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 PV l Les rencontres se font par hasard

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Ξ Sujet: PV l Les rencontres se font par hasard   PV l Les rencontres se font par hasard EmptyDim 1 Juil - 13:34

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Moïshe Cameron

Ca y est, Maïlie était à Poudlard. Ce matin-là, sa tutrice et son petit frère l’avait accompagnée à la gare de King’s Cross, et sa tutrice lui avait fait découvrir la voie 9 3/4, située entre les voies 9 et 10. Foncer dans un mur ? Maïlie n’y aurait jamais vraiment pensé à vrai dire, mais les sorciers anglais semblaient tous trouver cela complètement normal, alors elle n’avait rien dit. Quand elle était arrivée de l’autre côté, sur la voie 9 3/4 donc, elle avait été surprise par le monde qui s’y trouvait. Instinctivement, elle avait saisit la main de son frère et refusa de la lâcher jusqu’à ce qu’ils aient pu trouver un petit coin tranquille où discuter avant le départ du train. Il partait à onze heures précise, et Maïlie était arrivée trente minutes avant. Donc elle avait le temps. Elle avait été aidée par le fils de sa tutrice, qui avait déjà fini l’école, pour monter sa malle dans le train et choisir un compartiment. Puis ils avaient parlé, jusqu’à ce qu’on demande aux élèves de monter dans le train car le départ était imminent. Maïlie embrassa sa tutrice et son fils, et serra son petit frère dans ses bras, versant quelques larmes. Elle n’avait pas envie de le laisser là, tout seul, alors que leurs parents étaient morts il y a à peine deux mois et demi de cela, mais elle n’avait pas le choix. Indiana l’avait inscrite dans cette école, et elle devait s’y rendre. Elle lui avait bien entendu laissé un petit souvenir d’elle, une des plus belles plumes qu’elle avait l’habitude de se mettre dans les cheveux, et après un dernier baiser, elle avait grimpé dans le train, rejoint son wagon et ouvert la fenêtre, pour faire signe à sa famille d’adoption et son petit frère.

Le trajet s’était relativement bien passé. Elle avait vu beaucoup de jeunes élèves se promener dans les couloirs, quand bien même son wagon était resté vide, avec elle pour seule occupante. Oh, cela ne la dérangeait pas, à vrai dire, elle préférait même, et en avait profiter pour sortir plume, papier et encre, afin de travailler sur une nouvelle composition. Salem lui manquait, bien évidemment, et les amis qu’elle s’était fait là bas aussi... Mais elle ne pouvait pas y retourner, parce qu’elle n’avait plus de famille là-bas. Bon, elle ne pouvait pas dire qu’elle était mal lotie, sa famille d’accueil était adorable, mais bon... Elle avait passé toute sa vie aux Etats-Unis, trois ans à Salem... Forcément, quitter tout cela vous faisait un petit pincement au coeur, c’était tout simplement logique...

La journée avait déjà bien avancée quand un jeune homme ouvrit la porte de son wagon pour lui annoncer que Poudlard était proche et qu’elle devait à présent revêtir son uniforme. Un badge brillait sur sa poitrine, et, autant le dire, il était plutôt mignon. Son propre uniforme comportait une cravate rouge et jaune, et elle se rappela ce que Blake lui avait dit lorsqu’elle l’avait rencontré. Rouge et Or, c’était la maison des Gryffondor... Il était donc un Gryffondor... Elle le remercia et parti en quête de son propre uniforme, vierge de toute couleur. Elle ne savait pas où elle allait être répartie, et oui, elle avait peur. Indiana n’ayant pas été scolarisé ici, elle ne pouvait même pas espérer tomber dans la même maison que ce dernier... C’était vraiment intenable.

Lorsqu’ils arrièvrent à Pré-Au-Lard, village sorcier aux abords de l’école, Maïlie suivit le troupeau d’élèves qui se dirigeait vers un sentier non loin. Un grand homme barbu accueillait, lui, les premières années. Maïlie savait qu’elle devait suivre les autres et non pas le géant barbu, car on lui avait dit qu’elle serait répartie avant les premières années, donc elle ne devait pas prendre les barques, mais les «calèches». Calèches plutôt surprenantes en soit, puisque personne ne les tiraient. Une fois dans le château, Maïlie suivit les élèves, qui avançaient vers une grande salle. Elle, fut appelée par une femme en haut de l’escalier principal, et la rejoignit tout en haut de celui-ci.


«Bonjour Madame.»

C’était la directrice, sans aucun doute... Mais là où elle fut le plus surprise, ce fut quand un autre élève la rejoignit... Et quel élève ! Jamais elle n’aurait cru le trouver là...

«Moïshe ?! Que... Qu’est-ce que tu fais ici ?!»

Les joues sûrement aussi rouges que le rouge des cravates des Gryffondor, Maïlie ne put s’empêcher de contempler le jeune homme à ses côtés. Elle le connaissait, ils étaient de bons amis, car ils avaient été tous les deux scolarisés à Salem... Et vraiment, jamais Maïlie n’aurait pensé qu’il viendrait lui aussi à Poudlard ! Pour quelles raisons était-il venu ici d’ailleurs ? Elle n’en savait absolument rien... Mais le pire dans tout cela, c’était que Moishe était celui pour qui elle fondait complètement, à Salem... Il était magnifique, et elle, elle avait craqué pour lui... Oh, elle ne lui avait pas dit, et, normalement, il n’en savait rien... Mais bon... Quel choc !

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Ξ Sujet: Re: PV l Les rencontres se font par hasard   PV l Les rencontres se font par hasard EmptyDim 1 Juil - 19:33

Moïshe & Maïlie ♥



Et voilà, Moïshe repartait pour une nouvelle année en tant que sorcier et étudiant. Lui, il en était très content, il adore ça, l’école, il a toujours adoré ça, si bien que deux mois de vacances pour lui, c’est vraiment trop long. Mais il savait très bien qu’il ne repartait pas à Salem pour revoir ses amis, non, il allait dans une certaine école, pommée en Ecosse du nom de Poudlard.
Bon, ça fait bien un an qu’il connaît l’existence de cette école étant donné que sa petite sœur y entame sa deuxième année… Néanmoins, jamais il n’aurait songé que ses parents l’y aurait envoyé. Pour surveiller Jules, sa sœur, en plus !
Son départ lui avait valu quelques disputes avec ses parents et sa sœur d’ailleurs. Ce n’est pas la distance qui l’embêtait le plus, ça il pouvait s’y faire, il quittait bien le Mexique pour les Etats-Unis chaque année et pour certaines vacances. Ce qui l’énervait le plus c’était que c’était à cause de Jules qu’il doive partir… Oh, ne pensez que Moïshe est un de ces adolescents en colère contre tout et tout le monde, ce n’est pas le cas, il adore tout simplement sa sœur, mais quitter son école pour une autre en court de route, comme ça, il savait bien qu’il allait perdre pas mal de repère. Et étant donné que c’est un garçon très très lent à construire sa petite routine, c’est bien simple, rien que d’y penser cela le perturbait.

Néanmoins, désobéir à ses parents et les décevoir, il ne pouvait pas.
C’est ainsi qu’il promit qu’il s’occuperait et veillerait du mieux qu’il pourrait sur sa cadette, histoire d’éviter que ses parents se fasse de la bile pour rien !
Ils devraient plus s’en faire pour lui que pour leur fille, elle, l’indépendante casse-cou.

