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 En face de la bibliothèque [pv] [Terminé]

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Ξ Sujet: En face de la bibliothèque [pv] [Terminé]   En face de la bibliothèque [pv] [Terminé] EmptyVen 3 Sep - 4:25

PV: Gabrielle-Ann Armstrong


Ça allait être une merveilleuse journée.

C’était du moins ce que Chloë se disait, ce vendredi matin 15 décembre, en se levant de son lit à baldaquin. Des milliers d’idées tournaient dans sa tête, et aucune n’avait le moindre sens. Elle jeta un coup d’œil par la fenêtre du dortoir, ne vit rien d’autre qu’une gigantesque étendue blanche, et sourit légèrement. Il n’était apparemment pas tombé plus de quelques centimètres de neige, la nuit dernière, mais c’était la première fois de l’année qu’il neigeait, et cela lui faisait toujours plaisir. Il était encore tôt, seulement six heure trente, et c’était sa dernière journée de cours avant le début des vacances de Noël. Les cours ne commençaient que dans deux heures et demie. Et demain, elle prendrait le Poudlard Express et retournerait voir les quatre personnes qu’elle aimait le plus au monde. Elle se sentait particulièrement bien.

Un courant d’air froid la frôla, elle frissonna légèrement. Ce n’était certes pas chaud aujourd’hui, il ne devait pas faire plus qu’un ou deux degrés dehors. Et elle était encore en pyjama. Heureusement, elle ne détestait pas tellement le froid. De façon à ne pas réveiller ses compagnes de dortoir, en faisant le moins de bruit que possible, elle enfila sa robe de sorcier, ses chaussures, et, tout de même, pour la garder plus au chaud, de longues chaussettes de laine qu’y lui arrivaient jusqu’aux genoux, très épaisse, et un pull bleu sur lequel était inscrit le blason de Serdaigle, un aigle d’or sur fond azur.

Elle empoignât sa baguette, mit les livres scolaires de la journée dans son sac (seulement sortilèges et potions, ses deux cours préférés), ouvrit discrètement la porte et descendit les escaliers en colimaçon qui arrivaient directement à la salle commune. Celle-ci, comme elle s’y attendait, était vide. Ça et là, divers objets (des livres, surtout) se trouvaient à même le sol, probablement oubliés là par des élèves la veille. Elle regarda dehors. La vue par les fenêtres de la salle commune était pas mal plus spectaculaire que celle de son dortoir, de grandes montagnes couvertes de neige visibles au loin, mais elle ne s’y attarda qu’un instant. Elle se dit qu’elle allait faire un tour à l’extérieur tout à l’heure, une dernière fois avant de retourner chez ses parents à Londres, et profiter de la nature avant de se retrouver à suffoquer en centre-ville, mais pour l’instant, elle allait passer un peu de temps à la bibliothèque, avant le début des classes.

Chloë sortit de la salle commune de Serdaigle, s’aventura dans les longs couloirs froids de Poudlard, en direction du quatrième étage. Ses courts cheveux miels volaient légèrement derrière elle tandis qu’elle pensait aux merveilleuses vacances qui l’attendaient. Elle pensait à son Florian, comme elle l’appelait, à comment elle avait hâte de le revoir ce Noël, et elle passa distraitement sa main dans ses cheveux. Elle pensait à sa mère, à cette femme merveilleuse qui savait éveiller en elle une telle fierté et un tel bonheur, et elle se frotta momentanément le cou. Elle pensait à son père, représentant au Magenmagot, qui insistait pour passer une semaine par année en tête à tête en croisière avec lui, et elle se massa quelque peu énergiquement le front. Elle marchait lentement, pourtant la voilà déjà en face de la bibliothèque, et un moment, elle a peur. Sans raison apparente, sinon que quelque chose semble s’être installé dans sa tête, pas exactement une douleur, si à l’instant on lui demandait ce qu’elle avait elle dirait qu’elle avait une migraine, c’est tout, juste une migraine, ça va passer, mais ce n’est pas une migraine, plutôt une sorte de pression sans souffrance, une impression, un pressentiment peut-être, elle n’en sait rien, quelque chose de sombre, même les lumières semblent s’affaiblir un instant, et puis tout va bien. Elle était debout, devant l’entrée de la bibliothèque, frissonnant doucement de froid. L’impression, ou quoi que ça avait été, était passée. La jeune fille leva la tête, vit l’horloge qui s’y trouvait. Huit heure et quarante-cinq. Elle se doutait bien que, si un observateur extérieur la voyait en ce moment, il allait probablement la trouver un peu étrange. Elle sentait sa main droite qui se trouvait faiblement appuyé sur son épaule gauche, ses jambes qui, finalement, ne tremblaient pas que de froid, et ses yeux qui étaient grands ouverts. Chloë avait l’impression qu’ils sortaient presque de leurs orbites. Elle se dit:
*Deux heures. Deux heures.*. Elle se sentait incapable de l’accepter. Elle ferma les yeux, tenta de calmer sa respiration. Son cœur lui semblait battre à plus de deux cents battements par minute. Elle n’avait aucune idée de ce qui s’était passé, n’avait aucune envie de le savoir. Elle s’était levée à six heure trente, s’était dirigée vers la bibliothèque et puis, tout à coup, son cours double de sortilèges à neuf heure commençait dans quinze minutes. Elle se dit que c’était un miracle que personne n’était venu à la bibliothèque (à l’exception, peut-être, de madame Pince, avant même que la jeune Serdaigle ne soit arrivée) de toute la matinée. Elle se dit cela et, tout de suite après, elle entendit des pas dans le couloir, venant dans cette direction.

Elle sentait qu’elle avait un début de nausée.


