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| Il y a des fois, comme ça, où bizarrement, on s'entend... | |
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Invité
Ξ Sujet: Il y a des fois, comme ça, où bizarrement, on s'entend... Mar 19 Juin - 21:52 | |
| Maïlys Di Bartolomeo Nicolas avait changé, en quelques mois. Il avait grandi, d’environs quinze centimètres, peut-être un peu plus, il n’avait pas vraiment fait attention. Il avait pris du muscle aussi, et son visage s’était légèrement durci. Il avait perdu ses traits d’enfants, et devenait enfin un homme. Oh, il n’avait pas encore de barbe à raser, juste un peu de duvet et pour le moment, il en était plutôt content. Au moins, il n’avait pas besoin de se trimballer tout le temps et partout avec un rasoir, ce qui était, en soit, une très bonne chose. Il avait donc grandit, avait légèrement vieilli et faisait plus homme, plus adulte. C’était une chose assez surprenante, et il en était d’ailleurs le premier surpris. Il ne s’était pas vu changer, et pourtant, maintenant qu’il se voyait, il avait l’impression de ne plus se reconnaitre. Ce nouveau physique, ce nouveau corps lui plaisait énormément cela dit, il était ce pour quoi il s’était entrainé depuis si longtemps, et finalement, il y était donc arrivé...
Et ce soir, il allait pouvoir mettre sa nouvelle carrure, son nouveau lui en valeur, et l’exposer aux yeux de tous. Il n’avait pas vu grand monde pendant les vacances, si ce n’est ses amis qu’il avait invité à une petite fête dans le cottage au bord du Lac, au Lichtenstein. Ena, Adam, Emeric, Caroline, Romilly la bande habituelle quoi. Pas question, bien évidement, d’inviter Lana la peste et Caleb le rageur ! Non, Nicolas avait voulu passer une bonne soirée, et cela n’était possible que si ces deux là n’étaient pas présents ! Et une bonne poignée d’autres aussi, mais s’il commençait à en faire la liste, jamais il ne serait prêt à temps pour ce soir.
Dans sa chambre du château du Liechtenstein, Nicolas se préparait, lentement mais sûrement, à la soirée qui l’attendait ce soir. Une soirée pour Sang-Pur uniquement, dans une demeure de Londres, du côté de Traverse. Autant dire que toute la haute société sorcière allait être présente ! Et forcément, il y aurait Heaven, sans aucun doute ! Sa chère Heaven, qu’il n’avait pas vu depuis bien longtemps maintenant. Oh, il n’en n’était plus amoureux, plus vraiment, il ne voyait plus que par sa belle Caroline maintenant, mais il tenait encore à la brune. Après tout, le premier amour ne s’oublie pas aussi facilement ! Lorsqu’il fut enfin prêt, son costume italien d’un noir intense et sa chemise d’un blanc immaculé, qu’il eut vérifié que ses cheveux étaient parfaitement coiffés -même si, maintenant qu’il les avaient coupé, on voyait bien qu’il n’était plus châtain mais bel et bien blond-, que ses chaussures étaient parfaitement cirées, il attendit que le reste de la famille soit prête pour pouvoir transplaner. L’accompagnait Constantin, Marie, et, hélas pour Nicolas, Joseph.
Devant la demeure où brillait de nombreuses lumières, Nicolas patienta un peu en compagnie de son frère Constantin. Il se demandait qui viendrait, mais las d’attendre, il passa la porte, donna son invitation et perdit rapidement son frère dans la foule. Il prit un verre de Jus de Citrouille, encore bien trop jeune pour prendre autre chose, et se mua parmi les invités. Il en reconnut certains et, de loin, aperçu cette vieille Maïlys Di Bartolomeo, ennemie-alliée de toujours, avec qui il se chamaillait souvent, mais qu’il ne considérait pour autant pas comme une ennemie. Elle pouvait toujours être utile, sait-on jamais.
« Tu as vu cette Clarks ? Vraiment, elle est sans gêne...» «Je suis sûre qu’elle n’est avec le cadet Gibson que pour son argent... Il est manager d’un groupe, tu le savais ?» «Oui, j’en ai entendu parler... Ca ne m’étonnerait pas, elle n’est rien toute seule...»
