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| Maladresse quand tu nous tiens, tu nous tiens vraiment. [PV] | |
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Invité
Ξ Sujet: Maladresse quand tu nous tiens, tu nous tiens vraiment. [PV] Mer 28 Mar - 19:00 | |
| Ruby Hummingbird & Sally MacOlley ♥ C’était enfin le week-end, et je peux vous dire que Sally n’avait jamais autant attendu la fin de la semaine. La semaine qu’elle venait de passer, avait été riche en contrôles, et en émotions. Pouffy venait encore une foi de se prendre une raclée par les Serdaigle. Et autant dire que cette semaine, Sally avait fait en sorte de se faire bien petite. Elle ne supportait pas de décevoir quelqu’un, alors toute une maison, c’était la catastrophe ! Ces amis pouvaient bien la rassurer, cela ne changeait rien. Elle en devenait presque paranoïaque. Elle s’inventait des regards méprisants, des chuchotements désobligeants sur sa performance. Enfin presque du délire.
Elle avait décider de passer un week-end du « je-m’en-fiche-de-tout ». C’est à dire qu’en passant par le physique jusqu’à ses devoirs, tout passait à la trappe. En se levant, elle prit le jean de la veille, et un t-shirt qu’elle avait emprunté à son frère, bien trop grand pour elle. En attendant que ses amies se réveillent, se préparent, un peu plus proprement qu’elle, elle avait d’un regard vide feuilleté sa liste de devoirs pour la semaine à venir, en tailleur, les chaussures sur le lit. Ses cheveux n’étaient absolument pas coiffés, mais certains disent que c’est un style qui lui va bien. Donc ce n’était pas un bien grand problème.
En descendant dans la grande salle pour le petit déjeuner, Sally avait aussi décider de parler pour ne pas dire grand chose, elle décida donc de raconter son rêve. Ce qui la plupart du temps amusait ses amies, qui, fascinées par l’extravagance de ses rêveries, trouvaient toujours un lien avec le réel. Elles y voyaient même des fois des préméditations. Ahlala, le mystère des rêves.
- Bon et donc là j’étais dans le parc, et puis il y avait tous les élèves de premières années qui courraient vers une espèce d’arbre bleu. Enfin je sais plus trop à quoi ça ressemblait. Et là je me retourne et j’vois… - ‘Tention !
Alors c’est ici une coïncidence totale. C’est-à-dire que si Sally s’était retournée, oui parce qu’elle marchait à reculons, de façon à pouvoir raconter plus ou moins audiblement son histoire. La prévention de son amie n’avait cependant pas suffit. En une demie seconde, la jeune Poufsouffle s’était retrouvée allongée sur le sol. Elle venait de percuter une jeune Serdaigle. Ce n’était pas son genre d’être maladroite, mais ici, la chute fut belle et bien inattendue et maladroite. Elle s’était prise les jambes dans celle de la 2ème année, se marchant sur la jambe gauche, et finalement elle était tombée directement au sol, accompagnée d’un bruit lourd.
- Aoutch, parvint-elle à sortir de sa bouche.
Elle était encore bien sonnée, et voyait encore un peu flou. Il faut dire que le sol de Poudlard n’est pas ce qu’il y a de plus mou et de plus confortable.
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Ξ Sujet: Re: Maladresse quand tu nous tiens, tu nous tiens vraiment. [PV] Lun 2 Avr - 11:41 | |
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Après avoir eu une conversation avec Joy, Ruby se sentait plus fort, un peu plus sûre d'elle. Elle en venait même à se dire qu'elle n'avait plus la moindre raison de s'inquiéter, elle se disait que quoi qu'il puisse bien se produire, elle n'avait pas la moindre raison de paniquer. Elle devrait pouvoir se faire des amis, oui,d 'une certaine manière. Ce ne devrait pas être bien compliqué en plus d eça. Donc bon, il suffisait, à côté de tout ça, de tout faire pour que les choses s'arrange, oui, d'une certaine manière en tout cas, mais pour le reste, c'était une toute autre histoire. Oui, dans un sens en tout cas. Il n'était pas nécessaire de se prendre la tête avec le reste. Il s'agissait juste, maintenant, de mettre tout ça en exécution. De tout faire pour réussir à se faire des amis. Elle n'avait que douze petites années alors se faire des amis ne devrait pas être difficile. Ou en tout cas, c'était ce qu'elle essayait de se dire pour qu'il ne puisse rien arriver de trop bizarre. Parce que oui, au final, elle avait vraiment peur, vraiment très peur et c'était sincèrement en train de lui exploser la tête. Elle en avait marre. Cette solitude était réellement en train de la tuer, pour être tout à fait honnête. Et donc oui, elle en avait marre et elle refusait parfaitement de continuer à se casser la tête, quoi que l'on en dise. Il n'y avait rien de plus à en dire, rien de plus à ajouter. Point final. Les choses n'en seraient que plus simples, à n'en pas douter une seule seconde, en faite. Mais pour le reste, c'était une autre histoire, le mieux était sans doute de ne pas se casser la tête à ce sujet. Ou en tout cas, d'essayer, sans aucun doute.
