On devrait un peu plus parler à ses camarades ! [PV]

Un soupir s'échappa doucement des lèvres de Blake Andrews. A la base, si elle s'était pointée vers la bibliothèque, c'était bel et bien dans le but de travailler, bien sûr. Ca allait de soit de toute façon. Mais à côté de ça.. Elle s'était alors rendue compte qu'elle n'était pas la seule à avoir eu cette idée. Genre loin de là, en plus. Parce que oui, que l'on soit bien d'accord, certes, la bibliothèque présentait un grand emplacement et une chance assez importante de pouvoir faire ce que l'on voulait. Oui, d'une certaine manière en tout cas. Mais à côté de ça.. Ce n'était pas forcément aussi facile que ça. Et ça pouvait facilement taper sur les nerfs en faite. Oui voilà, à n'en pas douter. C'était chiant. Totalement chiant. Et genre.. Insupportable aussi. Mais bon, qu'est-ce qu'elle pouvait bien faire au final ? Ce n'était pas non plus comme si elle avait vraiment le choix quoi. Lorsqu'il fallait que l'on bosse, l'idéal était de se pointer dans l'endroit le plus sûr qui soit pour travailler. Pas de bruit, rien du tout.. Mais ce n'était pas si simples. Encore fallait-il avoir la chance de pouvoir y aller et de pouvoir y travailler. Et en faite, bah non, ce n'était pas aussi simple. Pour la simple et bonne raison que bah.. Il y avait trop de monde.

Tout le monde semblait s'être ligué contre elle. Enfin.. Non, dit comme ça, c'était un peu mensongé quand même. Mais disons qu'en faite bah.. Ouais, elle n'avait jamais vu la bibliothèque être aussi remplie. Elle était blindée quoi ! Bordel. Il y avait des gens partout et ça lui donnai tl'impression que tout le monde avait juste décidé de bosser le jour où elle avait aussi décidé de travailler. Bon, okay, elle n'avait qu'à s'y mettre plus tôt. Là, c'était un peu la merde parce qu'elle n'avait pas voulu bosser plus tôt et du coup bah.. Bah ouais, elle l'avait dans l'os. En plus, bien sûr, elle eut beau regardé, elle put voir que tous les livres dont elle avait besoin avaient été emprunté. Et c'était plutôt triste ça en faite. Parce que bah.. Du coup, elle ne povuait pas bosser. Du coup bah.. Ca attendrait. Oh que l'on ne s'emballe pas et que l'on ne se mette pas non plus à croire qu'elle s'y prenait à la dernière minute hein ! C'était loin d'être le cas ! Pour être tout à fait honnête, on était vendredi après-midi. Et il y avait le weekend pour bosser. Mais bon, elle aimait bien faire ses devoirs directement comme ça, le weekend elle était tranquille. Mais elle était venue en fin d'après-midi et pourtant, elle savait que les autres étaient dans le même cas qu'elle. Donc bon.

Du coup, elle retourna dans la salle commune, finalement et partit poser ses livres dans son dortoir. Elle n'aurait qu'à poser demain au final. Oui voilà. Ca serait sans doute plus simple comme ça. Oui, sans le moindre doute. Il fallait juste se remuer et s'y mettre. Voilà tout. Mais pour ça, encore fallait-il qu'elle se remue hein. Et elle ne semblait pas tant être la plus douée qui soit pour ce genre de chose. Elle faisait juste de son mieux, d'une certaine manière en tout cas. Oui voilà. Une fois que ses affaires furent déposées là où il fallait, un soupir s'échappa de ses lèvres. Bon bah à la base, elle avait prévu de bosser mais du coup, elle n'avait plus rien de prévu maintenant.. Trop nul ! Elle bosserait demain, tant pis !

Elle finit ensuite par redescendre dans la salle commune et s'installa sur le canapé. Elle fit une pause et cela lui donna envie de s'endormir. Stupide oui, peut être, mais elle ne pouvait pas s'en empêcher. Est-ce que l'on pouvait lui en vouloir ? Non, bien sûr que non ! Mais à côté de ça, bah.. Bah ouais, elle ne pouvait pas s'en empêcher. Mais on n'allait quand même pas lui en vouloir pour si peu de choses non ? Elle était douée pour tout ça oui, mais après bah.. Bah c'était comme ça. Point final. Le feu allumé, bien installé au chaud sur le canapé.. Bon bah voilà, maintenant, c'était officiel, elle n'avait vraiment plus rien envie de faire en faite ! Mais bon, elle n'allait pas s'endormir comme une grosse merde alors qu'elle n'était pas toute seule ! D'ailleurs, quelqu'un venait de s'installer juste à côté d'elle ! Autant faire un brin de causette ! Si elle ne se trompait pas, il s'agissait de Alix Davidson. Oui bon, elle ne connaissait pas le nom de tous ses camarades mais le sien, là tout de suite bah ouais, il lui disait quelque chose. On n'allait quand même pas lui en vouloir pour ça non ? « Hey salut ! Alix, c'est ça ? ». Début de conversation des plus banales. Oui, sans aucun doute. Est-ce que l'on pouvait lui en vouloir pour autant ? Oh allez quoi, bien sûr que non.

