|
| La vie est mon théâtre, Poudlard ma scène [PV] | |
| |
Auteur | Message |
---|
Invité
Ξ Sujet: La vie est mon théâtre, Poudlard ma scène [PV] Sam 25 Fév - 12:17 | |
| Romilly & Sally ♥ Pour Romilly, Poudlard était l'introduction de sa future gloire. Certains pouvaient peut-être se contenter de la médiocrité, mais pas elle. Il lui fallait quelque chose de grand quelque chose de beau, quelque chose qui lui permettrait d'être la star de sa propre vie. Il ne faut pas croire tout ce qu'on dit, être de ce genre de caractère ne faisait pas forcément de Romilly quelqu'un de méchant. Elle était même plutôt gentille du moment qu'on ne l'embêtait pas. En revanche, essayez de piétiner ses plates bandes et elle allait sortir les griffes, c'était certain. A Poudlard, ce n'était jamais vraiment arriver. Elle avait été obligée de bien faire comprendre à Nina Moreau qu'elle ne pouvait pas martyriser les premières années de Serpentard juste pour se faire plaisir, mais sinon, la scolarité de Romilly s'était toujours passé calmement. Elle était raisonnablement populaire, sans être pour autant encore vraiment la fille la plus en vue, elle avait de bonnes notes, son jumeau adoré pas trop loin, sa cousine chérie un peu plus mais à peine, et elle avait tout un tas d'amis et/ou de connaissances positives. Comble du bonheur, elle avait même la certitude de parvenir à avoir un cavalier parce que Rhys semblait encore libre, et elle savait bien (à défaut d'avoir compris la subtilité de ses sentiments) que le poufsouffle l'appréciait.
Justement, elle cherchait son ami ainsi que son jumeau pour quelques révisions de dernière minute. Romy avait un devoir de sortilège dans pas longtemps, et elle devait faire du par cœur avec les deux garçons. Enfin, à la base, plutôt avec Rhys, mais Roy s'était incrusté, normal, il était son jumeau adoré, pas vrai ? Le problème c'est que des garçons, il n'y avait aucune trace...
Repérant à son blason une fille de la même maison que Roy et Rhys, elle s'approcha, posa son sac sur la table (une adorable besace beige avec des fleurs vieux rose) et pris appui sur le dossier d'une chaise, fixant de ses yeux bleus la jeune fille. A vu de nez, c'était une première année, mais qui ne tentait rien n'obtenait rien.
« Bonjour. Tu n'aurais pas vu Roy Bradley et Rhys Ellis ? Des Poufsouffle comme toi. » De la main qui ne se tenait pas au dossier, elle tripota le médaillon à son cou. Ce médaillon renfermait une photo d'elle avec son frère et sa cousine et il était gravé sur le dessus avec un R, Rosalie avait le même. Pas Roy, parce que les médaillons, c'est un peu des trucs de fille.
« Ils sont bruns, et Roy est mon jumeau donc il me ressemble. Enfin... en garçon quoi. » Elle parlait sans une once d'agressivité, en revanche, elle ne s'intéressait pas plus que ça de son interlocutrice. Si elle avait été en mode vendons le club de danse aux premières années, elle aurait sûrement été plus volubile, mais là, elle ne voulait pas pousser la jeune Poufsouffle à faire de la danse, ce qu'elle voulait, c'était trouver son jumeau (et, accessoirement, Rhys). Elle devait admettre que cela la stressait un petit peu qu'ils ne soient pas encore arrivés ? S'était-elle trompé d'heure ? De jour ? Ou alors est-ce que c'était les garçons qui l'avaient oublié ? Ils n'avaient pas intérêt, parce qu'elle s'en souviendrait ! Qu'elle se rassure, si la probabilité pour que Roy, pris par autre chose, oublie le rendez-vous, cela n'aurait jamais pu être le cas de Rhys. Pourquoi était-elle seule à la bibliothèque alors ? Voilà qui vous sera dévoilé... une autre fois! |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: La vie est mon théâtre, Poudlard ma scène [PV] Dim 26 Fév - 20:24 | |
| Depuis qu’elle avait reçu la lettre, Sally se trouvait dans une sorte d’atmosphère interstellaire dont elle ne parvenait à sortir qu’en pensant à son père. Les vacances s’étaient déroulées sans encombre, William - son demi-frère -, avait même décidé d’offrir à son père -le beau-père de Sally- et à sa belle-mère –la mère de Sally-, un voyage à Paris. C’était donc la tante qui gardait les enfants. Enfin, ce qui préoccupait l’esprit de la jeune fille, ça devait être le fait que sa mère ne soit qu’une moldue. Lorsqu’elle voyait ses amis recevoir des lettres par hibou, lorsqu’ils lui racontaient leurs vacances, celles que Sally ne pourra jamais vivre avec ses parents, dépourvus de quelconque pouvoir magique. Mais les vacances étaient terminées, et il restait encore beaucoup de choses à découvrir à Poudlard.