Mais du coup bah elle avait peur, et elle n'osait pas aller vers les gens parce que de un, elle se sentait ridicule et de deux, elle avait peur que les gens ne viennent vers elle pour se moquer d'elle. Ce dont ils étaient tous, sans le moindre doute, capable. Alors oui, elle n'osait pas parce qu'elle se disait que personne ne pourrait être suffisamment crédule pour croire qu'elle puisse être gentille. Mais d'un seul coup, la solution s'était présentée à elle. Si les élèves de son année et plus n'étaient pas en mesure de l'écouter parce qu'ils savaient de quoi elle était capable, de ce n'était absolument pas le cas des premières années. Alors oui, elle allait essayer.
Mais bon, que l'on ne se laisse pas avoir pour autant. Même si, oui, elle avait dans l'optique d'essayer d'êter gentille, ça ne voulait pas pour autant dire que la chose allait être si facile. Il en était même parfaitement hors de question, pour tout dire. Elle refusait absolument de se laisser marcher sur les pieds. Et si quelqu'un venait à essayer, elle serait la première à le lui faire payer. Il en était absolument hors de question hein. Sinon, elle l'aurait assurément mal pris. Sans le moindre doute. Et puis bon, allez quoi, que l'on soit bien d'accord sur un point, c'était qu'elle n'allait pas totalement changé son mode de vie pour satisfaire les gens, il en était absolument hors de question, oui voilà. Absolument hors de question. Même si c'était loin d'être facile, dans un sens encore. Mais bon, que pouvait-on bien dire sur tout ça hein ? Rien bien sûr, mais il fallait faire avec, dans un sens, en tout cas.
Et là, alors qu'une fille de Pouffsouffle venait de totalement lui tomber dessus parce qu'elle était trop stupide pour marcher dans le bon sens, Ruby sut, en quelques secondes, qu'elle allait le lui faire regretter et qu'elle allait probablement se montrer vraiment très méchante. Même si ce n'était peut être pas ce qu'elle voulait, on ne pouvait pas non plus dire qu'elle pouvait tant que ça lui faire du mal hein ! Non pas qu'elle ne soit pas du genre à frapper, parce qu'elle l'était, mais derrière ça, elle savait quand même se tenir un minimum ! Donc non, elle n'allait pas lui casser la figure mais elle allait très clairement lui faire comprendre qu'il ne valait mieux pas la faire chier elle ! Ca, c'était plus qu'évident! « Sinon, l'idée de marcher dans le bon sens ne t'a pas traversé l'esprit ou t'es suffisamment débile pour faire ce genre de stupidité ? Grandis un peu ma vieille, les bébés ne sont pas admis. ». Elle lui lancé un regard froid, se montrait méchante. Oui, c'était un fait. Mais Ruby perdait un peu trop vite son sang froid oui, elle le savait.. Est-ce que ça se soignait ? Bof ouais ! Mais bon.
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Ξ Sujet: Re: Maladresse quand tu nous tiens, tu nous tiens vraiment. [PV] Mer 4 Avr - 19:10 | |
| Autant dire que la journée ne commençait pas comme elle aurait pu l’espérer. Sa journée du « Je me fiche de toute » se transformait en journée du « aujourd’hui, je sympatise avec le sol de Poudlard ».
Sally n’était pas fragile, elle ne s’était jamais cassée, ni même fracturé aucun os. Bon il y avait évidemment cette cicatrice, mais c’était à cause d’un chien, donc rien à voir. Elle n’était pas non plus particulièrement maladroite, mais il s’agissait ici d’un coup de malchance, et de non réaction de ses amies. (Elles devaient sûrement être trop concentrées sur son récit). Enfin, sa tête n’avait pas percuté le sol grâce à un léger reflexe de sa part, mais son coccyx, lui avait bien ressenti la chute.
Non préoccupée de l’état de la jeune Poufsouffle qui n’avait même pas eu le temps de se relever, s’excuser et repartir bien calmement, la Serdaigle lui avait adressé la parole. Et « adressé » et un mot bien faible pour décrire ce qu’elle lui avait reproché.
-Sinon, l'idée de marcher dans le bon sens ne t'a pas traversé l'esprit ou t'es suffisamment débile pour faire ce genre de stupidité ? Grandis un peu ma vieille, les bébés ne sont pas admis.
À vrai dire, la jeune fille n’était pas tombée, et c’est le cas de le dire, sur la bonne personne. Ou bien le moment n’avait pas été vraiment opportun. C’est évident que se faire bousculer n’avait rien de réjouissant, sauf par le garçon sur qui on a des vues depuis dix ans, mais de toute façon ce n’était pas agréable. Et Sally avait tendance aussi à s’échauffer, quand dans la cours, les plus petits, déchaînés, courent dans tous les sens et n’hésitent pas à s’accrocher ou même bousculer les autres pour ne pas être touché par le chat. Et quelle préoccupation ! Enfin là n’était pas le propos. Une deuxième année venait littéralement de s’énerver, et de la traiter de bébé.
Sous le double choc, Sally ne savait pas quoi répondre. Elle ne pouvait pas riposter sans engager presque une dispute, ce n’était premièrement pas son genre, et ça n’arrangerait rien. Mais tout de même, quelle honte, et quel mépris de la part de la Serdaigle. Il ne fallait pas laisser ça. C’était encore la matinée, en début de week-end, il n’y avait pas de quoi s’énerver sur le premier venu. Et puis, Sally n’avait pas fait exprès. Bon ce n’était pas malin de sa part, mais ses camarades auraient pu la prévenir plus tôt tout de même. Le seul moyen de répondre devait être par la rigolade, enfin ce qui selon Sally était une réponse qui détendait l’atmosphère et réglait tout problème. Elle se releva, encore secouée, elle était intacte mais son coccyx lui, lui faisait particulièrement mal. Elle affronta le regard froid de la deuxième année et lui répondit :
-Et bien chacun son truc, moi je suis assez débile pour marcher à reculons, et puis toi, tu as eu l’idée de rester dans la rangée. Mais bon, de toute façon, tu n’es pas la plus à plaindre. Je suis débile ET je me suis fait mal. Et oui, tant pis pour moi.
