PV l Endless love

Moïshe Cameron

La rentrée était arrivée, enfin. Maïlie avait passé son été dans sa campagne anglaise, en compagnie de son petit frère, Dwayne, qui avait été plus intenable que jamais. A la rentrée, il devait enfin mettre un pied dans une école de Sorcellerie. Et comme sa soeur désormais, il allait entrer à Poudlard. Maïlie avait donc été la cible de toutes les questions du garçon. Il lui avait demandé une description quasiment complète et très détaillée de chaque lieu de l’école, en particulier le parc et ses alentours. Dwayne était tellement hyperactif qu’il ne pouvait pas rester en place, à l’intérieur. Alors il était clair qu’après chacune de ses journées de cours, il allait se ruer dehors, alors autant pour lui qu’il connaisse les alentours, sait-on jamais, qu’il ne tombe malencontreusement dans le lac et devienne le casse-croûte du Calmar Géant.

Si ses vacances s’étaient relativement bien passées, sans mauvaise nouvelle et sans décès, le mois de juillet avec cependant était plus compliqué. Au moins de Juin, alors que Maïlie finissait sa quatrième année à Poudlard, l’anniversaire de la mort de ses parents avaient eu lieu. Elle avait eut le droit de s’absenter une semaine, n’ayant pas d’examens très importants à passer, puisque l’année des BUSEs ne commencerait qu’en Septembre, et ça avait été pour bien plus compliqué de l’affronter qu’elle ne l’avait cru. Elle n’en n’avait rien dit à Moïshe, parce qu’elle savait que si elle en parlait, elle allait fondre en larmes et ne rien pouvoir dire du tout. Donc, ça ne servait simplement à rien de se faire plus de mal que nécessaire. Le mois de Juillet donc, avait été le mois où la brune était restée plutôt silencieuse, sortant très peu, et passant tout son temps avec Dwayne, mais aussi à écrire à son petit ami. Il était retourné au Mexique, hélas, et Maïlie ne pourrait pas le revoir avant la rentrée de Septembre. Oh, elle allait survivre jusque là, bien évidement, mais il était clair qu’elle aurait préféré pouvoir le voir. Mais elle respectait son envie de rester discret envers les parents du garçon pour le moment, et se contentait de lui écrire au moins dix fois par jour... Non, je n’exagère même pas ! Bon, d’accord, mais juste un tout petit peu !

Le jour de la rentrée, Maïlie n’avait pu que le voir quelques minutes, pas assez donc pour lui dire à quel point il lui avait manqué, à quel point elle l’aimait, parce qu’il y avait la répartition qui allait commencer, et Dwayne allait sûrement faire un boucan d’enfer... Du coup, elle lui avait envoyé une note le soir même, une fois le banquet terminé, pour lui donner rendez-vous le lendemain dans la salle de musique. Si les cours avaient été arrêté, la salle était demeurée la même, toujours ouverte à qui voulait s’y rendre. Quand la Texane aperçu son petit ami, un sourire illumina son visage.

«Moïshe ! Tu vas bien ? Oh, si tu savais comme tu m’as manqué...»

La brunette enlaça son petit ami et l’embrassa. Il lui avait manqué, plus que tout. Elle avait eut envie de le voir à des dizaines de reprises, de l’embrasser, de lui parler, et elle n’avait rien pu faire de tout cela, si ce n’est lui écrire encore et toujours. Diana avait trouvé ça plutôt mignon, Sebastien lui, avait trouvé ça très gniangnian, mais il avait plusieurs années de plus que la brune et était sacrément moins romantique et porté sur les sentiments. La texane laissa ses doigts filer sur le piano avant de s’asseoir sur le tabouret, plongeant ses yeux bleus dans ceux du garçon.

«Alors, tes vacances au Mexique ?»

Ou plutôt, avait-il réussit à supporter ses parents pendant deux mois ? Lui avait-il demandé qui était cette fille qui lui écrivait si -trop ?- souvent ? Et Jules avait-elle encore fait des siennes ? Elle était la pro des petites piques, des quatre cent coups, et pourtant, quand on la voyait, on pourrait volontiers le donner le bon dieu sans condition... Mais quand on la connaissait un peu, ce petit côté peste qu’elle aimait entretenir n’était pas si horrible que ça. Elle aimait taquiner les autres, surtout son frère, mais elle était loin d’être foncièrement méchante !

La rentrée était arrivée pour le mexicain qu’était Moïshe et rien ne pouvait mieux tomber. En effet, le mexicain venait de passer deux mois dans son pays natal, et cela avait été quelque peu ennuyant. Oui, c’était ça. Enfin, on pourrait plutôt dire que de ne pas voir sa Chérie pendant deux mois avait été horrible, donc oui, le grand brun s’était ennuyé. Il s’était ennuyé de ne pas pouvoir être avec elle, de ne pas pouvoir la serrer dans ses bras et l’embrasser. Il passait simplement ses journées à lui écrire des tonnes de lettres, et ne sortait de sa maison que pour aller dans le fond de son grand jardin les confier aux chouettes qui appartenaient à la famille. Il était déprimé oui. Oh, il le cachait, il savait tout très bien cacher de toute manière, ne disant à ses parents seulement qu’il ne se sentait pas très. Mais bon, deux mois c’est long pour ne pas se sentir bien, et ses parents n’étaient pas dupes, et encore moins Jules. Enfin, elle, elle s’était inquiété pour son frère bien sûr, mais elle savait que deux ça passerait, même si pour Moïshe c’était long, et que quand il retrouverait sa Maïlie, les retrouvailles n’en seraient que plus belle.

