EntreChats {PV Emeric Larsen}

Bastet.
Dans la mythologie égyptienne, il s’agissait d’une déesse à double visage. Sous sa forme de chatte avec des airs parfois souriante, elle est bienveillante, protectrice de l’humanité, musicienne de la joie et séductrice dans les énergies charnelles où elle serait liée à la maternité et au foyer. Sous sa forme humaine symbole de la féminité, elle est réputée pour ses terribles colères et, s’identifiant alors à la guerre, cela fait d’elle un personnage multiple et singulier.
Dans la vie de LeeRoy, il s’agissait de son chat depuis son entrée à Poudlard. A présent agée de six ans, ce chat Bombay au pelage si noir qu’on avait l’impression d’y voir des reflets bleuté protégeait sa propriétaire. A la fois affectueuse et furie, elle n’obéissait qu’à sa seule personne. Aussi fière, mystérieuse et sauvage qu’elle, elle savait se montrer à la fois discrète mais disponible. La jeune fille ne cessait de se dire qu’elle avait beaucoup de chance de l’avoir à ses cotés.

Allongée sur le ventre son lit, à lire ses dernières leçons de la semaine, elle eut un léger sursaut de surprise quand le félin vint caresser son museau sur le revers de sa main tout en ronronnant. Quand elle leva le regard vers elle, l’animal le ressentait immédiatement et vint se rouler sur le coté. Frédérique glissa ses doigts sur son pelage soyeux et l’animal qui ronronnait de plus belle lui attrapa la main tout en la mordillant doucement. Quand, agacée, elle retira sa main et tenta de reprendre ses lectures, le chat se redressa vivement, bondit hors du lit et alla se poster sur le rebord de la fenêtre. Le message était plutôt clair. Miaulant et tentant de caresser la vitre de sa patte, elle s’ennuyait et voulait se rendre à l’extérieur avec sa maîtresse. Il fallait dire que le temps était radieux et s’était rarement le cas dans cette région.
Elle soupira. Elle ne pouvait lui en vouloir. Elle avait passé la matinée à réviser et mangeant rapidement à midi, elle avait repris ses révisions tout le début d’après-midi. Elle n’avait donc pas pris le temps de s’occuper de son chat qui appréciait quand on lui apportait un minimum d’attention. Mais de l’attention quand elle seule en réclamait. Tout comme sa maîtresse. Tel un félin, la jeune fille avait un caractère qui s’y caractérisait beaucoup. Etait-elle une Bastet dans une autre vie ? En tout cas, sa symbolique lui correspondait.

Frédérique se leva de son lit et rangea ses affaires alors que visiblement ravie l’animal se frotta le museau contre ses mollets. Quand elle sortit de son dortoir, elle n’eut pas besoin de lui prier de la suivre car elle était déjà à ses talons. Qui disait que le chien était le meilleur ami de l’homme ? Si s’était le cas, le chat était le meilleur ami de la femme.
Fourrant ses mains dans ses poches, elle arriva rapidement dans le parc où le félin sautait déjà sur un insecte. Vu le temps, il y avait du monde à l’extérieur et elle voulut se mettre en retrait, en éternelle solitaire qu’elle était. Tournant un instant le regard de son animal, alors qu’elle avait repéré un coin agréable où s’allonger, elle entendit deux chats râler. Bastet venait, sans doute pour elle, de se jeter sur un autre et elle dut intervenir en la prenant dans ses bras pour la stopper. Portant son attention sur le garçon vers qui l’autre chat venait de se précipiter, la jeune fille câlina son animal tout en s’approchant de l’autre Serpentard.

« Excuse la… Elle est disons quelque peu brute et sauvage quand elle s’y met... »

Le nez dans son pelage noir, elle dévisageait le garçon s’attendant à des réprimandes pour lesquelles elle pourrait répondre… si il y avait réprimande bien sur. Mais elles n’étaient pas là pour se disputer, mais pour se détendre et, la jeune fille surtout, s’en voulait un peu d’avoir dérangé la tranquillité d’un membre de sa maison...