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Alix Davidson n’était pas une sorcière populaire. Et encore, ce n’était vraiment rien de le dire. Déjà, le fait qu’elle soit hyper discrète n’avait jamais joué en sa faveur. En plus, elle était distante et très sectiste. Et rares sont les personnes qui insistent vraiment pour connaître la personne dans ce genre de situation. Chose qui était parfaitement compréhensible, soit dit en passant. La jeune lionne avait, en plus, changé d’école pendant sa scolarité ce qui, soyons honnête n’était vraiment pour arrangé les choses. Mais si en règle générale, elle se moquait bien d’être peu entourée (du moment qu’elle avait son frère et Camille, son monde était parfait). Lorsque les deux manquaient à l’appel, elle avait un coup de blues…

La lionne était la petite amie du préfet de Gryffondor depuis cet été. Dire que ce nouveau couple en avait étonné plus d’un relevait du mensonge pur et simple. Tout le monde, ou presque, à Poudlard trouvait que ça coulait de source (raison qui avait poussé Alix à penser qu’elle était vraiment aveugle pour ne pas avoir compris ça plus tôt…). Ennemie affichée de la préfète en revanche (alias Tosca), la sorcière ne cachait aucunement sa haine à l’encontre de celle qui brisait régulièrement de cœur de son frère. Très possessive, Alix avait déjà du mal à accepter que son jumeau, sa moitié, parle avec d’autres personnes qu’elle, mais qu’en plus, il se fasse jeté, c’était juste inadmissible !

D’ailleurs, Alix avait longtemps était en froid avec Martin… heureusement à présent tout allait bien entre eux, pour le plus grand soulagement de la lionne qui ne pouvait envisager de vivre sans son frère. Même si la vie après Poudlard s’annonçait sous peu et qu’ils allaient peut-être être séparés… A vrai dire, ils n’avaient pas encore vraiment pu en parler… Alix savait qu’elle voulait faire des études avec des moldus… Quant à savoir ce qui lui plaisait le plus entre l’archéologie et les plantes, elle ne savait pas encore… Ce qu’elle savait c’était qu’elle éprouvait le besoin de voyager… Elle en avait parlé avec Camille, d’ailleurs, puisqu’il était clair, pour elle, qu’ils étaient liés pour le reste de leur existence, et il n’avait pas eu l’air contre cette idée… mais la fin des études de Camille était pour longtemps encore ! Deux ans !!!! Deux longues années passées loin l’un de l’autre… Cette idée la démoralisait. Qu’allait-elle faire loin de Camille ? Ils allaient bien se voir un peu, mais tellement moins souvent que maintenant… Ce n’était pas juste.

Installée dans la salle commune de Gryffondor avec quelques prospectus concernant les facs américaines qui pourraient intéresser la sorcière, la petite lionne (qui, soit dit en passant était si petite et fluette, avec un visage de poupon qu’elle faisait bien plus jeune qu’elle ne l’était en réalité) soupira. Que faire ? Déjà, elle avait sélectionné des universités avec un club de gym, parce qu’elle comptait reprendre le gymnastique dès qu’elle serait sortie de Poudlard. Elle avait perdu, bien sûr, mais puisqu’elle avait entretenu ses muscles un minimum et faisait toujours de l’assouplissement, elle n’avait pas trop perdu non plus. Elle n’aurait plus jamais le même niveau que lorsqu’elle était petite, évidemment. Mais peu importait. Elle restait assez douée et, le plus important, elle adorait trop la gym pour arrêter ! Les documents des facs étalés devant elle, elle leva la tête vers Blake lorsque cette dernière l’interpella :

« Eu oui ? »

Etant plutôt habituée à être ignorée (elle-même ignorant tout le monde), elle imaginait que sa camarade voulait soit la place soit une information quelconque… Mais sûrement pas qu’elle souhaitait discuter avec elle :

« Un souci ? Blake, c’est ça ? »

