La naïveté est un plat qui se mange chaud? [ PV ]

Charisma avait passé ce qui était, selon ses propres critères, une bonne matinée. Le matin même, elle avait pris son petit déjeuner avec Enry – elle avait même mangé, ce qui n’était pas toujours le cas quand elle se mettait à papoter avec son petit ami -, ensuite elle avait été en cours et tout s’était très bien passé, ensuite elle avait été déjeuner avec ses amis Gaël et Damon. En sortant de la grande salle, elle avait de nouveau croisé son préfet préféré avec qui elle avait échangé quelques mots avant de le lisser vaquer à ses occupations. Charisma n’était pas une petite amie embêtante ou collante, ceci parce qu’elle n’aimait guère qu’on la colle elle-même (pour peu qu’elle s’en aperçoive remarquez !). En revanche, elle était plutôt du genre jalouse, chose qu’elle avait noté depuis la rentrée et qui l’inquiétait sur son propre caractère. Elle pensait se connaître par cœur (obéissant à l’adage qui dit que pour être fort « connais toi toi-même ») et finalement, elle avait découvert qu’il y avait des aspects de sa personnalité qu’elle n’aurait même jamais soupçonnés avant d’être en couple. Bon, après, Enry n’était pas de ceux qui donnent des raisons d’être jalouse – Merlin merci, parce que Carry n’était pas une Kostovak pour rien ! -, mais elle ferait volontiers de la charpie de toutes les donzelles qui tournaient autour du jeune homme uniquement parce qu’il était préfet !

Enfin, nous l’avons dit, la matinée n’avait pas été source de contrariété pour la jeune fille. Comme elle n’avait pas cours tout de suite, elle se dirigeait vers la tour des serdaigle, montant les escaliers d’un air rêveur. C’était une expression que la jeune fille arborait souvent ces derniers temps, cela la rendait moins froide même si pas plus ouverte aux autres. Son petit cercle d’intimes s’était élargi mais il ne fallait pas trop lui en demander non plus.

Lorsque la jeune Poufsouffle arriva devant elle essoufflée, Carry revint à la réalité. Elle fixa de son regard bleu électrique la demoiselle et se contenta de quelques secondes d’observations avant de prendre la parole. Charisma avait une très haute estime de sa beauté et de son intelligence, mais une très basse de sa capacité à susciter l’intérêt d’autrui, si ce n’est des esprits faibles comme Damon et Gaël qui ne cherchaient pas à voir au-delà de son apparence. D’après Charisma, les gens la fuyaient naturellement comme on fuit quelque chose de sale ou de malsain parce qu’ils sentaient instinctivement sa différence et sa noirceur. Bien sûr, comme elle n’aimait pas beaucoup les autres, ça ne la dérangeait guère… sauf que pleine de paradoxe comme elle était, cela la complexait.

« Bonjour mademoiselle. » Elle se demandait bien ce qu’une petite poufsouffle comme ça pouvait bien lui vouloir. Elle avait besoin d’une vision peut-être ? Le pouvoir de Charisma s’était pas mal étendu dernièrement. Toutefois, il ne portait pas sur une durée très importante encore, sur la demi heure à venir, pas plus, surtout si ça ne la concernait pas elle directement. Mais la petite fille savait peut-être seulement que Carry pouvait voir des fragments d’avenir sans connaître tous les détails du processus. « Tout va bien ? Vous avez besoin de quelque chose ? » Demanda-t-elle presque gentiment mais toujours avec cette distance qu’elle mettait entre elle et les autres qui ne la rendait que plus belle – Carry étant une beauté froide -. Elle était loin de se douter qu’elle venait de se dégoter une petite fan !