Dernière édition par Chloë Davidson le Mar 14 Sep - 18:51, édité 4 fois
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Ξ Sujet: Re: En face de la bibliothèque [pv] [Terminé]   En face de la bibliothèque [pv] [Terminé] EmptyVen 3 Sep - 21:20

La fillette dormait encore profondément lorsque Peeve, l’esprit frappeur soufflait dans ses oreilles. Lorsque que le rêve rejoint la réalité, la fillette se réveilla en sursaut. Sur l’instant de panique, elle fit allez ses bras de droit à gauche, de haut en bas tentant désespérément de chassé l’intrus. La réaction de la fillette fit éclaté de rire l’esprit frappeur. Quelque minute plus tard, il quitta la pièce ravie de son mauvais coup. Les yeux grands ouverts, elle regarda autour d’elle. Ses rideaux de son lit à baldaquin était tiré. Pourtant la fillette ne se souvenait pas des avoir titré. « Surement Camélia » pensa la fillette. Camélia était sa sœur aînée. Elle avait la méchante manie de la surprotéger comme une mère poule. Ce qui parfois faisait rire les autres élèves. La fillette tira son rideau pour y pouvoir mettre ses pantoufles qui était jusqu’à côté de son lit. Elle jeta un coup d’œil à l’heure, six heures trente cinq. « La vache! Pas déjà!» Pensa t-elle. Doucement, elle sorti du lit pour prendre son uniforme qui trainait sur sa valise. Enfin, il faillait dire vite qui trainait puisqu’il était parfaitement plier. Probablement sa sœur, qui lui avait pilé la veille. Un geste brusque de la main, elle attrapa son uniforme. En moins de cinq minutes, elle était habillée. Elle prit sa brosse pour y démêlé ses long cheveux. Comme à son habituelle, elle laissa ses cheveux blonds retombé dans son dos. Il était très rare de la voir les cheveux attacher. Puis, elle regarda son agenda. Double cours de sortilège y était griffonné pour neuf heures. Elle prit dont son matériel scolaire nécessaire pour les cours de matin. Les fourra dans son sac puis descendit dans la salle commune. Personne n’était dans la salle. Elle s’installa donc dans le fauteuil le plus confortable puis sortit sa baguette magique. Elle pratiqua un moment sont sortilège de lévitation. Après quelques minutes de pratiques, elle s’arrêta. « Bon je fais quoi maintenant, humm allons à la bibliothèque » pensa Gabrielle-Ann.

Elle prit son sac pour sortit de la salle commune des Poufsouffles. Un vent frisquet courrait dans les corridors. C’était l’hiver. Camélia l’avait prévenu que dans les corridors, il faisait froid pendant l’hiver. Elle s’arrêta donc devant une fenêtre pour jeté un coup d’œil dehors. Un manteau blanc recouvrait le parc. « Chouette de la neige » Cette révélation la fit sourire. Puis, elle regarda sa montre pour savoir qu’elle heure il y était. Sept heures vingt. Souriante, elle se dirigea vers la bibliothèque en sautillant de joie tout en chantonna un air inconnu. Se qui la rendait heureuse, c’était que bientôt noël arrivera. En fait, il partait demain pour les vacances. Enfin, elle pourrait voir Alicia.

Ses rêveries furent chassées lorsqu’elle vit une personne dans le corridor. C’était une jeune fille aux cheveux blond comme elle mais en beaucoup plus court. Enfin, elle aurait sa chance de discuté avec une autre élève. Camélia était inquiète pour elle, puisque Gabrielle-Ann n’avait pas encore de véritable ami. Pourtant, elle n’était pas gênée. Plus elle observait la jeune fille, plus elle se posait des questions. Ses gestes semblaient lents. Comme si elle faisait un malaise. Gabrielle-Ann se rapprocha d’elle presqu’en courant. Au cas où. Le visage de la Serdaigle était aussi blanc que la neige. Elle déposa une main sur l’épaule de Chloë donc elle ignorait encore le nom. Elle partageait le cours de sortilèges mais tout se qu’elle savait d’elle c’était Davison. Enfin, si sa mémoire ne lui jouait pas des tours. Voyant la fille allez de plus en plus mal, Gabrielle-Ann essaya de l’entrainé vers le mur pour la forcé à asseoir.


- Viens, il faut que tu t’asseyes un peu!

Sans attendre, elle força Chloë à la suivre près du mur, puis fit une pression sur les épaules pour qu’elle assoie. Gabrielle-Ann déposa son sac près d’elle puis s’agenouilla près de la Serdaigle.

- Comment tu te sens?
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Ξ Sujet: Re: En face de la bibliothèque [pv] [Terminé]   En face de la bibliothèque [pv] [Terminé] EmptySam 4 Sep - 1:58

Chloë Davidson ouvrit lentement les yeux. Elle sentait sa main, toujours sur son épaule, sentait son cœur, toujours battre la chamade. Vaguement, comme dans un rêve. Elle avait la bouche entrouverte en une quasi grimace, elle tremblait toujours. Elle jeta un coup d’œil à la nouvelle arrivante. Une Poufsouffle, d’après le blason sur son uniforme. Longs cheveux blonds, taille moyenne. Yeux bleus. Mince. D’apparence délicate. Elle notait ces détails sans surprise, mais aussi sans vraiment s’en rendre compte. Elle sentait ses propres yeux, grands et verts et tellement semblables à ceux de sa mère, qui parcouraient le corps de l’inconnue sans la reconnaître, mais elle ne se sentait nullement responsable de leurs mouvements. Après avoir su qu’elle était restée sur place pendant près de deux heures sans s’en apercevoir, elle avait eu une certaine crise de panique, mais là, en face d’une fille qu’elle n’avait nullement pu identifier dans sa stupeur, elle sentit un certain calme commencer à s’étendre en elle, qu’elle attribuait en partie à l’inconnue elle-même.

Elle vit l’étrangère s’approcher d’elle, perturbée. Celle-ci marchait vite, courrait presque, et il n’y avait là rien d’étonnant. Sa grimace ne l’avait toujours pas quittée, elle était couverte de sueur (ce qui la faisait frissonner encore plus fort, à cause du froid), et il y avait fort à parier qu’elle était probablement brulante de fièvre et blanche comme un drap. Une migraine s’était bel et bien installée, cette fois, et c’en était presque soulageant, après ce qui était arrivé tout à l’heure.

La jeune Serdaigle laissa mollement retomber sa main de son épaule tandis que la blonde (Chloë commençait à la reconnaître, de façon un peu confuse, indistinctement) posait la sienne à cet endroit précis. Elles ne s’étaient toujours pas dit un mot. Chloë tenta de dire quelque chose, elle ne savait trop quoi, mais remarqua qu’elle n’en avait pas la force. Finalement ce fut sa collègue qui le fit.


- '' Viens, il faut que tu t’asseyes un peu! ''

Sans attendre de réponse (même si elle l’aurait fait, Chloë n’aurait pu lui répondre), elle lui empoignât le bras et la conduisit jusqu’au mur. Une image très vive (elle, Florian et sa mère sur un énorme paquebot, quelque chose qu’elle ne prenait même pas avec son père lors de leur croisière annuelle, et qu’elle n’avait certainement jamais pris ni avec sa mère ni avec Florian) lui vint soudainement en tête.