Quoiqu’il en soit, pour arriver aux Royaumes-Unis, il avait déjà quitté son pays natal depuis environ une semaine. Neuf jours pour être exact.
Neuf jours pour se rendre compte que non, ce n’était pas un rêve et que oui, il allait bien à Poudlard.
Neuf jours pour s’habituer au brutal changement de température passant du ‘chaud et sec’ au ‘froid et pluvieux’. Il pleut pas tout le temps c’est vrai, ne tombons pas dans les clichés !
Neuf jours pour se fournir de tout ce dont il aurait besoin.
Neuf jours à se faire traîner par sa sœur partout dans les rues de Londres et du fameux chemin de traverse tant appréhendé.
Mais bon, finalement ces très redoutés neuf jours d’avance l’ont surpris dans le positif de la chose. Oh et puis, heureusement qu’il n’était pas tout seul dans cette galère !

Après cette grosse semaine chargée en émotions, c’est avec joie et soulagement qu’il s’assied dans le Poudlard express, après avoir traversé un mur entre la voie 9 et 10 de la gare King’s Cross en fermant ses yeux de peur de se prendre une pierre, ou plus, en pleine face. C’est vrai que ce serait bête d’arriver tout amoché dans sa nouvelle école !
Il ne fut pas avec sa sœur durant tout le voyage, acceptant de la laisser aller dans un autre compartiment. Bhein oui, il devait la surveiller, mais être tout le temps avec elle, la connaissant, ce serait juste impossible, il ne fallait pas pousser.

Il ne se rappelle plus combien de temps avait durer le voyage parce qu’il fut plonger dans ces nouveaux livres durant tout le trajet. Et oui, à peine arrivé, déjà en train de travailler le Moïshe, on ne le changera pas !
Il ne se rappelle plus non plus de la couleur et de l’animal ornant l’écusson d’un élève qui vint le tirer de sa lecture pour lui dire d’enfiler sa robe, quant à elle complètement dénué de tout signe distinctif. Il savait que c’était un préfet, Jules lui avait vite fait expliqué le concept, mais il ne fallait pas trop lui en demander à cette chipie, alors il pensait que de toute manière, il le découvrirait tôt ou tard.

L’épreuve des calèches qui avancent toutes seules passée, et le hall pénétré avec admiration, Moïshe savait exactement ou il devait aller… Vers le bureau de la directrice.
Il la trouva en route, lui souriant timidement mais distinctement en signe de bonjour quand il entendit son prénom prononcée par une voix féminine non inconnue :

« Moïshe ?! Que... Qu’est-ce que tu fais ici ?! »

Il se retourna assez précipitamment et ouvrit de grands yeux en reconnaissant la jeune fille qui lui avait adressée la parole. Maïlie, Maïlie Stocker, une très bonne amie de Salem. Son amie violoniste. Il était content oui. Content de voir un visage familier dans cet univers complètement inconnu.

« Lili ? Lili c’est toi, c’est génial ! »

Il s’approcha rapidement d’elle et l’enlaça en souriant.
Très bref comme enlacement, la timidité de Moïshe ne lui permettait pas d’en faire plus. Néanmoins, il se surpris lui-même, mais il était heureux et c’était laissé envahir par cette vague de joie en la témoignant de cette manière.
Confus et quelque peu gêné, sa peau métissé de Mexicain rosit légèrement au niveau de ses pommettes.
Il prit sur lui et recula, prenant le soin de répondre à la question de son amie.

« Je suis ici pour soi-disant ‘surveiller’ ma sœur. Mes parents s’inquiètent… Mais toi alors ? Pourquoi es-tu là ? »

Ayant repris un peu contenance, il sourit de plus belle et s’empressa de rajouter :

« Je suis vraiment content de te voir, je croyais que je ne connaîtrais personne ! »

A défaut de se répéter, oui, il était content.
Il connaissait Maïlie depuis son entrée à Salem alors que lui y était déjà depuis un an. Et ce qu’il trouvait vraiment bien dans la relation qu’ils entretenaient tout les deux, c’est que l’année de différence qu’ils ont n’ont jamais étés un obstacle à leur bonne amitié. De toute manière, il était sûr qu’ils se verraient toujours, au moins pour leur passion en commun : la musique.


Dernière édition par Moïshe Cameron le Mar 3 Juil - 18:53, édité 2 fois
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Ξ Sujet: Re: PV l Les rencontres se font par hasard   PV l Les rencontres se font par hasard EmptyDim 1 Juil - 20:10


En quittant son pays, son école, et tout ce qui la rattachait à son ancienne vie, Maïlie avait eut très peur. Elle s’était plongée encore plus dans le violon et avait été ravie d’apprendre qu’elle pouvait sans aucun souci l’emmener à l’école de Magie de Poudlard. Quand elle avait quitté la gare de King’s Cross, laissant une de ses plumes préférées à son petit frère, elle avait mis la seconde dans ses cheveux. Il n’était pas rare qu’elle ait quelques décorations dans ces derniers, que ça soit des plumes, des perles ou même des serre-tête à gros flot... Maïlie était comme ça, assez excentrique niveau style, que ça soit pour ses cheveux ou ses vêtements, mais sinon, elle était très pudique. C’est pourquoi elle avait presque hésité à appeler Moïshe. Parce qu’elle savait qu’il la reconnaitrait de toute manière, quand ils seraient face à face, mais aussi parce qu’elle avait toujours du mal à se retenir quand il s’agissait de lui. C’était d’ailleurs pour cela que ses joues avaient virées au rouge.

Mais elle était heureuse, vraiment. Elle ne s’attendait tellement pas à voir quelqu’un qu’elle connaissait déjà que de voir Moïshe était presque un soulagement. Un peu comme si Salem venait à elle, qui l’avait quitté si précipitamment avant la fin de l’année. Elle n’avait d’ailleurs même pas pu dire au revoir au mexicain qui était maintenant à côté d’elle. Et elle n’avait pas non plus dit à quiconque ce qui s’était passé. En même temps, personne ne lui avait demandé. Ses plus proches amies, les deux filles avec qui elle avait passé tout son temps durant ses trois années à Poudlard avaient été mises au courant, et Maïlie n’avait pas voulu le dire à d’autres. Parce qu’elle n’arrivait juste pas à se faire à l’idée que ce qui lui arrivait était vrai, voilà tout. Mais là, maintenant, elle ne se voyait pas mentir à son ami guitariste. Quand il la prit dans ses bras, visiblement ravi de retrouver une tête connue, Maïlie fut encore plus rouge qu’avant, si cela était possible. Même si l’étreinte fut courte, elle en profita un maximum.


« Je suis tellement contente de voir quelqu’un de familier ! Et toi, c’est encore mieux !»

Ce qu’elle venait de dire était vrai. Voir celui pour qui on avait craqué était toujours mieux que de rencontrer une personne lambda, qu’on connaissait à peine. Et pourtant, Maï trouva que cela sonnait bizarre, dans sa bouche. Sur le coup, elle eut peur qu’il ne comprenne qu’elle était amoureuse de lui, qu’elle rêvait de lui, ou des choses dans ce genre. Mais elle était tellement contente de le voir qu’elle balaya vite ces idées bizarres de son esprit. Il était là, et en soit, c’était le plus important. Au moins, elle ne serait pas la seule nouvelle qui ne comprenait rien à Poudlard, et comme il s’agissait d’un bon ami, ils pourraient s’entraider. Alors que la directrice leur fit signe de la suivre, pour aller dans son bureau, les deux anciens de Salem discutèrent. Et Moïshe expliqua donc à la brunette pourquoi il était là. Surveiller sa soeur, hein ? C’était touchant, vraiment. Quand il lui retourna la question, elle fut soudain mal à l’aise. Elle allait devoir lui dire la vérité, parce qu’elle savait qu’elle ne pouvait pas lui mentir. Pas à lui, il était bien trop important pour elle.

« Et bien... Tu sais que je suis partie avant la fin de l’année, l’an dernier... J’ai... Mes parents... Mes parents sont morts...»

