And for the first time, I've opened up my eyes...

La cérémonie avait été difficile à supporter. Se remémorer tous ces morts, ce n’était pas facile. Hermione aurait été ravie de voir que ce qu’elle pensait être une mort ne se révèle qu’être une stupefixion qui laissait pour mort, comme celle qui l’avait touchée lorsqu’ils s’étaient battu au Ministère, lors de sa cinquième année. Hélas, plus les jours passaient, plus la brune oubliait cette idée. Désormais, cinq ans plus tard, elle s’était plus ou moins faite à l’idée. Bien évidemment, dans de tels moments de noirceurs, on pouvait se demander où se trouvait la lumière. Pour la plus brillante sorcière de son âge, c’était en Australie qu’elle l’avait trouvée. Hermione s’était rendue à Sydney deux semaines après la fin de la guerre pour retrouver ses parents. Une fois sur la place, la jeune femme avait levé le sortilège de confusion qu’elle avait imposé à ses parents, pour leur propre sécurité. La brune avait déjà pensé à tout. Pourquoi ils étaient partis un an à l’étranger, abandonnant leur cabinet de dentiste... Mais qu’ils se rassurent, à leur retour en Angleterre, ils le retrouverait, intacte. Et maintenant, elle vivait une vie plus ou moins tranquille, avec ses parents, moldus, et ses amis, sorciers.

Lorsqu’ils rentrèrent dans leur maison de Godric’s Hollow, louée début janvier, Hermione alla poser ses affaires dans la chambre. Elle n’aimait pas que ses vêtements soient mis n’importe comment, ni qu’il y ait le bazar partout dans leur petite maison. Alors elle faisait toujours bien attention à ne rien laisser trainer. La maison n’était pas très grande, c’était un plein pied avec deux chambres, une salle de bains, cuisine et salon, mais pour l’instant, c’était assez. Bien sûr, avec le salaire qu’ils gagnaient depuis qu’ils étaient tous les deux salariés du Ministère, ils auraient pu chercher plus grand... Mais sans enfants, à quoi cela leur servirait-il ? Hermione en voulait, à n’en pas douter, mais elle ne savait pas ce que voulait Ronald. Déjà qu’ils n’avaient pas reparlé du mariage et que le rouquin se fâchait parfois à cause de Pattenrond... Peut-être valait-il mieux éviter le sujet... Pourtant, Hermione avait eut si peur quand Ronald s’était fait enlevé... Elle avait imaginé sa vie sans lui, et cette dernière n’était pas spécialement grandiose. Finir vieille fille, voilà ce qu’aurait été sa vie sans Ron, sans aucun doute. Quand elle revient dans le salon, Ronald demanda à lui parler.

«Eh bien, oui, si tu veux...»

Hermione n’était pas rassurée. Après ce qui s’était passé aujourd’hui, tous ces pleurs, le souvenir de tous ces morts, non, elle ne pouvait pas être sereine... Bien évidemment, elle s’attendait à quelque chose du genre «je te quitte» ou «je ne veux plus me marier», quelque chose dans ce style, qui la déprimerait pour des semaines, des mois même. Mais ce que Ronald dit par la suite la surpris réellement. Tellement qu’elle ne put dire un mot jusqu’à ce qu’il ait finit de parler. Elle l’avait donc écouté avec attention, peureuse de trouver dans ces mots sa hantise, son départ. Mais non, il n’y avait rien de tout cela.

« Ronald... Je... Tu... Tu veux des enfants?!»

Hermione le regardait avec des yeux ronds comme des soucoupes. Si elle avait compris correctement ce qu’il venait de lui dire, elle ne se trompait pas. Aussi, ses yeux se remplirent de larmes. Bien sûr, ce n’était pas des larmes de tristesse mais bien des larmes de joies. Puis elle repensa au mariage. Elle savait ce qu’elle voulait, elle avait même dressé la liste d’invités en compagnie de Ginny, sans le dire à Ronald, mais maintenant qu’il le lui demandait, elle pouvait lui dire...

