Réunion n°1: Let the music begin.

Pendant les vacances d'été, Roy avait décidé qu'il voulait apprendre à jouer de la batterie. Cette résolution, qui pouvait paraître innocente aux yeux de certains, n'avait cependant pas obtenu un accueil favorable auprès de Monsieur et Madame Bradley. Et ce à juste titre, nous devons bien l'admettre. Il faut dire que Roy n'était pas exactement le plus sage ou le plus discret des garçons. Or, mettre des baguettes dans sa main et lui donner l'autorisation légale de jouer de la batterie reviendrait globalement à lui donner le feu vert pour organiser l'anéantissement total du comté de Devon. Ou, à une échelle plus raisonnable (parce que le Poufsouffle n'était pas non plus une bombe nucléaire, même si ses parents pouvaient parfois en douter), la dévastation de l'audition de tous les Bradley, ainsi que de leur très chère demeure. Car il ne fallait pas sous-estimer le pouvoir de destruction d'une baguette de batterie correctement lancée. Et ça, les Bradley ne l'oubliaient pas.

Le tempérament du brun, et ses jeux de ballon durant l'été, aboutissant à la dégradation du jardin de leur voisin, avaient offert une justification en or aux parents du jeune Poufsouffle. Pas de batterie tant qu'il ne se montrerait pas plus mature et discipliné. Contre toute attente, Roy s'était appliqué à la tâche: il était réellement motivé. Pendant approximativement deux mois. Mais ces deux mois avaient payé: à la fin des vacances, ses parents paraissaient moins horrifiés à l'idée de le laisser à la maison sans surveillance (mais non sans lui fournir des instructions très détaillées concernant ce qui constituait une infraction à son nouveau code de conduite. Merlin savait qu'il était capable d'exploiter la moindre faille qu'on lui offrait.). Et c'était là qu'était intervenu le compromis. Avant d'entrer davantage dans les méandres dudit compromis, il y avait une chose à savoir concernant le jeune Roy Bradley: il était à la limite de l'hyperactivité, et se montrait de manière générale plus que changeant en ce qui concernait ses passions. Ainsi, s'il avait pratiqué le judo (deux ans), la peinture (un an), le tir à l'arc (six mois, et un enseignant traumatisé), le petit brun avait également suivi plusieurs années de leçons de piano. C'était par ailleurs l'activité qu'il avait pratiqué pendant la plus longue durée, mais, comme pour tout, dont il avait fini par se lasser.

Le clavier semblait être aux yeux des parents Bradley un instrument moins dangereux que la batterie: la preuve, Roy en avait joué pendant plusieurs années consécutives, et leur maison tenait toujours debout (et leurs oreilles étaient toujours en place). S'il tenait absolument à jouer d'un instrument, il n'avait qu'à reprendre le piano. Telle était la proposition de ses parents. Cependant, jouer du piano, ce n'était pas vraiment la même chose que pratiquer la batterie, le petit brun en était parfaitement conscient, et l'avait fait remarquer sans attendre. Et oui, peut-être qu'il aimait faire du bruit, et taper sur des trucs, mais à part ça, non, non, ce n'est pas un psychopathe cela dit, si ça n'avait été que ça, il pouvait faire de même sur un piano (avec des résultats tout à fait différents, cela étant) ! Ses antécédents en matière de nouveaux centres d'intérêt ne jouaient malheureusement pas en sa faveur (ni le prix que coûterait un nouvel instrument, surtout si c'était pour qu'il ne l'utilise que cinq ou six fois), mais après moult débats, ils en étaient arrivés au compromis: s'il se montrait assidu dans sa pratique du piano, alors, peut-être pourrait-il commencer la batterie. Ça n'avait rien de très logique aux yeux du brun, mais une chose était indéniable: il aimait la musique, et il était doué au piano, avant qu'il n'arrête.