Sally avait beau respecter tout ce qui touchait à l’enseignement et la vie à Poudlard, elle reprochait cependant un tout petit bémol, qu’elle rencontrait aussi évidemment au primaire, il s’agissait de son emploi du temps. Certes, elle était en première année, mais elle aurait aimé pouvoir combler ses heures de permanence par autre chose que s’avancer pour la semaine ou déambuler dans les couloirs avec ses amis. Mais ce jour-là, elle avait atteint le taux de présence féminine de la semaine. Oui, à un certain stade, Sally préférait se retirer une petite heure, histoire de souffler un peu, et ne pas avoir à écouter les lamentations des élèves. Ils ne se rendent pas compte de la chance qu’ils ont ou quoi ? De plus cela faisait un certain temps qu’elle n’avait plus de nouvelle du monde de la musique. En attendant son cours de botanique elle s’était enfin décidée à mettre les pieds à la bibliothèque. Elle espérait juste ne pas croiser ses copains. Elle devait aussi terminer un exercice qui portait sur la recette d’ingrédients qui formaient une potion, qui, du point de vue de Sally ne servirait à rien. Puis elle irait demander à la bibliothécaire s’il y avait quelques bons magazines musicaux. (et magiques en plus !)
Après un léger détour par la cour, elle arrivait sans aucune rencontre infortune à la bibliothèque. À cette heure de trou bien mal placée, il n’y avait pas grand monde, elle allait pouvoir découvrir l’endroit bien tranquillement, ou pas d’ailleurs. À peine avait-elle sortie son cahier de potions, qu’un sac beige fut posé sur sa table. Une jeune Serpentard, qu’elle avait déjà remarqué, la coupa dans sa réflexion, et cherchait un certain Roy Bradley et un Rhys Ellis. Sally s’était fait de très bons amis chez les Poufsouffle, mais surtout dans les premières années. Ce n’est pas qu’elle n’aimait pas se mélanger aux grands, mais elle n’avait pas vraiment l’occasion de leur parler. Cependant, observatrice comme elle était, le prénom de Roy se rattachait bien à un visage. Et pas n’importe lequel, un beau jeune homme de 3ème année, qui se trouvait être le jumeau de son interlocutrice.
- Eh bien… Je vois à peu près qui est Roy et il me semble l’avoir vu passé par la cours, mais je crois bien qu’il s’est arrêté, enfin je ne sais pas trop. En tout cas il n’y avait personne avec lui.
Sally parlait en souriant, bien que la fille ne semblait pas vraiment la regarder. Elle avait entendu dire que la fille qui venait de lui adresser la parole était la plus ambitieuse de toute sa promotion, et que malgré sa maison, c’était quelqu’un qui n’hésitait pas à aller voir les autres. La preuve, elle était venue voir une petite nouvelle de Poufsouffle. Bon, pour une question pratique, mais tout de même, elle n’était pas complètement seule dans la salle. Et puis ce n’est pas comme si sa réponse était bien complète. Enfin Sally ressentait une certaine fierté. Oui, elle s’emballait bien vite pour pas grand chose. |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: La vie est mon théâtre, Poudlard ma scène [PV] Lun 27 Fév - 14:58 | |
| « Ah... Qu'est-ce qu'il pouvait bien fiche vers la cours ? » En voilà une bonne question, dont Romilly ne doutait pas que la première année n'avait aucune idée de la réponse, mais quand on a pour ambition de devenir la future reine du monde, on n'hésite pas à faire partager ses pensées. Cela étant, elle se révélait très ennuyées parce qu'elle ne pouvait décemment pas commencer à travailler sans son frère et Rhys. D'ailleurs, où était Rhys ? Que Roy zappe un rendez-vous était une chose, mais elle n'imaginait pas que cela puisse être le cas du deuxième année.
