Les Serpents domineront le monde - Commun

TOPIC COMMUN A TOUTES LES VIPERES !!!!!

L’heure était grave !!! la magie disparue depuis beaucoup trop longtemps pouvait, apparemment revenir… Victoire, toutes ces années passées à Poudlard à trimer et à saigner de l’encre noire sur de fichus parchemins n’étaient peut-être (oui on incluse un brin d enuance tout de même, c’est plus sûr…) pas perdues… Champagne ! (Par contre, nous (Princesse Marie Coraline Elizabeth de Liechtenstein) préférerions un bon champagne, évidemment –précisons, parce qu’avec le peuple, il n’est pas toujours aisé d’être comprise du premier coup (les simples d’esprits…). –toussote-. Marie avait entendu des bruits de couloir (il faut avouer que dans le genre, elle se débrouillait pas trop mal pour avoir un max de ragots en un minimum de temps c’est ça quand on est populaire. Aussi la jeune demoiselle avait-elle demandé à ce que les Serpentards rejoignent la salle Commune, tous à la même heure, afin de discuter des choses qui se produisaient autour d’eux… ça ne rigolait plus !

Nous étions vendredi soir, il était 21h et la salle commune des Serpentard était fort agitée. Et pour cause… Ce n’était pas tous les jours qu’on affichait, sur le mur de la Salle Commune qu’une réunion concernant toutes les vipères allait avoir lieu en soirée… Emeric et marie s’étaient arrangés pour que le mot passe bien et qu’il ne s’ébruitent pas (ou le moins possible) vers les autres maisons… Et puis ils avaient choisi un créneau horaire où ils étaient libres tous les deux… Donc pas en ronde. Et avec le couvre feu, aucun élève, mis à part les préfets, n’était autorisé à sortir de la Salle Commune après 21h, ainsi, tous devraient être présents (au pire, il suffirait de les tirer de leur piaule, bande de faignants !).

Marie était déjà prête à prendre la parole. Elle avait toujours eu énormément de facilité à s’exprimer en public, en même temps, c’était bien mieux pour elle, ainsi, puisque sa nature (Fille du dirigeant du Liechtenstein et ministre de la magie du Liechtenstein aussi) l’obligeait à savoir se présenter face à un oratoire. C’était donc elle, d’Emeric et elle, qui prendrait la parole (et c’était sans nul doute bien mieux ainsi… Connaissant son collègue –ou pas…-). La vipère était dans sa chambre il était 20h55 et elle peaufinait les derniers détails. Rien ne devait être mis au hasard… Surtout pas ! Aussi admirait-elle son reflet… dentition ? Blancheur idéale, pas la moindre feuille de salade à noter (en même temps elle s’était lavée les dents, hein –paf-). Cheveux ? Sa crinière dorée, relevée en un chignon élégant n’avait aucun défaut, comme toujours… maquillage ? Discret, à son image –eu… on se comprend !-… bref, autant dire parfait ! Tenue vestimentaire ? Tout était impeccablement repassé, pas de plis à signaler, rien de vulgaire (grand Dieu non !). Bien, elle était prête.

La sorcière quitta sa chambre (ha, non on me signale qu’il s’agit plus d’un dortoir que d’une chambre…) et rejoignit la salle Commune déjà agitée… Bien, tous étaient venus (ou presque, elle n’allait pas compter les ingrats qui osaient être absents, mais si elle en connaissait qui n’étaient pas venus, ils allaient avoir affaire à elle ! Parole de Vipère !!!). La jeune femme observa les élèves présents, assis dans des fauteuils, à des tables ou debout à converser… Bien. Debout, au milieu de la Salle Commune, Marie prit la parole après un raclement de gorge Ombrage, le retour !!! :

« Bien. Merci à tous d’être venus ce soir. »

Souriante, la Vipère leur adressa un regard entendu, et, une fois le silence tombé parmi l’assemblée, elle reprit la parole :

« Sans doute avez-vous entendu les autres maisons… Tous projettent d’agir, concernant la terrible malédiction qui nous a tous touchés cette année… je ne surprends personne en parlant de la fameuse ‘disparition de la magie’. »

Marie hocha doucement la tête avant de reprendre :

« Tous projettent d’agir… peut-être sans intérêt, sans vraiment savoir où chercher, mais ils veulent fouiner. Ceci étant, leur façon de procéder ne mènera nulle part… Et je vous propose à tous une façon bien plus intelligente d’agir. »

Ils étaient des Vipère après tout, ils étaient rusés… Aussi Marie avait-elle un plan.

