[ Virée en Russie ] -PV-

Dawn avait travaillé seule ce matin. La compagnie avait terminé le dernier ballet, les dernières représentations données, un nouveau allait être préparé (enfin, il était même presque achevé), mais en attendant les dernières petites finitions… Aussi, Dawn avait-elle des jours de congés (on peut dire ça comme ça). Pour la brune, cependant, les vacances ne pouvaient exister dans le milieu qu’elle avait choisi. La danse représentait un travail quotidien, pour, chaque jour, tendre d’avantage encore vers la perfection des étoiles. Elle n’était pas une étoile, elle n’était qu’un sujet (un membre du corps de ballet), mais elle avait la volonté et le dynamisme nécessaire pour aller loin. Elle en avait conscience, et c’était pour cela qu’elle s’acharnait autant, jour après jour. Un jour, elle le savait, elle serait une étoile. Peu importe ce qu’il lui en coûterait. Elle était née pour briller, elle le sentait.

Lexy était parti pour quelques jours sur Paris. Pendant ce temps, la brune en profitait pour se coucher plus tôt et se lever plus tôt. Elle travaillait avec ardeur, pointes, étirement, sauts et précision des mouvements. Puis, elle reçu un hibou de Faith. Elle fut plutôt intriguée par sa demande, et décida qu’aller la voir serait plus simple. Elle conversa un moment par cheminée avec la jolie brune, ex colocataire de la russe, le temps d’une année d’étude à New-York, puis, elle partit en début d’après midi chez Erwan (puisque la brune vivait chez lui, à présent…). Elle embrassa chaleureusement le roumain, et sa petite amie : Luca (alias la cousine de Lexy que la russe préférait –elle trouvait Ruth étrange et de toute façon, n’était pas du tout sur la même longueur d’onde que cette dernière, contrairement à la première née des jumelles Winchester !-). Ils discutèrent un moment et Faith rentra, accompagnée de Faris. Dawn embrassa son ancienne colocataire (elles étaient, à présent, qualifiables d’amis, même si elles étaient encore loin d’être des confidentes, elle étaient en bons termes.)

Faris, en revanche, était un total inconnu pour la brune, et c’est donc plus froidement qu’elle le salua, lui serrant simplement la main, l’observant en silence, après avoir dit un simple ‘bonjour’. Ce n’était pas qu’elle ne l’aimait pas (elle ne le connaissait pas, hein !), mais elle n’était pas du tout le genre de personne qui accordait sa confiance avec aisance et elle demeurait assez prudente, quant à ses relations sociales… Elle n’aimait que peu de personnes, et elle n’était pas une parfaite hypocrite, (sauf avec Alexander, mais c’est une autre histoire, c’était tellement drôle de l’embêter, lui !!!).

Finalement, une petite heure plus tard, la situation fut expliqué à Dawn et elle transplana donc en compagnie de Faris en Russie. Elle se chargea de faire l’opération de transplanage (pas qu’elle ne fasse pas confiance au jeune homme… mais en fait si ! –paaaf-) et ils arrivèrent dans une ruelle moldue, sombre et vide de tout passant. Dawn posa ses prunelles de glaces sur son cadet, expliquant, simplement :

« Cette rue est al seule que je connaisse à Moscou qui soit toujours déserte. On va avoir vingt bonnes minutes de marche à faire avant d’arriver au quartier sorcier. »

Elle arrangea d’un simple geste de la main ses longs cheveux noirs en un chignon relevé, elle portait un tailleur noir, strict, qui épousait parfaitement les courbes de son corps, et portait peu de maquillage, excepté un rouge à lèvre couleur sang. Elle allait passer voir un de ses oncles, et elle devait faire un certain effort de présentation, dirons-nous, pour l’occasion. Se tournant vers Faris, alors qu’ils quittaient la ruelle pour arriver, petit à petit au sein même d’une grosse artère de Moscou, elle ajouta :

« Comment s’appelle la boutique que tu dois rejoindre, déjà ? »

Il était convenu qu’elle l’y mènerait et qu’ensuite, elle allait chez son oncle. Faris la rejoindrait devant la demeure de l’homme (cette dernière étant dans la partie sorcière de Moscou…).

Nouveau jour de repos depuis la rentrée où il avait bossé sans relâche. Les élèves de Taliesin étaient des gourmands,mais les adultes aussi ne se privaient pas d'une quelconque pâtisserie. L'esthétique des gâteaux de Faris s'était améliorée et du coup ils arrivaient à en vendre beaucoup plus ces derniers temps. Bientôt il passerait Pâtissier en plus alors heureusement qu'il s'améliorait. Enfin aujourd'hui n'était pas un jour de travail donc évitons d'en parler pour se concentrer sur un autre sujet. Le pourquoi de ce jour de repos. A vrai dire il allait partir en cours voyage, mais en voyage quand même. La magie permettait de ne pas s'éterniser dans des trajets long comme le monde (donc pas d'avion) et du coup, ça allait plus être un aller retour. Où est ce qu'il comptait se rendre? En Russie. Pourquoi? Eh bien maintenant que sa soeur était définitivement mariée, les parents Mosan n'avaient plus de temps à accorder à leurs enfants si bien qu'ils avaient demander à Faris d'aller en Russie pour aller chercher une commande chez un bijoutier Russe. " Mais je bosse moi! ". Lorsqu'il leur avait dit ça, ses deux parents l'avaient fusillé du regard montrant alors toute la considération qu'ils avaient envers le travail qu'effectuait leur fils. En clair ça n'était pas grand chose. Il avait pesté intérieurement contre eux. Pff, au moins leur gamin avait une situation, ils pourraient être contents.

