Euh....salut? (PV) [TERMINE]

Quoi de mieux, quand on s'ennuie, qu'un petit tour sur le chemin de Traverse ? Des tonnes de choses à vrai dire, genre une partie de Quidditch improvisée avec des amis, ou une escapade à la plage par un temps aussi radieux la plage à Londres, bien sûr ! La Tamise on l'appelle . Mais disons que lorsqu'on était tout seul, le chemin de Traverse offrait à lui seul pas mal de distractions sur lesquelles ne crachait pas Tomas Habsbourg. Il avait qui plus est quelques fournitures à acheter pour la rentrée, et l'Aigle avait ainsi eu la présence d'esprit de plier sa liste en quatre et de la fourrer dans la poche de son jean avant de quitter le manoir. Bon, elle ne serait peut-être pas en très bon état, mais elle devrait survivre au voyage, normalement. Et puis au pire, il ne serait clairement pas le premier élève de Poudlard à aller acheter ses manuels, entre autres, donc les vendeurs devaient déjà être plus ou moins au courant de ce dont il avait besoin. Ou comment se décharger de toute responsabilité.

Tomas n'avait jamais été un rayon de soleil, c'était clair et net. Il n'était pas bavard, il n'était pas souriant, et il était encore moins chaleureux. Les discussions sans but précis le gonflaient la plupart du temps, et faire travailler ses zygomatiques lui demandait un tel effort que rares étaient les élus pouvant se vanter d'avoir assisté à un pareil évènement. Mais une chose était sûre, sortir avec Helena l'avait changé. Et en bien. Ces derniers temps, il était aisé de dire qu'il était bien plus facile à vivre que d'habitude et bien moins froid et renfermé, aussi. C'est pourquoi il arriva au Chaudron Baveur en sifflotant un air d'opéra, le tout en souriant à pleines dents, normal quoi salua tranquillement l'une des préfètes de sa maison qu'il croisa dans le pub, lui adressant un rictus qui aurait presque pu s'apparenter à un sourire. La petite Emma parut bien surprise par un tel comportement, la preuve en est que, sursautant en entendant prononcé son prénom, elle manqua de renverser la chope de Whisky Pur-Feu qu'un client tenait à la main. Pauvre gamine, elle n'était sacrément pas douée, quand même. Mais bon, ce n'était pas Tomas qui allait venir à sa rescousse, il ne fallait pas pousser non plus. D'ailleurs elle avait déjà disparu de son champ de vision.

Sans plus attendre, il se dirigea vers le mur du fond, sortant sa baguette de sa poche non sans avoir adressé un vague signe de tête au patron du bar. Pour les échanges de politesse on verrait une autre fois, il ne restait quand même qu'un vieil édenté debout derrière un comptoir, en train d'essuyer pour la centième fois des verres à l'air douteux. Il ouvrit le passage en tapotant la brique adaptée du bout de sa baguette, et attendit que le passage s'ouvre tandis qu'il rangeait à nouveau sa baguette dans sa poche. Et ce fut à ce moment là qu'il remarqua enfin qu'il n'était pas seul. Se tournant complètement, il se retrouva face à face avec une rouquine devenue rouge pivoine qu'il avait déjà rencontrée par le passé. A sa vue et au salut timide qu'elle lui adressa, le garçon ne put que laisser un sourire en coin apparaître. Il se souvenait totalement d'elle à présent ! « Hey ! Ne serait-ce pas la Poufsouffle lunatique de la dernière fois ? Miss Watters si je me souviens bien ? » Et il ne pensait pas se planter. Il n'y pouvait rien en revanche s'il mémorisait mieux les noms que les prénoms, aussi ne se risqua-t-il pas à énoncer son nom complet, sait-on jamais ! « Et il me semble que tu es également devenue préfète entre temps. Il faut dire que ça remonte déjà à loin, hein ? » Comment savait-il ça alors qu'il ne suivait pratiquement rien de ce qu'il se passait à Poudlard ? Très simple, il trouvait la Poufsouffle intrigante, depuis qu'il l'avait rencontrée il y a des mois de cela à présent, alors en voyant les nouvelles nominations, il n'avait pu que remarquer qu'elle avait été promue. Comme quoi il n'était pas toujours complètement à côté de la plaque !

