| | | Je m'en fout, je m'appelle pas Valentin (PV) |  |
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Invité 
 | Ξ Sujet: Je m'en fout, je m'appelle pas Valentin (PV) Lun 5 Mar - 8:52 | |
| Il y avait deux évènements dans l’année qui faisaient glousser les filles et stresser les garçons (du moins, ceux un peu plus vieux que Tarek, lui n’était – heureusement – pas encore tombé là dedans) : le bal de Noël, maintenant bel et bien derrière les élèves de Poudlard alors qu’on entamait plutôt profondément la deuxième partie de l’année et la Saint Valentin qui, de temps en temps d’après ce que le Soudanais avait déduit, était la concrétisation de liens tissés au soir du vingt-quatre décembre. Bref, toute une histoire qui n’était pas prête de lui arriver à lui qui avait été au bal avec une amie, Silah, qui se trouvait justement à côté de lui à ce moment même alors qu’ils cheminaient et babillaient gaiement en se dirigeant vers les serres de botaniques. En fait, ils tentaient surtout de traverser le parc enneigé sans tomber dans l’eau solidifiée. En fait, c’était surtout Tarek qui tentait de ne pas tomber, peu habitué aux rigueurs hivernales qu’il était. Ca avait déjà été le cas l’année dernière mais quatre mois (et encore, quand il y avait de la neige les quatre mois), c’était bien trop peu pour s’y habituer. Il était rare qu’il neige, à Londres. Trop de voiture et de gens qui passent, il ne restait au mieux qu’une gadoue infecte.
A penser à toutes ces histoires de Saint Valentin et autres, Tarek ne regardait cependant plus trop devant lui et ce qui devait arriver arriva : il trébucha et s’étala de tout son long. Comme cela ne suffisait pas de se mouiller lui, il attrapa cependant bien involontairement Silah qui avait pris un peu d’avance et la jeune fille se retrouva elle aussi dans la neige du fait de cet acte de la plus grande malhonnêteté (notez que je ne blâme que le cerveau de Tarek qui commande à ses réflexes et non le jeune homme lui-même qui, le pauvre, n’y pouvait rien).
La tête dans la neige à côté de sa camarade, Tarek tenta tant bien que mal de s’en sortir. Une fois remis droit sur ses fesses, il éclata de rire tout en essayant de s’excuser auprès de Silah qui devait du coup regretter un peu de s’être tenue trop près de lui.
- Ex…excuse moi… Si… Silah, j’voulais pas.
Finalement, il n’en put plus et se contenta de se tordre de rire, mouillant un peu plus ses vêtements. Certes, ça allait le gêner pendant tout le cours de botanique et celui d’après, s’il n’avait pas le temps de monter se changer, certes il risquait d’attraper une pneumonie, certes Silah risquait de ne pas trouver cela drôle mais qu’importe, ça l’amusait, lui.
Un petit moment plus tard, il parvint enfin se calmer et, les yeux toujours un peu rieur, il regarda Silah. Heureusement qu’ils n’étaient pas en retard parce que sinon, la jeune lionne aurait dû partir sans lui, ce qui aurait été dommage. Pour Tarek, en tout cas, qui aurait dû se taper la honte en entrant seul, mouillé et en retard dans les serres sous les gros yeux froncés du professeur Harris. Et ça, quel que soit l’enseignant, ça n’est jamais une bonne expérience.
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Dernière édition par Tarek Sene le Lun 26 Mar - 20:46, édité 1 fois |
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| Ξ Sujet: Re: Je m'en fout, je m'appelle pas Valentin (PV) Mar 6 Mar - 16:23 | |
| Silah se trouvait, et était, encore un peu trop jeune pour penser aux garçons. Elle n'avait que douze petites années et elle n'avait encore jamais eu d'amoureux comme son amie Samara avait Zane mais ça ne la dérangeait pas, en fait, elle préférait ne pas avoir de petit copain. C'est vrai quoi, pourquoi s'embêter avec un garçon hein ? La petite brune préférait largement s'amuser avec ses amis plutôt que de 's’encombrer' avec un copain. Quand on sait cela, on se demande pourquoi alors la jeune rouge et or s'était rendu au bal de Noël avec un vrai cavalier. L'année précédente, alors qu'elle n'était qu'en première année, elle y avait été allé avec ses deux meilleurs amis mais cette année, Tarek, un garçon de la même année et même maison qu'elle lui avait demandé d'aller avec lui au bal et elle avait accepté. Tarek avait beau être un garçon, c'était son ami et elle était certaine qu'elle passerait une très bonne soirée. Et effectivement, elle passa une excellente soirée. Elle avait appris que Tarek n'aimait pas beaucoup danser et comme elle était nulle en danse, elle en était ravie. La brunette n'avait pas été obligé de danser et de faire semblant d'aimer ça et au lieu de ça ils s'étaient vraiment amusés. Bref, Silah était ressortie du bal très contente.