Donc oui, le mexicain était infiniment heureux de retrouvé l’école de Poudlard parce qu’il savait que cela signifiait revoir sa petite amie, et pouvoir enfin sentir son parfum sur sa peau et dans son cou quand il la prend dans ses bras plutôt que sur des lettres. Oh, les lettres c’était bien hein, mais rien ne valait la personne en face de soi pour être pleinement heureux. Alors quand il reçu le mot de l’élu de son cœur juste après le banquet d’ouverture et la répartition des nouveaux élèves, il ne put être qu’aux anges. Et c’est dans cette euphorie d’enfin pouvoir sa Lili pour un plus long moment que cinq minutes, et arrêter les petits baisers volés, qu’il alla dans la Salle de Musique, pour la retrouver. «« Moïshe ! Tu vas bien ? Oh, si tu savais comme tu m’as manqué... » Il accepta avec un plaisir immense le baiser que lui offrit la brune et lui en redonnant un autre en la prenant par les hanches. « Ma Maïlie à moi. Tu ne t’imagines pas non plus à quel point ces deux mois ont étés les plus longs de toute ma vie. » Il lui dit cela en lui passant une main dans les cheveux. Il aimait la voir. Simplement être avec elle lui faisait bien. Il se sentait vivre quand il était avec elle et pouvait passé des heures à simplement la regarder pour être heureux.

Il écouta les doigts de sa copine glisser les long du piano quand il s’était enfin décidé à la lâcher et l’écouta lui demander. « Alors, tes vacances au Mexique ? » Le jeune homme ne voulait pas lui répondre que ça avait été un enfer d'être sans elle aussi longtemps, parce qu'il eu peur de passer pour un abruti. En fait, il avait plus exactement peur qu'elle lui en veuille et lui dise que c'était de sa faute, qu'il avait eu cas l'invitée ou comme ça. Cela ne ressemblait bien évidemment pas à Maïlie, mais bon, il ne voulait pas aborder le sujet de ses parents qui ne voulaient pas trop qu'il ai de copines, sinon cela éclabousserait la vipère sur le fait que justement, il avait ramené d'autres filles à la maison et que ses parents en avaient eu marre. Alors il resta vague. « Bah... Un été normal quoi. » D'accord, il n'y avait pas mieux pour se faire griller en deux secondes, et Moïshe comprenait dans ces cas là à quel point il aimait Maïlie. Parce qu'il n'y avait que devant elle que ces bobards ne prenaient pas, que elle pour le voir tel qu'il était vraiment.

« Et les nouvelles petites vipères alors, elle sont comment? » Il lui déposa un léger baiser sur le front en s'asseyant à côté d'elle devant le piano. En effet, il n'avait pas voulu lui retourner la question de son été à elle, parce que sinon, la discussion durerait plu longtemps. Mais après, si la texane trouvait tout ça bizarre de base, la conversation tournerait autour de ça, bien évidemment.

Maïlie aimait Moïshe plus que tout, et ce depuis longtemps, mais chaque jour, elle l’aimait un peu plus que le précédent, s’il était possible d’aimer plus qu’elle ne l’aimait actuellement. Alors forcément, quand elle était avec lui, elle était aux anges, sur un petit nuage, dans un monde que personne ne pouvait noircir. Quand elle se sentait mal, le simple fait de le regarder, de l’embrasser, de le toucher lui faisait oublier tout le reste, tout ce qui n’était pas aussi beau que son petit-ami et que l’amour qu’elle lui portait. Alors forcément, à être tellement en symbiose avec ce dernier -à peu de choses près bien sûr- elle savait quand quelque chose n’allait pas. Quand il lui dit que son été avait été normal, elle perçue ce petit mensonge, pas bien méchant. Il ne voulait juste pas l’inquiéter, voilà tout. Et elle n’avait pas envie de l'embarrasser avec des questions trop sérieuses, qui ruineraient sans aucun doute ce magnifique moment. Aussi, pour détendre un peu l’atmosphère, Maïlie se décida à parler de Jules. La Serpentard adorait embêter son frère, Maïlie le savait, et elle avait du mal à se dire que la Mexicaine n’avait pas fait des siennes pendant ces deux -trop longs- mois de vacances !

«Quoi ? Tu veux essayer de me faire croire que Jules ne t’as pas embêté ?!»

Esquissant un sourire, la brunette laissa sa tête se poser sur l’épaule de son petit ami. Maïlie remercierait la Mexicaine jusqu’à la fin de ses jours, qu’elle espérait bien passé avec le jeune homme. Si les choses finissaient par être différentes, la Texane ne savait actuellement pas comme elle le supporterait. Mal, très mal, sans aucun doute, car il était son premier amour. Mais elle préférait éviter d’y penser. Tout allait très bien avec Moïshe, alors pourquoi vouloir assombrir ce si joli tableau ?! Cela serait être pessimiste, négatif, et pas franchement croyant en cet amour, alors que Maïlie, elle, y croyait plus que tout. Elle l’avait tant espéré que forcément elle ne pouvait qu’en être ravie et en profiter un maximum ! Peut-être était-elle trop gamine pour le coup ? Elle n’en savait rien, mais elle était au moins sûre d’une chose, elle aimait Moïshe de tout son coeur, de tout son être, et c’était ça le plus important !

«Eh bien... Elles essayent de se repérer dans le château, comme nous l’an dernier... J’ai pitié d’elles, je les aide des fois, quand j’en vois une perdue...»

L’an passé, Maïlie avait elle aussi été une nouvelle arrivante. Si elle avait retrouvé Moïshe dès le premier jour de la rentrée, elle avait cependant du accepter le fait qu’ils ne seraient pas dans la même maison et donc, qu’ils ne pourraient pas tout le temps être ensemble, ni même s’entre-aider à longueur de journée pour se retrouver dans le château. Par les sorcières de Salem merci, elle avait des préfets attentifs, qui ne lui avait jamais laissé le temps de se perdre dans les méandres des cachots. Pour le reste, c’était plus simple de s’orienter ! Et puis, il y avait les filles de son dortoir, très gentilles, qui l’aidait assez souvent, au début. Puis elle avait réussit à retenir le chemin, en comptant ses pas. C’était plus simple pour elle, en se basant sur la rythmique d’une chanson, d’une musique. Et du coup, elle ne se perdait plus, et comme elle avait maintenant l’habitude du chemin, elle n’avait plus besoin de compter !

«Dwayne est tout fou d’avoir été réparti. Je l’ai vu ce matin, il court partout. Il s’est déjà fait des amis, je suis contente pour lui !»