Charisma n’avait pas une gamme d’expression du visage très variée, elle était tellement habituée à être froide et neutre qu’elle ne montrait que rarement autre chose que de l’indifférence. De fait, bien qu’elle fut extrêmement surprise (et que la Voix à l’intérieur d’elle soit en plein tumulte face à tant d’audace), elle ne le montra pas spécialement, ayant seulement eut un petit geste de la main, presque imperceptible, comme un léger sursaut face à une demande aussi prompte et naturelle. Carry n’était pas naturelle, elle le savait parfaitement et ne se faisait réellement aucune illusion à ce sujet, elle avait travaillé dur pour être tel qu’elle était aujourd’hui, c'est-à-dire pas tout à fait saine d’esprit mais en pleine possession d’une maîtrise d’elle-même enviable. Elle réalisa cependant que ce devait être agréable d’être comme la petite fille devant elle, d’être honnête et de dire ce qui lui passait par la tête… Elle en était même tellement incapable qu’elle envia Gabrielle-Ann, si elle pouvait dire aussi franchement ce qu’elle pensait, peut-être qu’elle saurait dire plus simplement son affection à ses amis ou, surtout, à son petit ami.

« Je vois… et bien, pourquoi pas ? » Conclut Charisma sans trop savoir ce qu’elle était supposée dire à une fillette de douze ans qui voulait devenir son amie, on ne sait trop pourquoi. Bien sûr, l’amitié était un concept auquel Carry ne croyait pas vraiment, mais elle disait quand même avoir des amis, Damon en tête, et si Gabrielle-Ann voulait prétendre à ce titre, Carry ne voyait pas pourquoi l’en empêcher. Ce serait briser un élan de véritable adoration à son égard et s’il y avait bien une chose que Carry aimait, c’était qu’on l’adore ! Pas plus que la moyenne des gens en vérité, elle n’était pas imbue de sa personne (enfin, ça dépend de ce dont on parle), et elle avait même plusieurs complexes, mais elle savait que la beauté héritée de ses parents attirait parfois les gens et ça la consolait. Il y avait encore des personnes assez innocentes en ce monde pour se baser sur des critères si superficiels qu’ils en étaient mignons, et ça lui permettait de croire, rien qu’un instant, que l’humanité n’était pas encore tout à fait prête à disparaître.

« Enchantée mademoiselle Armstrong et merci pour le compliment. Venez donc, nous allons nous asseoir ici, j’ai encore un peu de temps avant le prochain cours, profitons-en pour parler un peu. » Carry appréciait qu’on la complimente aussi, mais pour le coup c’était rare qu’on le fasse. Elle se savait assez belle (même si les goûts et les couleurs hein…) mais il y avait peu de gens pour le lui dire, même Enry ne le lui disait jamais, à moins qu’elle ne l’y pousse. Ce n’était tout simplement pas dans la nature de son entourage, à part peut-être de Gaël et Damon, mais il fallait que Charisma ait fait des efforts visibles de toilettes pour qu’ils se disent que l’heure était venue de complimenter leur amie.

« Sauriez-vous m’expliquer pourquoi vous désirez être mon amie, votre demande est assez inhabituel n’est-ce pas ? » Elle brisa son masque de froideur pour sourire à la jeune fille, elle ne voulait pas l’inquiéter, elle était juste curieuse (l’un de ses nombreux défauts) de savoir ce qui pouvait pousser quelqu’un à faire une demande aussi franche et tranchée. Elle n’en aurait jamais été, pour sa part, capable le moindre instant, pas même lorsqu’elle était petite, cela n’avait jamais été dans son caractère d’aborder les autres, on peut dire que quelque part elle restait admirative devant tant d’audace, ce qui expliquait aussi qu’elle y réponde aussi favorablement, elle qui n’est pas exactement fan du genre humain.

