Poussée de croissance [PV]

« Essaie d’utiliser ton don sur moi, tu verras. » Lui répondit-il avec un léger sourire sur les lèvres. Camille regardait son amie directement, il n’y avait aucun détour avec lui et encore moins entre les deux amis, et il s’amusait beaucoup de la voir essayer de lire dans ses pensées sachant qu’elle ne le pourrait pas puisqu’il avait le don d’annulation. Les professeurs n’avaient jamais vu ce genre de don encore (en même temps, depuis qu’ils avaient commencé à faire des recherches sur le sujet, ils en découvraient tous les jours !) mais il permettait à Camille d’annuler les pouvoirs des autres dans un rayon limité. Très limité même pour le moment puisque ça ne concernait d’après les tests que sa personne et celles qu’il touchait, mais ils pensaient qu’avec les cours de Taliesin ils pourraient annuler les pouvoirs mentaux sur une plus large distance.

Il ne releva en revanche pas l’histoire de son entêtement. Si Alix comptait s’obstiner, qu’elle le fasse, après tout ça la regardait. Lui était bien trop terre à terre pour rester dans cet état, bien sûr, ça ne changeait pas ses sentiments de s’avouer vaincu, mais ça rendait les choses plus facile… il ne savait plus très bien quand il s’était dit que c’était perdu d’avance, sûrement dans les derniers mois de l’année scolaire précédente. Il n’avait aucune idée non plus de comment il avait bien pu en arriver à cette conclusion on se demande ni de pourquoi ça ne le rendait finalement pas si triste que ce qu’il aurait imaginé… mais au fond, le résultat était le même : les frères et sœurs ne peuvent pas rester « ensemble pour toujours », même quand ils ne sont pas réellement frère et sœur, c’est dire !

« Oui, je n’ai jamais vraiment souffert d’avoir été adopté, c’était plutôt le regard des autres, cherchant à faire de moi une espèce de faux Moreau, qui me pesait. Cela dit, j’ai quand même repris mon nom de naissance l’été dernier. » Il fouilla dans sa poche et en sorti sa carte d’identité qu’il fit glisser jusqu’à son amie. Dessus on pouvait lire Camille Moreau-Taillebourg… normalement c’était quelque chose qu’on ne pouvait faire qu’à l’âge adulte mais comme ses parents avaient fourni des autorisations écrites, ça avait fini par être inscrit à l’état civil (ou en réalité il portait déjà le patronyme Camille Moreau né Taillebourg).

« Je dessine, je dessine… et je t’ai dessiné même. » Mais de mémoire alors c’était pas toujours très ressemblant. Il l’avait faites sur son balai au quidditch, les cheveux au vent (chose qui ne pouvait pas arriver, les filles devaient s’attacher les cheveux sur le terrain). « Et j’ai pris soin aux créatures magiques en plus de Taliesin. Et toi ? » Bah oui, il ne savait pas les options d’Alix, c’est qu’il peut être assez nouille parfois vous savez à force de ne pas poser de question (de ne pas parler tout court d’ailleurs).

Décontenancée, Alix fixait Camille avec une incrédulité qu’elle ne chercha aucunement à lui cacher. Stupéfaite, sans vraiment comprendre le but de l’opération, elle se contenta d’abord de grimacer, incapable de le suivre (et c’était pourtant rare qu’ils soient en phase d’incompréhension totale tous les deux !!! Généralement ils se suivaient super bien mais là, Alix était méga larguée… Et ce n’était que le commencement… :p)

« Quoi ? »

Elle n’était vraiment pas sûre d’avoir bien compris la demande de Camille, là… Utiliser son don sur lui ? Mais pourquoi faire ? Généralement, la sorcière n’utilisait pas son don, excepté avec Martin, mais cela relevait plus du réflexe que d’une réelle intention de violer l’intimité de son frère. Martin et Alix lisaient dans les pensées de l’autre depuis toujours, et ce en totale indépendance de leur volonté… C’était… ‘pas fait exprès’ comme ils ne cessaient de le répéter quand ils réalisaient ce qu’ils avaient fait… Mais jamais, Alix n’avait fouillé la tête de Camille. Tout simplement parce qu’elle n’en n’avait aucune raison valable et qu’en plus, elle trouvait que c’était du vol. Violer ainsi les songes des autres, c’était mal. Et même là, alors que Camille le lui proposait, elle s’y refusait.