Ce matin là, la jeune rouge et or rejoignait le cours de botanique accompagné, justement, de son ami Tarek. Les vacances d'hiver étaient passées mais le froid, lui, était resté. Le parc du château de l'école de sorcellerie Poudlard s'était recouvert d'un voile blanc bientôt saccagé par les allées et venues des nombreux élèves de l'école mais ça n'arrangeait rien à la difficulté de marcher dans cette neige même si on avait revêtu des bottes spéciales pour la neige. Silah en pouvait plus de cette neige, elle avait beau adorer l'hiver, c'était juste impossible de sortir par ce temps, ils feraient bien d'annuler les cours et Silah ne pensait pas ça uniquement parce qu'elle n'aimait pas les cours, non, enfin pas tout-à-fait, mais franchement, la brunette se demandait comment elle avait bien pu faire pour ne pas réussir par tomber dans la neige qui recouvrait le sol du parc de Poudlard, à croire qu'elle avait de la chance...Enfin, elle aimait bien les cours de botanique, ça changeait un peu de toute la théorie qu'ils avalaient en cours de défenses contre les forces du mal ou métamorphose. Mais visiblement, sa chance l'avait quitté puisque elle sentit soudain une impression de chute et dix secondes plus tard, elle mangeait de la neige, neige qui était heureusement assez molle pour amortir la chute de la brunette. Silah se releva en essuyant la neige qui lui recouvrait le visage et jeta un coup d'oeil à son ami qui s'excusa. Les lèvres de la jeune lionne s'ornèrent d'un grand sourire et elle répondit immédiatement d'un ton taquin : « Ce n'est rien Tarek je t'assure mais t'aurais pu me prévenir que tu voulais jouer dans la neige. » Elle soupira tout en débarrassant la neige de sa robe de sorcière pour l'hiver puis releva la tête et posa son regard bleu sur Tarek : « Dis, tu penses qu'on a le temps d'aller se changer ? On risque de prendre froid...C'est dommage que l'on est pas une salle commune plus proche... » S'ils auraient été dans la maison des jaunes et noirs ou celle de Serpentard, ils auraient eu vite fait de se changer mais là...Il fallait monter des tas d'escaliers pour se rendre à la tour des Gryffondor et Silah craignait qu'ils n'auraient jamais le temps de faire l'aller retour avant que la cloche sonne le début des cours. Le professeur Harris n'était pas spécialement méchant mais un retard était forcément sanctionné et la brunette n'avait pas vraiment envie que sa maison perde des points à cause d'elle.
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| Ξ Sujet: Re: Je m'en fout, je m'appelle pas Valentin (PV) Mer 7 Mar - 17:24 | |
| Bon, Silah n’avait pas pris mal la chose, et c’était tant mieux parce que ça aurait gêné Tarek. D’abord parce qu’évidemment ça avait été un mauvais réflexe qu’il n’avait pu empêcher (d’ailleurs, s’il avait eu un quelconque contrôle sur la situation, il aurait évité de tomber !) et d’autre part parce que rire alors que cela gênait son amie, et bien ça aurait été encore plus gênant. Or, Tarek détestait être mal à l’aise à cause de ce genre de gaffes, surtout quand il savait qu’il était complètement fautif. Si le jeune homme n’était pas totalement responsable de sa chute, il n’avait pas été très poli en riant. La politesse, obsession constante chez Tarek qui sentait à tout moment le regard inquisiteur de sa mère planer sur lui. Il savait que s’il s’avérait qu’un jour il ferait une très grosse bêtise (mais du genre vraiment grosse), elle en serait instantanément au courant, avant même d’être prévenue par le professeur McGonagall, comme si elle avait des espions à Poudlard. Heureusement que le jeune homme n’avait pas de Valentine (et ne comptait pas en avoir avant un moment), sinon il imaginait déjà toutes les questions et remarques qu’il pourrait subir une fois rentré chez lui.
- J’essayerai, la prochaine fois, mais je risque d’oublier, répondit-il malicieusement avant d’enfin se remettre debout.
