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La rentrée de Septembre n’a pas été comme les précédentes, en effet cette année et pour la première fois la prestigieuse école de Pouldard se voyait concurrencée directement par une nouvelle venue sur le marché de l’enseignement: Taliesin.
Il nous est alors apparu tout à fait normal de fournir à nos fidèles lecteurs une étude de ces deux enseignements. Pour ce faire, nous avons rencontré les deux directeurs et leur avons posé quelques questions. Voisine dont leur réponse.
***Il est encore très tôt lorsque j’arrive à Poudlard, cette école que bon nombre de sorcier à fréquenté durant ses jeunes années. La nostalgie me noue la gorge, combien de fois ai-je pu emprunter ce couloir alors que j’étais encore si jeune. Je m’avance dans ce bureau tant redouter à l’époque, et n’est pas surprise de le trouver toujours aussi majestueux et impressionnant. Une femme d’un âge certain, mais d’un charisme sans faille entre alors, et me salut. Me voilà face à la nouvelle directrice de Pouldard.
Gazette: Vous avez entendu parler de l’école qui fait concurrence à la votre, Taliesin, quelle a été votre réaction en apprenant son existence?Professeur McGonagall: J'ai été personnellement choquée du fait que la guerre venait de se terminer il y a peu et les reconstructions de notre Monde n'étaient pas encore commencées, et cette école cherchait déjà à exister et, dans un but, à nous effacer alors que Poudlard a une Histoire, et que nous sommes la meilleure école de magie tout de même, cette belle école a été dirigée par les plus grands de ce monde et le plus important, Albus Dumbledore donc je soutiens que cette nouvelle école ne supprimera pas les traditions et en voulant attirer les élèves dans un cercle vicieux. Je suis relativement contrariée par l'arrivée de cette...école et je rassure les élèves et professeurs de Poudlard : cette école ne réussira jamais à atteindre son but et se verra obligée très tôt de mettre la clé sous la porte.
G. : Avez-vous essayer de retenir les élèves qui ont décidé de la rejoindre?P. M. : J'ai, au début de l'année, fait un discours sur les dangers que présentait cette école et la majorité des élèves ont compris ce message. Certains ont quitté Poudlard, attirés par le fait qu'ils pourraient à la fin de leur scolarité, bénéficier d'un pouvoir, ce qui est absurde.
G. : Quelles sont vos stratégies pour apporter toujours autant de premières années dans votre école?P. M.: La sensibilisation à ce qui s'est passé dernièrement. Des dizaines de gens sont morts pour pouvoir conserver Poudlard et voilà maintenant qu'on voudrait oublier cet acte héroïque. Des héros et grandes gens sont morts. Le professeur Rogue s'est condamné d'avance pour pouvoir aider aux générations futures. Alastor Maugrey s'est battu vaillamment ainsi que d'autres personnes comme un des frères Weasley, les Lupin qui ont laissés un bébé orphelin et tant d'autres. Et vouloir oublier ceci est la preuve d'un égoïsme inhumain. Et c'est pour cette raison que les élèves de première année viennent ici car ils savent qu'ici, nous avons formé des grands sorciers, contrairement à Taliesin qui n'a a sa tête qu'un auror et des professeurs de pacotille.
G. : N’est-ce pas trop difficile de reprendre la tête d’une école aussi connu que celle de Poudlard après d’imminents dirigeants tel qu’Albus Dumbledore il y a encore tout juste deux ans? Ne vous sentez-vous pas jugée?P. M.: Si les gens me jugent, c'est le professeur Dumbledore qu'ils jugent car c'est à moi que ce dernier a fait confiance et il savait que je remplirais mes fonctions. Et les gens ne peuvent pas être déçus si on compare le dernier corps professoral, composé des de Amycus et Alecto Carrow, vermines mangemorts. Donc je pense que je reprendrais dignement et dans les traditions la direction de cette école.
G. : Taliesin ne comporte aucune équipe de Quidditch, êtes vous satisfaite d’être la seule école sur le territoire anglo-saxon à proposer cette discipline comme enseignement?P. M.: J'ai un sentiment de pitié pour Taliesin du fait qu'aucun élève ne peut s'épanouir dans cette école et ainsi qu'il soit fixé entièrement sur le pouvoir qu'il va acquérir. Et je suis fière que Poudlard bénéficie de ce sport merveilleux qu'est le Quidditch. Le bon esprit sportif règne dans les tribunes et je pense que sans ça, Poudlard perdrait de sa réputation.
G. : Etes-vous prête à reprendre des élèves qui seraient partis dans l’école concurrente à la votre, durant une certaine période?P. M.: Je suis en train de réfléchir à cette possibilité car il y a le pour et le contre. Le pour : les élèves se sont aperçus que Poudlard était d'un meilleur enseignement. Et le contre : ils devraient rattraper le temps perdu et aussi prouver qu'ils ne viennent pas pour épier l'organisation de Poudlard. Et c''est pour ça que pour l'instant, aucun n'élève n'a été ré-admis. Et je pense que dans cette école, il n'aient pas vraiment le choix de la quitter.
