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 Every feeling every word, I've imagined it all

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Ξ Sujet: Every feeling every word, I've imagined it all   Every feeling every word, I've imagined it all EmptyDim 16 Oct - 18:51

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La mi-juillet était arrivée rapidement, Emily n’avait presque pas vu le temps passer. Il y avait eut les aller-retour entre Londres et Pré-au-Lard pour voir William, les nouveautés d’Honeydukes à penser, et avec tout cela, les mois étaient rapidement passés. Maintenant, Emily et William fêtaient leurs deux ans ensemble. Ce n’était pas rien, surtout quand on connaissait le passé des deux amoureux. Alors qu’une avait eut la malchance de voir son ex-fiancé périr dans un accident de voiture, l’autre avait vécu une rupture difficile. Et maintenant, voilà où ils en étaient, plus de deux ans après s’être rencontrés… Ils étaient en couple, ensemble et heureux. Et Emily revivait, réellement. William était surprenant et il avait presque complètement guérit Emily de Chad. Bien sûr, la jeune femme pensait des fois à son ex, elle se demandait si son présent aurait été le même avec Chad. Elle en doutait, mais elle préférait éviter d’y penser le plus possible. Elle était avec William, elle était heureuse, alors pourquoi chercher à se compliquer la vie ? Elle avait un travail qui lui plaisait, et même si elle n’habitait pas avec William, elle le voyait très souvent. Alors pourquoi chercher midi à quatorze heures ?!

Enfin bref. Alors qu’ils devaient se retrouver sur le chemin de Traverse pour fêter dignement leurs deux ans de relations, Emily elle, flippait plus que jamais. Non, elle n’avait pas trompé ce cher William, loin d’elle cette idée, mais il y avait quelque chose de bien plus grave. Enfin, grave, ça dépendait pour qui ! Emily n’avait pas vu le truc venir, aussi, quand elle avait appris qu’elle était enceinte, il y avait une semaine de cela, elle s’était littéralement décomposée sur place. Mais ce n’était pas parce qu’elle ne voulait pas d’enfants, non pas du tout, Emily était une mère née ! Elle était née pour être maman, elle l’avait toujours su ! Enfin, elle l’avait su lorsqu’elle était sortie avec Chad, m’enfin bref… Cependant, comme elle avait déjà fait une grossesse nerveuse, elle avait peur. Peur que quelque chose cloche, peur que ce n’était pas vrai, qu’elle recommençait juste à trop stresser. Cependant, la prise de sang et les tests magiques –qu’elle avait faits en cachette de William, pour éviter de l’inquiéter- s’étaient tous sans exception aucune révélés positifs. Emily était bel et bien enceinte de William. Maintenant, il fallait trouver comment annoncer la chose au futur papa… Emily n’avait plus que deux semaines si elle voulait avorter, et elle savait que la décision de William serait très importante. Car pour elle, c’était clair et net, elle voulait garder cet enfant… Même s’ils ne l’avaient pas vraiment désirés, elle était sûre de pouvoir l’aimer comme personne… Mais est-ce que William était prêt à devenir papa ? C’était là le problème ! Car s’il ne voulait pas d’enfant, elle ne pourrait pas le forcer ! Pire, elle n’osait même pas imaginer qu’il puisse la quitter à cause de ça… Cependant, elle savait que William n’était pas ce genre d’homme, donc elle était plutôt sereine pour le couple… Mais pour l’enfant… Et puis, elle n’avait jamais dit à quelqu’un qu’elle aimait plus que tout au monde qu’elle était enceinte… Quel enfer !

Alors qu’elle tournait en rond dans son appartement de Londres, imaginant toutes les réactions que William pourrait avoir, elle finit par sortir de sa rêverie en entendant son portable sonner. Morgane l’appelait pour lui souhaiter bonne chance. Car oui, Emily en avait parlé à Morgane, c’était une chose obligatoire puisque la jeune femme était la meilleure amie de la blonde. Finalement, Mily prit son sac à main et parti en direction du Chaudron Baveur pour entrer sur le Chemin de Traverse. Une boule au ventre, la blonde avançait vers le glacier, où elle devait retrouver William. Par chance, ou peut-être pas, le jeune homme et futur papa (ou pas) n’était pas encore arrivé. Emily salua donc le glacier, et prit place en terrasse, lui signalant qu’elle attendait quelqu’un. Le temps d’attente, au lieu de la stresser la détendit. Elle faisait le point dans sa tête, de ce qu’elle devrait lui dire, pour qu’il ne pense pas qu’elle lui imposait l’enfant. Finalement, quand William arriva, tous ses doutes s’envolèrent. Le voir comme ça fit chavirer le cœur d’Emily. Elle le prit dans ses bras, l’embrassa et lui sourit. Ses yeux pétillaient. Il n’y avait pas à dire, Emily était complètement folle de lui !


« Joyeux anniversaire mon amour… »

Emily déposa un baiser sur les lèvres de son petit ami et se rassit. Le glacier vint prendre leur commande, et instinctivement, Emily commanda la même glace que lorsqu’elle avait rencontré William, c’est-à-dire un sorbet Grenade. Et maintenant, elle allait devoir trouve les mots justes…

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Ξ Sujet: Re: Every feeling every word, I've imagined it all   Every feeling every word, I've imagined it all EmptyDim 16 Oct - 23:44

Comment faisait-il pour tout gérer? William n'en avait aucune idée. Entre son travail à Ste Mangouste qui lui prenait un temps fou, Emily, sa famille et ses amis, le jeune médicomage ne savait pas comment il arrivait à suivre. Mais à vrai dire, il ne se posait pas trop la question. Les journées s'enchaînaient et il ne faisait qu'avancer. Comme tout le monde en fait.
Les mois avaient défilés et aujourd'hui, le couple que formait William et Emily fêtaient leur deux ans. C'était un petit « miracle » si on pouvait dire quand on savait par quoi ils étaient passés auparavant. Dire qu'il s'était promis de ne plus jamais poser les yeux sur une blonde.
En y repensant, cette idée était plus que saugrenue. Elle était grotesque! Voilà où une rupture déchirante pouvait vous amener: à prendre des décisions inconsidérées.
La femme qu'il aimait était tout sauf brune et il ne l'aurait échangé contre personne au monde. Il avait eu la chance de croiser miss Lerant chez Fortarôme, lors d'une après-midi ensoleillée comme aujourd'hui. Jamais il n'aurait cru à l'époque qu'ils seraient ensemble un jour. Pourquoi? Tout simplement parce qu'il n'avait envie d'être avec personne quand il avait croisé son regard noisette... et qu'elle était blonde *sbaff*. Elle l'est toujours d'ailleurs! … Quoi?... Bah blonde idiot!... Ah oui, ça! *resabff*

Pour cette journée particulière, il avait prévu quelques petites choses. Rien d'extravagant, mais qui pour lui -et pour elle aussi- avait une signification particulière. L'un des cadeaux était symbolique. L'autre beaucoup plus concret. Mais il stressait quand même de le lui offrir. De toute façon, qui n'aurait pas flippé? William était peut-être un jeune homme posé et calme, ça ne l'empêchait pas de stresser...surtout lorsqu'il avait ce genre d'idée à l'esprit.
Pourtant, il était sûr de lui... Mais il fallait encore que Mily soit d'accord.
Agacé, il chassa son appréhension en haussant les épaules, avant de sortir de sous la douche. Il avait été de garde cette nuit et n'était rentré que tôt ce matin. Il s'était couché à l'aube avant de se relever quelques heures plus tard pour se rendre à son rendez-vous avec Mily. Une bonne douche pour se réveiller, et un café pour démarrer la journée et être en forme, voilà ce dont il avait besoin.