« Je ne vais pas faire ça, enfin ! Je trouve que ce n’est pas correct. »

Et même si c’était son cadet qui le lui proposait, Alix n’aimait pas cette idée. Il n’avait sûrement pas conscience de ce qu’il lui demandait, n’est-ce pas ? Et pour le sujet ‘adoption’ la demoiselle monta sur ses grands chevaux lorsqu’il lui parla de son changement de nom :

« Non… On peut ??? Reprendre le nom d’avant, je veux dire… C’est possible ??? »

Qu’est ce qu’elle ne donnerait pas pour retrouver son nom de famille, le vrai nom de famille, celui de ses vrais parents, et pas ce fichu nom américain à deux mornilles !!!! Sullivan… Alix Sullivan… Elle voulait qu’on l’apelle comme ça, elle ! Mais plus le temps passait, et plus on oubliait... Plus on l’assimilait à ces américains... Alix revint à elle quand il lui annonça qu’il l’avait dessinée elle. Etonnée, elle se surprit à rougir légèrement :

« Ha bon ? Pourquoi ? »

La question était sortie spontanément… Elle lui avait échappé, comme ça, sans qu’elle ne puisse bien y réfléchir au préalable… C’est vrai qu’elle ne comprenait pas vraiment pourquoi Camille l’aurait dessiné, elle… Quant aux options (sujet que la demoiselle suivait bien plus aisément), elle sourit, guère étonnée (surtout depuis qu’elle connaissait un peu la passion de Camille pour les oiseaux !)

« J’ai pris comme toi, mais j’ai arithmancie en plus, aussi… »

Ne pas chercher à comprendre le pourquoi du comment, l’arithmancie passionnait Alix depuis qu’elle savait que c’était un peu comme des maths (enfin avec des chiffres), elle était fascinée…

Pas correct ? Sûrement ! Mais encore faudrait-il qu’elle y parvienne (à lire quelque chose, s’entend). Bien entendu, le pouvoir d’Alix était plus puissant que le sien, mais bon, il se doutait bien qu’elle n’aurait jamais forcé sa barrière donc ça ne l’avait pas inquiété. Comme visiblement, elle n’allait pas agir, il prit un air rassurant et secoua la tête pour introduire ses explications. « Ne t’inquiète pas, tu pourrais essayer toute la journée de lire dans ma tête, tu n’y arriverais pas. J’ai le pouvoir d’annulation, les pouvoirs de maîtrise mentale ne fonctionnent pas sur moi. » Ce qu’il trouvait carrément chouette même si à portée limité ! En effet, ainsi, il ne risquait pas de se faire trahir par un legilimens un peu trop puissant au sujet de ce qu’il pensait sur Nina… ou dans une moindre mesure sur Alix. Une bien moindre mesure pensait-il, mais si on avait fouillé sa tête, qui sait ce que ça aurait donné hein ?

« Si tes tuteurs sont d’accord et qu’ils remplissent des papiers, tu peux coller ton ancien nom au nouveau oui. Et à ta majorité tu peux reprendre complètement ton nom de naissance si tu le désires mais là encore c’est une tonne de papier au bas mot. » Coller son nom de naissance à son nouveau avait en quelque sorte libéré Camille de ses problèmes vis-à-vis de son adoption. Il s’était senti beaucoup mieux après, comme s’il avait résolu la question de son identité. Après tout, pourquoi choisir entre Moreau et Taillebourg ? Il était un peu des deux après tout puisqu’il était né des Taillebourg et élevé par les Moreau. Bien sûr, il pensait que le Camille Taillebourg ce n’était pas lui- il aurait été différent s’il avait été élevé par ses parents biologiques non ? – mais il avait fini par en penser autant de Camille Moreau. D’où ce compromis qui avait fait la paix avec son trouble. Bon, il mènerait toujours une vie d’enfer à qui oserait lui dire qu’il n’était pas le fils des Moreau, certes, mais l’idée était là tout de même.