Enfin bref, assez parlé d'eux, en tout cas Faris s'était retrouvé contraint de se rendre en Russie, mais bien évidemment il n'allait pas y aller seul. Alors quand il en avait parlé à Faith, elle lui avait proposé une demoiselle Dawn Kostovak, d'origine Russe qui pourrait le guider là bas. Ca n'était pas plus mal, il ne connaissait pas du tout le pays et c'était assez dangereux de s'y aventurer seul. Du coup, Faith avait envoyé un hibou puis quelques temps après, il se retrouvait chez la demoiselle qui vivait encore sous l'aile d'Erwan et de Luca. Quand il entra en compagnie de Faith et qu'il vit la russe, il découvrit une femme physiquement irréprochable qui le salua cependant d'une simple poignet de main. Qu'à cela ne tienne, il ferait en sorte qu'elle l'adore avant leur retour en Angleterre. D'ailleurs leur départ en Russie ne tarda pas. Une fois que la "mission" fut expliquée, ils transplanèrent aussitôt dans le pays de l'ex URSS (il en a de la culture je vous l'assure) et ils atterrirent dans une ruelle déserte. Elle lui expliqua alors que c'était la seule qu'elle connaissait qui était toujours vide. Il faut dire que s'ils se faisaient surprendre par des moldus, ils étaient un peu dans la...mouise.

" Ah d'accord. " furent les seuls mots qu'il prononça. A vrai dire la mine plus froide de la jeune femme le rendait assez nerveux et peu bavard ce qui était un exploit. Mais bon à partir du moment où ils commenceraient à mieux s'entendre, tout irait comme sur des roulettes n'est ce pas? Le garçon tendit alors un morceau de papier sur lequel était écrit l'adresse et le nom de la bijouterie où il devait se rendre. " C'est Troika le nom. Vl'a l'adresse tu sais où c'est ? ". Elle devait surement connaitre cette rue. Ils marchèrent alors jusque dans les grandes rues de Moscou. Là il y avait de plus en plus de personnes, peut être des sorciers parmi eux, peut être des moldus. Faris se laissa guider jusqu'à la bijouterie et à partir de là Dawn le laisserait, le bijoutier parlant très bien l'anglais il n'y aurait aucun problème.

La brune jeta un œil (au sens figuré, hein… parce qu’en soit, c’était pas ‘un’ œil, mais bien ‘son’ œil qu’elle ‘jetait’ et elle le gardait bien dans son orbite, elle se contentait simplement de regarder… Mais l’expression française est ainsi faîte, donc on s’efforcera de s’adapter comme on peut…) sur le papier que lui montrait Faris amateur, ce n’est même pas du parchemin !!!! Tu es un sang de bourbe, hein ??? Avoue !. Puis elle hocha la tête, en signe affirmatif :

« Oui, je connais… Ce n’est pas loin du tout de la maison où vit mon oncle. On se retrouvera devant chez lui, ou devant la boutique, selon l’heure à laquelle nous finissons nos tâches respectives… »

De toute façon, il n’y avait qu’un chemin à prendre pour aller de la boutique à la demeure (et inversement), aussi se croiseraient-ils forcément, s’ils venaient à sortir en même temps… La brune entraîna son cadet dans les rues de Moscou avec assurance. Elle avait passé tant d’années iciù ! Etant enfant, elle connaissait déjà presque par cœur les rues du centre de la capitale. Sa famille adoptive étant plutôt pauvre et sans doute dépassée par le nombre d’enfants qu’ils avaient (6 de sang et elle, adoptée), ils laissaient beaucoup (trop) de liberté à leur progéniture… mais la Russe s’en était très bien sortie… Elle aimait n’en faire qu’à sa tête, alors avoir autant de liberté avait toujours été un pur délice pour elle… Ce qui avait été frustrant, en revanche, c’était son retour dans sa famille de sang. Très nettement plus aisée que sa famille adoptive et incroyablement stricte (on ne rigolait pas dans les familles de sang pur… Et quand on vient d’une famille russe très branchée ‘ancien régime’ c’est sans doute encore pire…). Ceci étant, il y avait une telle pression sur les épaules de la sorcière qui tenait tant à plaire à sa famille, qu’elle s’était pliée aux règles, aussi strictes soient-elles.

Les deux sorciers mirent plus de vingt minutes à se frayer un chemin dans la foule. Dawn crut reconnaître quelques sorciers, mais ne s’arrêta pas afin de s’en assurer. Elle ne se sentait plus dans son élément, à présent, quand elle venait en Russie. Il fallait dire qu’elle n’avait pas encore affronter sa famille, suite à ses ruptures de fiançailles avec Isaac Irving, et elle ne tenait pas vraiment à en parler… (Surtout quand on sait que son nouveau compagnon, pour lequel elle avait finalement quitté Isaac était de sang mêlé… Ca n’était pas spécialement ‘recommandé’…).