C’était avec joie qu’à la rentrée, il avait découvert une petite annonce sur le panneau d’affichage de la salle commune, invitant tous musiciens intéressés à rejoindre un tout nouveau groupe de musique. Il faut dire qu’un des groupes sorciers les plus en vogue du moment avait vu le jour à Poudlard, et cela n’était certainement pas sans enthousiasmer les élèves actuels de l’école de sorcellerie. Roy n’avait peut-être repris la pratique que relativement récemment, il n’en restait pas moins plus que motivé à l’idée de rejoindre un groupe, si on jugeait qu’il pouvait se rendre utile, cela s’entend. C’est ainsi que le jour J venu, c’était aussi agité que d’habitude que le petit brun prit la direction des étages, impatient de voir qui d’autre répondrait à l’annonce. Il connaissait déjà William, et Sally appartenait à sa maison, mais rencontrer d’autres élèves ne le dérangerait aucunement: c’était même tout le contraire. Après avoir grimpé deux à deux (voire trois par trois s’il y arrivait) les marches menant finalement au septième étage, il fit quelques pas dans le couloir avant de repérer les deux musiciens. « Hé ! Sally, Will ! » lança-t-il en arrivant à leur hauteur, et ne partageant visiblement pas leur anxiété. En même temps, il n’était pas à l’origine du projet, et avait donc moins de responsabilité sur les épaules. « Je suis le premier arrivé ? Wow, ça m’arrive rarement ! En tout cas, je trouve que vous avez vraiment eu une idée super. J’adorerais rejoindre votre groupe, si vous m’en jugez digne, bien sûr ! Je joue du piano, mais pour un groupe je crois qu'un synthé pourrait être plus adapté. » indiqua-t-il d’un ton énergique, adressant un sourire ultra-white copyright Roy Bradley au frère et à la sœur. A vrai dire, il n’était pas quelqu’un de très difficile. Même s’il n’était pas pris, il s’en soucierait peu, et suivrait avec bonheur le groupe en tant que fan. En attendant, il avait hâte de faire ses preuves.

La rentrée était passée, et Maïlie avait retrouvé des amis de Salem qu’elle n’aurait jamais pensé revoir un jour. Elle en était ravie, bien évidement. Mais aujourd’hui, c’était autre chose qui la réjouissait. Pas un cours de musique, non, même si elle avait décidé de s’inscrire à cette option dès qu’elle en avait eut vent, mais un « groupe » de musique. Des gens de toutes les maisons, de toutes les années, qui se retrouvaient, juste par leur passion de la musique. Ce n’était pas vraiment quelque chose qui lui faisait très envie, elle n’en n’avait pas rêvé des heures durant, mais quand elle avait rencontré William MacOlley sur le Chemin de Traverse cet été, dans cette boutique de musique, elle avait été charmée par l’idée. Elle en avait parlé ensuite à Moïshe, lorsqu’elle l’avait vu, qu’elle avait appris qu’il serait là, dans la même école qu’elle, et ils s’étaient ms d’accord. Ils iraient. Ils participeraient à ce groupe, tous les deux. Ils se soutiendraient mutuellement, et c’était sans doute la seule chose qui importait le plus aux yeux de la petite brunette.

Aujourd’hui donc, il était temps pour Maïlie de surgir des cachots des Serpentard pour refaire surface dans les parties éclairées du château. Avant de se rendre dans la salle sur Demande, elle devait tout d’abord retrouver Moïshe. Ils avaient convenus, lorsqu’ils avaient eut la date et le lieu de la première réunion du « groupe » qu’ils s’y rendraient ensemble. Parce que Moïshe n’était pas à l’aise avec des étrangers, des inconnus, et encore moins lorsqu’il fallait qu’il joue de la guitare ou qu’il chante. Maïlie savait tout cela, et c’était la raison pour laquelle elle avait s’y rendre avec lui et non pas le laisser se rendre tout seul à la Salle sur Demande pour qu’il ne stresse comme un malade et ne fasse un arrêt cardiaque avant d’y arriver.

