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Ξ Sujet: Re: La violence appelle la violence [LIBRE] Dim 5 Déc - 18:32 | |
| Fredericke trouvait toujours un peu vicieux de dire que « oui je t’aime mais non je ne ferais pas ce que tu demandes », une grande spécialité de son petit ami d’ailleurs, même à l’époque où il n’avait pas ce titre. Les choses n’allaient décidément jamais comme elle voulait, mais elle se faisait une raison, enfin, du moins son esprit conscient s’en faisait une, puisque ce n’était pas vraiment la partie qui dominait pour le moment… mais voilà, c’était sans importance car on pouvait déjà la voir dodeliner de la tête alors qu’elle essayait – vainement – d’échapper à l’étreinte de Vincent. Elle sentait la fatigue engourdir jusqu’à cette colère qui l’habitait… colère qu’elle ne s’expliquait pas, elle se sentait bien trop lasse pour même essayer de le faire. Quelle importance de toute façon ?
C’est comme venant de très loin qu’elle entendit Tobias répondre à Elyna. « Effectivement, ça ne va pas tarder, regarde la… mais je préfère la laisser à Vincent si tu n’y vois pas d’objection, il est assez grand pour s’en charger tout seul. » Quelque part dans la brume de son cerveau, elle se fit la réflexion que c’était surtout plus sage qu’il ne la touche pas, ne serait-ce que du petit doigt, en présence de Vincent… Bon, les poings de son copain étaient pour le moment occupé, il ne pouvait pas la tenir et frapper Tobias, mais vous savez ce qu’on dit, prudence est mère de sûreté !
Ses quelques neurones restants remarquèrent aussi que les fantômes s’amusaient à mettre le bazar à sa place maintenant qu’elle était retenue et arrêtée par ses camarades, cette idée lui fit plaisir bien qu’elle éprouvât plus tard de la culpabilité à ce souvenir.
L’intervention suivante de Vincent lui échappa, elle comprit les mots mais n’y trouva aucun sens. Comme souvent au moment d’une crise, elle en perdait son anglais, ne se souvenant que de sa langue natale, à savoir l’allemand… elle ne répondit donc rien, levant seulement sur son amoureux un regard légèrement vitreux. « Ich… » Et elle s’évanouit, seulement retenue par la poigne de fer de Vincent. Le sommeil la prit, comme d’habitude, par surprise, et elle se sentit partir avec soulagement, enfin elle allait pouvoir se reposer, enfin on allait arrêter de lui demander l’impossible… elle était tellement fatiguée… C’est dans un soupir que ses paupières se fermèrent et elle ne sentit pas Vincent l’emmener, bien qu’elle se douta dès que son réveil que c’était son fait, quand elle rouvrit les yeux le lendemain, un peu plus de 26h plus tard, au sein de l’infirmerie de la très distinguée école de sorcellerie Poudlard.
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