Gabrielle-Ann démontrait que c’était une jeune fille immature. Pas du genre à faire des bêtises dès que ses parents ou sa sœur aurait le dos tourné. C’était loin de ce genre d’immaturité. En fait, il y avait chez la fillette, qui renterait bientôt dans les joies de l’adolescence, un aspect typique de l’enfant. C’était celle de l’innocence et la pureté que les enfants avaient et qui perdait en vieillissant. D’où sa question, simple mais peut commune pour une fille de douze ans. Celle d’être son amie. Le concept de l’amitié était un de ses concepts étrange. Seule les jeunes enfants demandaient aux autre enfants la permission d’utilisé le terme ami avec eux. C’était, selon sa famille, son charme car, elle avait une façon de pensée bien à elle. Sous le « pourquoi pas » Gabrielle-Ann poussa un crie de joie. C’était une fille bien démonstrative. C’était ce qu’elle espérait au fond de son cœur. Jamais depuis leurs premières paroles échangées, elle n’avait remarqué le ton de la bleue et argent. C’était la petite Poufsouffle dans toute sa splendeur. Donc imaginé la joie et le bonheur que ressentis Gabrielle-Ann lorsqu’elle proposa se s’asseoir près d’elle pour discuté un peu. Elle était intenable tellement elle sauta sur place. Ce n’est qu’une fois cette énergie libéré qu’elle pu enfin s’assoir calmement près de Son idole numéro 1. Elle déposa ses livre près d’elle pour écouta la question de Miss Kostovak. La petite blonde lui répondit naturellement a la question. Pour elle, demandé d’être son amie, était tout à fait normale non?

- Ben, j’ai envie d’être ton ami. Tout simplement ! Il a rien de mal a vouloir devenir amie avec toi!
Et bien sur comparé à Charisma, elle laissa tombé le vous. Elle continua à parlé avec le sourire sur ses lèvres

- C’est une approche comme un autre dit-elle tout en haussant les épaules. D’ailleurs moi aussi j’ai un peu de temps lire. Bon ma sœur va vouloir que je fasse mes devoirs sur le champ. Mais moi, je préfère devenir ton amie. C’est toujours amusant de rencontré du monde, mais ma sœur ne voulait pas que je te parle. Alors pourquoi quand on a envie de devenir amie avec une personne, il faut rester dans notre coin a se demandé quand vas-t-on pourvoir lui dire simplement bonjour.

La jeune Armstrong était bien différent du reste de la famille, à sa manière. Le propos quoique bien souvent très enfantin pour son âge sortait avec sincérité de sa bouche. À plusieurs reprise, elle c’était fait gronder mais un jour sans savoir c’est parents ne l’avait pas chicané. Pour eux rien de mieux que l’expérience de la vie pour comprendre certaine chose. Malheureusement, sa première année n’avait rien changé au grand désespoir de ses parents dans leur maigre tentative de la conformé à la société. Peut-être que sa deuxième année y viendrait à bout. Bref, s’est parents avait demandé à Camélia de la surveillé pour pas qu’elle s’attire des ennuies car l’innocence et la naïveté de la jeune Poufsouffle pourrait bien être utilisé à ses fins malveillante. La fillette toujours sous le charme de Charisma attendait sagement que sa toute nouvelle idole parle pour pouvoir boire ses paroles.
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Charisma n’avait jamais eu de fan, c’était une première, et elle trouvait que c’était un peu bizarre puisqu’elle n’avait absolument rien fait pour ça. Toutefois, elle n’eut pas de mal à constater que la petite demoiselle devant elle était l’image même de l’innocence qu’elle-même avait perdu depuis longtemps, alors elle préférait déployer quelques trésors de gentillesse plutôt que de briser l’idéal de la jeune Poufsouffle. Elle se rappela alors, de manière parfaitement inapproprié, la conversation qu’elle avait eu avec Enry lorsqu’elle avait été dormir avec lui quelques nuits auparavant. Il lui avait dit qu’il y avait un paquet de filles naïves dans le château, et de fait celle-ci l’était sûrement plus qu’elle, mais c’était mignon. Au même âge, Charisma aurait aimé être ainsi, mais elle en avait été loin. Elle avait vécu sa préadolescence comme elle vivait son adolescence, c'est-à-dire protégé par son masque de froideur. Le naturel n’était pas une qualité du caractère de Carry, même physiquement elle faisait sophistiqué sans même se maquiller ou se pomponner, c’était ses traits qui voulaient ça. Elle ressemblait à une belle poupée française grandeur nature avec ses boucles châtain foncés (brune en fait à cette période de l’année), sa peau pâle et ses grands yeux bleus, cela faisait joli, mais pas « nature ».

