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 Une vie qui sonne faux [PV]

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Ξ Sujet: Re: Une vie qui sonne faux [PV]   Une vie qui sonne faux [PV] - Page 2 EmptyLun 4 Avr - 7:37

    Bérénice se sentait malgré tout un peu mieux. Bien sûr, elle croyait pas une seule seconde à ce que Frédérique pensait, car elle avait bien compris le scepticisme de la verte et argent, mais elle supposait que c’était difficile de se mettre à sa place. BB avait un caractère trop bizarre pour qu’on puisse faire preuve d’empathie avec elle. En effet, la jolie brune avait quelques problèmes autant du à son syndrome d’asperger qu’aux mauvaises habitudes qu’elle avait prise depuis l’enfance et même si elle luttait contre, elle ne pouvait pas nier que cela la handicapait… et que cela empêchait sûrement son amie de la comprendre. Surtout qu’elles n’étaient pas des amies proches, ça c’était sûr. Pourtant, Fred’ était réellement la seule fille à pouvoir prétendre être l’amie de BB, celle-ci étant plus à l’aise avec les garçons, de préférence plus âgés. Elle n’avait jamais bien compris pourquoi puis elle s’était dit que c’était peut-être parce qu’ils étaient moins mesquin et qu’arrivé à un certain âge ils étaient plus matures. Elle avait un an d’avance sur ses camarades, du coup elle se sentait un peu perdue par moment, elle trouvait les autres filles tellement futiles… et pourtant, elle en tenait une sacré couche côté superficialité, cela dit, on voit toujours les mauvaises herbes du jardin du voisin avant les siennes hein !!!

    Mais concentrons nous sur le problème de la réponse de Fred’ qui laissa complètement perplexe BB. Si elle était compliquée, une chose était certaine, les autres ne l’étaient pas beaucoup moins qu’elle, et encore moins la serpentard ! Mais cela elle l’avait déjà compris depuis longtemps et ça ne la dérangeait pas, quand bien même cela bloqua parfois un peu son inspiration (peu développé) pour continuer la conversation.

    « Sur le plan général je suppose. » Finit-elle par dire tout en plaquant un accord qui sonna juste à son oreille. Elle eut un léger sourire et elle commença à jouer une petite mélodie, chuchotant des paroles en gaëlique d’une vieille ballade qui n’avait rien de rock and roll contrairement à ce qu’elle pouvait jouer sur scène.

    « Je ne te le souhaite pas. » Finit-elle par dire à propos du baiser. « Mais je te trouve bien évasive. » Ce qui n’était pas vraiment une critique, mais plutôt une remarque d’ordre général. BB venait de se confier après tout ! Mais après, elle ne forçait personne à faire comme elle. Elle continua à jouer en sourdine, avec une certaine douceur. Bien sûr, elle pensait à Tyler, mais pas seulement, et elle y pensait avec un peu moins d’amertume. Elle ne savait pas encore comment ça se passerait quand elle le lui dirait, et elle pensait sincèrement qu’elle pourrait mourir d’amour s’il la quittait, mais elle ne se posait pas la question pour l’instant, elle préférait jouer de la guitare tout en attendant une réponse de la Serpentard. Certes, ce n’était pas grand-chose, mais c’était mieux que de simplement déprimer ! En quelque sorte, on pouvait dire qu’elle avait fait un progrès depuis le début de la conversation, même deux tout bien compté, parce qu’elle avait aussi décidé de parler à Tyler, ce qui n’était pas gagné à l’origine ! Et comme nous le savons déjà, ce serait forcément bénéfique !