Emeric Larsen, jeune adolescent de douze ans était devenu en l’espace d’une soirée la star de sa maison c'est-à-dire les Serpentards. Pourquoi ? Eh bien il avait eu la chance (il faut dire les choses comme elles sont et toute réussite de toute façon a sa part de chance) d’attraper le vif d’or en tant qu’attrapeur de l’équipe de Quidditch de Serpentard. Attraper le vif d’or lors d’un match de Quidditch c’était faire gagner cent cinquante points dans le match à sa maison et c’est aussi ce qui mettait fin au match. Du coup en donnant largement l’avantage à Serpentard en attrapant la petite balle dorée, Emeric avait du coup fait remporter le match à sa maison ce qui donc au final faisait de lui la star de sa maison. Jusqu’au prochain match bien évidemment car tout pouvait tourner en sa défaveur au prochain match et du coup là il deviendrait peut être la risée de sa maison. Ca faisait plutôt froid dans le tôt ce genre de possible retournement non ? Enfin bref, il était pour l’instant la star de Serpentard et ça lui plaisait plutôt bien. Du coup il avait une côte de popularité qui ne cessait de grimper auprès de la majorité des amateurs de Quidditch. Il avait bien sur annoncé cela à sa grand-mère qui n’a pas tardé à lui envoyer comme récompenses quelques friandises. L’année prochaine il irait se les acheter lui-même puisqu’il aurait alors accès à Pré-au-lard. « Tu vas où Emeric ? » demanda Adam tandis que le garçon se levait de son lit. Tous les deux avaient passé la matinée dans le dortoir où ils s’étaient un peu entrainer à la magie pour le prochain cours de métamorphose. « Je vais me balader avec Chest, tu veux venir ? ». Le chat d’Emeric entendant son nom se leva à son tour de la malle du garçon s’étirant un bon coup et commença à trainer autours des jambes de son maitre. C’était un chat vraiment bien dressé et rien que pour cela Emeric l’appréciait beaucoup.

Donc Emeric sortit dans le parc de Poudlard histoire de ne pas rester constamment enfermer à l’intérieur. Il faisait beaucoup comme rarement ce qui du coup l’amena à se diriger près du lac là où il y avait le moins de personne. Une grande étendue d’herbe qui n’attendait que lui. En chemin il croisa quelques couples en tête à tête (ce qui signifiait en grand baiser langoureux), intrigué comme à son habitude il jeta un rapide coup d’œil à tous ses amoureux. Non ça n’était pas un voyeur jusque quelqu’un qui était plutôt surprit et légèrement envieux. Il rougissait quelque peu à chaque fois qu’il voyait cela et fut finalement rappelé à la raison par son chat qui lui attrapa la patte. « Hey ! » lui lança-t-il pour le calmer. Il continua alors de marcher avant de se poser dans l’herbe et de s’allonger. Son chat fit de même se collant au niveau des hanches d’Emeric. Le garçon ferma durant l’espace de quelques secondes les yeux et se laissa joyeusement bordé par le silence de l’endroit. Il y avait certes des personnes se baladant dans le parc, mais les quelques élèves proches du lac étaient ceux souhaitant un peu d’intimité et donc ils étaient plus ou moins silencieux. Il sentit alors que son chat n’avait plus la tête posé près de lui, il se leva alors avant d’être attirer parce quelques bruits. Une dispute éclatait entre son chat et celui d’une autre personne. Une demoiselle plus vieil qu’Emeric s’approcha alors pour prendre son chat à elle dans ses bras tout en s’excusant. « Oh pas de problème, Chest est un peu en tord aussi. ». Le chat d’Emeric cracha contre celui de la demoiselle avant de revenir prêt de son maitre. « Moi c’est Emeric enchanté ! Tu veux t’asseoir ? Je ne pense pas que Chest irait attaquer ton chat maintenant. ».

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NEIGE

Son nez toujours dans le pelage noir du félin, elle avait cessé de dévisager le garçon. Il n’avait pas eu de réprimandes et lui avait même présenté des excuses. Les Serpentards n’étaient plus ce qu’ils avaient été. Elle n’était effectivement pas là pour se disputer, mais pour se détendre et, la jeune fille s’en voulait toujours un peu d’avoir dérangé la tranquillité d’un membre de sa maison. Sans hausser de sourire, à moitié observatrice et distante, elle adoptait la même attitude qu’avec les personnes avec qui elle n’avait pas l’habitude d’ouvrir la conversation. Elle ne paraissait pourtant ni froide ni hautaine, chose déplacée face à un égal, ou presque.

Alors qu’il s’était levé afin d’intervenir après de son propre animal, il se présenta brièvement à elle et là un sourire en coin, léger et plein de malice, s’étira sur ses lèvres. Elle savait bien qu’elle l’avait vu quelque part, elle n’était pas du genre à oublier un visage. Et puis, on ne pouvait pas oublier une personne pareille, surtout quand on était vert et argent. Elle se redressa alors que Bastet s’était mise à ronronner au contact de sa maîtresse alors que l’autre chat crachait encore sur elle avant de revenir prêt de son maître.

« Je sais qui tu es… Je suis amatrice de Quidditch… J’ai été dans l’équipe… dans le temps… Belle performance durant le dernier match… »

Elle se doutait que sa réputation à elle ne pourrait jamais égaler celui du garçon. Elle avait été effacée quand elle avait été dans l’équipe et beaucoup, des autres maisons surtout, sachant qui elle était maintenant, riaient quand elle affirmait avoir fait du Quidditch. Que voulez-vous, on ne peut rien faire contre la stupidité. Alors que lui, Emeric, il avait fait gagner le match à lui seul, ce qu’elle n’aurait jamais pu faire avec ses performances classiques quand elle était batteur durant trois années. Et puis en ce moment, s’était une toute autre réputation qu’elle avait, dans un tout autre domaine, pas forcement glorieux aux yeux des autres, et elle le savait, à son grand désespoir.