Forcément, une telle nouvelle allait refroidir nettement l’atmosphère, mais Maïlie ne pouvait pas lui raconter de bobards. Parce que si elle faisait ça, elle risquait de mettre leur amitié en péril, et elle ne le voulait pas. Ils avaient un an de différence, ce qui faisait qu’ils seraient séparés dans trois ans, parce que Moïshe aurait fini sa scolarité et qu’elle, elle aurait encore sa dernière année à faire... Et puis, elle avait confiance en lui, elle savait qu’il n’allait pas le répéter à tout le monde...

« Mais ça va, je veux dire... J’arrive à m’en sortir. Mon frère et moi, on a été confié à une famille ici. Mon cousin ne pouvait pas nous prendre chez lui.»

Elle esquissa un léger sourire, plongeant son regard dans celui du mexicain. Elle ne savait pas quand, exactement, elle était tombée amoureuse de lui, mais bon, elle savait qu’elle ne risquait pas grand chose. La probabilité pour qu’il l’aime en retour était tellement infime qu’elle préférait ne pas y penser. Ce qui était sûr, c’est que maintenant, il savait tout. Et peut-être que cela lui ferait ressentir de la pitié pour la brune, mais elle ne voulait pas qu’il passe tout son temps avec elle juste à cause de cela. Elle était grande et elle savait se débrouiller toute seule... Enfin presque ! Mais il devait apprendre à connaître Poudlard, tout comme elle.

« Moi aussi j’ai pensé ça ! J’avais peur, très peur ! Puis j’ai rencontré des élèves, sur le Chemin de Traverse... Ils étaient très gentils ! Il y en a un qui m’a dit qu’on pouvait faire de la musique ici, et qu’il organisait justement quelque chose avec sa soeur, à propos de la musique...»

Et Maïlie mourrait d’envie d’en faire partie. Même si elle ne savait pas encore de quoi il s’agissait, mais bon, elle le saurait bien assez tôt. Et si jamais cela ne lui plaisait pas, ce n’était pas grave. Maintenant qu’elle savait que ses moments de musique avec Moïshe ne seraient pas un bout de son passé. Déjà qu’elle avait eut du mal à lui faire jouer de la guitare devant elle, elle n’allait pas risquer de le perdre à jamais !
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Ξ Sujet: Re: PV l Les rencontres se font par hasard   PV l Les rencontres se font par hasard EmptyDim 1 Juil - 22:56

En fait, en revoyant Maï’, le mexicain avait eu comme un espèce de flash-back bizarre… Il ne s’attendait tellement pas à la voir que justement, il se souvenait, à cet instant, de la première fois qu’il l’a vu.
Il se souvenait de la jeune-fille de onze ans, brune, avec toujours, ou presque, quelque chose d’extravagant dans les cheveux qui faisait qu’il la repérait à chaque fois à des kilomètres à la ronde.
Oh, Moïshe ne critique pas non, surtout pas. Elle pouvait bien mettre ce qu’elle voulait dans ses cheveux, cela l’importait peu. Il souriait de découvrir une nouvelle plume, un nouveau serre-tête dans la chevelure de sa cadette.
Enfin, en ayant eu ce brusque retour en arrière, il vit à quel point elle avait changé, grandit, mûrit sans doute. Mais c’était très frustrant pour lui de s’en rendre compte maintenant, alors qu’ils ne devaient pas se revoir et ne s’étaient même pas dit au-revoir quand elle partit plus en ‘vacances’. C’était frustrant parce qu’il se trouvait idiot de ne pas l’avoir sentit plus tôt.
Il n’aimait pas pensé à ça, il n’aimait pas se sentir idiot ainsi, aussi balaya-t-il ces idées de sa tête pour l’instant, les mettant néanmoins dans un coin pour pouvoir y repenser plus tard, quand il aura la tête froide, on va dire. Il se concentra donc sur les paroles de son amie retrouvée

« Je suis tellement contente de voir quelqu’un de familier ! Et toi, c’est encore mieux ! »

Son côté charmeur ressortissant, il ne pu s’empêcher, après son étreinte furtive, de sourire en coin. Cependant, d’autres élèves venaient d’arriver et il ne voulait pas partager sa conversation avec Maïlie, alors, il dit assez en gratifiant ses propos d’un clin d’œil :

« Moi ? Encore mieux ? Pourquoi donc ? »

Oh ce n’était pas méchant, il voulait juste la taquiner un peu, comme il le faisait souvent, avant.

‘Avant’, voilà bien un mot que Moïshe n’aimait pas. Se replonger dans ses souvenirs, c’était très peu pour lui. C’est un garçon tellement nostalgique que de songer au bon moment passé avec son amie, le rendait un peu triste. Mais bon, optimiste, il se savait chanceux d’être là, à parler avec elle en train de suivre, à faible allure, leur nouvelle directrice d’école. Il était heureux de ne plus être seul Non, une sœur ce n’est pas exactement pareil qu’une amie. et de ne pas avoir à, quand il repensait à ses années à Salem, songé qu’il n’avait pas dit au-revoir à sa cadette qui était partit une semaine plus tôt que tout le monde. Dommage d’ailleurs, elle avait loupé le dernier cours de musique… Enfin bref, quand il demanda ce qu’elle faisait là, il ne s’attendait pas une seconde à ce qu’elle allait lui dire. Néanmoins, garçon intelligent, il sentit le malaise de la violoniste à sa question et regretta tout de suite de l’avoir posée.
Mais soudain, le voile tomba quand elle lui dit, en cherchant ses mots :

« Et bien... Tu sais que je suis partie avant la fin de l’année, l’an dernier... J’ai... Mes parents... Mes parents sont morts...»

Les paroles horribles de la jeune-fille eurent du mal à bien montées dans son esprit. Il eu du mal à en comprendre le sens tout de suite. Certes, le cinquième année est peut-être long à la détente mais il l’est encore plus quand les mots de la personne avec laquelle il discute pèsent si lourds. D’autant plus qu’il aimait beaucoup Maïlie.

« Mais ça va, je veux dire... J’arrive à m’en sortir. Mon frère et moi, on a été confié à une famille ici. Mon cousin ne pouvait pas nous prendre chez lui. »

Une fois compris, le dernier mot de la première phrase employé continuait néanmoins de résonner dans la tête du jeune-homme. Et puis, plein de choses se bousculèrent dans sa tête, c’était un bordel pas possible là-dedans !
Tout d’abord, il s’imaginait à sa place et fut triste, sincèrement… Perdre ses parents à cet âge, c’est horrible, juste horrible. Même si on dit que des parents ne devraient jamais avoir à enterrer leurs enfants, l’inverse à ce si jeune âge était aussi terrible. C’est simple, il ne voyait juste pas comment faire sans ses parents… S’occuper de Jules, sa chère petite sœur tout seul, serait très difficile. Etre seul serait difficile, même si les oncles et tantes existent, personne ne peut remplacer un père ou une mère, il le savait bien.
Ensuite il admira son amie. Après tout ça, elle avait quand même le courage de le lui dire à lui, et surtout, la force de partir pour un autre pays, une nouvelle école, une nouvelle vie, une nouvelle sorte de ‘famille’ dans celle d’accueil.
Puis il se sentit ridicule. Ridicule parce qu’il se plaignait d’avoir été envoyé ici par ses parents, eux bien vivants, pour prendre soin de leur fille. Il ne savait pas la chance qu’il avait.
Enfin, il fut reconnaissant que son amie Lili lui ai dit la vérité. Loin d’être idiot, il fut fier, quelque part, de comprendre qu’il était un vrai ami pour la brune.

Aussi, avec tout ça dans la tête, il se sentait obligé et redevable de lui dire quelque chose, parce que bien sûr, tout ce dont il avait pensé c’était clairement lu sur son visage.
Il voulut être le plus sincère possible. Et pour ça justement, il l’attrapa par le bras pour qu’ils arrêtent de marcher, qu’ils arrêtent d’avancer vers le bureau de la directrice. L’instant était grave pour lui, il en faisant peut-être trop, c’est sûr, mais c’était comme ça. Et alors qu’elle le regarda en esquissant un sourire, il lui dit en bafouillant légèrement, cherchant ses mots comme elle quelque instants auparavant.