« Gryffondor… Poufsouffle…Sserdaigle. Ils vont tous chercher des indices, des idées… de leur côté. Vous serez sans doute d’accord avec moi : ils n’iront pas bien loin ainsi… C’est pour cette raison que nous, nous allons nous montrer plus malins qu’eux… Comme toujours, soit dit en passant… »

Après tout, les ‘malins’ de l’école, ce sont bien les Serpentard (de réputation !!). Aussi marie haussa-t-elle la voix pour que tous l’entendent on ne peut plus clairement :

« Nous allons donc nous diviser, tous, afin d’épier toutes les maisons… Il faudra que l’on réunisse, chacun de notre côté, tous les éléments de réponses, les possibles indices trouvés par les autres et qu’on examine l’ensemble. Il s’agit, après tout d’un travail de groupe… mais nous auront prouvé à tous que nos méthodes sont plus intelligentes que les leur. Le but est de gagner, de retrouver l’usage de nos baguettes. Peu importe la méthode, ce qui compte c’est bien la victoire, n’êtes-vous pas de mon avis ? »

Pleine d’assurance et de détermination, la jeune fille reprit, avec calme :

« Que vous participiez ou non, ce qui s’est di ici doit impérativement rester entre nous. Il est impassable qu’on se fasse doubler. Vos amis d’autres maisons n’ont pas à savoir ces petites choses là, ça ne concerne que nous… Vous aurez tout le loisir de leur en parler quand nous aurons gagné. »

Ben quoi ? Faut savoir y croire un peu, quand même !!!

« Ceux qui veulent participer restent, les autre, vous pouvez retourner à vos passionnantes activités, personne ne vous en empêchera. Mais gardez le secret, sinon… Vous le regretterez. »

Et elle était très sérieuse… Attention aux langues trop pendues ! Lorsque le ménage fut fait, la blonde reprit :

« Bien, et maintenant… On va se répartir. Un groupe par maison. Je serais dans celui des Serdaigle. »

Pourquoi ? Sans doute parce que là elle n’avait pas d’amis, donc aucun risque qu’on l’ennuie de trop… Gryffondor c’était risqué et Poufsouffle pire encore, à cause de Roman ! Donc Serdaigle était la solution ‘logique’ à son problème, et puis Marie ne voyait pas ce qu’il pourrait y avoir à redire !


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Alek avait vu le mot, évidemment… Et c’était frustrant, parce qu’il ne voyait pas du tout de quoi pouvait bien parler une ‘réunion’ dans une maison… C’était quoi ce trip ? Ils faisaient ça comme ça, là, tous les ans ?? Ou c’était juste un délire personnel des préfets qui avaient décidé de jouer aux c*ns ? En attendant de savoir de quoi, exactement, il en retournait, le jeune garçon se tâtait vraiment à y aller… d’un, parce qu’il sentait que ça allait être bien casse bonbon, dans le genre, de deux, parce qu’il aurait aimé qu’on se donne, au moins, la peine de ‘préciser’ la nature de la réunion (genre un thème, c’est trop demander ?). bref, nageant dans un flou des plus obscurs, le sorcier décida qu’il prendrait sa décision le soir même, après tout, rien ne sert d’être fixé avant l’heure H, non ? Faut pas être stressé, c’est mauvais pour la santé !!! Si si, c’est prouvé scientifiquement .