Clarks, Gibson... Tout cela fit rapidement «boum» dans la tête du jeune homme. Son regard se posa sur la jeune femme que les deux mégères fiaient, et reconnu Heaven. Elle était magnifique, bien évidement, comme d’habitude, souriante au bras de celui qu’elle aimait. Et cela, Nicolas en était sûr, elle l’aimait, vraiment ! Parce que sinon, elle aurait d’ores et déjà laissé tombé ce troubadour pour le prince que le blond était ! Un rapide coup d’oeil dans la salle, et Nicolas retrouva Maïlys. Dans ces moments là, elle était l’alliée parfaite... Posant son verre sur une table, Nicolas se dirigea droit vers elle, d’un pas assuré et la tête haute.
« Di Barto ! Comment vas-tu ? Tu veux boire quelque chose ?»
Par chance, un serveur passait par là, un plateau en l’air. Nicolas l’arrêta, pris une flute de Champagne pour la blonde et un cocktail sans alcool pour lui. Reposant son regard sur la demoiselle -qui en soit, était devenue une femme maintenant- il remarqua qu’elle le dévisageait. Quoi, c’était si surprenant que ça, son changement physique ?! Ou c’était juste le fait qu’il soit étrangement si aimable avec elle qui la déstabilisait ?!
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Ξ Sujet: Re: Il y a des fois, comme ça, où bizarrement, on s'entend... Sam 23 Juin - 11:57 | |
| Maïlys soupira, faisant un dernier point sur sa coiffure avant de prendre la direction des escaliers pour rejoindre ses frères. Elle n'était pas vraiment impatiente à l'idée de la soirée qui se profilait, mais il était essentiellement question de faire bonne figure. Toutes les grandes familles de Sang Pur étaient censées s'y retrouver (du moins, celles n'ayant ni participé à la guerre aux côtés des Mangemorts, ni éteintes à force de ne plus trouver suffisamment de cousins à qui marier leurs progénitures, songea-t-elle avec sarcasme), et les Di Bartolomeo ne pouvaient donc pas manquer à l'appel. Elle était convaincue que Tomas ne parviendrait pas à échapper à l'insistance de ses parents et serait donc forcé de se trouver là lui aussi. Et Merlin savait que ce garçon était un vrai rayon de soleil lorsqu'on l'obligeait à venir à ces soirées. De toute façon, s'il était de trop mauvaise compagnie, elle l'abandonnerait tout seul à son triste sort, il n'avait qu'à noyer sa mauvaise humeur dans le whisky Pur Feu !
Vêtue d'une robe noire plutôt simple (elle faisait rarement dans l'extravagance), la blonde transplana donc en compagnie de ses deux frères aînés. Elle fit son entrée dans le vaste manoir à leurs côtés, mais les perdit rapidement lorsqu'ils se dirigèrent vers d'anciennes connaissances. Leur écart d'âge important les empêchait d'être familiers des mêmes cercles. Même si elle appréciait généralement les paroles des plus âgés, elle n'avait cependant pas énormément de points communs avec les amis de ses frères, et ne se voyait donc pas se raccrocher à eux toute la soirée. Elle avait son propre entourage, merci bien !
L'Italienne sourit à sa cousine lorsqu'elle la croisa, ravie de la voir en compagnie de Raphaël. Elle méritait vraiment d'être heureuse. Elle ne tarda pas non plus à croiser le regard de Nicolas De Liechtenstein - honnêtement elle aurait préféré Marie, mais évidemment elle tombait toujours sur son jeune cadet, tu parles d'une chance ! - mais ne ressentit nullement le besoin d'aller à sa rencontre. Cela dit, il avait beau la fatiguer à forte dose, il n'en restait pas moins un allié lorsque cela pouvait s'avérer nécessaire, contrairement à cette idiote de Davidson, ou Levine. Maï classait en effet les gens qui l'irritaient dans des catégories bien définies, et Nicolas était loin d'être placé le plus haut sur la liste de ses 'ennemis'. Et en soi, elle était rarement la plus redoutée à Poudlard, Elorah étant généralement bien plus expressive qu'elle lorsqu'il s'agissait d'exprimer son inimité, et n'avait donc pas des ribambelles 'd'ennemis' déclarés. La blonde était généralement plus indifférente que colérique.