Et voilà, la Poufsouffle était encore devenue toute rouge, et ça ne paraissait pas près de changer. Elle l'amusait vraiment à rougir comme ça, il avait l'impression de ne jamais l'avoir vue dans un état différent de celui-là ! Quoique, elle avait aussi manqué de tomber dans les pommes la dernière fois, mais peut-être n'avait-elle pas envie d'en reparler. Et il n'allait pas mettre les pieds dans le plat, même s'il aurait pu. Seulement il n'avait pas envie de se moquer d'elle, ni de l'embarrasser –plus qu'elle ne semblait déjà l'être en tout cas !–. Chose étrange, il avait juste envie de lui parler. Elle était différente des autres personnes qu'il côtoyait au jour le jour. Il hocha la tête. « Oui, j'ai compris. Bon ben, au moins j'ai quelque chose de juste. C'est déjà ça ! » commenta-t-il plus pour lui-même que pour elle. Il ne mémorisait pas super bien le nom de ses camarades, alors il était plutôt content de lui, pour une fois. Ce qui ne signifiait pas pour autant qu'il s'était mis à sourire comme un imbécile, imperturbable en toute occasion, c'était tout à fait lui !

Bien. Pas besoin de présentations donc. Le seul problème, c'est que la jeune fille avait l'air au moins aussi bavarde que lui. Or, il avait davantage l'habitude d'écouter les gens parler, plutôt que de mener la discussion. Mais en l'occurrence les habitudes semblaient être vouées à changer, autrement le dialogue s'arrêtait là ! Mais il n'eut même pas le temps d'ajouter quoi que ce soit, car sans mot dire, la rouquine tourna les talons et fila vers le chemin de Traverse. Hm... Est-ce qu'il avait fait quelque chose de mal ? Non parce qu'en fait, il n'avait pratiquement rien dit ou fait, justement. Par conséquent, il était tout simplement impossible qu'elle fuie à cause de lui ! Fort de cette conclusion, l'Allemand s'empressa de suivre sa camarade. Après tout, même si elle partait sans lui, il avait des courses à faire de son côté, c'était bien pour ça qu'il était là.

Mais il n'eut pas à partir tout seul, puisqu'il retrouva bien vite Eva-Rose de l'autre côté du passage. Un demi-sourire vint faire son retour sur son visage, lui retirant sa froideur habituelle. Comme quoi il lui arrivait de ne pas être si inexpressif que ça ! Une erreur ? Hein ? De quoi parlait-elle ? Une lueur d'incompréhension traversa son regard, le temps qu'il réalise qu'elle parlait du poste de préfète. Et il ne comprenait toujours pas ! S'ils avaient donné le poste à une inconsciente comme De Busworth ou Giada, là effectivement on aurait pu parler d'erreur, et même de grossière erreur. Mais nommer Eva-Rose ? Non, il ne voyait pas le souci ! « Pourquoi dis-tu ça ? Tu me parais plutôt compétente à ce poste. Bon bien sûr, il faut vouloir avoir ce genre de responsabilités, mais je ne pensais pas que ça pourrait te déranger. C'est le cas ? » Et voilà, la curiosité avait pris le dessus sur l'indifférence. Il fallait bien que ça arrive une fois de temps en temps. Il faut dire que cette fille était un vrai mystère. Sérieuse et appliquée, n'était-elle pas le profil type de la préfète ? Et pourtant, elle semblait mécontente d'avoir ce poste. C'était à n'y rien comprendre !