Aussi Alek laissa-t-il couler jusqu’au jour de la réunion. Il l’avait presque oubliée… sauf qu’il y avait tellement de monde, par rapport aux autres soirées depuis la rentrée, dans la salle Commune, qu’il se souvint, soudain, qu’il y avait les préfets qui souhaitaient leur parler ce soir… pas plus emballé que ça, il vit cependant une petite vipère qu’il aimait bien : Romily, et il la rejoignit donc avec un petit sourire amusé accroché aux lèvres, la saluant doucement :

« Salut Romy ! »

Familier ? Hum… peut-être bien un petit peu, oui, mais quelle importance ? Elle ne lui en tiendrait pas rigueur, peut-être lui lancerait-elle quelques boutades, le casserait-elle à coup de vannounettes toutes gentilles, puis ils finiraient par rigoler, après s’être cherchés mutuellement. La routine, quoi ! Se disant que sa jeune… comment dire ? Amie ? Bo… pourquoi pas ? Aller, on va dire que c’est une amie ! Se disant donc que sa jeune amie pourrait savoir des choses qu’il ignorait (le coup de l’âge ne servant à rien dans le monde étrange dans lequel ils vivaient… les petits pouvant savoir des choses que les grands ignorent *oui drôle d’univers que celui-ci !* il s’enquit :

« Dis donc, tu sais ce que c’est que cette histoire, là ? »

Pas que c’était intriguant, mais un petit peu beaucoup quand même… Et Alek étant un grand curieux, il était, bien sûr, obligé de tomber dans le piège à toute allure, sans même prendre le temps de réfléchir plus que nécessaire… (oui parce qu’il prend un peu de temps pour réfléchir quand même ! N’oublions pas qu’il est un Serpentard… Rusé, donc *à ce qu’il paraît, en tout cas…*).

Puis alors qu’il parlait avec sa cadette, arrivèrent les préfets (un coup d’œil à sa montre lui indiqua qu’ils étaient pile à l’heure et c’est à 21h tapante que la blondasse de préfète qu’il n’aimait pas, parce que trop sainte nitouche, prit la parole.). Il l’observa avec un soupçon de frayeur… Comment elle faisait pour parler à l’heure pile (seconde comprise) sans fixer sa montre ? Un coup d’œil derrière lui (devant la préfète, donc) l’informa qu’il n’y avait toujours pas de pendule dans la salle Commune… Flippant ! Mais il n’avait encore rien vu…

Elle parla (avec bagout, il devait bien lui donner au moins ça). Et tous l’écoutèrent (en même temps elle avait l’air si strict qu’on n’avait pas forcément envie de se faire chopper par la demoiselle en train de faire autre chose que de l’écouter… Quand il dit qu’elle est flippante cette gonzesse !). Il l’écouta parler… elle traînait en longueur.

*Elle parle comme les politiques cette fille…*

C’était chiant, quoi, en résumé… heureusement, elle commença à amorcer un dénouement qui s’annonçait moins chiant que son discours… pas mal la blonde finalement, elle n’était pas aussi stupide qu’il le croyait (et pourtant il ne l’avait jamais considérée comme une lumière hein…). Esquissant un sourire mauvais (c’pas sa faute, il adore la compétition, il a un esprit de compétition !!!!), il ne pouvait qu’approuver l’idée des préfets. Avec ce genre de manœuvre, ils n’en branlaient pas une (ou presque) et en même temps, ils récoltaient toute la gloire (ou comment avoir les yeux plus gros que le ventre…). C’est donc sans plus réfléchir que ça qu’il resta quand la préfète demanda à ceux qui n’étaient pas intéressés de partir. Il s’installa bien dans son fauteuil, attendant la suite des évènements. Il n’allait sûrement pas s’ennuyer !

Marie (alias la préfète blonde) parla des maisons à surveiller, et ajouta qu’elle serait avec les Aigles. Et bien comme ça au moins, il savait d’hors et déjà qu’il ne serait pas avec eux ! Hors de question de se coltiner la blondasse à longueur de journée (même si sur ce coup, elle n’avait pas été trop bête, elle restait une sainte nitouche chiante qu’il préférait ne pas trop côtoyer sous peine d’être atteint de terribles nausées !). Alek, lui, avait très envie d’action… Et étant donné les maisons… Il pensait que l’idéal serait de s’intéresser aux gryffondors… Puis il y avait Blake chez eux, comme ça, ça passerait inaperçu !!! Très bien comme idée ça. Souriant, il répondit donc, dans la salle Commune devenue bruyante, depuis que Marie s’était tue :