« Une vraie profiteuse, c'est honteux ! J'ai entendu dire que les Clarks n'étaient même plus de vrais Sang Pur, ils mentent là-dessus aussi ! » Maïlys fit volte-face, jetant un regard froid à la jeune fille qui venait de s'exprimer, à quelques mètres d'elle. Elle avait l'air à peine plus jeune que la blonde. Charmante petite personne. Avant d'avoir pu évaluer exactement la situation, elle fut rejointe par Nicolas, qui lui tendit une coupe de Champagne. Elle lui lança un regard précautionneux: il était trop poli pour être vrai. Conclusion ? Il avait entendu ce qu'elle avait entendu, donc l'imbécile qu'elle venait de croiser ne perdait pas de temps pour répandre ses ragots. Elle sourit aimablement à Nicolas profite, ça n'arrive que tous les 36 du mois ! et saisit le verre qu'il lui tendait. « Relativement bien, et toi, Liechtenstein ? » répondit-elle avec éloquence, avant de porter la coupe à ses lèvres. « Trêve de politesses. Tu as un plan ? » reprit-elle d'un air calculateur. Il était hors de question que sa cousine soit importunée par des racontars de pacotille si elle pouvait l'empêcher. Il n'y avait pas à dire, elle n'aurait jamais cru que l'obsession de Nicolas pour Heaven deviendrait un jour utile. Comme quoi il y a une première fois à tout ! Qui plus est, il était bien plus aisé de le prendre au sérieux, maintenant qu'il ne ressemblait plus à un gamin de douze ans.
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Ξ Sujet: Re: Il y a des fois, comme ça, où bizarrement, on s'entend... Mer 11 Juil - 1:01 | |
| Nicolas savait se montrer courtois quand il le fallait. D’ailleurs, en soit, même s’il avait du mal à supporter Maïlys Di Bartolomeo, c’était uniquement parce qu’ils étaient un peu trop similaire, sur le fond. Du coup, ils avaient du mal à s’entendre. Mais quand quelque chose réussissait à les lier, là, ils étaient difficilement battables… Et deux idiotes allaient s’en apercevoir ce soir. Car Nicolas était gonflé à bloc, et bien déterminé à sauver l’honneur d’une très chère amie !
« On ne peut mieux… »
Esquissant un léger sourire à la blonde, Nicolas avala une gorgée de son cocktail sans alcool. Quand bien même il était un prince, et qu’il était sûr qu’on ne lui dirait absolument rien s’il prenait une coupette de champagne –oui, on ne dit pas « non » au Prince !- il avait certains principes, dont celui de respecter la loi. Imaginez un peu le scandale que cela ferait si on apprenait qu’il buvait ouvertement de l’alcool alors qu’il n’était pas majeur ?! Cela ferait mouche, sans aucun doute, et sa réputation serait ternie... Et ça, Nicolas ne le voulait pas. Alors que Maïlys buvait elle-même une gorgée de la coupe de champagne qu’il lui avait offert, cette dernière arriva bien vite au sujet de discussion qui avait rapproché Nicolas de la blonde. Entre blonds, on se comprend, bien évidement !
« Tu es directe… J’aime bien. Et si tu penses que leur dévisser la tête avec un cognard est un plan… Voilà le mien… »
Bon, okay, Nicolas n’avait absolument pas de plan là, tout de suite, maintenant. Mais franchement, il ne trouvait pas sa proposition si nulle que cela ! De nombreuses personnes ici avaient fait partie des équipes de Quidditch lors de leur scolarité, donc ils devaient avoir encore pas mal de réflexe… Et une boule faite de serviettes, avec une brique qu’on pouvait aisément trouver à l’extérieur, ça faisait un bon cognard… Non ? Bon, okay, Nicolas était peut-être un peu trop inventif pour le coup, mais l’idée lui plaisait bien. Juste parce qu’il n’aimait pas vraiment qu’on critique Heaven, quand bien même, maintenant, il ne voyait plus que par Caroline. Heaven restait cependant une très bonne amie, et elle avait été adorable quand il avait été la saluer. Cependant, alors qu’il se remuait le cerveau pour trouver un plan qui tienne debout et le coup, les deux pimbêches en rajoutèrent une couche.