G. :Pensez-vous que le côté un peu trop « dans la tradition » de votre école ne joue un jour en sa défaveur?
P. M.: Au contraire, les élèves savent que là où ils sont, des grands sorciers ont été au même endroits et c'est là qu'ils sont devenus des légendes. Et je pense que ceci, à leurs yeux n'a pas de prix. Du moins, tout les élèves censés.
G. : Qu’est-ce qui selon vous prouve que votre école est la meilleure structure pour les jeunes sorciers, même ceux qui auraient une aptitude particulière?
P. M.: Les seules aptitudes tolérées sont celles de métamorphomages et d'animagus. Les animagus peuvent s'entraîner à leur rituel avec le professeur de métamorphose, et cela mérite beaucoup de travail. Mais je n'accepterais jamais ici, un élève sachant changer le sens du vent Ou toutes autres billevesées.
G. : Et pour finir auriez-vous un message à faire passer au directeur de Taliesin?
P. M.: Mister Skyes, je vous ai connu et à cette époque vous étiez dans un gouffre que vous avez réussi à surmonter. Mais aujourd'hui, vous ne creusez plus un trou dans lequel vous enfoncer mais votre tombe. Si vous continuez sur ce terrain, vous ne ferez plus jamais rien dans ce monde. Vous n'êtes pas que l'inventeur de cette machination mais vous êtes l'un des rouages essentiels. Et je tiens à vous le dire, Taliesin ne continuera pas à exister. Tant que je serais vivante, cela ne se produira pas!
Je quite alors cette merveilleuse sorcière avec le sentiment qu’elle ne laissera jamais tomber son école, et qu’elle pourrait même la défendre en duel…
***Chaque lecteur de la Gazette connait tout le sérieux que nous mettons en œuvre pour vous proposer un journal toujours plus riche et clair, c’est pour quoi, nous vous offrons maintenant l’interview de monsieur Apophis Sykes, directeur de Taliesin.
***J’entre dans un tout autre univers que Poudlard en traversant cet immense hall, la décoration n’est pas moins luxueuse que sa concurrente, mais l’ambiance n’est pas la même, je ne peux l’identifiée. On me guide jusqu’au directeur qui m’attend dans son bureau.
Gazette: Parlez nous un peu de votre école, définissez la en quelques mots.
Professeur Sykes: Tout d'abord, autant vous dire, ma chère et tendre, qu'il ne s'agit pas d'une école "comme les autres". En effet, notre but n'a pas été de mettre en place un enseignement général et auquel chacun pourrait dûment s'attendre. Taliesin s'adresse ainsi à une certaine catégorie de personnes dites "spéciales" dans ce sens où elles ont développé un pouvoir bien particulier -en plus de leurs capacités de sorcier- un don inné que nous serons en mesure de leur apprendre à maîtriser à la perfection.
G.: Comment avez-vous eu l’idée de créer une école qui s’appliquerait tout particulièrement pour les jeunes sorciers qui seraient en possession d’un quelconque talent inné?
P. S.: J'aime le "quelconque" de la question... suivant la façon dont on peut le prendre, elle m'apparaît comme particulièrement cocasse. Soit.
Ce travail n'est, en effet, pas celui d'un seul homme. Il tient beaucoup au concours de mon assistant Heegor qui, au gré de ses voyages et découvertes à travers le monde, a pu déceler l'origine d'une telle magie et d'un tel enseignement. Elle remontrait jusqu'à l'époque Antique. Mais je m'égare...
C'est suite à ses recherches que nous est venue l'idée de créer cette école, afin que plus aucun sorcier possédant ce genre de caractéristiques n'ait à en pâtir et en reste ignorant. Comment être sans se connaître vraiment ? C'est un point psychologique sur lequel j'insiste particulièrement, ayant moi-même souffert de cette différence...
G.: Avez-vous souhaité être en concurrence avec Poudlard, ou est-ce que cela n’est pas désiré ?
P. S.: Hahahahahahahaaa ! Moi ?! En concurrence avec Poudlard ?! Vous mériteriez des claques, Miss of Woodbury Il n'a jamais été question de faire de l'ombre à la noble institution qu'est Poudlard -si amoindrie par ces temps cruels soit-elle. D'ailleurs, suis-je le commanditaire de la bataille qu'elle essuya ?
Non. Notre but n'est, en tout et pour tout, qu'apporter soutien à nos élèves ainsi qu'un enseignement leur permettant d'approfondir leurs connaissances et leur don comme il se doit, voila tout ! Je n'ai en rien la prétention d'étouffer les projets de reconstruction et d'épanouissement d'une structure dont je fus moi-même l'élève...
G.: Pouvons-nous alors nous attendre à une fusion prochaine des deux écoles?
P. S.: Je crois qu'hélas nous ne sommes pas encore assez avancés dans le temps pour parler d'une éventuelle fusion. Poudlard panse ses plaies et Taliesin vient tout juste de naître... je pense qu'à l'heure où nous parlons, l'aide et le soutien de l'une comme de l'autre est de bon aloi.
G.: La votre est relativement complémentaire de Poudlard, comment êtes-vous parvenus à faire votre trou dans ce domaine?
