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| [ Papillon de Nuit ] -PV- | |
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Invité
Ξ Sujet: [ Papillon de Nuit ] -PV- Mar 7 Déc - 22:30 | |
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Naviguant dans un écran de fumée, ondulant entre les verres alcoolisés, Dmitri faisait son bout de chemin dans ce pub Londonien. Les rires, les cris, les mots… Tout sonnait et résonnait alentour sans l’atteindre pour autant. Peu intéressé par son entourage, il se concentrait d’avantage sur ce qu’il avait fait de son début de soirée, que sur ce qui lui restait à faire de sa soirée. Sombracane, c’était ce qu’il était. Justicier dans l’ombre, c’était ce que certains pouvaient s’imaginer à son sujet… Ceci étant, il n’aspirait qu’à la vengeance, la justice étant une faible lueur lui permettant d’éclairer quelque peu ses propos. Il vivait dans un monde de ténèbres, de souffrance et de peur. Les sorciers pouvaient bien raconter ce que bon leur semblait, si Voldemort n’était plus, ce n’était pas pour autant que le soleil brillait haut dans le ciel la nuit, n’est-ce pas ? Chaque lumière avait sa part de ténèbre, le tout était de savoir l’admettre. Dmitri était en accord avec ses deux composants et c’était pour cette unique raison qu’il pensait réellement agir dans l’intérêt de la lumière, tout en étant lui-même néfaste pour certaines formes de vies… mais comment pouvait-il aimer les êtres qui détruisait des années de vie si difficilement bâties ? Sa petite luciole, seule source de lumière véritable dans ce monde condamné était sa petite Joy, qui était en ce moment même en Bulgarie, chez ses grands-parents (les parents du jeune homme, donc). Il avait encore deux trois choses à faire ici, à Londres, avant d’aller la chercher et de préparer dignement sa rentrée.
Dmitri s’installa au bar, ses prunelles azur balayant la salle comme s’il ne voyait personne, se contentant de se faire une idée de l’espace global, sans s’intéresser aux êtres vivants. Il alluma une cigarette, commanda un verre et s’appuya, dos au comptoir, les yeux clos, s’empreignant de l’ambiance régnant sur place. Soufflant un nuage de fumée, il paya son verre, et le but tout en restant pensif. Dans une de ses poches se trouvait sa baguette magique, et dans sa ceinture, caché par sa veste, se trouvaient un couteau en argent et un revolver. Dmitri était un chasseur, et il n’était pas du genre à reculer devant les différents moyens à employer pour anéantir ceux qu’il jugeait comme étant néfastes. Perdu dans ses pensées, il n’en sortit que lorsqu’une agitation et des éclats de voix particuliers attirèrent son attention.
C’était une jeune fille blonde, trop maquillée, mal habillée (à son avis) qui tentait (visiblement) de passer pour plus vielle qu’elle ne l’était, qui avait de toute évidence quelques ennuis. Il n’était évidemment pas le seul à avoir remarqué cet homme, trop insistant et la faiblesse de l’enfant face aux atteintes physique de cette personne qui ne voulait, apparemment, pas la lâcher… mais personne ne réagissait, comme si tout cela était normal… peut-être l’était-ce ? Mais pour Dmitri, c’était inadmissible. Cette gosse était perdue, stupide, ridicule et avait besoin d’une bonne gifle pour se réveiller, mais il ne pouvait pas regarder sans agir. Elle avait peut-être cherché ce qu’il lui arrivait, à son regard éteint et à la rougeur de ses yeux, on devinait bien qu’elle n’était pas dans un état bien ‘normal’, mais pourtant elle restait un enfant au regard du Bulgare qui s’avança vers l’homme trop entreprenant. Ecrasant sa cigarette sur la table, juste devant l’homme en question, il souffla dans un nuage de fumée :
« T’as pas l’impression que c’est qu’une gosse, co*nard ? »
Puis, comme s’il avait été invité à la table, il prit place, juste devant l’homme en question et prit son couteau à sa ceinture, le faisant tourner entre ses doigts, il finit par le pointer en direction du moldu (sans aucun doute) et poursuivit :
« Tu sais, moi je suis un mec plutôt cool. Je me prends vraiment pas la tête… la vie est sympa, on en profite, et tout… mais par contre, il y a un truc qui m’énerve… mais vraiment t’as pas idée, quoi… C’est les petits c*ns, comme toi qui viennent polluer l’atmosphère qu’on est censé partagé, tous, là… »
Dmitri prenait un ton de plus en plus cassant, froid et sec, il semblait fusiller l’homme du regard :
« Et les petits malins dans ton genre, j’ai juste une furieuse envie de tous les castrer quand je les croise, tu voies… Donc si tu veux rester opérationnel, je te conseille plus que vivement de laisser la gamine tranquille, parce que sinon je vais m’énerver. Parce que je ne supporte vraiment pas de devoir me répéter, et quand je m’énerve, je pers un peu le contrôle… Tu saisis ? »
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Ξ Sujet: Re: [ Papillon de Nuit ] -PV- Mer 8 Déc - 20:22 | |
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Pourquoi ? Amber ne savait plus. Elle se sentait plus seule que jamais et dans ce bar, la fumée presque étouffante, l'esprit un peu trop embué par l'alcool, elle s'en rendait compte mais ne pouvait rien y faire, comme si elle était enfermée dans son corps en regardant sans rien faire. Les jambes de la blonde la portait difficilement et celle-ci se félicitait presque que les séquelles de ce qu'elle avait pu prendre ce soir n'avaient, pour l'instant, que des effets physiques. Parce lorsqu'elle n'était même plus lucide, la plupart du temps, la vipère regrettait à peu près tout ce qu'elle ferait dans la nuit -et encore, simplement ce dont elle se souviendrait-. La verte et argent se laissa choir sur une chaise, à une table vide, on lui avait pourtant dire de ne pas faire les fins de soirée mais ce soir, elle n'avait juste pas envie de revenir chez elle, de supporter les remarques osées et méchantes de son frère, pas envie de supporter, une fois de plus, ces coups qui la mettaient dans un état de plus en plus déplorables. A force de ne manger que pour survivre, la jeune fille ne supportait plus rien et nombre de fois, s'était retrouvée à Sainte Mangouste à devoir se trouver des excuses de plus en plus farfelues ou clichées. La sorcière, le cœur battant la chamade dans ses oreilles, ferma les yeux avec force pour retenir un sanglot, pauvre petite chose aussi fragile qu'un insecte, elle ne s'était jamais sentie aussi minable, toujours aussi seule. Cristal était partie pour les vacances, laissant Amber à contrecœur sur Londres. Keira aussi était partie ... mais c'était encore autre chose. Une chose dont la blonde ne voulait pas trop parler car elle savait très bien qu'elle aurait dû suivre la rouquine sur le même chemin, sans y parvenir.