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Ξ Sujet: Re: Une vie qui sonne faux [PV]   Une vie qui sonne faux [PV] - Page 2 EmptyMar 5 Avr - 19:16

La Serpentard savait qu’elle n’avait pas l’art oratoire. Si elle mentait, ou tentait de détourner un sujet, ses interlocuteurs le remarqueraient rapidement. Et là cela avait été le cas. Elle voulait montrer à sa camarade que tout pouvait aller bien quand on ne cherchait pas à tout analyser. Mais elle remettait à tout analyser pour elle quand elle avait tenté de l’aider, de lui donner des conseils, bien qu’elle était assez mal placée pour se le permettre.
Elle se rendit donc compte que sa réponse, comme elle le disait, évasive n’était finalement pas la meilleure des solutions. Bérénice s’était confiée à elle, sans retenue, lui avait dévoilé ce qui pouvait être un secret et elle, elle restait méfiante à son égard. Ce n’était pas appropriée de sa part. Si elle voulait changer, comme on le conseillait et qui n’était jamais gagnée d’avance, elle devait avoir confiance aux autres et les laisser entrer dans son espace, dans sa vie pour l’aider à leur tour. Et pour cela, elle devait se confier, quand il s’agissait des bonnes personnes.


« Et je m’en excuse… Je n’ai pas l’habitude de me dévoiler…
Reprenons… »


Elle inspira et tenta de se revisualiser la pourtant si simple question de Bérénice. Si elle avait pu se sentir mieux après ses révélations, il pouvait en être de même pour Frédérique si elle lui confiait ses doutes. Car tout pouvait aller bien d’un coté, il y avait toujours certains points, délicats, qui nécessitaient de l’aide. Mais ça aussi, ce n’était pas gagné.
Elle dévisageait la Poufsouffle, qui semblait perplexe face à sa réponse et elle ne lui en voulait pas, avant de lui répondre. Il était si rare qu’elle parlait autant en une seule fois qu’elle avait besoin de soutenir son regard pour ne pas perdre le fil. Ses tons étaient posés, calmes, réflechis, lents et sans hésitation pourtant.


« Sur le plan général, je vais bien… J’apprends à sourire,bien que je ne sois pas encore prête à me mettre spontanément à rire… Si j’avais su les pouvoirs de l’amour, j’aurais osé passer le cap bien avant…
Si on se place par rapport à avant, j’ai encore mes idées sombres surtout quand je vois la réaction qu’on les gens à notre égard… Les rumeurs ont du te parvenir… Au début je ne faisais pas attention à leur regard, mais je crois que cela m’affecte plus que ma petite amie… J’ai choisi de ne pas nous cacher, mais ce que je crains le plus c’est qu’on fasse du mal à Maureen… et que je réagisse par rapport à cela… »


En fait, elle avait peur d’elle, de ce qu’elle pouvait penser, de ce qu’elle pouvait être capable de faire. Elle avait choisi de s’effacer ses dernières années, de s’isoler pour ne pas se faire de mal, pour ne pas faire de mal aux autres. Elle savait pertinemment que si des troupes semblables de près ou de loin au Seigneur des Ténèbres faisaient leur apparition, elle était capable, elle était en mesure de les rejoindre. Elle avait toujours admiré son parcours, sa force, sa volonté. Elle aimait la mort, tout autant que la vie, vie et immortalité. Elle avait un certain mépris pour les moldus et louait les pouvoirs que pouvaient avoir les sorciers. Ses parents étaient dans des troupes de résistants. Ils n’avaient jamais combattu parfaitement aux cotés de Potter, mais ils avaient fait parti de ceux qui soutenaient sa cause dans l’ouest du pays. Elle n’hésiterait pas à éliminer leur assassin si elle y avait affaire. L’instinct de mort était en elle depuis le jour où elle avait appris leur décès. Il ne la lâchait plus, délicieusement hantée par lui. Elle aimait voir les autres souffrir et pire quand elle imaginait que cette souffrir leur était

La jeune LeeRoy était profondément mauvaise et la cruauté n’était bridée que grâce à l’amour qu’elle avait pour sa belle Poufsouffle qu’elle avait depuis l’année même où toute cette rage avait pris naissance en elle. Le jour où on le lui retirait, elle basculerait totalement dans les abîme. Heaven, pourtant sa meilleure amie, était pourtant là pour elle et avait été celle qui l’avait aidé dans ses principales métamorphoses. Mais son amie ne pourra rien pour elle si ce jour arrivait. Elle était déjà perdue d’avance et Maureen ne faisait que décaler le moment.