P. S.: Complémentaire ? Je n'aime guère ce terme mais soit.
Je pense que c'est justement car nous nous adressions à une catégorie de personnes encore négligée voire inconnue que nous sommes parvenus à nous faire entendre. Imaginez un peu que notre but eut été de créer un institut à l'image de Poudlard et dispensant les mêmes matières. En effet, nous aurions pu parler de complémentarité voire... de plagiat ? étant donné les similitudes. Peut-être même aurions-nous pu être accusés de vouloir anéantir les efforts de Poudlard. Seulement, il faut considérer que Taliesin ne s'occupe déjà pas des mêmes cas et s'est ainsi octroyé les plus intéressés et à même de suivre un tel enseignement. Mais tout ceci fut sans compter les efforts des différents intervenants pour réussir à nous faire connaître...
G.: N’avez-vous pas peur que des élèves ayant quitté Poudlard souhaitent y retourner un jour? Si tel était le cas les laisseriez-vous faire?
P. S.: Non, bien sûr. J'ai un passé de criminel alors cela va de pair ! Je les séquestrerai, les torturerai et les forçerai à me jurer fidélité jusqu'à la mort en leur faisant bouffer leurs orteils s'ils refusent...
Hinhinhinhin... mais, pour qui me prenez-vous ? Une sorte de malade mental incapable du moindre discernement ?
Ce qui nous incombe concernant nos élèves de Poudlard est qu'ils puissent jouir du meilleur enseignement possible et de la meilleure qualité de vie en nos murs. Le choix de rester ou de partir leur appartient tout comme celui de choisir un métier, de fonder un foyer, de se marier, d'avoir des enfants... en somme, de vivre ! Nous n'avons aucun droit de prise sur eux et, en tant que professeurs, nous nous devons de les orienter vers la voie qui leur sera la plus profitable. Si leur désir n'est de rester qu'une année à Taliesin et d'achever leur scolarité à Poudlard, nous ne nous y opposerons pas -sut tant est que la demande soit justifiée et appréciable pour l'enfant comme pour son avenir.
Mais d'ailleurs, la question ne se pose même pas... la plupart venant de la Délégation de Poudlard sont en sixième année. Ainsi, ils font leur dernière année de scolarité à Taliesin, vous me suivez ?
G.: Pensez-vous que le fait que se soit Madame Minerva McGonagall qui ait prit la direction de Poudlard soit une bonne chose pour cette école? Et pour vous?
P.S.: Je me demande si vous avez eu l'audace de lui poser la même question me concernant. Je serais assez curieux d'entendre sa réponse, héhéhé...
Minerva me semblait suffisamment proche d'Albus Dumbledore afin de prendre la relève. Ses qualités de Directrice de Maison avaient été démontrées de nombreuses fois, son courage quant à cette dernière guerre avait été exemplaire... cela allait de soi et le contraire m'aurait d'ailleurs passablement surpris. J'ai foi en son professionnalisme, en sa droiture, en son jugement et je suis persuadé qu'elle sera mener à bien cette mission quoiqu'il lui en coûte. Pour ma part, elle sait qu'elle peut compter sur mon absolu soutien en cas de nécessité -un travail d'équipe m'apparaîssant comme profitable et bienvenu.
G.: N’avez-vous pas peur qu’on prenne votre école comme un centre d’entrainement pour sorcier hors-norme?
P.S.: Mais C'EST un centre d'entraînement pour sorciers hors-normes ! Qu'allez-vous donc chercher ? Taliesin, dans son explication la plus brute et synthétisée, est un institut mis sur pied afin que des sorciers hors-normes développent leurs capacités hors-normes. Il ne faut pas avoir peur des mots, seulement rester relatifs ! Nous ne sommes pas là afin de créer une armée, une élite, ni même de faire en sorte que nos élèves se mettent en tête d'être des êtres exceptionnels. Non ! Nous cherchons, au contraire, à ce qu'ils puissent se comprendre et s'insérer dans le monde sorcier afin que certains puissent se voir démarginalisés. Taliesin n'est rien d'autre que cela.
G.: Pour finir, que souhaitez-vous dire aux élèves qui hésiteraient encore à vous rejoindre?
P. S.: Je n'ai rien d'autre à dire qu'une phrase toute simple : nous sommes encore dans un monde bercé de mystères effrayants. Mais si l'on peut en expliquer certains, pourquoi leur tourner le dos ?
Je quitte, après cet entretien, un homme tout à fait différent de l’impression que j’en avais en arrivant, il s’est avéré sembler être quelqu’un de droit qui croit en des valeurs.
***Nous avons essayé de vous montrer les objectifs de chaque école au travers de ces deux rencontres, maintenant il n’appartient plus qu’à vous, chers lecteurs, de vous faire votre propre idée de ces deux enseignements.
Je remercie tout particulièrement Apophis Sykes et Minerva McGonagall, pour leur disponibilité et leur gentillesse, en se prêtant de bonnes graces à ce premier numéro et en faisant la Une. Merci à vous deux!
* Les interviews n’ont fait l’objet d’aucune retouche, chaque réponse a été formulée par le ou la principal(e) intéressé(e).