« Je… Je, je suis désolé, je savais pas… Mais, merci. Merci de me l’avoir dit… Lili. »

Il la regarda intensément pendant quelques longues secondes avant de reprendre sa marche à ses côtés, rattrapant les élèves et la directrice.

« Moi aussi j’ai pensé ça ! J’avais peur, très peur ! Puis j’ai rencontré des élèves, sur le Chemin de Traverse... Ils étaient très gentils ! Il y en a un qui m’a dit qu’on pouvait faire de la musique ici, et qu’il organisait justement quelque chose avec sa sœur, à propos de la musique... »

Il sourit, reprenant ses airs de dragueur nonchalant, content de retrouver une atmosphère moins écrasante avec les propos de son amie.

« Tu vois, je n’aurais pas pensé que toi, tu aurais eu peur. J’aurais plutôt pensé que ce serait l’inverse de moi. Mais après tout, pourquoi pas, hein ? »

Il lui sourit avant de reprendre à propos du groupe de musique.

« Oui, Jules m’en a parlé et en a parlé aux ‘fondateurs’, dont le mec que tu a rencontré je pense . Enfin, ils sont d’accord pour que la fratrie Cameron les rejoigne et c’est ça qu’est cool. Je suis ravi que tu viennes en tout cas. Si t’es là, d’une, ma sœur fera moins la crâneuse parce qu’elle joue du violon et de la guitare alors que moi je ne fais que de la guitare, et de deux tu vas m’aider à dépasser cette peur de ne pas pouvoir jouer devant les autres. »

Un autre sourire et un autre clin d’œil plus appuyé que les autres et Moïshe rajouta à voix basse en parlant vite, pour la faire rire :

« Et je sais que tu es bien meilleure que ma sœur en tant que violoniste alors tu vas pouvoir lui rabattre son caquet, c’est pas plus mal ! »
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Ξ Sujet: Re: PV l Les rencontres se font par hasard   PV l Les rencontres se font par hasard EmptyLun 2 Juil - 12:00


Maïlie avait fait une bourde. Une grosse bourde en disant qu’elle était vraiment heureuse de voir Moïshe. Mais bon, c’était vrai. Elle s’était toujours très bien entendu avec le mexicain, alors du coup, elle était vraiment contente. Ce n’était pas comme si elle tombait sur une personne qu’elle ne supportait pas, non, elle avait retrouvé un ami, donc c’était génial. Mais elle avait dit que c’était mieux si c’était lui. Lui précisément, et pas n’importe qui d’autre qu’elle appréciait à Salem. Et elle ne pouvait décemment pas dire au jeune homme qu’elle craquait pour lui. Elle savait qu’il avait ce comportement de dragueur invétéré, un grand séducteur, et elle savait que ce comportement était sans aucun doute plus ou moins à la base des sentiments qu’éprouvait la brunette pour le jeune homme... Mais elle les acceptaient sans aucun problème, là n’était pas la question. Elle devait juste trouver quelque chose qui ferait, qu’en plus d’être amoureuse de lui, c’était super que ça soit Moïshe et pas une autre personne qu’elle ait retrouvé à Poudlard. Et en soit, la raison était toute trouvée ! Maïlie sourit avant de répondre à son ami, visiblement très intéressé par la réponse que l’américaine pourrait lui donner.

« Parce qu’au moins, je sais que j’aurais un très bon partenaire pour jouer de la musique !»

Voilà, ça passait comme une lettre à la poste ça, non ?! Bien sûr, ce fut la suite qui fut moins facile à dire, mais aussi à digérer. Parce que si Maïlie était partie sans dire au revoir, ce n’était pas pour rien. Cependant, puisqu’elle ne pouvait se résoudre à mentir à Moïshe, elle avait opté pour la première option, lui dire toute la vérité. Et c’était ce qu’elle avait fait. Bien sûr, elle même avait eut du mal à placer ses mots, parce qu’elle ne savait pas ce qu’il allait en penser, parce qu’elle avait du mal à se dire qu’elle était là, à Poudlard, et que tout ce qu’il s’était passé ces deux derniers mois étaient bien réel. Mais bon, elle lui faisait confiance, alors elle savait que tout se passerait bien. Bien évidement, Moïshe choqué d’apprendre une telle chose. Normal, après tout, ce n’était pas rien d’apprendre que les parents d’une de vos amis étaient décédés. Bon, ils avaient eut un accident de voiture, ce n’était pas comme si un mage noir était à leur trousse et que Maïlie était elle aussi en danger, non, loin de là, mais ça faisait toujours un choc, c’était normal.

Quand il la retient par le bras, pour la stopper dans sa marche vers le bureau de la directrice, Maïlie eut tout d’un coup un gros problème d’émotions. Des tas de sentiments se basculaient dans sa tête, et les bruits lointains des pas des élèves dans le hall d’entrée n’aidaient pas vraiment. Elle commençait à avoir mal à la tête, ce qui n’était jamais bon signe. Cependant, là, tout de suite, elle ressentait tellement de sentiments qu’elle n’arrivait plus à faire la part des choses. Tout d’abord, elle était triste. Très triste, parce qu’elle avait révélé son secret, et qu’elle avait toujours du mal à se faire à l’idée qu’elle ne verrait plus ses parents. Du coup, elle avait envie de pleurer, d’éclater en sanglots littéralement. Mais elle était trop fière pour le faire. Oh, elle pleurerait sûrement ce soir, dans son dortoir, mais elle ne pouvait pas se résigner à pleurer devant Moïshe. Aussi, elle avait le coeur qui battait la chamade, parce qu’il la regardait avec des yeux dans lesquels elle se plongeait volontiers. Elle sentait son parfum aussi, ce qui, en soit, ne l’aidait pas des masses à garder les pieds sur terre. Du coup, entre «fondre dans les bras de Moïshe pour pleurer» ou «fondre dans les bras de Moïshe pour l’embrasser» le choix était digne du combat de David contre Goliath... Mais Comme elle ne pouvait décemment pas se résoudre à l’une ou l’autre des possibilités, risquant soit de passer pour une faible, soit de briser complètement leur amitié, Maïlie sourit simplement et changea de sujet.


« Eh, je ne suis pas non plus un exemple de courage, tu sais !»

Ouais, plutôt pas du tout même, puisque dès qu’un soucis se présentait à elle, Maïlie avait l’habitude de fuir dans le sens inverse ! Du coup, c’était carrément logique qu’elle ait peur de cette rentrée ! Alors que Moïshe lui, semblait super décontracté, comme s’il avait été à Poudlard depuis sa première année.

« C’est vrai, tu veux en faire partie ?! C’est génial ça ! Et puis, tu joues magnifiquement bien, tu verras, ils vont tous adorer ! Moi, en tout cas, j’adore t’écouter ! Et ne t’en fait pas, si tu as peur, tu n’auras qu’à penser qu’il n’y personne, juste toi et moi. Ca marche plutôt bien ça...»

Maïlie avait d’ailleurs eut recours à cette technique de vidage d’esprit lorsqu’elle avait essayé un violon lors de son premier jour à Traverse. Elle était entrée dans un magasin de musique, et le vendeur lui avait proposé d’en essayer un. Comme elle n’aimait pas trop jouer devant des inconnus, elle s’était vidé l’esprit et s’était imaginée complètement seule dans la boutique. Et cela avait plutôt bien marché, puisqu’elle n’avait fait aucune fausse note. Bon, le fait qu’elle ait l’oreille absolue aidait pas mal non plus, mais bon...