«J’aimerais me marier en hiver... Avec de la neige partout...»

Et il y a cinq ans de cela, en hiver, elle avait failli trouver la mort. Lorsqu’elle s’était rendue ici, à Godric’s Hollow avec Harry, le jour de Noël, ils avaient été attaqué par le serpent du Seigneur des Ténèbres. Et Hermione avait vraiment cru qu’il en était terminé d’elle. Et pourtant, ils avaient combattu avec force et courage, et Harry et elle s’en étaient sortis indemne. Et elle devait l’avouer, cette petite ville s’était montrée magnifique sous la neige. Il y avait des illuminations pour Noël, toutes plus magiques les unes que les autres. En même temps, que pouvaient-on attendre d’autre de la part d’un village composé uniquement de familles sorcières ? La brune posa son regard dans celui de son fiancé avec un sourire. Oui, mariage blanc et cotonneux, voilà l’atmosphère qu’elle voulait. Après toutes les épreuves, toutes les horreurs qu’ils avaient du traverser, un peu de douceur de faisait sans doute aucun mal, n’est-ce pas ?

Hermione n’en revenait pas. Ronald Bilius Weasley venait de lui dire qu’il voulait des enfants. Et pas avec n’importe qui, avec elle ! Bon bien sûr, il était préférable que ça soit avec elle, cela faisait cinq ans qu’ils étaient ensemble après tout, mais elle n’en croyait pas ses oreilles. Ron était si peu entreprenant d’habitude qu’elle avait forcément du mal à y croire. D’ailleurs, Pattenrond choisit pile ce moment là pour montrer son pelage orange et fourni. Il grimpa sur l’accoudoir du fauteuil de Ron et agita sa queue touffue sous le nez du rouquin. Hermione réprima un éclat de rire et posa le chat à terre. Après cinq ans, Pattenrond avait toujours du mal à se faire à Ronald. Peut-être parce que ce dernier lui avait démontré une certaine dès l’instant où Hermione le lui avait présenté...

«Je veux aussi... Mais ces prénoms, on les mettra comme deuxièmes prénoms hein... «

Pas qu’Hermione trouvait cela ringard, il paraissait que c’était très répandu chez les sorciers, mais elle ne se voyait pas appeler ses enfants comme cela. Pas en premier prénom en tout cas. Non, elle préférait quelque chose de court, et pourquoi pas qui soit un peu comme Ron et elle ? Il y avait des tas de prénoms qui commençaient par un H et par un R ! Hermione n’y avait pas encore réfléchit, mais elle savait que lorsqu’elle serait sur le point d’avoir un enfant elle trouverait. Pour l’instant, elle n’avait pas de soucis à se faire là-dessus, elle n’était pas enceinte. Et elle préférait se marier avec une jolie robe et après avoir un enfant. Bien sûr, être enceinte le jour de son mariage était possible, mais la jeune femme ne voulait pas faire les choses dans le désordre.

«Le Terrier, ça me va... Je pense que ta mère me tuerais si je disais non !»

La brune esquissa un sourire en pensant à la réaction de Molly Weasley si Hermione refusait de se marier au Terrier ! Hermione elle, n’y voyait aucun inconvénient, elle avait adoré le mariage de Bill et Fleur, même si, comme le disait Ronald, il avait mal fini. Une autre saison, une autre ambiance... Peut-être que cela rendrait le tout bien plus magique. Bien sûr, il faisait froid en hiver, mais ils avaient des sorts pour se protéger... Et puis, il y a cinq and de cela, elle avait failli mourir certes, mais elle avait aussi retrouvé Ron... Même si elle lui en avait voulu des jours durant, elle avait été contente de le revoir, sain et sauf.

«Nous n’avons besoin de personne... Ginny et moi... On a déjà fait la liste des invités... Je voulais être sûr de n’oublier aucun Weasley...»