L'Aigle sortit les mains de ses poches pour en tirer un morceau de parchemin plié en quatre et plutôt froissé. Mouais, au final la liste de fournitures avait plutôt bien vécu le voyage. Tant mieux pour elle ! Il leva ensuite les yeux vers sa camarade, lui désignant le papier avant de hocher la tête en signe d'acquiescement. « Ouais il me faut les manuels et tous les autres trucs qui sont écrits là dedans. Toi aussi j'imagine ? » Et on sentait au ton de sa voix qu'il était passionné ! Ça pouvait paraître bizarre pour un Serdaigle, de ne pas être obsédé par les devoirs, l'avenir et tout le reste, mais pour Tomas c'était tout à fait normal. Il n'était pas un dingue des bouquins et il le vivait très bien. Ce qui ne signifiait pas qu'il n'avait pas certaines qualités qui l'avaient orienté vers cette maison. Et encore heureux, parce qu'autrement on ne pourrait qu'en déduire que le Choixpeau avait pris des substances illicites ce jour là !

Bon d'accord, ils n'étaient pas vraiment amis au sens propre du terme, mais était-ce une raison suffisante pour le planter là sans prévenir ? Il comprenait qu'elle ne veuille pas parler, il était même le roi dans ce domaine, mais de là à partir aussi brusquement... Pourquoi l'avait-elle salué en ce cas ? Il restait perplexe sur ce coup-là, à quoi jouait-elle ? Et comme il avait envie de connaître la réponse, il ne se fit pas attendre pour traverser à son tour le passage, quelques secondes seulement avant que celui-ci ne se referme. Hoho, à moins que ce ne fut pour éviter qu'il ne se referme tant qu'ils étaient de l'autre côté qu'elle était partie ? Ça semblait plutôt raisonnable au final. Elle était pragmatique, et devoir rouvrir le passage aurait été une perte de temps, sans doute.

Continuant donc la conversation là où il l'avait laissée, puisqu'il n'en était pas au premier comportement bizarre venant de la Poufsouffle, il revînt sur son poste de préfète. On voyait rarement des préfets remettre en cause leur nomination, étant donné que le poste était sensé être un honneur, en quelque sorte. Donc, il était étrange qu'Eva-Rose ne soit pas du même avis. C'était gratifiant d'être préfet, non ? Il ne s'était jamais trop posé la question, vu qu'un tel poste ne l'intéressait pas. A ses yeux, c'était surtout beaucoup de contraintes et pas énormément d'avantages. Mais pour ceux qui cherchaient à obtenir du pouvoir, c'était sans doute ce qu'il y avait de mieux, même si ça ne faisait pas d'eux des dieux tous puissants, loin de là. Et pourtant il arrivait que le pouvoir monte à la tête de certains ! Petits joueurs. Devant l'explication que lui donna la jeune fille, Tomas n'y tînt pas, il laissa apparaître un sourire amusé, se retenant cependant de rire. C'est qu'il ne voulait pas la vexer ! Elle semblait déjà si confuse. C'était d'ailleurs ce qui rendait la situation aussi comique, et ce malgré elle. « Ah, oui. Eh bien justement, ça pourrait être une occasion pour essayer de t'imposer, t'entraîner à être un peu moins effacée, non ? Comme ça tu n'as pas d'autre choix, tu ne peux pas te défiler. Cela dit, ce n'est peut-être pas ce que tu veux. Et dans ce cas là, je comprends que ça t'embête. Mais je ne pense toujours pas que te nommer préfète ait été une erreur ! » maintint-il finalement d'un ton nonchalant. Pourquoi il lui disait tout ça ? Aucune idée ! Ils étaient tous deux peu bavards, mais pour des raisons totalement différentes, aussi ne pouvait-il pas vraiment dire qu'il la comprenait. Elle, elle était timide, c'était ce qui l'empêchait de s'exprimer aisément, du moins c'était son hypothèse. Lui au contraire n'avait aucun souci à exprimer ce qu'il ressentait, c'était uniquement qu'il n'en avait pas envie, il n'en ressentait pas le besoin, la plupart du temps. Il préférait se taire que parler pour rien !