Les sorciers finirent par atteindre le quartier magique de la Capitale Russe et c’est avec habilité que Dawn ouvrit le passage menant à ce dernier… Il s’agissait d’un escalier qui semblait descendre vers le métro. Sauf qu’à mis chemin se trouvait un mur d’apparence similaire aux autre, si l’on passait outre un pentacle gravé à sa base. Il était presque invisible pour les passants… Sauf ceux qui savaient… Se rendre pour la première fois dans les rues sorcières de Moscou était impossible pour une personne non accompagnée. D’où la présence de la sorcière Russe. D’un signe du menton, elle désigna le pentacle à Faris :

« Tu voies ce symbole ? C’est un pentacle qui a été gravé pour permettre le passage à travers ce mur. Un peu comme le fameux poteau de la voie 9 ¾… Suis moi. »

Dawn passa à travers le mur, après avoir attendu que le couloir du métro se vide… Quand le mur fut franchit, ils se retrouvèrent dans une large rue, où se côtoyaient boutiques et maisons de particuliers… Ils étaient arrivés dans la partie sorcière de Moscou.

Elle connaissait la boutique et par chance, ils n'allaient pas devoir chercher trois plombs. Tout d'abord parce qu'elle allait du coup l'y mener directement et en plus il pourrait la rejoindre assez facilement. Elle lui proposa de se donner rendez vous soit devant la boutique soit devant la maison de l'oncle de Dawn, en fonction de l'heure à laquelle chacun finissait ce qu'il avait à faire. " D'accord on fait comme ça ! " répondit-il. De toute façon ça n'était pas compliqué de trouver la maison de Tonton Kostovak alors ça irait. Moscou était une ville vraiment fascinante, remplie de moldus bien sur et surement de sorcier, c'était à peine croyable. Il tenta de ne pas perdre son ainée dans la foule grouillante, mais la tentation d'aller voir tel ou tel endroit était vraiment grande. Comment était la nourriture russe ? (Oui on voit l'intérêt premier qu'il porte à la culture étrangère), les tendances à la mode aussi (même si ça n'était pas forcément trop son truc.) Et la Russie devait sans doute avoir sa part d'histoire fascinante (même si moldus) avec de magnifiques monuments.

Il résista cependant assez pour ne définitivement pas perdre Dawn. Ce serait idiot de finir perdu dans une grande ville sans pouvoir utiliser la magie pour la retrouver devant plusieurs centaines de moldus. Finalement c'est après une vingtaine de minutes qu'on arriva devant pentacle invisible si on n'y faisait pas clairement attention. " Oui je vois. C'est intéressant finalement la ressemblance des structures magiques dans des pays pourtant différents. " lança-t-il en guise de réponse tandis qu'ils passèrent la barrière après qu'ils eurent attendus qu'il n'y ait personne. Ils arrivèrent dans la partie sorcière de Moscou. Il y avait clairement moins de monde que dans la partie moldus mais il y avait du monde quand même.

Ils arrivèrent un peu plus loin ensemble jusqu'à la boutique où Faris était censé se rendre. " C'est donc là. Je te remercie Dawn, et donc on se rejoint sur le chemin menant au domicile de ton oncle. " dit-il avant d'entrer dans la boutique et donc de la quitter. L'endroit n'était pas forcément très grand mais des centaines de bijoux scintillaient en vitrine. La magie était aussi au rendez vous et dans les vitrines il y avait toujours un sortilège pour attirer l’œil des passants afin d'en faire des potentiels acheteurs. " Bonjour c'est pourquoi ? " demanda le vendeur en ce qui semblait être du Russe. Faris n'avait rien compris, il le lui fit remarquer en parlant anglais et en se présentant. " Ah Mr.Mosan, oui j'ai votre commande voilà une bague ancienne que vos parents ont acheté. J'espère qu'elle plaira à votre soeur. " dit il tandis qu'il tendait l'écrin contenant la bague au jeune homme qui ne prit même pas la peine de la regarder, la mit simplement dans sa poche et paya. Il n'avait pas forcément envie de rester trop longtemps, il était bien tenté par rentrer sur le coup. " Bon allez on va rejoindre Dawn maintenant. " se dit il en sortant de la boutique.

[Désolé du retard et à présent c'est à Louis/Dawn ]

La remarque de Faris concernant le pentacle laissa la jeune femme russe de marbre. Elle trouvait qu’il n’y avait que peu de choses réellement communes entre l’Angleterre et la Russie, mais elle savait aussi qu’elle manquait cruellement d’objectivité dans ce domaine, étant donné l’amour qu’elle portait à sa terre originelle… Le passage s’ouvrit devant eux, les laissant alors atteindre le Moscou sorcier, laissant derrière eux les artères moldues. Ils marchèrent un moment avant d’arriver à destination. Dawn acquiesça en silence, avant de reprendre :

« C’est parfait. A tout à l’heure. »