Voyant l’expression subite sur son visage (ou peut-être pas, peut-être ne faisait-elle que suivre ses propres directives), sa jeune compagne appliqua brièvement une pression sur ses épaules pour la faire s’asseoir. L’inconnue déposa son sac par terre (Chloë se rendit compte, encore une fois sans surprise, qu’elle n’avait plus le sien sur le dos et qu’elle ne le voyait nulle part aux alentours), et s’agenouilla près d’elle.


- '' Comment tu te sens? '' lui demanda-t-elle. Un instant, la Serdaigle considéra l’option de ne lui dire que la vérité à moitié; j’ai eu un malaise, c’est tout, ça va mieux maintenant. Sauf qu’elle ne voulait pas faire ça. Elle ne pouvait s’expliquer pourquoi, tout à fait, mais elle avait bien l’intention de lui dire la vérité, toute la vérité. Elle fut sur le point de parler, dut reprendre son souffle. Elle lui sourit légèrement, leva l’index. Signe qui, bien sûr, voulait dire *un instant*. Elle était à bout de souffle. Elle ne comprenait pas pourquoi, mais c’était bel et bien le cas. Elle s’apercevait bien que ce ne pouvait pas être qu’en raison du choc qu’elle avait la nausée, la migraine, qu’elle souffrait de fièvre et qu’elle était blanche comme un drap, qu’elle se sentait aussi faible et qu’elle était à bout de souffle.

La cloche qui annonçait le début des cours sonna. Chloë regarda la jeune Poufsouffle et, finalement, la reconnut. Elle se demandait un peu pourquoi il lui avait fallut tellement de temps, mais savait bien, en fait, que c’était à cause de la profonde torpeur qui l’avait envahie un peu plus tôt. Elles avaient certains cours en communs, plus de la moitié en fait. Soit botanique, astronomie, sortilèges et potions. Elle se souvint aussi de son nom, ou crut qu’elle s’en souvenait. Gabrielle-Anne.

Ayant quelque peu repris son souffle, elle dit:
'' Il m’est arrivé quelque chose de bizarre. '' Elle lui sourit, pour de bon cette fois, et bien qu’elle tremblait encore un peu et que son cœur battait encore trop vite à son goût (et que la migraine semblait être là pour encore un moment), son corps avait bien entamé sa guérison, bien plus rapidement qu’elle n’aurait jamais put l’imaginer il y a de cela une quinzaine de minutes, lorsqu'elle avait regardé l’horloge qui faisait face à la bibliothèque. Elle allait certainement faire un tour à l’infirmerie plus tard, peut-être dès qu’elle se sentirait suffisamment bien pour se tenir debout, au moins pour avoir une raison de manquer le double cours de sortilèges de l’avant-midi (et pour que Gabrielle-Anne en ait une aussi; elle était déjà officiellement en retard), mais elle pensait qu’elle allait être en meilleure forme d’ici là. Elle dit: '' Je crois que je commence à aller mieux. Et je m’appelle Chloë, si tu ne savais pas encore. Et toi tu es Gabrielle-Anne, je pense. On a des cours ensemble. ''

Puis elle lui raconta sa matinée étrange; comment, à six-heure trente, elle s’était réveillée, s’était vêtue, avait pris son sac et ses livres, s’était dirigée vers la bibliothèque et, en pensant à sa famille et à ses futures vacances de Noël, s’y était retrouvé en un instant. Comment elle avait tout à coup sentit avoir quelque chose qui ressemblait un peu à une migraine, comment les lumières semblèrent un instant s’affaiblirent, et comment elle s’était rendu compte qu’il s’était écoulé deux heures sans qu’elle ne s’en aperçoive. Elle lui décrit aussi tout les symptômes qu’elle avait eu par la suite ('' juste avant que tu n’arrive, en fait. ''). Et comment ils semblaient à présent partir à toute vitesse.

Elle ne croyait pas que Gabrielle-Anne saurait ce qui avait causé tout ça, mais au moins, avoir quelqu’un à qui en parler lui faisait beaucoup de bien.


Dernière édition par Chloë Davidson le Dim 5 Sep - 17:16, édité 1 fois
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Ξ Sujet: Re: En face de la bibliothèque [pv] [Terminé]   En face de la bibliothèque [pv] [Terminé] EmptySam 4 Sep - 4:51

La jeune fit s’installa près d’elle. La dénommé Chloë n’avait pas l’air en forme. En fait, elle n’avait pas juste l’air, elle avait la chanson (Laughing ) En réalité la pâleur de son visage faisait compétition à la neige fraîchement tombé dehors. De quoi être très inquiète même si vous ne connaissiez point la personne malade. Elle ne savait se qu’elle devait faire. Une chose était sur, elle ne pouvait la laissée ainsi devant la bibliothèque. La cloche sonna se qui surpris la fillette puisque sa monte indiquait sept heures quarante-cinq. Puis elle regarda l’horloge devant qui indiquait clairement neuf heure deux. « Wow je suis vachement en retard » pensa la blairette. Sa devait être un mauvais tour de sa sœur ou d’un autre élève d’avoir ainsi reculé l’heure sur sa monte. Après avoir entendu quelque minute, elle fini par dire son nom et fini par lui avoué qu’il lui était arrivé quelque chose de bizarre. Enfin, il était clair pour la Poufsouffle que la maladie jouait sur son cerveau. Malgré tout les symptômes, elle ne serait dire se qui se passe dans son corps. Après tout elle n’était médecin. Et pour son cours, elle était déjà en retard de toute façon. Au pire, elle n’aura qu’à s’expliqué avec le professeur. Elle tendit sa main vers le front de la fillette devant elle. Elle était bouillante pire que le calorifère de l’orphelinat ou elle est née. Par contre, elle écouta Chloë jusqu'à se qu’elle aille fini de parlé. Apparemment, c’était dure pour elle de parlé. Par contre se que sa mère lui avait donné un conseil lorsque sa sœur avait un jour perdu connaissance pour x raison que je ne vais pas élaborer ici. C’était de discuté avec la personne. Ce qu’elle fit avec une attention.

- En effet, je suis bien Gabrielle-Ann Armstrong. Je trouve sa chouette que les profs mettent les élèves de deuxième année et première années ensembles pour certain cours spéciale. En fait je trouve ça super puisque les deuxièmes années peuvent facilement aider les plus jeunes. Tu sais je n’sais pas trop se que tu as, l’idéal est d’allez à l’infirmerie. Je suis sur qu’elle trouvera se que tu as et tu serais rapidement sur pied.