Son frère était une pile électrique, Maïlie ne pouvait le nier, et Moïshe avait pu le remarqué quand il était venu, en compagnie de Jules aux vacances de Pâques. Et depuis qu’il avait eut le Choixpeau Magique sur la tête, il ne s’en remettait pas ! Mais bon, il était comme ça, et Maïlie ne l’échangerait pour rien au monde !

Moïshe était mal quand même de mentir à sa Maïlie comme ça. Il l'aimait tellement que de ne rien lui dire à propos de son été le faisait se sentir mal oui, parce qu'il n'aimait pas mentir, et encore moins à sa petite amie. « Quoi ? Tu veux essayer de me faire croire que Jules ne t’as pas embêté ?! » Voila, il venait d'y avoir là la présence du premier petit problème technique. En soit, il aurait plus simplement lui répliquer que oui, justement, un été normal c'était un été ou Jules l'embêtait et le taquinait tout le temps, mais le fait est que ça n'avait pas été le cas. La soeur du mexicain s'était sentie mal pour son frère aussi de le voir comme ça, si déprimé de ne pas voir la vipère. Malheureusement, elle se savait pas très bonne pour remonter le moral des gens et s'était contenté de faire ce qu'il demandait et de ne pas l’embêter justement. Alors oui, même si Moïshe avait remarqué tous ces petits gestes de sa soeur, il n'avait pas passé un été normal du tout. « Le truc en fait, c'est que non justement, elle ne m'a pas embêté, cet été n'était donc pas normal. » Il essaya à la suite d'esquisser un faible sourire mais son ton fur lourd. Il la suivit à côté du piano avant de tout lui dire, tout lui déballer, comme ça, parce qu'il le devait sans doute. « En fait non, j'ai passé un été de merde. Un énorme été de merde parce que tu n'étais pas à mes côtés et que je me sens coupable de ça. On a eu beau s'écrire des lettres et des lettres, il me manquait toi, simplement toi, et ça me bouffait. Deux mois c'est affreusement long sans toi tu sais. Et oui je suis coupable! Coupable parce que je suis débile, même pas capable de dire à ses parents qu'il a une petite amie qu'il aime de tout son coeur et qui n'est pas comme toutes les autres qu'il a ramené avant... Et pendant trop longtemps. » Parce que oui, au fond, si Moïshe n'avait pas arrêté de sortir avec des filles s'était pour se prouver à lui-même qu'il pouvait avoir des copines. D'accord, c'était débile, mais depuis qu'il avait perdu l'autre seule fille qu'il n'est jamais aimé, même s'il avait que treize ans, il croyait que l'oublier comme ça ce serait une bonne solution. Sauf que ce n'était pas le cas. Une larme perla sur sa joue qu'il essuya le plus vite possible espérant que Maïlie ne la remarque pas.

Mais le mexicain essaya de lancer un autre sujet à la suite de ça. Les nouvelles vipères donc... « Eh bien... Elles essayent de se repérer dans le château, comme nous l’an dernier... J’ai pitié d’elles, je les aide des fois, quand j’en vois une perdue... » Et le mexicain pouvait en témoigner, essayer de s'habituer à un nouvel environnement n'était pas facile du tout, surtout, justement quand on était nouveau. Il se dit qu'encore, les nouvelles vipères avait onze ans, et n'étaient pas seules dans ce cas, mais quand on débarque à quinze ans, que ça se voit sur ta tête que tu n'es pas d'origine anglaise et que tu as un accent à couper au couteau c'était plus compliqué. Cependant, Moïshe donnerait sa baguette pour pouvoir aider quelqu'un, donc en soit, il aurait fait comme la texane, aider. « Tu as bien fait. Je réagis exactement pareil quand il s'agit d'une ou d'un petit aigle. Et puis, même si parfois ils ont peur que je les embête plus qu'autre chose comme j'ai cinq ans de plus, je finis toujours par les amadouer avec mon charme naturel. » Il fit un clin d'oeil à sa Chérie et rit. Cela lui faisait plutôt du bien en fait, parce qu'il ne voulait pas non plus que les retrouvailles avec celle qu'il aimait finisse en piscine du au larmes que le mexicain verserait à la pensée de tous ses souvenirs.

«« Dwayne est tout fou d’avoir été réparti. Je l’ai vu ce matin, il court partout. Il s’est déjà fait des amis, je suis contente pour lui ! » Le mexicain rit encore une fois. « Tu m'étonnes! Je le vois encore avec le choixpeau sur sa petite tête de bout-en-train! Et oui, tant mieux s'il a déjà des amis, mais ça ne m'étonnes pas non plus! Et puis, dans tous les cas, Jules sera là s'il y a un problème! » Oui, en effet, pas la peine de mentionner encore une fois à quel point la mexicaine et le texan s'entendent bien tous les deux!

Maïlie avait fait une bourde, elle s'en rendait compte. Elle s'en voulait, bien évidement, parce qu'après deux mois sans voir l'élu de son cœur, elle n'avait pas franchement envie de le voir triste. Au contraire ! Du coup, elle l'écouta sans piper mot. Cependant, les paroles du Serdaigle l'attristèrent énormément. Elle était loin de penser qu'il était idiot, et même si elle savait qu'il n'avait pas toujours pleinement confiance en lui, pour elle, il était parfait. Elle n'avait jamais été triste a ses côtés. Bien sûr, ces deux mois sans le voir, sans lui parler de vive voix, tout ça, ç'avait été dur, elle ne pouvait pas le nier, mais elle ne lui en voulait absolument pas. Elle n'avait pas été au Mexique, oui, et ? Elle aurait aussi bien pu lui demander de venir en Angleterre plus tôt, de rester un temps chez Diana avec elle... Et elle ne l'avait pas fait... Alors elle était tout aussi débile que lui, sur ce point là !

« Moïshe Cameron, je t'interdis de dire des choses pareilles ! Tu n'es pas débile. Tu m'as manqué à moi aussi, plus que n'importe quoi, que n'importe qui. Et je veux que tu sache que tu n'as rien à te reprocher. On y va à notre rythme, non ? Même si c'est dur, je m'en fiche. Ca prendra le temps qu'il faut, c'est tout... »

Maïlie avait planté son regard bleu dans celui du jeune homme, fronçant les sourcils. Elle ne voulait pas qu'il se sente coupable de quoi que ce soit, car il se tromperait à coup sûr ! Autant y aller tranquillement non ? Ils avaient bien mis quelques mois avant de s'avouer leurs sentiments, poussés par l'impatience de Jules, alors pour le Mexique, ils n'étaient pas aux pièces ! Et puis comme ça, Maïlie pouvait toujours se projeter dans l'avenir, et autant qu'un avenir aux côtés du Mexicain, elle ne demandait que cela !

« Ne les charme pas trop veux-tu ? Je risquerais de ne pas apprécier cela, même si elles ont quelques années de moins ! »

Jalouse, Maïlie ? Mais non voyons ! Pourquoi une telle idée ?! Bon, d'accord, elle était super jalouse, parce qu'elle savait que Moïshe était plus que charmant et charmeur, et même si elle lui faisait entièrement confiance, c'était des autres filles qu'elle se méfiait, car certaines étaient vraiment sans gêne, et Maïlie n'avait pas vraiment envie de laisser son homme s'en aller pour une greluche blonde à forte poitrine !

« Ils se sont bien trouvés tous les deux... »

La demoiselle esquissa un sourire, avant de repenser à quelque chose qu'elle avait dans sa poche. D'ailleurs, elle soupçonnait ladite poche d'être enchantée, parce qu'elle pouvait y mettre des tonnes de choses sans qu'elle paraisse chargée à bloc... Mais là n'était pas l'important. Sortant de sa poche un paquet cadeau, la demoiselle referma ses doigts dessus avec un peu plus de force. L'anniversaire de Moïshe avait été fêté durant l'été, puisqu'il était à la mi-juillet, et Maïlie n'avait, bien évidement pas oublié de le lui souhaité en lui écrivant une lettre longue de trois pages au moins. Mais elle ne lui avait pas envoyé le cadeau qu'elle avait acheté. Enfin, acheté, partiellement. La Texane avait acheté un cadre assez simple, qu'elle avait légèrement décoré avec de petits rappels au Texas et au Mexique. A l'intérieur, elle y avait mis une des photos qu'ils avaient prises durant les vacances que les Mexicains avaient passé en Angleterre. Lui et elle, mignons comme tout et amoureux comme jamais ! Quoi, Maïlie n'était pas objective ? De toute façon, Moïshe serait totalement d'accord avec elle, c'était un fait !

« Oh, tiens, c'est pour toi. Je voulais te l'envoyer pour ton anniversaire, et finalement, je me suis dit que te le donner en main propre, c'était mieux... Comme ça au moins je peux avoir un vrai bisou... Joyeux anniversaire, mon chéri. »

Maïlie le tendit le paquet délicatement emballé, les yeux plein de paillettes. Oui, elle était vraiment amoureuse de ce garçon, plus qu'elle ne l'avait jamais été auparavant, son amour grandissait au fur et à mesure que le temps passait, la brunette le savait, et par Merlin (ou Jules, à voir!) merci, elle se réjouissait de passer ce temps avec le mexicain.

« Moïshe Cameron, je t'interdis de dire des choses pareilles ! Tu n'es pas débile. Tu m'as manqué à moi aussi, plus que n'importe quoi, que n'importe qui. Et je veux que tu sache que tu n'as rien à te reprocher. On y va à notre rythme, non ? Même si c'est dur, je m'en fiche. Ça prendra le temps qu'il faut, c'est tout... » Moïshe fut étrangement soulagé en fait. C'était assez complexe à expliquer parce qu'il se sentait et soulagé et en même temps ne pouvait pas s’empêcher de continuer à penser que c'était de sa faute, même si la vipère venait de lui montrer quelques très bons arguments en soit. Elle arrivait à le réconforter d'une manière déconcertante mais son regard azur le déstabilisait. Oh il l'aimait plus que tout à n'en point douter, ce n'était pas cela qui le faisait se sentir mal à l'aise, non. C'était plutôt le fait qu'il se sentait nul de ne pas s'être rendu compte plus tôt qu'elle avait toujours été pour lui pendant qu'il enchaînait les petites-amies. En fait, il ne pensait pas que c'était de sa faute à elle pour cette été même si elle avait pu lui dire qu'elle aussi aurait pu l'inviter quoi, d'une parce qu'elle l'avait déjà fait et de deux parce que ses parents n'auraient pas acceptés. (En effet, les parents Cameron n'étaient pas au courant que leurs enfants étaient allés chez Maïlie pendant les vacances de Pâques.) Moïshe se sentait lâche et honteux de ne pas pouvoir dire à ses parents qu'avec sa Lili, c'était différent. Mais il ne voulait pas rentrer dans un autre débat. Il venait de retrouver sa Chérie, et s'embrouiller avec elle ne les aideraient surement pas. « Même si c'est long? ... Je t'aime tu sais. » Il ne pouvait rajouter autre chose en fait et la trouvait encore plus jolie quand elle était aussi sincère et sûre d'elle comme ça.

« Ne les charme pas trop veux-tu ? Je risquerais de ne pas apprécier cela, même si elles ont quelques années de moins ! » A cette remarque, le mexicain ne pu s'empêcher de rire. Ce n'était pas méchant, du tout, il trouvait ça plus qu'adorable de voir que Maïlie était jalouse. Même si elle poussait sans doute puisqu'il avait tout de même cinq ans d'écart avec les nouvelles recrues.« T'inquiètes pas va! Au pire, je te les envoie, je suis sûr qu'elle seront ravies de faire ta connaissance! » Il lui envoya un clin d'oeil malin et l'embrassa sur la joue. A dire vrai, rien qu'à la penser de voir Maïlie donner une remontrance aux petites filles de onze ans qui auraient séduit Moïshe le faisait rire. Il savait bien que Maïlie n'était pas du genre à se laisser marcher sur les pieds, mais cette image relevait quand même d'un degré supérieur. « Non plus sérieusement, tu n'as vraiment rien à craindre. Tu sais, je ne regarde plus personne depuis le mois de Janvier. A part toi bien sûr. » Façon de parler bien sûr. Il ne s'intéressait à plus personne depuis le mois de Janvier pour être exact. Et puis de toute manière c'était vrai, il aimait tellement sa texane que les autres ne lui arrivaient même pas la cheville, en tout point. « Ils se sont bien trouvés tous les deux... » Oui, en effet, Jules& Dwayne s'étaient très bien trouvés. Parfois même, Moïshe se prenait à penser qu'ils finiraient ensemble eux aussi, mais c'était plutôt bizarre en fait.