« Et bien dans ce cas, je pense m’intéresser aux gryffondors… »

Avec un peu de recul, peut-être que Blake lui en voulait s’il la ‘trahissait’, ceci étant, tout cela était plus un jeu qu’autre chose pour lui… parce qu’il doutait vraiment que de ‘simples élèves’ puissent trouver des choses que le ministère ne trouvait pas. Personne ici, n’était Harry Potter, après tout (à moins qu’il ne soit ici, déguisé ??? u___U –ou la grosse théorie du complot !-). Alek sourit à Romily :

« Et toi alors, tu vas venir avec moi, ou avec l’autre ou tu préfère les Poufsouffles ? »

Ça l’aurait bien amusé que Romy soit avec lui quand il espionnerait les lions, mais il pouvait aussi survivre sans elle, pas d’inquiétude à avoir à ce sujet… Il gérait…


[1 011]

Passer son vendredi soir à écouter cette pimbêche de Marie leur raconter on ne sait trop quoi, ce n’était pas franchement la grande passion de Romilly qui ne le sentait pas du tout ce plan. Toutefois, quand on aspire à devenir populaire, on suit le mouvement et on se tait. Ce qu’elle fit, même si elle ne se pressa pas non plus pour aller dans la salle commune. Heureusement, elle ne fut pas longtemps seule car Alek arriva vers elle alors qu’elle venait juste de poser ses fesses sur un pouf dans un coin de la salle.

« Salut Alek ! Je ne pensais pas que tu viendrais, un vendredi soir, je t’imaginais plutôt en train de courir mes congénères plus âgées. » De par son jeune âge, Romilly n’était pas une cible potentielle pour Alek et croyez bien qu’elle s’en fichait complètement ! Oh, objectivement, pour un vieux, il n’était pas trop mal, mais Romilly n’avait que faire des garçons en général et elle aimait être vénéré, donc son type d’homme (pour peu qu’à douze ans on puisse en avoir un) n’avait rien à voir avec celui de son ami. Ami parce qu’il n’y avait pas d’autres mots d’ailleurs parce qu’il était évident qu’ils ne traînaient pas ensemble en dehors de la salle commune. A l’intérieur, par contre, ça pouvait arriver, lorsque Romilly n’était plongée jusqu’au cou dans ses diverses occupations, parce que à douze ans, ce petit bout de femme était toujours en train de courir. La faute à ses diverses occupations dans le château et principalement à Sterne qui était une de ses priorités, sans compter qu’elle essayait de voir le plus souvent possible son frère qui était à Poufsouffle et qu’elle voulait toujours avoir une allure parfaite, et figurez-vous que c’est bien plus dur que ce qu’on imagine !!!

« Je ne sais pas trop honnêtement, quelque chose à voir avec la disparition de la magie je crois. » Puis il y eut le discours interminable de Marie qui manqua de peu de faire s’endormir Romilly qui pour garder les yeux ouverts se disait que c’était impoli de bailler en public. Et lorsqu’elle eut terminé, Alek lui posa une question qui permit à Romy de se bouger, mentalement du moins.

« Je pensais aller à Poufsouffle mais j’ai peur que mon frère prenne mal que je l’espionne. Je pourrais aller à Serdaigle puisqu’il y aura Rosalie, mais même s’il y a moins de risque c’est le même problème… alors Gryffondor, pourquoi pas, au moins je n’y connais personne d’important. » Puisque pour Romilly il y avait deux catégories de personnes, les importants (sa famille, ses très proches amis) et les optionnels (tout le reste du monde) dont elle pouvait se débarrasser sans même un pincement au cœur. Quelque part, on pouvait presque dire que Romilly était insensible, parce que sous ses jolies sourires, son cœur était très dur à atteindre, la proche, la liste des importants devaient se limiter à trois ou quatre personnes grand maximum… mais quelle importance, justement, puisque les optionnels n’étaient pas au courant qu’ils étaient, comme leur nom l’indique, en option dans le grand plan de vie de Romilly ? (Après tout, devenir maître du monde, ça demande quelques sacrifices)