Gabrielle-Ann venait de lui faire un petit discourt tout à fait inutile sur le cours spécial.
C’était tout à fait son genre. Trop bavarde comme dirait sa mère. Elle prit sa baguette dans sa robe de sorcière. Elle regarda la fille sur l’appuier sur le mur sans savoir si son plan allait marcher. «Wingardium Leviosa était un sortilège de lévitation par contre elle ne l’avait jamais réussit sur des objets lourd.


-Je vais tenter quelque chose. Je sais pas si sa va réussir, Je veux utiliser sur toi le sortilège de Wingardium Leviosa. Je ne peux pas te laisser là toute seule et je sais pas si tu es assez forte pour marché.

A croire que Chloë était sur son lit mort selon les dires de la petite Poufsouffle.
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Ξ Sujet: Re: En face de la bibliothèque [pv] [Terminé]   En face de la bibliothèque [pv] [Terminé] EmptyDim 5 Sep - 21:46

Hormis un moment très court où Gabrielle-Anne posa sa main sur son front pour vérifier si elle faisait de la fièvre (absurdement, ce geste la toucha beaucoup), main qu’elle retira par ailleurs en vitesse à cause de la chaleur qui s’y dégageait, celle-ci ne l’interrompit pas tandis qu’elle contait son récit. Elle l’écoutait même avec une attention certifiée; ses yeux, d’un bleu certain, dont elle avait d’ailleurs déjà entendu cette couleur être qualifiée de 'bleu de bombardier' elle ne se souvenait trop où, ne la quittaient pas, à l’affut d’un signe quelconque. Que ce soit un signe de malaise ou, croyait Chloë, un signe qu’elle avait perdu la tête. Puisque Gabrielle-Anne ne la regardait pas comme si elle venait d’arriver d’une autre planète, elle crut qu’elle n’en avait pas trouvé de suffisamment convaincant.

Un court silence suivit son récit. Lorsque Gabrielle-Anne lui répondit, elle le fit en une sorte de court monologue sur le fait que certains cours étaient partagés avec des élèves de deuxième année. Un monologue amusant. D’où lui était venu cette idée, Chloë n’en avait aucune idée.
'' En effet, je suis bien Gabrielle-Ann Armstrong. Je trouve ça chouette que les profs mettent les élèves de deuxième année et première années ensembles pour certain cours spéciaux. En fait je trouve ça super puisque les deuxièmes années peuvent facilement aider les plus jeunes. Tu sais je n’sais pas trop ce que tu as, l’idéal est d’aller à l’infirmerie. Je suis sur qu’elle trouvera ce que tu as et tu serais rapidement sur pied. ''

La prononciation qu’elle faisait de son nom suggérait à Chloë une Gabrielle-Ann plutôt qu’une Gabrielle-Anne. Elle trouvait aussi l’idée d’aller à l’infirmerie plutôt bonne. Madame Pomfresh était reconnue comme étant sévère, surtout envers les visiteurs, mais au contraire très aimable avec ses patients. Et, plus important encore, elle était reconnue comme très adepte en soins magiques et Chloë pensait que s’il y avait bien quelqu’un à Poudlard qui pouvait savoir ce qu’elle avait eu, c’était bien elle.

Elle regarda l’horloge pour la première fois depuis sa crise de panique de tout à l’heure, vit qu’il était près de neuf heures et demie. Ça voulait dire qu’elles avaient bavardé (qu’un tel terme ne convenait pas, Chloë s’en fichait éperdument) près de vingt-cinq minutes. Elle ne se souvenait pas avoir autant parlé avec quelqu’un depuis très longtemps. Il fallait dire qu’elle n’avait jamais vraiment engagé la conversation avec personne depuis le début de l’année scolaire, sauf peut-être pour dire bonjour ou au revoir ou répondre à une question en classe. Et même si elle avait senti que sa gorge devenait de plus en plus sèche à mesure qu’elle avait parlé (et qu’elle avait sentit et sentait toujours une douleur constante à la gauche de sa tête à cause de sa migraine), elle en était fort heureuse.

Sentant qu’elle avait retrouvé un peu de ses forces, elle tenta de se lever debout. Elle faillit tomber et dût s’appuyer sur le mur pour reprendre son équilibre. Se servant du mur comme d’un support, elle parvint à se lever. Rien qu’à cause de ce petit effort, elle avait la tête qui tournait.

Gabrielle-Ann dit:
'' Je vais tenter quelque chose. Je sais pas si ça va réussir. Je veux utiliser sur toi le sortilège de Wingardium Leviosa. Je ne peux pas te laisser là toute seule et je sais pas si tu es assez forte pour marcher. ''

À croire qu’elle était sur son lit de mort. Elle n’eut d’autre choix que de sourire un peu. Une partie des paroles d’une vieille chanson moldue, le genre de chose qu’elle avait appris à aimer à cause que son père écoutait de la vieille musique tout le temps, lui vint en tête. *Oh, je m'en sors avec un peu d'aide de mes amis.* Elle sentit quelque chose lui piquer les yeux et s’aperçût que c’était des larmes. Peu, seulement quelque unes, mais manifestement des larmes. Et elle se rendait compte avec un léger malaise qu’elle n’en ressentait aucune honte.

Elle tourna la tête en direction de la Poufsouffle, s’essuya doucement les yeux avec la main qui ne lui servait pas de support et vit que Gabrielle-Ann avait sorti sa baguette. Apparemment, elle était sérieuse. Elle s’imagina la scène un instant; flotter tranquillement à un mètre au dessus du sol, se mettre à tourner sur place de plus en plus rapidement et se faire projeter avec force en direction du mur de brique. Elle se sentit blêmir. Chloë savait que même une toute petite erreur lors d’un sortilège pouvait parfois être très dangereuse. Puisqu’elle partageait le cour de sortilège avec Gabrielle-Ann, la Serdaigle savait qu’elles n’avaient eu qu’un cours simple pour pratiquer le sort, mardi dernier, et que ce ne fut qu’avec de très légers objets comme des plumes de hiboux ou de la paille. Le dernier double cours de sortilèges de l’année, celui qu’elles étaient en train de manquer, était consacré à léviter des objets plus lourd et des personnes, ce que Gabrielle-Ann s’apprêtait évidement à faire.