Silah avait en tout cas pensé au même problème que lui, celui de leurs affaires à présent mouillées par la faute de Tarek. Avaient-ils le temps de monter ? Le jeune homme regarda sa montre. Dix minutes, vraiment trop peu pour pouvoir monter et redescendre les sept étages menant à la tour de Gryffondor, sans compter évidemment le temps de monter dans le dortoir et de se changer. Il répondit donc en hochant la tête négativement à sa camarade.
- Ca va être juste, je crois.
Il réfléchit, faillit proposer de tout simplement sécher le cours – ou d’être volontairement en retard, ce qui risquait de revenir au même – avant d’avoir une idée proprement lumineuse. Ou en tout cas, qui pouvait l’être. Il fallait seulement qu’un certain nombre de conditions soient réunies et ce dans les dix minutes qu’il leur restait. Il soumit ainsi son idée à Silah.
- Dis, tu crois qu’il existe un sort pour sécher ? Enfin, il doit en avoir, y en a pour tout, mais un qu’on connait ?
Ca ne disait pas grand-chose à Tarek, mais sait-on jamais, il pouvait avoir oublié alors que sa camarade s’en rappelait. Sinon, il faudrait trouver un élève plus âgé qui soit capable de les aider, comme la Serdaigle Anne Wild quand Tarek avait déchiré sa robe au début d’année, autre grand moment de honte pour le jeune Soudanais. Bref, leur situation était loin d’être enviable et Tarek commença à chercher aux alentours une aide quelconque. Peut-être pourraient-ils tout simplement demander au professeur Harris, mais voilà la honte qu’ils allaient se payer. Ce seraient certainement pire que tout. Le Soudanais n’était pas vraiment sûr de pouvoir aller jusque là pour ne pas tomber malade, mais si Silah soutenait que c’était la meilleure solution, il y avait des chances qu’il se soumette.
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| Ξ Sujet: Re: Je m'en fout, je m'appelle pas Valentin (PV) Jeu 8 Mar - 0:48 | |
| Il était évident que Silah n'allait pas se mettre en colère parce que Tarek était responsable de sa chute, non, la brunette n'était pas du genre à s'énerver pour une broutille pareille. Et puis, hormis son côté légèrement capricieux parfois qui ressortait quelque fois -ah les enfants uniques!- Silah avait plutôt un bon caractère. D'accord, quand on l'énervait, elle répondait mais c'était normal, elle ne faisait que se défendre ! Et se défendre face à quelqu'un, c'était logique. Mais là, il n'y avait pas de raison pour qu'elle s’énerve contre le garçon. Et en fait, elle avait trouvé ça plutôt marrant de s'effondrer dans la neige bien molle et résistait actuellement à l'envie de balancer une boule de neige à son ami qui ne cessait de rire. Mais le fait était qu'ils avaient cours de botanique dans un instant et qu'ils avaient encore quelques mètres à faire pour rejoindre les serres et vu l'état de la neige ce matin là, ce ne serait pas facile.
« Eh plaisante pas avec ça ! Il y a de la neige partout ici et j'ai bien envie de prendre ma revanche... » Un bouillon de malice flottait dans ses prunelles alors que son sourire taquin s'était agrandit. Après s'être débarrassé de la neige qui recouvrait son visage et sa chaude robe de sorcier noire, elle se frotta les bras tout en pestant contre le temps de malade qui régnait depuis plus ou moins un mois sur toute la Grande Bretagne toute entière et se demandait pourquoi la neige était aussi froide.
« Au fait, tu sais que c'est bientôt la Saint Valentin ? Les filles de la maison n'arrêtent pas d'en parler depuis...Je les ai tellement entendu en parler que je me souviens même plus depuis quand toute cette histoire a commencé, je te jure tu les entendrais se plaindre sur le fait qu'elles aient peur que leurs petits copains ne leurs achètent pas le bon bouquet de fleurs ou le bon parfum de chocolat, franchement je comprends pas à quoi ça rime d'acheter un cadeau à l'autre enfin je veux dire s'ils s'aiment ça devrait suffire non ? » Silah n'aimait pas du tout la fête des amoureux et à tout ce qu'elle faisait ressentir aux personnes seule, célibataires, sans personne avec qui fêter cette fête stupide, sans personne à côté de soi, comme elle en fait. Mais elle se pinça les lèvres, jeta un coup d'oeil au garçon à côté d'elle et lui dit : « Enfin je devrais peut-être pas dire ça...Je veux dire, t'as quelqu'un toi pour la Saint Valentin ? »
« Ou là tu demandes à la mauvaise personne là...Enfin je veux dire je suis pas mauvaise en sort mais je ne retiens que ceux qui me paraissent importants comme genre le sortilège du Saucisson ou celui de Pétrification...Cela dit, il me semble que ma mère ou je sais plus trop qui m'a parlé d'un sort qui rend imperméable n'importe quoi tu sais comme les manteaux mais après je ne connais pas la formule. Ça te dit quelque chose ? » Et là, la brunette regrettait vraiment de ne pas avoir souvent le nez dans ses bouquins de sortilèges car un bon sort les auraient aidé, elle et Tarek, à se sortir de ce mauvais pas du moins de se réchauffer.