« J’ai entendu dire qu’elle était enceinte ! Tu ne trouve pas que sa robe la boudine ? Il paraîtrait que c’est un ex de Poudlard, un Sang-de-Bourbe… Elle doit sûrement faire croire à Raphaël que c’est le sien… »
Nicolas poussa un soupir las, en avalant une gorgée de son cocktail. Un peu plus et il avalait de travers, tellement ce qu’une des deux idiotes venait de dire était stupide. Comme si Heaven avait encore de quelconques sentiments pour ce Stanley ! Bah oui, Nicolas savait tout de même à qui elle voulait faire allusion, il avait été le seul ex né-moldu de la brune, et la plupart de l’école, du temps où Heaven y était, le savait… Donc forcément, Nicolas le savait aussi ! Certes, leur histoire avait été compliquée, et certes, Nicolas n’en connaissait pas tous les détails, mais il était sûr d’une chose. Elle n’aimait plus Enry Stanley, ne le fréquentait même plus, et était complètement dingue de Raphaël Gibson… Alors sortir une énormité pareille… C’était… Une preuve de leur idiotie, rien de plus !
« Bien, je vois qu’on a réellement à faire à des idiotes de première classe… Moi qui pensais qu’elles pouvaient encore être sauvées… Quel malheur ce serait, par mégarde, mon verre se renversait… Oups ?! » Volontairement, Nicolas renversa son verre sur la robe de la fille la plus proche… En donnant l’illusion de n’avoir rien voulu de tout cela bien entendu… Il était plutôt un bon acteur ! « Non mais vous ne pouvez pas faire att… Oh, mon Prince ! »
Un coup d’œil vers Maïlys, Nicolas esquissa un sourire satisfait, mais en même temps carnassier. Un premier plan était en marche, lequel exactement, il ne savait pas, il n’y avait pas réfléchit, mais préférait laisser libre cours au hasard. Surtout qu’avec la cousine d’Heaven de son côté –chose rare dont il fallait profiter- il y avait moyen de passer une très bonne soirée à faire taire ces horribles mégères pas intelligentes pour deux mornilles…
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PORRIDGE
Dernière édition par Nicolas De Liechtenstein le Jeu 23 Aoû - 11:54, édité 1 fois |
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Ξ Sujet: Re: Il y a des fois, comme ça, où bizarrement, on s'entend... Jeu 9 Aoû - 19:00 | |
| Maïlys était ulcérée par les bribes de conversation qu'elle percevait provenant des deux jeunes femmes, à quelques mètres d'eux. Si jamais Heaven les entendait... Que penserait-elle ? Pire, si ces deux imbéciles se mettaient en tête de propager encore davantage leurs ragots, ça risquait de devenir l'hémorragie. Bien sûr, tout le monde n'était pas aussi décérébré que ces filles, et la majorité des gens savaient différencier le vrai du faux (et encore...), mais l'Italienne ne tenait pas à prendre de risque. Les envieux, et les rapaces se réjouiraient bien trop d'employer ces rumeurs fallacieuses à leurs propres fins. Et tant que Maï était là, il n'était pas question qu'elle laisse une chose pareille se produire. Elle tenait trop à Heaven pour ça. Par chance (pour une fois), elle pourrait s'aider d'un allié de taille.