L’autodérision ne résout rien non plus. Ca peut être quelque chose de très agaçant, mais dans ce genre de situation, il valait mieux faire comme la serdaigle l’entendait, ça n’avait aucune importance. L’égo de Sally n’avait pas été touché. Juste légèrement égratigné. De toute façon, lorsqu’il s’agit d’un plus jeune que soit, la question ne se pose pas, c’est un gamin. Si un jour, par malheur, un enfant casse la plus belle assiette de toute la porcelaine des parents, alors il s’agit presque d’un sacrilège. Mais évidemment, s’il s’agit d’un parent qui aurait accidentellement laissé tomber cette même assiette, le sort en est bien différent. Sally avait conscience de cette mini-injustice mais savait pertinemment que ce genre de situation se produisait sur toutes les générations, et que donc de toute façon, un jour ou l’autre on subit ou on fait subir cette forte accusation concernant une cause bien futile.
- En tout cas désolée pour le dérangement.
[592]653 (sans la citation) FRIENSHIP TOUS COMPTES |
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Ξ Sujet: Re: Maladresse quand tu nous tiens, tu nous tiens vraiment. [PV] Ven 13 Avr - 0:16 | |
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Oui, Ruby avait essayé d'être gentille. Sans l'ombre d'un doute, mais que cela soit voulu ou pas, ça n'en restait pas moins difficile. Après tout, dans ses habitudes, la jeune Serdaigle avait continuellement été intéressée par.. Bah ouais, par la méchanceté. C'était le meilleur moyen de se cacher, le meilleur moyen de rester à l'abri de toute chose, quoique l'on puisse bien en dire, sans l'ombre d'un doute. Mais après, pour le reste, même si c'était loin d'être facile, il fallait juste que les choses soient faites du mieux qu'on le pouvait oui, voilà, et il n'y avait absolument aucun doute à avoir à ce sujet, oui, et c'était sans doute mieux comme ça, de toute manière. On aurait beau dire ce que l'on voulait, ce n'était pas ça qui aurait pu changer grand chose oui. Mais c'était plutôt insupportable oui, sans l'ombre d'un doute. Mais pour le reste, il était absolument hors de question de se casser la tête avec tout ça. Oui, même si c'était loin d'être vraiment facile, sans l'ombre d'un doute. Il fallait juste que la jeune fille apprenne à rester calme, même dans les situations qui ne semblaient pas vraiment le permettre. Enfin bon, elle faisait de son mieux, c'était ça le plus important. Oui, sans nul doute.
Mais quand on la cherchait, non, elle ne résistait pas à la tentation trop forte de s'emportait. Là, déjà, la mauvaise action avait été de lui rentrer dedans, c'était la pire partie de l'épreuve, sans l'ombre d'un doute. Mais à côté de ça, bah ouais, il ne fallait surtout pas rêver. Que cela soit simple ou non, il fallait faire en conséquence, même si ce n'était pas facile, sans aucun doute. Il fallait juste avancer, du moins... Tenter de le faire. Que cela soit facile ou non. Mais ça ne l'était pas et c'était ça le pire, ça le plus difficile, au milieu de tout ça. Sans l'ombre d'un doute. Oui voilà. « Tu ne veux quand même pas que je pleure non ? Moi j'ai rien senti tu vois, je ne suis pas une chocotte ! ». Non mais oh, déjà, elle faisait la maligne, et en plus, maintenant, elle se mettait à se plaindre bêtement ? Ridicule oui, sans l'ombre d'un doute, et c'était même parfaitement débile. Quelle idiote non mais franchement.
Quoique, dans le fond, peut être qu'elle n'était pas non plus si débile que ça, puisqu'elle avait été capable de prendre sur elle pour dire qu'elle était débile ! Au moins, elle le reconnaissait, ce qui n'était pas rien ! Une certaine marque d'intelligence oui, sans l'ombre d'un doute. Mais à côté de ça, ce n'était pas non plus aussi simple que ça. Quoique l'on en dise, au moins, ça elle pouvait l'avouer. Même si ce n'était pas facile. Et non, ça ne l'était vraiment pas, en plus. C'était loin d'être évident parce que ouais, quand Ruby en voulait à quelqu'un, c'était pour de bon. Donc, ça ne passait pas. Mais bon, avouer qu'une personne était intelligente parce qu'elle se rendait compte qu'elle était débile, dans le fond, elle n'était pas non plus sûre que cela soit une forme de politesse. Pas sûr que ça lui plaise non. « Au moins tu t'en rends compte ». Ouais voilà, elle pouvait très bien glisser juste ça, ça serait un plutôt bon début, sans l'ombre d'un doute oui. Même si, malgré tout, à côté de ça, ça ne voulait pas non plus dire que c'était vraiment simple. Donc bon. Le mieux était de ne pas trop y penser, sans l'ombre d'un doute oui, voilà. Même si, à côté de tout ça, ça ne voulait pas non plus dire que c'était si évident qu'on pouvait bien vouloir le faire croire, donc bon. « Ah tu te rends aussi compte que tu me déranges ? Et bah, t'es peut être pas aussi débile que je le croyais ». Oui c'était un peu un compliment ! Au moins un peu hein ! Bah quoi ?