« Oh, tiens, c'est pour toi. Je voulais te l'envoyer pour ton anniversaire, et finalement, je me suis dit que te le donner en main propre, c'était mieux... Comme ça au moins je peux avoir un vrai bisou... Joyeux anniversaire, mon chéri. » A la vue du paquet tendu par sa copine, Moïshe n'en cru pas ses yeux en fait au tout départ. Il avait complètement zappé qu'il avait eu seize ans. Enfin, il se souvenait bien entendu de l'énorme lettre que lui avait envoyé sa Chérie pour le lui souhaiter, mais c'état déjà tellement énorme pour le mexicain qui passait un été pourri que jamais il n'aurait pu penser à un cadeau par la suite. Il attrappa délicatement le paquet tendu que Maïlie lui donnait et l'embrassa avant de l'ouvrir. Ce qu'il fit sans dire un mot, dans un silence presque sacré -On ne rigole pas!- et il fut ô combien heureux de découvrir un magnifique cadre avec une photo d'eux deux à l'intérieur et des touches de leurs pays natals. Rien n'aurait pu lui faire plus plaisir en fait. Il la pris en l'entourant de ses bras et la serra fort contre lui. « Ma Princesse c'est magnifique, il fallait pas. Merci mille fois c'est trop magnifique. Comme ça, je nous verrais tous les soirs avant de m'endormir le soir. » Il l'embrassa passionnément. C'était sans doute un peu kitch comme phrase à sortir, mais Moîshe était comme ça et même s'il ne fallait pas ce cadre pour qu'il pense H24 à son aîmée, le fait que ce cadeau soit fait par elle renforçait encore plus son romantisme. Il lui sourit. « Je ne sais si ce que moi je vais t'offrir est aussi bien du coup! » Et il la serra encore plus dans ses bras. Lui non plus n'avait pas oublié l'anniversaire de sa copine qui s'était déroulé le 25 août, mais ces débiles de fournisseurs ne le lui avait encore pas envoyés! Problème de hiboux paraîtrait-il.

Maïlie n'aimait pas quand Moïshe se dévalorisait. Pas du tout même, parce que pour elle, il était l'homme parfait, celui que toute fille voulait en tant que petit ami, et elle, elle avait la chance de l'avoir, rien que pour elle, rien que pour son cœur. Alors forcément, elle ne supportait pas de l'entendre dire qu'il n'était rien d'autre qu'un imbécile. Parce qu'à ses yeux à elle, il était tout, sauf un imbécile ! Et si elle devait attendre encore deux ans avant d'aller au Mexique, elle attendrait. Si elle devait attendre plus, d'être sortie de l'école, ça lui allait aussi... Mais maintenant qu'elle y pensait, elle avait peur. Moïshe n'avait plus que deux ans à faire à Poudlard, elle, elle en avait trois, une de plus donc... Et que se passerait-il, quand Moïshe finirait ses études ? Allait-il rester en Angleterre, libre de la volonté de ses parents, ou rentrerait-il au Mexique ? Maïlie commençait à avoir peur, tout d'un coup... Leur couple se finirait-il à la fin de la septième année du jeune homme ? Elle, elle ne le voulait pas, mais ce n'était pas elle décidait pour eux deux, loin de là.

« Même si c'est long. L'important, c'est qu'on sache ce qu'on ressent l'un pour l'autre non ? »

Elle l'embrassa tendrement et serra les mains de Moïshe dans les siennes. Que croyait-il ? Qu'elle voulait être présentée dans la seconde, demandée en mariage et être mère d'ici sa sortie de l'école ? Non, pour l'instant, elle ne pensait pas à tout ça. Oh, elle avait déjà rêvé du mariage et de l'enfant -ou des enfants, ça dépendait- mais bon, elle avait largement le temps avant d'y penser sérieusement ! Cela ne faisait même pas un an qu'ils étaient ensemble de toute manière !

« Oh, mais toi je te fais confiance ! C'est les filles en lesquelles je ne crois pas! Tu ne sais pas à quel point elles peuvent être viles et mesquines pour un garçon ! »

Et bien quoi ? C'est vrai, Moïshe, elle lui faisait entièrement confiance ! Mais les filles qui lui couraient après, non, ce n'était juste pas possible, Maïlie les détestait toutes autant qu'elles étaient ! Enfin, les plus petites n'étaient pas un danger en soi, c'était plus les filles de leurs âges qui faisait flipper la brune. Parce que bon, en soit, elle était encore un bébé, une gamine, une adolescente, alors que certaines faisaient déjà femmes et étaient sacrément canon !

« Ce n'est pas grand chose, mais je la trouvait belle, cette photo... »

Par contre, elle était bien contente d'avoir eut son bisou ! Parce que si elle lui avait offert par hibou, elle ne l'aurait pas eut, alors que là, bah c'était juste trop bien ! Quoi ? Maïlie, un peu trop fleur bleue et complètement aveugle ? Oui, mais elle était amoureuse, plus que jamais, et était aux anges, alors bon...

« Oh, un cadeau ? Pour moi, c'est vrai ? Je suis sûre qu'il me plaira, ne t'en fait pas. »

Maïlie n'était pas vraiment difficile, en soit. Bien évidement, elle ne savait pas ce que Moïshe avait pu lui trouver comme cadeau d'anniversaire, mais rien que parce que cela était un cadeau de Moïshe, la brunette était sûre qu'elle allait adorer ! Après tout, on était toujours très ravie d'un cadeau de la part de son petit ami, non ? En tout cas, Maïlie était sûre et certaine qu'elle adorerait son cadeau ! Elle avait déjà adoré les boucles d'oreilles, qu'elle portait tous les jours, et qu'elle retirait le soir pour ne pas les abimer en dormant.