- '' Je ne crois pas que c’est une bonne idée, Gabrielle-Ann. Nous ne nous sommes pas encore suffisamment pratiquées pour bien faire ce sort. Vaut mieux y aller à pieds. Si tu pouvais juste me soutenir un peu s’il-te-plaît, je crois que je vais être capable de marcher. '' Et elle pensait bien y arriver, avec l’aide de Gabrielle. '' Comment préfère-tu te faire surnommée? '' Ajouta-t-elle tout de suite, comme si elle venait d’y penser. En réalité, cela faisait un moment qu’elle y songeait. '' Gabrielle ou Ann ou autre chose? ''
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Ξ Sujet: Re: En face de la bibliothèque [pv] [Terminé]   En face de la bibliothèque [pv] [Terminé] EmptyLun 6 Sep - 3:32

Jusqu’à maintenant la blairette n’avait réussi à faire l’évité que des objets simples. Comment pouvait-elle s’imaginer deux minute pouvoir lever un être humain. Son plan était de pure folie. Par chance, Chloë la refusa. Heureusement pour elle. Avec beaucoup de volonté la Poufsouffle aurait pu réussir. Étant naturellement doué pour les sortilèges. Mais une vie en faut-il le prix? Bref, la réponse négative de la Serdaigle la fit renoncée à son plan complètement fou. Bon, il y avait aussi que le visage de Chloë avait pali devant son idée. Preuve qu’elle n’y était pas a l’aise. Chloë c’était levé de peine et misère. Gabrielle-Ann tenta bien de l’aidé. En fait, elle resta près d’elle juste au cas qu’elle tombe. Elle pleurait même. Pas beaucoup certes mais c’était vraiment étrange comme situation. De plus, elle ne savait pas trop comment agir dans cette situation. Puis Chloë lui demanda si elle avait un surnom. « … Comment préfères-tu te faire surnommée ? …» C’était là une bonne question. Cam l’appelait Gabbie, parfois Gaubey mais se surnom la, elle le détestait. Ayant hérité d’un nom composé et long de se fait. Rare était ceux qu’il l’appelait Gabrielle-Ann. Jamais personne ne la désigna sous le surnom Anne. Par contre, elle s’était toujours demandé pourquoi sa mère biologique avait écris son nom sans «e» après Ann. Sa mère adoptive lui avait jadis expliqué que sans le «e« ça faisait plus anglais. À savoir pourquoi d’ailleurs.

- Ma sœur me surnomme Gabbie, parfois on utilise Gabrielle. Si tu trouve de l’inspiration fait moi en part! Le dernier surnom que ma sœur ma trouvé est ridicule. Je ne te le dirais même pas tellement sa fait garçon. Mais sa fait rire Cam comme une véritable petite folle quand je rouspète pour qu’elle arrête de l’utilisé.

Elle prit son sac pour le passé autour de son épaule. Puis Gabrielle-Ann s’approcha de Chloë. La Poufsouffle prit le bras de sa nouvelle amie (enfin nous allons voir comment la relation vas se développé) pour le mettre sur son épaule et passa le sien à sa taille. Ainsi, elle serait en mesure de l’aidé à marché jusqu’à l’infirmerie. Sans se consulté les deux fillettes se mirent en route tranquillement. Gabrielle-Ann sentait sur son corps la chaleur qui se dégageait de celle de la Serdaigle. « Heureusement, qu’il fait froid dans les corridors » pensa t-elle. Avec cette fraîcheur, elle devait avoir moins chaud. C’était une petite théorie que la Poufsouffle pensait lorsque les gens avaient de la fièvre.

- Tu va me le dire quand tu voudras faire une pause hein? Nésite surtout pas. Je ne suis pas vraiment pressé. Peut-être même qu’on va retrouver ton sac. Si personne ne la ramassé pour l’emmener dans la salle des objets perdus. Ton mal de tête sa va? Ou c’est pire?

Tranquillement, les deux filles continuait d’avancé. Gabrielle-Ann démontra à la Serdaigle, qu’elle parlait beaucoup. Il y avait même eux quelque fois ou les professeurs l’on avertit d’arrêté de placoter. Bien sur, la fillette s’arrêta sur le champ. Malheureusement c’était parfois à recommencer le cours suivant.

[513 mots ]
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Ξ Sujet: Re: En face de la bibliothèque [pv] [Terminé]   En face de la bibliothèque [pv] [Terminé] EmptyLun 6 Sep - 21:40

- '' Ma sœur me surnomme Gabbie, parfois on utilise Gabrielle. Si tu trouve de l’inspiration fait moi en part! Le dernier surnom que ma sœur m’a trouvé est ridicule. Je ne te le dirais même pas tellement ça fait garçon. Mais ça fait rire Cam comme une véritable petite folle quand je rouspète pour qu’elle arrête de l’utiliser. ''

Chloë sentit son cœur tendre vers Gabrielle-Ann tandis que celle-ci prenait son sac. Elle pensait que la sœur de Gabrielle était plus vieille qu’elle, très probablement à Poudlard elle-aussi. Et elle pensait qu’elle comprenait la jeune fille. Son propre frère (elle n’avait pas de sœur) était plus jeune qu’elle, mais il savait très bien se montrer mesquin par moments. La taquiner, parfois sur sa toilette ou sa coiffure ou même son physique, mais, pire, parfois sur la façon dont elle vivait sa vie, et occasionnellement ça faisait mal. Même si elle l’aimait. Ou, plutôt, justement à cause qu’elle l’aimait. Elle sentit, donc, son cœur tendre vers Gabrielle, et un moment elle ne la vit plus comme une collègue de classe ou même (ce qui restait encore à déterminer, elle le savait bien) comme une amie. Elle la vit comme elle était réellement, une jeune fille aux cheveux châtain, au teint clair et aux yeux bleus de bombardiers. Et elle était belle. Un instant, elle crut quasiment être tombée amoureuse, mais c’était ridicule, bien sûr. Chloë pensa: *J’oserais jamais la toucher. Je vais fondre.* L’impression ne dura pas longtemps, peut-être une seconde ou deux, et elle s’aperçût alors que sa fièvre était montée en flèche, que peut-être c’était en partie à cause de ça qu’elle avait momentanément perdu la tête. Son mal de tête lui semblait plutôt constant, mais en raison de sa fièvre, elle pouvait presque sentir la chaleur sortir par les pores de sa peau. Elle regrettait s’être si chaudement vêtue ce matin, mais il était hors de question d’en enlever des couches dans son état.