Pourquoi ? Comment s'était-elle retrouvée dans ce bar, moldu de surcroît ? Elle se savait en mauvais état et, n'étant pas du côté sorcier, n'avait en aucun cas le droit d'utiliser la magie si elle avait des problèmes. Et vu le type qui se ramenait vers elle, elle allait en avoir. Amber grimaça doucement, sentant très bien l'habituelle sécurité de sa baguette contre son torse, plongée dans une poche intérieure de sa veste, elle ne lui servait strictement à rien maintenant. Dire que c'était juste l'été où elle pouvait s'en servir en dehors de Poudlard, la vie était vraiment mal faite. Ou alors, la capitaine était vraiment trop c*nne, ce qui était, à vrai dire, le plus probable des deux. La blonde était premièrement venue dans ce bar pour l'anniversaire de Nicolas, où elle avait encore recroisé Stevens et bref toute la petite bande avait eu cette superbe idée de faire un "J'ai jamais", un stupide jeu qui ne servait qu'à faire boire les autres où, évidemment, elle était ressortie haut la main. Pauvres idiots. Soupirant, la jeune fille se passa une main lasse sur son visage où son maquillage avait un peu coulé et qui devait lui donner un joli air de petite p*tasse, déjà qu'elle était habillée un peu trop court au niveau de la jupe pour une fille de son âge. Amber releva les yeux et grimaça une deuxième fois, tout pile, le type s'asseyait face à elle et ce, malgré le regard digne de la Sibérie qu'elle lui avait jeté. En même temps, il devait bien faire trois têtes de plus qu'elle et l'impressionnante ossature qu'il devait avoir lui donnait plus l'allure d'un boxeur ou d'un footballeur américain qui aurait pris un ou deux coups en trop. Il lui lança d'une voix sans doute embuée par l'alcool, vu l'odeur peu agréable qui s'émanait du type : « Salut ma jolie. - J'ai seize ans. »Hop, rentre dedans. Pour l'instant, c'avait toujours marché. Si un type trop âgé qui ne l'intéressait pas s'approchait d'elle durant une soirée, Amber se contentait de lui dire son âge, car elle savait bien que le maquillage, les vêtements et tout ce qui s'accompagnait, donnait souvent l'impression qu'elle était plus âgée -bien qu'en soit, elle ne donnait pas trente ans non plus, ce qui devait être approximativement l'âge du type face à elle-, ils partaient alors tous embêter une autre. La blonde se leva, se tenant à la table l'espace d'une seconde pour ne pas s'étaler de tout son long devant toute la populace de moldus, encore une chance qu'elle n'avait pas mis de talons, elle détestait ça. La vipère passa alors à côté de l'homme, dans l'intention de sortir et de quand même rentrer chez elle, même si elle n'en avait pas envie mais, sûre que son âge avait cloué le type sur place, elle n'évita pas le bras qui l'attrapa à la hanche. Stupide idiote qu'elle était ! Dire que c'était cette Amber-là qui se permettait de crier aux autres joueurs, dans le hurlement du vent aux oreilles, de toujours regarder de tous les côtés pour pouvoir tout éviter. Et même si elle avait perdu de sa superbe durant cette année, la blonde avait encore assez de réflexe et de souplesse pour éviter le bras d'un pauvre idiot sans doute plus saoul qu'elle, alors qu'elle évitait presque sans problèmes des Cognards tous les mois ! Avec un grognement plutôt énervé, essayant de ne pas tomber, la jeune fille essaya de se dégager mais, manque de bol, il n'y avait aucune batte de Quidditch sous la main et elle était, autant le dire franchement, complètement bourrée. La vipère avait déjà quelques doutes d'avoir une chance raisonnable contre ce lourdaud en pleine possession de ses capacités, mais en étant dans un état second, c'était presque impossible. Amber se débattit tant bien que mal, se rendant bien compte que ses petits poings ne devaient pas faire grand chose à l'armoire à glaces face à elle, les larmes lui montant aux yeux, sachant très bien que dans ce genre de bar, personne ne lui viendrait en aide.
Personne ? Vraiment ? Les yeux fermés, la verte et argent ne vit pas de suite le grand type qui s'avançait vers eux, alors qu'elle laissait échapper un petit sanglot. Bravo, elle était vraiment une débile finie, ça lui apprendrait bien à se balader habillée comme ça n'importe où avec n'importe, ou avec personne justement ; comme si elle n'avait pas assez avec son père ... C'est pour ça qu'Amber sursauta presque lorsqu'elle se sentit libérer de l'emprise du grand costaud devant lequel se dressait maintenant un autre homme, sans doute pas beaucoup plus jeune et pas moins costaud, mais sans aucuns doutes plus sobre que le premier. Plus sombre que le premier et elle-même d'ailleurs. La blonde n'avait strictement aucune idée de qui était ce type mais ce qu'elle savait, en revanche, c'était que pour l'instant, c'était lui le sympas et c'est pour cela qu'elle se déplaça discrètement plus près de son sauveur d'un soir. La sortie du couteau fit frissonner la verte et argent mais elle ne releva pas l'action, de peur que le grand blond parte en la laissant avec le gros pleins de soupe. Tout se passa plutôt vite, le premier type était plutôt pâle face aux menaces pas cachées pour un sous du grand blond et, après quelques minutes où il affronta du regard son "assaillant" et après avoir limite déshabillé Amber du regard, ce qui la mit très mal à l'aise, il partit avec un grognement menaçant. La blonde prit une inspiration libérée et ne sut que dire. Ce type venait de lui empêcher une jolie agression, sans doute plus, voir même de lui sauver la vie, que pouvait-elle bien lui dire ? Elle baissa la tête, gênée, debout à côté de lui, alors qu'il était assis et atteignait pour autant facilement sa taille. Elle souffla du bout des lèvres, encore sonnée et timide : « Je .. Euh ... Merci. Merci beaucoup. »
- Spoiler:
Désolée, ma connexion m'a lâchée hier, au moment où j'allais poster