« Et pourquoi est-ce que Rhys n'est pas là non plus ? Rah ! Ces garçons ! » Puisqu'il fallait bien rejeter la faute quelque part, ce serait sur le chromosome Y. Agacée de voir ses plans pour l'heure qui arrivait fortement compromis, elle prit place sur une chaise en face de la jeune Poufsouffle. Elle n'avait pas encore enclenché le mode tiens mais c'est une première année, mais elle reportait dans tous les cas l'essentielle de son attention sur la demoiselle, à défaut de trouver les personnes qu'elle cherchait.
« Alors comme ça, tu es en première année, tu te plais à Poudlard ? » Et oui, Romilly n'avait rien de mieux à faire que de nouer conversation. Elle aurait pu partir à la recherche des deux poufsouffles portés disparus mais le fait était qu'elle n'avait pas envie de se fatiguer pour eux. Tout en parlant, elle avait sorti ses affaires pour réviser un peu, car elle ne voulait pas rater son contrôle simplement parce que les garçons l'avaient lâchée. Qui plus est, n'importe qui d'un minimum intelligent savait qu'il fallait rester à un point fixe quand on était perdu et/ou qu'on cherchait quelqu'un. Pas la peine de courir partout, il y a de fortes chances pour que les autres en fassent autant, et que du coup, vous vous loupiez ! Sans entrain mais avec la précision et la minutie qui la caractérisait, notre ambitieuse vipère étala donc ses affaires devant elle, ouvrit un gros livre, et se pencha dessus, lisant le début d'un paragraphe en attendant la réponse de sa compagne. Romilly n'avait pas une grosse passion pour les études, elle se sentait obligée d'avoir des bonnes notes parce que c'était ce qu'on attendait d'une fille se prétendant aussi parfaite qu'elle... Cela faisait parti de ses obligations pour atteindre ses objectifs de gloire et de popularité. On pouvait reprocher beaucoup de choses à Romilly, mais pas de ne pas se donner les moyens de son ambition...
|
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: La vie est mon théâtre, Poudlard ma scène [PV] Mer 29 Fév - 22:00 | |
| Bon et bien autant dire que la jeune Serpentard semblait être bien embêtée que les deux garçons ne soient pas là où il devraient être. Sally n’avait rien d’une curieuse, elle ne se demandait donc pas ce qu’ils devaient faire, ni pourquoi, ni comment, ni quand, ni où. Elle avait déjà eu à faire à des petites curieuses, sans ambition, qui s’ennuient tellement qu’elles préfèrent connaître par cœur la vie des autres, avant de s’occuper de la leur. Enfin pourquoi pas, mais Sally n’était pas de ce bord là.
Après la réponse qu’elle avait donnée, elle ne s’attendait en aucun cas à ce que la brunette reste à côté d’elle, ou même qu’elle entame une conversation. Enfin vu qu’elle avait obtenue ce qu’elle voulait – ou du moins une réponse, mais pas forcement celle qu’elle espérait-, elle aurait bien pu quitter Sally, et puis aller voir dans la cours. Après tout c’était tout à fait logique. Elle s’était donc replongée dans son livre, malgré les questions orales que se posait son ex-interlocutrice. Et pourtant, malgré toute attente, la troisième année entamait une vraie conversation de début de sympathisation. ( oui, ce mot n’existe pas). La question récurrente de tous les grands. Question que Sally trouve absolument absurde. Est-il possible de ne pas se plaire à Poudlard ? Enfin, à moins d’y avoir été forcé par trois trolls géants, Poudlard est l’endroit où tous les connaisseurs du monde de la Magie rêvent d’y aller, y étudier, y grandir, non ? Même si je vous l’accorde, Sally a un taux d’admiration hors norme, lorsqu’il s’agit de magicien et de l’Ecole.
Elle releva donc bien vite la tête.
- Oh que oui !
Puis, surprise par l’installation presque brutale de la jeune Serpentard, elle ne continua pas. Elle se contenta de la regarder sortir un livre. Mais voyant que sa réponse ne suffisait pas, elle continua.
- Enfin, on parle tout de même d’école. Tu dois me prendre pour une folle. Mais oui, franchement, je m’y plais énormément. J’ai déjà appris tellement de choses. Et en tant que moldue née, c’est vraiment impressionnant. Tous les jours, il y a quelque chose qui me surprend. Moi qui pensait que la magie n’existait pas…
Elle s’arrêta. Baissa la tête pour continuer dans son exercice. Mais elle relut l’énoncé dans le vide, sans absorber aucun mot. Sa voisine de table n’avait rien rétorqué. Elle avait peut être mis fin à la conversation. En tout cas, ce qui était certain, c’est que Sally en avait assez de rencontrer de nouvelles personnes sans leur demander leur prénom. Enfin tout de même, c’est une base ! À croire qu’elle n’avait pas ce tact. Et puis c’est plus pratique après.
