Match #5 - SERDAIGLE vs SERPENTARD

Enfer et Damnation ! Pile au moment où Pétronille, en possession du souafle, allait tirer en direction des buts de Serpentard (une preuve de plus qu'elle a bien compris le principe du jeu, on peut l'applaudir), le ruban qui maintenant sa tresse jugea bon de prendre la poudre d'escampette, si bien qu'un rideau de cheveux bouclés vint obstruer la vision de l'infortunée Serdaigle. Surprise, elle laissa échapper un petit cri et, une calamité n'arrivant jamais seule, le souafle avec lui. Une occasion de reprendre la main qui n'échappa pas aux poursuiveurs de Serpentard, plus prompts à rattraper la grosse balle rouge qu'une troupe de poingouins à glisser sur la banquise. Merlin ! S'ils marquaient, réduisant ainsi le faible écart qui les séparait de l'équipe de Serdaigle, Pétronille en serait pleinement responsable ! Fort heureusement, Daphné veillait et parvint à détourner sans le moindre mal le tir de ses buts. Pétronille laissa échapper un soupir de soulagement - c'est qu'elle commençait à se prendre au jeu ! - et s'efforça de coincer à la va vite ses cheveux dans le col de sa robe de quidditch, dans l'espoir, un peu naïf, qu'ils la gêneraient moins ainsi... Nonobstant les chatouillements intempestifs que les pointes provoquaient désormais !

(Participation)

(Aztèque, Amnésie, Arrondir)

Gênée par la chaleur, Daphne était donc maintenant également tracassée par son livre à rendre et la réaction qu'allait avoir l'épouvantable sorcière de la bibliothèque. Ces deux distractions - soleil et Pince - qui auraient pu faire perdre ses moyens à un autre joueur, favorisaient finalement sans qu'elle s'en rende compte Daphne. Occupée comme elle l'était à penser à ces deux choses ennuyeuses, Daphne en oubliait qu'elle ne se trouvait pas bonne au quidditch, en oubliait ses complexes, et elle bloquait distraitement les tirs, avec une habileté qu'elle n'aurait pas eu si elle avait été en train de penser qu'elle n'allait pas y arriver.

Bon, le soleil, ça n'était pas si grave. Après, tout, si elle se rappelait bien, le peuple Aztèque - ou bien c'était le peuple Inca, elle ne savait plus très bien - on vénérait le soleil. Mais bon sang, ce livre! Que dire, que faire? D'abord, il lui vint l'idée de le faire rapporter par quelqu'un d'autre mais personne ne serait assez fou ou tête brûlé pour accepter. Ensuite, elle se dit qu'il lui serait peut-être possible de se glisser sur la pointe des pieds dans la bibliothèque pendant que Pince ne regardait pas pour déposer discrètement le livre sur son bureau et filer dare, dare. Mais la femme-vautour était connue pour avoir l'oreille fine, ça ne marcherait pas.

Si seulement elle avait su pratiquer le sortilège d'Amnésie! Daphne aurait pu faire oublier à Pince qu'elle devait rendre ce livre. Quoique encore aurait-il fallu oser attaquer un membre du personnel de Poudlard. Finalement, Daphne se résolut à le lui rapporter mais l'idée n'était pas réjouissante. Il fallait qu'elle trouve une excuse du tonnerre pour arrondir les angles, justifier son retard, mais qu'est-ce que cette femme au coeur de pierre et au regard dur pourrait considérer comme une raison acceptable? Daphne allait demander à ses amis de l'aider à trouver une idée d'urgence.

Bref, en attendant, le ballon était dans les mains des Serdaigles.

[Post de participation]

[territoire, adéquate, camomille]