Préférant ne pas perdre de temps en banalités (tout le monde savait que ce n'était pas l'amour fou entre Nicolas et elle, même s'ils tâchaient de se comporter de manière courtoise lorsqu'ils étaient ainsi entourés), Maïlys préféra entrer directement dans le vif du sujet. Bien sûr, ils étaient tous les deux calculateurs et manipulateurs lorsque cela s'avérait nécessaire -n'est pas à Serpentard qui veut-, mais ici, il allait leur falloir faire preuve de doigté. Ce n'était pas le scandale qu'ils recherchaient. Il fallait juste faire taire la rumeur dans l’œuf. Et par conséquent, faire taire les deux mauvaises langues. « Nous n'avons pas vraiment de temps à perdre en bavardages, il me semble. » nota-t-elle en jetant subtilement un regard derrière le jeune prince, pour voir où en étaient leurs deux cibles. Et puis, honnêtement, elle ne se voyait pas converser pendant des heures avec Liechtenstein, alors ils ne seraient pas allés bien loin, même sans son interruption. Cependant, le plan que lui suggéra le prince était tout le contraire de ce qu'elle avait en tête. « Efficace, certes, mais ça me semble un brin rustique, et surtout, ça manquerait cruellement de finesse. » commenta-t-elle, bien que ses lèvres s'étirèrent en un discret sourire. L'idée d'envoyer un bon cognard dans la tête des deux filles était loin de lui déplaire. Mais malheureusement impossible à réaliser.
Les sourcils de la blonde se froncèrent à nouveau lorsqu'elle entendit la suite de la discussion, et elle s'apprêtait à aller tout simplement les menacer de les faire balancer parmi les rebuts de la société, lorsque, tout en parlant, Nicolas renversa son verre sur l'une des deux jeunes filles. D'abord surprise, Maïlys fut ravie de voir la réaction de la victime, dont le visage parut se décomposer lorsqu'elle se tourna, d'abord vers Nicolas, puis vers l'Italienne. Coucou. « Quel manque cruel de bonnes manières, nous n'avons pas pu nous empêcher d'entendre une partie de votre conversation... » commença-t-elle d'un ton lourd de menaces, bien que toujours aussi calme, un sourire factice plaqué sur les lèvres. Mais pour sa part, à la méthode moldue employée par Nicolas, elle préférait une option bien plus magique. Elle sortit discrètement sa baguette de la pochette qu'elle avait à la main, et jeta un sortilège informulé sur la deuxième fille. Des furoncles disgracieux commencèrent aussitôt à faire leur apparition sur son visage, provoquant un cri d'horreur venant de sa camarade. « Et je dois avouer que ça ne nous a pas réellement plu. » conclut-elle sèchement.
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Ξ Sujet: Re: Il y a des fois, comme ça, où bizarrement, on s'entend... Jeu 23 Aoû - 13:16 | |
| Nicolas esquissa un sourire quand Maïlys lui assura qu’ils n’avaient pas le temps pour bavarder. Ce n’était pas faux, et s’il le pouvait, Nicolas aurait volontiers mis en œuvre son petit plan avec l’aide d’un souaffle ou d’une batte. Mais bon, il ne se promenait pas avec un souaffle ou une batte de Quidditch dans la poche, et en soit, il doutait que d’autres le fasse. Du coup, il devait penser à autre chose. Mais il y avait un problème de taille. Nicolas n’avait pas quinze ans, et il n’allait rentrer en cinquième année qu’à la rentrée… Du coup, pas de magie pour lui. Il opta donc pour une méthode plus molduesque, mais toute aussi efficace. Bien sûr, il ne pu qu’être ravi de voir que la demoiselle partait au quart de tour. Malgré le fait qu’il soit un prince, il ne s’offusquait plus de ces choses là. Elle changea de toute façon rapidement de tête, minaudant devant Nicolas. Il avait fait son coup, à Maïlys de faire le sien désormais. Et comme elle, elle pouvait utiliser la magie, son sort ne se fit pas attendre bien longtemps. Nicolas eut un rire narquois et appuya les paroles de son ancienne camarade et actuelle alliée.