« Pourquoi ? » Répéta-t-il bêtement, pas certain de comprendre la question. Puis… « J’sais pas, parce que t’es jolie sûrement. J’ai pas vraiment réfléchi à la question, je dessine juste ce que j’ai dans la tête au moment où je me penche sur mon carnet. Et là je pensais à toi au dernier match. C’était la classe. » Puisqu’il l’avait dessiné sur un balai, ce qui n’avait rien de tendancieux, on le remarquera. Par contre, étrangement, alors que Nina occupait presque 90% de ses pensées, il ne l’avait jamais dessiné… il faut dire qu’elle était souvent présente à ses côtés, donc ce n’était pas pareil, il n’avait pas besoin de mettre sa silhouette sur papier.

« Hum… une option en plus alors ? J’ai failli aussi, juste pour être avec Nina qui était obligée d’en prendre deux, mais ça aurait pris sur mon temps consacré à l’ornithologie et au dessin alors j’ai laissé tomber. » Peu de chance qu’un garçon lui pique Nina en cours de toute façon, ce n’était pas le lieu pour ça.

Alix passa progressivement d’étonnement au scepticisme pour, finalement, revenir à l’étonnement (étonnement de part la demande qu’avait fait le jeune homme, sceptique, vis-à-vis de la motivation de Camille *elle ne comprenait vraiment pas ce qui le poussait à lui proposer de lire en lui, c’était tellement… bizarre !* et le nouvel état d’étonnement était, quant à lui, dû au fait que Camille lui ait exposé son don particulièrement… inédit, en soit ! Entrouvrant la bouche de stupeur, elle commença par demeurer silencieuse, toujours stupéfaite, puis finalement, s’exclama :

« Ouaou, ça alors !!!! Attends, je teste ! »

Evidemment qu’elle allait tester maintenant qu’il venait de piquer à vif sa curiosité ! Aussi Alix se concentra-t-elle sur Camille, et tenta de lire en lui comme elle lisait en ses camarades, lors des cours de Travaux Pratiques à l’école… mais rien ne vint… Absolument rien ! Stupéfaite et émerveillée, la jeune fille s’exclama, le regard étincelant de plaisir :

« Han, mais c’est super !!!! »

Elle regardait Camille, un large sourire étirant ses lèvres, tandis qu’elle demeurait émerveillée… Il avait fait son petit effet sur la damoiselle, c’était clair et net ! Tout sourire, la jeune fille finit par se reprendre pour aborder les sujets dits sérieux (genre les changements de nom de famille !). Hochant la tête, pensivement, elle murmura donc, plus pour elle-même que pour son cadet :

« D’accord… Je vais me renseigner… »

Puis ils parlèrent dessins et Alix eut un haussement de sourcil marquant bien son étonnement, quant à la remarque de Camille sur sa ‘beauté’. C’était la première fois qu’un garçon lui disait ça (mise à part les membres de sa famille, mais à part Martin, les autres elle s’en balance ! *paf*), et venant de Camille… c’était aussi surprenant qu’agréable. Gênée, elle baissa les yeux, ne sachant que répondre (elle avait pour habitude d’être vue comme un garçon manqué, pas du tout comme une ‘jolie fille’). Quant à la situation, à savoir : le match, cela donna un sourire plus assuré à la Lionne qui répondit, avec joie :

« Oh, oui c’était génial ce match ! Même si je n’ai pas été très performante, j’ai enfin pu essayer d’aider l’équipe ! »