Si Pétronille avait eu vent du "petit" problème de Daphné avec Madame Pince, elle lui aurait certainement proposé d'anéantir la vigilance de l'affreuse vieille pie à grand renfort de tisane à la camomille avant de sortir le livre de son sac, tel un prestidigitateur un lapin de son chapeau. Après tout, Madame Pince n'était certainement pas femme à résister à quelques bonnes infusions, surtout si c'était une petite Serdaigle - maison de l'érudition s'il en était - qui les lui offrait. Bien entendu, cette solution comportait également le risque de voir la bibliothécaire entrer dans une rage folle parce que "comment ? De l'eau chaude dans ma bibliothèque ? Vous voulez perturber le taux d'humidité savamment calculé pour conserver au mieux les précieux grimoires qui logent en ces murs ? Jeune dépravée !" étant donné qu'il était particulièrement ardu de deviner ses réactions face aux situations les plus innocentes. Tous les élèves le savaient, la bibliothèque était un territoire hostile où il était risqué de s'aventurer, d'autant plus que personne ne savait quelle était la manière adéquate de s'adresser à la bibliothécaire sans manquer de finir décapité au bout de deux phrases de dialogue, soit parce que vous aviez commis une faute de grammaire (mais Madame Pince parlant encore comme sous Elizabeth I, sa notion de la grammaire était plutôt... Défraîchie), soit parce que vous aviez visiblement un truc coincé entre les dents (auquel cas vous étiez sommé de vider le contenu de votre sac, des fois que vous auriez apporté de la nourriture dans sa précieuse bibliothèque), soit, encore, parce que vos doigts était tachés d'encre ("Vous allez m'en mettre partout sur les pages !"). En réalité, la meilleure chose à faire, quand on se trouvait en présence de Madame Pince, c'était d'effectuer un demi tour des plus vifs pour repartir dans l'autre sens...

(Barbarisme, Brûlure, Babil).

Daphné sentit que la brûlure du soleil sur sa peau augmentait. Cette fois, le coup de soleil était certain. A part ça, à l'idée de devoir rendre ce livre le lendemain, Daphne ne savait même pas si elle réussirait à dormir ce soir. Et si sommeil il y avait, il serait certainement hanté de mauvais rêves, pour ne pas dire de cauchemars atroces, dans lesquels interviendrait une femme maigre et méchante qui essaierait de la tuer. Conclusion: il fallait vraiment que les Serdaigles gagnent! Ainsi, ils feraient la fête dans leur salle commune une partie de la nuit et le joyeux babil de ses camarades distrairait Daphne de son inquiétude.

A moins que... Daphne venait d'avoir une idée. Et si elle demandait à Colin Crivey de l'aider? Le jeune fantôme, depuis qu'il n'était plus en pleine dépression, montrait une solidarité sans faille envers les élèves, sauf Serpentards, en particulier dans la guerre sans merci que leur livrait l'odorant concierge au barbarisme légendaire. Daphne supposait que Colin serait également prêt à l'aider à rendre son livre sans subir les foudres de l'horrible Pince.

Un peu rassérénée, Daphne se détendit un peu. Allons, il y avait toujours des solutions. Et puis si jamais Colin était introuvable, elle pourrait peut-être dire qu'on lui avait volé le livre? Quitte à demander à quelqu'un de le lui voler par pur altruisme pour que la jeune aigle n'ait pas à mentir...

En attendant, la balle était repassée aux Verts, puis aux Bleus, puis aux Verts encore... Daphne en avait un peu le tournis, à moins que ce ne soit le soleil. Pourvu qu'elle n'aille pas faire une insolation, en plus!

[Post de participation]

[caramels, chameau, pétition]

Une attaque avortée d’un côté, un arrêt de la gardienne de Serdaigle de l’autre, match nul et balle au centre ? Enfin, on n’était pas au football, ni dans aucun sport moldu ou un but marqué impliquait la remise au centre du ballon, même si en l’occurrence le souaffle n’avait plus passé dans l’un des anneaux depuis la réduction du score par Sandeau, donc autant dire que ça commençait à être chiant, surtout que le soleil brillait fort. Certes, la demoiselle ne se plaignait pas qu’il fasse beau, depuis le temps qu’elle attendait ça, entre la neige et la pluie, mais la chaleur la fatiguait – si si, il arrivait à Nina d’être fatiguée – et dans sa grande bêtise elle avait oublié d’amener de l’eau. Alors souffrir pour ne pas voir de belles actions, non merci ! Réveillez-vous, les joueurs !

Bonne réponse de Daphné
30 à 10 pour Serdaigle
Les poursuiveurs de Serpentard sont bloqués pour un tour.

Question :

- (1) n’a rien de (2), dit (3) d’un ton (4). Quand j’avais (5) ans, (6) a changé mon ours (7) ( en une (9) (10) répugnante.

Remplir les trous. Dans quel contexte cette scène se passe-t-elle ?