Et Hermione avait bien fait ! Si Ginny ne lui avait pas rappeler la Grande Tante Muriel, Hermione l’aurait sûrement complètement zappée ! Enfin, depuis le dernier mariage au Terrier qui avait très mal tourné, il n’y avait pas eut quinze mille autres mariages. Percy avait épousé Audrey, une jeune femme qu’il avait rencontré durant son travail au Ministère -et Hermione se demandait comment la jeune femme avait pu avoir le béguin pour un homme aussi horrible, car il fallait bien l’avouer, la période «Ministère» de Percy Weasley était la pire qu’avait pu vivre sa famille... La mort de de Fred exceptée bien entendu!-. George quant à lui, sortait avec Angelina Johnson, mais ne prévoyait pas de se marier pour le moment. Ils seraient donc les prochains... Quant aux témoins, ils étaient tout choisis !

«Peut-être qu’on pourrait demander à Luna, d’être un de nos témoins aussi ? Enfin, j’espère qu’elle se libèrera... A toujours vadrouiller pour trouver des plantes et des animaux étranges ou qui n’existent pas... Tu te rappelles des Nargols ?!»

Luna était toujours en voyage, à travers le monde magique et le monde moldu pour enquêter sur les Nargols et autres bêtes étranges dont elle leur avait d’ores et déjà parlé lorsqu’ils étaient à l’école. Mais ils se tenaient au courant par hiboux, et Hermione espérait bien que la jeune femme excentrique n’allait pas les laisser tomber pour un jour aussi important dans leurs vies. Hermione devait aussi penser à ses demoiselles d’honneur. Elle avait pensé à Pénélope, qui l’avait si bien écoutée et conseillée lorsque plus rien n’allait avec Ron...

«En petit comité, ça sera assez... Déjà que l’on va devoir supporter ta Tante Muriel, on va éviter d’autres rabats-joies...»

Hermione esquissa une petite moue. Tante Muriel était une plaie, mais Hermione se devait de l’inviter. Peut-être qu’elle n’aurait pas à porter son diadème par contre, la Tante Muriel ne semblait pas vraiment l’aimer... Avec un peu de chance... Enfin bref. Hermione avait déjà pensé à tout les invités, et cela se limitait à leurs amis proches. Ils n’allaient pas non plus inviter tout le monde magique juste parce qu’ils étaient les amis d’Harry Potter, qu’ils l’avaient toujours aidé dans ses aventures... Non, leurs camarades de Gryffondor, autre Poufsouffle et Serdaigle, ça serait déjà bien assez !

Hermione esquissa un sourire gênée quand elle vit Ronald bouder. Elle concevait, bien évidement, qu’il tienne à ces prénoms, et elle n’y voyait aucun inconvénient. Cependant, elle avait également envie de nommer ses enfants par rapport à elle, et pas uniquement au monde magique. Car elle n’était pas une Sang-Pur, loin de là. Alors si on lui laissait le droit de choisir, elle prendrait autre chose. Après, les enfants de sorciers avaient tous de nombreux prénoms, Harry portait le nom de son père, Ronald portait celui de son oncle, et Ginny celui de sa mère... Alors si Ron les voulait, pourquoi pas. Mais pas en prénom principal, voilà tout ce qu’elle demandait...

«Oh, mais ils sont beaux ! Seulement, j’avais pensé à d’autres prénoms... Comme Rose, ou Hugo... Mais si tu veux, on peut les leur mettre en deuxième prénoms, je n’y vois pas d’inconvénients !»

Rose et Hugo étaient des prénoms qu’Hermione avait toujours aimé. Ils ne représentaient personne, Hermione n’ayant plus aucun ami dans le monde moldu, quand bien même elle y avait scolarisée durant cinq années. Enfin, si, il y en avait bien une, à qui elle continuait d’écrire. Mais elle savait qu’elle ne pourrait pas l’inviter à son mariage sans lui révéler le monde dans lequel elle vivait à présent. Elle ne pouvait pas inviter de membres de sa famille comme ses grand-parents par exemple, puisque ces derniers ne savaient rien du tout sur le monde magique. Cela la chagrinait un peu, mais ce n’était pas grave. Au pire, Ils pourraient toujours dire qu’ils se sont mariés dans le plus grand secret, avec uniquement leurs parents respectifs et leurs témoins. Enfin, là n’était pas le sujet. Ronald signala à Hermione que leur fille n’avait pas intérêt à avoir le même caractère que sa mère... Et bien, il prenait des libertés ! N’était-ce pas ce caractère qu’il aimait ?! Hermione ne se trouvait pas changée, à part du côté du respect des règlements, mais ça...