La brune quitta son cadet pour rejoindre le domicile de son oncle. Il savait pour sa rupture avec Isaac (après tout, tous les sangs purs devaient le savoir à présent, c’était tellement honteux ce genre de comportement…). Ceci étant, elle ne craignait pas vraiment la réaction de son oncle (celui-ci était modéré et se moquait bien des histoires de mariage, sauf si, évidemment, un membre de la famille s’entichait d’un sang de bourbe ou autre monstruosité du genre *tiens, mais Lexy ne serait-il pas sang mêlé… oups…*. Heureusement pour elle, personne ne savait qu’elle sortait avec un sorcier au sang impur (et ce n’était pas demain la veille qu’elle l’annoncerait à sa famille !) donc elle ne prenait aucun risque, en allant rendre visite à son oncle. Du moins, était-ce ce qu’elle s’imaginait à cet instant précis…

Ouvrant l’immense grille qui menait au domicile, elle traversa l’allée bordée d’arbres en fleurs, puis s’arrêta sur le seuil de la porte. Elle sonna et, quand on lui ouvrit, s’étonna de voir son oncle, et non pas son elfe, sur le seuil… Ne montrant rien de sa surprise, cependant (s’il y avait bien une chose illisible chez la brune, c’étaient bien ses sentiments : elle possédait un visage indéchiffrable, y compris pour ses amis les plus proches…). C’est dans sa langue maternelle qu’elle s’adressa, tout naturellement à son oncle :

« Bonjour mon Oncle, comment vous portez-vous ? »

Elle fit une légère révérence, et passa le seuil de la porte. La tête droite, comme à son habitude, elle observa avec sa froideur constante la demeure. Rien n’avait changé, mais elle avait un mauvais pressentiment qu’elle ne saurait s’expliquer (sans doute était-ce l’absence de l’elfe qui la perturbait ?). Se trouvant bien saute de se poser des questions pour si peu, elle laissa son étonnement de côté et rejoignit la bibliothèque de son oncle, accompagnée par ce dernier.

« Je vous ai ramené deux ouvrages et je vais récupérer ceux que je vous avais demandé la dernière fois… Si cela ne vous incommode pas, cela va de soit… »

Sur ce, la russe déposa son sac à main sur le bureau, situé au centre de la bibliothèque. Ses prunelles glacées parcourraient les allées remplies de livres (presque tous rédigés en Russe). Elle laissa son index droit survolait quelques couvertures, avant de se retourner vers son oncle, l’observant indifféremment, comme à son habitude. Elle n’avait vu aucun elfe et elle trouvait ça vraiment bizarre… Son oncle n’était pas du genre à faire les tâches ménagères de lui-même (comme n’importe quel sorcier de sang pur qui se respecte, d’ailleurs…). Et ça perturbait la brune bien plus qu’elle ne voulait se l’avouer…

Une aventure particulière, une mission bien spéciale aussi. En Russie en plus de ça et c'était bien pour cette raison que les choses pouvaient aisément devenir compliquées. Même si ça pouvait aisément ne plaire à personne ou ce genre de chose. De toute manière, que l'on soit bien d'accord, ce n'était pas demain la veille qu'il allait vouloir plaire à ses proches, c'était aussi simple que ça, pour tout dire. Louis se moquait bien de plaire aux gens qui se trouvaient autour d'eux, c'était même une parfaite évidence et il n'y avait pas le moindre doute à avoir à propos de ça. Le jeune homme était un parfait solitaire, et c'était bien mieux comme ça oui, il n'y avait pas de doute à avoir, c'était aussi simple que ça. Oui, voilà. Un soupir s'échappa de ses lèvres alors qu'il remettait correctement en place sa tenue. Son regard dirigeait vers le miroir, il se recoiffa légèrement, tentant de vraiment faire son âge. Soupirant, il en vînt même à se dire que le mal de dos qu'il endurait était peut être un peu trop crédible ! Après tout, ce n'était pas parce qu'il venait de prendre du polynectar qu'il était censé endurer la douleur que ce vieux corps apportait. Mais c'était le temps d'un instant.

Son regard se posa sur le cadavre qui était sur le sol, à côté de lui. Comment avait-il pu vivre dans cet état sérieusement ? Non mais c'était vrai quoi, il était endolori, espérant même qu'il mourrait avant d'avoir cet âge. Ou en tout cas, qu'il n'aurait pas à souffrir de la sorte. Bien que ça semblait malgré tout être le cas, oui voilà. Enfin bon, il était absolument hors de question de se prendre la tête, c'était même parfaitement aussi simple que ça, et il n'y avait, en soit, absolument rien de plus à en dire. Voilà tout.

Il fallait qu'il cache le corps. Enfin... Les corps. Il y avait une quinzaine de petit corps dispersait dans toute la maison. Et il fallait réellement qu'il se ressaisisse par rapport à tout ça. Ca pouvait être stupide, débile et il en passait, mais il était absolument peu crédible que ses amis, et il n'y avait absolument rien à ajouter à tout ça oui. C'était bien là que pouvait se trouver le problème. Enfin bon, il avait tout le temps qu'il voulait pour le cacher. Sauf bien sûr que le mieux était de se remuer les fesses, on ne pouvait pas savoir après tout, donc il était absolument hors de question d'attendre trop longtemps, c'était même parfaitement aussi simple que ça. Enfin bref.

Louis entreprit de dissimuler les cors des elfes de maison. Les premiers qu'il avait dû éliminer pour qu'ils ne posent pas de problème au moment où il se chargerait du maître. Ca n'avait pas vraiment été simple, à la base. Encore un peu et ça aurait été les simples qui auraient eu sa peau. Et ça, c'était réellement le scénario qu'il préférait éviter. La honte quoi ! Enfin bon, il n'aurait pas été le premier, assurément, mais mourir n'était pas une de ses priorités. Donc bon. Enfin bref, il n'était pas nécessaire de se prendre la tête avec tout ça, et il n'y avait absolument aucun doute à avoir à ce propos, c'était même aussi simple que ça, et il ne fallait pas se prendre la tête une seule fois, cela n'aurait, de toute évidence, pas mener à grand chose bien sûr.

Il finit par miniaturiser absolument tous les cadavres qu'il mit dans une petit boîte qu'il trouva dans la chambre de l'hôte, cela devrait bien faire l'affaire. De toute manière, vu qu'il ne s'agissait que de cadavre, rien n'inciterait à fouiller là dedans. Et puis bon, il avait le physique de l'homme non ? Alors tant qu'il serait là et qu'il réglerait les affaires qu'on lui avait amené à régler, le reste n'importerait pas, oui voilà, c'était même parfaitement simple. De toute manière, il n'allait pas rester bien longtemps ici et personne n'avait vu son physique. D'ailleurs, depuis qu'il était un sombrarcanes, peu de personne l'avait vu sous sa véritable identité. Donc comme ça...

C'est là que quelqu'un sonna à la porte. Il resta interdit un instant, se demandant comment est-ce que les choses allaient bien pouvoir se dérouler. Okay, oui, il avait bu une potion lui permettant de parler russe de façon parfaite. Mais quand même, ce n'était pas pour autant que les choses allaient être aussi simple que ça. Loin de là même. Il soupira, alors que la sonnette se faisait une nouvelle fois entendre et il comprit qu'il n'aurait pas d'autre choix que d'aller ouvrir. Tout en espérant qu'il pourrait jouer le rôle sans embrouille. Et ce n'était pas vraiment si facile que ça, en faite. Donc bon, il ne restait plus qu'à voir si les choses allaient être aussi simple que ça. Oui voilà.

Il arriva à la porte le plus vite possible. Ce qui ne fut pas vraiment très rapide en faite. Pour la simple et bonne raison qu'il...traînait les pieds. C'était la dernière fois qu'il acceptait ce genre de chose. Il se retrouvait avec toutes les faiblesses de l'homme et ce, pour tout le temps où la potion fonctionnerait. En espérant par la même occasion, que la personne qui venait lui rendre visite ne resterait pas trop longtemps. Parce qu'il n'aimait vraiment pas ce corps..

Mon oncle... Il ne restait donc plus qu'à espérer que tout se passe bien. C'était la famille, ça promettait donc d'être plus compliqué. Il était censé jouer le rôle de l'oncle sang pur et bourré au as. Ce qu'il n'était absolument pas quoi. Et donc, ce qui rendait clairement les choses plus compliquées. Heureusement quand même qu'il avait plus ou moins potassé, sinon les choses auraient réellement pu s'avérer compliquées.  « Bonjour, chère Dawn.. En dehors du fait que mon dos me fait atrocement souffrir et n'a de cesse de me rappeler que je ne suis plus tout jeune, je me porte comme un charme... Et vous ma chère ? ». Bon, c'était pas trop mal. Après, il ne restait plus qu'à voir si elle allait y croire ou non. De toute manière, si ça dégénérait, il transplanerait et ça se terminerait comme ça.

Il la suivit alors, jusqu'à la bibliothèque du vieux. Elle voulait reprendre des livres et en ramener. Si ce n'était que ça, elle pouvait se faire plaisir hein ! De toute façon, ces livres ne serviraient plus, ce qui amena un léger sourire en coin sur les vieilles lèvres de Louis.  « Fais à ta guise Dawn.. Mais dis voir... Tu n'es quand même pas venu rendre visite à ton oncle uniquement pour des livres hein ? Je sais que nos contacts ont toujours été relativement froids... Ne va pas non plus croire que l'âge me rend fou. Je me dis juste qu'il serait plaisant de te voir un peu plus souvent.. ». Mon cul ouais. Enfin bon, il espérait ne pas trop en faire. Mais en soit, il se foutait plutôt pas mal de ce que pourrait dire la jeune femme devant lui. De toute façon, si elle venait réellement à se montrer désagréable, il n'aurait pas la moindre raison à ne pas la tuer. Et là, au moins tout serait terminé.

La jeune femme posait un regard indifférent sur son oncle (ou plutôt celui qu’elle croyait être son oncle en cet instant précis). Elle le trouvait étrange, ceci étant, elle pensait que c’était sans doute dû à ses ruptures de fiançailles. Certes, l’évènement datait un peu, mais Dawn était très bien placée pour savoir que dans la famille, on pouvait avoir la rancune tenace ! Surtout qu’avec ses ‘bêtises’ comme le disait si bien sa tante, elle avait brisé un mariage de sangs purs de rêve !!!! Bref… les choses étaient ainsi, et Dawn était plus que satisfaite de son petit ami actuel (même si elle n’avait soufflé mot à sa famille au sujet de Lexy Terence –cela étant bien plus sûr pour le jeune homme… Connaissant la famille de la jeune femme !-). La sorcière répliqua simplement :

« Vous n’êtes pas si vieux, cessez donc de le souligner, s’en devient fatiguant… »

La jeune femme lui adressa un très léger sourire en coin, signe qu’elle plaisantait, puis elle ajouta :

« Je suis ravie que tout aille pour le mieux. Ievdoska est-elle passée dernièrement ? »

Façon habile de savoir si sa tante avait encore crachait dans le dos de la brune… Si Dawn avait installé, depuis sa rupture avec Isaac, une certaine distance avec sa famille, elle parlait encore plus ou moins bien avec cet oncle-ci. Il était différent des autres.

« Je vais bien, je vous remercie… je compte rejoindre les ballets russes sous peu… Je dois encore travailler, mais je suis confiante. »

Puis ils rejoignirent la bibliothèque. La jeune femme fut alors surprise de l’entendre la tutoyer… En 20 ans d’existence (et 10 passés avec sa famille sorcière), jamais, encore, il ne l’avait tutoyé. Ce n’était pas d’usage, dans sa famille. Fronçant les sourcils (mais l’homme ne pu rien voir, puisqu’elle lui tournait le dos, ses mains caressant le dos d’ouvrages disposés dans les étagères). Pensive, Dawn souffla doucement :

« Vous pensez vraiment ? »

C’était étrange… Quelque chose clochait… Où diable étaient les elfes ? Pourquoi se mettait-il à la tutoyer ? Et, enfin, d’où lui venait ce soudain élan d’amour familial ? Dawn pouvait admettre que l’âge puisse jouer, mais il y avait des limites. Saisissant un ouvrage, elle le déposa sur la table, faisant de nouveau face à l’homme qu’elle doutait, à présent, d’être son oncle.

« Si vous insistez, je tâcherez de le libérer d’avantage… »

Puis se tournant de nouveau vers les étagères, elle se trouva devant plusieurs petites fioles, parfaitement alignées. Se mordant la lèvre, la brune fit glisser don index le long de fioles, l’air pensif. Puis elle en saisit une, innocemment :

« Quel dommage qu’il n’ait pas eu le temps… »

La brune se tourna vers l’inconnu, fiole en main, souriante, elle lui tendait la fiole :

« Ca a toujours été ma préférée ! Les motifs sont sans égal… Et puis, cette facilité qu’on a, quand il s’agit de la briser… »

La brune jeta alors la fiole par terre. A peine le verre fut-il brisé que la pièce s’obscurcit, s’emplissant d’une fumée opaque. Dawn en profita pour se transformer. Elle ne savait pas qui était cet inconnu, mais ce n’était pas son oncle. Ceci étant, elle devait faire très attention à ce qu’elle allait faire, dès à présent. La femme devenue louve se déplaça rapidement à terre, pour, grâce à son flaire et son ouie développée de louve retrouver la piste de l’inconnu et l’attaquer. D’un bond, elle se jeta sur lui. Eclair blanc dans les ténèbres, elle frappa avec rapidité. Ses membres se plièrent, et lorsqu’elle sauta, elle percuta sa cible de plein fouet, la mordant au bras.

Jouer un rôle, de cette manière, était réellement la chose la plus insupportable qui soit. Surtout lorsqu'il s'agissait de jouer le rôle d'un riche insupportable et péteux. Le genre de personne qu'il n'avait jamais côtoyer, d'une part, et d'une autre part, le genre de chose que l'on ne peut pas faire si on n'a jamais été dans ce genre de milieu. Et que l'on ne s'étonne pas de grand chose, en faite, Louis était persuadé d'une certaine manière, de toute manière, que ça ne changeait pas vraiment chose non. Et c'était mieux comme ça, il n'y avait pas le moindre doute à avoir à ce propos. Oui, c'était même aussi simple que ça, il n'y avait rien de plus à en dire, c'était aussi simple que ça, d'une certaine façon, oui. Enfin bref, tout ça pour dire qu'elle l'avait probablement déjà percé à jour et cela, dès le premier mot et dans ce cas, il était vraiment un gros naze en infiltré. Mais les gens pensaient qu'il était surhumain parce que la plupart du temps, il réussissait toutes ses missions. Pour être honnête, c'était la première qui le bousculait plus que le reste. Et tout ça craignait réellement, il n'y avait pas le moindre doute à avoir à propos de ça. Même si ça promettait de réellement devenir compliqué. Cette fille, pourtant, était réellement très intéressante. Froide, distance et tout ça, le genre de fille qui pouvait plaire à Louis, sans la moindre hésitation. Même si bien sûr, draguer sous cette forme n'était assurément pas le bienvenue. Surtout qu'il était censé être son oncle. Enfin bon, hors de question de se prendre la tête avec tout ça, sinon, les choses allaient mal tourner, il n'y avait pas le moindre doute à avoir avec ça.  « Oh tu sais... On radote beaucoup lorsque l'on prend de l'âge. Mais j'arrête oui, je ne voudrais pas trop te paraître stupide ». Ouais ouais, il était carrément trop stupide, aucun doute à avoir à propos de ça ! Mais bon, il ne savait pas comment est-ce qu'un papi russe devait se comporter en faite. On ne pouvait quand même pas lui en vouloir non ?