Gabrielle-Ann s’était approchée d’elle. Sans un mot, elle lui prit le bras et le posa sur son épaule. Puis, avec douceur, comme si elle avait peur de la briser si elle était trop brusque, elle lui passa la main autour de la taille. Toujours sans un mot, elles se mirent en route. Cela lui faisait penser à sa relation avec Florian, son meilleur ami. Ils se connaissaient si bien qu’ils avaient à peine besoin de se parler pour se comprendre. La façon dont elle et Gabrielle-Ann s’étaient misent à avancer, en silence mais tout de même en accord, était si semblable qu’elle en fut parcourut d’un frisson, et ce malgré la chaleur qui se dégageait de son corps. Chloë ne se doutait pas un instant que Gabrielle était un véritable moulin à parole. Elle ne se souvenait pas d’un seul cours qu’elles avaient eu ensemble (et ils étaient nombreux, huit par semaine) ou les professeurs n’avaient pas eu à l’avertir de cesser de bavarder. Les circonstances avaient momentanément ralentit son cours, mais elle pensait qu’il allait bientôt se mettre à fonctionner à pleine vitesse.

Elle n’avait pas tort.


- '' Tu va me le dire quand tu voudras faire une pause hein? N’hésite surtout pas. Je ne suis pas vraiment pressé. Peut-être même qu’on va retrouver ton sac. Si personne ne l’a ramassé pour l’emmener dans la salle des objets perdus. Ton mal de tête ça va? Ou c’est pire? ''

Devant une telle avalanche de question (Chloë pouvait en sentir d’autres, nombreuses, en train d’attendre d’être posées), elle n’avait d’autre choix que d’y aller par bloc.

- '' J’ai encore mal à la tête, mais ça pas d’l’air pire que tout à l’heure. Je crois que je fais pas mal de fièvre par contre. '' Et elle pouvait très facilement enlever le mot croire. Sa fièvre était très forte, c’était un fait. La Poufsouffle pouvait sans doute la sentir émaner de son corps, elles étaient suffisamment près.

- '' Ça serait bien si on pouvait retrouver mon sac, mais l’infirmerie n’est pas du tout dans la même direction que la tour de Serdaigle, alors ça m’étonnerait. '' Elle s’arrêta de parler un instant, pensant à ce qu’elle allait dire par la suite. Finalement, elle se contenta d’un: '' Je pense que c’est mieux de ne pas s’arrêter tout de suite. Bien sûr, si j’ai un malaise ou de quoi comme ça, je vais te le dire tout de suite.

Comme pour insinuer qu’elle venait de lui mentir, elle ressentit une douleur, très faible, dans le haut de sa jambe gauche. Si faible qu’elle ne s’en était rendu compte que maintenant, mais elle était presque certaine que celle-ci avait déjà été présente après sa crise de panique et que, à cause de ses multiples autres symptômes et de sa crise de panique elle même, elle ne s’en était pas rendu compte immédiatement. Douleur minime comparativement à son mal de tête. Même sa très grande fatigue physique lui semblait logiquement bien plus grave, mais c’était cette minuscule douleur dans le haut du fémur qui la força à réfléchir.

Ici et là, elles passaient devant des salles de classes en cours. Profitant d’un court moment de silence de la part de Gabrielle-Ann, elle réfléchit. Pas tellement au pourquoi de ce qu’elle avait attrapé, mais davantage aux deux heures qui semblaient s’être effacés de sa mémoire. Qu’est-ce qu’elle avait fait, au juste, durant ces deux heures? Était-elle restée, bien calme, en face de la bibliothèque? Elle n’y croyait pas trop. Cela n’expliquait pas comment elle avait été à bout de souffle, ni cette douleur dans la jambe, qui semblait venir de l’os lui-même. Elle se souvenait avoir déjà souffert d’un mal semblable lorsque, très jeune, elle était tombée d’une petite falaise près de la maison d’été de ses parents. Elle s’était cassé le bras et on l’avait menée en vitesse à l’hôpital Saint Mangouste. Un guérisseur le lui avait réparé en une dizaine de seconde mais, pendant plusieurs mois, elle avait ressentit dans l’os du bras une faible douleur très semblable à ce qu’elle ressentait maintenant en haut de l’os de sa jambe gauche. Douleur qu’elle n’avait pas en se levant ce matin-là.
*J’aurais eu un accident ce matin, alors? Je me suis cassé la jambe lors d’un accident ce matin, et l’infirmière me l’aurais déjà réparée?* Effectivement, ça lui semblait bien trop plausible à son goût. La faible douleur à la jambe approuvait cette hypothèse, bien sûr, mais aussi ses tremblements, qui n’avaient alors pas été causés par le froid mais par un état de choc, son cœur qui battait trop rapidement, le fait qu’elle était à bout de souffle, son mal de tête, sa nausée. Tout semblait aller en place. Elle se sentit momentanément raidir et sut que Gabrielle-Ann ne pouvait que l’avoir ressentit. Peut-être que la main qu’y se trouvait sur l’épaule de sa nouvelle amie s’était-elle crispée. Elle pouvait s’imaginer se rendre à l’infirmerie et se faire dire par Madame Pomfresh quelque chose comme encore toi Davidson? Tu te casse la jambe puis tu attrape un virus! Tout pour manquer les cours avant Noël, quoi! Et comment Chloë pouvait-elle s’être cassé la jambe sans s’en souvenir, au juste?

Elle avait bien hâte que Gabrielle remettre son moulin à parole en marche. Elle en avait bien besoin.



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Ξ Sujet: Re: En face de la bibliothèque [pv] [Terminé]   En face de la bibliothèque [pv] [Terminé] EmptyMer 8 Sep - 21:55

La fillette de Poufsouffle continua d’avancer doucement vers l’infirmerie dans un silence presque total et en parfaite harmonie comme si les deux se connaissait depuis bien des lunes. La bleu et argent avait gentiment répondu à son interrogatoire. Le pire dans l’histoire c’était que Madame Pomfresh allait lui faire subir la même chose. Le mal de tête de sa compatriote était toujours au même stade. La fièvre était toujours aussi forte. Gabrielle-Ann n’était pas médecin vu qu’elle était en première année par contre elle avait souvent observé sa mère lorsque Camélia était malade. Sa mère lui avait même expliqué que lorsque la fièvre était très forte, il fallait a tout prit la faire redescendre. Un jour où Camélia était fiévreuse sa mère l’avait pris et l’avait déposé dans un bain rempli de glace. Bon aujourd’hui la fillette ne pouvait pas faire pareille. Mais juste le fait que la Poufsouffle aille chaud en disait long sur la fièvre de sa future amie (Peut-être ?) De tout façon, l’infirmerie était beaucoup plus proche que la sorti la plus proche. Elle lui avait même fait part du fait que son sac ne serait pas ou il passerait. C’était un bon point. Au pire, elle pourrait toujours faire le même chemin que Chloé une fois que celle-ci serait à l’infirmerie

- Bon quand je serais chassé de l’infirmerie, je ferais le chemin inverse pour retrouver ton sac. Après le cours bien sur. En allant au reste du cours, je vais prendre des notes pour nous deux comme sa tu ne manquera pas tout, et moi non plus. De plus, il devrait avoir peu de théorie aujourd’hui. Techniquement c’était plus pratique aujourd’hui. Enfin si je me trompe pas de cours.