Il voulait l'inviter à dîner ce soir. Jusqu'ici, rien d'exceptionnel... c'était surtout l'endroit qui comptait. Il avait rangé le paquet dans la poche intérieur de sa veste, puis avait pris ses clefs avant de tout boucler derrière lui, et de se rendre sur le Chemin de Traverse.
En descendant l'allée, il ne fit pas très attention à ceux qui l'entouraient. Il avait la tête ailleurs, rien de nouveau d'ailleurs. Mais le fait qu'il n'ait pas revu Mily depuis plusieurs jours lui fit presser le pas presque inconsciemment. Son travail lui permettait de penser à autre chose qu'à elle. Il était très professionnel -si on oubliait l'épisode Lena-, et il ne se permettait pas de rêvasser au boulot. Mais c'est lorsqu'il était chez lui ou avec des amis, et même en famille qu'il pensait à elle et de son absence parfois pesante à ses côtés. Surtout quand il voyait son frère Jason et sa femme Pénélope. Ils étaient si heureux. La dernière fois, la famille Harris s'était réunis pour un repas traditionnel comme d'habitude. Mais Mily n'avait pas pu venir ce jour-là car elle travaillait. Il s'était senti bien seul à la tablée familiale.
Bien que très content d'être avec les êtres qu'il chérissait le plus, il n'avait pu se sentir totalement « complet ». Et c'était ce genre de « détails » qui permettait d'ouvrir les yeux sur l'importance que l'on accorde à ceux qui nous entoure. Du coup, après le déjeuner, William s'était excusé auprès des siens et était passé à Honeyducks voir comment allait sa moitié.

Son sourire avait toujours le même effet sur lui. Il était source d'un sentiment qui l'envahissait, et qui ne pouvait lui faire que du bien. C'était un sourire toujours accueillant et rafraîchissant, qui lui faisait oublier tous ses problèmes.
Alors qu'il s'avançait vers elle pour la prendre dans ses bras et l'embrasser, il profita du sourire qu'elle lui offrit. Un sourire qu'il considérait comme destiné qu'à lui seul. Ridicule peut-être, car en tant que vendeuse, elle devait en offrir des sourires aux clients. Mais à ses yeux, ce sourire lui était réservé à lui et à personne d'autre.
Fortarôme était le lieu de leur première rencontre et à vrai dire, l'endroit était parfaitement choisi pour une vendeuse en confiserie et un accro aux sucreries. Et puis c'était aussi grâce à ce « berceau sucré » que le surnom de la belle était né. Il aimait la surnommé « Miss Grenade » quand il n'était que tout les deux. C'était le parfum qu'elle avait pris lors de leur première rencontre, ici-même. C'était toujours dans des moments d'humour et/ou de complicité qu'il la surnommait ainsi.


« Joyeux anniversaire à toi aussi mon ange... » avant de l'embrasser de nouveau, content de pouvoir la serrer dans ses bras.

Et oui, pas de "Miss Grenade" ici. Il préférait y suggérer la tendresse plus qu'autre chose. De toute façon c'était ainsi qu'il la considérait. A ses yeux, elle était un ange. Son ange. Cette auréole dorée qui entourait son visage fin, à la peau délicate, au sourire à damner un sain, aux yeux scintillants...
Mais toutes les bonnes choses ayant une fin, il prit place lui aussi à son tour et passa sa commande. Un sourire se dessina sur ses lèvres lors de la commande de Mily. Un clin d'oeil à leur rencontre. D'ailleurs, ça faisait pas mal de temps qu'il n'avait pas goûté ce parfum.


« Glace à la noisette pour moi s'il vous plaît », avant de poser ses yeux azur sur la jolie blonde qui lui faisait face.

William ne pouvait juste pas imaginer en arrivant que leur deuxième anniversaire ne se passerait pas exactement comme prévu.
Rien ne laisser présager que Mily n'était pas très sereine. Et Will n'étant pas extra-lucide...
Il posa sa main sur celle de l'ex Serpentard et la porta à ses lèvres pour y déposer un baiser. C'était instinctif. Pas calculé. Juste parce qu'il avait envie de sentir sa peau douce frôler la sienne. Les petits gestes tendres qu'il lui accordait étaient sous l'impulsion du moment, parce qu'il en avait envie. Il n'y réfléchissait pas. Il était plus du genre spontané que calculateur en amour.


« Alors comment s'est passé ta semaine? » demanda-t-il curieux de savoir si tout allait bien pour elle.

Et puis il était vraiment intéressé par ce que pouvait faire sa moitié. N'était-ce pas normal au fond? Du moment qu'elle était heureuse, il l'était aussi. Ca pouvait paraître niais, mais à ses yeux, quand on était vraiment amoureux, rien ne pouvait être considéré comme idiot ou absurde. Trop de personnes considéraient les sentiments amoureux comme encombrants ou ridicules. William y voyait au contraire un moyen d'être vrai et heureux.
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Ξ Sujet: Re: Every feeling every word, I've imagined it all   Every feeling every word, I've imagined it all EmptyLun 17 Oct - 22:14


Emily était ravie de voir William, elle ne l’avait pas vu depuis une semaine, et en une semaine, des tas de choses avaient changé. Cependant, sa vie n’avait pas encore totalement basculé, et Emily pouvait encore espérait sauver sa peau assez dignement. Elle pensait bien évidemment se sauver en formant une vraie famille avec William hein, pas en avortant et en stoppant sa relation avec le magnifique médicomage qu’elle aimait tant !

« Assez bien ! On a presque fini la nouvelle friandise, elle ne devrait plus tard ! Mais du coup, ça demande du travail… Et toi ? Tout s’est bien passé ? Tu étais de garde non ? Mon pauvre, tu dois être exténué… »

Pour le coup, Emily s’en voulait un peu de le sortir de force de son appartement alors qu’il avait peut-être envie de rester tranquillement dans son lit à récupérer des forces. Mais bon, il était avec elle, alors elle n’allait pas s’en plaindre ! Surtout qu’il semblait plus magnifique que jamais. Bon, d’accord, le fait qu’elle soit complètement raide dingue de William et qu’elle soit enceinte de ce dernier, mais non ! Bon, un peu quand même peut-être, mais comme elle vivait dans un conte de fées depuis deux ans, Emily s’était habituée, plus ou moins, à avoir un canon à ses côtés. Plus ou moins bien sûr hein, parce qu’elle avait toujours du mal avec les filles qui pouvaient éventuellement approcher son homme de trop près. Emily restait une Serpentard, ne faisant confiance qu’à très peu de monde… Quand le glacier leur apporta leurs glaces, Emily esquissa un sourire et prit une cuillère de glace à la noisette de William. Et bien quoi ? Lorsqu’ils s’étaient rencontrés, elle n’avait pas pu le faire, maintenant, cela ne poserait pas de problème à son homme !

« Dis voir… Il faut qu’on parle Will… Je sais que c’est censé être un jour magnifique, mais je ne peux pas me taire plus longtemps… »

Bon, okay, Emily tournait peut-être la chose un peu trop dramatiquement… Mais quand même, ce n’était pas rien qu’elle voulait annoncer à William ! Bien sûr, ce n’était pas non plus une rupture ou quelque chose de super grave… Mais bon, trouver les mots justes, c’était assez compliqué quand vous ne l’aviez jamais fait auparavant. Après avoir prit une cuillérée de sa propre glace, Emily prit la main de William, posa son regard noisette dans celui du garçon, baissa les yeux et se décida à parler. Et quitte à y aller, autant y aller franco.

« Je suis enceinte. De toi. »

Bah oui, précisons, sait-on jamais que William ne lui fasse pas pleinement confiance et qu’il puisse penser qu’elle l’a trompé ! Bien évidemment, Emily n’en n’aurait pas été capable pour tous les galions du monde, mais elle avait trouvé presque normal de le préciser. Parce qu’elle n’était pas touchée par l’immaculée conception et que la chose la traumatisait déjà assez pour pouvoir ne serait-ce qu’un seul instant imaginer que quelqu’un d’autre puisse être le père. Enfin, elle n’avait tout de même pas fini ce qu’elle voulait dire, elle n’en n’avait dit qu’une partie, même pas en regard William en plus… Elle serait la main du jeune homme dans la sienne et avait gardé ses yeux fixés sur leurs mains jointes…

« Si… Si tu ne te sens pas prêt, je comprendrais ! Je ne veux rien t’imposer…. »

Emily avait relevé les yeux, fixant William, guettant sa réaction. Elle avait peur, bien entendu, qu’il ne la plante là comme une vieille chaussette, mais elle espérait sincèrement qu’il ne le ferait pas et qu’ils pourraient parler à cœur ouvert de ce qui venait de leur tomber dessus. Car pour faire un enfant, il fallait être deux, et Emily ne pouvait pas gérer la chose toute seule. Même si elle devait dire adieu à son bébé, elle voulait que William soit à ses côtés.