« Merci, c’est gentil ! Mais j’ai pas mal d’aide, non plus...»

Toujours souriante, elle pointa du doigt son oreille. Moïshe savait le don que possédait Maïlie, donc ce n’était pas une grande découverte, mais bon. La brune savait que cela l’aidait énormément côté musique. Le reste du temps, c’était plus compliqué, puisqu’elle entendait le moindre petit bruit, et toutes les fausses notes, que ça soit dans la voix, quand une craie passait sur un tableau... Pas évident quoi ! Mais elle le vivait plutôt bien, et le supportait plutôt bien, donc c’était déjà ça !
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Ξ Sujet: Re: PV l Les rencontres se font par hasard   PV l Les rencontres se font par hasard EmptyLun 2 Juil - 20:55

« Parce qu’au moins, je sais que j’aurais un très bon partenaire pour jouer de la musique !»

« Ha, c’est donc juste pour ma guitare et pas pour moi… Bah merci beaucoup Lili. »

Il riait bien sûr. Il savait très bien que sa cadette ne pensait pas ça, qu’elle le considérait comme un ami plutôt que juste ‘ce garçon mexicain qui m’accompagne très bien et sait me mettre en valeur quand moi, je joue du violon.’ Bon, c’est sûr qu’il ne se doutait pas à quel point il était important pour elle, que Maïlie était amoureuse de lui en fait.
Nan mais c’est vrai, pour lui c’était évident… Logiquement, c’est lui le cœur d’artichaut, lui qui tombe amoureux comme de le dire, alors jamais il ne pouvait imaginer qu’elle soit raide dingue de lui, que n’importe qui puisse être raide dingue de lui en fait. Et c’est d’ailleurs sans doute pour ça, que lui, assez timide et romantique, se cache derrière son côté séducteur. Sans doute pour Moïshe une manière de se couvrir de trop de blessures ? C’est même évident que c’est ça. Il n’aime pas être triste… Enfin, qui aime ça ?
Pour en revenir à nos moutons, comme il ne se doutait pas une seconde des sentiments de la brunette, il accepta très facilement ce qu’elle venait de lui dire, ça passait parfaitement, pas de soupçons de ce côté-ci.

Et le moment vint ou elle parla de ses parents et ou le mexicain l’avait attrapé par le bras pour bien qu’elle puisse lire la sincérité dans ses yeux… Et ses paroles hésitantes, mélangeant l’admiration, le remerciement et la compassion. Désormais, Maïlie pouvait compter sur son ami, c’était sûr et certain.
Ha non, n’allez pas pensez qu’il la prends en pitié juste à cause de ça, ce n’est pas le cas. C’est juste que, dans le tempérament du cinquième année il y avait, en quelques sortes, écrit ‘Je suis là si vous avez besoin de moi’. Alors, elle pourrait bien l’appeler n’importe quand, il viendrait. Bon d’accord, il faisait ça pour tout le monde, pas seulement pour la violoniste mais après c’est déjà ça de pris, et puis, vaux mieux qu’il fasse ça que l’inverse, non ?

Quoiqu’il en soit, il avait bien vu que Maïlie ne lui avait pas répondu quand il la remercia… Ce qui le frustra un peu. Il s’attendait à ce qu’elle le remercie en retour ou quelque chose comme ça. Mais il lut dans ses yeux qu’elle l’avait bien entendu et donc ce n’était pas grave, pas du tout même, il se contenta juste de se dire que de parler de la mort de ses parents n’était pas chose aisé et il comprenait qu’elle ne veuille pas en parler, si c’était le cas. Très compréhensif le mexicain, très compréhensif.
Enfin, après tout ça, il la lâcha, rompant ainsi leur complicité très brève et il vit donc qu’elle embraya sur le fait que c’était un vrai trouillard qui avait peur de se retrouver rémi, alors que la quatrième année, pas du tout, ou si peu.

« Eh, je ne suis pas non plus un exemple de courage, tu sais ! »

« Bah, beaucoup plus que moi toujours. »

Il soupira tellement il se sentait débile de dire qu’il avait eu peur de se trouver seul, mais ses paroles sonnaient comme un compliment envers Maï dans sa bouche puis il reprit la marche aux côtés de l’américaine par la même occasion. En soit, même s’il faisait genre que tout allait bien se passer, que sa sœur lui avait tout dit tout ce qu’il fallait savoir (Chose totalement fausse, la petite peste ne lui avait pratiquement rien dit.), à l’intérieur de lui même ce n’était donc pas du tout le cas. Mais en raison des révélations dite un peu plus tôt par son amie, il se devait de lui dire la vérité, même si cette vérité si était beaucoup moins lourde à porter.

« C’est vrai, tu veux en faire partie ?! C’est génial ça ! Et puis, tu joues magnifiquement bien, tu verras, ils vont tous adorer ! Moi, en tout cas, j’adore t’écouter ! Et ne t’en fait pas, si tu as peur, tu n’auras qu’à penser qu’il n’y personne, juste toi et moi. Ca marche plutôt bien ça...»

Ouf pour le jeune mexicain, elle avait parlé du groupe de musique bientôt fondé. Il en profita donc pour relâcher un peu la pression qu’il s’était mise en parlant de ses réels sentiments et sensations et le séducteur repris le dessus… Une fois de plus.

« J’en fais parti uniquement si tu en fais toi-même parti Lili. Comme tu viens si bien de le dire et de me le conseiller, même si je m’imagine seul avec toi, je sais que se sera terrible. Et en plus s’ils me demandent de chanter mes compositions et tout ça… Ha non mais l’horreur !! »

Et c’était bien vrai, au départ il ne pensait pas du tout accompagné sa sœur là-bas. Il en mourrait d’envie, mais tout seul, non merci. Sa décision ne fut prise qu’au moment où son amie violoniste lui assura qu’elle viendrait avec lui.

« Merci, c’est gentil ! Mais j’ai pas mal d’aide, non plus...»

Il leva les yeux aux ciels, souriant.

« Arrête un peu de dire des bêtises, même sans ton don tu es et tu resteras la meilleure violoniste de ton âge, je le sais très bien. »

Et ça, il n’en doutait pas une seconde. C’est bien simple pour lui, c’était juste évident que personne ne pouvait égaler son amie en matière de violon. Elle seule avait réussi à lui faire verser une larme quand elle avait joué devant lui. Il se demanda d’ailleurs, en repensant à ça, si elle avait vu cette petite goutte d’eau perler et couler contre la joue métissée du mexicain. Il n’aurait sans doute jamais la réponse… A moins qu’il se décide à lui parler.
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Ξ Sujet: Re: PV l Les rencontres se font par hasard   PV l Les rencontres se font par hasard EmptyJeu 5 Juil - 12:11


Si Maïlie n’avait pas répondu à la -plus ou moins- déclaration de son ami mexicain, c’était avant parce qu’elle n’avait pas envie de parler de la mort de ses parents. Pas ce soir, pas maintenant, alors qu’elle venait de le retrouver lui, qui faisait battre son coeur plus fort que d’habitude. Alors oui, peut-être allait-elle passer pour une sale petite peste qui ne pensait qu’à elle, mais là, elle ne pouvait pas. Cependant, elle l’avait regardé avec tant d’amour dans les yeux qu’elle se doutait bien qu’il avait compris que ses mots comptaient beaucoup plus pour elle qu’il ne pouvait l’imaginer. Et qu’il était également possible pour lui de se confier à elle, que jamais elle ne le trahirai, que sa confiance était trop précieuse pour qu’elle fasse des bêtises avec. C’est pourquoi elle avait aussi renoncé à lui sauter dans les bras, à l’embrasser, même si cette envie la poussait fortement à le faire. Mais elle ne voulait pas tout gâcher, juste pour une envie, pour un sentiment qui n’était même pas partager. Oui, comment Moïshe pourrait l’aimer juste elle ? C’était un peu impossible, puisqu’il était ce garçon, dragueur et séducteur, qui faisait craquer pas mal de filles autour de lui... Enfin, là n’était de toute manière pas le sujet.