- Eum et tu t’appelles ?
On pourrait penser que si elle ne demandait pas, c’était à cause d’une certaine timidité. Mais timide ne rime pas du tout avec Sally. Ce n’est pas parce qu’elle apprécie de temps en temps la solitude qu’elle est entièrement réservée. Bien au contraire ! Et puis, la confiance est en jeux. Et la jeune Serpentard inspire de la confiance à Sally.
|
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: La vie est mon théâtre, Poudlard ma scène [PV] Lun 5 Mar - 14:54 | |
| « Je vois, je suppose que je ne peux pas comprendre. Mon père est sorcier. » Romilly était une sang mêlée ce qui pouvait parfois lui poser des problèmes à Serpentard. Mais comme elle ne lâchait jamais rien, elle avait quand même fini par s'imposer, et elle savait que ses amis (dont certains étaient influents) ne la laisserait pas se faire insulter à cause de ses origines. Même sans ça, elle se sentait aussi très capable de se venger de toute injure (sournoisement, cela va de soi).
« Mais j'aime beaucoup Poudlard aussi. » Précisa-t-elle après un silence durant lequel elle tenta vainement de s'occuper de ses cours. Romilly n'avait jamais aimé travailler, elle n'était pas une intellectuelle, ce n'était que depuis qu'elle était à Poudlard qu'elle s'était rendue compte qu'elle allait devoir faire des efforts à ce niveau si elle voulait être au top. Dans son ancienne école, en faire un minimum et se reposer sur ses capacités, c'était très largement suffisant... malheureusement, ce n'était pas le cas ici où il y avait pas mal de concurrence. Trop de jolies filles qui plus est intelligentes étaient dans cette école, et Romilly détestait se sentir inférieure à qui que ce soit. Mais cette motivation aussi nécessaire qu'imposante ne rendait pas le goût du travail plus évident pour notre demoiselle. C'était aussi pour ça qu'elle avait un petit peu compté sur les garçons pour lui tenir compagnie et la soutenir dans ses révisions d'une matière qui, à défaut de la désintéresser, n'éveillait chez elle aucune passion.
La première année lui demanda ensuite son nom ce qui fit hausser les épaules de Romilly d'un air plutôt décontracté. Soit. Si elle ne connaissait pas Sterne, elle ne pouvait pas la connaître, mais elle apprendrait vite, car Romilly n'était pas le genre de fille qui se laissait oublier, de même qu'elle n'oubliait jamais quelqu'un qu'elle rencontrait. Toute nouvelle connaissance pouvait servir dans un futur plus ou moins lointain.
« Romilly Bradley, troisième année à serpentard et co-présidente de Sterne, le club de danse, enchantée. » Elle ne donna pas son rôle dans l'équipe de Quidditch mais elle en aurait été capable si cela lui avait semblé utile. Or, ce n'était pas le cas, il y avait plus de rapport entre Roy, Rhys, son attente dans la bibliothèque et Sterne qu'avec le Quidditch. Comprenez par là que Roy, Rhys et Romilly étaient tous les trois dans le club de danse, et aussi, comme celle à qui ele s'adressait était une première année, cela lui permettait de faire de la publicité indirecte. Cette fille avait peut-être des amies qui cherchaient un club, non ?
« Et toi ? A part première année à Poufsouffle, ça, je le sais déjà. Je surveille toujours les filles de la maison de mon frère. » On ne savait jamais, que l'une d'elle essaie de le coller ! Mais pas d'inquiétude, Samara veillait au grain pour elle ! A ce titre, elle ferait mieux de se méfier d'une certaine Gryffondor de troisième année, mais quelque part, ce n'était pas le propos... et Romilly avait du mal à imaginer qu'une fille qui ne soit pas dans la maison de Roy puisse l'accaparer. Tout ceci pour dire que Romy connaissait les visages de pas mal de Poufsouffle mais c'était la première fois qu'elle remarquait Sally, c'était ce qui lui avait permis de déduire son année.