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Ξ Sujet: Re: Every feeling every word, I've imagined it all   Every feeling every word, I've imagined it all EmptyMar 18 Oct - 12:50

Le jeune médicomage savait à quel point Mily aimait son travail. Elle s'investissait vraiment dans les nouvelles créations de Honeyducks et il appréciait de pouvoir de temps à autre goûter à ces douceurs qu'il avait le droit de tester -parfois- en avant-première. Des épisodes parfois cocasses...voire sensuels quand ils leur prenaient à tout les deux l'envie de « s'amuser ».
Et pourtant leur rencontre était une pure coïncidence au fond puisque lorsqu'il l'avait rencontré, il n'était pas retourné chez Honeyducks depuis plusieurs mois.
Il était content que ça se passe bien pour elle dans son travail. Parce que se taper des « c**s » toute la journée, si vous me passez l'expression, mais y avait de quoi ne pas passer une bonne semaine. Mais si à la boutique ça marchait, alors il était ravi pour elle.
Il savait qu'elle s'épanouissait d'autant plus dans l'innovation de nouvelles sucreries. Certes, ça demandait du travail, mais Mily n'était pas du genre à rechigner à la tâche.

Quant à lui...bah il avait l'habitude d'avoir un train de vie aussi perturbant. Dans le sens où les journées et les nuits continues le coupaient parfois du monde extérieur. Heureusement qu'il était entouré, parce qu'il aurait très bien pu ne jamais sortir de Ste Mangouste et s'y enfermer pour bosser comme un forcené
.

« Oui, mais ça ira, ne t'inquiète pas. J'ai dormi un peu en rentrant. Et puis je n'allais quand même pas manqué cette journée... » fit-il d'un sourire tendre pour la rassurer, avant de revenir sur la nouvelle conception Lerant. Oui, ce n'était plus Honeyducks, mais Lerant pour lui. Après tout, elle avait déjà inventé pas mal de nouveautés. Et il savait qu'elle avait bien d'autres projets en tête.
« La nouvelle friandise est top secrète ou j'aurai le droit d'y goûter avant? » demanda-t-il un sourire aux lèvres, le regard espiègle.

C'est vrai quoi! Même crevé, William n'aurait pas hésité une seule seconde à sortir de son lit rien que pour passer son week-end à ses côtés. Ils ne s'étaient pas vu depuis une semaine. Normal qu'il laisse son lit derrière lui. Excepté quand Mily y était. Logique!
Le jeune Harris avait l'habitude depuis et même si ce n'était pas tous les jours faciles, il aimait vraiment son travail. La fatigue et les coups durs passaient après. Les gardes, il en avait bouffé était donné qu'il était ni marié, ni père de famille. Du coup, il lui arrivait d'avoir aussi ses week-end d'astreinte. SAUF ce week-end qu'il avait négocié avec son chef de service. Hors de question de bosser lors de leur deuxième anniversaire.

Il la laissa piquer un bout de sa glace à la noisette, amusé par son geste. Lui-même aimait bien lui piquer ses frites quand elle regardait ailleurs Rolling Eyes Comment ça ce n'est pas bien? Rolling Eyes
Tant pis! Certaines petites manies, aussi bien adorables qu'énervantes, s'installaient au fil du temps dans un couple. Et ce n'était pas cette manie-là qui allait l'agacer, bien au contraire. William en profita pour la regarder porter sa cuillère à ses lèvres. C'est lui ou il avait chaud?

Alors qu'il en était à reprendre une deuxième bouchée de sa glace à la noisette -Ô combien délicieuse- pour faire baisser la température, il marqua un temps d'arrêt devant le changement de comportement de celle qu'il aimait. Il avait loupé un épisode?
Il ne savait pas pourquoi... mais il sentait que son enthousiasme n'était pas de mise. Devant la tournure des évènements, il se demandait encore s'il devait encore respirer. Non parce qu'il faut comprendre. Mais devant un « Il faut qu'on parle » et « Je ne peux pas me taire plus longtemps », il y a de quoi vous foutre une crise cardiaque. Qu'est-ce qui se passait? Pourquoi elle lui sortait ça?
William, bien que du genre réfléchi et posé, se mit à s'imaginer des scénarios de dingue. Du genre... « j'ai rencontré quelqu'un, je te quitte ». Oui, ça ressemblait fortement au scénario catastrophe. Non...pire « J'ai une maladie incurable »... C'est tout son monde qui basculerait.
Il s'était soudain tendu, peur de voir ses peurs prendre vie sous ses yeux. Qui oserait dire après qu'un ex-Poufsouffle n'avait pas d'imagination...? Ou d'intuition?...*sbaff*


Il avala difficilement sa bouchée et posa sa cuillère sur le rebord de la coupelle, l'incitant ainsi à continuer. Même s'il n'avait soudainement pas très envie de savoir. Normal que ça l'inquiète. En quelques secondes, l'air semblait s'être raréfiée. Ce qui était absurde, mais bien palpable pour le jeune homme.
Alors pour reprendre contenance, il se concentra sur elle. Uniquement sur elle et non pas sur lui et ses appréhensions. Quoi qu'elle ait à lui dire, cela avait son importance. Il était prêt à l'écouter. Sa main dans celle de Mily, il offrit une légère pression comme pour l'encourager. Quoi que se soit, il devait l'écouter.

Les mots résonnèrent dans sa tête, tel un leitmotiv incessant. Lorsqu'il était à l'hôpital, c'était lui qui annonçait les grossesses à ses patientes. Pas le contraire. Alors... Alors... Et bien là il ne savait pas comment réagir. Limite idiot sur les bords, il resta sans voix. En même temps, il ne voyait absolument pas quoi dire. En fait, il avait le cerveau qui était en mode « burn-out ». Il n'y avait que cette solution possible pour qu'il ne puisse même pas ordonner ses pensées convenablement.

Elle était enceinte. De lui. Oui, il s'en doutait quand même un peu qu'il était le père. Il avait une totale confiance en Mily. Alors le fait qu'elle précise que c'était lui le père n'était pas un fait très important. Enfin si, quand même. C'était important! Mais pas dans le seul voulu. Qu'elle lui précise qu'il était le géniteur n'était pas fondamental à ses yeux dans le sens où il avait totalement foi en elle. La question ne se posait même pas. Ce qui était un choc à vrai dire, c'était de savoir qu'elle était enceinte.
N'avaient-ils pourtant pas pris leurs précautions? Bah quoi? Il s'accroche à ce qu'il peut... Mais lui-même savait en tant que Médicomage qu'un accident était vite arrivé. Combien de fois il avait vu de jeunes filles/femmes dans son bureau, après un rapport non protégé...
Mais ici, il ne s'agissait pas d'une inconnue. Il s'agissait de Mily. Et du coup, lui aussi était concerné.

Le fait qu'elle ne le regarde toujours pas de les yeux fut une bonne chose sur le moment. Pourquoi? Il était soulagé qu'elle n'ait pas vu son regard perdu et ahuri. Elle en aurait sûrement été blessé. Surtout qu'il n'arrivait toujours pas à sortir une phrase cohérente. Il fallait déjà qu'elle se forme dans sa tête, alors imaginez un peu le bordel.

Mais plus maintenant. Il avait besoin de croiser son regard. Besoin de...de...s'accrocher à son regard noisette. De la rassurer. Elle n'osait même pas le regarder. Elle semblait craindre sa réaction. Ça pouvait se comprendre en général. Ce « coup d'éclat » n'était pas prévu au programme. Ils ne vivaient même pas ensemble, même s'ils passaient du temps chez l'un et chez l'autre. Sauf qu'ici, il ne devait pas se comporter comme un Médicomage face à une patiente, mais comme un... comme un homme face à la femme qu'il aimait.
Alors lorsque son regard croisa celui de Mily, il prit une inspiration, et se lança
.

« Je crois que personne n'est jamais vraiment prêt pour ce genre... d'aventure. » dit-il en dégageant ses mains de celles de la jolie blonde.