[caramels, chameau, pétition]

Avoir des cheveux qui chatouillaient inopinément votre cou était bien plus désagréable, de l'avis de Pétronille, que d'avoir des caramels mous coincés entre les dents à un moment crucial, mettons lorsque vous deviez présenter un exposé sur les différentes branches de la métamorphose devant le Professeur MacGonagall. Pétronille ne cessait de grimacer tout en rentrant la tête dans les épaules, tel le chameau mécontent (à moins qu'il ne s'agisse du dromadaire. Voire du lama. Car quand lama fâché, lui toujours faire ainsi. Bref), dans l'espoir d'apaiser un peu la démangeaison. Il aurait en effet été difficile de se gratter sans prendre le risque de voir le souafle lui passer sous le nez, auquel cas les Serdaigle feraient certainement circuler une pétition pour qu'elle ne remonte plus jamais sur un balai... Du moins pas en tant que membre de leur équipe ("Mais tu peux jouer en face si tu veux, hein, Pétronille ! Va donc voir si les Poufsouffle ont un poste à pourvoir..."). Ce ne serait toutefois pas une grande perte aux yeux de la jeune fille. Après tout, elle détestait la magie !

"- Ça n'a rien de drôle, dit Ron d'un ton féroce. Quand j'avais trois ans, Fred a changé mon ours en peluche en une grosse araignée répugnante."

Ron explique à Ron et à Hermione pourquoi il redoute tant les araignées. Le trio examine alors le lieu où Miss Teigne a été agressée et remarque que des araignées s'enfuyant. Cette vision choque profondément Ron qui hésite à s'enfuir.

Essayant de ne plus penser à ce chameau de Pince, Daphne se rappela soudain qu'elle avait des caramels dans sa poche. Les manger maintenant ne serait pas une bonne idée, ça augmenterait sa soif. Mais sans réfléchir, distraitement, elle mit sa main dans sa poche pour vérifier qu'ils étaient toujours là. Mauvaise idée !!! Par cette grande chaleur, évidemment, ils avaient fondu et Daphne s'en mit plein les doigts. Elle retira précipitamment sa main de sa poche mais c'était trop tard. Ahhhhh, ça colle, en plus.

Zut, comment enlever ça, maintenant. Et comment allait-elle réussir à arrêter convenablement le prochain tir avec des doigts collés? D'ailleurs, même si elle réussissait à arrêter le souaffle, elle imaginait déjà la balle restant collée à ses doigts et les deux équipes se fâchant après elle parce qu'elle ne voudrait pas... ou ne pourrait pas, en fait... leur rendre le ballon. Elle voyait déjà la pétition de toute l'école contre Daphne Colls-qui-interrompait-les-matchs-de-quidditch-en-sequestrant-le-souaffle.

Paniquée, elle essaya de séparer ses doigts collés, de les secouer; mais elle cessa tout de suite quand elle s'apperçut que deux coéquipiers regardaient maintenant vers elle, croyant qu'elle essayait de leur faire des signaux pour une quelconque stratégie. Elle s'excusa d'un sourire. Et revint à son problème. Elle ne pouvait pourtant pas essuyer sa main sur sa tenue, elle aurait l'air mâlin avec des vêtements sales. La solution, toute, simple, lui vint heureusement: si elle n'y avait pas pensé plus tôt c'était par stress. Daphne mit ses mains dans sa bouche et suça ses doigts.

Le problème était réglé, mais effectivement, elle avait encore plus soif qu'auparavant.

[Pas de mots dans le précédent post, donc je reprends les mêmes mots]

[Post de participation]

[grenouille, méditer, bronzage]

Ben tient, il suffisait que Nina se dise que le match commençait à l’ennuyer, pour que Blindweed, cette fille de Serdaigle peut être finalement plus douée qu’elle ne le pensait, marque un nouveau but pour son équipe, faisant repasser l’avantage des aigles sur les vipères à trente points, ce qui certes ne les mettait pas à l’abri du Vif d’Or – et de loin ! – mais les assurait au moins de ne pas perdre par cent-cinquante points à zéro, et avoir marqué quatre buts n’était pas si mal, en ces temps de disette. Mais il était certain que le destin de la rencontre était entre les mains de l’attrapeur, comme souvent d’ailleurs. Heureusement que ce match là ne se jouait que pour la gloire : celui qui opposerait Gryffondor et Poufsouffle serait tout différent.