{562} |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: La vie est mon théâtre, Poudlard ma scène [PV] Mer 7 Mar - 16:13 | |
| Un léger haussement d’épaule fut la première réponse que la Serpentard rendit à Sally. Puis « Romilly Bradley, troisième année à serpentard et co-présidente de Sterne, le club de danse, enchantée. » suivit. En effet, Sally se souvenait avoir déjà entendu ce prénom, à plusieurs reprises et à plusieurs occasions. Mais elle n’avait jamais eu l’opportunité d’y assembler un visage. Et bien maintenant c’était imprimé dans sa tête. La Romilly tant populaire était une serpentard de troisième année, brune qui, au goût très difficile de Sally était une fille très belle. Et pourtant, il était rare que la première année trouve une fille jolie. Elle s’en fichais d’être elle-même une fille, et des propos qui visent à dire qu’une fille ne peut pas avoir d’avis sur la beauté d’une autre, et qu’un garçon ne peut pas avoir d’avis sur le physique d’un autre garçon. Sally n’était aucunement complexée, et ne cherchait pas à l’être. Et bien on pouvait en déduire la même chose de Romilly.
Quelque chose l’avait cependant interpellée : Sterne. Sally était elle-même à la recherche d’un club, mais pas d’un club de danse. Bien que la jeune fille eût passé quatre ans formidables dans une compagnie de danse en Afrique du Sud, et qu’elle s’y était énormément plu, elle ne s’y intéressait plus vraiment. Elle n’hésitait pas à se déhancher lorsqu’elle entendait une musique entrainante, ou même lorsqu’elle écoutait sa propre musique. Combien de fois sa mère l’avait surprise, devant sa glace, les écouteurs dans les oreilles, en train de bouger en rythme, et pas si désordonnément que cela. Sally, au courant comme elle pouvait être, ne connaissait pas ce club de danse. Peut-être qu’il n’était pas si connu, mais pour que la Serpentard le mentionne, c’est qu’elle devait bien être en position de savoir de quoi il s’agissait. Elle décida donc de ne pas relever, et de faire comme si elle était parfaitement au courant des activités de Sterne, lorsque son interlocutrice lui renvoya sa question.
- Et bien Sally MacOlley, simple première année… Et à la recherche d’un club ! J’ai l’impression que malgré tous les affichages, et les annonces, je n’arrive pas encore à savoir tout ce qu’il se passe à Poudlard. C’est une vraie usine en fait. Mis à part, les matchs de Quidditch évidemment. Mais par contre, je n’arrive pas à savoir quand se font les sélections. Enfin elles sont sûrement passées depuis la rentrée, mais j’espérais tellement tenter ma chance. On verra bien l’année prochaine.
Le sport l’avait toujours décontracté. Pour elle, se n’était pas quelque chose de pénible ou fatiguant, mais quelque chose qui lui permettait de se défouler, de se relaxer aussi, d’acquérir une certaine logique. Elle préférait largement les sports d’équipes aux sports individuels. Alors quand son frère lui avait décrit le Quiddtich, et les matchs, elle s’était directement mise en tête de participer aux sélections et de jouer. Son premier cours de vole sur balais n’avait pas du tout été une catastrophe, bien au contraire. Et Sally ne s’en vantait pas moins, pour une fois que quelque chose lui paraissait facile et amusant.
- En fait je suis surtout en quête de fans incontestés de musique. Un peu comme moi en fait. Mais bon, je vais bien finir par trouver.
Romilly dans sa question avait fait part d’une information sur son caractère. Elle surveillait les filles de la maison de son frère ? Pourquoi pas. Enfin, elle devait sûrement être atteinte d’une envie de possession féminine unique de son frère, ce qui voudrait dire, que même si Roy était son frère, elle ne supporterait pas qu’une autre fille à part elle, s’accapare son frère. Belle preuve d’amour fraternel, mais peut-être empoisonnement pour Roy. Il s’agissait là seulement de la pensée de Sally. Elle n’allait aucunement critiquer, ni en parler même. Quelque part, elle trouvait ça assez drôle et se mit à imaginer son propre frère, jaloux de tous les garçons qu’elle pouvait approcher. C’était évidemment insensé. Et d’ailleurs Romilly faisait parti de la même promotion de son frère. Mais Sally n’avait pas non plus envie de parler de ça.
- Oh d’ailleurs, en tant que nouvelle, je me posais une question. Peut-être que tu es au courant. Il y a un groupe à Poudlard non ? Enfin un groupe de musique je veux dire.