Bon le moulin à parole ne pouvait s’empêché de ne pas parlé pendant bien longtemps. Par chance, la blairette avait entendu d’être dans un corridor sans classe pour parler de nouveau. Elle ne voulait tout même pas qu’un professeur tombe sur le duo. Il devait déjà être assez gênant pour la Serdaigle de se retrouver dans cette situation. Bon c’était pas volontaire de sa part mais tout même un peu gênant. Mais là, il y avait un doute dans son esprit. Où était réellement l’infirmerie?

- Dit tu sais ou est l’infirmerie? Sa parait un peut idiot mais j’y suis allez qu’une fois et c’était à partir du cachot. Elle est bien au deuxième ou je suis dans le champ?

C’était rien de rassurent pour Chloé de savoir que la seule personne qui soit venu à votre aide ne soit même pas sur de la direction à prendre pour l’infirmerie. Elle s’arrêta donc un moment jusqu'à se que la Serdaigle répondre à sa question. Il faut dire que Gabrielle-Ann n’avait jamais eu le sens de l’orientation. Il lui arrivait parfois de demander son chemin. Se qui faisait parfois rire les aînés. Elle avait développé comme truc de suivre ses confères de Poufsouffle pour évité de se perdre. Malheureusement pour elle, ce n’était pas toujours possible. Il y arrivait donc encore de se perdre dans Poudlard.

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Ξ Sujet: Re: En face de la bibliothèque [pv] [Terminé]   En face de la bibliothèque [pv] [Terminé] EmptyJeu 9 Sep - 7:20

Comme elle s’y en était attendue, lorsque Gabrielle se mit de nouveau à parler, ça lui fit du bien. Pas autant qu’elle ne l’aurait voulut, peut-être, mais il était indiscutable que cela lui fit du bien. Un instant, elle laissa les mots flotter au dessus d’elle, se concentrant uniquement sur la voix de Gabrielle, tentant de ne pas penser, d’échapper au raisonnement en lui-même. De ne pas se dire *comment me suis-je cassé la jambe sans m’en souvenir* , encore et encore, et encore et encore à n’en plus finir. Elle laissa les mots, des sons sans signification aucune, flotter au dessus d’elle, et ça marchait presque. Ce n’était pas la voix d’une fillette qu’elle entendait au travers celle de la jaune et noir, c’était celle d’une conteuse qui aurait fait ça toute sa très, très longue vie. Une voix qui avait fait du chemin, et qui en avait encore beaucoup à faire. Ce n’était pas la plus belle voix, un peu rauque, éraillée même, mais vivante, et s’en était bien plus réconfortant. Cette voix lui rappelait vaguement quelqu’un qu’elle connaissait. Alors, distraitement, elle l’entendit dire '' le chemin inverse pour retrouver ton sac. '' et n’eut d’autre choix que de tourner toute son attention vers la Poufsouffle.

- '' Après le cours bien sûr. En allant au reste du cours, je vais prendre des notes pour nous deux comme ça tu ne manqueras pas tout, et moi non plus. De plus, il devrait avoir peu de théorie aujourd’hui. Techniquement c’était plus pratique aujourd’hui. Enfin si je me trompe pas de cours.

C’était adorable. Pouvait-elle être tombée sur quelqu’un de mieux que Gabrielle-Ann Armstrong, étudiante de 1ère année à Poudlard, en un tel moment de détresse? Chloë ne le croyait pas. Elle avait momentanément oublié sa crainte d’avoir eu un accident sans s’en souvenir. Et Chloë pensait que, pour Gabrielle, ce n’était pas seulement naturel de penser à quelque chose comme ça, mais de ne pas y penser se révélait une impossibilité. Elle ressentit une pointe de culpabilité. Elle savait bien que si leurs rôles avaient été inversés, elle n’aurait jamais pensé offrir de prendre des notes de cours pour qu’elle ne prenne pas de retard ou retourner sur ses pas pour retrouver son sac tandis qu’elle serait à l’infirmerie. Déjà, elle avait presque oublié l’emprise quasi-hypnotique qu’avait eue Gabrielle lorsque celle-ci lui avait initialement parlé de sa sœur. Emprise qui avait probablement été causée en partie à cause de sa fièvre, mais il n’en demeurait pas moins qu’elle en éprouvait une semblable une seconde fois ce matin-là. Certes, la fièvre était toujours là, plus forte encore si cela était possible, et toute impression qu’il pouvait faire froid ou même frais dans le château lui semblait ridicule. Et elle se sentait encore horriblement faible, ne tenant à l’équilibre presque seulement qu’à cause de l’aide de Gabrielle.

Gabrielle dit:
'' Dit tu sais où est l’infirmerie? Ça parait un peut idiot mais j’y suis allé qu’une fois et c’était à partir du cachot. Elle est bien au deuxième ou je suis dans le champ? '' Puis, hésitant manifestement, elle s’arrêta, et Chloë fit de même. Elle n’avait pas vraiment le choix: elles étaient plus ou moins bras dessus bras dessous.

