Retenue de Blaise Zabini

Après la fin des cours, je viens rejoindre la serre de botanique, j’avais été au préalable à l’infirmerie, pour avoir un remède contre le mal de tête – disons plus clairement la gueule de bois –. Mrs Pomfresh avait d’ailleurs était très gentille avec moi, comme je ne venais pas souvent à l’infirmerie ou juste pour voir des personnes qui y étaient elle avait pour moi une certaine affection. Le mal de tête passé, je me demandais quand même pourquoi on m’avait donné de l’alcool au repas de midi, je savais que certain Serpentard, ne m’aimaient pas mais de là à leur faire perdre des points pour me voir me ridiculiser devant la classe. Il fallait quand même y aller…, quoi que je connaissais deux idiots qui aurait trouvé ça drôle de me voir vomir sur les mocassins de Mrs Chourave. Bref, je rentrais dans la serre avec mon sac sur l’épaule et me dirigea vers un plan de travail, quand je vis que le professeur Chourave m’attendait tranquillement, j’étais rouge de honte et je n’osais pas la regarder droit dans les yeux.

*Par Merlin que va penser Clara de tout cela ?*, pensais-je en m’avançant doucement dans la pièce.

J’arrivais alors en face du professeur Chourave tout penaud que j’étais, les joues teintent en rouges briques.

Je sais que ça ne va pas lever la punition, mais je tiens à vous dire que…, je…, je suis désolé professeur, lui dis-je en restant tête baissée vis-à-vis d’elle.

Je m’installa sans discussion à une table et je pris un parchemin ainsi qu’une feuille de parchemin et une plume, la rédaction risquait d’être un peu longue alors je remontais mes manches et décidait a écrire pour en avoir fini avant la nuit.



Quand j’eu terminé ma lettre, j’avais encore une teinte assez rougeâtre au niveau des joues, je sentais que la nuit allez être rude ce soir à Serpentard.

Pour ceux qui ne savent pas lire ce qui est écrit sur le parchemin lisait ici :

Citation :

Tout d’abord, je dois vous informer d’une chose qui va peut-être vous surprendre, mais je ne suis pas du genre populaire dans ma maison. Depuis un an, j’entretiens une relation avec une Serdaigle, malgré le fait que cette maison compte parmi elle, les plus brillant sorciers de tous les temps, les Serpentard voient cela d’un mauvais œil.

Bref, je ne suis pas là pour vous parler de mes relations intimes, mais du pourquoi je suis arrivé, ivre à votre cours. Oui j’ai conscience de cela seulement, je ne sais pas comment cela à peu m’arriver car, je ne suis pas un fervent admirateur d’alcool

J’ai mangé et j’ai bu du jus de citrouille à midi, comme je le fais tous les midis d’ailleurs dans la Grande Salle de Poudlard. Après le repas, je suis donc allé me coucher tranquillement car je ne me sentais pas bien et je pensais que c’était dû à mon manque de sommeil. Mais quand je me suis réveillé, j’étais en retard pour votre cours. Et j’ai paniqué car j’adore votre cours et c’est pour ça que je voulais y participer impérativement, j’ai s’en doute fait une réaction à l’adrénaline qui circulait dans mon sang et je n’ai sentis les effets de l’alcool qu’une fois dans la serre.

Croyez bien chère madame que si je l’avais senti auparavant, jamais je ne serais entré dans votre classe pour me ridiculiser de la sorte surtout devant tant de monde. Moi qui n’ose même pas embrasser ma petite amie en publique, croyez bien que je regrette mes faits et gestes d’aujourd’hui envers votre personne.

Je ne relevais pas les yeux me concentrant sur ce que venait de me dire le professeur Chourave, il est vrai que je ne devais plus refaire ce que j’avais commis dans la classe de Mrs Chourave. Mais je n’en avais pas l’intention de toute manière, en même temps j’étais son première élève à avoir une retenue il lui fallait donc un exemple à montrer au reste de la classe.

Si, c’était mon directeur de maison qui aurait été à votre place lui m’aurait fait récurer tous ses vieux chaudrons à la main, dis-je en rougissant. Mais comme vous êtes quelqu’un de plutôt gentil, je ne pense pas que vous me feriez nettoyer quoi que se soit, cependant vous êtes intelligente et moi il faut que je sois un exemple alors vous…, dis-je en réfléchissant un moment. Vous allez me proposer de soigner une de vos plantes les plus venimeuses avec le plus grand soin pendant une semaine, dis-je en relevant un peu les yeux pour voir la réaction du professeur Chourave.