[571]FLECHES TOUT COMPTÉ |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: La vie est mon théâtre, Poudlard ma scène [PV] Dim 25 Mar - 16:57 | |
| Romilly jouait elle-même au quidditch en tant que remplaçante. Elle aurait put passer titulaire mais elle ne savait jamais avant les matchs si elle serait capable d'assurer. Elle faisait de la danse à haute dose ce qui pouvait parfois lui causer des blessures, du coup, elle préférait ne pas s'engager sans certitude. Mais elle avait jusqu'ici presque toujours jouée, comme quoi, ses précautions étaient inutiles, et elle aurait été titulaire que cela n'aurait rien changé. En tout cas, elle pouvait renseigner la jeune fille à propos des sélections.
« Il y a des sélections au début de l'année, mais tu peux toujours proposer tes services le reste du temps, les équipes de Quidditch ne sont plus ce qu'elles étaient, ils manquent toujours de monde. » En ce moment, elle jouait batteuse, les Serpentard n'étaient pas les plus démunis. Néanmoins, elle n'avait pas très envie de faire la pub pour le Quidditch, elle était même un peu déçue de constater que Sterne ne semblait pas attirer la nouvelle. Tant pis. Ils avaient pourtant besoin de sang neuf eux aussi, les membres les plus anciens vieillissaient ! Rhys s'était inscrit, lui, cette année, mais elle espérait plus de membres à la rentrée suivante.
« Je ne connais pas de groupe de musique. Je connais des musiciens par contre. Nicolas Jones joue de plusieurs instruments, et Ena Enley apprend le chant il me semble. Et il y en a sûrement d'autres que j'ignore. Tu devrais poser une annonce sur le tableau l'année prochaine disant que tu cherches des gens pour monter un groupe. C'est comme ça que CS a commencé il me semble. »Tout en parlant, elle tapota de sa plume la table et finit par la laisser de côté pour ensuite prendre dans son sac une lime à ongle. L'une des priorités de la vie de Romilly – en dehors d'être la plus populaire – était d'être toujours impeccable. Elle s'en fichait qu'on la trouve superficielle, en fait, elle savait qu'elle l'était, mais elle ne voyait pas ça comme un défaut. Elle pensait même que prendre soin de soi était une qualité. Un esprit sain dans un corps sain... voilà son credo. Elle se lima donc les ongles, sans pour autant oublier sa jeune camarade.
« Parfois j'aimerais quand même ne pas être à Poudlard. Si nous étions dans le monde moldu, plutôt que d'être dans cette bibliothèque humide et ennuyeuse, on pourrait travailler dans un café avec un chocolat chaud, comme dans les livres. » Bien sûr, là, Romilly oubliait qu'elle n'avait que treize ans et qu'elle ne pouvait pas aller seule en ville, que ce soit chez les moldus ou non. Mais il était dans son caractère d'effacer complètement ce qui l'ennuyait... l'autorité parentale, entre autre chose.
|
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: La vie est mon théâtre, Poudlard ma scène [PV] Mer 28 Mar - 16:33 | |
| - Spoiler:
Sorry pour l’illogique du fait que Sally dise ne jamais avoir fait de match, alors qu’elle a fait le dernier, mais bon, on va dire que ça se passait après ^^’
Romilly lui donnait quelques noms de musiciens ou de chanteur qui ne disaient pas grand chose à Sally. Sally rêvait plus d’un groupe d’amis, qui partagerait une même passion, quelque chose qui pourrait les unir, et ce qui ensuite se traduirait dans leur musique. Elle ne pensait pas tellement à aller voir des gens, pour leur demander s’il voulait former un groupe. Enfin de toute façon, elle en avait déjà parlé avec Tarek, et il lui avait conseillé de mettre quelque chose dans la salle des Poufsouffle pour commencer. On ne pouvait pas vraiment tout avoir. Et puis son frère aussi était musicien après tout. Même si elle ne voyait pas vraiment mêler la vie familiale à la vie « musicale ». Mais au final c’est bien ce qu’elle fait à la maison. L’idée de la serpentard semblait aussi bonne, mais il fallait attendre encore quelques mois, la rentrée prochaine.
- Oui, ça pourrait être pas mal !