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Ξ Sujet: Re: [ Papillon de Nuit ] -PV- Jeu 9 Déc - 13:22 | |
| L’homme sembla hésiter un court instant ce qui, en soit amusa profondément le Bulgare. Ce dernier, souriant avec sarcasme regardait l’homme saoul sans ciller. S’il pensait qu’il allait battre en retrait, le mec se faisait vraiment des idées. Dmitri était violent, et se battre comme un homme ça ne le dérangeait pas du tout. Surtout quand on sait ce que ce petit c*n voulait faire d’une gosse qui avait quoi ? Quatre cinq ans de plus que sa propre fille ? Ca le rendait fou de penser qu’on puisse, un jour, faire ça à sa Joy. Ca le mettait dans une rage incroyable. Mais finalement, bagarre il n’y eut pas, puisque l’homme s’écarta sous une mine maussade et blasée du sorcier, toujours assis, couteau à la main. Il observa l’inconnu s’éloigner d’un œil mauvais et écouta la gosse le remercier d’une petite voix. Se tournant alors vers al blondinette il se contenta de lancer, froidement :
« T’es une petite c*nne toi, on te l’a jamais di ? Parce que si c’est le cas, je m’en charge, il n’y a pas de soucis. Ca t’arrive de réfléchir ou tu préfères jouer à la blonde peroxydée qui a rien dans le crâne ? Tu te crois où, là ? On n’est pas dans le monde des poupées Barbie ici… »
On notera la culture des jeux pour filles, au passage, s’il vous plait (oui quand on a une petite miss qui vous casse les pieds pour avoir Barbie à la Plage, forcément, hein… *sort*). Rangeant son couteau à sa ceinture, Dmitri ne lâchait pas la fille des yeux. C’était un regard froid qu’il posait sur elle. Un regard rempli de colère et d’amertume. Et ses parents dans l’histoire ??? Ils foutaient quoi bo*del ???[/b][/color]
« Tes parents savent ce que tu fais de tes soirées ? Parce que si ce n’est pas le cas, ils vont être ravis de savoir ce que fait leur fille chérie les nuits… Non mais tu t’es regardée ? Tu crois quoi ? Que tout ça c’est un jeu ? Que plus tu vas te faire em*erder et plus tu grandiras ? Et jouer avec les gosses de ton âge, non ? Ils ne sont pas assez bien pour toi, tu préfères faire la grande fille qui sait tout mais qui chiale dès qu’il y a embrouille ? Faut grandir, m*rde ! Si je n’étais pas venu, tu sais ce qui aurait pu se passer, n’est-ce pas ? faut arrêter de croire aux bonnes fées, elles n’existent pas. Alors quand on n’a pas de quoi se défendre, on évite de se la ramener, tu saisis ? »
Dmitri était vraiment énervé. Et pas qu’après cet homme, la fille aussi l’agaçait. Comment pouvait-on être aussi peu responsable ??? Sérieusement ? Il s’efforça néanmoins de reprendre un semblant de calme et d’interroger la jeune fille :
« Bon, je te ramène, parce que dans ton état, tu vas pas aller bien loin et les rues ne sont pas fréquentables à cette heure de la nuit… Tu habites où ? »
Après, elle pouvait ne pas le lui dire, évidemment, mais dans tous les cas, il allait la suivre, qu’elle le veuille ou non. Il n’était pas (mais alors vraiment pas) du genre à se laisser faire (surtout pas par une gosse de 15 piges quoi –pardon 16 +paaaf+-). Ok, il n’était pas forcément bien plus âgé (il avait 28 ans, après tout) mais il était clairement plus mature qu’elle. 12 ans de plus ça se sent plus que nettement à ces âges là. Et de toute évidence, elle avait encore pas mal de choses à apprendre dans la vie pour pouvoir être aussi grande dans sa tête qu’elle ne le paraissait physiquement.
C’est en observant l’allure générale de la jeune fille que Dmitri nota dans un coin de sa tête qu’il allait devoir faire vraiment attention à ce que portait sa Joy d’ici peu… parce qu’elle arrivait à cet âge critique où les filles veulent toujours avoir l’air plus grandes qu’elles ne le sont et il était hors de question qu’elle se transforme en prostituée les soirs. Merci bien ! Le sorcier ne comprenait pas… Comment cette fille avait fait pour sortir comme ça sans que ses parents ne remarquent rien ? Il ne comprenait pas comment on pouvait faire preuve d’autant de laxisme… C’était invraisemblable et encore il ne savait pas non plus ce qu’endurait la jolie blonde chez elle, s’il l’avait su ce n’était pas le mec à la table qu’il aurait menacé avec son couteau…
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Ξ Sujet: Re: [ Papillon de Nuit ] -PV- Jeu 9 Déc - 13:41 | |
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Quelques secondes après avoir prononcé ces mots, Amber regretta son intention, après tout, avec le couteau qu'il venait juste de remettre en place dans la poche de sa ceinture là, elle aurait peut-être juste simplement dû partir discrètement alors que le grand blond s'occupait du balaise ? Oui, parce qu'après tout, quand on se ballade avec une arme blanche dans sa poche, qu'on sort à la moindre occasion, c'est qu'on est pas complètement clean non plus. Alors que la blonde se tenait droite et impassible face au regard froid de son interlocuteur, sous son crâne, c'était plutôt la tempête, en fait, peut-être qu'elle venait juste pile de se mettre dans une situation encore pire que celle dans laquelle elle avait été il y avait de cela quelques minutes. Oui, parce qu'après tout, des fous, dans Londres (et même en Angleterre plus simplement), il y en avaient pas mal et, comme on dit, jamais deux sans trois. Son père au matin, ce mec bourré *hop hop hop Amber, tu n'es pas mieux que lui, alors on évite ce genre d'adjectif*, pourquoi pas un grand blond armé ? Il arrivait des choses de plus en plus bizarres à la vipère, alors, histoire de continuer sur le même chemin ... La verte et argent retint un soupir, si elle s'était vraiment (encore) mise dans un de ces sales pétrin, il valait peut-être mieux éviter de soupirer. Mais ses idées noires s'envolèrent vite en entendant le ton que prenait son "sauveur", ok, ok, il était sympas, elle lui était redevable, mais il ne fallait pas pousser Dumbledore dans les