Blake n'avait jamais eu la moindre difficulté à parler avec les gens, ça n'avait jamais été un seul problème, sans le moindre doute. Oui voilà. Et c'était sans doute sur ça qu'il fallait que l'on se concentre. Oui, sans l'ombre d'un doute. Même si ce n'était pas aussi simple que ça, quoi que l'on en dise, d'ailleurs. Enfin bon, pour le reste, il n'était pas non plus aussi nécessaire que l'on pouvait bien le vouloir, de penser qu'elle était du genre à bavarder avec tout le monde et n'importe qui. C'était même le genre de chose qui lui déplaisait totalement, sans avoir à penser quoi que se soit à ce sujet. Dans un sens. Elle était calme, et douce et parler aux gens n'avait jamais été un soucis. Bien sûr qu'il y avait des personnes qu'elle ne connaissait pas, dans toutes les maisons même, et dans la sienne aussi. Mais elle savait aussi que c'était en allant leurs parler qu'elle allait pouvoir en apprendre plus à leurs sujets. C'était aussi simple que ça, au final. Donc au final, tout ça pour dire que oui, bien qu'elle ne soit pas la personne la plus douée du monde, elle savait qu'il était préférable de faire attention à tout ce qui pouvait bien nous entourer, quoique l'on puisse bien en dire, d'ailleurs. Il fallait juste savoir faire avec, quoique l'on en dise, d'ailleurs, et il n'y avait absolument rien à ajouter à tout ça, d'une certaine manière en tout cas. Mais pour le reste.. Ca ne voulait pas non plus dire que c'était aussi simple que ça, dans un sens en tout cas.

Du coup, oui, il était peut être normal que Alix trouve bizarre sa façon de parler, c'était assez désagréable de voir la surprise sur le visage des gens quand ils se demandaient pourquoi on était en train de leurs parler. Oui parce que ça arrivait ce genre de chose hein, et c'était assez insupportable pour tout dire. Quoique l'on puisse bien en dire, d'ailleurs. Mais il fallait juste savoir faire avec, et c'était souvent ça le problème, quoique l'on en pense, en faite. Et c'était.. C'était un bon gros problème, si on y réfléchissait attentivement. Sans l'ombre d'un doute. Un soupir s'échappa doucement de ses lèvres, sans qu'elle ne puisse s'en empêcher mais fut bien vite remplacé par un sourire léger. La jeune fille refusait parfaitement de se prendre la tête avec ce genre de chose, ça l'insupportait en faite, pour tout dire. Mais à côté de ça, la situation n'en était pas moins plus complexe que l'on pouvait bien vouloir que cela le soit. Quoique l'on en dise, dans un sens, d'ailleurs. Enfin bref, pour le reste, hors de question de trop se prendre la tête, même si c'était sans aucun doute plus facile qu'on pouvait bien le penser une seule seconde.  « Je t'ai fait peur ? ». Bon oui, il ne fallait pas pousser et il lui était impossible de lui avoir fait peur mais à côté de ça, elle sentait très bien que oui, la jeune fille à côté d'elle ne s'était pas vraiment attendue à ce que Blake lui adresse la parole. Normal, pusiqu'elles n'avaient jamais parlé encore, jusqu'à présent. Donc du coup, ça devait la surprendre oui, quoique l'on puisse bien en dire, sans l'ombre d'un doute. Mais il savait faire avec malgré tout, quoique l'on puisse bien en dire, d'ailleurs, il fallait juste savoir ne pas se tromper et ne pas se faire avoir par tout ça, me^me si ce n'était pas forcément aussi facile que l'on pouvait bien vouloir que cela le soit. Sans l'ombre d'un doute.

Un soucis oui, voilà. Bon okay, il n'était pas vraiment nécessaire d'en faire tout un drame, elle n'avait aucun doute sur la question. Lorsque l'on parlait avec quelqu'un, ça ne voulait strictement pas dire qu'il y avait un problème et c'était, d'ailleurs, très rarement le cas, si on voulait vraiment tout savoir. Et puis même s'il y avait un soucis, ce n'était probablement pas à Alix qu'elle en aurait parlé, sauf si ça la concernait mais les chances étaient quand même plutôt minimes en fin de compte. Donc bon.  « Non non, aucun. Je me disais juste que nous n'avions jamais eu l'occasion de bavarder l'une avec l'autre. Et ça peut peut être être stupide mais je te trouve plutôt agréable, ou du moins, t'en donne vraiment l'impression alors du coup.. J'avais envie de converser avec toi.. Tu ne m'en veux pas j'espère ? ». Oui bon, okay, ça pouvait être un peu bizarre mais à côté de ça, c'était plutôt cool, à n'en pas douter oui, voilà.

