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 ¤ Et si on s'aimait mieux? ¤ [PV MAÏLIE.]

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Ξ Sujet: ¤ Et si on s'aimait mieux? ¤ [PV MAÏLIE.]   ¤ Et si on s'aimait mieux? ¤ [PV MAÏLIE.] EmptyMer 10 Fév - 15:38

Et si on s’aimait mieux ?
Moïshe  && Maïlie


Cameron && Stocker



Moïshe avait vingt deux ans maintenant. Il avait vingt deux ans et se trouvait décidément de plus en plus lâche au fur et à mesure qu’il grandissait. C’était l’une de ses caractéristiques première sans doute. Oui, certainement que le jeune homme avait souvent tendance à se sous estimer et à se dénigrer, mais pour ce défaut là, il avait plutôt tendance à se croire objectif en fin de compte. Il n’était d’ailleurs pas le seul à le dire, sa petite sœur, Jules, le lui avait rappelé un nombre de fois suffisamment important pour que cela dépasse le stade de la simple couardise à de la lâcheté pure et dure. C’était bien simple, le mexicain ne faisait jamais face à ses problèmes, il fuyait. Il fuyait parce qu’il se pensait toujours incapable de pouvoir trouver une solution ou d’être assez fort pour surmonter ses soucis.

Et une fille, en ce moment était son souci numéro un. Enfin, pas un souci dans le sens où il aimerait bien l’exterminer, l’éradiquer de sa propre vie, non, un souci dans le sens positif du terme. Un souci qu’il voulait justement rendre permanent et garder avec lui. Maïlie était parfaite pour lui, et il pesait ses mots, lui qui réfléchissait toujours cinq ans avant de parler. Ho, elle avait ses défauts, et il le savait bien, elle n’était pas parfaite en tant que personne – ce qui serait d’ailleurs horriblement ennuyant – non, elle était parfaite pour lui. Ils étaient tous les deux faits pour être ensemble et il venait tout juste de s’en rendre compte. Quel abruti !
Comme si cela n’avait pas suffit qu’il la largue comme une moins que rien il y a de cela quatre ans, il avait encore fuit devant elle quelques semaines ou mois, ma tête est une passoire auparavant et ne l’avait que très peu revu depuis. Parce qu’elle avait osé lui faire face, parce qu’elle avait osé porter son courage et l’affronter en lui avouant ses sentiments, il l’avait juste regardé, s’était excusé pitoyablement et était parti. Oui, il avait sérieusement quitté son appartement comme ça, alors que la jeune femme venait de lui avouer être encore amoureuse de lui. Mais comment faisait-elle pour le supporter ? Il était infect, et il le savait.

« Par merlin, dites moi qu’elle viendra. » Comme à son habitude, Moïshe était en avance à leur rendez-vous. Il était donc assis tout seul à la table du bar qu’il avait choisi pour retrouver la texane. Stressé, il l’était, parce qu’il avait peur de tout foiré encore une fois, pour des raisons qui semblaient légitimes quand on connaissait un tant soit peu le passé des deux jeunes gens. Elle était en retard. Pardon, c’est pour le bien de l’histoire, mais pas pour la santé mentale de Mopishe, je te l’accorde. Moïshe ne savait pas comment réagir. Et si elle venait de lui poser un lapin ? Si elle venait sérieusement de préférer aller autre part plutôt que de venir le voir comme il le lui avait demandé par hibou ? Il alla dehors s’aérer et fumer une cigarette. Au moins la verrait-il sans doute arriver de plus loin. Merlin, des tas de scénarios défilaient dans sa tête. Il était même allé jusqu’à imaginer une beuglante arriver par la porte d’entrée du bar bien de trop bondé pour recevoir une lettre comme cela. Cette beuglante lui raconterait à quel point il était infréquentable et que Maïlie regrettait la moindre seconde de leur histoire. Elle lui dirait qu’elle ne lui pardonnerait jamais la manière dont il avait agi avec elle. Mais le mexicain stressait parce que ce scénario là, il savait bien que s’il se produisait, Maïlie aurait sans doute raison de le traiter de la sorte. Il ne méritait pas autant d’attention de sa part et d’amour. Il ne méritait surtout pas tout son amour.