Bonne réponse de Petronille
40 à 10 pour Serdaigle
Tout le monde peut répondre.

LBOELERE
Qui-suis-je ? A quoi est-ce que je sers ? Dans quel tome me rencontre-t-on ?


[grenouille, méditer, bronzage]

Le souaffle était loin, le bronzage (sur une joue et pas l'autre, rappelons-le) de Daphne virait au rouge écarlate. Daphne repensa au livre. Si elle avait été longue à le rendre, c'est parce qu'elle l'avait trouvé passionnant, rien à voir avec les bouquins ordinaires. Alors après l'avoir lu, elle s'était de nouveau replongée dedans, découvrant à la deuxième lecture des profondeurs et des doubles sens à méditer qu'elle n'avait pas perçus à la première lecture. Oui, manifestement, ce livre était codé, et c'était absorbée par cette découverte qu'elle avait laissé le temps passer sans s'en rendre compte. D'ailleurs, pour être tout à fait honnête, elle n'avait que moyennement envie de le rendre avant d'en avoir percé le mystère. Qui était d'ailleurs cet auteur inconnu, qui se cachait sous un pseudonyme (Georgie la Grenouille)? Si Daphne ne s'était pas trompée en déchiffrant l'un des codes, l'auteur n'était autre que... Dumbledore !

Pourtant, ça paraissait difficile à croire. Mais pourquoi pas, après tout. On savait que Dumbledore était un génie touche-à-tout. Daphne s'interrompit dans sa réflexion, car un poursuiveur adverse paraissait s'approcher avec la ferme intention de lui marquer un but. Ouf, non. Petronille l'avait intercepté; elle était très bien cette Pétronille, même si elle ne paraissait pas pour l'heure folle de joie sur son balai.

Oui, donc, Dumbledore. Si c'était bien lui qui avait écrit ce livre, il restait à déchiffrer le sens de ce qu'il avait écrit. C'était sûrement très important. Peut-être Daphne pourrait-elle faire un double du livre par un sortilège de genimo pour pouvoir continuer à l'étudier après avoir rendu l'original? Idée à creuser. Ah, le souaffle se rapprochait...

[Je suis l'Ellébore, une plante vénéneuse. Je sers d'ingrédient, au philtre de Paix. On me rencontre dans le tome 5.]

[avare, susceptible, mélange]

Le soleil, à présent non loin de son zénith, tapait si fort que Pétronille était convaincue qu'ils allaient tous attraper une insolation si le vif d'or n'était pas rapidement intercepté. D'aucuns dans les gradins voyaient peut-être ce match comme une préparation efficace au bronzage estival, mais la jeune Serdaigle, qui n'était pas une adepte des bains de soleil et qui n'avait certainement pas pensé à mettre de la crème solaire avant d'enfourcher son balai, commençait à regretter l'absence de chapeau dans le kit du parfait petit joueur de quidditch. Elle se sentait comme une grenouille que la préparation d'une potion quelconque nécessitait de mettre à bouillir vivante dans un grand chaudron avant de la mettre à tremper dans un mélange de foie de rats et pattes d'araignées. A l'avenir, elle aurait plus de compassion pour les pauvres batraciens ! Il faudrait également méditer sur le sort des crabes et autres crustracés, victimes muettes des cruels gastronomes. Pétronille fronça le nez et plissa les yeux : aveuglée par le soleil, elle avait du mal à repérer le souafle et à suivre, plus globalement, les mouvements du jeu. Elle lança un coup d'oeil à Cody, dans l'espoir de le voir filer vers le vif... Mais fut bien vite déçue en constatant qu'il continuait à le chercher. Pas de vif en vue non plus du côté de Serpentard apparemment, mais, pour le coup, Pétronille n'allait pas s'en plaindre. Pour l'heure, Serdaigle menait, et, si l'écart de points n'était pas, loin s'en fallait, susceptible d'assurer la victoire aux Aigles, il lui semblait qu'ils la méritaient bien plus que leurs adversaires... Ceci étant dit en toute subjectivité. Il fallait toutefois reconnaître que les joueurs avaient enchaîné quelques belles actions et que Daphné n'avait pas été avare en démonstration talentueuse de ses capacités de gardienne.

Participation

(Papillon, Prémonition, Parbleu).