Peur ? Alix dévisageait sa cadette sans bien comprendre où elle voulait en venir. Pourquoi lui aurait-elle fait peur ? Ce n’était pas comme si Alix avait la réputation d’être une poule mouillée, elle n’avait juste pas de vie sociale (ou plutôt sa vie sociale se réduisait à son frère et son meilleur ami/petit copain (oui tant qu’à faire on cumule les fonctions, ça limite le nombre d’adhérents au club !). Aussi se contenta-t-elle de répondre avec une neutralité totale (elle n’était pas une grosse colérique, n’étant pas du tout du genre à monter sur ses grands chevaux pour un oui ou un non) :

« Ben non, pourquoi j’aurais dû ? »

Genre Blake était réputée pour être une tueuse en série, une folle à lier tuant tout sur son passage, égorgeant les filles faisant moins d’un mètre soixante pourquoi n’ai-je jamais fait plus d’un mètre cinquante cinq ??? Pourquoi ??? ou un truc totalement dingue du genre ? Peut-être ? Alix n’étant pas assez intéressée par la vie d’autrui n’écoutait rien des rumeurs donc Blake aurait pu être une cinglée de renommée Poudlarienne (au moins), elle n’en n’aurait rien su.

Puis Blake lui exposa le pourquoi du comment elle l’abordait aujourd’hui, ici, maintenant et Alix la dévisagea avec un étonnement ni feint ni caché. Elle n’était pas habituée à être apostrophait, encore moins à être complimentée. Elle finit donc par sourire, laissant l’étonnement au placard (mais la porte n’était pas fermée à double tour, pas encore en tout cas, puisque la surprise continuait de pointer son nez dans le coin…).

« Ha bon ? Tu dois être une des rares à le penser alors. »

Le ton n’était ni à la réprimande ni aux regrets. Il demeurait neutre. C’était un fait avéré. Personne ne s’intéressait franchement à Alix et elle-même ne s’intéressait à personne. Elle n’avait jamais éprouvé le besoin d’être dans une foule d’amis, ou plutôt de prétendus amis. Elle sélectionnait son entourage sur le volet (sans doute bien trop strictement soit dit en passant). Elle aimait avoir un certain degré de liberté d’action. Et les gens ne l’appréciaient pas plus que ça. Elle était sûrement trop ‘sectiste’ pour leur convenir, et puis au fond, elle s’en moquait.

Pourtant physiquement Alix avait tout d’une petite poupée, elle faisait d’ailleurs plus jeune qu’elle ne l’été en réalité. Ce qui était, en très grande partie, dû au fait qu’elle ne dépassait pas le mètre cinquante cinq, qu’elle était toute fluette avec très peu de formes et qu’en plus, elle ne se maquillait quasi jamais… Aussi lui donnait-on aisément 14 ans plutôt que 17… Elle avait un visage enfantin, de grands yeux verts et possédait, en soit un charme plutôt commun. Elle n’était pas un sex symbol, ni une élégante lolita. Elle était une jeune fille, tout simplement. Elle ne possédait ni charme extraordinaire, ni un quelconque trait caractéristique pouvant franchement la faire sortir du lot. Rien à voir avec Camille, d’ailleurs, son petit ami qui, lui, possédait un charme certain, et surtout, de magnifiques yeux bleus. Elle, à part l’âge physique inférieur au réel, elle était plutôt banale.

« Je ne voie ni pourquoi je t’en voudrais, ni pourquoi tu as envie de me parler… »

Elle ajouta rapidement :

« Ne le prends pas mal, surtout. Mais je ne suis juste pas vraiment le genre de personne avec laquelle on aime spécialement passé du temps, comme tu peux le constater. »

Le ton n’était aucunement au reproche. Elle ne faisait que constater. Elle ne s’écrouler pas sous le nombre d’amis, loin de là, n’était pas au centre des discussions et n’était pas non plus du genre à se faire remarquer. Bref, elle était invisible pour tout le monde et ça lui allait bien comme ça. Alix avait en plus, était changée d’école, naviguant entre Poudlard, Salem et rePoudlard… Du coup, pour avoir des amis stables, c’était compliqué.

« Tu es dans l’année de Camille, non ? »

Blake ne faisait pas peur. A personne d'ailleurs, si on voulait vraiment tout savoir. Okay oui, elle avait tendance à un peu trop forcer sur le noir sur les yeux par moment, et ça, elle voulait bien le comprendre. Mais en dehors de ça, avec ses longs cheveux blonds, son allure maigrichonne, sa démarche fragile et tremblante parfois.. Non, elle n'incitait personne à avoir peur. Et c'était sans doute mieux comme ça, de tuote manière, quoique l'on en dise, d'ailleurs. Il fallait juste bien comprendre que quoique l'on en dise, l'idéal était de ne pas trop se prendre la tête avec ça. Et ce, quoique l'on puisse bien en dire, de toute manière.  « Ce n'est pas ce que j'ai dit. Justement, il n'y avait aucune raison à ce que cela arrive, tu comprends ». Oui voilà, c'était parfaitement aussi simple que ça, il n'y avait rien à ajouter. Tout simplement. Quoique l'on en dise, d'ailleurs. La fille à côté d'elle semblait être sur la défensif et ça avait un petit quelque chose de bizarre. Non pas que cela soit si impressionnant que ça hein, sans l'ombre d'un doute, mais à côté de ça, bah ouais, quoique l'on en dise, que cela soit évident ou non, il fallait apprendre à faire avec, sans l'ombre d'un doute. Alix n'était peut être absolument pas habituée à être abordée par des gens avec qui elle ne parlait pas d'ordinaire non ? Oui, c'était peut être ça, en faite.