Ils avaient recommencé à avancer, suivant la directrice à travers les couloirs et autres escaliers, en se taisant quand elle leur apprenait des choses qui pouvaient leur être utile dans leur future vie au château. Comme le fait que les escaliers étaient magiques et qu’ils bougeaient au gré de leurs envies... Pas forcément de quoi rassurer Maïlie qui se cramponna à Moïshe quand ils mirent un pied sur un escalier et qu’un bruit sourd retentit. Par chance, ce n’était qu’un escalier plus bas, pas le leur. Honteuse d’avoir réagit ainsi, la brunette lâcha le jeune homme un peu précipitamment et bredouilla un «Pardon.» à peine audible. Alors qu’il lui assurait qu’elle était moins trouillarde que lui, Maïlie le regarda, sceptique. Il était sérieux ? A part avoir peur de jouer devant des inconnus, elle ne lui connaissait pas d’autres peurs... Mais il restait tout de même un être sensationnel pour elle.


«Ne dis pas de bêtises...»

Il avait peut-être d’autres peurs qu’elle ne connaissait pas, mais pour elle, il restait magique, sensationnel et juste parfait. Bon, peut-être que le fait qu’elle soit amoureuse de lui y était pour beaucoup, mais bon... Elle n’y pouvait rien elle, si elle était tombée amoureuse de lui ! Elle ne l’avait pas demandé ! Alors qu’elle était ravie d’apprendre qu’il allait lui aussi aller au petit truc qu’organisait William en compagnie de sa soeur, Moïshe lui affirma que c’était parce qu’elle était là et qu’il avait tout de même la trouille de ce qui pourrait lui arriver.

«Oh, arrête un peu, ce n’est pas si terrible ! On essayera tous les deux, tout seuls si tu veux... Et puis, si jamais ils te demandent de les chanter, moi je t’aiderait. Je les chanterait avec toi !»

Moïshe se débrouillait comme un chef avec sa guitare, et Maï avait toujours adoré l’écouter. Et niveau compositions, elle s’y connaissait plutôt bien également, puisqu’elle même composait ses propres morceaux. D’ailleurs, William MacOlley avait entendu sa chanson Crystallize, et l’avait beaucoup aimé... Donc elle savait que Moïshe ferait un carton lui aussi... C’était obligé ! Alors qu’il lui affirmait ensuite que son don n’avait rien à voir avec son talent -un peu quand même ? non ?- la brunette rougit légèrement. La meilleure violoniste de son âge ? Peut-être oui, mais elle avait beaucoup d’heures de violon derrière elle pour pouvoir prétendre à ce titre...

«Merci, c’est très gentil...»

Les joues pourpres à en mourir, Maïlie tentait de se calmer. C’était un peu peine perdue avec ce compliment qu’elle venait de recevoir, et à vrai dire, elle ne savait pas trop quoi dire désormais. Et elle avait encore une fois cette envie de lui sauter au cou, de l’embrasser. De lui montrer qu’elle l’aimait plus qu’il ne pouvait bien s’en douter... Mais finalement, quand elle fut moins rouge, elle pensa au trajet pour venir. Il avait été long, et si elle, elle avait regardé ses partitions, elle se demandait si son ami l’avait passé avec sa soeur.

«Le voyage s’est bien passé au fait? Tu étais avec Jules ?»

Court, mais précis. On ne pouvait pas dire qu’elle se cassait vraiment la tête, mais elle devait penser à autre chose, parce qu’à force de vouloir l’embrasser comme ça, elle finirait soit par le faire, soit par faire une boulette mille fois plus grosse qu’elle... Et ça serait vraiment dommage, n’est-ce pas ?!
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Ξ Sujet: Re: PV l Les rencontres se font par hasard   PV l Les rencontres se font par hasard EmptyJeu 5 Juil - 22:55

A vrai dire, Moïshe n’en voulait pas du tout à Maïlie de ne pas lui avoir répondu sur la mort de ses parents. En y repensant, il comprenait tout à fait que ce soit difficile d’en parler, parce qu’après tout c’était tout récent… Deux mois c’est rien. Surtout deux mois de vacances… Et puis, le mexicain avait bien vu qu’elle avait comprit ce qu’il avait dit. Et puis, heureusement pour lui ; c’était tellement sincère ce qu’il lui avait dit.
Il rit faiblement quand elle s’accrocha à lui. Il se sentait comme un protecteur pour elle et il adorait ça. Néanmoins, ce geste de la jeune-fille ne fit que renforcer se côté ‘gros dur’ qu’il voulait se donner en présence féminine alors qu’il n’était juste pas comme ça du tout.. Il n’entendit pas le « pardon » murmurer par la violoniste mais il le devina en la regardant quand il la releva après qu’elle eut peur de l'escalier qui bougeait, celui du dessous fort heureusement. Il la trouvait touchante en fait. Oui, c’était sûrement ça, elle était touchante.
Puis ils en vinrent à parler de leurs peurs de la rentrée. Peur d’être seuls, de ne connaître personne, de ne pas pouvoir amener leur instrument, bref peur de la rentrée dan une nouvelle école…

« Ne dis pas de bêtises... »

Tétu, cette remarque l’avait irrité quelque peu. Moïshe se connaissait mieux lui-même, elle ne pouvait pas le connaître comme lui se connaissait… Du moins, c’est ce qu’il pensait. Enfin bref, assez brutalement, il décida de mettre les points sur les ‘i’.

« Mais je ne dis pas de bêtises, arrêtes un peu. Je sais de quoi j’ai peur d’accord, et j’ai peur de plein de choses en ce moment. Ne me dis que je dis des bêtises, je sais ce que je dis, Maïlie. »

En vérité il était frustré. Il était frustré parce qu’il n’aimait pas parlé de ça, entrer dans les détails de sa vraie personnalité, qu’il ne montrait qu’à très peu de personnes, que seules peu d’entre elles connaissait. Il était frustré parce qu’elle le perturbait en fait, ça devait être ça. Elle le perturbait parce que cela faisait longtemps qu’il ne l’avait pas vu et du coup, pour quelqu’un de très lent et qui a besoin de beaucoup réfléchir, apprendre tant d’informations en même temps, entre ses retrouvailles avec elle, la mort de ses parents, le groupe de musique et tout ça… C’était de trop pour lui, de trop.

Et comme elle aurait pu le remarquer, il ne l’appela pas par ce petit surnom affectueux qui lui plaisait quand il parlait avec elle. Il ne l’avait pas appelé ‘Lili’ mais ‘Maïlie’, de son prénom en fait. Et si elle le connaissait assez bien, elle l’avait forcément remarqué.

Mais bon, il s’en voulut de lui avoir parlé si brusquement, mais il était têtu et restait horriblement campé sur ses positions… Enfin, il tenta de rattraper le tir.

« Pardon Lili je suis désolé, je m’emporte vite, excuse-moi, je suis stupide. »

Et voilà, il la rappela ‘Lili’. Il essayait de revenir à ce degré d’intimité qu’il avait la seconde d’avant que quelque chose pète dans sa tête, avant qu’il ne s’emporte. Il ne voulait pas gâcher leurs retrouvailles. Il se sentait juste con.