« Pas plu du tout même, car les stupidités qui sortent de vos bouches sont vraiment… Inutiles. Êtes-vous jalouses ? Ca se comprendrait… Pas vrai Maïlys ? » « Comment pourrait-on être jalouse d’une profiteuse pareille ?! » « Tetete… Surveille tes paroles. Veux-tu ressembler à ton amie ? D’ailleurs, je pense qu’elle s’est déjà réfugiée aux toilettes… »
En effet. Sur les deux filles qui s’amusaient à descendre Heaven plus bas que terre, celle qui avait été touchée par les furoncles de l’italienne avait déserté. Elle avait sans aucun doute du se rendre dans les toilettes pour essayer d’arranger cela. Ce n’était pas bien compliqué en soit, du moment qu’on avait la bonne potion ou alors le bon sort. Sinon, la fille allait devoir se trouver un masque, et plus vite que cela, si elle souhaitait rester à la fête. Ou attendre quelque chose comme une heure ou une heure et demi avant de retrouver un visage normal… Nicolas n’était cependant pas aussi patient, et comme il était relativement énervé, il n’allait pas laisser la seconde s’en tirer facilement.
« Ma chère, sache que tu cherches des problèmes à des personnes qui sont plus respectées que toi ici, et bien plus aimées. Je te déconseille vivement de dire encore un seul mot… »
Des menaces ? Bien évidement. Mais bon, qui pourrait être assez stupide pour s’en prendre à Heaven alors que pratiquement toute sa famille était présente dans cette demeure ? C’était stupide, oui, et donc ces deux nanas là étaient perdues à jamais. Cependant, la seconde, qui était restée là, ne sacahnt pas trop quoi faire, fila vers les toilettes, sûrement pour aller trouver son amie et voir dans quel état elle était… Mais cela ne semblait pas les avoir découragées, puisqu’une heure et des poussières plus tard, Nicolas, qui avait pu retourner à ses occupations, les entendit à nouveau. L’autre était sorti des toilettes, avec quelques marques rouges encore visibles sur son visage… Non pas qu’il détestait passer ses soirées avec Di Bartolomeo, mais s’il pouvait éviter d’être collé à cette dernière…
« Non mais vraiment… Elle se prend pour qui ? Elle a des chiens de gardes maintenant ! » « Je crois qu’elles n’ont pas tout à fait compris ce qu’on voulait leur dire… Malheureusement pour moi, je ne peux pas utiliser la magie… Quelle loi stupide… Maïlys, je te prie… Défoule toi, avant qu’un autre verre ne parte s’échouer sur une de ces robes au lieu de m’abreuver et de me réhydrater… »
Et oui. Nicolas avait beau être un prince, il ne pouvait cependant pas déroger aux lois du monde magique, qui étaient les mêmes pour tout le monde. Il ne pouvait donc pas utiliser la magie avant d’avoir valider sa cinquième année d’étude dans une école de sorcellerie et d’avoir passer ses BUSEs. Tout comme il ne pourrait apprendre à transplaner que lorsqu’il aurait dix-sept ans, et pas avant. Cela l’énervait, mais il comprenait que cela était plus facile à gérer pour les autorités magiques. Si tout le monde se mettait à faire de la magie à l’âge qu’il l’entendait, le monde tel qu’on le connaissait deviendrait sans doute rapidement un gros bazar ambulant, avec des sorts à droite et à gauche. Bien sûr, s’entrainer, c’était possible, pratiquer des sorts tout bêtes également, comme le Lumos ou Wingardium Leviosa… Mais pour le reste, prince ou pas, Nicolas devait se plier aux règles. Et ce soir, ça ne l’enchantait pas, pas du tout même !
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Ξ Sujet: Re: Il y a des fois, comme ça, où bizarrement, on s'entend... Mar 28 Aoû - 21:45 | |
| Maïlys, majeure depuis ses dix-sept ans, se fit un plaisir d'user de sa baguette pour faire taire l'une des deux harpies. Elle avait toujours été douée en maléfices, ça tombait bien. Dans le doute, elle se tînt prête à riposter si l'une des deux filles se révélait être amatrice de duels (elle se défoulerait sur elles avec grande joie, elle n'avait pas eu l'occasion de faire une chose pareille depuis bien longtemps !). Mais ce ne fut (malheureusement ? heureusement ? L'Italienne ne savait plus trop) pas le cas: sa cible fuit dès qu'elle s'aperçut de ce qui s'était passé. Petite joueuse. La blonde échangea un sourire de connivence avec Nicolas, qui semblait amusé par la tournure des évènements. Au moins, cette soirée n'aurait pas été trop ennuyeuse, c'était un point positif. Même si Maïlys était du genre à préférer les soirées mondaines classes qui se déroulaient correctement, selon le plan. Dans celle-ci, des individus indésirables s'était malheureusement infiltrés. Leurs hôtes perdraient des points là-dessus.