Quand elle lui dit qu'elle lui parlait parce qu'elle avait uniquement envie de converser, ça la surpris. Mais genre, pas qu'un peu hein ! C'était flagrant, elle était vraiment très surprise. Et du coup bah ouais, la situation la dépassait, quoique l'on en dise, sans le moindre doute. Mais pour le reste, hors de question pour elle de trop se casser la tête avec tout ça, c'était même mieux, de toute façon, sans l'ombre d'un doute. Oui voilà. Une des rares personnes à le penser ? Oui peut être. En faite, elle n'en avait pas la moindre idée. Mais bon, on n'allait quand même pas en faire tout un scandale hein ! Oui, c'était sans doute bien plus simple comme ça, et encore tiens ! Bref, tout ça pour dire que les gens étaient stupides, en faite. Du coup, il était parfois plutôt évident de constater que c'était loin d'être facile à supporter, sans l'ombre d'un doute, oui, voilà.  « Ah oui ? Je t'avouerais que cela m'échappe, je veux dire.. Je n'y comprends pas grand chose. Tu sais pourquoi toi ? ». Blake pouvait, parfois, réellement donner l'impression d'être une cruche, elle n'en doutait pas, et là, tout de suite, l'air hébété qu'elle avait sur le visage était on ne peut plus débile, sans l'ombre d'un doute. Oui voilà. Mais ouais, elle était juste naïve, par instant, un peu trop, sans le moindre doute.

En tout cas, elle semblait vraiment carrément choquée de voir que quelqu'un pouvait vouloir lui parler. Est-ce que c'était si incroyable que ça, qu'une personne puisse vouloir lui parler franchement ? C'était ridicule, oui voilà. Elle aurait beau dire ce qu'elle voulait, cette situation n'arrêtait pas de lui échapper, quoiqu'elle puisse bien faire, sans l'ombre d'un doute.  « Et pourquoi pas ? Pourquoi est-ce que cela t'étonne à ce point hein? Je veux dire.. J'y comprends rien quoi, ça m'échappe ! Les gens ne te parlent jamais ? ». Oui, elle posait probablement des questions un peu trop tendu, oui, peut être. Et c'était sans doute inadéquat en plus, indécent aussi. Mais elle ne le faisait pas exprès hein, que l'on ne se mette pas à croire n'importe quoi en plus ! Mais à côté de ça bah.. Ouais, elle ne pouvait pas s'en empêcher, malheureusement. Quoique l'on puisse bien en dire, d'ailleurs.  « Ta surprise me le fait voir oui mais à côté de ça, je n'arrive pas à comprendre pourquoi, malgré tout »

Elle ne parvint pas à savoir si le fait qu'elle lui demande si elle était de la même année que Camille était un moyen de lancer la conversation ou pas. Elle n'arrivait absolument pas à le savoir, même si, à côté de ça, bah ouais.. Elle l'espérait, sans trop le faire non plus, pour ne pas être trop déçue. Même si, dans le fond, elle n'avait pas la moindre raison de l'être, au final. Donc bon..  « Oui, même année que Camille ».

Ben… Non justement, Alix ne comprenait vraiment pas… Elle ne comprenait pas pourquoi Blake croyait qu’elle avait pu lui faire peur de prime abord (bien qu’elle ait conscience qu’elle avait eu l’air étonnée, Alix ne pensait pas qu’elle avait eu l’air effrayée… Enfin, pour ce qu’elle en savait !). Et à présent, elle ne comprenait pas pourquoi celle qui supposait qu’elle lui avait peut-être fait peur trouvait l’idée même qu’elle ait pu lui faire peur ridicule. Bon oui c’est très brouillon dit comme ça, mais en réalité c’était justement très brouillon dans la tête d’Alix aussi. Et cette dernière trouva qu’il était sûrement plus judicieux de ne rien répondre. De toute façon, elle ne voyait vraiment pas ce qu’elle était censée dire là… Pourquoi Camille (ou martin d’ailleurs) n’étaient-ils jamais là quand elle avait besoin d’eux ? Parce que là, c’était clair qu’elle nageait totalement dans la détresse sociale (pour ne pas dire qu’elle coulait allégrement).