Néanmoins, il ne pouvait pas fumer d’affiler cinq cigarettes et que cela paresse normal, alors il retourna s’asseoir. Et ce fut à ce moment qu’elle passa la porte. Sans doute avait-il perdu espoir de la voir arriver, il se leva brusquement pour qu’elle le voit et vienne à lui. « Maïlie, te voilà. Ce n’est pas dans ton habitude d’être en retard, ça va ? » C’était une vrai délivrance de la voir, mais il ne voulait surtout pas trahir sa nervosité, aussi se contenta-t-il de lui signaler son retard d’une manière une peu nonchalante. « Tu veux quelque chose ? » Il lui afficha un sourire, mais n’osa pas la toucher ou quoique ce soit pour lui dire bonjour. « C’est pour moi bien sûr, prends ce qu’il te fait plaisir. » Suite à ces mots, il fit signe au serveur de venir prendre la commande de la jeune femme qu’il avait en face de lui, même s’il ne réalisait pas bien qu’elle était là.

« Ton travail ça va ? » Il n’était pas encore tout à fait prêt à lui avouer ses sentiments et à montrer qu’il espérait qu’elle ressentait toujours la même chose envers lui. Alors, demander si son travail l’épanouissait toujours autant semblait une bonne manière de démarrer la discussion pour essayer de détendre un peu l’atmosphère. Son stage à lui, au ministère se passait bien, même s’il était obligé de croiser le visage de Sébastien tous les jours, mais cela, c’était encore une autre affaire.
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Ξ Sujet: Re: ¤ Et si on s'aimait mieux? ¤ [PV MAÏLIE.]   ¤ Et si on s'aimait mieux? ¤ [PV MAÏLIE.] EmptyJeu 11 Fév - 21:18

Et si on s'aimait mieux ?
All my little plans and schemes lost like some forgotten dream. Seems like all I really was doing was waiting for you. Just like little girls and boys playing with their little toys. Seems like all they really were doing was waiting for love
Maïlie Stocker venait d’avoir vingt-et-un an quelques jours plus tôt, à la fin du moins d’août. Vingt-et-un ans, déjà. Elle n’en revenait pas. Lorsqu’elle avait quitté Salem et les Etats-Unis pour venir au Royaume-Uni, elle n’avait jamais pensé qu’elle serait encore présente dans ce pays à cet âge là. Elle s’était vue retourner aux Etats-Unis et faire sa vie là-bas. Retrouver son pays d’origine et oublier tout ce qu’il s’était passé. Et si elle avait bien, sur un coup de tête après sa sortie de l’école, fait ses bagages et était retournée dans la maison de ses parents, qu’elle possédait toujours, emmenant avec elle son petit frère contre son gré. Elle n’y était restée qu’un an cela dit, revenant rapidement en Angleterre. Pourquoi ? Parce qu’elle ne savait pas ce qu’elle voulait et que partir pour oublier Moïshe n’avait pas marché. Alors être là-bas ou ici ne changeait rien et elle avait donc décidé de rentrer, pour la plus grande joie de son frère qui avait alors pu réintégrer Serdaigle. Elle s’était trouvé un appartement à Londres, où elle habitait avec Dwayne et avait trouvé un emploi sur le chemin de Traverse, en tant que professeur de musique. Ce qui était parfait pour elle.