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Ξ Sujet: Re: Maladresse quand tu nous tiens, tu nous tiens vraiment. [PV] Dim 15 Avr - 20:35 | |
| La Serdaigle ne s’imaginait sûrement pas Ô combien cette réaction faisait rire – en son fort intérieur évidemment – la jeune Poufsouffle. Elle avait ses règles ou quoi ? Ce n’était pas comme si elle lui avait écrasée le pied, ou lui avait cassée son plus beau bijou. En plus, elle disait ne pas avoir eu mal. De quoi elle se plaint celle-là ? Non mais oh. Autant passer à autre chose directement. Sally s’était excusée, pas besoin d’épiloguer. Et bien si apparemment. Elle avait besoin de passer ses nerfs et ça se ressentait. Les camarades de Sally l’avaient déjà abandonnées, merci la solidarité. Sally hésitait entre, partir et faire comme si de rien n’était, au risque d’avoir perdu le « duel », mais d’avoir fait preuve de moins de gaminerie. Ou de rester, à essayer de résoudre le petit conflit qui s’était engagé en pleine matinée d’un samedi sensé être tranquille. Au moins continuer la journée dans de bons termes. A savoir que la partie n’était pas gagnée d’avance.
- Bon alors, il n’y a pas de quoi se plaindre, je ne t’ai pas fait mal. Ok, je t’ai sûrement dérangée dans ta conversation, mais pourquoi apporter autant d’attention à une débile de mon genre.
Sally avait prononcé ce mot avec insistance et ironie. Bon, elle enfonçait le tout, en ne réglant rien du tout. Mais il fallait souligner ça. Elle n’allait pas se laisser insulter sans raison. Elle n’avait qu’un an de moins, et alors. Ce n’était pas une raison pour se faire arranger comme ça, par une fille légèrement plus âgée. Ca aurait été une 4ème année, Sally pariait sur le fait que la Serdaigle se serait elle-même excusée. Bon elle avait terminé sur un ton plutôt positif. Mais tout de même. Et le ton changea en un clin d’œil.
- Je peux faire quelque chose pour me rattraper ?
Sally s’attendait évidemment à un « Va t’en, ça sera déjà bien » ou même un « Je ne vois pas ce que je peux attendre d’une gamine comme toi », enfin elle avait préparé la réaction avant de poser la question. Mais si cela pouvait lui permettre de finir la « conversation » plutôt mieux que mal, elle jouait carte sur table. Elle ne supportait pas avoir des gens qui, lorsqu’elle passait devant eux puissent se dire « celle-là, faut pas l’approcher ». Bon, après il y avait tout un tas de préjugés auquel personne ne pouvait grand chose, à commencer par celui de la relation qu’entretiennent les Serpentard vis à vis des Gryffondor, et réciproquement. Mais là, c’était une Serdaigle face à une Poufsouffle. Serdaigle comme son frère. Bon disons que de toute façon, Sally n’était pas tombée (petit jeu de mot bis) au bon moment. Elle espérait pouvoir continuer sa journée bien tranquillement, à commencer par prendre un bon petit déjeuner, bien tranquillement. Et en espérant ne pas avoir trop de mal à s’asseoir sur son postérieur. Oui parce que tout de même, une telle chute n’était pas sans séquelle. Et personne ne paraissait soucieux de son état. Heureusement qu’elle était solide la petite ! Sa cicatrice, cachée par sa mèche était parfois l’une de ses plus grandes fiertés. Et quelle fierté ! Se faire mordre par le chien de son propre père, quelle joie. Mais au moins, se n’était pas une cause trop honteuse, du genre « mon frère m’a lancé son bob l’éponge playmobil sur le front, du coup, j’ai une cicatrice longue de deux centimètres ». Enfin, là n’était pas le problème. Sally, en un quart de seconde, pria pour que la réponse soit contraire à tout ce qu’elle avait pu entendre depuis quelques minutes.
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Ξ Sujet: Re: Maladresse quand tu nous tiens, tu nous tiens vraiment. [PV] Mer 18 Avr - 11:17 | |
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Pas de quoi se plaindre parce qu'elle ne s'était pas faite mal ? Ridicule. Ce n'était pas comme ça que ça marchait hein. Ce n'était certainement pas parce qu'elle n'avait pas eu mal qu'elle n'avait aucune raison de s'en prendre à elle hein ! Bien au contraire oui, sans l'ombre d'un doute. Mais que l'on se comprenne bien hein, ça ne faisait pas tout. Oui, okay, Ruby n'avait pas eu mal, mais même ! Elle aurait très sérieusement pu se casser quelque chose, elle aurait pu avoir un truc dans les mains et se le renverser dessus ! Il y avait tellement de choses qui auraient pu arriver que non, elle ne pouvait pas se permettre de cautionner. Enfin.. Elle disait tout ça mais son seul et unique problème, c'était surtout le fait qu'elle ne supportait vraiment pas d'être bousculée. Oui, elle avait pris une bonne résolution, oui elle s'était remuée les fesses afin de ne plus avoir un sale caractère. Mais chasser le naturel et il revient au galop.. Non, elle n'était pas en train de dire que sa résolution s'était envolée. Impossible bien sûr. Mais ce qu'elle disait, à côté de ça, c'était qu'au final, elle ne pouvait pas clairement se montrer aimable du jour au lendemain, surtout pas dans les situations qui lui déplaisaient. Ca allait de soit oui voilà.