Ce n'était pas à lui d'être rassuré...mais elle. Il entrelaça ses mains autour de celles de la jeune femme, pressant, de manière rassurante, ses mains fines et délicates entre les siennes.
Il n'avait pas vraiment l'impression que quiconque lui imposait quoi que se soit. Il avait juste l'impression de tout faire à l'envers.
Il savait qu'il voulait une famille. Il y avait déjà pensé à l'époque où il était avec Anastazya. Mais aujourd'hui, c'était différent. Il était plus mûr. Il avait un métier stable, qui le passionnait. Il était indépendant, et vivait une relation amoureuse dans laquelle il était heureux. Mais l'angoisse soudaine d'être... père? Il ne voulait pas y penser tout de suite. Pourquoi? Parce qu'il avait tout le temps d'y penser. William n'était pas un lâche. Ils ne fuiraient pas ses responsabilités. Mais il n'était pas non plus un « martyr » dans le sens où il ne voyait pas ça comme un fardeau.
Il était juste pris au dépourvu, perdu et pas sûr d'être à la hauteur de la tâche, mais ce dont il était certain, c'était qu'il ne comptait pas la quitter. Bien qu'une petite partie de lui soit totalement flippé et le force à prendre ses jambes à son cou.

Il déposa un baiser rassurant sur les doigts de sa petite amie, avant de reporter son regard azur sur la jeune femme. Elle avait peur et il se devait de trouver les mots justes, mais tout en restant lui-même. Il ne pouvait pas s'adresser à elle en ignorant ses craintes
.

« Si tu me dis ça, c'est que tu veux le garder?!... Tu es enceinte de combien de mois? » demanda-t-il, tentant de rester rassurant, ses mains enveloppant celles d'Emily.

En restant concentré, il arrivait à garder son esprit aussi clair que possible. Faut le comprendre aussi. Il ne s'attendait pas à ce qu'on lui annonce un tel événement.
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Ξ Sujet: Re: Every feeling every word, I've imagined it all   Every feeling every word, I've imagined it all EmptyJeu 27 Oct - 23:40


Toute la peur, l’angoisse et l’appréhension qu’avait éprouvée Emily la semaine passée venaient de revenir d’un seul coup, lui coupant presque le souffle. Si elle avait pu mourir ou se cacher dans un trou de souris plutôt que de faire ce qu’elle venait présentement de faire, aucun doute là-dessus, elle aurait choisit une de ces options. Elle n’avait jamais été conditionnée à être maman, elle n’avait pas eu à s’occuper de sa petite sœur, elle-même étant trop petite, elle n’avait non plus jamais eut de cousin dont elle pouvait s’occuper, trop prise par son travail et par sa vie complètement déprimante jusqu’à ce qu’elle rencontre William. Bien sûr, il y avait les enfants d’Ashaiah, le petit-frère d’Heaven, mais ce n’était pas des enfants qu’elle voyait très souvent. Alors non, elle ne savait pas comment faire. Elle ne savait pas non plus comment organiser sa vie. Avec William, ils n’habitaient même pas ensemble ! Il habitait avec Ruth, alors qu’Emily vivait en collocation partielle avec sa cousine puisqu’elles travaillaient toutes les deux à Honeydukes. Et quand il n’y avait plus de magie, cela avait été bien plus simple et rassurant d’être à deux plutôt que d’être toute seule. Mais maintenant qu’un enfant pointait le bout de son nez… Tout allait être plus compliqué. Déjà, rien que le fait de savoir si ils le gardaient ou non serait une épreuve. Peut-être pas pour William, mais pour Emily en tout cas. Car s’il ne voulait pas d’enfant, pas maintenant, c’était Emily qui allait devoir subir l’intervention, pas lui. Okay, l’infirmière lui avait dit qu’elle s’en remettrait, mais quand même, ça lui fichait la trouille, bien plus que de garder le bébé !

« Je ne sais pas trop… J’ai jamais eu à m’occuper d’un enfant… Ca fait deux mois et demi, je l’ai appris la semaine dernière… Je ne veux rien t’imposer, c’est pour ça que je te le dis avant, tant que je peux encore… Tu sais… »

Oui, il devait savoir. Il était médicomage, donc il devait bien savoir de quoi elle parlait ! Cependant, le dire était plus compliqué que le penser. Emily avait peur, ce qui était normal, mais elle pouvait également sentir la peur de William. Même s’il essayait de ne pas le montrer, elle le sentait. Ils étaient ensemble depuis deux ans, donc au bout d’un moment, forcément, Emily pouvait sentir quand quelque chose n’allait pas. Elle se demandait d’ailleurs si William n’allait pas lui faire une crise cardiaque, car ce qu’elle venait de lui annoncer, ce n’était tout de même pas rien. Mais bon, puisqu’il respirait encore et qu’il lui parlait, cela voulait dire qu’il était toujours vivant et qu’il ne comptait pas passer l’arme à gauche d’ici peu. Tant mieux, car Emily avait bien assez d’un ex six pieds sous terre, elle n’avait pas besoin qu’un autre ne rejoigne Chad. Surtout pas William, car elle en était sûre depuis deux ans maintenant, il était l’homme de sa vie, avec qui elle finirait mamie et entourée d’une famille heureuse. Ou du moins l’espérait-elle jusqu’à ce qu’elle apprenne qu’elle était enceinte. Emily sentit le baiser de William et ses mains autour des siennes.

« On est jeunes et on a tout notre temps alors… Ca me va si tu ne le veux pas… »

Ca lui en coûtait de le dire, bien évidemment, car elle parlait tout de même d’un petit être, qui grandissait en elle, et qui était le fruit de leur amour… Alors forcément, oui, elle était un peu patraque. Elle ne savait pas si elle serait une bonne mère, et encore moins si elle était prête pour être maman, ce qu’elle savait, c’est qu’ils allaient devaient faire un choix, et que quelque soit ce dernier, il allait être d’une importance cruciale dans leurs vies. Soit ils devenaient parents, et par la même occasion finissaient par –sans aucun doute- habiter ensemble, fondaient une famille et affrontaient une nouvelle épreuve. Soit ils restaient tous les deux, et cela serait une nouvelle épreuve tout aussi compliquée que s’ils devenaient parents…


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Ξ Sujet: Re: Every feeling every word, I've imagined it all   Every feeling every word, I've imagined it all EmptyDim 13 Nov - 21:40

Le choc de l'annonce n'avait pas tellement eu le temps d'être digéré. Mais même s'il fallait s'y attendre, William se devait de se montrer le plus fort possible. Non, il était loin d'être superman. Il était juste un jeune homme normal, qui vivait une relation amoureuse avec une jeune femme merveilleuse... et les aléas de la vie font que parfois certains imprévus se profilent à l'horizon. Aléa très particulier, mais qui pouvait arriver à quiconque. Personne n'était à l'abri. Après...ce n'était pas la mer à boire, n'est-ce pas? Enfin...ça dépend pour qui. Il voulait la rassurer, vraiment. Il s'en voulait un peu de ne pas s'être montré enthousiaste comme d'autres hommes auraient pu l'être. Mais il avait reçu cette information qu'on lâche et qui explose jusqu'à vous rendre aveugle et sourd. Sauf qu'il savait parfaitement que ses oreilles ne l'avaient pas trahies. Et puis l'arrivée d'un bébé dans leur couple n'avait jamais été réellement abordé. Certes, y a des remarques par-ci par-là, mais qui ne sont pas sérieuses. Rien qui ne se rapproche d'une véritable discussion. Et qui au final n'avait pas permis aux deux jeunes ici présent d'envisager la chose. Les mains de Mily entre les siennes, il tenta de remettre ses idées au clair. Au moins, il n'avait pas pris ses jambes à son cou, ce qui pour le moment était une bonne chose. Il avait vu des jeunes filles/femmes dans son bureau, « abandonnées » par leur compagnon ou petit ami du moment à cause d'une grossesse non-désirée. Mais lui ne se voyait pas agir ainsi. C'était impossible à ses yeux. Jamais il n'aurait pu se regarder dans un miroir après. Et puis cet « épisode » l'aurait torturé à vie, il en était certain.

« Oui » fit-il d'un simple hochement de tête.

Avant...avant... Oui, il savait très bien de quoi elle voulait parler. Il était très bien placé pour le savoir, même si ça ne voulait pas dire qu'il avait son mot à dire. Dans les décisions des autres évidemment, pas dans cette situation précise. L'éventualité d'un... avortement -aussi difficile que soit le mot à prononcé- il devait avouer qu'il y avait songé. Dans le laps de temps entre l'annonce et maintenant, cette idée lui avait effectivement frôlé l'esprit. Et il savait très bien en quoi ça consistait, puisqu'il avait déjà accompagné des patientes dans cette procédure pas toujours facile, surtout sur le plan psychologique. Dans ces situations-là, il avait toujours fait preuve d'un grand professionnalisme. Éthique oblige. Deux mois et demi... oui, il savait ce que cela impliquait. Quoi que en Angleterre, le délai pour l'IVG était de 24 semaines. Ils avaient le temps. Mais ce n'est pas ce qu'il avait envie d'envisager
.