Et sérieux, qui était cette Levdoska hein ? Il était censé dire oui ? Non ? Cette mission lui prenait un peu trop la tête, ça commençait à le saouler. Il aurait bien plus vite fait de la tuer et de s'occuper du reste des choses qu'il avait à faire. Cette mission était un parfait échec, pourquoi est-ce que ce n'était pas Victoria qui avait fait tout ça hein ? Ridiculement pathétique. Il ne savait pas comment se comporter, quoi dire et quoi faire. Et il restait toujours persuadé du fait qu'il était démasqué. Donc bon, à quoi bon insister ? Il n'avait qu'à l'éliminer, pendant qu'elle était encore dans une phase de doute et le tour serait joué, il ferait disparaître son coeur et tout serait terminé.  « Malheureusement, elle ne m'a pas fait ce plaisir ». Ouais voilà, ça devrait plutôt aller ça, comme réponse. Hors de question de s'enfoncer d'avantage, déjà qu'il était au fond du gouffre là, il aurait été pathétique d'aller plus loin encore. Ou de dire qu'elle était venue sans même savoir de qui il s'agissait. Tout ça quoi !

Une danseuse hein... Ouais, elle semblait en avoir le physique en tout cas, même s'il n'aurait jamais été dans une réelle mesure par rapport à tout ça. Enfin bon, que l'on n'en vienne pas à croire non plus qu'il savait quelque chose à propos de tout ça hein, il n'en avait pas la moindre idée mais c'était une impression qu'il avait en tout cas, donc c'était un assez bon début ça non ? Enfin bon, il n'y avait rien à en redire, c'était parfois mieux comme ça d'ailleurs, il n'y avait pas le moindre doute à avoir à propos de tout ça oui, c'était aussi simple que ça. Oui, il n'y avait rien de plus à en dire, dans un sens.  « Et bien fais en sorte de me rendre fier de toi ». Ahah ! En faite, depuis le début, il sentait qu'il avait merdé, en se mettant à la tutoyer. Elle ne le faisait pas, elle, après tout. C'était peut être bien là que se trouvait le problème en soit. Aucune idée. Enfin bref, ça lui prenait la tête, il avait envie de se casser ( ou de maltraiter quelqu'un, juste pour pouvoir déstresser un peu.

Pendant un bref instant, il crut avoir la situation bien en main, il crut que le tour était joué et qu'elle le croyait. En tout cas, c'est l'illusion qu'il eut jusqu'à ce qu'elle brise une fiole sur le sol et qu'un nuage opaque se dessine autour d'eux. Il se protégea les yeux, histoire d'être certain que les choses n'allaient pas d'un seul coup se mettre à dégénérer bien sûr. Et elle se transforma. Les autres ne semblaient pas avoir trouvé bon de signaler qu'elle était un animagus. La douleur qui le prit au bras sembla le dévorer de l'intérieur, le brûler, l'insupporter et il en passait. En clair, rien de tout ça n'avait réellement été bon pour lui. Il tentait de se dégager, tentait de lutter mais ça ne semblait pas vraiment être très efficace, malheureusement. Il finit par lui donner un coup violent, sur le sommet du crâne, et l'animal le lâcha enfin. D'ailleurs, il était bien incapable de savoir de quel genre d'animal il pouvait bien d'agir.. Une fois l'animal au sol, il sortit sa baguette et lança un rapide « stupéfix » qui calma nettement la situation. Il s'épousseta, soupira et d'un autre sort, fit disparaître la fumée.  « C'est pas très gentil d'attaquer son oncle... Mais je vois que tu es bien plus intelligente qu'on avait bien pu me le dire », au moins, maintenant, elle ne bougeait plus. Et dans un sourire narquois, il transplana aussi sec.

C’était bizarre. Très bizarre… même trop bizarre… Dawn avait bien sentit qu’une chose clochait, quand elle était arrivée… mais elle avait eu la bêtise d’attendre un peu, histoire de voir ses craintes se confirmer… Et elle ne fut pas déçue du voyage, c’est le moins que l’on puisse dire… Car là où elle pensait pouvoir mettre fin à cette sotte mascarade, elle ne vit que le commencement d’une série d’embêtements…

Tout se passait plutôt bien… Dawn avait pu avoir sa cible, comme elle l’espérait, l’empêchant de saisir sa baguette (chose extrêmement importante, étant donnée la situation !). ce qu’elle n’avait pas pris en compte, en revanche, c’était le coup, douloureux, qu’il finit par lui envoyer pour qu’elle le lâche. Si aux tentatives précédentes, Dawn avait tenu bon, ce coup-ci fut décisif. Malgré toute sa volonté, elle dû lâcher prise, hurlant de douleur, alors qu’il la frappait à la tête avec plus de force qu’il ne le laissait penser. Reprenant par la même occasion forme humaine, la jeune femme sentit une source de chaleur glissait sur son visage, tandis que du sang coulait de la blessure donnée par l’imposteur. La tête lui tournait, et, dans son élan, elle avait prit des morceaux de fiole qui étaient entrés dans sa peau, ajoutant à sa douleur causée par le choc… Ses côtes avaient souffert, pendant la bataille, et elle était persuadée (maintenant qu’elle avait reprit son propre corps –humain-) qu’elle en avait une ou deux de fendue, au moins… Ceci étant, elle savait que ce n’était pas le moment de se laisser aller, aussi se redressa-t-elle. Mais elle manqua de rapidité. Bien que passant la douleur au second plan, elle mit une seconde de trop à réagir… Et il fut trop tard. Le sortilège la frappa de plein fouet, la projetant à terre, derechef.