En revanche pour la question suivante, là Alix était tout à fait en mesure de répondre à sa cadette (victoire !!!). Esquissant un sourire, Alix lui répondit avec on ne peut plus de franchise :

« Oh oui j’en ai une idée plus que précise, même si tu veux tout savoir. Je n’ai jamais supporté qu’on s’approche de mon frère, ça a donc déjà mis un terme à tout entente possible avec les personnes de mon âge. Ensuite, j’ai été aussi très possessive avec Camille, ce qui m’empêche aussi d’apprécier les personnes qui, à mon avis, tournent trop autour de lui. Rien que là, déjà j’élimine du monde. En bonus, je ne suis pas très sociable. Je ne suis pas douée pour rire à des blagues qui ne m’amusent pas, et souvent, les blagues des autres ne m’amusent pas. Je les trouve stupides, sans intérêts et juste ennuyeuses. »

Voilà.

« Plus généralement, je m’ennuie avec les autres, si je ne suis pas occupée à vérifier qu’il existe toujours un périmètre de sécurité de taille convenable autour de Camille et de Martin. »

Alix vivait très bien sa possessivité. Enfin ce n’était pas ‘facile à vivre’ dans le sens où ça la bouffait totalement, mais elle n’avait jamais nié être possessive (ce qui constituait, en soit, un bon pas en avant).

« Pour le reste, je dirais plus généralement que j’ai tellement bougé entre Poudlard, Salem et re Poudlard que ça ne donne pas franchement envie de me parler, puisqu’à peu près tout le monde doit s’attendre à me voir redisparaître d’une seconde à l’autre. »

Aussi Alix acheva, pour répondre à l’autre question de sa cadette, avec un sourire qui ne reflétait ni regrets ni condescendance:

« Donc non les gens ont depuis longtemps arrêté d’essayé de ma parler. »

Et très honnêtement, ça ne changeait pas vraiment la vie de la jeune Lionne ! Plutôt solitaire, discrète, elle n’était pas faîte pour être entourée, populaire… Aucunement. Donc vivre là, éloignée tout en étant si proche ne lui avait jamais vraiment posé de problèmes, à partir du moment où elle avait Martin et Camille. Quant à la réponse de Blake, courte mais simple qui lui affirmait qu’elle était en cinquième année, Alix ne savait pas trop comment la prendre. Cela signifiait-il qu’elle préférait, après mûre réflexion de plus lui parler ? Chose que la Lionne pouvait parfaitement comprendre…

Blake n'avait jamais l'illusion que les gens étaient mauvais. Dans sa tête à elle, tout le monde était bon, mais les points de vu divergeaient et certaines personnes pouvaient, dans ce cas, pensaient que quelqu'un était mauvais. Dans un sens en tout cas, oui, bon, peut être que ce n'était pas très clair. Mais en tout cas, elle avait la très sincère illusion que l'on ne pouvait pas en vouloir à quelqu'un parce qu'elle tenait à un membre de sa famille et que, en voulant le protéger, on donnait l'illusion d'un peu trop le monopoliser et du coup, ça pouvait déplaire à des gens oui, ça, elle n'en doutait pas. Mais dans un sens, ça partait d'une bonne volonté non ? Enfin.. C'était ce qu'elle pensait, là, tout de suite, donc bon ! Bref tout ça pour dire que ça, déjà, pour commencer, elle pouvait le comprendre.

Pour ce qu'il en était de Camille Moreau, le préfet, de ce qu'elle en savait, ils sortaient ensemble. Donc, ils étaient amoureux non ? Qu'elle puisse vouloir l'avoir pour elle seule n'était que de la jalousie mais dans un couple, il y en avait toujours donc, ça aussi, c'était légitime. Non ? Enfin.. A un certain point oui, peut être, mais ne connaissant pas Alix, elle ne pouvait clairement pas la juger là dessus, sans l'ombre d'un doute. Mais bien sûr, le point crucial du sujet, c'était son ennui constant avec les autres personnes. Là du coup... Bah ouais, pour la jeune blonde, ça restait bizarre quand même. C'était dans la solitude que Blake s'ennuyait, en général, alors du coup, elle ne comprenait pas bien.  « Tu parles de ton frère et de ton petit ami mais le fait que tu les veuilles pour toi et pour toi seule, ça n'a rien de si bizarre que ça hein. Les gens sont stupides, c'est tout. Du fait que tu t'ennuies avec les gens par contre.. C'est peut être un peu plus complexe.. Tu crois qu'il y a une raison à ça ? ». Oui, peut être qu'elle se mêlait de ce qui ne la regardait pas, elle n'en avait pas le moindre doute même, si on voulait tout savoir. Mais quoiqu'elle puisse en dire, Blake avait toujours cette envie d'aider les gens, même si pour cela, ça signifiait qu'il fallait qu'elle pose des questions déplacées. Elle ne pouvait pas s'en empêcher. Mais pour autant, quand elle allait trop loin, elle s'en rendait toujours compte et elle finissait toujours par s'excuser. Il valait mieux prévenir que guérir !  « Désolée, je me mêle de ce qui ne me regarde pas. ». Vous voyez ? C'est toujours mieux comme ça.