Quant aux options, la sorcière comprenait bien…

« C’est sûr que ça prend plus de temps, mais sachant que moi, je ne peux pas faire mes passe-temps favori à Poudlard, faut bien que je me venge sur quelque chose… Bon, je m’entraîne au Quidditch et je cours, mais la gym me manque quand même terriblement quand je suis là-bas… Ca demande un certain matériel et un encadrement qu’il n’y aura jamais au château… J’aurais dû me passionner pour le dessin, moi aussi ! Ca au moins, on peut en faire presque partout… C’est une passion plus abordable… »

Évidemment, on ne choisit pas ses passions… tant pis, hein, elle faisait avec…

« Mais je t’assure que l’arithmancie c’est vraiment génial ! Les thèmes, les cours, la méthodologie… j’aime tout dans cette matière ! »

Petit sourire rêveur, au passage, et clin d’œil complice à l’intention de son jeune ami Rouge et Or.

« Au fait, c’est quelle date que tu juges être d’avantage ta date d’anniversaire ? Que je te le souhaite à l’avenir ? »


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Camille laissa Alix tester son don sur lui et, comme prévu, il ne fonctionna pas. Cela n’était pas très étonnant puisque le jeune garçon avait comme don celui d’annuler les autres, seulement lorsqu’on essayait d’utiliser un don sur lui cependant, et cependant des pouvoirs de maîtrise mentale, mais c’était déjà pas mal, avouez ? D’ailleurs, Camille n’était pas peu fier d’avoir produit son « petit effet » sur sa camarade et c’est avec une lueur dans son regard de glace qu’il répondit au sourire de son amie. Il était content de l’avoir un peu impressionnée, de là à s’expliquer pourquoi, vous lui en demandez trop, il en était parfaitement incapable.

« N’est-ce pas ? » Répondit-il donc simplement lorsqu’elle lui dit que c’était super. En temps normal et avec quelqu’un d’autre il n’aurait rien dit du tout, trouvant que c’était beaucoup plus simple ainsi, mais avec Alix c’était un peu comme avec Nina, il arrivait à avoir de vrais conversations, quand bien même cette remarque ne servait à rien et n’attendait pas de réponse, c’était une question qu’on disait rhétorique en ce qu’elle était purement théorique (et en plus ça rime).

Pour ce qui était de se renseigner sur la possibilité qu’Alix récupère son nom de famille originel, Camille n’aurait pas su dire si cela était réellement possible ou non, son cas était passablement différent du sien après tout, alors il préférait ne pas trop s’avancer. Surtout que ce qu’Alix voulait ce n’était pas seulement avec les deux noms de famille mais carrément enlever le nouveau pour retrouver l’ancien ! Enfin, c’est du moins ce qu’il supposait vu ce qu’elle en avait dit, car là encore, il n’avait pas envie de s’avancer sur des terrains qui ne le concernaient pas. Il ne savait pas grand-chose de la vie privée d’Alix et comme ce n’était pas son style de poser des questions, il trouvait que c’était tout aussi bien ainsi.

Camille ne remarqua pas que son amie avait baissé un instant les yeux et il préféra commenter le passage du match, parce que c’était à tout le moins ce qui lui paraissait le plus logique. « Ce qui compte ce n’est pas de gagner, c’est de participer comme on dit. » Même si de fait, ils avaient gagné quand même, mais là c’est une toute autre histoire et Camille devait bien admettre que ce n’était pas forcément grâce à Alix, mais elle avait fait de son mieux et puis… elle était jolie sur son balai.

« C’est vrai mais en même temps, on ne peut même pas dire que ma passion soit réellement abordable à Poudlard. Les espèces d’oiseaux vivant là-bas sont réellement très limités tu sais. » Même si côté dessin c’était autre chose, mais l’ornithologie à l’école, c’était pas évident, pas beaucoup plus que la gym, même s’il comprenait parfaitement la frustration de la jeune fille puisqu’il lui avait sourit gentiment tout en parlant. « Je te crois, mais je pense que je saurais vivre sans. » Ajouta-t-il tout de même à propos de la matière, sans être fainéant, il se contentait parfaitement des matières qu’il avait déjà.