La troisième année remplaça la plume qu’elle tenait dans la main par une lime à ongles. Autant dire que Sally n’était absolument pas de ce bord là, mais n’était pas non plus du genre à juger les gens sur leurs habitudes. Romilly était gentille, et ça suffisait. Qu’elle se fasse belle en plein milieu de la bibliothèque, tel était son choix après tout. Et puis elle s’était bien installé à la table d’une plus jeune qu’elle, alors qu’elle était à la recherche de deux garçons, et avait même entamé la conversation. Donc, il n’y avait aucun inconvénient à ce qu’elle se fasse les ongles.
C’est alors qu’elle se mit à préférer le monde moldu. [s]Mais qu’est ce qui lui passait par la tête ! [/s]Ce cliché des bibliothèques où tous les jeunes trouvent calme et envie de travailler. Bon, ce n’était pas non plus l’horreur, mais de là à préférer ce genre de bibliothèque à celle de Poudlard ! Tout ces gens méfiants, qui ont peur qu’on leur abîme leurs affaires, et au contraire tous ces gens qui abîment les objets qui ne leurs appartiennent pas, qui ne savent pas en prendre soin, tout ces gens désagréables, toujours à réclamer le moindre silence, qui ne savent plus sourire, qui semblent toujours occupés. Il s’agit bien ici du personnel des bibliothèques. Et il ne s’agit pas là non plus d’une généralité. Elle ne devait donc pas être issue du monde moldu.
- Oulah, si tu savais ! Je ne pense pas que le chocolats chauds ou toutes boissons soient tolérées dans les bibliothèques moldues. Pour en avoir fait l’expérience, je me souviens d’une foi, où un monsieur avait apporté son thermos de café pour travailler bien tranquillement avec ses recherches. Et malheureusement pour lui, il en a renversé légèrement sur le livre appartenant à la bibliothèque, je te passe les détails, mais il a pris cher… Et c’est le cas de le dire ! Et puis des fois, tu peux chercher des heures un livre que ou tu ne trouveras pas, ou qui sera déjà emprunté. Alors qu’ici c’est bien plus simple, avec la magie !
Enfin, le débat pouvait être engagé sur tout un tas de sujet, concernant les différences, les inconvénients, les avantages de la magie sur le monde moldu. Mais bon, Sally ne voulait pas rentrer dans ce genre de débat.
- Oh d’ailleurs, « MacOlley » ne te dit rien ?
|
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: La vie est mon théâtre, Poudlard ma scène [PV] Sam 14 Avr - 11:23 | |
| Comme il n'y avait aucune solution miracle pour monter un groupe, les deux filles laissèrent la question de côté, et Romilly sortit sa lime à ongle, commençant sa manucure avec l'aisance de celles qui ont l'habitude. Romilly ne portait pourtant pas de vernis, ni de maquillage (un peu de mascara parfois, mais c'était tout). Sa mère la trouvait trop jeune pour porter du maquillage comme les grands, et Romilly n'avait donc accès qu'à ce que la famille lui laissait avoir, des crèmes de soin pour le visage, des jolies vêtements, un lisseur pour ses cheveux, ce genre de chose. Rien qu'avec ces outils à disposition, elle perdait un temps fou à se préparer chaque matin. Ien que pour faire quelque chose de correct de ses cheveux, il lui fallait une heure. Les jours où elle les lavait, c'était encore pire. Bref, quand on connaissait Romilly, cela n'avait rien de surprenant de la voir se limer les ongles. La moindre imperfection se devait de disparaître aussi vite qu'elle était arrivée on lui souhaite donc de n'avoir jamais d’acnés, ça la perturberait beaucoup.
« En fait, je parlais de travailler dans un café, pas d'emmener le café dans la bibliothèque. » Car elle savait très bien que la nourriture et les boissons étaient interdites. Enfin, de mémoire de racontar par son père, les bouteilles d'eau étaient tolérées, en effet, monsieur Bradley en avait toujours une dans son sac et ce depuis qu'il était étudiant, il n'y avait donc aucune raison pour que cela n'ait pas été le cas dans le passé en toutes occasions.
« Quant à la magie, il est vrai que c'est pratique, mais il faut savoir vivre sans. L'année dernière, la magie a disparu, et ici, à Poudlard, beaucoup étaient complètement déstabilisés. Il faut tout connaître, pas juste notre monde, mais celui des moldu aussi. Nous ne sommes pas meilleurs qu'eux. » C'était peut-être étrange d'entendre de telles paroles dans la bouche de Romilly, mais Roy vous dirait qu'elle pouvait avoir des pensées très profondes par moment. L'image de la fille superficielle était celle qu'elle se construisait pour atteindre ses objectifs, à côté de ça, elle était aussi très sensée. Pour elle, seule la logique pouvait faire loi, et dans ce cas précis, l'ouverture du monde sorcier au monde des moldu était une nécessité. Cela éviterait de nouveaux conflits, de même que cela éviterait d'être désemparé si la magie disparaissait encore...