Les deux demoiselles s’assirent donc dans un coin de couloir sur un rebord de pierre et Carry observa la deuxième année. A part Eva-Rose, elle ne connaissait pas énormément de Poufsouffle, c’était peut-être un tord vu comme elle s’entendait avec Eva-Rose et la petite demoiselle à ses côtés. Bon, vous me direz, on ne peut pas encore dire que Gabrielle-Ann et elle soient encore réellement amies, mais à partir du moment où quelqu’un arrivait à attendrir le cœur glacé de Carry, il marquait déjà un point. Il évitait au moins de se faire envoyer paître en tout cas.

« En effet, c’est une façon de voir les choses, mais vous ne pensez pas que c’est un peu abrupt ? Après tout, vous ne me connaissez pas, n’est-ce pas ? » Elle ponctua sa phrase d’un léger sourire, elle comprenait à quel point c’était étrange comme conversation mais cela était en quelques points distrayants car inhabituel, et Carry appréciait plus que tout autre chose les nouvelles expériences. « Mais j’admets qu’il n’y a rien de mal à ceci, et je me demande pourquoi votre sœur était contre que vous veniez me voir. Est-ce à cause de ma réputation ? » Demanda-t-elle à la Poufsouffle d’un air songeur. Carry n’avait pas une réputation très bonne dans le collège, mais c’était parce qu’elle avait quelques soucis d’hallucinations, c'est-à-dire qu’elle entends des voix. Elle ne leur parlait plus en présence d’inconnus, mais les plus anciens dans le collège le savaient et puis les rumeurs courent toujours plus vite que les bonnes nouvelles. Elle ne voyait que ça comme raison valable pour la cataloguer comme mauvaise fréquentation puisque après et bien… elle n’avait rien de dangereux et elle était plutôt intelligente. Froide aussi ceci dit, peut-être que la sœur inconnue de Gabrielle-Ann pensait que glaciale comme pouvait l’être Charisma, elle allait envoyer voir ailleurs sa jeune sœur, allez savoir ? Cela intriguait un peu Carry qui n’y réfléchit cependant pas outre mesure, elle n’en avait pas courage, elle préférait attendre qu’on lui réponde.

Toujours bien assise près de son idole. Elle vivait un rêve. Qui n’a pas rêvé un instant d’être assit près son idole et de lui parlé comme on le fait avec nos amis. Et encore mieux, de réussir en devenir amis avec. L’enthousiaste de la fillette n’était pas subtile. La personne la moins observatrice l’aurait remarqué. Dès que Mademoiselle Kostovak parla, Gabrielle-Ann était à ses lèvres en train de boire ses paroles. Malheureusement, pour la jeune fille, elle ne savait pas dans quoi elle s’embarquait. Ses parents qui s’imaginait le pire devait la naïveté de leur jeune fille, serait quelque peu rassuré de savoir que Mademoiselle Charisma Kostovak était une Serdaigle et non une Serpentard. Malgré tout, ses parents s’espérait que leur jeune fille murisse un peu. Car Gabrielle-Ann qui était parfaitement au courant sur les Serpentards, aurait réagit de la même manière avec les verts et argent qu’elle réagit aujourd’hui, avec Charisma. Par chance, mais si elle ne savait pas sur qu’elle genre de personne qu’elle était tombé, c’était surement mieux qu’un Serpentard qui aurait pu abuser très facilement de sa naïveté de l’enfant. Lorsque la 5ème année lui demanda que c’était un peu abrupt, Gabrielle-Ann ne comprit pas se qu’elle voulait dire.

-C’est vrais que je vous connais pas, m’est c’est le but, non ? D’apprendre à te connaître! Tu es très jolie et je suis sur que sa vaut la peine de te connaître.