La demoiselle continuait à dévisager la sorcière restante, acquiesçant d'un hochement de tête entendu aux propos de Nicolas: ces idiotes ne pouvaient qu'être jalouses. C'était l'explication la plus plausible, et celle qui était le plus souvent vraie dans ce genre de situation. Ayant accompli son tour, Maïlys laissa Nicolas user de ses menaces pour dissuader définitivement la commère de recommencer. Il employait le genre de paroles qu'elle abhorrait généralement sortant de sa bouche -en particulier lorsqu'elles lui étaient adressées afin d'obtenir quelque chose de sa part-: je suis plus influent, alors soumets-toi à mes ordres sans protester, en gros. Mais en l'occurrence, ses arguments prenaient une toute autre valeur. Et ce n'était pas comme si Maï elle-même n'en faisait pas usage quand elle se trouvait confrontée à des personnes qu'elle n'aimait pas. Davidson, au hasard. « Allez, arrête les frais tu veux ? Disparais. » prononça-t-elle en guise de conclusion aux paroles de Nicolas, et surtout en guise d'au revoir. L'affaire était bouclée, et ce sans faire de scandale. Elle trouvait qu'ils se montraient plutôt magnanimes sur le coup. Elles comprenaient la leçon, et pouvaient repartir vaquer à de meilleures activités (trouver le contre-sort du maléfice que Maï avait utilisé, par exemple. A vue de nez et d'après l'approximation qu'elle faisait de leur QI, elles en avaient pour un moment).
Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'une heure plus tard, Liechtenstein vînt la trouver à nouveau, se contentant de lui indiquer le retour des deux filles à l'aide d'un regard. Ô joie. Nicolas était peut-être prince, mais Maïlys était une Di Bartolomeo, et à deux, ils étaient intouchables. Si par Merlin, ça pouvait être la dernière fois qu'ils avaient besoin d'intervenir ce soir, ce serait simplement parfait. Le regard froid, elle se retrouva une fois de plus face à face avec les deux idiotes. Un léger rictus apparut sur ses lèvres lorsqu'elle vit que les marques n'avaient pas totalement disparu. Elle était douée. Apparemment, Nicolas voulait à nouveau recourir à la magie. En soi, il aurait pu sortir lui-même sa baguette. Certes, il n'était pas en âge, mais la pièce était bondée de sorciers, personne ne s'apercevrait donc qu'un mineur avait fait usage de la magie. Mais pour une raison obscure, le petit prince respectait les lois, et c'était donc à l'Italienne de faire le sale boulot. Elle porta la main à sa pochette d'un air lasse. « Oh au fait Nicolas, est-ce que je t'ai dit que j'avais eu un Optimal à mon ASPIC de Sortilège ? Je dois t'avouer que j'en suis assez fière. » annonça-t-elle sur le ton de la conversation, avant de poser à nouveau le regard sur les deux filles. L'une d'elle déglutit. Maï lui adressa un sourire 'trop beau pour être vrai', celui qui signifiait que ça allait saigner. « Si vous quittez cette soirée illico, alors vous n'aurez peut-être pas à passer la semaine à Sainte-Mangouste. A vous de voir. » Elle présentait ça comme une suggestion, mais ça n'en était vraiment pas une. Et elles semblèrent le comprendre, car elle les vit se consulter brièvement du regard. « Viens Shannon, partons. Cette soirée est complètement ringarde de toute façon. » entendit-elle prononcer d'un ton qui se voulait digne, mais vraiment, à ce stade, leur dignité s'était envolée depuis bien longtemps. Maïlys les suivit des yeux jusqu'à être sûre qu'elles avaient bien passé la porte d'entrée, avant de se tourner enfin vers Nicolas. « Beau boulot, coéquipier. » lui dit-elle, un léger sourire aux lèvres. Ils étaient peut-être alliés d'une soirée seulement, mais ils se seraient au moins montrés efficaces.