Pour ce qu'il en était de ses transferts, Blake avait un peu honte mais elle n'en avait jamais entendu parler. Peut être que si elle avait un peu plus tendu l'oreille, oui, mais au final, non, pas du tout. Donc du coup.. Aucune idée. Mais il était vrai que lorsque l'on changeait continuellement d'école, ce n'était jamais facile, même si c'était toujours entre les deux mêmes écoles. On ne savait pas où l'on serait le lendemain et du coup, pour ne pas en souffrir, on s'éloignait de tout le monde et on ne voulait plus le moindre lien. Et les autres aussi, s'éloignaient, ils estimaient que ça ne valait pas la peine, puisque l'on ne savait pas pour combien de temps la personne allait rester. C'était.. La logique humaine, en quelque sorte, du moins.  « J'imagine que ça ne doit pas être évident oui.. Tu as fait combien de fois l'allez-retour ? ». Encore une question déplacée ? Et bien oui, peut être mais cette fois, elle ne s'excuserait pas. Après tout, il s'agissait d'une simple conversation, si ça ne lui plaisait pas, elle n'avait qu'à le dire, en faite. Blake n'était peut être pas très maligne, à agir comme ça avec une fille dont elle ne savait rien, mais il n'y avait pas tant de manière que ça d'apprendre à la connaître, en réalité.

Mais de toute manière, il y avait surtout un point sur lequel il fallait à tout prix se mettre d'accord avant toute chose.  « Je ne suis pas les gens. Alors je viens te parler tu vois.. Et puis, je ne suis ici que depuis l'an dernier ». Donc du coup, les gens ne lui parlaient pas vraiment non plus hein ! Okay oui, on venait vers elle, sans l'ombre d'un doute, mais pas tout le monde. Il y en avait qui restaient probablement bloqués par le fait qu'elle n'était pas d'ici à la base. Aucune idée.

Le speach de Blake était juste sidérant… Alix n’avait rien dit et son expression demeurait neutre, mais elle n’était pas loin de démarrer et elle n’allait pas être gentille. Pas du tout. Elle n’aimait pas cette façon que cette fille avait de vouloir s’immiscer dans sa perception des choses, comme si elle voulait la… psychanaliser ou un truc du genre ! Voilà. Alix vivait très bien comme ça, avec son frère et son petit ami (et quelques amis autres mais pas un seul dans l’école –comme les jumeaux Clarks-). Et elle n’aimait pas le ton qui à ses yeux reflétait un jugement. Elle allait répondre méchamment mais juste avant, la blonde s’excusa et Alix s’abstint donc de l’envoyer valser dans les roses, répondant tout simplement :

« C’est sûr. »

Elle n’allait quand même pas lui mentir et lui sortir un truc du genre ‘mais non il n’y a pas de soucis, c’est bon ne t’inquiète pas !’. Pas du tout. Alix trouvait qu’en effet, elle avait dépassé les bornes (du moins les siennes, qui soit dit en passant n’ont pas un seuil limite très élevé…). Elle n’avait pas aimé ce que Blake venait de lui dire, sentant le reproche, ou quelque chose comme… comme si elle soulignait qu’elle était anormale de ne pas apprécier la compagnie des autres. Elle vivait comme ça depuis un sacré moment et elle était toujours en vie, donc ça allait, jusqu’à preuve du contraire.

Pour le côté Salem-Poudlard en revanche, Alix ne trouvait pas ça déplaçait du tout comme question aussi lui sourit-elle doucement :

« Pas plus d’une fois. On était à Poudlard avec Martin, après il est parti à Salem, alors je l’ai rejoint l’année d’après, et finalement, on est revenus ici… On a aussi suivi quelques temps l’option à Taliesin, mais on restait à Poudlard toute la semaine, on ne se déplaçait là-bas que pour l’option. »

Et ce sujet permettait de poursuivre d’ailleurs sur celui qui, cette fois-ci, concernait la cadette d’Alix :

« Tu étais où avant ? »