Pourquoi apporter tant de conversation à une débile dans son genre ? Bonne question. Au final, l'idéal était sans doute de ne pas trop se casser la tête avec tout ça, quoique l'on puisse bien en dire, sans l'ombre d'un doute oui voilà. Mais à côté de ça, il fallait surtout faire avec, il n'y avait pas d'autres choix, sans l'ombre d'un doute. Oui voilà. Enfin bon, cette fille méritait juste une leçon, il était donc normal qu'elle lui parle comme ça et qu'elle lui parle tout court non ? Il fallait juste qu'elle comprenne son erreur. Ou en tout cas, c'était l'impression de la Serdaigle. Okay oui, les gens n'auraient sûrement pas éternisé ce truc et auraient sûrement fini par lui dire que c'était bon, que ce n'était pas grave. Mais Ruby n'était pas tout le monde alors.. Voilà. « Pourquoi je continue à te parler ? C'est toi qi me parle, je te signale. Moi, j'étais là avant ». Bah oui, à la base, Ruby était là, et c'était l'autre qui lui était tombée dessus hein. Pas l'inverse. Alors oui, elle était parfaitement en mesure de rester là et si ça ne plaisait pas à cette jaune, elle pouvait très bien partir. Ce n'était pas elle qui la retenait.
Ce qu'elle pouvait faire pour se rattraper ? Prendre le large tiens. Oui, ce n'était pas une trop mauvaise idée. Dans l'idéal, la première chose qui aurait été simple aurait été de l'envoyer voir ailleurs et de lui faire pleinement comprendre qu'elle ne servait pas à grand chose là tout de suite. Et que l'idéal aurait été qu'elle déserte. Oui voilà, mais à côté de ça, et bien.. Les choses étaient comme elles étaient, point final. Il n'y avait rien de plus à en dire, d'une certaine manière du moins, oui voilà. Mais alors qu'elle s'apprêtait à l'envoyer chier, elle se dit que peut être, dans l'idéal, elle allait pouvoir inverser la donne et faire en sorte que les choses ne soient pas aussi catastrophiques qu'elle pouvait bien le croire. C'était une idée non ? Certes, ce n'était peut être pas ce qu'il y avait de plus simple mais pour le reste.. Pourquoi pas hein ! Ce n'était pas non plus si incroyable que ça non ? D'une certaine manière en tout cas. Oui voilà. Sans l'ombre d'un doute. Oui voilà. « Peut être que si tu me prépares mon petit déjeuner, je saurais te pardonner. ». Bah quoi ? Oui, là, il s'agissait surtout d'un profit, elle ne pouvait pas s'en empêcher. Oui voilà, et on n'allait quand me^me pas lui en vouloir non ? C'était loin d'être vraiment facile, sans l'ombre d'un doute. Oui voilà. C'était un profit oui, sans l'ombre d'un doute. Elle n'avait pas pu s'en empêcher. On n'allait quand même pas lui en vouloir pour si peu non ? Ce n'était pas la fin du monde ! « Dans ce cas, peut être que j'oublierais ». C'était toujours tellement chiant en plus de tartiner les biscuits.
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Maladresse quand tu nous tiens, tu nous tiens vraiment. [PV] Jeu 19 Avr - 17:02 | |
| Non mais là, c’était le gâteau sur la cerise, vraiment. Elle se plaignait de sa présence dans la grande salle ? Elle aurait préféré que la première année se relève et s’en aille en ignorant totalement son propos peut-être ? Et bien non, ça ne s’était pas passé comme ça. Et tant mieux. Non mais. Si maintenant tous les premières se laissent faire par des plus grands, où allait le monde. Non mais vraiment, qu’est ce qu’il ne faut pas entendre. Et bien là, il n’y rien à répondre à cette bêtise. C’eut été encore plus bête. Sally se demandait vraiment pourquoi elle s’était excusée. Il n’y avait pas à s’excuser. Non seulement ses copines ne l’avaient pas prévenue, mais elle avait marché totalement droit dans l’allée. Il y avait eu collision, et c’était tout, pas besoin d’en faire tout un plat. Comme dit précédemment, sa conscience primait, il fallait que la situation s’arrange. Et come la jeune serdaigle ne semblait pas vraiment avoir envie de s’y coller, Sally l’avait fait. (les applaudissements sont facultatifs)
Ainsi le seul moyen de se faire pardonner et de continuer la journée dans de bon thermes, était de lui préparer son petit déjeuner ? Non mais elle n’avait pas pu trouvé mieux peut-être ? Lui préparer son petit-déjeuner, sérieusement ? Sally n’avait pas d’écriteau sur son front mentionnant « Bonjour, si vous avez besoin d’aide pour tartiner vos tranches de pain, je suis à votre disposition ! Et c’est gratuit en plus ! ». Non mais, à 12 ans, on ne sait pas encore le faire ? Ok, je vais trop loin, c’était pour s’éviter une tâche. Mais tout de même. C’était tellement dégradant. Sally hésita quelques secondes et voyant que la Serdaigle n’avait pas que ça à faire, elle lui répondit.