Elle ne voulait pas continuer dans cette voie, compris ! L'Allemand se tut donc, mettant la main sur sa liste de fournitures tandis qu'Eva-Rose faisait de même de son côté. Car oui, ils étaient bel et bien là pour la même et unique raison: la rentrée scolaire ! C'était inévitable, impossible d'y couper. Chaque année, il fallait racheter toutes les fournitures demandées. Bon, bien sûr, il aurait pu envoyer quelqu'un d'autre s'en charger à sa place, mais au moins ça lui donnait l'occasion de prendre l'air, donc pourquoi pas. Lorsque la voix de la Poufsouffle s'éleva à nouveau, il leva la tête, prêt à acquiescer avant de remarquer que la teinte de son visage avait encore viré au rouge pastèque. Un sourire en coin sur le visage, il hocha la tête en signe d'acquiescement. « Ouais ça me va, ça sera moins ennuyeux comme ça ! Je trouve ça incroyablement barbant chaque année. Mais ça passe toujours mieux quand on n'est pas seul. » déclara-t-il en fourrant à nouveau les mains dans ses poches. « Tu veux commencer par quoi ? » Honneur aux dames ! Lui, il se fichait royalement de ce par quoi ils commençaient, tant qu'il finissait l'après-midi en ayant tout acheté une bonne fois pour toutes !

Bien, c'était clair, Tomas était à côté de la plaque. Seulement à ses yeux, ça ne venait pas d'une lenteur de compréhension de sa part, mais plutôt du fait qu'Eva-Rose était peu claire ! De toute façon, quoiqu'il arrive, il parviendrait toujours à décharger toutes responsabilités sur les autres, c'était presque devenu un réflexe. Il n'avait (presque) jamais tort, comment pourrait-il se tromper ? Après, non, il ne disait pas qu'il était toujours irréprochable, ce n'était pas à ce point. Mais étant sûr de ses capacités intellectuelles, il ne lui venait pas vraiment à l'idée de se remettre en question, du moins en l'occurrence. Ne s'était-elle pas contentée de lui dire que c'était une erreur ? A aucun moment elle n'avait précisé l'identité de la personne en tort ! Du coup, quand elle lui donna des explications plus claires, il hocha la tête avec compréhension. Donc, le problème, c'était elle. « Tu regrettes d'être devenue préfète ? » s'étonna-t-il sans cacher sa stupéfaction. C'était juste... Incongru. Généralement les préfets étaient bien fiers de leur position et même plutôt arrogants à ce sujet, comme si le pouvoir divin était entre leurs mains. La belle blague. « Ça change. Tu es donc coincée. Tu n'aimes pas ce poste, et tu ne peux pas te rétracter, c'est ça ? C'est exactement pour ça que j'évite de prendre des responsabilités superflues. » déclara-t-il plus pour lui-même que pour la Poufsouffle. Au fond, sa vie à lui, elle ne l'intéressait pas, n'est-ce pas ? Et puis, si ce poste lui déplaisait tant, elle aurait dû démissionner voilà tout, qu'elle ait signé ou pas. Bon après, son image en aurait sûrement pris un coup, mais arrivait un moment où il fallait choisir.

Une chose que Tomas appréciait chez sa camarade: elle ne s'encombrait jamais de paroles inutiles. Elle n'était pas comme toutes ces pipelettes qu'il côtoyait à Serdaigle et qui lui cassaient les oreilles à longueur de journée. Elles brassaient beaucoup de vent pour rien, oui, ça c'était clair. Et ce n'était pas le cas de la préfète. Conclusion ? Tant mieux. Un bon point pour elle ! Pour sa part, il se tut à son tour, scrutant la liste sans vraiment la lire tandis qu'Eva-Rose réfléchissait à leur première destination. Ces détails ne l'intéressaient pas, il lui faisait confiance pour faire un choix juste.

