Two girls in kitchens. Jules[PV]

Jules était juste venu ici guidé par ses pas et au final, inconsciemment, ceux-ci l’avaient guidé vers les cuisines. Elle en était contente parce que dans le fond, son ventre criait famine. C’est dire qu’elle refusait de toucher à beaucoup de choses quand elle était assise à la table des vipères à l’heure des repas.
Enfin, le destin en avait décidé autrement et il lui posa une de ses cadettes devant elle alors qu’elle allait entrer. Celle-ci s’appelait donc Zoey et étrangement, comme cela lui arrivait rarement, Jules s’était sentie proche d’elle mais nous n’allons pas vous répéter pourquoi, n’est-ce pas ?

« Dis-moi ? Tu viens d'Amérique latine n'est-ce pas ? En tout cas tu es très belle. »

Ho, la perspicacité de la petite l’impressionna. Ok, elle portait fièrement sa jolie couleur caramel mais Zoey aurait pu carrément se planter et demander si elle venait d’Afrique du Nord ou des îles caniculaires éparpillées dans le Pacifique. Mais quoiqu’il en soit, sa cadette avait vu juste et elle avait d’ailleurs bien fait ; Jules ne supportait pas qu’on croit qu’elle vienne d’autre part, elle était radicalement dingue de son pays natal donc cela allait de soi que vu son caractère, se tromper sur quelque chose qui était aussi important pour elle était impardonnable.
Et pour flatter son côté narcissique, le fait que Zoey est dit qu’elle était belle, surtout avec le ‘très’, était vachement bienvenu pour délier la langue de la mexicaine.

« Oui, t’as l’œil, je viens du Mexique en fait. J’en ai toujours l’accent d’ailleurs. Et… Merci, c’est gentil. »

Elle la gratifia d’un joli sourire avant de s’approcher d’elle et de se mettre justement à côté de Zoey, contre le mur. Bon, il a fallu qu’elle se présente aussi, ce qu’elle fit bien sûr. Elle vit, comme bien souvent que les gens étaient un peu décontenancé quand elle disait son prénom ; ‘Jules’, un prénom masculin, oui. Mais elle adorait son prénom, il la définissait tellement bien… Petite garçonne qui cache son côté féminin alors qu’elle passe de longues minutes dans la salle de bain le matin pour justement soigné, son côté masculin.
Enfin, elle vit donc que sa cadette réfléchit longuement sur son prénom avant de sortir :

« Jules c'est Joli et j'aime bien, tu vas surement faire des choses extraordinaires plus tard ou bien maintenant. »

La mexicaine ne comprenait pas en quoi son prénom pouvait bien agir sur le fait qu’elle allait faire des chose géniales plus tard, d’ailleurs elle ne se tournait jamais vers son avenir mais bon, elle accepta cette remarque puisque ça ne la critiquait pas, bien au contraire même.

« C’est gentil, merci. Zoey c’est joli aussi. Moins original, mais joli. »

En fait, elle n’avait jamais rencontré quelqu’un portant ce prénom là, mais en disant que c’était moins original il fallait comprendre que Zoey était un prénom pour les filles, seulement. Oh et puis, on ne pouvait pas empêcher la mexicaine d’être franche. Elle préférait de loin son prénom, c’était comme ça, il ne fallait pas lui en vouloir quoi, mais elle voulait pas être vexante devant sa cadette et se contenta de sa remarque faite quelques secondes plus tôt.

« Tu es dans quelle maison ? Moi à Serdaigle. »

« Serpentard. »

Elle trouva bizarre en fait que la Serdaigle donc, ne l’avait pas remarqué. C’est dire que elle avait vu tout de suite avec l’écusson qu’elle affichait sur sa poitrine et la couleur bleu des aigles. Bon, elle était nouvelle ici, et Zoey n’avais sans doute pas remarqué son écusson à elle, néanmoins, elle le lui dit. Pas méchamment, mais elle le lui dit en pointant son écusson vert et argent.

« Mais, tu n’a pas vu les couleurs de mon uniforme ? Tu ne connais peut-être pas encore tout ça remarque. »

Bref, passons là-dessus et laissons Jules répondre à la dernière question de la gentille et bavarde Zoey Dawkins.