Elle remit sur le tapis sa sœur qui ne voulait pas qu’elle vienne lui parlé. D’ailleurs, elle avait passée outre son autorité. Il était certain qu’elle passerait un mauvais quart d’heure exactement comme quand elle a acheté son tamagotchis. Elle était en gros crise de larme lorsqu’un préfet de sa maison est intervenu. Car Camélia offrait une scène de ménage à toute la salle commune. Bien sur, sa sœur lui avait parlé des rumeurs sur la Serdaigle, et comme à son habitude vraie pas vraie, elle était allez la voir. En fait, toute ses rumeurs ajoutait un aspect mystérieux à la 5ème année ce qui poussait l’enfant a la rencontré d’avantage. Elle baissa la tête tout en répondant :

-Camélia ma parlé de ta réputation, puis elle releva sa tête et continua son discours, mais moi je trouve que sa te que plus mystérieuse. Car si il y a tant de ragot, c’est qui tu a le don d’intrigué les autres. Et une telle personne mérite qu’on la regarde, qu’on la mettre sur un podium… C’est mon point de vue. Camélia a juste peur pour moi en fait. Je ne sais pas trop pourquoi d’ailleurs.

Gabrielle-Ann était pour sa sœur une boule de mystère immature. C’était une petite fille délicate et fragile qu’on devait à tout pris protégé du monde cruelle. C’était dans se but que Camélia avait entrepris de choisir les amis pour sa sœur. Et bien sur en contradiction face à sa sœur, Gabrielle-Ann ne faisait rien comme le voulait Camélia. C’était une roue qui tournant ainsi entre les deux sœurs. Et bientôt, en espérant pas que sa arrive, les deux sœurs vont se détesté pendant un certain temps. Enfin c’était en bonne voix si Camélia continuait d’agir ainsi et Gabrielle-Ann continuait d’agir en enfant immature plutôt que de lui dire «Stop».

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Bien, la jeune fille semblait pas mal se moquer de ne rien savoir de Charisma, elle voulait la connaître et être son amie, point. Visiblement elle était de ces personnes qui admirent surtout la beauté, au fond, ce n’était pas Carry qui allait s’en plaindre, elle n’avait après tout pas grand-chose d’autre pour elle qu’une belle apparence et de l’intelligence, à part ça elle était froide, un peu hautaine, pas très sociable, un peu folle, assez égocentrique et aussi secrète qu’elle pouvait être capricieuse, ajoutez à ça qu’elle était une grande curieuse, et vous aurez un portrait de Charisma. Bien sûr, en toute objectivité, elle avait aussi quelques qualités moins visible que la beauté qui tempéraient ses défauts, mais elle n’en avait pas conscience elle-même, trop occupé qu’elle était à complexer par rapport à toutes ces filles qui avaient une vie de famille normal et qui n’entendaient pas des voix. Jamais elle ne l’avouerait – plutôt mourir – mais c’était quand même ainsi qu’elle le ressentait. Elle aurait voulu être comme Gabrielle-Ann, innocente, chaleureuse, prête à faire confiance à n’importe qui… c’était le signe d’une enfant heureuse, le signe de tout ce qu’elle n’était elle-même plus depuis si longtemps qu’elle avait presque oublié comment c’était de ne pas vivre dans la confusion et le désir de vengeance. Carry était triste, incommensurablement triste, mais cela ne se lisait nullement sur son visage de porcelaine car elle avait pris l’habitude de cacher cette tristesse pour ne montrer en surface qu’une beauté froide et sophistiquée, beauté qui avait attiré à elle la jeune poufsouffle.

« Et bien, si c’est vraiment ce que vous voulez, pourquoi pas ? Que voulez-vous donc savoir sur moi ? » Demanda donc la jeune fille, toujours avec ce même sourire doux et cette voix un peu distante – mais ça aurait pu être pire – tout en regardant la jeune fille. « Je pense que vous connaissez déjà les bases n’est-ce pas ? Que je suis en cinquième année, et à serdaigle. Que voulez-vous savoir d’autre ? » Elle se répétait mais c’était pour être claire dans ses propos. Elle se demandait, non sans la curiosité qui la caractérisait toujours, ce que la jeune fille poserait comme question, c’était très intéressant à savoir car la naïveté sortait toujours des mots sans malice ! Et Carry voulait voir ce que cela donnerait.