Quand la jeune fille s'exprima enfin, l'Allemand fut presque surpris. C'est que son esprit était parti bien loin du chemin de Traverse et de ses cours pour la rentrée, entre temps. Il hocha la tête en signe d'acquiescement, même s'il avait déjà tout l'argent qu'il lui fallait, de son côté. Tapotant négligemment la poche où se trouvait son portefeuille de la main, il rangea à nouveau la liste jaunie dans sa poche. « Alors direction Gringotts Miss Watters, ainsi soit-il ! » Et le tout dit presque joyeusement. C'est qu'il était de bonne humeur le Serdaigle, et que ça arrivait finalement assez peu souvent. Il n'allait pas non plus lui proposer de payer ses achats juste pour le plaisir, mais le cœur y était, si si ! Acheter les siennes lui semblait déjà être un investissement inutile, étant donné qu'il ne se servirait plus jamais de la majorité des manuels et autres une fois ses études terminées. Mais bon, ce n'était pas comme s'il avait réellement d'autre choix, n'est-ce pas ?

Tomas n'insista pas davantage concernant le poste de préfète d'Eva-Rose. Au fond, ça ne le concernait pas franchement, et pour être honnête, ça ne l'intéressait pas non plus extraordinairement. Il avait donné son avis, et c'est tout. Et en temps normal ou face à une autre vague connaissance, il n'aurait probablement dit. Il n'aurait peut-être même pas accepté de faire ses courses en compagnie de quelqu'un. Il faut dire que quand on est à deux, ça implique de trouver un sujet de conversation potable, faire l'effort d'être un minimum réceptif, enfin bref, être présent, ce qui était bien plus compliqué que de faire ses courses en solo. On va à l'essentiel, et ça suffit. Mais comme il appréciait la préfète, malgré sa potentielle étrangeté, il lui avait paru naturel d'acquiescer. Le seul souci, c'est qu'elle n'était pas très bavarde, et que même s'il trouvait le silence relativement confortable, passer l'après-midi en ne sortant pas un mot risquait de rendre cette sortie plutôt ennuyeuse.

Gringotts, la banque des sorciers. Il aurait cru que quelqu'un d'aussi organisé qu'Eva-Rose –du moins donnait-elle cette impression– aurait amené de l'argent avec elle puisqu'elle savait pour quelle raison elle venait là, mais pourtant elle devait passer à la banque. Après réflexion il se dit que ce n'était probablement pas qu'elle n'avait pas d'argent mais plutôt qu'elle devait être d'origine moldue, et effectivement une fois arrivés au guichet, c'est bien un échange qu'elle demanda. Les Habsbourg avaient par ailleurs leur propre coffre à Gringotts, cela allait de soi, et il y résidait soit dit en passant une jolie petite fortune, à laquelle l'Allemand n'avait pas besoin de toucher, puisqu'il avait déjà ce qu'il lui fallait. Et tant mieux, parce que faire tout le trajet au fin fond de la banque aurait été plutôt contraignant.

Une fois l'opération effectuée, les deux jeunes gens se retrouvèrent à nouveau dans la rue, sans destination précise. Donc, retour au point de départ. Eva-Rose lui laissa le soin de décider où se rendre, et c'est avec nonchalance que le Serdaigle haussa les épaules tout en conviction. « Hm, ça te dérange si on passe au Royaume du Hibou ? On en a plusieurs qui appartiennent à la famille, mais après réflexion je me dis qu'avoir le mien serait tout aussi bien. Mais il va falloir que tu m'aides à le choisir, je n'ai aucune idée des critères de sélection... » reconnut-il avec détachement. Il ne s'était jamais acheté d'animal alors non, il ne savait pas trop ce qu'il voulait. Un hibou, et voilà tout. Il ne cherchait pas à ce qu'il soit mignon ou quoi, juste à ce qu'il sache voler, pas bien compliqué ! Cela dit, la préfète n'avait certainement pas besoin de piaf de son côté, et il pouvait comprendre qu'elle ait d'autres priorités. Mais Eeylops était presque en face de Fleury et Bott, donc ce n'était pas comme s'ils s'éloignaient de la civilisation ! « Ou au pire je te rejoins chez Fleury et Bott, c'est comme tu veux ! » ajouta-t-il en esquissant déjà un pas vers l'allée principale. Et voilà, il n'était même pas un tyran, si elle avait mieux à faire il ne la kidnappait pas !

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