« Je crois que si je suis évasive sur mes réponses, c’est parce que j’ai passé ma vie à fuir… »

Elle posa ses coudes sur ses genoux avant de déposer son menton sur ses poings. Elle regardait droit devant alors que, au fil des discussions celle qui se trouvait à coté d’elle pouvait se considérer comme son amie, jouait quelques accords sur sa guitare. Les deux jeunes filles étaient partagés par l’amour. L’une allait mal et l’autre était pourtant sur la voie de la guérison. Dans les deux cas, les deux étaient sujet à la réflexion, à l’introspection. Mais la bascule penchait si vite qu’on ignorait quand est-ce que le vent tournera à nouveau…


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Ξ Sujet: Re: Une vie qui sonne faux [PV]   Une vie qui sonne faux [PV] - Page 2 EmptyVen 8 Avr - 9:11

    « Ce n’est pas grave. » Bérénice eut un vague mouvement d’épaule tandis qu’elle continuait à frapper ses accords d’une main experte. Elle se sentait un peu plus apaisée maintenant et il est vrai que cela lui aurait fait plaisir que Fred’ se confie, mais c’était son choix à elle, personne ne pouvait reprocher à quelqu’un de ne pas aimer se dévoiler, c’était une simple question de caractère. BB avait de gros problèmes pour communiquer et cela n’avait rien de grave, cela faisait juste d’elle quelqu’un de différent, d’original. Bien sûr, elle ne pensait pas toujours de manière aussi positive, et c’était bien normal puisque petite on l’avait carrément mise dans une école pour handicapé parce qu’elle n’arrivait pas à parler avec les enfants normaux, trop joyeux, trop bruyants, trop collants… Même maintenant, on ne pouvait pas dire qu’elle fut très proche de beaucoup de monde, en fait il n’était pas exagéré de dire qu’elle s’ennuyait même sec à Poudlard sans ses amis, la plupart étant bien loin d’elle maintenant, physiquement du moins. Pendant ses vacances, elle voyait son petit ami (mais encore fallait il qu’elle règle ses problèmes avec lui) et son meilleur ami mais à Poudlard qui avait-elle ? Frédérique sûrement, et encore, comme elles n’étaient ni l’une ni l’autre très expansive ça donnait toujours des trucs assez compliqués juste pour se dire quelques mots, la preuve ! Cependant, Fred’ semblait vouloir remédier à ceci puisque Bérénice s’était ouverte à elle, et elle allait le faire aussi. Du coup BB arrêta de jouer sa musique, même si son regard ne se posait pas sur Fred’ (parce qu’elle ne regardait que rarement directement les gens de toute façon), elle écoutait avec beaucoup d’attention, cela se lisait sur son profil calme et attentif.

    « Pour des raisons différentes des tiennes, j’ai du souvent moi aussi apprendre à gérer le regard des autres… » Répondit-elle dans un premier temps, doucement, sa voix ayant retrouvé son côté légèrement rauque depuis que le calme était revenu dans son esprit, au moins jusqu’à ce qu’elle voit Tyler. « Il n’a que le pouvoir que tu lui donnes… C’est Maureen qui a raison si cela ne l’affecte pas. Et ne t’inquiète pas de ce que pourraient faire les autres, je comprend ce que tu ressens parce que au début, quand je sortais avec Tyler, j’avais peur qu’on se moque de lui à cause de moi… mais tu dois avoir confiance en elle, elle n’est ni en porcelaine, ni en sucre, elle peut se défendre. Tu ne peux pas être avec elle tout le temps, alors tu ne pourras pas toujours la protéger… » Bérénice regarda la surface du lac et ses doigts jouèrent avec l’herbe encore verte de la pelouse. Elle cherchait comment expliquer ce qu’elle pensait de la meilleure des façons…