« Pour tout avouer, je ne m'attendais pas à ça. Mais...si tu veux cet enfant, je ne veux pas m'y opposer. Je ne veux pas que tu avortes, sauf si tu le désires. » déclara-t-il, les mains de Mily au creux des siennes.

Et oui, il n'était pas seul à décider. Si Mily voulait le garder, il était d'accord. Mais si elle voulait avorter? Serait-il toujours aussi enclin à l'accompagner dans cette épreuve? …
Il y serait obligé, même s'il ne partageait pas son point de vue. Après tout, c'était elle qui allait le porter pendant 9 mois, pas lui.
Mais dans le cas où elle décidait de le garder, il avait un tout autre rôle à jouer, loin du médicomage qu'il était. Un rôle de soutien, de petit ami... de futur père?!?

Cette éventualité était effrayante, mais il n'était pas non plus totalement novice. Non non, William n'avait pas d'enfants cachés. Il ne jouait pas non plus à la poupée. Il avait juste eu la chance de grandir et d'évoluer au sein d'une famille nombreuse aimante. Il avait tout de même 8 frères et soeurs dont il était proche. Et ne parlons même pas des cousins et cousines. Sa jeune soeur Elizabeth était celle dont il était le plus proche. Il serait prêt à tout pour elle. Quand elle était née, il n'avait que deux ans, mais elle avait été une vraie révélation. Il s'était amusé avec elle, l'avait protégé, chouchouté... au point de vouloir l'emmener dans ses valises lors de sa toute première rentrée à Poudlard.
Sa famille avait une très grande place dans son cœur. Ce qu'elle lui avait transmis, il voulait le donner en héritage à ses enfants.
Cette pensée faisait écho à la situation dans laquelle il se trouvait. Être père n'était pas dans ses projets immédiats, mais ne pas le devenir alors qu'il en avait la possibilité, il ne l'envisageait pas.
Il tiqua à la réflexion de la jeune femme. Oui, ils étaient jeunes, et oui, ils avait tout leur temps pour être parents. Mais dans la vie, tout est relatif. Rien n'est jamais tracé. Si c'était le cas, la vie serait sans saveur. La vie ne pouvait pas être figée. L'imprévu pouvait aussi s'y inviter. Comme aujourd'hui...


« Je n'ai jamais dit ça. Je ne veux pas que tu te sentes obligée de quoi que ce soit. »

Il n'avait jamais dit ''qu'il ne le voulait pas''. Normal que ça étonne au départ. Et encore le mot est faible. Il aurait presque pu fuir s'il ne l'avait pas aimé autant.
Une des choses que ne supportait pas William était le mensonge. Alors il voulait être honnête avec elle. Certes, ils étaient jeunes, mais en même temps, y avait-il un âge « parfait » pour avoir un enfant? Ses parents avaient eu Jason jeunes. Et ils ne s'en étaient pas plus mal portés. C'était aussi une question de feeling, de maturité, de perception... De plus, ils travaillaient tout les deux. William n'était plus apprenti, mais un vrai médicomage. Mily avait une place sûre chez Honeydukes. Ils ne vivaient pas ensemble, mais ils pouvaient toujours y remédier. Ce n'est pas comme si cette éventualité ne lui était jamais venue à l'esprit.
Alors oui, il comprenait pourquoi Mily parlait d'un possible avortement. Mais elle, en voulait-elle vraiment de ce bébé? Parce que lui, il avait du mal à se voir l'accompagner jusqu'à ce malheureux dénouement. Mais si elle ne souhaitait pas le garder, alors il accepterait sa décision, même s'il n'était pas d'accord avec elle
.

« Être jeune n'empêche pas d'être de bons parents. Et même si c'est plutôt inattendu, si l'idée d'être parent peut faire peur, parce que nous n'en avons pas réellement parlé auparavant, nous avons quelques mois pour nous y faire. Et puis... je ne pouvais pas rêver mieux comme mère pour mes enfants. » avoua-t-il en déposa un tendre baiser sur les doigts de la jeune femme.

Il connaissait Mily depuis deux ans et il savait qu'elle serait une bonne mère. Il ne pouvait rêver mieux. Elle était douce, attentive. Elle n'avait pas à douter de ce qu'elle avait à offrir à cet enfant à venir. Mais il savait que l'arrivé d'un premier enfant angoissait beaucoup les parents. Bon, dans la situation présente, c'était plutôt Mily qui angoissait. Bon, lui aussi, mais disons qu'il avait mis son angoisse de côté pour le moment et qu'il se préoccupait plus des appréhensions de sa petite amie. Combien de jeunes mamans avait-il vu se poser les mêmes questions? L'ex-Serpentard n'avait pas de raison de douter, mais il comprenait pourquoi. Après tout, un tel événement bouleversait des vies. Mais au fond, la question primordiale restait pourtant la même
.

« Mais toi Mily? Qu'est-ce que tu veux vraiment? » demanda-t-il en fixant son regard azur dans celui noisette de sa petite amie, remettant en place une des mèches blondes de la jeune femme, sa main entrelaçant toujours celle de Mily.
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Ξ Sujet: Re: Every feeling every word, I've imagined it all   Every feeling every word, I've imagined it all EmptyLun 14 Nov - 15:07


Emily avait peur, très peur, voire peut-être même trop peur. Elle avait peur que tout cela ne soit qu’une illusion, qu’elle ne soit dans un monde parallèle ou quelque chose dans ce genre, comme quand elle s’était crue enceinte de feu Chad Armani. Cette idée de grossesse, elle l’avait déjà eut par le passé, pas avec le même homme, pas avec les mêmes sentiments et ressentiments. A cette époque, Chad était mort depuis quelques semaines, et Emily avait pris du poids, avait des nausées, tous les bons symptômes de la femme enceinte... Alors elle s’était inquiétée. Elever un enfant seule, était-ce possible ? De surcroit, était-ce possible pour elle ? Elle n’en savait strictement rien et n’en pensait rien. Elle s’était contenter d’avoir peur et de se ruer à Sainte Mangouste. Là on lui avait dit qu’elle faisait simplement une grossesse nerveuse. Et Emily n’avait plus su quoi penser. En était-elle contente ou triste ? Elle n’en savait rien et n’arrivait pas à se décider. Elle était contente de ne pas être enceinte, de ne pas avoir à élever un enfant toute seule, qui ne connaitrait jamais son père, mais elle en était également triste, car il aurait été le parfait sosie de Chad, elle en était persuadée... Depuis, elle n’avait plus voulu penser au fait d’être maman, pas une seule fois. Mis tout avait changé depuis qu’elle était avec William. Elle était bien avec lui, et oui, elle voulait que sa famille tourne autour de cet homme... Alors elle l’écouta, sans trop parler. Elle voulait tout entendre avant de prendre une décision. Parce qu’elle voulait qu’il soit du même avis, parce qu’elle le voulait à ses côtés pour toujours. Et surtout, parce qu’elle n’avait pas envie de faire une bêtise. Alors quand il lui dit qu’elle était la parfaite mère pour ses enfants, Emily ne put s’empêcher de sourire. C’était un compliment magnifique, bien évidemment, qui la réconfortait, car elle aussi, le voulait comme père de ses enfants... Mais serait-elle à la hauteur ?

«Merci Will...»

Il était là, à la réconforter, et elle, était toujours perdue sur ce qu’elle devait faire ou non. Elle voulait cet enfant, elle en avait vraiment envie, mais quand le stress prenait le dessus, elle n’en voulait plus. Elle ne voulait pas être une de ces mères qui laissait tout le boulot à une femme totalement étrangère à la famille, pour aller faire les boutiques. Elle voulait être une bonne mère, s’occuper correctement de son fils -Emily était persuadée qu’elle était enceinte d’un garçon- et le voir grandir sans en perdre une miette... Mais dans cet idéal, elle avait de quelqu’un, de son homme, de William. Et pour l’instant, il ne semblait pas imaginer ne serait-ce qu’une seconde de forcer la blonde à avorter, ce qui la rassurait. Cet acte lui semblait barbare, quand bien même elle y aurait sûrement recourut dans d’autres circonstances plus compliquées et alarmantes... En aurait-elle été capable si elle s’était véritablement trouvée enceinte de Chad ? Elle n’en savait rien. Mais ce qu’elle voulait maintenant, elle le savait. Et puisque William voulait le savoir, elle allait lui dire. Après avoir réfléchit à comment le lui dire, bien évidemment.