orties non plus ! Grand blond, musclé, pas mal si elle avait eu son âge, ça y est, on se prend pour Dieu à pouvoir blâmer tous les gens qui passaient ? La jeune adolescente se contenta de renifler et de relever légèrement le menton d'un air fier. « Eh oh, c'est bon, même si je vous dois une fière chandelle, vous n'êtes pas mon père. Alors, oui, on m'a déjà bien assez traitée de petite c*nne pour que ça me fasse encore de l'effet, je sais en effet que nous ne sommes pas dans une maison de poupées et je suis peut-être une petite blonde peroxydée qui n'a rien dans le crâne, qu'est-ce que ça peut foutre ? »Amber était un peu honteuse de parler comme ça à son sauveur (surtout sur la dernière proposition), mais elle était en colère, elle n'avait pas l'habitude que quelqu'un d'autre que son père, qui plus est un inconnu, lui parle ainsi et sa fierté, il fallait l'avouer, venait d'en prendre un coup ; de plus, avec la dose d'alcool qu'elle avait dans le sang, même sans vraiment le vouloir, les vulgarités sortaient beaucoup plus vite qu'à l'ordinaire (parce que la blonde était plutôt quelqu'un de froide et cynique, pas vulgaire). Alors qu'elle sentait son regard empli de colère posé sur elle, la vipère se tortilla légèrement dans sa veste, ressentant encore la chaleur sécurisante de sa baguette sur son torse ; bon, au pire, si ce mec était vraiment fou, elle pourrait plaider la légitime défense ? M'ouais. Non. Lorsque le blond aborda le sujet parental (mauvais choix monsieur, mauvais choix xD), Amber se retint tout juste de ne pas hurler, une vague de tristesse et de colère tout aussi immense la submergeant ; il se mêlait de quoi, celui-là ? Un psychomage ou un truc du style ? Il ne savait même pas comment elle s'appelait ! Bon, ça suffisait maintenant, elle allait vite fait se barrer dès que cette conversation serait finie, son père allait péter un plomb si elle dépassait les trois heures du mat' (enfin, il serait surtout trop ivre pour ne pas la laisser passer tranquillement) et pis ce type n'avait pas à se mêler de sa vie, aussi secoureur eût-il été il y avait une vingtaine de minutes. En plus, la capitaine commençait à avoir sérieusement mal aux pieds, les jambes bien tendues pour rester un maximum droite, debout depuis un moment et un peu trop dans les vapes pour rester debout avec autant de facilité qu'habituellement. Elle lui répondit d'une voix aussi froide que la sienne, hein, quitte à ce qui la prenne pour une c*nne, autant qu'il la prenne pour une rustre aussi. « Ma mère est morte et mon père sait parfaitement ce que je fais de mes soirées. Quand bien même il aurait été ici, assez sobre pour remarquer que je suis sa fille, il aurait ri sans en aucun cas m'aider. Ca va, t'es content ?! Vous ne me connaissez pas, j'ai pas mal de défauts, mais pas celui de vivre dans un conte de fées, même si je ne sais pas me défendre, en effet. De plus, je "joues" avec qui je veux, mes potes viennent juste de partir ... Désolée de vous avoir tutoyé. »Amber avait été franche tout le long de sa tirade, simplement qu'elle s'était un peu emportée en passant sur le sujet fâcheux qu'était son père dans sa vie. La blonde ferma les yeux doucement, prise d'un léger vertige et d'une envie de tuer le premier qui passait beaucoup moins léger par contre. Ses yeux bleus clairs se fixèrent sur "Monsieur-je-la-joue-à-la-Batman" qui se la jouait un peu trop à la paternel à son goût, un pauvre moldu (qui lui avait genre quand même sauvé la vie, mais en passant ce détail), après tout, sa baguette n'était pas en vue (tout comme celle de la jeune fille), aussi la situation devait-elle être étrangement ridicule sachant qu'ils se pensaient sans aucuns doutes l'un l'autre aussi moldus que possible. Comme une douche froide tomba sur la tête d'Amber lorsqu'il proposa de la ramener chez elle (enfin, proposer n'était pas vraiment le mot ...), là, ça allait être un peu plus difficile de lui expliquer comment passer du côté moldu au côté sorcier. « J'habite plutôt ... loin. Je préfère prendre un taxi, mais merci de la proposition. »Il y avait comme un léger goût d'attendu dans la réponse du grand blond, il n'accepterait sans doute pas. Quitte à se la jouer papa poule, il faudrait bien s'y attendre. Roh, et pis zut, qu'il la suive, qu'il hallucine complètement en la voyant passer de l'autre côté, il deviendrait fou et personne ne le croirait. Tadam. Amber se retint de secouer la tête, non, même elle n'avait pas le cœur à infliger ça à un moldu qui l'avait quand même bien aidé à se sortir d'une sale situation. Enfin, dans tous les cas, quand bien même il aurait encaissé le passage d'un "monde" à l'autre, l'autre sujet qui fâchait serait son père, parce que même s'il se fichait de ce qu'elle faisait la nuit, il ne valait mieux pas que un, elle ramène quelqu'un; deux, surtout si ce quelqu'un avait plus de la vingtaine; et trois, si ce mec qui a la vingtaine est aussi baraqué et ... terrifiant que lui. Discrètement, Amber fit craquer ses chevilles, se félicitant d'avoir gardé son équilibre et attendit la réponse du grand blond, plus vite il lui répondait, plus vite elle repartait chez elle.
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: [ Papillon de Nuit ] -PV- Dim 12 Déc - 18:51 | |
| Dmitri laissa la petite blonde s’exciter contre lui. Ca ne lui faisait ni chaud ni froid de se faire gueuler dessus par une gosse. Elle croyait quoi ? Elle pensait sincèrement qu’elle allait genre… quoi ? L’intimider ? Non, c’ »était trop hilarant. La crise d’adolescent c’était passé depuis un moment pour lui mais attends de voir ta fille chérie à l’œuvre mon grand et on en reparlera hein !!! Tu vas morfler, tu peux me croire !!! *paf*. Dmitri la regarda, non pas sans sourire, car réellement amusé par la réponse de la blondinette (qui ne lui faisait pas, mais alors pas du tout, peur…).