    « On fuit tous quelque chose je suppose… et puis un jour, on arrête de le faire, on regarde derrière et on se dit que parcourir le chemin en sens inverse va être très long… » Elle ne parlait pas forcément de son histoire de triangle bizarre avec Faris et Tyler, ce n’était pas ça du tout, parce que franchement, cette histoire de baiser, pour aussi perturbante soit-elle, était terrifiante de banalité ! Mais elle avait été malade, elle avait fui les autres de tout son être, se protégeant d’eux comme on se protège d’une bombe, en s’enterrant. Et puis un été, elle avait arrêté de faire ça, mais comment réparer des années de fuite ? En persévérant probablement. Elle ne voyait que ça, mais pour elle comme pour sa camarade de serpentard, ce ne serait jamais facile… sauf qu’une fois acceptée, cette réalité n’était plus si dure.


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Ξ Sujet: Re: Une vie qui sonne faux [PV]   Une vie qui sonne faux [PV] - Page 2 EmptyVen 8 Avr - 19:10

La jeune LeeRoy aimait lui parler. Plus qu’elle ne l’aurait pensé. Elle espérait ne jamais perdre cela avec elle, même plus tard, une fois Poudlard derrière elles. Leur conversation était pourtant sympa mais apaisante. Bérénice prenait le temps de l’écouter avec attention, calme et attentive à la fois. Cela la détendait et la mettait en confiance. Car en fait c’était cela qui lui faisait défaut : la confiance des autres et sa confiance pour eux.

« C’est ce que l’on me répète sans cesse… Pourtant cela semble si facile à dire justement… Mais la situation est moins évidente à faire qu’on ne le pense… J’ai eu longtemps peur des autres… peur de moi même… J’ai me suis si longtemps méfié des autres… méfié de moi… »

Frédérique eut une pointe à la poitrine. Même si elle ne voulait pas le reconnaître, elle avait raison. Sa petite amie était forte, réellement force à l’intérieur. Elle pouvait paraître fragile mais elle n’était pas en porcelaine. Son rôle n’était pas de la protéger de peur qu’on ne la brise. Son rôle était de lui apporter chaque jour l’amour qu’elle avait pour elle. Elles n’étaient pas continuellement l’une contre l’autre et l’avenir ne cessera jamais de les séparer pour mieux les retrouver. Elle devait apprendre à faire autant confiance à ses capacités qu’à les siennes. Elle lui faisait confiance, elle n’avait pas peur d’être trahie par elle. Elle avait juste peur de la bêtise des personnes qui les entouraient. Le Bien et le Mal étaient des concepts vagues et relatifs. Le Mal des uns pouvait être le Bien des autres et vis versa. Elles étaient ensemble, unis, mais elles devaient apprendre à laisser l’autre vivre et respirer quand il le fallait. Ce n’était qu’elles apprendrait à forger leurs propres défenses car leur départ de Poudlard se rapprochait de jour en jour.

« Maureen est forte… Je me sens si faible à coté… J’ai voulu trop longtemps cacher mes doutes, mes faiblesses, que cela m’a plus fait de mal que je ne le pensais… Si l’être humain est doté de sentiments, d’émotions, c’est pour justement sans servir… Regarde ce que l’on obtient quand on tente de les brider… »

Tout ce qu’elle voulait s’était d’être toujours là pour ceux qu’elle aimait. On l’avait souvent mise de coté comme pour la protéger quand ils allaient mal. Elle ne voulait plus que cela recommence. Elle non plus n’était ni de porcelaine ni de sucre. A force de craindre de la voir flancher, on la fragilisait encore plus à l’intérieur. Frédérique savait qu’elle était comme une bombe à retardement.
Elle dévisagea enfin Bérénice qui regardait le lac et jouait avec les herbes qui les entouraient. Elle tenta de capter son regard, ce qui n’était pas chose aisé, même pour elle quand on voulait capter son regard éternellement fuyant et distant. Justement, la Poufsouffle lui parlait de fuite. Elles étaient toutes deux en éternelle échappée. Frédérique avait fuit la mort de ses parents, avait fuit la douleur et l’absence. Elle avait fuit ses camarades et l’amitié. Elle avait fuit l’amour. A présent que tout la rattrapait enfin, elle avait peur de ne pas parvenir à tout gérer. Comme elle le disait, parcourir le sens inverse allait lui être très long.