« Hum... pas vraiment. Ça devrait ? Je ne parle quasiment qu'à des Serpentard ou à des Poufsouffle, alors si c'est dans une autre maison, il y a peu de chance que je connaisse. C'est quelqu'un de ta famille ? » Ce qui semblait logique, vu le nom, mais poser des questions, même celles qui enfoncent des portes ouvertes, cela permettait d'entretenir la conversation.
|
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: La vie est mon théâtre, Poudlard ma scène [PV] Mer 18 Avr - 22:15 | |
| La discussion était déjà maintenant bien engagée. Le débat même ! Bon, non, ne parlons pas trop vite. C’était une discussion entre une ancienne et une nouvelle. Rien de plus normal. La vision de la magie changeait au fil des années. C’était encore nouveau pour elle. Bon elle avait pu voir ce que c’était avec son frère, mais à Poudlard, vraiment dans le monde. C’était un changement radical. Et Sally avait encore tellement de chose à découvrir et à apprendre. La magie avait disparue l’année dernière, soit, mais les sorciers déstabilisés à ce point ? C’était une bonne chose en tout cas que les sorciers prennent conscience du monde moldu. Dommage que l’inverse ne soit possible. Un jour, ça le sera de toute façon. C’était obligé, il y allait y avoir une faille quelque part. Déjà, avec tous les évènements antérieurs, le doute devait sûrement planer. Bon Sally n’était pas vraiment au courant de comment l’événement avait pu être couvert. Et puis tous ces élèves moldus, le secret ne pourrait pas être gardé à jamais. Enfin, outre ces questions existentielles, elle était impressionnée par cette attention vis à vis des moldus, jamais elle n’aurait imaginé qu’un sorcier pouvait envier un moldu. Tant mieux, c’était une sorte de flatterie. Enfin, vous comprenez par là, que, Sally attache beaucoup d’importance à sa vie de moldue, et que voir des sorciers s’intéresser à la vie de ses (presque) semblables rajoute une sorte d’égalité. Pour Sally, les sorciers sont supérieurs aux simples moldus. Et bien Romilly venait d’exprimer le contraire. En fait, à chacun ses habitudes, ses façons d’agir. Il faut avouer que les sorciers se cassent peut-être un peu moins la tête pour des tâches faciles, mais ils sont confrontés à des choses plus dangereuses sûrement. Enfin, Sally espérait être confrontée à pas mal de choses dans sa vie de sorcière, tout comme dans sa vie de moldue. C’était une chance de faire partie des deux mondes. Vivre deux expériences en une. C’était plaisant à penser, en tout cas pour la jeune Poufsouffle c’était très réjouissant.
- Oh, alors quelle chance que la magie soit revenue. C’est cool de profiter de deux mondes assez différents. Ma meilleure amie, moldue je veux dire, ne s’imagine pas du tout ce que je vis. C’est dur en tout cas de ne pas lui en parler.
Ses pensées, elle les partageait souvent avec son frère. Elle avait de la chance aussi de l’avoir lui, pour frère. Il la comprenait tellement bien, ce n’était apparemment pas très courant entre frère et sœur. Enfin après, tout dépend du contexte et de la relation. Donc à ne pas conclure trop rapidement.
- Oui, c’est mon frère. Mais il est à Serdaigle, en troisième année aussi. C’est pour ça, je pensais que tu pourrais le connaître. Enfin tu l’as sûrement croisé. Mais j’avoue que la ressemblance n’est pas flagrante. En même temps, on n’a aucun lien de parenté. Oui, c’est quand même mon frère.
Et hop, un petit rire discret pour finir la phrase. C’était tellement compliqué les liens de parenté dans cette famille, que Sally espérait que Romilly ne lui pose pas la question du « Ah, mais pourquoi ton frère ? ». Oui, pourquoi avait-elle précisé que ce n’était pas son vrai frère. Une bêtise sûrement. |
| | | | Contenu sponsorisé
Ξ Sujet: Re: La vie est mon théâtre, Poudlard ma scène [PV] | |
| |
| | | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |