Ξ Sujet: PV • I want to waste all my time with you. Mer 1 Fév - 23:25
I want to waste all my time with you.
You were the light that is blinding me. You're the anchor that I tie to my brain 'cause when it feels like I'm lost at sea, you're the song I sing again and again. All the time, all the time. I think of you all the time.
Cela faisait maintenant trois mois que Maïlie avait rejoint Moïshe dans le café sur le Chemin de Traverse. Trois mois qu’elle attendait patiemment que le Mexicain se décide enfin à bouger pour leur futur éventuel. Trois mois qu’elle n’attendait qu’une seule phrase de sa part. Maïlie avait l’impression d’attendre depuis des années, elle avait l’impression de ne faire que cela. Et en soit, c’était un peu vrai non ? Ils avaient vécu une histoire merveilleuse durant deux ans, et depuis leur sortie de l’école, tout était en dent de scie. Moïshe avait pris ses jambes à son cou et était parti en Espagne. Puis Maïlie avait fuit l’Angleterre, bien trop pleine de souvenirs pour retourner aux Etats-Unis, s’attirant au passage les foudres de son petit-frère. Mais là-bas, Moïshe l’avait retrouvée et tout avait une nouvelle fois basculé. Ils s’étaient en quelque sorte retrouver pour se perdre une seconde fois. Moïshe avait prit peur, ou elle ne savait quoi d’autre et l’avait laissée plantée là, dans son appartement. Une étrange relation s’était ensuite construite. Bien trop étrange pour Maïlie, qui ne comprenait plus où ils en étaient. Et il y avait trois mois de cela, Moïshe lui avait donné rendez-vous dans un bar.
Tout cela aurait pu être un rencard parfait, mais il n’en n’avait rien été. Ils avaient parlé, avaient éventuellement évoqués leurs sentiments, mais rien de concret n’avait été fait. Rien n’avait bougé. Et Maïlie ne le supportait plus. Elle avait vingt et un ans, elle était adulte et voulait avancer dans la vie. Elle avait un travail qu’elle appréciait, des élèves qui lui rendait au centuple tous les efforts qu’elle faisait pour eux, mais sa vie sentimentale était au point mort. Sebastien avait bel et bien tenté sa chance à nouveau, mais Maïlie avait été franche et directe. Malheureusement pour le britannique, le coeur de la Texane ne battait que pour le Mexicain. Et elle allait prendre son destin en mains, si elle voulait que ce dernier avance, car visiblement, elle risquait de finir vieille et seule si elle attendait que Moïshe se secoue un peu. Elle avait honnêtement du mal à comprendre pourquoi le brun mettait autant de temps à se décider. Le pire lui était bien évidement passé par la tête. Il ne l’aimait pas, pas autant qu’il ne le pensait et s’en était rendu compte. Du coup, il ne voulait plus être avec elle mais ne savait pas comment lui dire… Et ils étaient donc coincés dans un cercle vicieux insupportable.
A la fin d’une de ses journées de travail et après avoir longuement réfléchi à ce qu’elle voulait et ce qu’elle devait faire pour y arriver, Maïlie s’était décidé. Elle avait transplanté directement devant la porte de Moïshe, prête à renverser le monde du Mexicain. Et pourtant, lorsqu’elle avait voulu frapper à la porte, son poing était resté en suspend, comme retenu par une force invisible. Sa main retomba le long de son corps et pendant un moment, elle était prête à faire demi-tour. S’il ne se bougeait pas, peut-être qu’il ne voulait tout simplement pas d’elle. C’était logique. Son coeur se serra, et elle décida qu’il valait mieux pour elle de rentrer à son appartement. Puis elle se souvint que Dwayne l’attendrait sûrement. Le blond était particulièrement sceptique quant au couple que sa soeur pouvait former avec le mexicain et elle savait qu’il n’avait pas hésité, un jour, à lui cracher tout son venin à la figure. Pensant à son petit frère, elle prit son courage à deux mains et frappa. Lorsque Moïshe ouvrit la porte, la détermination de Maïlie était sur le point de faillir. Mais elle devait être forte. « Salut. Je ne te dérange pas j’espère ? Je peux entrer ? » Elle aurait pu lui sauter au cou et l’embrasser. Elle aurait pu lui déballer tout sur le champ, sans même chercher à ce qu’il voulait, lui. Peut-être y avait-il une autre fille dans son appartement ? Peut-être n’avait-elle pas sa place à ses côtés… Et elle devait en être sûre avant de faire, peut-être, la plus grosse erreur de sa vie. Ou le plus grand pas de sa vie, suivant l’issue de la soirée.