« Sinon t'es en quelle année ? T'as l'air d'être plus âgé que moi, deuxième non ? »

« Oui, en deuxième année en effet. »

Et puis curieusement, Jules n’avait plus du tout faim. Elle se sentait bien ici avec une nouvelle amie, même plus jeune, et se laissa couler le long du mur pour s’asseoir par terre. A vrai dire, elle attendait d’autres questions, parce qu’elle était partagé entre se dévoila d’elle-même ou répondre en faisant de plus longues phrases. Mais enfin, cela ne lui était pas habituel qu’elle ne dit juste rien.

Jules avait vraiment été flattée que sa cadette ne se soit pas trompé sur ses origines, à défaut de le répéter. Même si la deuxième année faisait attention à son accent, travaillait dessus pour le camoufler le plus possible, ce n’était pas du tout parce qu’elle reniait ses origines et n’aimait pas son pays, non, loin de là. Seulement, quand on est peu bavarde comme elle, qu’on aime la solitude et qu’on n’aime pas étaler sa vie à n’importe qui et bien… Elle se sentait obligé de le cacher parce qu’elle voulait à tout prix éviter un interrogatoire de la part de certaines personnes qui ne la connaissait pas, ou si peu. Déjà, l’année dernière, beaucoup de monde lui avait parlé et demandé d’où elle venait, si c’était bien là-bas et pourquoi elle avait atterri ici et tout le tralala, j’en passe et des meilleures, alors elle voulait vraiment cessé avec tout ça. Bon, Jules n’était pas une associable non plus, fallait pas pousser, mais elle s’ouvrait petit à petit aux gens, elle n’était vraiment pas du genre à tout dire comme ça.
Et en plus, Zoey avait su si prendre puisqu’elle avait dit qu’elle était belle. En soit, ce n’était pas bon à dire parce que la sorcière des vipères était très narcissique, mais si on voulait éviter de se la mettre sur le dos comme cet abruti d’Evan qu’elle n’aimait pas du tout et bien, sa cadette avait bien agi en quelques sortes, même très surement.

« De rien. »

La mexicaine lui offrit un autre faible en venant s’asseoir à côté de la Serdaigle, qui, très bavarde quant à elle n’arrêtait pas de poser des questions à Jules. Bon, tant qu’elle n’entrait pas dans les détails, ça irait bien sûr, donc elle se contentait de répondre simplement, sans en rajouter à l’aiglonne.
Les deux filles en vinrent donc à se présenter et Zoey avait encore une fois complimenter Jules sur son prénom plus qu’original en disant que celui-ci était joli. Tant mieux, elle marquait un point de plus et en y repensant bien, Jules, qui au départ aurait pu la trouver trop bavarde voir soulante, trouvait maintenant la petite plutôt intéressante. Outre sa couleur de peau et la manière d’accessoiriser l’uniforme, Jules vit que Zoey disait des remarques plutôt pertinentes, même si elle avait une capacité incroyable à poser questions sur questions.

D’ailleurs, après avoir signifier que Jules, selon Zoey, sera mené à faire des choses extraordinaires, la prochaine question fut sur le sujet de quelle maison venait Jules, qui fut d’ailleurs surprise que Zoey n’ai pas regardé l’écusson et les couleurs de l’uniforme. Bon, Jules avait eu l’indulgence de lui accorder qu’elle était en première et ne faisait pas attention à ça.. Même Jules, l’année dernière s’en fichait complètement des maisons. Elle ne voulait pas être là et ne faisait aucun effort pour en apprendre d’avantage sur cette école pommée quelque part on ne sait trop où en Ecosse. Ouais, la définition de pommée quoi…

« Non je n'avais même pas remarqué. »

Jules haussa les épaules. Il n’y avait pas mort d’homme quoi. Et puis, cela aurait été débile de la part de la Serdaigle dans quelle maison Jules était si elle avait remarqué son écusson et les couleurs vert et argent que portait la vipère, donc non, vraiment ce n’était pas important. Jules passa très vite sur ce sujet et fut une nouvelle fois l’objet d’une question, mais sur l’année d’étude cette foi-ci. Elle lui répondit, se doutant bien que Zoey était de première année, mais sourit une nouvelle fois en coin quand la petite avait vu juste de plus belle. Bon, même si Jules était une fille plus grande que la moyenne, elle faisait son âge donc en soit, pour Jules, Zoey n’avait aucun mérite mais bon, c’était la troisième fois que sa cadette voyait juste, ce n’était pas rien quoi.

« Désolé je n'arrête pas de te poser des questions, on dirait que je travaille pour la police ! J'espère que ça ne te dérange pas trop Jules ? »

« C’est vrai ça. Tu parles beaucoup. Mais non, ça ne me dérange pas. Je n’ai aucunes raisons de ne pas répondre à ces simples questions, donc tu fais bien de les poser. »

Il ne fallait pas que la première année prenne la première partie de la réplique de Jules pour un reproche. Le ton sur lequel elle l’avait dit aurait pu être interpréter comme ça, mais ce n’était vraiment pas le but. Quand on connaissait Jules, on savait qu’elle parlait comme ceci juste pour faire une simple remarque et puis après tout, la Serdaigle ne faisait vraiment rien de mal, et comme dis plus haut, tant que ses demandes n’étaient pas trop poussées et qu’elle ne voulait pas trop s’immiscer dans la vie de la mexicaine pour l’instant, ça passait largement. Donc oui, Jules trouva important de lui dire qu’elle faisait bien de les poser. C’est dire qu’elle savait que ça n’aurait pas été elle faire le premier pas, alors sa cadettes faisait bien quoi, elle alimentait la conversation à elle toute seule.

« J'ai hyper faim, tu ne veux pas m'accompagner dans les cuisines ? »

Juste à ce moment là, Jules se remémora qu’au départ, ses jambes l’avait mené ici pour manger. Elle l’avait cependant oublié pour s’asseoir et parler avec Zoey. Sauf que comme cette dernière venait de lui proposer de retourner dans les cuisines, Jules sentit son ventre gargouiller. Elle mit sa main sur celui-ci et regarda sa cadette comme si celle-ci venait de dire quelque chose de fantastique.

« Oh oui, je viens avec plaisir. J’ai trop faim là. »

Oui, elle n’y était pas passé par quatre chemins comme à on habitude. Le ton qu’elle avait pris était tellement envieux que c’était évident qu’elle ne pouvait pas attendre. C’est vrai quoi, même si elle n’aimait pas du tout cette école, elle était obligé de reconnaître que les spécialités mexicaines étaient bougrement bien réalisées par les elfes de maisons des cuisines.

Vraiment, c’était heureux pour les deux filles que la plus jeune d’entre elles ai demandé à son aînée de l’accompagner dans les cuisines. Jules n’avait pas mangé depuis le matin même et comme nous étions la fin de l’après-midi, c’était insoutenable de tenir jusque là avec un mal de ventre du à la faim comme ça. (Quoi, j’exagères ?) Et même si le repas du soir, communément appelé dîner, sonnerait son départ dans 2 ou 3 heures au plus, la mexicaine sauta sur l’occasion et partit donc dans les cuisines, suivit de sa cadette, Zoey.
Elle, elle n’était jamais entré là-dedans, c’était tout nouveau quoi. Et elle ne savait vraiment pas si oui ou non, prendre de la nourriture dans les cuisines était considéré comme du vol. Elle pensait bien que oui, mais on peut lui accorder le fait qu’elle ne l’a jamais fait et ne s’était donc jamais posé la question. Puis elle faisait confiance à la Serdaigle qui avait l’air bien plus expérimentée qu’elle pour ce genre de choses. Pas voler en général, ça Jules, savait faire, mais voler dans les cuisines. Nuance importante, mais si il est tout aussi important de signifier que non Jules n’était pas chipie et peste au point de voler des choses avec beaucoup de valeurs. Elle n’avait que piquer des trucs sans importance et surtout à sa famille, genre des lettres entre son frère et une petite-copine de l’époque, jamais elle n’avait eu affaire avec la justice. On pouvait la détester pour beaucoup de facette, peste, adore critiquer, aime pas avoir tord, narcissique… Mais elle n’était pas inconsciente quoi, vous comprenez ?