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| | | | | Invité
| Ξ Sujet: Re: Je m'en fout, je m'appelle pas Valentin (PV) Ven 9 Mar - 10:28 | |
| Tarek leva un sourcil étonné devant la remarque de Silah – ou du moins, c’était ce qu’il tenta de faire mais le résultat devait plutôt être une grimace quelque peu comique. Pas grave, il n’y avait que l’autre Gryffondor qui pouvait le voir et elle avait bien gagné le droit de se moquer un peu de lui. Ca ne faisait de mal à personne, de toute façon, et surtout pas à Tarek. Le ridicule ne tue pas, c’est bien connu. Oh, par certains moments, il pouvait être vraiment douloureux, mais pas à ce point pour le jeune homme déjà terriblement désolé d’avoir fait tomber son amie dans la neige, même si ça n’était aucunement fait exprès et si, finalement, ça l’avait bien fait rire.
- Haha, tu peux toujours essayer, répondit-il finalement, toujours en souriant. Un peu de piquant en cette douloureuse journée de cours ne ferait pas de mal, même s’ils étaient censés aller en cours, justement.
Et c’est là que Silah changea complètement de sujet pour un autre problème qui, encore une fois, fit éclater de rire Tarek. Oh non, pas le sujet en lui-même, ça n’avait rien de particulièrement drôle ni triste, mais par rapport à la question que lui posait son amie. Il fallut du coup quelques secondes pour que le jeune homme puisse reprendre son calme et répondre de façon claire à la petite lionne. En effet, le mieux était quand même qu’il puisse faire une phrase complète s’il voulait bien se faire comprendre. Il n’avait rien de bien compliqué à dire, mais voilà.
- Elles ont toutes quelqu’un ? demanda-t-il finalement une fois son fou-rire passé. Il savait que Joy parlait désormais du fameux Kolia qu’il avait eu tant de mal à rencontrer comme son amoureux, mais pour les autres ? Il n’avait rien vu de nouveau chez Ewahee ou Opalyne mais peut-être se trompait-il et Silah saurait sans aucun doute la renseigner. Je veux bien te croire, en tout cas, ajouta-t-il. Après tout, même s’il n’était pas dans leur intimité comme la demoiselle, Tarek aussi côtoyait souvent les filles de Gryffondor. Une chose est sûre, lui-même ne devait pas poser ce genre de problème.
- C’est une fête, non ? Un peu comme Noël, sauf que pour les amoureux. Puis il continua : non t’inquiètes, ça risque pas. Toi non plus ? Ca aurait franchement étonné Tarek vu ce que son amie venait de lui dire, mais sait-on jamais ? On pouvait être amoureux de quelqu’un – et que cette personne le soit aussi – sans aimer pour autant les babillages de cette fête étrange qu’il n’avait rencontrée qu’à son arrivée en Angleterre. Et encore, autant dire qu’à l’école primaire, on n’en n’était qu’aux prémices – mais au moins, tout le monde la connaissait, ce qui n’était évidemment pas le cas au Soudan où les Saints chrétiens passaient quelque peu à la trappe.
Leur souci de froid, lui, ne s’arrangeait cependant pas et l’heure tournait. Tarek ne pourtant pas s’empêcher de noter un détail de ce que lui avait dit Silah, un détail plutôt amusant. Il le signala à son amie.
- C’est le saucisson que tu trouves utile, en sortilège ? J’ai pas eu l’occasion de l’utiliser, moi.
Bon, parfois il en avait eu la tentation – sur Romilly, par exemple – mais il ne doutait pas que la Serpentard se débrouillait mieux que lui et que si elle tentait de lui rendre l’amabilité après son échec, elle ne se louperait pas.
- On n’est pas sortis de l’auberge, ajouta-t-il finalement, sans trop savoir si l’expression était juste. Il l’avait entendue, parfois.
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