« Bien que nos raisons soient différentes… bien que notre parcours n’ai rien en similaire… nous avons beaucoup de points communs… Notre approche avec les autres, nos craintes, nos interrogations… J’ai l’impression de te comprendre, j’ai l’impression d’être compris…
Est-ce cela l’amitié… ? »


Elle y allait un peu trop direct mais elle ne cessa de la dévisager. Elle ne semblait pas avoir de juste milieu. De distante et secrète, elle pouvait avoir d’incroyables élans d’affection comme pour compenser tous ses moments à se retrouver seule. La jeune LeeRoy pensait à l’une des rares qu’elle pouvait dire sans être qu’elle était son amie. Il s’agissait de Heaven. Les autres à qui elle parlait quelque fois ne restaient encore et toujours que des connaissances. Ils ne savaient rien d’elle. Ils n’avaient jamais pris le temps de savoir quoi que ce soit. Ils discutaient avant de reprendre le cours de leur vie. Vie qui lui semblait si loin et différente de la sienne, parfois si parfaite à coté d’elle. Elle les enviait, elle se surprenait même à en avoir de la colère.
Les yeux toujours posés sur Bérénice, elle n’avait pas choisi la fuite et avait accepté de se confier. Bien que ne révélant qu’une infime partie de ses confidences, elle se demandait la réaction que sa camarade pouvait avoir sur ce qu’elle venait de lui dire. Qui n’aurait pas peur d’une telle déclaration d’amitié…

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Ξ Sujet: Re: Une vie qui sonne faux [PV]   Une vie qui sonne faux [PV] - Page 2 EmptyMer 27 Avr - 11:32

    Bérénice écouta tout d’abord la réponse de son amie sans répondre, elle avait peur de l’interrompre et qu’elle arrête de parler, alors elle se montrait prudente, mais finalement, la serpentard lui prouva qu’elle avait parfaitement perçu ce qu’elle voulait lui expliquer. C’était Maureen qui avait raison de ne pas s’occuper de ce que pense des autres, c’était une grande force de la part de la jolie blonde, parce que BB n’était pas vraiment de ceux là. En fait, Bérénice et Frédérique avaient bien plus en commun que ce qu’elles en montraient la plupart du temps, et ce n’était pas la première fois que la brunette le remarquait.

    « C’est vrai, tu as raison… et toi tu n’es pas malade, alors tu dois sûrement pouvoir lutter contre ça plus facilement que moi. » Fuir les gens, fuir ses sentiments, elle ne connaissait que trop bien. Au début c’était parce qu’elle n’était pas capable de les regarder dans les yeux, pas capable de leur parler correctement, pas capable de se soumettre aux règles sociales en vigueur… du coup elle était devenue fan de musique, et là, elle avait eut sa révélation. C’est vrai qu’au début, on l’avait repoussé, mais les enfants qui ne l’avait pas comprise étaient très jeune, maintenant elle était plus vieille et ses camarades aussi, donc elle avait continué à les fuir par peur qu’il ne l’accepte pas, mais tout ça pour rien. Maintenant, toutes les deux, Fred’ et elle, elles allaient arrêté de fuir. Pour commencer Bérénice allait parler à Tyler, même si ce ne serait pas facile, même si ça lui donnait envie de disparaître, elle allait le faire, et son amie vipère allait affronter aussi… c’était comme une certitude.