Heureusement, le sujet du groupe arriva vite. Il était content de pouvoir re-partager quelque chose avec elle. Il la considérait comme une très bonne amie, peut-être sa meilleure-amie, et pour lui, partager avec elle leurs passion, c’était juste du bonheur en boîte. En boîte ?…

« Oh, arrête un peu, ce n’est pas si terrible ! On essayera tous les deux, tout seuls si tu veux... Et puis, si jamais ils te demandent de les chanter, moi je t’aiderait. Je les chanterait avec toi ! »

« T’es adorable, tu le sais ça ? »

C’était sa manière à lui de dire « Oui, c’est quand tu veux, je suis ravi que tu m’aide ainsi, je ferais de mon mieux. »

Il lui sourit grandement, découvrant légèrement sa dentition. Il était content de la retrouver, oui, vraiment.

« Merci, c’est très gentil... »

« Derien ma belle, je suis certain de ce que je dis. »

Ca oui, il n’en doutait vraiment pas, mais il regretta de le lui avoir dit avec son côté dragueur. Pour lui, cela rendait le moment moins… vrai. Enfin, peut-être n’allait-elle rien remarqué ? Peut-être n’avait-elle pas remarqué le malaise flagrant qui était apparu sur son visage quand il l’avait appelé ‘ma belle’ ?
Oh, il la trouvait jolie, à n’en point douter, mais le dire comme ça sonnait faux, pour sa part du moins.

Ils répondirent, avec d’autres élèves venus de partout, à quelques importantes question poser par leur nouvelle directrice et il la vit se retourner vers lui pour lui poser encore une question. Chose qu’il trouvait beaucoup plus intéressante que celles poser par la directrice. Même s’il adorait, vénérait, bref, vivait beaucoup pour les cours, voir et parler avec son amie l’importait plus que ceux-ci, à ce moment précis.

« Le voyage s’est bien passé au fait? Tu étais avec Jules ? »

« Oui, tu sais, j’ai été non-stop dans mes nouveaux bouquins, tu me connais, je suis très studieux. »

Il lui fit un clin d’œil répondit ensuite à l’autre partit de sa demande.

« Non je n’étais pas avec ma sœur par contre. Même si je suis ici pour l’empêcher de faire les 400 coups avec n’importe qui, je vais quand même la laisser un peu se débrouiller, elle est très indépendante et ne supporte pas qu’on soit trop sur son dos… Déjà qu’elle me tolère… »

Il sourit, perdu dans ses pensées. C’est vrai qu’il avait du bol que sa sœur est acceptée qu’il soit en quelque sortes son chaperon, alors il ne voulait pas en faire des tonnes non plus. Mais le plus chiant dans cette affaire, c’est qu’il devait envoyer tout les trois jours une lettre à ses parents… Une sorte de compte rendu de ce que faisait sa sœur.
Il avait promit à ses parents alors il s’y tiendrait, mais cela l’exaspérait quand même un peu, même s’il aimait écrire, évidemment.

« Et toi alors ? Comment ça s’est passé ? Pas trop difficile ? Si ça se trouve, en fait, on était dans un compartiment voisin et on s’est même pas vu. »

En effet, il voulait savoir comment ça c’était passé pour la jeune-fille. Et par rapport au compartiment, la chose était possible, après tout, aucun ne savait la présence de l’autre dans le Poudlard express.
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Ξ Sujet: Re: PV l Les rencontres se font par hasard   PV l Les rencontres se font par hasard EmptyLun 9 Juil - 0:04

Maïlie était une jeune fille relativement calme, qui savait ce qu’elle voulait, et qui ne se laissait pas marcher sur les pieds. Du moins, elle ne se laissait pas marcher sur les pieds par les personnes qui n’étaient pas trop proches d’elle, qui n’avaient pas d’emprises directes sur sa vie... Sauf que voilà, comme elle était complètement folle amoureuse de Moïshe, elle ne pouvait pas lui dire qu’il était ingrat, qu’il était méchant, et qu’elle ne voulait plus lui parler. Oh, elle était très loin de ne plus vouloir lui parler, bien entendu, mais la façon dont il lui avait crié dessus, en lui disant qu’elle ne le connaissait pas et qu’elle ne connaissait pas ses peurs, ça lui avait fait mal. Elle était donc mal, très mal, parce qu’il était semblait si sûr de ce qu’il disait, si sûr d’être absolument nul avec toutes les peurs qu’il avait, qu’elle ne comprenait pas ce qu’il se passait. Elle n’avait pas cherché à être méchante avec lui, à lui faire croire qu’elle le connaissait mieux qu’il ne se connaissait lui même. Elle avait juste cherché à le rassurer, rien de plus, rien de moins. Parce qu’elle savait, que malgré tout ce qu’il pouvait penser, il était moins peureux qu’il ne voulait bien le croire, il était plus qu’il ne voulait bien le croire également. Mais elle n’avait jamais penser qu’il réagir aussi durement. Du coup, elle était restée muette, elle était restée bête même. Elle ne comprenait pas pourquoi il lui répondait ainsi. Et en soit, il pouvait s’estimer heureux que Maïlie était amoureuse de lui, même s’il n’en savait rien. Car si la brunette avait eut à faire à une personne normale, jamais elle n’aurait laissé cela passer. C’était tout simplement impossible. On ne s’énervait pas comme ça, juste pour une simple broutille. Alors elle se serait énervée elle aussi, et le tout aurait sans doute fini en dispute violente. Pourtant, là, elle ne pouvait rien faire d’autre que se taire, parce qu’elle avait peur de le perdre à cause de ce qu’elle lui avait dit.

Elle était donc restée muette, et avait continué d’avancer sans regarder Moïshe. Parce qu’elle avait été surprise, et plutôt secouée aussi. Plus de «Lili», pas de joie, pas de bonheur. Juste une sécheresse et des mots durs. Et elle avait du mal à se dire que c’était bien Moïshe qui venait de lui parler ainsi. Quand il s’excusa, Maïlie ne sut pas quoi faire. Abdiquer, lui sauter dans les bras et lui dire qu’elle ne pourrait jamais lui en vouloir, ou faire la tête dans son coin et risquer de le perdre définitivement. Elle opta finalement pour la troisième option, hocher doucement la tête et continuer d’avancer. Parce qu’elle avait énormément envie de pleurer là, et qu’elle avait du mal à ne pas mordre sa lèvre inférieure pour se calmer.

Repartant sur le groupe que les frères et soeurs MacOlley voulaient monter, la tension palpable entre les deux jeunes gens sembla s’atténuer. Elle lui affirma qu’elle pourrait l’aider, et qu’il pouvait compter sur elle. Il semblait rassurer sur le fait qu’il n’irait pas à ce truc de groupe tout seul, rien qu’avec sa soeur, et semblait tenter de faire oublier la petite dispute de tout à l’heure. Cependant, il était toujours ce garçon dragueur, qui savait utiliser les mots pour tenter de remonter le moral des gens. Bien évidement, Maïlie était ravie qu’il la complimente, qu’il l’appelle «Ma belle», mais elle savait que c’était un mot qu’il employait souvent avec les filles qui l’entourait... Ce n’était pas juste pour elle... Mais elle ferait avec.


«Je vois. J’ai de la chance alors, si elle t’a accepté à ses côtés ! Sinon je serais vraiment toute seule. En tout cas, c’est très noble de ta part de faire ça pour veiller sur ta soeur.»

Dwayne lui, entrerait l’année prochaine à Poudlard, lorsqu’il aurait enfin onze ans, et Maïlie serait sans aucun doute très protectrice avec son petit frère. Elle l’aimait, et l’avait toujours protégé, et depuis la mort de leurs parents, elle l’était encore plus. Parce qu’elle ne voulait pas qu’il fasse de cauchemars, qu’il se sente mal, seul, ou d’autres choses dans ce genre...

«Oh, oui ça a été. J’étais seule aussi, j’ai passé le temps du voyage à regarder mes partitions, à en gribouiller un peu...»

Comme d’habitude en fait. Elle aimait bien lire également, ce n’était pas un problème, mais elle préférait bien plus écrire des mélodies, des partitions, c’était quelque chose qu’elle appréciait bien plus que de raison. Pour elle, la musique c’était toute sa vie... Et surtout, c’était tout ce qu’il lui restait depuis la mort de ses parents.