« Moïshe ! Je suis là ! Ca va ? »

Elle déposa un baiser sur la joue du garçon et lui sourit. Elle, elle n’était pas paniquée. Elle avait plus ou moins l’habitude de jouer devant d’autres personnes, ce n’était pas un problème pour elle, et elle espérait que sa bonne humeur et sa détente apaiseraient son meilleur ami. Bon, elle se doutait aussi que c’était un peu chose perdue, mais bon, qui ne tente rien n’a rien, n’est-ce pas ? Ils se mirent donc en marche, vers la Salle sur Demande. Arrivés devant, ils durent penser à ce qu’il y avait de noté sur la feuille d’informations. Un groupe de musique, s’amuser, tout simplement… Sinon, Maïlie était sûre que la porte allait restée invisible jusqu’à ce qu’un autre élève n’arrive… Finalement, la porte ne mit pas longtemps à se dessiner sur le mur et à prendre forme, par Merlin, merci ! Une la porte passée, MAîlie repéra William facilement et alla vers lui avec un sourire, trainant Moïshe derrière elle, lui serrant la main pour l’empêcher de se sauver.

« Bonjour William ! Je suis venue, tu as vue ! Et j’ai même ramené un ami ! Tu dois le connaître, il est à Serdaigle ! Moïshe, William ! William, je te présente Moïshe ! On était ensemble à Salem ! »

Maïlie n’était pas asociale du tout, bien au contraire. Du coup, elle se tourna vers la petite brune et Roy, qu’elle connaissait pour être dans la même année qu’elle, mais à Poufousffle.

« Bonjour, je suis Maïlie Stocker, 4ème année à Serpentard ! »

Donnant un petit coup de coude à son camarade de Serdaigle, Maïlie le força quelque peu à prendre la parole. Mais bon, personne n’allait le manger, pas vrai ?!

Romilly avait rencontré Sally l'année précédente de la manière la plus hasardeuse qui soit, c'est à dire qu'elle cherchait son frère Roy et qu'elle avait demandé à la jeune fille si elle ne l'avait pas vu (du fait de son appartenance à la même maison). De là s'en était suivi une discussion et finalement, Romilly était là, prête à participer au projet de la jeune fille. Il faut savoir que Romilly chante très bien, elle prenait même des cours avant Poudlard, mais elle n'avait pratiqué qu'en karaoké depuis qu'elle était en internat. Le groupe de Sally était pour elle l'occasion de rempiler dans un domaine qui lui demanderait forcément moins de contrainte au départ que ne l'avait fait la danse ou le quidditch. En effet, avant Poudlard, elle savait un tout petit peu danser, elle avait été obligée de tout apprendre pour avoir le niveau qu'elle possédait à ce jour. Et vu son caractère, elle en était très fière.

Elle ignorait qui serait présent, aussi, lorsqu'elle ouvrit la porte et qu'elle vit son jumeau, elle sautilla aussitôt vers lui. « Roy ! Tu es là toi aussi ! » Elle passa un bras autour de la taille de son jumeau et se mit sur la pointe des pieds pour déposer une bise sur sa joue. Romy avait un très gros brother complex qui était en grande parti dû au fait qu'elle avait grandi dans un univers où la seule personne qui était sur le même pied d'égalité qu'elle, c'était son frère. Sans ça, rapidement, lorsqu'elle était petite, elle écrasait déjà par sa force de caractère tous les autres enfants de son âge. Finalement, avant l'internat et ses contraintes, Roy avait été plus qu'un frère, il avait été son confident, son seul ami. L'inverse n'était pas vrai, elle s'en moquait, elle appréciait aussi chez son jumeau qu'il ne soit pas comme elle. Mais finalement, Roy restait lui aussi très attaché à Romilly, donc cette dernière n'avait pas de raison de se plaindre qu'il voit d'autres personnes. Tant qu'elle restait la première après tout, il pouvait y avoir des numéros qui suivaient.