Ce qui l’était bien moins, c’était sa vie sentimentale. Amoureuse de Moïshe Cameron tout autant que lorsque ce dernier l’avait jetée comme une vieille chaussette, elle n’avançait pas. Et lorsqu’elle s’était décidée, en janvier, à lui dire ce qu’elle avait sur le cœur, le mexicain avait pris ses jambes à son cou. Son moral en avait pâtit et la dépression s’était fait plus présente. L’ayant déjà expérimentée une fois, elle n’avait pas voulu retomber dans ses mauvais travers et avait pris sur elle. Si Moïshe ne voulait pas d’elle, peut-être devait-elle se faire une raison. Après tout, maintenant qu’il allait entrer au Ministère de la Magie, il aurait des dizaines de illes à ses pieds. C’était d’ores et déjà le cas, mais le Ministère pullulait d’anciens élèves de Poudlard, il n’aurait donc que l’embarras du choix. Elle avait d’ailleurs, suite à cela, parlé avec Sebastien. Le fils de sa famille d’accueil avait toujours été un ami proche de la demoiselle. Plus encore quand Moïshe avait largué Maïlie. Mais leur couple n’était pas fait pour durer et n’avait pas passé la nuit. Aussi, l’avis de Sebastien sur la question « Moïshe » était relativement tranché. Pour l’Oubliator, le mexicain n’en valait pas la peine et elle devait passer à autre chose. Les regards insistants de l’anglais lui avait bien fait comprendre que par « autre chose » il voulait dire lui. Mais Maïlie ne se voyait pas du tout sortir avec lui et elle avait repoussé ses avances. Depuis, elle était célibataire et devait s’en accommoder comme elle le pouvait. Son petit frère avait eut à nouveau une réaction excessive durant l’été à l’égard de son ex-petit ami, qu’il ne comprenait pas. Mais Dwayne et l’amour ça faisait deux, aussi Maïlie avait refusé d’aborder le sujet avec lui.

Puis elle avait reçu, quelques jours plus tôt, un hibou de la part de ce dernier. Elle ne l’avait que rarement au cours des mois qui venaient de s’écouler et avait été plutôt surprise par la lettre. Elle avait néanmoins décidé de s’y rendre. Comme elle travaillait cependant, elle allait devoir voir avec son patron si elle pouvait se libérer. Mais Moïshe lui ayant donné rendez-vous sur le Chemin de Traverse, là où elle travaillait, elle ne devrait pas avoir trop de problème. Cependant, en arrivant le matin même à la boutique, elle avait reçu une lettre lui disant que son cours de l’après-midi, avec une demoiselle sorcière âgée de huit ans, n’aurait plus lieu à la boutique, mais chez la demoiselle en question. Toutes les informations pour s’y rendre étaient notées sur le parchemin, mais Maïlie grogna quand même. Elle avait donc quitté la boutique plus tôt et s’était rendue chez la petite fille, qui en plus de ne pas être bien douée avec un piano n’était pas d’une amabilité exemplaire. Le cours avait donc débordé et la voilà qui était en retard pour son rendez-vous. Pas de beaucoup, mais bon. Elle transplana à la Gamme d’Or et se dirigea vers le lieu de rendez-vous, non sans dire à Asher qu’elle détestait cette petite sorcière. Quelques minutes plus tard, elle passa la porte du bar que Moïshe avait choisi et elle repéra le mexicain de suite. Facile en même temps, il semblait l’attendre et s’était levé pour qu’elle le voit. Elle avança vers lui, un sourire gêné aux lèvres.

« Je suis désolée, une élève casse-pieds. » Elle s’assit et eut à peine le temps d’ôter sa veste que le serveur était déjà là, appelé par Moïshe. « Euh, je prendrais une bierraubeurre avec de la cannelle s’il vous plait. »

La jeune femme esquissa un sourire au serveur et posa son regard sur Moïshe. Sebastien la tuerait sûrement s’il savait qu’elle était venue à un rendez-vous fixé par le mexicain. Mais après tout, il s’agissait de sa vie, elle faisait ce qu’elle voulait non ? De toute manière, il n’était pas là et n’avait pas son mot à dire.

« Oui, ça va. A part la petite que j’ai eu aujourd’hui, un vrai démon. Je suis persuadée qu’elle ira à Serpentard, c’est une vraie peste. »

Et Maïlie ne disait pas cela parce que Serpentard était au centre de toutes les discussions. Elle-même avait été dans cette maison, à cause de ses ambitions. Et elle s’en était plutôt bien sortie. Certes, elle n’était pas encore tout à fait la star du violon qu’elle voulait être, ou la compositrice de renom qu’elle s’imaginait devenir, mais elle y travaillait.

« Et toi, le Ministère ? Sebastien m’a dit qu’il t’avait croisé, une ou deux fois. »

Ce n’était peut-être pas le meilleur sujet de conversation, la brune n’avait jamais trop su ce que Moïshe pensait du fils de sa famille d’accueil, bien qu’elle savait qu’il était au courant pour leur nuit passée ensemble, puisqu’elle avait été celle qui l’avait mis au courant, le remord lui pesant trop sur la conscience.

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Ξ Sujet: Re: ¤ Et si on s'aimait mieux? ¤ [PV MAÏLIE.]   ¤ Et si on s'aimait mieux? ¤ [PV MAÏLIE.] EmptySam 13 Fév - 16:21

Ils s’étaient aimés deux ans. Quasiment exactement étant donné que le mexicain avait largué la jeune femme sur le quai de la voie 9 ¾, le jour de la rentrée et qu’ils s’étaient mis ensemble un peu après les vacances de Noël. Moïshe avait aimé la jeune fille aux yeux de tous de ses seize à ses dis huit ans. Aux yeux de tous, parce qu’il ne fallait pas être trop fin pour voir qu’il l’aimait bien avant cela, et ne cessait de l’aimer encore aujourd’hui. Il n’y avait que lui pour être assez stupide et essayer de se convaincre du contraire. Il était amoureux d’elle, c’était indéniable.

Cela faisait donc quatre ans qu’ils étaient séparés, quatre ans pendant lesquels Moïshe n’avait rien fait de bien concret pendant sa vie. Il avait passé la première année et demie post rupture en Espagne, à vivre de ses chansons et des filles qu’il mettait dans son lit qui l’entrainaient, autant le dire comme ça s’est réellement passé. Durant cette année et demie, il avait gardé un contact épistolaire avec Maïlie, de courte durée, certes, mais il continuait tout de même de lui parler, ce qui en soit, réussissait à le maintenir là-bas, même s’il n’avait plus vraiment de but dans sa vie. Alors bien sûr, il y avait Jules, sa petite sœur qui l’incendiait comme jamais elle ne l’avait fait auparavant. Il pensait bien ne jamais s’être fait autant traiter d’abruti par cette dernière en toute une vie. Dans le fond, il le méritait.

Oui, mais voilà, il avait peur. Peur de refaire du mal à la fille dont il était amoureux. C’était pour lui, une réaction logique, beaucoup moins que pour Jules, et sans doute encore moins pour Dwayne. Moïshe doutait d’ailleurs d’un jour pouvoir avoir une conversation normale et amicale avec le jeune frère de Maïlie. Il avait tellement fait de mal sa sœur, qu’il doutait sérieusement du potentiel de pardon du jeune garçon. Néanmoins, cela faisait plus d’un an qu’il était au Ministère, qu’il avait repris sa vie en main, et que cela semblait mieux dans sa relation, plus que compliquée, avec sa texane. Alors forcément, quand elle lui annonça qu’elle l’aimait encore, il avait fuit. Tout d’abord, il n’avait pas voulu la croire en fait, parce qu’elle ne pouvait pas sérieusement être encore amoureuse de lui après quatre années complètement précaires. Ou alors elle est un peu maso, la pauvre. Et puis ensuite parce que depuis quatre ans, cela le mettait enfin face à ses propres sentiments. Pour dire la vérité, le mexicain ne s’était jamais vraiment posé la question d’une éventuelle possibilité de continuation de relation amoureuse avec Maïlie, donc son annonce là, et bien, pour lui, ça tombait un peu comme un cheveu sur la soupe, pour dire ce qui est. C’était d’ailleurs dans ses moments qu’il se demandait vraiment pourquoi par merlin avait-il été envoyé à Serdaigle alors qu’il se trouvait juste stupide en fin de compte.