«Tu crois qu’on sera dans la même maison ? Ca serait cool, non ?»

Bon, peut-être qu’elle allait un peu loin ? Bien sûr, ils s’entendaient très bien, mais peut-être qu’il n’avait pas envie de se taper la brunette vingt-quatre heures sur vingt-quatre, juste parce qu’ils étaient dans la même maison...

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Ξ Sujet: Re: PV l Les rencontres se font par hasard   PV l Les rencontres se font par hasard EmptyLun 9 Juil - 19:51

Ca y’ai, c’était officiel, Moïshe se déclara comme étant un énorme crétin.
Il venait de retrouver celle qu’il considérait, en repensant à sa relation avec elle, comme une meilleure-amie et il n’avait pas trouver meilleur moyen que de le lui montrer en lui criant dessus. Génial !
Il voulait, au départ, sans réfléchir quoi, lui montrer que ça ne servait à rien de prétendre qu’il n’avait pas beaucoup de peurs. Seulement, même si ce n’est pas très gentil à la base de penser à cela, le mexicain aurait pu opter pour une manière plus délicate de lui l’exposer, avant de s’emporter comme une brute.
Mais voilà, Monsieur Moïshe, Itzaac, Elijah Cameron est un gros têtu, il n’aime pas qu’on lui tienne tête, et quand quelque chose comme ça ne lui plait pas, il part en vrille total. Bien évidemment, cela va de paire, il perd tout sens de l’importance et de ce qui est grave ou pas, donc, en conclusion, qui que vous soyez, vous vous en prenez plein la figure.

Enfin, après avoir continuer de marcher et essayer tant bien que mal de se calmer, il avait réussi à réfléchir et à s’en vouloir d’avoir parlé comme il venait de le faire à sa Lili qu’il n’avait pas vu depuis plus de deux mois.
Il tenta donc de s’excuser en s’auto traitant de stupide et en demandant pardon à l’américaine.
D’ailleurs, il ne savait pas vraiment si cela avait marché, si la jeune fille à ses côtés avait accepté ses excuses, si minables soit-elles, comme elle ne dit rien.
Il n’osa pas la regarder, préférant de loin se traiter de tout les noms. Bon, a chacun sa manière de résoudre, en quelque sortes, les problèmes.

Oh puis, dans l’absolu, elle aurait très bien pu lui crier dessus en échange, il aurait absolument compris pourquoi. Il ne sait pas exactement comment il aurait réagi après ça, si elle avait répliquer, mais il ne lui en aurait pas voulu.
Parce que là, devant ce blanc et cette atmosphère très lourde, il ne savait vraiment pas où se mettre, le mexicain.
Moïshe voulait juste pouvoir se métamorphoser en petite souris pour qu’elle n’est plus à supporter un crétin pareil. Il songea même à retourner à Salem… Bon, une courte pensée hein, il ne pouvait pas partir et laisser sa sœur, il le savait bien.

Il pensait « vite, vite, vite, trouvons un sujet de conversation. ». Et, il ne pensait pas être entendu quand il parlèrent de musique. Bien sûr, il soupira de soulagement. Enfin mon de pression ! En même temps c’était de sa faute cette ambiance là… Enfin, il voulait arrêter de se culpabiliser comme ça, c’était déjà assez pesant et difficile au possible, pas besoin d’en remettre une couche à chacune de ses pensées.

Bref…

« Je vois. J’ai de la chance alors, si elle t’a accepté à ses côtés ! Sinon je serais vraiment toute seule. En tout cas, c’est très noble de ta part de faire ça pour veiller sur ta sœur. »

Il sourit. Après ce qu’il lui avait dit, elle trouvait quand même le moyen de dire qu’elle avait de la chance qu’il soit là et apparemment, de ne pas trop lui en vouloir. Serait-ce le fait qu’il l’es appelé ‘Ma belle’ ? Moïshe n’y croyait pas trop. Depuis trois ans qu’ils se connaissaient, elle ne faisait sans doute plus attention à son côté dragueur.

« Merci… De me parler et de ne pas me faire la tête. Ce que j’aurais compris en soit. »

Oui, il voulait à tout prit que les choses soient claires et donc il s’excusa une deuxième fois. Cependant, après ceci, il s’empressa de rajouter, de peur qu’elle ne songe réellement à faire comme s’il n’existait plus :

« Ce que je ne veux pas hein. Surtout pas. Je viens de te retrouver, je veux pas prendre le risque de te perdre, Lili… Même si je suis un gros crétin. »

Pour le début de la phrase il parla très vite, ouvrit grands ses yeux et se retourna vers elle à une vitesse fulgurante pour voir une éventuelle réaction, positive ou négative, de la jeune violoniste. Et quand il se traita de crétin, il baissa la voix, tout penaud.
Sauf qu’il fallait bien qu’il lui réponde et la remercie de plus belle quand elle le complimenta sur le fait qu’il était là, principalement pour sa sœur.

« Et… Merci encore de me trouver…’noble’. Je fais surtout ça pour mes parents, parce qu’ils me le demandent. Oh, j’adore ma sœur, mais parfois, c’est une vrai peste. Tu pourras d’ailleurs le découvrir si tu la rencontre. »

Et il ne doutait pas que Maïlie rencontrait Jules. En tant que grosse fouineuse qui se respecte, le mexicain savait que sa sœur chercherait à avoir des renseignements sur toutes les personnes qu’il fréquenterait… Surtout le filles. A son plus grand malheur, la deuxième année qu’était sa sœur savait qu’il tombait amoureux comme de dire ‘bonjour’.

« Oh, oui ça a été. J’étais seule aussi, j’ai passé le temps du voyage à regarder mes partitions, à en gribouiller un peu... »

Question trajet donc, il se doutait bien, qu’elle aurait été seule dans un compartiment. Bah oui, ils en avaient parlés, quelques minutes avant, de leurs peurs et tout ça. Non, ne remuons pas le couteau dans la plaie en abordant encore une fois les fameuses peur.
Il lui demanda cependant :

« Tans mieux si ça c’est bien passé pour toi aussi, tu as gribouiller quoi ? des partitions ? Tu en a écrite de nouvelles c’est ça ? »

Il lui sourit et lui fit un autre clin d’œil en l’imaginant dans le train en tarin d’écrire une nouvelle composition pour son violon.

« Tu crois qu’on sera dans la même maison ? Ca serait cool, non ? »

Oh, il sourit de plus belle en la regardant. C’est vrai qu’il n’y avait pas du tout penser, au fait qu’il pourrait être dans la même maison. Et ce serait bien oui, ils pourraient se voir encore plus, et ceci ne gênait pas du tout le cinquième année.

« Ce serait cool oui. Mais si on ne l’est pas, je suis sûr qu’on continuera de se voir quand même. Je veux te voir en fait. Maintenant qu’on vient de se retrouver, je te lâche plus. »

Bah oui, il y aurait toujours l’éventualité qu’ils ne seraient pas ensemble. Ils n’avaient qu’une chance sur quatre en fin de compte.
Mais il songea important de lui dire qu’ils se verraient toujours, et pour mieux illustrer ses propos, pour bien lui montrer, à sa Lili, qu’il ne la lâcherait plus, il l’attrapa par l’épaule et la garda contre lui en riant.
Il espérait que son pétage Microsoft Word ne connaît pas ce mot ! Horreur ! de plomb qui datait de plusieurs minutes maintenant, finirait par passer.

En tout cas, il sentait bien que le moment de se quitter et d’être répartit était proche, la directrice venait de dire qu’ils étaient très proche de son bureau…

[Sans les citations de Maïlie: 1098 mots.]


PORRIDGE
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