Elle l’avait peut-être entendu dire un jour, mais elle n’avait franchement pas fait très attention, puisque ça ne la concernait pas (ni elle ni Camille, ni Martin, donc pas important). Alix de ce côté-là n’était vraiment pas quelqu’un de difficile à vivre (tant qu’on ne touchait pas à son petit univers perso, bien sûr) elle se fichait des rumeurs (elle ne les écoutait pas) donc la vie des autres ne l’atteignait pas (attention en revanche si elle entend celles qui la concernent : elle ne les oublie pas !). Mais pour ce qui concernait Blake elle ne savait pas qui elle était, d’où elle venait, qui elle fréquentait…

Blake avait parfaitement senti qu'elle s'aventurait sur un chemin relativement tendu en lui commentant ce qu'elle avait elle-même dit. Elle refusait donc de continuer sur cette voie, surtout que la jeune Gryffondor à ses côtés avait avoué que oui, en parlant ainsi, elle s'aventurait sur un terrain trop personnel. Du coup, hors de question pour la jeune blonde de continuer sur cette voie, puisqu'elle refusait de l'énerver et de se montrer désobligeant. A quoi bon, de toute manière, on ne pouvait pas vraiment dire que c'était vraiment dans ses habitudes hein, elle détestait voir les gens être insupporté par ce qu'elle pouvait se mettre à dire, par ce qu'elle pouvait balancer dans une simple conversation. Si ça venait à totalement déplaire aux gens et bien soit, elle n'allait pas non plus se plier en quatre pour les satisfaire. Mais lorsqu'elle voyait bien qu'elle partait dans un mauvais tripe et bien soit, elle se calmait directement et se taisait. Le silence était toujours le meilleur moyen pour calmer une situation, sans l'ombre d'un doute, rien ni personne ne pourrait être mieux que ça, sans l'ombre d'un doute oui, voilà, et c'était mieux ainsi, sans aucun doute. Il fallait juste apprendre à faire avec ça, savoir s'en satisfaire, que cela plaise aux gens ou non, de toute manière. Donc oui, là, le mieux était de tout simplement se taire, ne rien ajouter. Au moins, cela serait le meilleur efficace pour que les choses s'arrangent. Dans un sens du moins. Blake n'était pas habituée à parler à des gens qu'il fallait autant prendre avec des pincettes. Encore un peu et elle en serait venue à regretter de lui avoir parler. Du coup, elle se sentait plutôt mal, dans un sens du moins. A côté de ça bah.. Elle ne lâcherait pas l'affaire aussi facilement, elle ne s'avouait pas vaincue.

Aller d'une école à une autre ne devait pas être simple. Le faire pour suivre quelqu'un, en plus de ça.. Ca ne devait vraiment pas être simple non. Enfin bon, il fallait juste apprendre à faire avec, à suivre et tout ça. Si elle tenait à sa famille, elle pouvait aller au bout du monde. Certes oui, une mère, ce n'était pas pareil mais il suffisait de regarder la mère de Blake pour s'en rendre compte. Elle avait sa vie en France, toute sa vie. Ses habitudes, son boulot et ses amis. Et quand sa fille n'avait pas été bien, elle avait été d'accord pour tout quitter. Alors que là, il était question d'un billet uniquement aller. Ce n'était pas seulement pour des vacances, dans la tête de la jeune blonde, c'était un départ définitif, quoique les gens puissent bien en penser, quoique l'on puisse bien faire à propos de tout ça. Il faudrait juste faire avec.. Que cela soit simple ou non. Et alors qu'ils se posaient probablement en Amérique, voilà que Alix et son jumeau revenaient à Poudlard. Bizarre oui. Mais s'ils s'étaient familiarisés avec tout ça et bien soit, il fallait juste accepter tout ça, quoique l'on puisse bien y faire.  « Je vois.. Ca n'a pas dû toujours être facile. ». Par contre, pour ce qu'il en était de Taliesin, elle trouvait qu'elle avait eu beaucoup de chance ! Bah quoi ? Blake n'ayant pas eu la moindre capacité particulière, elle n'avait pas pu y être envoyée. Et quand elle avait vu son entourage y aller, elle était plutôt dégoûtée oui. Certes, en partant de Beauxbâtons, c'était un peu plus long, mais il ne fallait pas non plus croire qu'il n'y avait que Poudlard qui pouvait avoir cette chance hein ! Il ne fallait pas rêver.  « Taliesin ? Je trouve ça vraiment trop cool ! C'est quoi ton don ? ». La curiosité prenait le pas. Quoi de plus normal, logique qu'elle puisse vouloir savoir hein !

Où elle était avant. C'était la suite logique de la conversation puisqu'elle-même venait d'une autre école, même si son parcours était un peu moins particulier, bien sûr. C'était légèrement compliqué mais à côté de ça, ça ne l'était pas non plus. Elle était partie parce qu'elle fuyait la réalité. Ce qui devenait.. Complètement différent. " Beauxbâtons. j'avoue que l'ambiance y était différente d'ici..".