« Moi ça ne me ferait rien si tu ne te faisais pas quasiment violer sous mes yeux, tu sais… le soucis c’est qu’il y a encore quelques personnes assez stupides dans ce bas monde pour s’intéresser aux autres et pas seulement à leur petite personne… Et manque de bol pour toi, j’en fais parti, donc tu vas devoir me supporter jusqu’à ce que je sois sûr que tu vas pas te faire agresser dans la soirée, je m’en sentirais un peu responsable, sinon, tu voies… »
Dmitri perdit néanmoins son sourire quand la jeune fille lui parla de sa famille. Bon ben tout s’expliquer (enfin non, il ne comprenait pas, mais alors vraiment pas du tout, le comportement du père de la miss… Quel c*n !!!! Non mais vraiment !!!! C’était quoi cette larve par tous les mages noirs de l’univers, b*rdel ??? Dmitri reprit donc la parole :
« Désolé pour ta mère. Quant à ton père, tu devrais penser à voir une assistante sociale, petite. Ceci dit, ça ne servira à rien d’en parler maintenant, t’es complètement à côté de la plaque aussi. Assis toi, tu vas finir par t’écrouler à t’énerver et t’agiter comme ça… »
Puis ce fut un nouveau sourire qui naquit sur les lippes du Bulgare, soupirant, il répliqua :
« T’excuses pas, je pars du principe que toutes les personnes que je tutoies peuvent parfaitement me tutoyer. Ça ne me choque pas. »
Dmitri répondit, moins souriant (car sacrément déterminé, pour le coup) :
« Très bien je t’accompagne en taxi. Je paierais le transport et je m’assurerais que tu rentres chez toi en entier si tu vis si loin que ça alors. »
Parce que loin de lui était l’idée qu’elle puisse être une sorcière, et tout le monde avait des notions de ‘loin’ assez éloignée… en soit, non ? Ce qu’il ne tarda pas à argumenter (sentant bien venir la réplique cinglante de la miss qui n’avait pas sa langue dans sa poche, y compris quand elle était dans un état plus que pitoyable…)
« Et puis de toute façon tu habites certainement plus proche d’ici que moi, crois moi… sauf si tu me dis que tu vis à plus de 2000 kilomètres d’ici, évidemment… »
Dmitri plongea alors ses prunelles azur dans celles rouges de la sorcière, tout en glissant sa main gauche à sa ceinture, prenant sa baguette en main (elle allait se faire accompagner qu’elle le veuille ou non, de toute façon, Dmitri n’était pas le genre d’homme qui faisait des manières, que ce soit bien clair…). Il ne sortit néanmoins pas sa baguette (pour le moment) se contentant de se préparer pour agir, au cas où (comme dirait l’autre n’est-il pas ?). Il ajouta doucement :
« Sans vouloir te mettre la pression, miss, ton super copain qui s’est cassé il y a peu va sans doute pas tarder à se ramener avec des copains en renfort, ça se fait bien en général ce genre de pratiques, plus ils sont nombreux plus ça les amuse et je serais sacrément ennuyé de devoir faire autant de ménage dans la soirée puisqu’à la base, j’avais prévu de ne pas me prendre la tête… Donc je te propose un petit deal, tu voies… Un truc du genre on se casse rapidement d’ici avant que ça ne tourne au vinaire. Qu’en penses-tu ? »
Le sorcier observait toujours la sorcière, sa baguette était prête à être utilisée, et il était vraiment prêt à la sortir si jamais la blondinette continuait à faire de la résistance parce que le baby sitting avec de totales inconnues c’était sympa mais à très (et alors vraiment très) petites doses… Donc là il jugeait qu’il s’était assez donné pour la soirée… pourquoi diable n’était-elle pas aussi sage que sa fille à lui hein ??? *peut-être que ça dépend du père justement, visiblement les deux n’étaient pas vraiment comparables… -paf-*
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: [ Papillon de Nuit ] -PV- Jeu 16 Déc - 19:27 | |
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Raaah, ce mec l'énervait à rester impassible comme ça ! S'il y avait bien une chose qu'Amber détestait par-dessus tout, c'était qu'on ne réagisse pas à ce qu'elle dise ; oui, bon d'accord, ce mec devait bien avoir 10-15 ans en plus qu'elle, ce n'était pas Poudlard là, où elle foutait les jetons à à peu près tous les gens sur lesquels elle s'énervait, et ça, c'était vraiment très, très frustrant. La blonde écouta celui qui était un peu son mentor d'une nuit et sa gorge se noua face à sa réplique, une fois de plus, il se mêlait de ce qui ne le regardait pas et réussissait -il était habile le p'tit gars là- ; en à peine deux phrases, il arrivait à attaquer pile là où il fallait (ou il ne fallait pas justement), c'était vraiment dérangeant. Allez, avoue, depuis quand tu me surveilles, espèce de sale psychopathe, heiiin ? O__o Décidemment, la vipère sentait que cette soirée tournait au vinaigre avec ce petit ... enfin grand moldu qui se mêlait de sa vie là, non, non, Amber ne s'énervait pas super vite, mais elle n'aimait juste pas qu'on se mêle ainsi de sa vie privée. Il lui avait déjà fallu trois ans pour accepter sa meilleure amie, alors un parfait inconnu, voilà quoi ... Amber leva les yeux au ciel et soupira, non sans un sourire (oui, parce qu'elle est pas complètement ingrate la petite) :
« Et il a fallu que ça tombe sur moi ... »La jeune fille s'assit sans aucune classe, lourdement, sur la chaise en face du type, faisant grincer la chaise malgré ses trente-cinq kilos toute mouillée ; ah, c'était déjà un peu mieux, ça tournait déjà beaucoup moins, même si c'était son estomac qui faisait des siennes maintenant (mais ça, Amber savait contrôler, l'habitude sans doute et aussi un peu l'égo, parce que bon, voilà, elle était déjà dans un assez sale état devant cet inconnu que pour aggraver la situation quoi ...). La blonde lança un regard perçant au type en face d'elle, il lui paraissait tellement ... hors-du-commun, par rapport aux autres moldus qu'elle avait pu rencontre et à qui parler ! En fait, même plus particulier que la plupart des sorciers avec qui elle avait pu parler. Il se dégageait de lui une sorte d'aura, presque effrayante, mais Amber savait qu'elle n'avait pas grand danger à courir à ses côtés, à part se casser une jambe parce qu'elle ne marchait pas normalement. La vipère baissa néanmoins le regard lorsqu'il parla de son père, c'était tellement facile à dire d'aller voir une assistante sociale qui la croirait peut-être même pas ; comment ne serait-ce qu'expliquer à quelqu'un qu'elle avait même peur de dormir, de peur qu'il vienne ? Qu'il n'arrivait pas un jour, quand elle se regardait dans la glace, où elle ne se découvrait pas un nouveau bleu sur le corps ? Elle en avait fait des hôpitaux, des psychomages, mais la peur lui tiraillait le ventre d'une manière inadmissible. Une assistante sociale ? Amber se retenait presque de rire, il avait tué sa mère, il pourrait très bien la tuer elle. Et même si elle n'avait pas la meilleure condition au monde, la capitaine était loin de vouloir mourir. Elle lança du bout des lèvres, le regard trouvant la table étrangement intéressante : « Plus facile à dire qu'à faire, vous ... tu ne le connais pas. »