« Il n'y a plus de cours de musique cette année... C'est dommage... Mais peut-être que... Tu pourrais me rejoindre à Sterne ? Et n'essaye pas de me dire que tu ne sais pas danser et que tu ferais tâche ! Tout le monde n'a pas le niveau d'un danseur étoile tu sais... Bon, il y a bien Nicolas, qui est plutôt très bon, mais il prend des cours depuis longtemps... Après, le niveau est plutôt correct, mais pas non plus excellent... Ca me ferait très plaisir, tu sais... »

Maïlie essayait depuis l'an dernier de convaincre son petit ami de rejoindre la troupe de Sterne. Et depuis l'an dernier, elle n'avait droit qu'à une seule et unique réponse... « non ». Mais quand on y repensait, ça serait le meilleur moyen pour Moïshe d'éloigner une bonne fois pour toute Roy de sa petite amie non ? Bien évidement, elle trainait toujours avec le Jaune et Noir, de temps à autre, et encore que, elle ne l'avait pas encore vu depuis la veille, jour de la rentrée. Mais bon, elle avait encore le temps de le voir d'ici juin !

Moïshe aimait particulièrement le fait que sa petite amie l’encourage tout le temps à avoir plus confiance en lui, à affirmer ses opinions, à se surpasser en quelques sortes. Et depuis qu’il voyait encore plus ardemment qu’avant, depuis la rentrée de l’année dernière en fait, il avait fait pas mal de progrès d’ailleurs. Mais le fait qu’elle soit si dévouée à lui comme ça et qu’elle l’aide tout le temps le touchait énormément et c’était l’une des raisons pour lesquelles il ne voulait pour rien au monde la perdre. « Même si c'est long. L'important, c'est qu'on sache ce qu'on ressent l'un pour l'autre non ? » Oui, elle n’avait pas tord d’un certain point de vue. Moïshe aimait sa Lili comme un fou et de savoir que c’était réciproque le rassurait énormément, surtout quand elle faisait tout pour lui, comme en ce moment. Le mexicain était un timide et un stressé de la vie et la présence de sa Chérie le mettait plus en confiance et l’apaisait énormément. « Oui, et je te le répéterais des millions que je t’aime. » Il lui sourit tendrement et accepta son baiser. Il ne savait pas si elle était la femme de sa vie, mais ce qui était sûr c’était qu’il était loin de penser une seule seconde à ne plus être avec elle. Et puis, ils allaient bientôt fêter leur un an tout de même. Vivement le bal de Noël !

« Oh, mais toi je te fais confiance ! C'est les filles en lesquelles je ne crois pas! Tu ne sais pas à quel point elles peuvent être viles et mesquines pour un garçon ! » Oh moins, si elle lui faisait confiance sur ce point là c’était bien. Enfin, de toute manière elle n’avait aucune raison de s’inquiéter. Maïlie et lui filaient le parfait amour et il pourrait même se dévouer encore plus à cette relation s’il pouvait. Il n’osait pas imaginer ce qu’il se passerait s’ils n’étaient plus ensemble. Seraient-ils toujours meilleurs-amis ? Se feront-il la g*ueule pour la raison de la rupture ? Il n’en savait rien mais n’osait imaginer la dernière possibilité parce qu’il savait de toute manière qu’il ferait tout pour la récupérer. « Heureusement que tu me fais confiance quand même ! Tu sais bien que je ne suis qu’à toi et rien que toi. » En revanche, sur la remarque des adjectifs plutôt négatifs sur les filles qui pourrait éventuellement l’écarter de Mademoiselle Stocker il ne pu reprimer un petit sourire dragueur. « Je ne peux quand même pas t’imaginer vile et mesquine. Tu voudrais dire que t’en a jeter pas mal qui était sur ta route et dans le but d’être avec moi elles aussi ? » Non pas qu’il ne croyait pas sa Maïlie capable de se laisser marcher sur les pieds mais elle était si douce, si adorable et si gentille que de la voir déterminé le faisait rire.

« Ce n'est pas grand chose, mais je la trouvait belle, cette photo... » Il l’embrassa un seconde fous et lui leva le menton. « Tu rigoles ou quoi ? Cette juste magnifique. » Et c’était vrai il ne le pouvait le nier, ce cadeau était la preuve parfaite de leur amour et il serait fier de le montrer à tous les mecs qui partageaient son dortoir, ça oui ! Puis il évoqua c’est foutus hiboux pas capables d’amener les cadeaux à temps. Déjà qu’il ne l’avait pas reçu au Mexique, en plus il avait demander à les faire dévier à Poudlard donc oui, cela prenait du temps, mais bien de trop à son goût ! « Oh, un cadeau ? Pour moi, c'est vrai ? Je suis sûre qu'il me plaira, ne t'en fait pas. » Bien sûr que c’était vrai, il ne lui mentirai pas sur ce sujet là. Il n’avait aucunement oublié l’anniversaire de la texane et ne voulait pas qu’elle le croit, alors il avait juste dit la vérité. « Oui c’est vrai, mais ces p*tains de hiboux mettent un temps fou ! » Oui, le mexicain n’est pas un grand ami des animaux. Pour que Moïshe soit vulgaire comme ça, il fallait vraiment que quelque chose l’énerve et comme cela concernait sa petite-amie, oui, bien sur que ça l’énervait. Enfin, il s’excusa assez spontanément parce la brune avait du le voir que très rarement comme ça.