Bref, les deux filles typées arrivèrent devant plusieurs plats déjà préparées par les elfes de maisons de Poudlard. Jules pensa tout de suite que c’était pour le repas du soir, mais bon après tout, si elle piquait un peu par ci et un peu par là, ça ne se verrait pas hein. Cependant, elle reconnue tout de suite quelques uns des plats de son pays et d’ailleurs, sa cadette ne tarda à lui demander s’ils étaient bien mexicains.

« c'est mexicain non ? »

Décidement, cette petite avait un don ou quelque chose dans le genre. Ce n’était pas possible de tomber juste à chaque question posée quoi. En plus d’être sorcière, qu’est-ce qu’elle avait cette fille ? Enfin, ce n’était pas pour déplaire à Jules qui opina de la tête en signe d’affirmation.

« Mais fais attention certains sont très… »

Mais elle n’eut même pas le temps de finir ça phrase qu’elle voyait déjà l’aiglonne se précipiter vers l’eau du robinet et être sermonner par un elfe passant par là.

« Ça brûuuuuuuule ! Il me faut de l'eau ! »
« Je vous ai vu c'est la preuve que tu n'arrêtes pas de chiper de la nourriture ! »
« Qu'est-ce que vous racontez ? Je me suis seulement mordue la langue et si tu m'as vu prendre quelque chose tu as surement eu une hallucination ! »

Enfin, Jules ne put s’empêcher de littéralement exploser de rire en voyant sa cadette faire l’éventail devant sa langue pendante. Elle était trop drôle quoi. Ca se voyait bien qu’elle n’avait pas l’habitude, mais Jules riait parce que ça manière de courir partout pour soulager sa brulure était digne d’un numéro de cirque. Oh elle ne se moquait pas, ou si peu, mais ce n’était vraiment pas méchant et elle sentait qu’elle allait vraiment bien apprécier la compagnie de Zoey.
Quoiqu’il en soit, calmant son fou-rire, Jules se rapprocha de sa camarade et lui fit un énorme sourire. Elle se calmait mais elle lui dit en riant.

« Je n’ai même pas eu le temps de finir ma phrase. J’allais te dire que tu ne devrais pas commencer par ça. C’est l’un des plats les plus épicé de mon pays. »

Avec un clin d’œil en direction de Zoey, la mexicaine se préparait à répondre avec le sourire à une autre question de la part de la Serdaigle, qui avait visiblement mon mal.

« Comment tu fais pour manger ça ? C'est bon mais, ça brûle un max. »

« C’est l’habitude c’est tout. Ca fait partit de ma culture, j’en mange depuis que je suis une gamine… En tout cas, tu m’as fais bien rire. »

Elle s’arrêta, n’ayant pas l’habitude de parler aussi longtemps et attrapa la main de sa cadette pour la mener vers d’autres plats de son pays natal. Au bout de quelques secondes, elle allait chercher discrètement une part d’un gâteau nommé ‘Enyucado’. En fait, ce gâteau est fait principalement de noix de coco, de ricotta et de manioc. A savoir que non, le manioc n’est pas seulement africain. puisque les habitants d’Amérique latine en mangeait déjà avant que les explorateurs moldus ont découvert le nouveau monde.
Bref, Jules tendit sa trouvaille sucrée à Zoey, sourire aux lèvres, avant de lui dire.

« Tiens goute ça. J’espère néanmoins que t’aime la noix de coco. »

Comment apprivoiser Jules ? Lui parler de son pays et dire que c’en est un absolument merveilleux pouvait d’ores et déjà vous mettre sur une très bonne voie. Elle prenait en effet plaisir à faire découvrir de nouvelle saveur à sa cadette, surtout si elle les appréciait.

Jules avait rit oui. Elle n’avait même pas pu s’en empêcher en plus. Comme dit précédemment, ce n’était pas méchant non, loin de là. Et même si c’était un peu pour se moquer de sa cadette, cela s’arrêtait là. La mexicaine avait plus rit aux éclats parce que Zoey gesticulait dans tout les sens que pour autre chose… C’est vrai quoi, c’était un vrai gag de la voir tirer la langue qui la brulait et chercher partout l’eau du robinet. Oh et puis, elle avait été une bonne actrice vis-à-vis de l’elfe aussi, qui lui, avait bien été obligé de croire la chipie qu’était Zoey.
Y’a pas à dire, Jules aimait bien cette fille, et pourtant, c’était difficile de convaincre la mexicaine sur le sexe féminin. Pour elle, les filles n’étaient que des pleurnicheuses qui se plaignent de tout ou au contraire, sont bien de trop superficielles. C’est vrai que, dans le fond, Jules ne connaissait pas la Serdaigle depuis bien longtemps, mais il avait suffit de peu pour qu’elle se retrouve en elle, même si, bien évidemment, l’une était plus bavarde que l’autre.