- Si tu n’en veux pas plus de 5, je suis prête à le faire.
Il y avait là une place, elle fit signe à ses amies qu’elle arriverait dans peu de temps, mais qu’elles ne l’attendent pas pour manger. De toute façon, vu leur compassion lors des cinq dernières minutes, elles n’avaient pas vraiment besoin de sa permission pour ne pas l’attendre. Enfin bon. En enjambant le banc, elle fit attention à ne pas cogner encore une fois la deuxième année. Sinon, la fin des cacahuètes pouvait déjà être déclarée.
- Tu les veux à quoi ?
Sally trouvait qu’il y avait trop de choix à Poudlard. Enfin en même temps, la nourriture, ce n’était pas comme dans le monde moldu. C’était presque à volonté. Quelle chance ils pouvaient avoir !
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Maladresse quand tu nous tiens, tu nous tiens vraiment. [PV] Lun 23 Avr - 17:09 | |
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Voilà que la situation était complètement différente maintenant. Ce qui rendait tout ça bizarre. A la base oui, Ruby était partie pour s'en prendre à la jaune et pour lui faire payer de façon violente sa bousculade. Mais tout ça ne servait pas à grand chose et ça, elle s'en était rendue compte. Arranger la situation était parfaitement impossible, sans le moindre doute oui, aucun doute sur la question. Mais la jeune jaune s'était mise à le faire, et du coup, ça arrangeait carrément les choses, tout devenait bien plus plaisant, oui voilà. Et c'était sans doute bien mieux comme ça de toute manière, sans l'ombre d'un doute, sans même avoir à se plaindre une seule seconde, si on voulait vraiment entrer dans le détail. Certes oui, lui demander de lui préparer le petit déjeuner n'était pas terrible, pour la simple et bonne raison que oui, c'était dégradant, elle s'en rendait compte. Mais bien sûr, à côté de ça, si elle y mettait un peu de bonnes volontés, peut être que tout irait mieux. « Juste deux, ça m'ira très bien. Mais tu pourrais t'en faire deux aussi et on pourrait manger ensemble.. ». Hors de question pour Ruby de s'excuser. Certes, elle n'était pas toujours très délicate et elle pouvait très facilement se montrer insupportable et énervante, mais à côté de ça et bien oui, elle ne pouvait pas s'en empêcher, quoique l'on en dise, il fallait juste apprendre à faire avec, d'une certaine manière du moins, mais à côté de ça, c'était loin d'être facile et c'était aussi sur ça qu'il fallait à tout prix que les gens parviennent à se concentrer, du moins, un peu, ce qui serait déjà pas mal.
Il y avait bien un point sur lequel ils étaient d'accord aussi et il s'agissait pleinement du fait que bah ouais, Ruby était également d'accord pour dire qu'il y avait bien trop de choix. A chaque fois, elle essayait de prendre un goût différent mais elle finissait toujours pas péter un plomb, et ça se mettait à l'insupporter, par instant, même si elle faisait de son mieux pour que ça aille, oui, du moins, c'était ce qu'elle essayait de voir, au milieu de tout ça, et c'était ce qu'elle préférait aussi. Voilà. « Comme tu le sens. Je suis jamais douée pour choisir. C'est quoi ce que tu préfères toi ? ». Bah oui quoi, tant qu'à faire hein, autant lui demander, et au moins, comme ça, on verrait bien, sans l'ombre d'un doute oui, mais ce n'était pas toujours aussi facile que l'on pouvait vouloir que cela le soit, il fallait juste aller avec, sans l'ombre d'un doute.
Bon, le problème après tout ça, c'était qu'elle ne savait absolument pas comment est-ce qu'elle était censée se démerder et ça lui tapait ouvertement sur les nerfs, sans l'ombre d'un doute, quoique l'on puisse faire avec. Et c'était plutôt du genre carrément insupportable. Il fallait faire avec, d'une certaine manière en tout cas. M'enfin.. Bon, à côté de ça, il fallait bien lancer la conversation si elle ne voulait pas passer pour une débile profiteuse, mais ce n'était pas facile et on aurait beau dire ce que l'on voulait, il fallait apprendre à faire avec, à essayer du moins. Mais ce n'était pas facile, malgré tout. Ruby n'était pas douée pour faire la conversation surtout. Et c'était bien souvent là que se situait le problème, quoiqu'on en dise. " Il m'arrive de ne pas être très douée avec les gens oui, je sais.". Autant le dire comme ça, et de façon franco. Au moins, elle le disait elle même, ce n'était pas seulement à la fille en face d'elle de choisir oui, dans un sens du moins.