«Je veux... J’aimerais... J’aimerais le garder... Je ne me pardonnerais pas de lui ôter la vie... Je... Je ne peux pas !»

Mily plongea son regard dans celui de Will. Non, elle ne pouvait pas faire ça. On parlait d’un enfant voyons ! D’un être qui grandissait à l’intérieur de son corps, et dont elle aurait la mort sur la conscience toute sa vie, même s’il n’avait même pas la taille d’une crevette en cet instant... Quoi que, peut-être avait-il déjà la taille d’une crevette... Enfin bref. Au moins, Mily avait dit ce qu’elle voulait à Will, mais cela ne lui enlevait pas son stress et sa peur. Peut-être lui faudrait-il du temps afin de digérer tout cela, mais pour l’instant, elle n’avait besoin que d’une seule chose, une seule personne : William, à ses côtés.

« J’ai peur Will. Peur de ce qu’il va arriver, peur d’être une mauvaise mère... Mais avec toi... Je sais que je peux le faire...»

Ou du moins, à deux, ils arriveraient sûrement à se débrouiller ! Et puis, si elle avait besoin de conseils, elle pouvaient demander à sa cousine Ashaiah, ou encore à ses tantes ou même à sa mère ! Après tout, Emily n’était pas toute seule. Beaucoup de femmes l’entouraient, beaucoup avaient eut des enfants, et toutes s’en étaient sorties indemnes ! Alors pourquoi cela n’irait pas pour Emily ? Elle n’était pas plus bête qu’une autre... Peut-être un petit peu plus peste, à n’en point douter, mais elle s’était drôlement assagie en deux ans ! Bon, William en était pour beaucoup, mais elle savait qu’avec lui, tout serait possible. La preuve, elle avait réussit à aimer à nouveau grâce à lui... Alors s’il était capable de faire des miracles si importants, gérer un bébé ne serait pas si compliqué, n’est-ce pas ?


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Ξ Sujet: Re: Every feeling every word, I've imagined it all   Every feeling every word, I've imagined it all EmptyMar 15 Nov - 21:29

William attendait sa réponse, appréhendant ce qu'elle allait lui répondre. Après tout, elle n'était aucunement en droit de partager son point de vue. De plus, ce genre de « sujet » n'était pas facile à aborder. Pour certaines personnes, les termes « grossesse », « bébé » et « accouchement » étaient rédhibitoires. Et seul le mot « avortement » était salvateur à leurs yeux. Qui pouvait leur en vouloir? Lui-même n'avait pas son mot à dire dans ce genre de situation, surtout en tant que médicomage. Il ne faisait que conseiller, informer, mais en aucun cas il ne pouvait donner son avis. Cela lui était interdit. Et franchement, il se voyait mal donner son point de vue. Pourtant, des jeunes femmes, totalement perdues, lui avaient demandées à plusieurs reprises son avis. Et toujours les mêmes questions: « A votre avis Médicomage Harris, dois-je le garder? Dois-je avorter? »

Mais il se trouvait dans l'obligation de rester neutre. Professionnel. Afin de faire correctement son travail. Mais à dire vrai, ce n'était pas toujours évident. Certaines étaient en larmes dans son bureau et il se sentait impuissant. Il leur conseillait alors de réfléchir quelques jours, mais ne pouvait se permettre d'en dire plus. Qui était-il dans leur vie de toute façon pour décider pour elles?

Comment réagirait-il si Mily décidait d'avorter? Pour être honnête, il n'en savait trop rien. Trop de sentiments contradictoires se mêlaient et il avait du mal à faire le tri. La déception pourrait peut-être prendre le dessus sur tout le reste, qui sait?
Pourquoi? Parce que cette fois, il n'aurait pas à accompagner n'importe qui dans la procédure d'avortement, mais SA petite amie, celle qui portait son enfant. Alors même s'il n'avait pas eu le temps d'envisager les « choses », il s'agissait aussi de son enfant. Oserait-il lui dire qu'il ne voulait pas qu'elle avorte. Qu'ils pouvaient tout les deux le garder? Il ne savait pas lui-même. Il est vrai que la communication dans un couple est primordiale, ça n'empêche pas de craindre certaines réactions. Peut-être prendrait-elle mal pris le fait de ne pas se sentir comprise et soutenue dans cette épreuve? Qui sait...?

Mais à vrai dire, William n'avait plus à se soucier de cette option puisque Mily voulait le garder. Et spontanément, un sourire tendre se dessina sur ses lèvres. Il n'aurait su dire s'il était heureux, soulagé, ravi ou rassuré... A moins que ça soit un tout de ces émotions. Mais à cet instant, il ne ressentait plus de peur. Depuis l'annonce de cette grossesse inattendue, il avait craint l'arrivée de cet enfant... mais plus maintenant. A l'instant présent, il était rassuré du choix qu'avait fait l'ex-Serpentard. C'était peut-être dû à l'éducation et l'amour qu'il avait reçu de sa famille? Après tout, chez les Harris, l'arrivée d'un enfant était un moment joyeux. A moins qu'être père ne le terrifiait plus autant?
Pour être honnête, il n'allait sûrement pas mettre longtemps à descendre de son nuage. Il était soulagé qu'elle n'avorte pas. C'est juste que l'ex-Poufsouffle était connu pour être un jeune homme calme -quand il ne s'amuse pas-, posé et réfléchi. Ainsi, il ne voulait pas se mettre la pression, alors qu'il restait plusieurs mois avant la naissance. Pour le moment, il se devait de la rassurer, d'être là pour elle. Il aurait tout le temps d'être seul lors de son footing quotidien pour cogiter et flipper.
Il se répétait que l'arrivée d'un enfant dans un couple qui s'aimait ne pouvait être qu'une bénédiction.

Il se leva alors -non non, il ne comptait pas s'enfuir en courant-, changeant alors de place, se rapprochant de sa jolie blonde, pour s'installer sur une chaise, à ses côtés. Sa cuisse touchait celle de Mily et ce simple contact le rassurait. C'était peut-être bête à dire, mais c'était le cas. A son tour de la rassurer, de tenter de lui faire comprendre qu'elle ne pouvait pas ne pas être à la hauteur de la tâche.

Il était normal que Mily se pose ce genre de question. Après tout, toute jeune mère -ou future mère- appréhendait l'arrivée d'un enfant et redoutait d'être une mauvaise mère, de ne pas être à la hauteur de la tâche incombée. Mais qui était parfait? Ils allaient tout les deux apprendre ensemble à être parents. Ils feraient des erreurs, mais feraient leur possible pour être de bons parents, veillant sur leurs enfants avec amour
.

« Nous y arriverons ensemble. Je serai là, à tes côtés. »

C'était comme s'il avait lu dans les pensées de la jeune femme. Sauf que ce n'était pas le cas. Mais il avait rencontré suffisamment de futures mères pour savoir ce qui pouvait trotter dans leur tête.

« Mily, tu seras une très bonne mère, j'en suis convaincu. Tu es douce, commença-t-il, sa main posée sur la joue de la vendeuse de Honeydukes. Et attentive... Il dévorera tes bons petits plats, dit-il amusée, avant de redevenir un peu plus sérieux. Et ton sourire et tes bras sauront le réconforter... »

Il déposa un baiser sur ses lèvres. Mily possédait le plus beau sourire qu'il ait jamais vu. Il n'était peut-être pas très objectif, mais il le pensait vraiment.
Certes, Mily avait du caractère, ex-Serpentard oblige, et ça ne l'en rendait pas moins irrésistible, mais elle avait des qualités indéniables pour être une bonne mère.
Ce regard tendre qu'elle adressait à Noé et Candys, voire à Jensen et qui la rendait encore plus belle à ses yeux. Il n'y avait qu'à voir lorsqu'elle se trouvait en présence des jumeaux d'Ashaiah -cousine indirecte de Mily, avec qui elle s'entendait bien-.
Elle ne semblait plus être tout à fait la même. Non pas qu'elle était schizo, mais elle était différente, tout en restant elle-même. Elle gagnait en chaleur et en tendresse. Voilà pourquoi il était certain de ce qu'il avançait.