«Tu m’avais cherché... Tu ne savais même pas lancer un sort correctement... Ce pauvre Croutard... N’était même pas devenu jaune ! Et ne parlons même pas du sortilège de lévitation !»

Hermione avait buté sur le nom de Croutard. Elle avait eut l’habitude d’appeler ce rat de la sorte durant trois longues années, et il s’était avéré être un Animagus, qui plus est l’Animagus qui avait tué les parents de son meilleur ami. Mais à l’époque, lors de sa première rencontre avec Ronald, aucun des trois petits sorciers n’était au courant... Alors peut-être que cela excusait certaines choses. Et puis, elle ne pouvait pas appeler le rat -si innocent en tant que rat- Pettigrow... Car s’il avait voulu tuer Harry, il aurait pu le faire à sa guise durant trois ans. Enfin bref. Alors qu’elle pensait à Luna en tant que témoin, Ron lui demanda si elle avait reçu des nouvelles de la blonde. Et c’était le cas ! Elle avait reçu une longue lettre il y a peu, où Luna lui expliquait les créatures qu’elle avait rencontré, pensant qu’Hermione aimerait se renseigner si elle devait les défendre.

«Oui, elle m’a envoyé une lettre il y a peu. Elle a rencontré un garçon qui partage les mêmes idées qu’elle. Je crois qu’il s’agit du petit fils de Norbert Dragonneau. J’espère qu’il ne la prend pas pour une idiote...»

Car Hermione ne savait trop bien ce que l’on pouvait penser de Luna au premier abord. Elle même l’avait plusieurs fois appelée Loufoca Lovegood, comme le faisait un si grand nombre d’élèves. Mais une fois qu’elle avait appris à la connaître, Luna s’était révélée être une très bonne amie, digne de confiance et pleine de courage. Et même si parfois, il lui arrivait de parler de choses étranges, ces choses pouvaient s’avérer intéressantes, comme lorsqu’ils cherchaient un Horcrux qui avait pu été fait à l’aide d’un objet appartenant à Serdaigle. Puis Ron s’enquit de savoir si Hermione avait la liste avec elle. Bien sûr qu’elle l’avait, elle ne la laissait pas au Ministère !

«Oui bien sûr, attends !» Hermione se leva, brusquant Pattenrond qui alla s’affaler un peu plus loin, et se rua vers leur chambre. Elle en revint quelques secondes plus tard, un rouleau de parchemin à la main. «Et voilà ! N’hésite pas à rajouter ou barrer des noms hein... Ce n’est qu’une première idée.»

Elle déroula le parchemin, et le présenta à Ronald. Il y avait dessus tous les noms des Weasley, de la Grand Tante Muriel au dernier enfant né, Victoire, la fille de Bill et Fleur, qui été née en 2000. Il y avait également les parents d’Hermione, et tous les amis qu’elle avait décrété comme étant proches de Ron et elle. Il y avait bien sûr Harry, mais lui était invité d’office, et était même en tête de liste, Luna ainsi que Neville. Ensuite, il y avait divers Gryffondors, quelques Poufsouffle, et peu de Serdaigle. En fait, la seule Serdaigle autre que Luna qu’Hermione avait inscrit sur la liste était la jumelle de Parvati, Padma. Il y avait également le nom de certains professeurs, dont leur directrice de maison, Minerva McGonagall. Aussi, tout en bas de la liste, il y avait un nom inscrit puis raturé. Hermione rougit légèrement quand elle relut. Il s’agissait de Drago Malefoy. Elle y avait pensé puis l’avait barré, persuadé que Ronald ferrait une syncope si jamais l’héritier des Malefoy se pointait à son mariage. Mieux valait éviter, n’est-ce pas ?