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Maladresse quand tu nous tiens, tu nous tiens vraiment. [PV] Jeu 26 Avr - 17:53 | |
| C’est étrange comme la discussion entre deux personnes, au milieu d’un bruit permanent que produisent quelques centaines d’élèves, peut devenir une préoccupation pour ces deux individus. Dans cette situation, leur seul intérêt se porte sur l’interlocuteur, ici interlocutrice. Ce qui est d’autant plus étrange, est que les personnes autour se trouvent dans la même situation. Ils ne portent donc aucune attention à ce qu’il se passe là. Et pourtant, les ondes qu’envoyaient les deux jeunes filles n’étaient pas de ce qu’il y avait de plus positif. À vraie dire, on ne pouvaient pas vraiment les définir. Tout se déroulait vite et d’une fluidité simple. Il n’y avait ni intimidation, ni supériorité, bien qu’elles l’eussent voulu. L’une le voulait par l’âge et la posture, l’autre par la défense et la fierté personnelle. Tout se jouait sur l’humeur, le moment, l’intensité de la rencontre, l’envie, les pensées. C’est donc par cette prise de conscience que Sally avait décidé d’y mettre du sien. L’humeur, le moment, les pensées et l’envie pouvaient changer. Apparemment, elle n’était pas seule. Ruby, la jeune Serdaigle aux yeux bleus ne la regardait plus de la même façon. Son regard avait changé en quelques secondes à peine. Sally le voyait très bien. Et elle le percevait aussi très bien, dans sa voix. Ce n’était plus ce ton de défiance et de mépris, mais bien un ton neutre. Il semblait légèrement forcé, mais sûrement suite à ce que Sally avait remarqué précédemment. Enfin, la situation s’arrangeait peu à peu.
Sally, n’avait pas envie de tartine, mais elle allait se forcer. Elle ne voulait pas d’autres incidents techniques. Et puis dans sa tête, prendre la même chose que Ruby revenait à partager un bon moment. Et bien oui, lorsque deux personnes se retrouvent à manger, boire, jouer, parler de la même chose, l’entente se fait. Elle avait donc libre choix sur la composition de leur petit déjeuner. Sally ne se serait jamais imaginée que sa matinée allait se transformer de cette manière. Elle allait rencontrer, faire connaissance avec une nouvelle élève. Qui de plus est n’était pas de la même maison, elle allait donc goûter à un nouveau banc, une nouvelle table, une nouvelle ambiance.
Elle attrapait l’abricot tout en répondant à sa voisine.
- En général j’aime à peu près tout. Ce que je préfère c’est l’abricot et le melon. Mon père en faisait quand mes parents n’étaient pas encore divorcés. C’est vraiment super bon, mais je ne sais pas si il y en a ici…
Elle se leva et scruta tous les pots. Le choix était large, elle avait eu de la chance de trouver l’abricot rapidement. Elle trouva enfin le melon. Si la blondinette n’avait jamais goûté, et bien elle allait être agréablement surprise. Elle commençait donc avec deux tranches à l’abricot, une pour elle, et une pour Ruby. Cette dernière, brisant un petit silence revenait sur ce qu’il s’était passé précédemment. Sally était passée à autre chose, elle n’avait pas vraiment espéré que cela revienne dans la conversation. Mais du moment que ça n’empirait rien, c’était bon. Et d’ailleurs, c’était une direction opposée que prenaient ses propos. Elle avait donc conscience de sa relation avec les autres. Et bien tant mieux pour elle. C’était une bonne chose. Il ne restait plus qu’à y travailler dessus, et le tour était joué. Y’a plus qu’à. À la fois concentré sur son activité et non désireuse d’y répondre quelque chose, Sally opta pour lui faire comprendre qu’il n’y avait pas de quoi en faire tout un plat, et qu’elle n’était pas rancunière.
- C’est pas grave t’inquiètes pas, j’ai un peu l’habitude. T’as vu, ça s’arrange. On oublie ?
Elle s’arrêta un instant de tartiner pour relever la tête et adresser un sourire à Ruby. Ses yeux étaient clairs, ils réduisaient le regard farouche qu’elle pouvait adresser aux gens qui l’embêtaient. C’était déjà un atout. Sally en savait tout un rayon. Sa mère, comme elle avait les yeux foncés, et son regard pouvait parfois effrayé Sally qui ne se permettait en aucun cas de lui répondre méchamment. Elle était persuadée que son « non être douée avec les gens » n’était que temporaire. Elle avait maintenant fini le deuxième goût.
- Tiens, goûte, je suis sûre que tu vas aimer. Enfin, j’espère qu’elle est bonne. C’est un peu sucré, mais c’est doux en même temps.
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Maladresse quand tu nous tiens, tu nous tiens vraiment. [PV] Lun 30 Avr - 16:38 | |
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Rendre une telle situation un peu plus cool et un peu plus sympathique était loin d'être vraiment compliquée, c'était loin d'être aussi simple que l'on pouvait bien vouloir que cela le soit et c'était bel et bien là que pouvait se situer la grosse difficulté et on aurait beau faire ce qu'on pouvait, ce n'était jamais vraiment glorieux, on faisait de son mieux en tout cas et c'était déjà pas mal en tout cas. Enfin bon, pour le reste, il était absolument hors de question pour elle de trop se casser la tête, ce n'était jamais facile mais en même temps, il fallait quand même essayer de faire avec, essayer de faire en sorte que les choses ne soient pas trop catastrophiques, mais c'était loin d'être aussi facile qu'on pouvait bien vouloir que cela le soit. Ruby avait mal commencé, voilà que dès le lendemain d'une demande de conseil, elle se mettait déjà à dégénérer et à dire n'importe quoi. Ce qui n'était pas vraiment glorieux et ce qui n'était pas vraiment super cool. Mais bon, à côté de ça, il fallait juste apprendre à faire un minimum avec, même si ce n'était pas facile, même si c'était loin d'être comme on pouvait bien vouloir que cela le soit. Il fallait juste faire avec, sans trop se prendre la tête. Ruby n'était pas facile à vivre et elle en était parfaitement consciente. Mais à côté de ça bah.. Elle essayait de rattraper la situation, même si elle galérait et qu'il était flagrant que ça sonnait un peu trop faux, tout ça. Mais bon, pour le reste, il fallait essayer de faire avec, essayer d'aller dans le bon sens, même si ce n'était pas facile ni pratique. Elle essayait de faire en sorte que les choses se passent bien mais au final, c'était loin d'être aussi simple qu'elle pouvait bien le vouloir une seule seconde. Elle apprenait juste à tenter de faire avec, même si ce n'était pas facile, pas facile du tout, d'ailleurs si on voulait vraiment tout savoir sur le sujet.