« Bonjour Sally ! Bonjour Maïlie ! Et toi tu dois être William. » Romilly était toujours bien plus chaleureuse en présence de Roy, tout comme son frère se montrait une chouille moins excité en sa présence (normal, elle était capable de l'attraper par le col comme un chaton par le cou pour le calmer). Finalement, le groupe se retrouvait avec deux paires de frères et soeurs, c'était plutôt cool. Romilly pensait déjà marketing même si elle était surtout là pour se détendre. Normal, l'ambition, chez elle, c'était une seconde nature. Si cela n'était pas le cas, elle ne se donnerait pas autant de mal dans tout ce qu'elle entreprenait. A ce propos, puisque Roy était présent, elle espérait que son jumeau n'allait pas lui redire qu'elle se surmenait : 1) c'était bizarre quand il lui faisait la leçon, 2) c'était même pas vrai d'abord gamine au fond. Elle se rendait bien compte qu'elle faisait beaucoup d'activités, mais Roy aussi hein, et puis, l'implication, c'est une qualité !

Laissant cela de côté, le sourire aux lèvres, elle attendait qu'on lui donne la suite des évènements. Même si elle aimait commander, suivre ne la dérangeait pas lorsque c'étaient les projets des autres.

Moïshe était content d’avoir retrouvé sa meilleure-amie Maïlie, alors qu’il ne pensait plus la revoir comme il venait à Poudlard. Il avait d’ailleurs apprit la raison pour laquelle elle était là, la mort de ses parents… C’était horrible, et le mexicain s’était bien promis d’être toujours là pour elle. Le quatrième année pourrait compter sur lui, c’était certain.
Et il était également très content d’apprendre qu’ils allaient tout les deux faire parti du groupe de musique former par les McOlley.

Bon, il stressait à max, encore une fois, mais l’option de musique l’avait un peu décoincé quoi. Il n’avait pas encore réussi à chanter ou jouer ses propres compositions mais il avait joué de sa guitare quand même devant des gens, alors bon, il était très fier de lui et ne comptait pas s’arrêter là ! Et puis il savait que Lili serait là, comme toujours, alors il essayait de positiver et de se dire que tout irait pour le mieux, hein.
Même si ce n’était pas suffisant pour vaincre son stress et sa peur, il appréhendait un peu moins.

C’était aujourd’hui, l’heure et le lieu de rendez-vous pour la première rencontre était fixée, et même s’il ne savait pas très bien ou c’était du fait de sa très récente rentrée à Poudlard, il devait retrouver sa meilleure-amie avant et ils devaient aller ensemble alors tout irait bien, il l’espérait. Maïlie arriva d’ailleurs à l’heure ou ils devaient se retrouvés donc le stress n’avait pas eu trop le temps de monter.

« Lili ! Ca va, ca va. Ca pourrait être pire. On va dire que je gère mieux. »

Le mexicain lui sourit pour bien lui dire quelle n’avait pas à s’inquiéter puis ils s’embrassèrent en signe de bonjour bien sûr et allèrent tout les deux devant la Salle sur Demande.
Seulement, ce n’était pas fini il le savait bien et la tension monta horriblement quand la porte de la salle se matérialisa devant eux. Il ne connaissait pas ce truc, ce système, il ne connaissait pas du tout et c’était flippant, surtout quand il découvrit qu’il y avait déjà quelques personne à l’intérieur.. Enfin, il se laissa traîner par sa meilleure-amie, elle saurait y faire avec lui, il garda simplement sa main dans la sienne, essayent de respirer calmement alors qu’il sentait le trac monter. Il avait bien sa guitare, sa guitare adorée serrée dans son étui et dans son autre main… Bon aller, on respire et on fait confiance à son instrument et à sa Lili, hein !

Moïshe la laissa se présenter par la suite et aussi lui montrer qui était William, l’un des deux fondateurs de ce groupe. Il lui sourit gentiment, trop occupé à se concentrer sur sa respiration.
Seulement voila, le coup de coude de Maïlie voulait bien signifier qu’il devait se présenter lui-même, ce qui après tout, était normal, ce n’était pas à elle de le faire, il allait paraître ridicule.