La première année d’Harry, Ron et Hermione avait été des plus perturbantes pour des premières années totalement novices en matière de magie. Et en matière de relations sociales aussi. Lorsqu’ils s’étaient rencontrés, dans le train, tout avait déjà mal commencé. Hermione avait sa fierté de sortie, avait montré qu’elle savait faire de la magie et Ron, lui, avait montré qu’il en était incapable (si si, ne mens pas !). Puis par la suite, cela avait été prise de bec sur prise de becs, toujours, tout le temps. Mais cela ne s’était pas cantonné à la seule première année du trio, non... Les disputes, les bouderies, toutes ces petites chamailleries les avaient construits et rapprochés, tout en les éloignant parfois. Mais cela leur avait été nécessaire et bénéfique, au final, non ?

«J’aime quand tu boudes, t’es adorable...»

Hermione lui sourit et déposa un léger baiser sur les lèvres de son fiancé. Elle le trouvait si mignon lorsqu’il boudait. Il avait cette petite tête d’enfant gâté privé de son jouet préféré et cela faisait littéralement fondre la jeune femme. Elle était bien contente qu’il se soit enfin décidé à lui accorder un peu d’intérêt lors de leur septième année. Ils avaient mis sept ans pour y arriver, et Hermione espérait bien passer tout le reste de sa vie avec le rouquin. Elle l’avait certes, tout d’abord insuportée et inversement, mais par la suite, Hermione avait trouvé quelque chose qui l’attirait. Quoi, elle ne savait pas, mais cela avait commencé très tôt. Le seul au courant avait été Harry, son meilleur ami qui était également un peu comme son frère. Ils étaient liés par une amitié extrêmement forte, et purement amicale, jamais cela n’avait changé ou n’avait débordé.

« On a le temps de toute façon. Je ne suis pas enceinte, respire !»

Hermione esquissa un sourire et regarda Ron regarder la liste des invités qu’elle avait préparée avec l’aide de Ginny. Ginny avait d’ailleurs bien pensé à lui rappeler en premier la grand tante Muriel. Et donc elle apparaissait relativement tôt dans la liste. Puis elle avait pris famille par famille, en pensant bien à chaque époux ou épouse, à chaque enfant, même le plus petit des nourrissons. Du coup, sa liste était plus que complète. Elle avait bien entendu zappé quelques personnes, qu’elle n’avait pas spécialement envie de voir, mais les avaient noté de l’autre côté du parchemin, au cas où Ron ne trouve de quoi râler. Bon, là, il râlait pour Drago. Manque de bol pour Hermione, il l’avait bien vu sur la liste, quand même bien même Hermione avait tenté au mieux de cacher chacune des lettres de son nom et prénom. Elle n’avait pas prévenu l’héritier Malefoy non plus, mais de toute façon, vu la réaction de Ron, ce n’était pas la peine !

«Eh bien... Tu sais, la coopération magique... C’est très important en période d’après-guerre et... Je l’ai rayé, tu ne peux pas m’en vouloir !»

Hermione rougit jusqu’aux oreilles et baissa les yeux, attrapant Pattenrond qui était venu rôder autour des jambes de sa maîtresse. Elle caressa le poil long et roux de son chat, un peu dans un autre monde. Oui, elle avait pensé à Drago, parce qu’elle s’entendait désormais plutôt bien avec lui. Mais elle savait que Ronald et Harry auraient sans aucun doute du mal avec lui, et inversement. Bien sûr, ils sauraient tous les trois se tenir, ce n’était pas le problème, mais bon... Peut-être valait-il mieux éviter de plomber l’ambiance non ? C’est pourquoi elle l’avait raturé... Et même si Ron râlait, puisqu’elle l’avait rayé, il ne pouvait rien lui dire !