Suède - la véritable, l'unique... PV

Ils allaient se marier… pas aujourd’hui, mais dans un lendemain qui ne ferait que se rapprocher au fil des jours, et c’était là quelque chose qui comptait vraiment énormément pour Erwan… Il aimait Luca, il le savait depuis plusieurs années déjà, et savoir qu’ils allaient finalement être mari et femme ne faisait que donner plus de concret au rêve qui était finalement devenue réalité. Si l’on remontait à son adolescence, et qu’on lui affirmait, à cette époque particulièrement sombre, qu’il finirait par épouser une femme de l’envergure de sa belle rousse, sans doute aurait-il amèrement ri au nez du plaisantin qui lui aurait annoncé pareille nouvelle. Mais le voilà, dans ce présent si réel et si incroyable à la fois… il allait épouser cette femme si formidable… Et cette simple idée le rendait fou de joie.

Leurs lèvres s’unissaient dans un parfait moment de bonheur à deux, et les mains d’Erwan passaient avec douceur et amour dans les longs cheveux de sa belle avant de finir leur course dans sa nuque. Il l’aimait comme un fou, et plus encore aujourd’hui qu’hier, mais sans doute bien moins que demain… Il avait le sentiment qu’il allait finir par crever d’amour pour elle, tant les sentiments étaient saisissant… Il la voulait, elle et elle seule, et se refusait catégoriquement à tout partage… c’était clair et net, elle était sa chérie à lui… A la remarque qu’elle fit concernant les bagues, il esquissa un sourire repli d’amour :

« Je l’espère, en tout cas… »

Même si, logiquement, elle devrait aimer, il connaissait les goûts de la belle demoiselle Winchester, depuis le temps qu’ils étaient ensemble, à présent… Il ne lui avait jamais offert de bague encore (mais lui avait déjà offert des bijoux autres, évidemment… Elle était coquette, et il le savait (et d’ailleurs il aimait ça… Luca était une fille très belle qui aimait se mettre en valeur, et Erwan ne voyait absolument rien à redire à ce sujet !). Hochant doucement la tête en signe positif, tandis que sa belle aprlait du repas, Erwan lui sourit et mangea avec bonne humeur le sushi que la jeune femme lui tendait. Quand elle vint l’embrasser de nouveau, il caressa le bras de la belle, ses doigts achevant leur chemin sur la joue de sa princesse :

« Bon appétit… »

Il lui adressa un sourire, et ils continuèrent à manger dans la bonne humeur, bercés par une ambiance qui demeurait romantique (Erwan avait tout fait pour, tout de même !). Cette soirée serait sans nul doute à jamais gravée dans ma mémoire du Roumain… c’était obligatoire ! Tout s’était si bien déroulé qu’il peinait encore à y croire, et pourtant…. Tout était là… devant lui… Il avait la main de la seule femme au monde qu’il désirait. La vie était vraiment formidable.



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