Bah quoi, il lui avait bien dit que ça ne le dérangeait pas, non ? Et Amber n'aimait pas vouvoyer les personnes qui l'entouraient, encore un soucis d'égo sans doute. Changement direct de réaction face à la réponse du blond, dans le genre acharné, il décrochait la palme d'or ! Par Merlin, pas qu'il était collant, mais c'était bon là, elle avait assez d'attardés dans sa vie que pour en rendre un autre fou face à la magie (parce que bon, un moldu qui voit quelqu'un se fondre dans un mur, ou même transplaner, ça ne doit pas être génial pour la logique du cerveau). Elle soupira fortement, ne se sentant, pour le coup, vraiment pas de taille face à la détermination de ce type qui faisait facile trois têtes de plu qu'elle et qui était, sans aucun doute, capable de l'attraper comme un sac de pomme de terre et la mettre de force dans un taxi avant de grimper à côté. Elle tenta quand même une approche : « Non, je vais payer, vous avez fait déjà bien assez (et elle se remettait à le vouvoyer, il y avait vraiment un truc qui n'allait pas chez elle, sans doute son état, oui, oui, ça devait être ça), disons que vous vous assurez que je monte dans le taxi et que vous me laissez y aller, ça irait ? »
Et bah quoi ? On peut toujours essayer, non ? Comme le disait un dicton moldu : qui ne tente rien, n'a rien ! Elle retint son deuxième soupir cette fois et, déterminée elle aussi, planta ses yeux dans celui du gars *non, non, tu ne baisses PAS le regard, même s'il te fout un peu les jetons* : « Et si c'était le cas ? »
En soit, c'était le cas après tout, non ? Elle vivait dans un autre monde, mais si elle lui lâchait ça, là, c'était sûr, il allait la conduire lui-même chez elle. Ou chez lui. Ou dans un asile de fous. Et, à son avis, c'était sans doute la dernière proposition la plus probable, parce que des illuminés qui croient aux extraterrestres, apparemment, chez les moldus, il y en avait vraiment beaucoup. Ca tombe, c'était le cas du mec et il voudrait la disséquer. La blonde se traita d'idiote en secouant la tête ; dans tous les cas, c'était clair qu'il ne valait mieux ne pas arguer cet argument ! La verte et argent se retourna vivement, manquant de tomber face aux tournis qui la prenait, prise l'espace d'une seconde de panique face à cette annonce ; bon ok, et si ils montaient dans un taxi et qu'elle arguait l'adresse de Nicolas ? Non, il verrait sans doute direct qu'elle n'était pas chez elle face à la mine étonnée de son ami moldu ; d'un autre côté, elle ne voulait pas l'emmener du côté sorcier, elle aurait en plus beaucoup de réprimandes du ministère sans doute. Et d'un dernier côté, même s'il était impressionnant ET sans aucun doute plutôt dangereux, Amber doutait sérieusement que face à cinq types, il puisse faire quelque chose, même si son air assuré la rassurait quelque peu. Amber se leva un peu trop brusquement en se retenant à la table et balbutia d'un air un peu plus pressé : « Ok, ok, on ... on y va. »
Amber se dirigea vers la porte, la main à sa veste. Si vraiment ils avaient de gros ennuis, elle prendrait le risque, tant pis. Elle préférait donner des cauchemars à un type que leur permettre de ne plus jamais en avoir.
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Ξ Sujet: Re: [ Papillon de Nuit ] -PV- Sam 18 Déc - 13:55 | |
| Dmitri ne pu que sourire, amusé par les réactions d’ado en puissance de la blondinette, ajoutant à son attention :
« Vraiment pas de bol, hein… »
Ben quoi ? Il n’allait pas la laisser faire non plus. Il restait là, attentif à ces réactions, sentant que de toute façon, il devait la surveiller, parce qu’elle n’avait vraiment pas l’air d’être une gentille fifille qui fait tout ce qu’on lui demande oui parce que si ça avait été le cas, et bien elle serait sans doute pas sorti ce soir et elle serait sans nul doute en train de dormir, bien sagement, à l’heure actuelle. Non ?. Elle se laissa tomber lourdement sur la chaise à côté du chasseur bulgare, qui ne cilla même pas.
Elle l’écouta parler, et finit par lui répondre qu’il ne connaissait pas son père, ce qui était loin d’être faux (quoique, qui sait !). Mais Dmitri resta impassible, observant attentivement la petite demoiselle qui se trouvait dans cet état si pathétique, à la même table que lui ce soir-là. C’était peut-être étonnant, mais en sortant, ce soir, Dmitri n’avait pas du tout programmer une soirée de ce genre (comme quoi, ya des jours… *enfin des nuits plutôt là…*).mais qu’il le veuille ou non, il devait à présent s’occuper de cette fille, parce que s’il ne faisait rien, il lui arriverait sans doute quelque chose, et il ne pouvait pas comprendre, qu’on puisse s’en prendre à des personnes si jeunes… Il ne voulait pas imaginer qu’un jour, sa Joy soit dans cet état là, dans cette situation-là… Et quand bien même cela arrive, alors oui, il aimerait vraiment, sincèrement, qu’une personne protège sa fille. C’était bien pour ça qu’il n’allait pas lâcher la blonde si facilement. Il ne faisait pas ce qu’il ne voulait pas qu’on lui fasse. Point, barre.
« Tu as raison. »
Dmitri n’avait pas bougé, il observait toujours la demoiselle, il ne s’était pas déplacé et ses prunelles n’avaient jamais lâché le visage de la sorcière qui lui faisait face. Il gardait seulement un ‘œil’ si l’on peut dire, sur sa baguette, toujours prêt à s’en servir ‘au cas où’. Il poursuivit, avec neutralité, et sérieux :
« Je ne le connais absolument pas. Et ce n’est pas une mauvaise chose, parce que les mecs comme ça, ça me fout la haine, tu voies. Je ne comprends pas comment on peut être aussi c*n avec sa propre fille. En admettant, que tu ne m’aies pas menti. »
Oui, parce qu’il ne fallait pas croire, non plus, que Dmitri pouvait tout gober en deux secondes. Il se faisait toujours une opinion propre avant d’agir. C’était la règle, la base. Ce n’était pas forcément parce qu’on criait au loup qu’il fallait se précipiter dans la bergerie, après tout. Mais il n’était pas non plus du genre à traiter tout le monde de menteur. Disons simplement que, tant qu’il n’avait aucune preuve, il restait aussi neutre que possible et agissait seulement lorsqu’il savait qu’il en avait le droit. Quand il avait, sous les yeux, la preuve par a+b que tout était tout simplement ridicule et fou.
« Vas pas croire que je ne te crois pas. Mais je ne suis pas le genre de mec qui dit amen à tout ce qu’on lui dit. »
Puis bon, il avait quand même du mal… Se dire qu’un père puisse maltraiter sa fille, quoi !!!! C’était tellement… impensable !
« Mais, n’oublie pas qu’il y a toujours des solutions. »
Et c’était vrai. Dmitri n’aimait pas ces personnes qui s’enfonçaient dans leur défaite, leurs échecs, parce qu’ils s’imaginaient une seule et unique porte de sortie, alors, qu’alentour, il en existait des centaines qui ne demandaient qu’à être découvertes et ouvertes !!! D’accord, elles n’étaient pas forcément à portée de main ; mais elles valaient tellement la peine de faire ce détour !