Sa stupidité se remarqua quand elle entra dans le bar du rendez-vous, parce qu’il se leva. Ce qui pouvait d’abord paraître comme un signe pour faire voir à la jeune femme qu’il était là, se transforma en une espèce de sursaut incontrôlable. Il se leva, parce que son corps s’était levé d’un bond, comme soulagé de sa présence qui avait tardée ! « Ha mince, ça a été quand même ? » Pour penser à autre chose qu’à son corps qu’il ne contrôlait plus, le mexicain décida de parler d’autre chose de beaucoup plus trivial, à savoir les cours donné par son ex petite amie. « Peste comme Jules, ou encore pire ? » Un sourire en coin, Moïshe se rappela de la première conversation qu’avaient eue ces deux filles qu’il aimait tant. D’après ce que lui avait raconté Maïlie, Jules ne l’avait pas franchement épargnée… Néanmoins, Maïlie espérait que sa texane ne pense pas réellement ce qu’elle disait, surtout avec cette histoire d’article, dont il entendait tous les jours parlé au Ministère. « J’espère que ça va s’arranger pour cette maison en tout cas, c’est dingue tout ce qu’on dit sur les vipères. » Parce que bien sûr, même si sa sœur adorée avait été à Serpentard et que c’était la seule maison qui lui correspondait, il n’en était pas moins aberrant » de lire des inepties pareil. D’autant plus qu’au final, Maïlie y avait été aussi dans cette maison, et c’était l’une des personnes qu’il aimait le plus sur cette terre, il ne la pensait pas mage noire, pas la moindre seconde.

« Cual cabron este tio ! » Bien sûr, Maïlie ne parlant certainement pas espagnol, elle ne devait pas franchement comprendre ce que venait de dire le mexicain, mais elle pouvait deviner que par le ton et la ferveur présente dans la phrase du brun, il ne pouvait pas s’agir là de paroles élogieuses, bien au contraire. comprendre : Quel connard ce mec !, si reverso est un bon traducteur. De plus, la texane devait connaître assez bien la famille Cameron pour savoir que celle-ci ne s’adressait en espagnol que pour jurer ou lorsqu’elle en colère. Alors non, vraiment, parler de ce Sébastien en face de Moïshe n’était pas franchement une bonne idée de la part de la brune. Néanmoins, tâchant de reprendre ses esprits, il rajouta. « Le croiser deux fois par semaine est en effet suffisant. »

Il en profita pour boire une gorgée de sa bierraubeurre, sa troisième bierraubeurre d’ailleurs et essayer de calmer ses nerfs qu’en à l’évocation de ce moins que rien. D’accord, Moïshe n’avait pas été exemplaire ces dernières années avec la femme qu’il avait en face de lui, mais l’autre là, profiter d’elle alors qu’il était parti, alors là non, franchement, c’était une raclure des bas fonds. Et rien qu’à penser à cela, il explosa. « Enfin Lili, comment fais tu pour parler à ce type ? » Il était en colère, mais pas contre elle, non. Il était en colère contre lui-même et contre ce Sébastien qui méritait simplement un bon poing dans la figure selon le mexicain. Et même si ses paroles sonnait comme un ordre de ne pas lui parler, Moïshe n’avait pu se contenir, c’était comme ça. Enfin, comment pouvait-elle ne pas se rendre compte du goujat qu’était Sébastien ?
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Ξ Sujet: Re: ¤ Et si on s'aimait mieux? ¤ [PV MAÏLIE.]   ¤ Et si on s'aimait mieux? ¤ [PV MAÏLIE.] EmptyLun 7 Mar - 22:56