    Tournant la tête vers Fred’ tandis qu’elle lui posait sa question, elle lui sourit mais ne la regarda en face que très brièvement. Ensuite, elle tourna à nouveau son visage pâle vers le lac tout en repassant les mains sur l’herbe. Elle aimait ce contact, elle le trouvait rassurant. Mais sa main se glissa doucement vers celle de sa camarade et se posa furtivement sur elle, juste le temps de la presser amicalement puis de se retirer, tout en pudeur et en mesure.

    « Bien sûr que c’est de l’amitié. Si ça n’en est pas, alors l’amitié n’existe pas. » Car après tout, était-il besoin de parler tous les jours à quelqu’un pour être son amie ?
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Ξ Sujet: Re: Une vie qui sonne faux [PV]   Une vie qui sonne faux [PV] - Page 2 EmptyLun 2 Mai - 18:10


La jeune Serpentard dévisageait toujours Bérénice sur qui elle venait de poser le regard. Elle venait de se confier à elle. En dehors de Heaven, elle n’imaginait pas se livrer à quelqu’un d’autre. Même Sa compagne n’avait pas idée de tous les tracas qu’elle pouvait avoir. Elle ne regrettait pas leur relation, bien au contraire elle avait été comme une délivrance pour elle. Elle regrettait juste de trop réfléchir et de ne pas se laisser porter par le cours des évènements comme elles venaient. Elle pensait sans cesse à après. C’était une bonne comme une mauvaise chose car avant elle ne vivait qu’au jour le jour. A présent, elle se entrouvrait l’avenir.

« Nous n’avons pas besoin d’être malade pour forcement aller mal au fond de soi... Je peux lutter contre mes démons… mais le voudrais-je vraiment… ? »

Les deux jeunes filles s’étaient mutuellement écoutées, comprises. Pourtant, les probabilités de leur amitié étaient minimes. Elles se ressemblaient autant qu’elles étaient différentes. C’était pour cela qu’elles parvenaient à s’entendre, depuis le départ. La jeune LeeRoy ne savait pas pourtant elle avait cherché à la secourir lors de leur première rencontre et elle ignorait pourquoi elle continuait à la secourir. Cela l’étonnait car elle n’avait pas ce genre de comportement avec les deux seuls autres amis qu’elle avait.

« Je vais te laisser… Je vais rejoindre Maureen à la fin de son entraînement… Si ça ne va pas… n’hésite pas… Malgré l’avis que j’ai pu donner à ce qui c’est passé… je ne te jugerais pas… »

La jeune verte et argent se penchait vers sa camarade Poufsouffle et déposa un baiser sur sa joue, sans rougir, sans arrière pensée. Elle faisait de ce geste une simple réponse, comme un remerciement à la réponse de Bérénice à sa propre remarque. Elles n’avaient pas besoin de puérils paroles pour faire comprendre à l’autre l’attachement qu’il pouvait y avoir. Maureen ne lui en voudrait pas. Elle avait confiance en elle et elle comprendrait. Elle ne savait pas si elle avait raison d’être confiante. Elle même n’avait pas confiance en elle. Elle était toujours instable, imprévisible.
Elle se leva ensuite et récupéra sa guitare. Elle lui jeta un dernier coup d’œil, espérant ne pas avoir ainsi provoqué de malaise et regarda devant elle. Le château, le parc, le lac. L’unique foyer qui semblait lui échapper déjà. Bientôt la fin de Poudlard. Bientôt le bout de la route de son enfance. Cette insouciance ne lui sera plus qu’un songe. On grandissait parfois trop vite. On mûrissait parfois trop tôt. Elle aurait voulu arrêter le cours du temps, mais ne pas revenir en arrière.
Frédérique se dirigea enfin vers le terrain de Quidditch où on voyait des silhouettes se mouvaient dans les airs, tel des insectes. Elle soupira. Même cet endroit était rempli de ses souvenirs. Elle frissonna. Elle craignait ce qu’elle pourrait devenir au dehors. Elle avait désespéramment peur d’elle et de ce qui arrivera. Il y avait certaines parties de soi qui ne changerait jamais…

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