussit à dire quelque chose qui ressemblait à une phrase compréhensible.
" Que je te prenne pour une gourde ? Mais non, pourquoi est-ce que je te prendrais pour une gourde ? C'est normal de pleurer, cela ne te fais pas plus idiote qu'une autre. Qu'est-ce que tu vas chercher comme idée ... "
La situation n'était pas magnifique et ne donnait sûrement pas envie de vouloir y participer, mais à bien réfléchir, Zeno commençait à se dire qu'il avait bien fait de se couper la main et de venir dans ces toilettes qui d'ordinaire ne l'auraient jamais accepté, enfin, que Mimi -la célèbre fantôme- ne l'accepte. Si le Gryffondor n'était pas arrivé, qu'elle connerie la Vipère aurait faite ? Il ne le savait pas et ne préférait même pas imaginer la scène. Car des conneries, il en existait tellement que l'embarras du choix pouvait facilement se faire ressentir dès qu'on se penchait un minimum sur le sujet. Dans tous les cas, il était bien content d'être arrivé ici juste à temps !
" Euh ... Me serais-je tromper de personne ? Je ne voie personne de gros ici, c'est normal ? " Marquant un temps de pause, Zeno s'en voulu de ne pas avoir un bout de gâteau dans la poche. " Ecoutes moi bien jeune demoiselle, lorsque quelqu'un a faim, il va manger, donc, si tu as faim il faut que tu manges ! "
Non ? Logique !
" Et puis ... Après, tu pourras me raconter tout le reste. Parceque ça m'étonnerait que tu pleures juste à cause de la faim. "
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| Ξ Sujet: Re: Protecteur un jour, protecteur toujours [PV. Amber] | |
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