« Ma date d’anniversaire ? C’est le 12 août, pas si longtemps après que ça de la date de ma naissance au fond. » Mais deux semaines ça faisait une réelle différence pour lui.

Alix hocha doucement la tête, en signe d’accord, avant d’écouter la suite… Pour le Quidditch, elle savait bien… mais ça ne l’empêchait pas d’être terriblement agacée quand elle perdait (Alix n’avait jamais été une joueuse très humble et perdre n’entrait pas vraiment dans son vocabulaire…). Après, elle n’était pas la pire des mauvaises perdantes non plus, c’était sûr et certain ! Hochant de nouveau la tête, pensive, elle se contenta de soupirer, alors :

« Oui… mais je n’aime pas perdre… »

Même s’ils n’avaient pas perdu, elle n’avait pas été particulièrement brillante, et elle en avait parfaitement conscience… Et ça lui pesait sur la conscience, mine de rien… Et pour en revenir aux passions… Ce n’était pas bête du tout ce qu’il disait Camille ! (en même temps, la demoiselle avait toujours trouvé Camille plus intelligent, plus malin et vif d’esprit qu’elle –en plus d’être plus mature-). Elle manquait peut-être (sans doute, même) d’objectivité, mais voyait vraiment les choses ainsi…

« Oui, c’est vrai que niveau oiseaux, Poudlard n’est sans aucun doute pas le meilleur endroit qu’il soit… mais tu verras, à Taliesin, il y en a d’autres, puisqu’on est en bord de mer… Tu auras quelques espèces de plus. Pas une ribambelle non plus, c’est certain, mais c’est toujours ça de pris après tout… »

Elle accorda par la suite un sourire complice et amusé à l’intention de son ami… Oui, évidemment, vivre avec une matière en moins n’était pas une punition, mais Alix aimait vraiment énormément l’arithmancie ! C’était un fait… Après, elle savait, aussi, que c’était loin d’être le cas de tout le monde, aussi se pliait-elle à la règle (qui disait que les goûts de tout un chacun étaient propres et qu’on ne pouvait, décemment, persuadé quelqu’un d’aimer les même choses que nous…).

« D’accord, je note alors ! »

Elle lui enverrait au moins une lettre et si jamais elle trouvait une idée de cadeaux, un petit quelque chose avec le parchemin de vœux… C’était toujours sympathique, après tout, et elle considérait vraiment Camille comme son ami (un des seuls) alors elle trouvait ça normal de lui faire un cadeau pour son anniversaire… La jeune fille n’eut pas le loisir de converser d’avantage avec son jeune ami, néanmoins, puisque la lueur argentée d’un patronus vint chatouiller son champ de vision, et un faon, s’avança vers elle, trottinant sans regarder autre chose que la Lionne (qui savait très bien à qui appartenait ce foutu patronus à la noix…). La voix (qu’elle trouvait terriblement nasillarde, alors qu’elle était, en réalité, plutôt douce) de Pénélope se fit entendre :

« Alix ? On se rejoint devant la librairie d’ici dix minutes, on va rentrer… »

Une fois le message transmis, le patronus s’évapora, et la Lionne grimaça :

« Tssss »

Se tournant vers Camille, l’air désespéré, elle soupira :

« Bon, et bien je vais devoir y aller, sinon l’autre mégère ne va pas arrêter de râler… On se reverra à Poudlard… Bon courage, pour ce soir, Camille… »

Un léger sourire, elle l’embrassa sur la joue, paya leurs glaces et quitta son jeune ami, lassée (par avance) par la conversation (plate et insipide) qui l’attendait…




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- Fin pour Alix -