Je regardais le professeur Chourave s’amuser de mes paroles, pourtant c’était bien vrai le professeurs Rogue donnait ça comme corvée… Bien sûr c’était seulement réservé aux élèves qu’il n’aimait pas particulièrement comme Potter par exemple. Je regardais toujours le professeur Chourave quand elle me proposa de soit laver les carreaux de la Serre, soit de m’occuper d’une bouture de filet du diable, à choisir je crois que mon choix fut vite fait.

Je prendrais la bouture de filet du diable, lui dis-je en la regardant droit dans les yeux.

Bien sûr mon visage n’avait pas perdu de sa rougeur, tellement je me sentais encore coupable, mais j’étais quand même un peu plus à l’aise maintenant. Je ne sais pourquoi mais son regard bien veillant et chaleureux me donnait envie de me surpasser, peut-être parce qu’il ressemblait à celui qu’avait ma propre mère.

Une fois que le professeur Chourave eut quitté la serre, je pris un pot, du terreau, puis j’enfilais mes gants, je pris une paire de tenaille pour prendre une bouture de la plante. Quand je vis qu’il y en avait déjà une prête, je m’en saisis difficilement car la plante remuait en essayant de me saisir la main.

*Saleté de plante, tu vas arrêter de bouger oui ?*, pensais-je en réussissant à la saisir finalement.

J’essayais de la rempoter une seconde fois, mais avec l’aide de ses tentacules, elle ne se laissa pas faire, j’avais beau essayé d’appuyer sur elle rien à faire.

Tu es vraiment laide et en plus, tu ne m’aides pas beaucoup. Je suis en retenue, pour « Te » soigner et voilà comment, je suis remercié ?, lui demandais-je en la regardant.

La plante me regardait, je le sentais comme pour m’imposer un défi, j’avais envie d’appuyer sur elle, jusqu’à ce qu’elle transperce le pot. Mais je risquais de tout salir au lieu de la planter dans la terre meuble.

Regardes tu vas être à ton aise dans une nouvelle terre toute fraîche, tu ne veux pas être à ton aise ? Te sentir bien ? Etre au chaud ?, lui demandais-je sans grand espoir d’avoir une réponse de sa part.

« Tu parles aux plantes maintenant ? », me demanda un élève de 7ème année qui était lui aussi à Serpentard.

Je le connaissais à peine, on c’était croisé plusieurs fois dans la salle commune. Il m’avait un peu parlé, car il trouvait Aelita vraiment jolie et il avait voulu savoir si il avait ses chances avec elle. Chose que je n’ai pas pu lui dire, vu qu’à l’époque, elle était amoureuse de Malefoy et que le jeune homme en question n’avait absolument rien avoir avec Malefoy sauf peut-être le sarcasme.

Non, c’est juste que je dois mettre cette plante dans ce pot !, lui dis-je en le regardant se diriger vers moi.

« Hum, un filet du diable, pas évident, surtout si tu es stressé, c’est pour une retenue je présume…, le professeur Chourave est bien trop bon avec ses élèves », me dit-il avec un sourire en coin.

Oui, c’est tout à fait cela, mais cette maudite plante ne veut vraiment se laisser faire, lui dis-je en m’acharnant sur la dite plante.

« Je veux bien t’aider à la mettre dans le pot, à une condition », me dit-il en me prenant la plante des mains.

Laquelle ?, lui demandais-je en regardant la plante qui avait l’air de s’être calmer.

« Tu m’obtiens un rendez-vous galant avec Aelita Stones », me dit-il avec un petit sourire espiègle.

Je ne sais pas si tu es au courant mais elle est prise…, enfin je veux dire qu’elle a un petit ami…

« C’est un Serpentard ? », me demanda-t-il en me coupant la parole.

Non c’est un Poufsouffle…

« Quoi !? C’est impossible, elle ne peut pas sortir avec un Poufsouffle alors qu’elle a été la petite amie de Malefoy ! », dit-il d’une voix étranglée.

Si, c’est possible d’ailleurs elle l’a fait !, lui dis-je excédé qu’il me coupe sans arrêt la parole, bon maintenant rend moi ma plante, j’aimerais regagner les dortoirs, lui dis-je en tendant la main.

« Malefoy est au courant ? », me demanda-t-il en me tendant la plante.

Je n’eux plus aucun mal à la mettre dans le pot, car elle c’était endormie paisiblement dans la main de l’autre Serpentard.

De quoi ? demandais-je un peu perdu, ah oui, bien sûr qu’il est au courant, lui dis-je en le regardant.

« Et il ne lui a rien dit ? », me demanda-t-il avec une expression inquiète sur le visage.

Tu m’en poses des questions, j’en sais rien…, je pense qu’ils ont dû se disputer un énième fois, pour pas changer, lui dis-je en rangeant mes affaires, bon je vais rejoindre la salle commune, bonne fin de journée, lui dis-je en quittant la serre.

« Oui, toi aussi », me dit-il d’un air complètement perdu.

[Salle Commune]