« Je suis Frédérique LeeRoy… enchantée aussi…
Tant que j’aurais un œil sur elle, Bastet n’ira pas à nouveau importuner ton chat elle non plus… »

Elle accepta de s’asseoir. Il était de sa maison et elle ne pouvait que l’apprécier. C’était déjà un début pour lier connaissance, bien qu’elle considérait les années inférieurs à la sienne comme des gamins pleurnichards et inutiles.
Prenant place face à lui, déposant son chat sur ses genoux mis en tailleur, elle le dévisagea sans montrer d’insistance déplacée. Elle le connaissait de par ses prouesses, mais elle ne devait rien savoir d’elle, en tout c’était ce qu’elle espérait, ce qui n’était donc pas forcement le cas.

« Alors, qu’est-ce que ça fait de devenir ainsi célèbre… Et pas de fausse modestie… Il faut profiter de quelques moments de gloire… Cela n’est pas offert tous les jours… »

Car du jour au lendemain, on pouvait se retrouver dans l’ombre…

Était-ce effrayant que quelqu’un qu’on ne connaissait pas vraiment vous connaisse vous ? Pas vraiment, c’était comment dire…, les rançons de la gloire n’est ce pas ? Du coup lorsqu’Emeric s’était levé et s’était présenté, la demoiselle avait expliqué qu’elle savait qui il était parce qu’elle était amatrice en Quidditch. Oui le quidditch avait créé au garçon une certaine renommée qui faisait de lui quasiment une star de Serpentard donc si la demoiselle avait vu le match c’était normal qu’elle le connaisse. « Ah ah ! » Il lâcha un rire gêné puisqu’elle venait de le complimenter pour sa prestation justement au dernier match. C’était toujours gentil et agréable de se faire féliciter surtout pour un premier essai en tant qu’attrapeur de l’équipe. « Merci en tout cas, ça fait plaisir ! » lui dit-il tandis qu’il retournait s’assoir sur la pelouse du parc de Poudlard tandis que la demoiselle se présenta. Frédérique Lee Roy…Hum Frédérique Lee Roy…. « Jamais entendu parler désolé. Mais il faut me comprendre, je ne suis là que depuis l’année dernière ! » lui expliqua-t-il tandis qu’il la scrutait en levant la tête plissant légèrement les yeux à cause des quelques rayons de soleil présent qui l’aveuglaient quelque peu. Puis maintenant que tous les deux savaient que le chat de l’autre allait se tenir tranquille, elle prit place aux côtés d’Emeric ce qui lui permit d’éviter le mal de cou une fois qu’il n’eut plus à lever la tête pour parler à la demoiselle. Cette chère Frédérique lui demanda alors ce que ça faisait de devenir et elle lui demandait de répondre sincèrement sans modestie avec une petite leçon comportementale à la fin de sa question.

« Eh ben pour quelqu’un comme moi qui n’est arrivé que l’année dernière c’est toujours top quoi. Cependant ils s’attendent surement à de grandes choses maintenant pour que je réussisse une nouvelle fois l’exploit. C’est le risque du poste d’attrapeur, c’est quelque chose à la fois terrifiant et vraiment excitant ! » dit-il. Ah ben pour être terrifiant bien sur que ça l’était. Et si il ratait le vif d’or au prochain match, eh bien plus d’Emeric, il n’existerait plus de la surface du globe, on le ferait disparaitre ou du moins on s’occuperait de lui de telle sorte que personne ne le remarque plus. Il redescendrait au bas de l’échelle Serpentesque, il n’existerait plus parmi ses camarades. Même Ena sa cousine était capable de le renier, il en était sur. Elle n’était pas forcément intéressée par le Quidditch, mais elle en était capable. Il s’allongea dans l’herbe en pensant à ce qui ce serait passé s’il avait postulé à un autre poste et que l’attrapeur qui aurait été pris à sa place avait attrapé le vif d’or. On lui aurait surement tapoté l’épaule en guise de félicitation et ensuite on se serait occupé de l’attrapeur afin de le féliciter comme ils avaient félicité lui. Il aurait dès lors été assez jaloux alors finalement malgré la prise de risque que ça entrainait, le poste d’attrapeur était grave sympa. « Oui grave sympa… » murmura-t-il.

PS : Je suis trop désolé du retard x_x j'ai pas eu le temps de Rp et je n'aurai pas forcément plus de temps plus tard du moins avant les vacances d'été IRL. Du coup je te propose soit de clore à ton prochain message, soit de continuer à tes risques et périls x) désolé x_x

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