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Il y a des fois, comme ça, où bizarrement, on s'entend... Mer 5 Sep - 23:16 | |
| Nicolas était un prince, d’accord, et la pièce était bondée de sorciers, d’accord aussi... Mais le Ministère était vil, et la trace, sur tous les apprentis sorciers non majeurs, permettait de savoir avec une exactitude monstrueuse quel sorcier avait fait usage de la magie alors qu’il n’en n’avait pas le droit. Et comme Nicolas était sur le sol anglais, il n’avait pas vraiment d’avantage quant au fait d’être un prince au Liechtenstein. Il devait se conformer à la loi, qu’il soit ici ou chez lui d’ailleurs... du coup, il laissait les tâches ingrates à Maïlys, tant qu’à faire, autant qu’elle serve à quelque chose ! Il n’avait pas vraiment envie de passer toute sa soirée avec elle, et plus vite ces deux troubles fêtes déguerpiraient, plus vite Nicolas pourrait retourner vaquer à ses occupations et, pourquoi pas, aller papoter un peu avec Heaven. Certes, il ne l’aimait plus autant que lors de ses premières années à l’école, mais il avait toujours beaucoup d’affection pour la brune. Lorsque Maïlys lui parla de l’Optimal qu’elle avait obtenu en Sortilèges, Nicolas ironisa la chose. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi la blonde lui parlait de cela, puisqu’il s’en fichait complètement, mais si ça lui faisait plaisir...
«Vraiment ? Dis-moi, combien as-tu payé ton examinateur pour qu’il te mette un Optimal ? Beaucoup je suppose, après tout, tu n’es pas très douée... Je parie que ces furoncles vont laisser des cicatrices à vie sur son visage...»
Nicolas eut un petit sourire narquois et jeta un coup d’oeil en biais vers les deux filles qui les regardaient comme s’ils étaient des bêtes de foire ou des monstres particulièrement sadiques. Celle aux furoncles porta une nouvelle fois ses mains à son visage, le regard complètement terrifiée. Nicolas n’avait pas vraiment voulu être méchant avec Maïlys, si elle avait obtenu un Optimal, c’est qu’elle en était pleinement capable, il n’en doutait pas, mais il avait surtout voulu faire peur aux deux idiotes qui leur gâchait la soirée depuis le début. Finalement, les filles pestèrent une dernière fois et firent volte-face, quittant le champ de vision des deux blonds et de ce fait, la salle également. Finalement, Nicolas se tourna vers la blonde et esquissa un sourire.
« Beau boulot également, coéquipière.»
C’était étrange de dire cela, mais Nicolas ne pouvait que saluer le travail de la blonde. Elle lui avait fait le même compliment, et il fallait bien avouer que cela avait pimenté sa soirée. Au moins, il ne s’était pas ennuyé pendant trois heures, c’était un point positif. Néanmoins, entendre de telles choses à propos d’une personne pour qui il avait une haute estimation, ça ne lui faisait plaisir. Pas du tout même, mais puisqu’il l’avait défendu et qu’il avait réussi à faire peur à ces petites garces, il ne pouvait être que ravi.
«Bien, maintenant, je pense que nous allons être tranquille... Je te souhaite donc de passer une bonne fin de soirée...»
Nicolas esquissa un geste de la main et disparut dans la foule de Serpentard qui étaient là. Il irait sans doute parler à Heaven, il descendrait deux ou trois cocktails sans alcools, grignoterait quelques petits fours -en évitant soigneusement ceux au caviar de dragon- et il partirait, escorté par deux gardes du corps qui attendaient dans la salle, que le petit Prince se décide de rentrer au château.
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