Abricot était un goût de confiture que Ruby appréciait beaucoup, du coup, le fait que la jeune Pouffsouffle se mette à en étaler sur les tartines la rassura grandement. Elle ne s'y était pas vraiment attendue et au début, alors qu'elle lui disait de lui faire ses tartines, elle s'était demandée ce qu'elle allait bien pouvoir lui mettre dessus ! Puisqu'elle lui avait mal parlé, elle aurait très bien pus e mettre à se montrer désagréable et à écrire n'importe quoi ou ce genre de chose quoi ! Mais bon, à côté de ça.. Il fallait apprendre à faire avec, à essayer du moins. Même si ce n'était pas facile, ce n'était absolument pas facile. Et il fallait juste apprendre à faire avec, oui, c'était parfaitement aussi simple que ça, il n'y avait rien de plus à en dire, absolument rien. Oui voilà, c'était aussi simple que ça, il n'y avait rien d'autre à en dire. Et il fallait juste se concentrer là dessus, même si ce n'était pas facile. Pas facile du tout. Par contre, pour ce qu'il en était du melon, elle n'était pas du tout confiante, pas une seule seconde. Ca lui semblait juste carrément trop bizarre et un peu insupportable tiens, d'ailleurs. Bon, okay, qu'on ne s'enflamme pas non plus hein, elle avait foi dans les goûts de Sally mais à côté de ça, ça restait quand même super bizarre, super insupportable aussi. Ca lui plaisait moyennement, si on voulait tout savoir. Elle n'avait pas confiance et ça lui semblait juste improbable, en faite, comme goût de confiture. Oh elle aimait le fruit hein, mais là, ça avait une forme assez particulière quoi. « J'adore l'abricot. Mais le melon.. Jamais goûté, je ne savais même pas qu'il y avait de la confiture quoi ! ». Oui parce que bon, elle n'avait jamais vraiment cherché plus loin et elle préférait quand les choses étaient comme ça, de toute manière, c'était toujours beaucoup plus cool d'ailleurs. C'était tellement mieux comme ça en plus. Enfin bref. Du coup, elle voulait bien goûter tiens, pourquoi pas !
Oui ça s'arrangeait, mais du coup, ça lui faisait bizarre, elle n'était tellement pas habituée à ce que les choses se passent comme ça. Non mais sérieux hein, elle ne pouvait absolument pas comprendre une seule seconde que les choses soient si faciles que ça, il fallait juste.. Apprendre à faire avec, il n'y avait rien d'autre à ajouter, il fallait faire avec, point barre. Au moins, maintenant, Ruby se mettait à s'améliorer et à obtenir le pardon des gens qui l'entouraient. Ce qui se trouvait être un assez bon début et elle ne s'y attendait que très peu. Elle ne s'y était vraiment pas attendue une seule seconde. Donc du coup.. Enfin bon, pour le reste, il fallait juste faire avec et ne surtout pas se casser plus la tête. Et de toute façon, elle se foutait bien de savoir si ça allait plaire aux gens ou si ça n'allait pas leurs plaire. Elle faisait de son mieux, ce qui était un assez bon début et elle ne s'en plaignait absolument pas, c'était tellement mieux comme ça, de toute manière. Donc il lui était absolument impossible de se casser la tête avec ça. Impossible oui. Donc.. Donc bah voilà, point final. « Oui. J'ai toujours eu un sale caractère en réalité. Du coup.. Il n'est jamais vraiment facile de faire en sorte que les choses aillent bien.. Je peux trop facilement être méchante avec les gens.. Je ne fais pas exprès hein, c'est juste.. Plus fort que moi. Du coup, je m'en prends aux gens alors que c'est la dernière chose que je veux.. ». C'était mieux comme ça de toute manière. Donc il était absolument hors de question pour elle de trop se casser la tête avec tout ça. Même si c'était une chose relativement simple, au final. Elle faisait juste de son mieux. Ce qui était un assez bon début. Dans un sens du moins.
Bon et bah voilà, il était venu le moment de goûter la confiture au melon et même si elle ne s'y était absolument pas attendue, elle devait bien avouer que c'était franchement bon. Mais vraiment hein. C'était doux et délicat dans la bouche, et tout léger. C'était incroyable. Mais en même temps, il fallait arrêter d'oublier que les sorciers avaient cette tendance à faire des trucs sucrés avec tout et n'importe quoi. Donc.. Bah ouais, donc voilà. C'était aussi simple que ça, il n'y avait rien d'autre à en dire. Absolument rien. Mais vraiment hein. « C'est super bon ! Je ne m'y attendais pas du tout ! Je t'avoue qu'au début, ça m'a vraiment fait peur hein ! Mais pour le reste, c'est super bon ! ». Une pure merveille d'ailleurs !
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Ξ Sujet: Re: Maladresse quand tu nous tiens, tu nous tiens vraiment. [PV] | |
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