« Il n'y a plus de cours de musique cette année... C'est dommage... Mais peut-être que... Tu pourrais me rejoindre à Sterne ? Et n'essaye pas de me dire que tu ne sais pas danser et que tu ferais tâche ! Tout le monde n'a pas le niveau d'un danseur étoile tu sais... Bon, il y a bien Nicolas, qui est plutôt très bon, mais il prend des cours depuis longtemps... Après, le niveau est plutôt correct, mais pas non plus excellent... Ca me ferait très plaisir, tu sais... » Sans doute que cela ferait plaisir à son amoureuse qu’il vienne avec elle à Sterne, mais le principal intéressé qu’était Moïshe ne pouvait l’imaginer parce qu’il n’aimait pas danser et qu’il était encore trop timide pour s’exposer de la sorte face à des gens qu’il ne connaissait pas. La musique il y arrivait maintenant, grâce à Maïlie d’ailleurs, mais il aimait ça, alors que la danse non, et là était la grande différence. Néanmoins il ne voulait pas blesser sa meilleure-amie et petite amie et se gratta la tête, gêné. « Oui, je te l’accorde, c’est dommage pour les cours de musique… Mais je suis désolé ma Chérie, j’ai deux pieds gauches et… » Il ne s’avait pas vraiment comment s’en sortir et opta pour une autre solution. « Je pourrais venir te voir, je crois qu’on a le droit d’assister aux répétitions non ? » Bon voila, et il était vraiment désolé de décevoir la texane mais c’était trop pour lui. Le bal de Noël ok, parce que tout le monde dansait, et même s’il venait de mentir à propos qu’il avait deux pieds gauches, il ne se voyait pas faire de la danse genre ‘vraiment’. Il n’aimait pas la danse mais il se débrouillait plutôt bien en fait sauf que… non, trop difficile vis-à-vis des autres.

Et même si y’avait Roy ce n’était pas envisageable. Bon ok, il avait rencontré le blaireau pendant l’été et avait été plutôt agréablement surpris du fait qu’il l’avait jugé trop vite, mais quand même, Roy restait Roy, et Moïshe restait Moïshe, c’est-à-dire un mec super jaloux qui enviait le Poufsouffle sans doute un peu. « Tu sais, j’ai rencontré Roy cet été. C’est un type plutôt sympa en fin de compte. » Il était bien obligé de reconnaître se tords, non ?

[Sans les citations de Maïlie: 940 mots]

PRISON

Maïlie était amoureuse, cela se voyait, cela se savait. Et si Moïshe venait un jour à douter des sentiments de la brune, elle ne savait pas comment elle réagirait. Parce que pour elle, il n’y avait que lui, depuis plusieurs années maintenant, et elle savait que cela allait durer encore longtemps ! Alors quand il lui dit qu’il n’avait d’yeux que pour elle, forcément, elle était comblée !

«Je l’espère bien, je ne suis pas vraiment partageuse...»

Déposant un baiser sur les lèvres du brun, la demoiselle esquissa un léger sourire narquois. Elle n’avait aucunement envie de partager son petit ami, cependant, lorsqu’il supposa que la brune ait évincée plusieurs prétendantes, elle hocha la tête négativement. Ce n’était pas son genre. Maintenant, oui, elle se débarrasserait des gêneuses, parce qu’elle était totalement dévouée à cette relation, mais avant... Avant Jules, elle aurait pousser les filles dans les bras du mexicain. Parce qu’il était heureux, et qu’elle le voyait sourire à chaque fois, même si ça lui brisait le coeur, à elle... Stupide, n’est-ce pas ? Mais voilà, elle n’était pas assez bien pour lui, comparée à toutes ces filles...

«Non, j’aurais plus eu tendance à les pousser dans tes bras, si cela te rendait heureux... Sans Jules, je crois que je serais restée muette comme une carpe... Cela dit, je les aurais détestées du plus profond de mon âme quand même ! »

Et elle leur aurait sans doute jeté un ou deux petits sortilèges de rien de tout, juste pour se défouler et se venger... Certes, cela était complètement puérile, mais voilà, comme elle ne pouvait pas dire clairement ce qu’elle ressentait pour le brun, c’était sa seule façon de faire passer chacune des conquêtes de ce dernier ! Lorsqu’il la remercia pour son cadeau d’anniversaire, Maïlie fut plutôt fière. Elle avait eut peur que cela ne lui plaise pas, mais au final, il était tellement content que la demoiselle ne pouvait qu’être ravie de son petit cadeau.

«Je suis contente que ça te plaise... Et ne t’en fais pas, je sais être patiente... Des fois...»

Oui, parce qu’elle avait failli mourir cet été, sans lui. Elle avait eut envie de partir au moins quinze fois, d’aller le voir au Mexique, de lui sauter dans les bras... Et des fois, à Poudlard, elle devait aussi se retenir... Sinon, il était clair qu’elle lui sauterait au cou plus d’une fois, tellement heureuse qu’elle était de le voir... Et puis, malgré tout, elle grandissait, donc elle ne pouvait pas tout le temps se contrôler non plus... Et ça, c’était le plus compliqué, parole de Stocker !

«Oui, je crois que c’est possible, il faudrait que je demande à Romilly pour être sûre... Mais c’est dommage, j’aurais aimé partagé ça avec toi... Mais tant que tu me laisses danser avec toi quand on est tout les deux... Ca me va.»

Esquissant un léger sourire, la brune laissa donc tomber l’idée de ramener Moïshe à Sterne. Elle aurait vraiment été ravie si le mexicain avait accepté son offre, mais elle ne pouvait pas le forcer, et d’ailleurs, elle ne le voulait pas. Il était timide, elle le savait, et elle, elle était folle de danse, donc forcément, c’était moins compliqué pour elle que pour son chéri... Mais bon, elle irait au bal de Noël avec lui -en tout cas, elle l’espérait, même si elle avait encore le temps avant de voir le mois de décembre pointer le bout de son nez- et ils danseraient ensemble, et après les vacances, ils fêteraient le premier anniversaire... Pour l’instant, cela faisait neuf mois qu’ils étaient ensemble, et neuf mois que Maïlie était plus heureuse que jamais... Alors plus cela durerait, mieux ça irait ! Quand Moïshe lui confia qu’il avait vu Roy, la brune fut tout d’abord sceptique. Puis, lorsqu’il lui dit qu’il était plutôt sympa, un sourire perça ses lèvres. Enfin !