« Je ne sais pas non plus, je ne suis pas quelqu’un de dangereux… mais je suis une originale, il arrive que la différence fasse peur aux autres. Mais rassurez-vous, vous ne craignez rien de moi. » En effet, Charisma n’était pas une méchante fille, elle ne risquait pas de faire du mal à Gabrielle-Ann, si celle-ci acceptait le côté froid de Carry, il n’y avait aucune chance qu’elle la blesse, en effet, la jeune fille avait parfois fait du mal parce qu’elle n’acceptait pas de faire certaines choses qui étaient selon elle un manquement à son règlement de froideur et de distance, mais d’une part elle était moins glaciale qu’elle pouvait l’être ne serait-ce que quelques mois auparavant, et en plus la petite poufsouffle avait l’air d’assez bonne constitution pour supporter que Carry ne lui saute pas au cou ! Qu’elle soit gentille suffirait n’est-ce pas ?

Alors que Charisma accepta, l’enfant sauta de joie. Au sens propre du terme en fait. Gabrielle-Ann libéra un cri de bonheur qui résonna dans toute la cage d’escaliers. En gros se qui décrivait la petite blonde c’était la naïveté, une philosophie bien a elle, une confiance absolu en tout monde, une joie de vivre et le sourire facile. En fait c’était le début d’une étrange amitié que certain comme sa sœur classifierait comme de fausse. Mais ça c’était l’opinion de sa sœur Camélia. Ce le temps sera nous dire se qui en viendra de leur lien d’amitié. Car une chose que Gabrielle-Ann ignore pour le moment est que chaque rencontre bonne ou mauvaise nous fait grandir. Donc après avoir sauté de joie dans les escaliers la jeune fille se rassit près de sa nouvelle amie. Elle sauta sur place pendant un bon dix minute, en fait les sautage dura que 2 minute et demi. Ainsi Charisma put continuer son discours et lui donna les généralités qu’elle avait apprises en posant des questions à ses aînés et à sa sœur. Gabrielle-Ann par totale admiration pour son aîné lui offrit un grand sourire chaleureux. Elle ne comprit pas du tout le sens du dernier commentaire. Pour Gabrielle-Ann, comment une aussi belle fille pouvait lui vouloir du mal? C’était un concept étrange et négatif pour la jeune Poufsouffle. Pourquoi faut-il voir du mal absolument partout dans la vie. Pour Gabrielle-Ann qui avait passé un mauvais quart d’heure à cause de son adoption pendant la guerre qui opposait les bon sorcières au mage noir et a celui qu’on de doit pas dire le nom, après tant de mal, tant de noirceur. Pourquoi devait-elle se méfier de tout monde? Ce n’était pas avec une telle mentalité qu’on changera le monde dans lequel on vit. Donc, elle ne comprit pas ou voulait en venir sa nouvelle amie. L’expression sur le son visage exprimait le questionnement, d’ailleurs on pouvait presque voir le point d’interrogation sur son front.

- Je ne comprends pas pourquoi sa fait peur, c’est juste différent en fait! Pour moi, la différence ses une bonne dose de mystère toujours amusant quand sa arrive. En fait, j’aimerais tout savoir mais faut pas tout dire en une se fois, Sinon plus cachet a notre amitié. Faire durer le plaisir!

Elle tendit sa main gauche vers Charisme. Lorsqu’elle la serra, Gabrielle-Ann secoua légèrement leurs mains toute en parlant.

- Ravie de te compté parmi mes amies! Ah aussi! J’aimerais bien avoir une photo, mais mon appareille photo est dans ma valise. Comme sa, je pourrais l’envoyer a mes parents. J’en ai une d’Eva-Rose. Tu la connais Eva-Rose, elle est dans la même maison que moi.Puis conne soudainement ramené à la réalité, elle regarda sa monte. La jeune fille fit les gros yeux. Arff, j’aurais bien continué mais mon cours va commencer dans moins de quinze minutes. Donc se voir plus tard hein? A plus.

Dès que Charisma répondit à ses propos. La fillette se sauva rapidement pour évité d’arrivé en retard a son cours. La jeune Poufsouffle venait de trouvé son idole et elle avait même réussit en a faire son amie – tout est relatif dans cette amitié.

[532 mots ]( Terminer pour Gabrielle-Ann)