Stupéfixée, la sorcière était paralysée, incapable de réagir. Un bruit se fit entendre, et visiblement, ce fut la seule chose qui lui évita une mort certaine, puisque l’inconnu qui avait (sans nul doute à présent) tué son oncle transplana sans demander son reste, ni même l’achever. Dawn était donc seule, dans cette maison, secouée de douleur, du sang coulant toujours dans ses cheveux, sur son front, lui cachant la vue, petit à petit. Elle était immobilisée au milieu des débits de verre, laissés par la fiole qu’elle avait elle-même brisée. Et elle ne pouvait absolument rien faire… Elle était coincée, elle était totalement paralysée par ce fichu sortilège et s’en voulait à mort de s’être ainsi faite avoir… Plus en colère contre elle-même que contre l’inconnu qui l’avait vaincue, elle se mit à espérer que ces bruits de pas qu’elle avait entendu et qui reprenaient, dans le couloir, étaient bien ceux de Faris, parce que là, elle allait avoir besoin d’un allié !

Le chemin qui menait à la demeure de l'oncle de Dawn n'était pas bien difficile à suivre mais bon il fallait tout de même un peu marcher. Il arriva cependant grâce à ses grandes jambes rapidement devant le portail de l'oncle de cette chère Kostovak et il attendit là. Hors de question de pénétrer comme ça dans la maison d'un inconnu puis Dawn ne devrait surement pas tarder. Il attendit alors dix minutes, puis un quart d'heure et là déjà il trouvait que ça faisait trop il pénétra dans la demeure après avoir ouvert l'imposant portail. Une allée d'arbres et de fleurs se présentaient à lui, il n'y fit guère attention, ses pensées étaient préoccupés par ce qu'il allait dire s'il dérangeait les Kostovak

Il arriva au niveau de la porte d'entrée et sonna une fois. Pas de réponse. Une deuxième fois. Toujours pas de réponse. Il fini par entrer de lui même et heureusement pour lui on ne vint pas l'enguirlander. A vrai dire la maison était anormalement vide, ce qui l'étonnait plutôt. Pour une maison de bourgeois, on s'attendait à quelque chose remplit de domestiques. Il visita rapidement la demeure de l'oncle à Dawn avant de se diriger vers une pièce précise celle qui de par son bruit l'attira. Il ouvrit la porte de cette pièce et un nuage opaque vint s'échapper de cette dernière. " Me dites pas que c'est de la poussière. " Il entendit un bruit, un bruit significatif de quelqu'un qui transplanait et il entra baguette en main rapidement dans la pièce. " Dawn ? T'es là ? " demanda-t-il. Surement mais il ne pouvait pas en être sur tant que la fumée ne s'était pas dissipé.

D'un coup de baguette il ouvrit les fenêtres et laissa le nuage se dissipé. Ça sentait la magie à plein nez. Il trouva une fois que le nuage fut dissipé, la belle Dawn à terre blessée. " Hey ! Qu'est ce qui t'es arrivée ? Enfin non ne dis rien on va essayer de soigner ça. Heureusement que ma soeur me confie toujours quelques fioles de potions au cas où. Alors alors voyons voir. Ah voilà Essence de Dictam. Ça devrait faire l'affaire mais avec tes bouts de verre il ne vaut mieux pas en mettre maintenant. Bon...." commença-t-il dans sa réflexion. Ah, il avait trouvé ce qu'il allait faire mais bon. " Attention ça va faire un peu mal hein mais tu me diras t'es paralysé j'ai aucun risque de me prendre une gifle. Accio bouts de verre ! " lança-t-il avec sa baguette précipitamment. Tous les bouts de verre se rassemblèrent près de lui. Il se sentait un peu comme un héros dans tout ce bazar. Il appliqua ensuite l'essence de Dictam sur les blessures de Dawn en ajoutant : "Tu feras bien attention de laisser agir et de te reposer, la douleur ne partira pas même si la blessure se referme. ". Ensuite il pointa sa baguette sur le sang qui commençait à sécher sur Dawn et lança : " Evanesco ! ". Ce merveilleux sortilège de disparition qui fit disparaitre le sang d'un coup de baguette.

Il l'aida à se relever après qu'elle ait repris un peu de poil de la bête et regarda autours de lui : " Je ne te demanderai pas ce qui s'est passé mais je suppose que ce n'était pas ton oncle qui s'est subitement mis à t'attaquer. " dit-il en esquissant un léger sourire. Bon, il n'allait pas pouvoir transplaner pour l'instant, il n'était pas bon pour faire transplaner deux personnes et elle était trop faible encore pour les ramener chez eux. " A défaut de pouvoir rentrer chez nous pour l'instant, on va manger un bout ? Il parait que la cuisine russe est délicieuse. " Ah ben oui, on n'oublie jamais son estomac.

[Fini pour Faris ^^]