« N’oublie jamais que quoique tu fasses, tu auras toujours le choix. Même quand tu auras le sentiment d’être prise au piège, si tu réfléchis… Juste un instant. Tu trouveras une sortie que tu n’envisageais pas auparavant. »
Sur ce, elle finit par accepter (tant mieux, hein, parce que sinon Dmitri aurait dû agir et ça ne l’enchantait pas forcément de la kidnapper devant tout ce beau monde *même si, en soit, ce ne serait pas la première fois qu’il se ferait remarqué pour ‘conduite agressive’ ou ce genre de ‘petit’ détail insignifiant quoi… *paf*. Dmitri se mit à rire avec bonne humeur quand la blondinette tenta (encoooore) de se débarrasser de lui :
« Mais t’abandonnes jamais toi ! »
Puis reprenant son sérieux, d’un seul coup, il se pencha vers elle, esquissant un simple sourire amusé à son attention :
« Bien essayé, mais non. Tu vas rentrer chez toi, et je vais m’en assurer, crois moi. »
Puis, parlant kilométrage (parce qu’on fait tous qu’il n’y a pas de meilleur de sujet de conversation un soir d’été quand on veut conduire une fille bourrée chez elle, n’est-ce pas ?), Dmitri se contenta de hausser les épaules, répondant simplement à la demoiselle :
« Et bien dans ce cas, j’aimerais savoir comment tu as pu faire tous ces kilomètres juste pour boire, à trop forte dose, si tu veux mon avis, mais il n’engage que moi, évidemment… alors que tu avais sans doute moyen de boire plus proche de chez toi, pour moins de temps de trajet… »
Finalement, ils partirent (comme quoi, il ne fallait jamais abandonner, hein…). Dmitri accompagna la blonde, sa main toujours à portée de sa baguette (à moins que ce ne soit l’inverse ? ^_^). La rue était déserte ben mince alors, c’est vraiment mort à 3h du mat’… l’ambiance est pourrie, on se casse ! *paaf*. Dmitri invita la sorcière à le suivre et il s’arrêta à une cabine téléphonique, où il appela un taxi. Taxi qui arriva, tandis que l’homme surveillait toujours attentivement la blondinette (des fois qu’elle tente de partir, hein…). Et ils montèrent à bord, pile quand, justement, le gars de la soirée revenait avec ses ‘amis’.
« Et bien voilà, pile dans les temps. »
La voiture démarra, tandis que le chauffeur de taxi interrogeait ses passagers :
« On va où ? »
Dmitri se contenta de fixer avec impassibilité la blonde à ses côtés, lui faisait ainsi comprendre qu’ils attendaient, tous deux, sa réponse.
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Ξ Sujet: Re: [ Papillon de Nuit ] -PV- Sam 1 Jan - 17:52 | |
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Amber ne put s'empêcher de sourire alors qu'elle lâchait un soupir excédé face au propos de son interlocuteur. Quelqu'un capable de l'exaspérer en à peine une phrase ? Et bien, apparemment, c'est possible.
« Et oui ... »
La blonde retint un grand bâillement lorsque le grand blond lui déblatéra le discours habituel des bons samaritains de passage, qu'il faut attraper les mains tendues, etc. C'était d'un ennui. Les mains qu'on lui tendait, maintenant, ne se comptaient que sur les doigts d'une ain et bien qu'elles soient d'un grand réconfort, ne lui servaient pas à grand chose, l'une ou l'autre semaine passée chez Zeno ou chez Cristal, sa meilleure amie, même s'ils la préservaient de coups durant sept jours, ne l'empêchaient pas de retourner dans l'Enfers qu'était sa maison. Et aller voir des autorités qui pourraient agir sur son père ? En soit, Amber aurait été plutôt partante, mais elle serait placée dans un foyer, non ? Sa scolarité ne se passerait peut-être donc plus à Poudlard, ce qui signifiait rentrer dans une autre école et se refaire des amis alors qu'en cinq ans, elle avait déjà eu du mal à s'en faire quelques uns, perdre ses habitudes, peut-être arrêter le Quidditch, reprendre ses marques et devoir partager son quotidien avec de pauvres malheureux dont elle se moquerait à longueur de journée tant ils seraient misérables. Ce n'était pas possible, non. La peur, encore et toujours, une boucle infernale sans fin et qui prenait la jeune James au creu du ventre pour des raisons différentes mais qui la reprenait quand même à chaque fois. La peur d'être perdue, de son père, de la douleur, même du silence, parce qu'il ne présageait jamais rien de bon. La peur de rentrer chez elle, comme maintenant.
Amber se sentait aussi fragile que la dernière feuille d'un arbre en plein milieu de l'automne, qui tremblote et est sur le point de tomber, ce qui lui tira un léger grognement, comme ce type faisait-il pour la mettre dans cet état-là en un claquement de doigts ? Dire qu'il ne connaissait même pas son nom ... Néanmoins, la jeune fille releva vivement la tête lorsqu'il prétendit qu'elle mentait peut-être ; non mais oh, il n'était pas gêné celui-là ! Voilà que c'était lui, avec son couteau, qui amenait la conversation sur les parents de la jeune fille et il envisageait la possibilité que tout ça, ce ne soient que de gros bobards. Qu'est-ce qu'elle en retirerait ? Après tout, il n'était qu'un moldu insignifiant -malgré une posture assez imposante- qu'elle ne reverrait jamais et qui n'aurait qu'un faible ascendant sur sa vie. Le regard de son sauveur était fixé sur elle et la mettait vraiment mal à l'aise, la laissant se tortiller sur sa chaise, le plus discrètement possible (mais on sait très bien que lorsqu'on est saoul et qu'on essaie d'être discret, c'est rarement ce qu'il se passe). La blondinette posa son regard de glace dans celui de ce type si bizarre.