Maille avait l'habitude des élèves un peu compliqués. Certains enfants de familles particulièrement riches étaient franchement insupportables quand ils s’y mettaient. Mais cette petite fille était pire que tous les élèves qu’elle avait déjà eu réunis. C’était surprenant à voir et pratiquement insupportable. Mais comme Maïlie était une jeune femme relativement autoritaire, elle réussissait plus ou moins à contenir cette petite peste, bien que l’envie de lui mettre des claques ne la quittait généralement pas. Mais ce n’était pas pour rien qu’elle avait été nommée préfète lorsqu’elle avait intégré Poudlard. Elle était capable de se faire respecter, même si au premier regard on la prenait pour une petite chose fragile. Et la demoiselle qu’elle avait eut en cours l’avait compris lorsque Maïlie lui avait répondu sèchement que si elle continuait à être aussi têtue et à ne rien vouloir faire, il ne faudrait pas se demander pourquoi son poney disparaîtrait. A la mention du mystérieux Poney -que Maïlie n’avait jamais vu mais dont elle connaissait presque toute la vie-, la demoiselle était devenue aussi silencieuse qu’une carpe et la texane avait enfin eu la paix. « Oui, elle est horrible, mais elle a ses points faibles aussi… » Même si Maïlie n’aimait pas passer pour une méchante, quand il le fallait, elle devait bien user à son avantage des choses qu’on lui tendait. Le poney avait donc été l’argument choc. « Pire que Jules… Je suis sûre que Jules n’a jamais été ne serait-ce qu’un tiers de cette gamine… Ses parents lui passent absolument tout. Elle a un poney ! Elle ne sait même pas faire de cheval, mais elle a un poney ! » Et la brune trouvait cela complètement insensé. Au Texas, sa famille avait des chevaux et des poneys, elle montait à cheval depuis sa plus tendre enfance et le fait qu’Indiana travaillait dans un hara la rapprochait de ce milieu malgré tout.

Quand Moïshe parla de l’article qui était paru dans la gazette du sorcier, Maïlie manqua de s’indigner. Cet article était une vraie blague ! Elle ne comprenait pas comment quiconque pouvait ne serait-ce que croire trois mots de cette lettre qui montrait les Serpentard comme de viles créatures perfides, sans coeur et prêtes à tout pour parvenir à dominer le monde. C’était n’importe quoi, tout bonnement n’importe quoi. Maïlie était loin d’être ce genre de personne ! Elle était pleine de bonne volonté et ses envies de grandeur étaient ce qui l’avait mené dans cette maison. Et elle en était fière, de l’avoir représentée en tant que préfète et d’en être sortie avec d’excellents résultats. Maintenant, elle faisait son petit bonhomme de chemin, ses rêves toujours en tête. « Cet article est un tissu de mensonges ! Les Serpentards ne sont pas les horribles créatures dépeintes. Il y a eu de mauvais sorciers, d’accord, mais il y en avait également dans d’autres maisons ! » Prête à défendre les vert et argent corps et âme, la vipère se calma néanmoins en posant son regard sur Moïshe. Elle était stupide. Sa propre soeur était une ancienne vipère, bien évidement qu’il ne croyait sûrement pas un mot de cet article…

Le soudain emportement de Moïshe surprit la jeune femme. Elle ne le connaissait pas nerveux, bien au contraire. Mais elle savait que l’entente entre Moïshe et Sebastien était compliquée. Elle devina donc que le mexicain n’était sûrement pas des plus tendres avec le fils de sa famille d’accueil. Elle l’avait toujours bien aimé et aurait préféré que les deux garçons s’entendent plutôt qu’ils ne se livrent une guerre infantile pour des broutilles. « Tu ne le connais pas comme moi, il est vraiment gentil quand on prend le temps de discuter avec lui ! » Et elle avait bien envie de lui dire que lui non plus n’était pas forcément des plus sociable, puis que très timide, mais elle avait peur qu’il ne lui dise qu’elle ne le connaissait plus et qu’il avait fondamentalement changé depuis qu’ils s’étaient vus la dernière fois. Elle avait peur de ce qu’elle pourrait éventuellement découvrir, bien que loin d’être stupide, elle se doutait bien que le mexicain avait changé. Elle même avait changé, elle ne pouvait donc pas le laisser coincé dans le passé.

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