« Ah bon je t'ai fait rire ? »

« Ho ça oui. C’était un vrai sketch ce que tu viens de me faire là. »

Elle était contente que la première année rit avec elle, c’était toujours plus sympa de partagé des choses que l’inverse, non ?
Enfin, de toute manière, c’était comme ça, elle était contente.
Jules emmena donc sa cadette devant une grande table ou se dressait d’autres plats mexicains et lui fit gouter un gâteau typique de son pays. Oh bien sûr, il en existait des tas, mais la noix de coco avait la particularité d’être très douce quand elle était bien cuisiner et donc d’une certaine manière, la mexicaine s’attendait à ce que ce gâteau réduise la brulure superficielle qu’avait l’aiglonne. (Superficielle oui, sinon, les deux jeunes-filles seraient déjà à l’infirmerie !)
Enfin, Jules n’eut pas à entendre très longtemps ce que pensait la grande gourmande qu’elle avait en face d’elle du plat qu’elle lui proposait.

« C'est trop boooon ! »

Jules sourit sincèrement. Elle était contente de voir qu’elle avait tapé dans le mil en lui proposant ce plat sucré. Et puis, comme vous le saurez maintenant, il suffit d’aimer le pays de Jules pour être en bon entente avec elle. Sans parler de grande amitié instantanée, cela pouvait aider, c’était certain.

« Ah, je suis contente que ça te plaise Zoey. »

Oh et puis, Jules pourrait en faire une fois, pour Zoey. Bon bien sûr, il ne fallait pas à ce qu’elle s’attend à ce que ce soit fait dans l’immédiat, mais une fois, pourquoi pas. Enfin, elle en ferait quand elle serait chez elle au Mexique, en faire ici n’était certainement pas envisageable, non non et non. Faire de la cuisine, chose qu’adorait faire Jules, donc un château qu’elle n’appréciait pas du tout, certainement pas. En plus, la grande brune n’avait pas apprit à en faire avec de la magie. Sa mère étant une moldue, Jules avait toujours appris à faire ça comme les moldus justement. Et puis, elle trouvait ça beaucoup plus sympa, plus épanouissant… Toucher les aliments et les ustensiles de cuisines était carrément mieux que de se servir d’une baguette et de rester sans farine, sans noix de coc accroché au tablier, rester immaculé quoi. Le contact dans la cuisine, c’était important, quand elle faisait son propre pain par exemple, bhein le malaxer avec ses mains, c’était génial ! Bon après, chacun son truc, mais Jules adorait cuisiner, et elle était vraiment douée en plus.

« Ça s'appelle comment ? »

Encore une question qui fit sourire la brune. Et elle pouvait reconnaître que pour certaine personnes, quand on découvre un plat qui était jusqu’à lors inconnu, c’était important de mettre un nom dessus. Cela faisait de suite moins… ‘peur’ et puis, c’était sympa, surtout que là, le nom du gâteau était plutôt exotique. Mais bon, connaissant Jules, elle répondit néanmoins très simplement.

« Le nom du gâteau ? Enyucado. »

Enfin, Jules reconnaissait, sans le dire néanmoins, que ce gâteau était aussi fait en Colombie ou encore en Guyane. Mais bon, après tout, c’était souvent comme ça… Avec les voyages et tout ça, certains plats se retrouvaient très vite dans d’autres pays.

Elle attendit en regardant les autres plats et réfléchissant que Zoey termine sa part d’Enyucado avant de s’adresser une nouvelle fois à elle, tout sourire.

« Tu veux que je te conseille sur autre chose ou Mademoiselle la gourmande est repue ? »

Elle lui fit un petit clin d’œil avant d’à son tour se prendre une part de ce délicieux gâteau sucré. Quand elle mit en bouche elle fondit. Elle était vraiment trop jalouse de ces elfes de maisons ! Ils faisaient tout trop bien quoi !