« Je ne vois pas ce que cela m'apporterait de vous mentir et de toute façon, cela m'importe peu que vous me croyez, sans vouloir vous vexer, ça ne changerait pas grand chose. Il y a des gens plutôt .. particuliers en ce monde, manque de bol, c'est encore tombé sur moi. »
Amber détourna une fois de plus le regard en se demandant si ce n'était pas elle la personne particulière qui se recevait tout dans la tête. Enfin, ça pourrait sans doute être pire, bien que la blondinette, sur le coup, avait un peu de mal à imaginer la situation, mais passons, elle avait toujours des amis. Même si peu. Mais bon, à la place de ce type, qu'aurait-elle pensé si elle avait retrouvé une blondasse, habillée de manière pas très réglo, complètement bourrée ? La vipère devait bien s'y résoudre, elle aurait eu du mal à y croire, elle aussi, même si elle y aurait sans doute été plus ouverte au vu de ce qu'elle vivait. Après tout, ce type n'était pas vraiment (ou alors, il ne lui ressemblait pas du tout) la réincarnation de Blanche Neige à qui l'on demanderait simplement de croquer dans la pomme empoisonnée pour qu'il le fasse. En d'autres mots, il n'était pas simplet au point de croire le premier passant, tout comme Amber. Celle-ci se permit un mince sourire sans pour autant regarder le blond dans les yeux et murmura :
« Oui, je sais. Je sais ... »
Néanmoins, voir ce type aux gros bras rire amena un sourire amusé aux lèvres de la verte et argent, c'était tellement caricatural et inattendu que c'en était drôle et c'était la première fois depuis un bon moment qu'Amber sourit franchement. Enfin, même si d'un côté, il la faisait sourire, d'un autre côté, lui non plus ne semblait ne pas vouloir lâcher l'affaire. Stupides moldus. Plus têtu que cela, ça n'existait pas, mais qu'est-ce qu'il en avait à faire qu'elle rentre bien chez elle ? Oui, parce qu'en plus d'être têtu, il se mêlait un peu trop des choses qui ne le regardait pas, aussi ; la blondinette aurait bien aimé marcher un peu, à la limite prendre un taxi jusqu'au Chaudron Baveur où elle aurait pu facilement créer un Porteauloin pour rentrer chez elle. De plus, à force d'essayer de se soustraire à la paternité improvisée du grand blond, elle allait finir par dépasser les deux heures du matin convenues avec son père, elle allait se faire massacrer, dans tous les sens du terme et même si elle avait bu, elle était encore assez lucide pour savoir que ça, elle ne le voulait pas.
« Jamais en effet. Ecoutez, si je vous expliquais, vous ne me croiriez pas. De plus, si j'arrive en taxi avec un homme inconnu à mon paternel, il va simplement me tuer. Et peut-être vous avec. »
C'est plus par peur de la venue du grand débile qui l'avait embêté en début de soirée qu'Amber suivit l'inconnu vers ce taxi, mais dès qu'elle fut montée dedans, elle se traita de tous les noms possibles et inimaginables. Bien et maintenant, comment faisait-elle ? Elle ne connaissait presque rien au monde moldu ! Enfin non, c'était faux, mais elle ne connaissait aucuns noms de rues dans ce monde, étant donné qu'elle avait toujours eu un Porteauloin, quelqu'un pour la faire transplaner ou simplement des jambes bien entraînées pour la marche. Mais là, Amber sentait ses mains légèrement trembler, se sentant complètement idiote, commençant sérieusement à envisager d'utiliser la magie ou son chant (bien qu'elle ne préférait pas utilisé celui-ci bien qu'il soit beaucoup plus discret et indétectable). Pour toute réponse, la blondinette se contenta de grommeler dans sa barbe :
« Il est comique, l'autre ch*ant là, je les connais pas, moi, les rues de ces p*tains de moldus ! »
Elle laissa tomber bruyamment sa tête contre la fenêtre pleine de buée du taxi en soupirant. Sacrée soirée ...
[ Désolée du retard x.x ]
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: [ Papillon de Nuit ] -PV- Ven 14 Jan - 18:39 | |
| La blondinette râlait (une vraie ado en pleine crise existentielle celle-là, mon Dieu, Joy allait-elle passait pas là ??? C’était plutôt effrayant d’y songer mine de rien !!! >__<). Le sorcier écouta donc la demoiselle se plaindre sans rien répondre cette fois (oui, on va arrêter de lutter, tant qu’elle obéit docilement, elle peut bien maugréer, aboyer et ruminer autant qu’elle le veut (cela semble être, de toute façon, une activité au moins aussi vitale que de se maquiller pour les jeunes demoiselle de cet âge, donc on ne va pas trop les freiner non plus !!!).
Après moult discussion, beuglement et marmonnement aussi insensés qu’agaçant (non mais c’est vrai quoi !!!! Elle commençait à être énervante la petite Barbie râleuse à la longue o___O), la miss blonde entra enfin dans le taxi, et Dmitri s’assit avec elle. Le véhicule démarra, éloignant le duo improbable du bar, s’engouffrant dans les rues londoniennes. Quand Dmitri demanda à la jeune fille où ils devaient aller, il la laissa parler de son père sans rien dire (qu’elle le veuille ou non, il la ramènerait chez elle de toute façon !). Et c’est là qu’elle prononça les mots magiques… Moldu… Moldu ? Dmitri prit la parole, couvrant les ruminements de la princesse blonde :
« Vous pouvez vous arrêtez s’il vous plait ? »
Le chauffeur se tourna vers ses passagers, visiblement étonné.
« On s’arrête ici, finalement… »
Le Bulgare tendit un billet au chauffeur, lui laissant la monnaie, et se tourna vers la sorcière (de toute évidence) :
« Aller viens là, on va parler des non moldus. »
On l’aura compris… Dmitri ouvrit sa portière, se glissant hors du véhicule et fit laissa la jeune fille sortir à son tour. Quand la voiture se fut éloignée, il se tourna vers la demoiselle ingrate (ouai ouai, carrément !!!)
« Bon, ben t’es une sorcière si je comprends bien. Poudlard ? »
De quoi faire réfléchir le jeune homme quant à la rentrée future de sa fille dans cet établissement. Si tous les autres élèves étaient comme cette fille, il préférait finalement qu’elle aille à Durmstrang !!! Même si, à la base, ils avaient choisi Poudlard avec Kelly, c’était à l’époque où Poudlard était bien mieux fréquenté que ‘ça’… *paaaf*. Le Bulgare posa ses prunelles sur la silhouette mince et si fragile, d’apparence, de la jeune sorcière :
« Tu habites où, réellement ? Je suis un sorcier, donc rien ne pourra m’étonner, tu sais… Et on ira bien plus vite si on transplane qu’avec un taxi. »
Dmitri ne lâchait pas al sorcière des yeux. Il avait sortit sa baguette de sous sa veste, levant ainsi tout possibles soupçons quant à ses propos. Il ne lâcherait pas la jeune fille, qu’elle le désire ou non, il allait la ramener dans sa maison. On n’avait pas idée de traîner comme ça à cet âge, vraiment… Plus il la regardait, plus il songeait de la sorte. C’était tellement… irresponsable de la part de son père ! Il ne comprenait pas comment on pouvait en arriver là. Ca le dépassait. Vraiment. Il se jura d’ailleurs de se renseigner sur ce fameux paternel. Dmitri était altruiste, malgré les apparences. Et l’idée qu’on puisse frapper sa propre fille lui répugnait. Il comptait vraiment agir, mais ça, il se garderait bien de le confier à la blondinette. Il n’était pas du genre à prévenir avant de lancer ses pions dans la bataille. L’effet de surprise, c’était idéal, et quand, en plus, personne ne se doutait de l’identité du responsable, c’était encore mieux !
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