« Ha, euh, Salut ! Bhein, je suis Moïshe de Serdaigle… »

Ok, il allait sans doute passer pour un abruti en laissant sa phrase en suspension mais ce qui l’attendait, jouer devant tout le monde, le tétanisait. Alors oui, il s’était amélioré avec l’option de musique, mais bon, il ne fallait trop en demander, le mexicain avait encore des efforts à faire, c’était évident !

Roy était un élève de Poufsouffle, Maïlie l’avait déjà vu plusieurs fois en cours, lors des cours communs, et elle savait qu’il avait le même nom de famille que Romilly, qui ne tarda d’ailleurs pas à arriver elle aussi. De ce qu’elle avait entendu, il y avait un troisième Bradley, une fille, qui était dans une autre maison que Poufsouffle ou Serpentard, mais elle ne savait pas trop s’ils étaient tous cousins ou bien des triplés. Autant demander directement à l’une des intéressés non ?

«Bonjour Romilly ! C’est ton frère jumeau alors ? J’avoue que je n’ai pas bien compris, vu être trois, non ?»

Maïlie étant de la même année que Romilly, elle était forcément dans le même dortoir que la brune, et pour l’instant, elles s’entendaient plutôt bien, ce qui était un point positif, dans l’optique d’un groupe de musique. Il faudrait également qu’elle pense à lui demander des informations sur le groupe de danse dont elle avait entendu parlé, si elle avait tout compris, c’était Romilly qui s’en occupait, et à vrai dire, ça intéressait beaucoup la texane. Elle avait juste un peu peur de ne pas réussir à suivre ses cours et ces deux groupes complètement indépendants l’un de l’autre, mais si elle en avait vraiment l’envie, ça ne devrait pas poser de problème non ?

«Pour ma part, je joue du violon, du piano, et j’apprend la guitare en compagnie de Moïshe. Je sais chanter aussi. Oh, et il m’arrive souvent de danser quand je joue.»

Préciser qu’elle avait l’oreille absolue ? Non Maïlie n’en n’avait pas trop envie. Pas pour l’instant en tout cas. Moïshe le savait, peut-être qu’il la forcerait à le dire, parce qu’elle serait sans doute la plus critique ici, puisqu’elle entendrait toutes les fautes qui pourraient être faites, mais elle n’avait pas vraiment envie qu’on la déteste dès le départ, juste à cause d’un don qu’elle avait eut dès sa naissance, sans rien demander. Après, Maïlie savait qu’elle ne se laisserait pas faire si on venait à la chercher un peu trop, à lui prendre la tête pour tout et rien, mais en tout cas, elle allait faire de son mieux pour ne pas se mettre tout le monde à dos par les possible critiques qu’elle émettrait, tôt ou tard.

«Ca va ? Ils sont sympas, ne t’en fait pas. William m’a entendu jouer, sur le Chemin de Traverse, il est rentré dans la boutique quand j’essayais un violon.»

Maïlie avait murmuré cela à l’oreille de Moïshe, en tout discrétion. Elle tentait tant bien que mal de le rassurer. D’un côté, il n’était pas le seul garçon, c’était déjà un point essentiel, non ? Ensuite, il n’était pas non plus le seul Serdaigle, au contraire, pour l’instant, ils étaient deux représentants par maison. Il manquait juste une maison entière, celle de Gryffondor, mais peut-être qu’un ou deux élèves de cette maison se présenterait dans la salle par la suite non ? Ils étaient peut-être un peu en retard, voilà tout ! Enfin, Maïlie essayait de faire comprendre à son meilleur ami qu’il n’avait pas besoin de stresser, de toute façon, vu sa façon de jouer, il était tout à fait à sa place ici ! Et puis, tant qu’elle pouvait être à ses côtés, forcément, elle était la plus heureuse des vipères !

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