Une fois arrêtée, Chloë pouvait sentir que sa jambe gauche avait raidit. Ce qui quelque minute plus tôt l’aurait passablement contrariée ne la fit même pas tiquer. Elle souriait. Heureusement, elle savait où l’infirmerie se trouvait. Elle n’avait jamais eu à s’y rendre auparavant, même pas la fois où, en début d’année, le Serdaigle avec qui elle travaillait parfois et dont le nom lui échappait toujours avait renversé sur elle une potion pour soigner les furoncles incomplète (Madame Bones lui avait tout de suite donné l’antidote et on n’en avait plus reparlé). Cependant, elle était une grande adepte de lecture. Elle ne passait pas autant de temps à la bibliothèque qu’elle n’en passait à l’extérieur du château, mais presque, et elle passait beaucoup de temps à l’extérieur. Dans un livre très intéressant qu’elle avait lit sur le château, livre nommé L’Histoire de Poudlard, on y mentionnait un étrange fait à propos de l’infirmerie. Initialement, lors de la création de Poudlard, on avait installé l’infirmerie au troisième étage. Mais bien des accidents avaient lieux à l’extérieur (le Creaothceann, jeu sur ballai qui consistait à attraper avec un chaudron des centaine de roches qu’on faisait tomber du ciel, et qui avait un taux de mortalité de 35% pas partie, n’avait à l’époque pas encore été banni), toutefois comme on ne voulait pas déplacer l’infirmerie du troisième étage (on ne précisait pas trop pourquoi) et qu’on voulait que l’infirmerie soit le plus près possible de l’extérieur, on avait fait installé un portail au rez-de chaussé qui conduisait directement à l’infirmerie. Cependant, le portail n’en faisant souvent qu’à sa tête, conduisant à de nombreuses disparitions, mais il avait fallut bien des années avant qu’on ne décide de le retirer. L’année même où le Creaothceann avait été banni, en fait, soit en 1762. Et que le portail n’avait plus une aussi grande importance. Bref, tout ça pour dire que l’infirmerie se trouvait au troisième étage.


- '' Je sais où est l’infirmerie. '' dit-elle à sa future amie et le soulagement qu’elle vit sur le visage de la jeune fille fut immédiat. Apparemment, Gabrielle s’en faisait encore pour elle. - '' Elle est au troisième étage, dans la section ouest près de la salle des trophés et de l’escalier qui mène à la tour d’horloge. Et je trouve que c’est très gentil ce que tu as offert de faire pour moi. J’apprécie énormément. ''

Sans se consulter, elles se remirent alors en marche. Elles n’avaient pas besoin de se consulter. Même si elles marchaient tranquillement, de façon à ménager Chloë le plus possible, il n’y avait plus le moins du monde d’hésitation dans leurs démarches. Chloë voulut dire une banalité, quelque chose pour les faire cesser au moins momentanément de penser à la maladie ou le sortillège (mais était-ce vraiment ça ou était-ce autre chose?) dont souffrait la bleu et bronze. Tout ce qui lui vint fut: '' Qu’est ce que tu fais pour Noël? ''

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Ξ Sujet: Re: En face de la bibliothèque [pv] [Terminé]   En face de la bibliothèque [pv] [Terminé] EmptyJeu 9 Sep - 16:30

« Je sais où est l’infirmerie. Elle est au troisième étage, dans la section ouest près de la salle des trophées et de l’escalier qui mène à la tour d’horloge. Et je trouve que c’est très gentil ce que tu as offert de faire pour moi. J’apprécie énormément » Il va de sois que la Serdaigle avait répondu à son interrogation. Gabrielle-Ann savait que la bibliothèque était au deuxième étage. Il ne lui restait qu’à se souvenir ou était la salle des trophées. Décidément, elle n’avait pas le sens de l’orientation. Bien sur la fillette c’était fixé des points de repaire depuis le temps. Le duo s’était remis en marche sans se consulté. À croire que c’était un vieux couple.

- Ça fait plaisir! Je n’étais tout même pas pour te laissé seule devant la bibliothèque. Et puis grâce à toi j’ai sur que ma montre est très en retard. Peut-être que c’est ma sœur qui ma jouer un tour. Sa me surprendrait même pas, puisque nous sommes dans la même maison.

Évidement, Chloë ignorait que la jeune Poufsouffle qui l’accompagne était une enfant adopté par les Armstrong. Il était une évidence quand ont regardait Camélia et Gabrielle-Ann qu’elle n’était pas sœur. Les deux filles ne se ressemblait pas le moindre du monde. Par contre, le lien fraternel qui les liait toute les deux était bien là. À croire, qu’elles étaient sœur. C’était se lien qui avait fasciné les autres Poufsouffles qui les connaissaient toute les deux. Le duo passa devant une fenêtre. La fillette en profita pour y jeté un œil. Il neigeait encore plus que plus tôt dans la matinée. Il faut dire qu’elle aimait bien regarder la neige tomber. La neige donnait l’impression qu’elle valsait dans le ciel. Puis la fenêtre partie de son champ de vision. Sa future amie l’interrogea sur se qu’elle allait faire durant les vacances de Noël. « Qu’est ce que tu fais pour Noël? » Humm c’était une bonne question. La Poufsouffle savait qu’elle irait manger souvent ailleurs de la maison. Il y avait le souper traditionnel des grands-parents, autant maternels que paternels. Il y avait différent souper chez des amis, donc les Kirtes. Elle pourrait enfin voir Alicia. Le réveillon à la maison avait beaucoup de monde qu’elle connaissait plus ou moins.

- Il y aura beaucoup de souper à l’extérieur du manoir. Un chez les parents de mon père, un autre chez les parents de ma mère. Il y en aura des soupers chez mes tantes et mes oncles, un chez les Kirtes. Je connais leur plus jeune fille, Alicia. Sa grande sœur est à Poudlard. Mais je sais jamais comment l’abordé. Elle est pourtant dans la même maison que moi. Sophie et Alicia sont tellement belles en plus. Après il y a une grande fête les 24 au soir. Tout les enfants doivent allez au lit de bonne heure pour ensuite se faire réveillé après minuit. Après, il y a d’autre souper dans la famille.

Elle avait parlé jusqu'à se qu’elle arrive devant la porte des grand escaliers. Elle avait tant parlé qu’elle n’avait pas vu le temps passé. La fillette sorti sa baguette pour marmonné une formule simple. La porte s’ouvrir d’elle-même. Heureusement qu’elle maîtrisait se sortilège sinon elles auraient été mal barré. Le duo traversa la porte pour se retrouvé dans la cage d’escalier. Elle regarda vers le haut et vit plusieurs escaliers qui changeaient de direction. Doucement, elles mirent pied sur la première marche de l’escalier. Lorsqu’elle vit qu’elle ne bougea pas, la fillette laissait échappé un soupire de soulagement. Elle reprit donc son monologue :

- Nous avons plusieurs jeux que nous faisons le 25 au matin…. Et toi comment ça se passe chez toi?


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