Tellement d'idées se bousculaient dans sa tête. Il ne savait même plus par où commencer. En fait, vu la situation, il se demandait s'il était propice où non d'aborder tout de suite le sujet. Dans le contexte présent, ça pouvait paraître approprié, mais n'était-ce pas trop d'un coup?
Mais c'était aussi un moyen de la rassurer. En même temps, ce n'est pas comme s'il ne l'avait jamais envisagé. Cette idée l'avait souvent titillé, mais avec la disparition de la magie, il avait laissé son projet de côté. La magie étant de retour dans leur monde, tout était possible à présent. Il hésita quelques temps, pesant le pour et le contre. Non sur le fond, mais sur la forme
.

« Mily... j'ai une proposition à te faire. J'y ai pensé à plusieurs reprises, mais comme la magie n'était plus là... Je savais que pour toi, habiter près de ton lieu de travail était plus pratique, alors je n'ai rien dit avant... Mais... -Il marqua un temps d'arrêt- … Est-ce que tu serais d'accord pour qu'on cherche ensemble un appartement... ou une maison, c'est comme tu veux? J'aimerais qu'on vive ensemble, tout les deux... Enfin, bientôt tout les trois. Tu en penses quoi? » demanda-t-il, son cœur tambourinant dans sa poitrine comme un tambour de guerre.

Trois choses avaient fait accélérer son cœur aussi rapidement:
1/ le fait de lui proposer de vivre ensemble -après tout, c'est tout de même une étape importante dans un couple-,
2/ la peur de se voir essuyer un refus,
3/ le fait de réaliser que bientôt ils seraient trois.

Il reprit alors, tentant de calmer un cœur qui semblait ne pas vouloir rester dans sa cage thoracique. Mais comme son métier le lui avait appris, il paraissait normal. Disons qu'on ne décelait pas chez lui un quelconque stress. A moins qu'une légère appréhension ne pointe le bout de son nez de crainte que Mily ne se sente pas prête à franchir le cap
.

« Je ne veux pas vivre loin de toi durant ta grossesse. Je veux être à tes côtés si tu as besoin de moi. » Après tout, il était certes son compagnon, mais aussi médicomage. Ça peut toujours servir... « Il fera son arrivée au sein d'un vrai foyer. Et puis je veux aussi vivre cette aventure avec toi... »

William ne voulait pas passer à côtés des bons comme des mauvais moments durant ces prochains mois. Il voulait être présent lors des échographies, lorsque les premiers coups de pieds du bébé se feront sentir. Il était peut-être maso, mais il voulait que Mily le réveille en plein milieu de la nuit pour aller vadrouiller dans les rues à la recherche de glace à la grenade, ou de fraises bien sucrées, même si ce n'est pas la saison.

« Ce n'est pas simplement que pour le bébé... cela faisait déjà quelques temps que je songeais à l'éventualité d'emménager ensemble. »

Il tenait aussi à être clair avec elle. Ce n'était pas à « cause » de la grossesse annoncée qu'il avait décidé cela. C'était tout simplement parce qu'il l'aimait et que le temps avait fait qu'il voulait vivre avec elle. Cette nouvelle ne faisait que renforcer son idée. Pour lui, hors-de-question de vivre loin de la mère de son enfant. Il ne se voyait pas vivre ainsi. Mais Mily pensait peut-être autrement? Peut-être ne se sentait-elle pas prête encore à vivre avec lui?
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Ξ Sujet: Re: Every feeling every word, I've imagined it all   Every feeling every word, I've imagined it all EmptyMer 30 Nov - 20:23


Emily s’apaisait doucement, grâce à William. Il était là, en face d’elle, et l’écoutait avec attention. Quand Emily vit qu’il esquissa un sourire quand elle émit l’hypothèse de garder l’enfant, toutes ses peurs s’envolèrent presque aussitôt. Elle portait son enfant malgré tout, alors même s’il avait pu penser qu’elle n’en voulait pas, il avait du espérer que sa chair et son sang serait sauvé. Et il en avait le droit, la fierté masculine passait aussi par les héritiers... Et peut-être aurait-il mal pris le fait que la blonde n’en veuille pas. Il aurait pu se poser des dizaines de questions, les mêmes que celles qui Mily avait craint. S’il ne voulait pas l’enfant, peut-être qu’il ne voulait tout simplement pas aller plus loin avec l’anglaise. Cela lui avait traversé l’esprit pendant un temps, mais après, elle s’était dit que si tel était le cas, William l’aurait sans aucun doute lâchée depuis longtemps, non ? Après tout, pourquoi rester si longtemps avec quelqu’un si on ne voulait pas aller plus loin avec ladite personne par la suite ? Cela ne servait pas à grand chose, à par briser des coeurs bien entendu...

Enfin bref. William se rapprocha d’elle, et sa seule présence tout près d’elle suffit à Emily pour ne plus penser à rien. Ou presque. Lorsque William lui assura qu’elle serait une mère parfaite, que leur enfant serait ravi de se retrouver lové dans ses bras et dévoré ses bons petits plats, la blonde esquissa un sourire. William était attendrissant et touchant. En parlant ainsi, il la rassurait mais il lui faisait un peu peur aussi. Il était tellement sûr de ce qu’il affirmait qu’Emily avait peur que l’amour l’ai rendu aveugle. Sûr de lui et plein d’amour, il était persuadé que leur enfant aimerait la confiseuse autant que lui. Et Emily espérait bien qu’il avait raison !


«Tu dis ça parce que ça te va à toi... Peut-être qu’il n’aimera pas lui...»

Imaginez un peu, qu’il n’apprécie pas le sucré ! Sa mère serait anéantie, elle qui avait déjà passé quatre ans dans ce monde rose et sucré qu’était le monde du bonbon. Elle était l’héritière d’Honeydukes à quelques choses près. Elle était celle qui aidait à la création des nouveaux bonbons, celle qui faisait vivre la boutique, bien que sa chef avait tout de même du mérite elle aussi. Sauf qu’elle se contentait de gérer la boutique à la place du vieux Honey, alors qu’Emily mettait volontiers la main à la pâte ! Enfin, dans le sucre plutôt. Puis, dans la tête de la jeune femme, tout se mélangea, rapidement. Tout s’entrechoqua, lui faisant presque perdre la tête. Elle avait l’impression de rêver, de faire un rêve tout en étant complètement éveillée. Oui, elle avait du mal à y croire. Elle qui avait pensé à s’installer avec William depuis que la Magie était revenue, se voyait couper l’herbe sous le pied par l’intéressé ! Mais cela lui plaisait aussi. Au moins, elle n’était pas la seule à y penser, à le vouloir. Lorsqu’il lui précisa qu’il y pensait déjà avant l’enfant, elle esquissa un sourire et déposa un baiser acidulé sur les lèvres de son petit-ami.

«Une maison, ça serait bien. Il pourrait jouer dans le jardin... Peut-être même avec un chien... Non ? Je veux vivre avec toi, Will. Moi aussi j’y pensais avant... Ca...»

Un chien oui... Ou peut-être un chat... Quoi que le pauvre chat serait peut-être étouffé au fur et à mesure... Alors qu’un chien, il serait même capable de protéger l’enfant d’un danger imminent... Par exemple le sauver d’un vilain méchant papillon ou d’une araignée qui trainerait pas là dans le jardin... Oui bon, Emily ne voyait pas de gros dangers, parce qu’elle se connaissait... Elle serait une mère poule étouffante, surtout si William ne la stoppait pas dans ses instincts maternels... Être une femme était parfois bien compliqué, parole de Lerant !

«Tu crois que ça sera une fille ou un garçon ? Moi, je pense à un garçon... Je suis sûre qu’il aura tout de son papa...»

Emily ne savait pas pourquoi elle pensait à un garçon. Mais depuis une semaine, depuis qu’elle avait appris qu’elle était enceinte, elle pensait à un garçon. Elle était encore loin de penser au prénom, vu qu’elle avait eut peur de la réaction de William... William junior, ça irait, non ?
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Ξ Sujet: Re: Every feeling every word, I've imagined it all   Every feeling every word, I've imagined it all EmptySam 14 Jan - 12:52

« Ça sera un Harris, et ces mots voulaient tout dire. » Un Harris par définition est un gourmet -ou un morfale pour les intimes-... « Crois-moi, il ne pourra qu'aimer. Sinon on pourra toujours aller au resto, » dit-il comme pour la provoquer un peu, même si pour lui, c'était plus pour détendre l'atmosphère qu'autre chose. Un sourire amusé aux lèvres, il était sûr d'elle. Aucune raison d'aller au restaurant, sauf pour faire plaisir à sa petite famille.