«Ah oui ?! Oh, si tu savais comme je suis contente ! Tu as vu, tu n’as rien à craindre, il s’en fiche de moi... Je pense que la petite brune avec qui il est tout le temps en pince pour lui, elle n’a pas l’air de trop m’aimer, depuis cette stupide rumeur... Mais ils sont trop mignons ensemble !»

Bon, pas aussi mignon qu’elle avec Moïshe, bien entendu, mais elle était quelque peu vendue à sa propre cause aussi... Bien sûr, Roy et la brunette de Gryffondor étaient mignons à souhaits, mais... C’était autre chose. Même s’ils avaient le même âge que la brune de Serpentard, ils semblaient plus innocents, plus enfantins... Et ça, ça les rendaient trop choux, parce qu’on en venait à se demander s’ils étaient conscients des éventuels sentiments qu’ils pouvaient éprouver l’un pour l’autre... Maïlie elle, était sûre et certaine d’aimer Moïshe, et elle ferait tout pour lui plaire encore plus, pour qu’il ne voit plus jamais qu’elle... C’était une autre mentalité, sans aucun doute !

« Je l’espère bien, je ne suis pas vraiment partageuse... » Il lui sourit malicieusement et approcha son visage de celui de Maïlie. « Je ne le suis pas vraiment non plus, ma Belle. Fais attention à qui tu vois. » Il lui lança un clin d'oeil. Il ne doutait pas qu'elle l'aimait lui et pas un autre, mais il savait qu'il n'était pas le plus beau garçon de tout Poudlard, ni celui qui avait le plus de charme, ne le plus doué sans doute, alors, bon, mieux valait qu'il le lui dise. Il était très possessif et étant plutôt bon élève, connaissant énormément de sorts, il n'hésiterait certainement pas à se servir de sa baguette pour écarter tout concurrents. Il était amoureux de Maïlie, c'était aussi simple que ça.

«Non, j’aurais plus eu tendance à les pousser dans tes bras, si cela te rendait heureux... Sans Jules, je crois que je serais restée muette comme une carpe... Cela dit, je les aurais détestées du plus profond de mon âme quand même ! » Cette remarque le surpris. Il ne pensait pas Maïlie comme ça. Enfin, pousser des filles dans ses bras pour qu'il soit heureux le surprenait quoi. Il était touché qu'elle ne veuille que son bonheur, ça c'était certain, mais il était surpris qu'elle le témoigne comme ça. Quoiqu'il en soit, il l'embrassa. Encore. Mais il sourit au fait qu'elle dit qu'elle aurais haïe toutes les filles qui l'aurait touché. Quant à Jules... « Je dois reconnaître que sur ce coup ci, Jules a été plutôt cool. Je ne le remarque pas souvent, mais elle fait beaucoup de choses pour moi. » A sa défense, ce n'était vraiment pas évident de voir que cette chipie l'aidait parfois. Mais sur ce coup-là, elle a été vraiment très forte. Et Moïshe se savait redevable envers elle. « Je suis contente que ça te plaise... Et ne t’en fais pas, je sais être patiente... Des fois... » C'était vrai que son cadeau avait eu son petit effet sur le mexicain, il était vraiment trop chouette quoi. Par contre, il savait pas quand est-ce qu'il recevrait le cadeau de sa chérie. Les fournisseurs n'avaient pas pu au Mexique, c'était quand même super bizarre ça. Pourtant il s'était appliqué à choisir le collier qui allait avec les boucles d'oreilles qu'il lui avait offert au Bal de Noël dernier. Cela ferait d'ailleurs bientôt un an depuis ce fameux bal. Un an qu'il était heureux ensemble. Cela sonnait plutôt bien pour le grand brun. « Je suis désolé de te faire attendre. Excuse-moi. » Il était vraiment gêné de si ça se trouve, lui offrir son cadeau dans un bon bout de temps.

Mais quand elle lui parla de Sterne, le jeune homme fut tout de suite plus retissant. Il n'aimait pas danser. Ne se débrouillait pas trop mal, mais n'aimait pas trop cela. Pas trop beaucoup du tout même. Cette phrase n'est absolument pas française, mais tu comprendra que cela veut dire qu'il n'aime PAS la danse. « Oui, je crois que c’est possible, il faudrait que je demande à Romilly pour être sûre... Mais c’est dommage, j’aurais aimé partagé ça avec toi... Mais tant que tu me laisses danser avec toi quand on est tout les deux... Ca me va. » Il lui sourit faiblement. Bien sur qu'il danserait avec elle. Quand elle voudrait même. « Je suis désolé. » Mais pour se faire pardonner, il lui donna un baiser. Un baiser tout doux.

Et le jeune-homme aborda la question de Roy. Il avait été forcé de reconnaître son erreur de l'avoir jugé trop vite. Parce que c'était vrai et que Moïshe n'aimait pas mentir, du tout. « Ah oui ?! Oh, si tu savais comme je suis contente ! Tu as vu, tu n’as rien à craindre, il s’en fiche de moi... Je pense que la petite brune avec qui il est tout le temps en pince pour lui, elle n’a pas l’air de trop m’aimer, depuis cette stupide rumeur... Mais ils sont trop mignons ensemble ! » Si elle était contente, il l'était aussi. Ses réticences vis-à-vis du blaireau ne changeraient pas de si tôt, mais de tout même, ce type était très sympa, et bien que très différent, Moïshe ne voyait pas pourquoi se dire bonjour et parler deux ou trois minutes de temps en temps serait impossible. « Oui. Il m'en a parlé. C'est sa meilleure amie je crois. Mais ne dis pas qu'il s'en fiche de toi. Personne ne peut être indifférent à toi. » Il était sincère, très sincère même, tellement que c'était sorti avec un naturel impressionnant.

Néanmoins, la fin de leur heure de pose sonna et les deux amoureux furent bien obligé de se séparer. Déçu bien sur, le mexicain sorti de la salle avec la main de la texane dans la sienne. Il l'embrassa, lui dit qu'il avait hâte qu'ils se revoient et parti dans la direction opposé de Maïlie. Il l'aimait c'était indéniable, et ces petits moments passés avec elle était d'une rareté et d'un précieux innommable.

[~ Terminé pour Moïshe. ~]