Et puis dans une perspective plus intime, il savait que les débuts ne seraient pas facile. En fait, rien ne serait aisé. Accueillir un enfant, l'élever... Personnellement, il savait que le plus dur à gérer, serait les nuits blanches que lui imposerait leur enfant dans les premiers mois. Oh certes, il a l'habitude. Mais enchaîner ses heures à l'hôpital puis les nuits ou les journées avec le bébé... bref, il ne préférait pas trop y penser parce que ça l'angoissait un peu. Parce qu'il avait beau dire que Mily serait à la hauteur, lui se demandait à cet instant précis s'il serait un bon père. Bon, avec la famille qu'il avait, l'éducation qu'il avait reçu, il aurait pu être sûr de lui, mais c'était moins facile à dire lorsque c'est vous qui comptiez créer votre propre foyer.

Non pas que William soit stressé, mais il sentait que Mily n'avait pas forcément besoin de le voir angoisser. Il avait besoin que leur conversation ne soit pas surfaite, qu'elle soit vraiment réelle. Il n'arrivait pas à exprimer cette impression. Il y croyait vraiment, même si à l'instant présent, il ne voyait pas l'avenir à proprement parlé. Bah faut dire que c'était pas facilement imaginable dans le sens où il y a encore une heure, il s'apprêtait juste à fêter leur deux ans de relation. Pas à fêter l'arrivée d'un enfant au sein de leur couple.
Mais même s'il ne se sentait pas tout à fait prêt, il savait que dans les mois qui lui restait, il y arriverait. Peut-être pas à être prêt mais à envisager plus concrètement les faits.
Après tout, il n'avait que 22 ans. Certes, dans son monde, c'était un âge tout à fait normal. Il n'empêche que ce n'était pas prévu au programme. Quand ses parents et ses frères et sœurs apprendront la nouvelle, ils seront extatiques. Mais ils devaient d'abord en parler ensemble et savoir quand et comment ils annonceraient la nouvelle à leurs proches.

Son regard dévia, descendant petit-à-petit jusqu'à s'arrêter sur le ventre de Mily l'espace de quelques secondes. Sa main aurait voulu s'y poser, mais il s'abstint. En fait, pour le moment, ce qui le préoccupait, c'était la réponse qu'elle allait lui donner. Cette conversation n'était pas de tout repos pour lui...comme pour elle de toute façon. Entre révélation et proposition, il y avait de quoi stresser. Journée bien étrange et bien différente de ce qu'elle aurait due être. Pleins de questions auxquelles il voulait des réponses se bousculaient dans sa tête, mais il ne pouvait pas inonder Mily comme ça. Alors il comptait plus y aller en douceur.
En tout cas, de douceur, il venait d'en avoir une bien jolie preuve. L'ex-Serpentard avait déposé ses lèvres sur les siennes. Signe de tendresse? Un merci? D'un « oui »? La réponse ne se fit pas attendre, lui faisant reprendre ses esprits. Dommage, il aurait bien « rêvassé » quelques secondes de plus. Deux ans après, elle lui faisait toujours autant d'effet en ne faisait quasiment rien.
Alors imaginez un peu quand elle il y met les formes.

Un sourire se dessina sur ses lèvres. On ne pouvait pas dire qu'ils n'étaient pas sur la même longueur d'onde. Il était assez étonnant qu'ils envisagent un avenir où leur point de vue se rejoignait. Parce qu'à vrai dire, ils n'en avaient pas parlé avant de cette éventualité. De cet emménagement, de cet enfant. Et pourtant, même en n'ayant pas aborder le sujet ensemble, ils accordaient leur violon.
Et sinon? S'ils n'avaient pas su se mettre d'accord, comment les choses auraient-elles pu s'envisager? Il chassa cette idée dérangeante de son esprit, ressentant un apaisement à l'idée qu'il pourrait vivre avec celle qu'il aimait, et qui était donc la mère de cet enfant qui grandissait lentement, mais sûrement. Il aurait la possibilité de vivre cette expérience avec elle, même s'il savait que l'expérience ne serait pas vécu de la même façon. Ce n'était pas lui qui allait subir une métamorphose physique, encore moins avoir des nausées matinales, se plaindre de ne plus voir ses pieds arrivé à la fin de sa grossesse. Mais il n'était qu'un homme et toutes ces « choses », il ne les vivrait qu'à une certaine distance, plus ou moins proche. Le jeune Harris ne proposait pas ça par obligation. Il avait beau avoir des principes, il n'aurait pas pu honnêtement s'engager avec elle s'il ne l'avait pas sincèrement aimé. Du coup, même si quelques appréhensions occupaient encore son esprit, il n'en était pas moins rassuré. Avoir des projets c'est bien. Mais les partager avec l'être qu'on aime le plus, c'est quand même beaucoup mieux.
Une maison...un jardin...un chien... Le rêve partagé par pas mal de gens paraît-il... Lui n'y voyait pas d'inconvénient majeur. Du moment qu'ils trouvaient la maison de leur rêve et qu'ils s'y sentaient bien
.

« Une maison... Oui, pour élever un enfant, c'est mieux. Il faudra peut-être s'éloigner un peu du centre de Londres pour trouver une propriété qui correspond à nos attentes. On regardera ensemble si certaines nous plaisent plus que d'autres. »

Il y avait bien un ou deux quartiers qui correspondaient à ce profil, mais pour le moment, ce n'était peut-être pas l'instant approprié. Il se saisit de sa main, déposant un baiser sur le dos de sa main, juste par affection, et qu'il en avait envie. Chaque geste tendre ne peut s'expliquer. Ils sont justes l'expression de sentiments profonds.

La question suivante le prit de court. Euh...à vrai dire, il ne s'était même pas interroger sur le sujet. Pas eu le temps. Avec les informations qu'il avait du enregistrer, il n'avait pas pensé à « ça ». Euh...question piège? Il resta songeur quelques secondes. Pas très longtemps à vrai dire. Un fils qui était son portrait craché? Pourquoi pas!? Will n'avait pas à se plaindre se son physique. Il avait toujours été avantagé. Mais ce qui s'était naturellement imposé à son esprit, était une petite fille aux boucles blondes, avec le même sourire que sa mère
.

« A vrai dire, peu m'importe, un garçon ou une fille, je serai tout aussi comblé... Mais une petite fille aussi jolie que sa mère, je ne dirais pas non. Si elle a ton sourire, elle risque de me faire tourner en bourrique et tout obtenir de moi... » dit-il entre amusement et tendresse, avant de déposer un baiser sur sa joue.

Au fond de lui, le sexe de l'enfant n'avait pas d'importance. Ils seraient tout aussi heureux s'il s'agissait d'une fille ou d'un garçon.
Mais à présent, William ressentait le besoin de se retrouver seul avec elle, dans un endroit plus intime, et pas en plein milieu du Chemin de Traverse, à la terrasse de Fortarôme. Ils venaient tout les deux de vivre quelque chose d'intense et il n'avait plus envie de traîner dehors.
Il se leva alors, gardant la main de Mily dans la sienne
.

« J'aimerais qu'on soit un peu seul. Tu m'accompagnes? » lui proposa-t-il.

Après tout, ils avaient décidé de passer la journée ensemble. Après une telle annonce qui était sur le point de bouleverser leur vie -dans le bon sens-, il n'avait pas envie de se retrouver seul.
Alors qu'ils commençaient tout les deux à s'éloigner tranquillement, son bras autour de sa taille, une question lui vint à l'esprit. Effectivement, il devrait peut-être y trouver une réponse
.

« J'ai une dernière question. Quand aimerais-tu l'annoncer à nos familles et nos amis? »

Oh certes, il avait bien d'autres questions sans réponses, mais il ne voulait pas faire peser un poids trop lourd sur ses épaules. Ils avaient encore le temps, et mieux valait ne pas se précipiter. Du moment que ça se passait bien. Il savait que l'annonce d'une grossesse ne se passait pas toujours très bien pour les intéressés quand ce n'était pas prévu au programme. Mais visiblement, ces deux-là s'étaient bien trouvés.
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