acidbrain
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Ξ Sujet: Re: PV • I want to waste all my time with you. Mar 7 Fév - 20:51
I want to waste all my time with you.
Maïlie & Moïshe
Le mexicain avait bien repassé en long, en large et en travers tout le déroulé de sa vie depuis qu'il était parti de l'école de sorcellerie de Poudlard, et il en était arrivé à chaque fois au même point; il ne pouvait pas vivre sans Maïlie Stocker au final. Elle était clairement la femme de sa vie. Alors pourquoi devait-il sans cesse se remémorer l'histoire dans se tête pour comprendre la même chose, éternellement? Il avait essayé pourtant, il était parti en Espagne pour s'exiler, était revenu au Royaume-Uni, et avait même décidé d'aller la voir au Texas quand il avait appris qu'elle y était repartie. Aujourd'hui, il vivait en Angleterre, il lui avait donné les clés de son appartement, ils pouvaient même être seuls la plupart du temps, alors pourquoi ne fonçait-il pas? Jules est là le week-end alors bon, forcément l'avoir dans les pattes ne peut être que la seule raison.
Comme d’habitude, et parce que personne ne le changerait jamais, Moïshe n’avait pas su prendre son courage à deux mains et avouer une bonne fois pour toute à Maïlie qu’il était toujours amoureux d’elle, qu’il l’avait toujours été en fait. C’était il y a trois mois qu’il avait partagé un café sur le chemin de Traverse et donc cela faisait exactement le même nombre de mois qu’il ne l’avait que brièvement revu, parce qu’il réfléchissait à tout ça. oui, trois mois c’est long. Ca commençait à devenir plutôt intenable pour lui, mais il était toujours partagé entre le fait d’avoir peur de la perdre encore une fois et l’envie qu’il avait de l’embrasser à chaque fois qu’il la voyait.
En somme, ils étaient quoi tous les deux ? Même lui, et il était certain qu’elle aussi, ne pouvait pas le définir. En soit, ils avaient chacun les clés de l’appartement de l’autre, pouvait dont aller et venir comme ils le voulaient. Mais ils n’étaient pas ensemble. De toute façon, personne ne les comprenait et là, maintenant même eux ne se comprenaient plus. Alors il fallait bien qu’il fasse quelque chose ! Après tout, c’était certainement de sa faute depuis le début non ? C’était lui qui l’avait quittée des années auparavant sur le quai de la gare et n’avait pas encore été assez courageux pour la récupérer. Alors voilà, aujourd’hui, il fallait qu’il se bouge enfin. Ni une, ni deux, il se décida à sauter de son canapé, il fallait qu’il fasse tout très vite sinon il perdrait sa détermination. Attrapant une veste en cuir et enfila des chaussures, il se dirigea vers sa porte quand il entendit frapper. Il fut surpris en fin de compte que ce soit Maïlie qui ouvre la porte justement, et ça devait s’être vu sur son visage. « Ho Lili, salut ! » Oui d’accord, il était carrément surprise. Tellement qu’il restait planté devant la porte avant de se ressaisir. « Non, tu ne me déranges pas, au contraire ! Bhein entre, je t’en prie. Tu sais que tu es ici chez toi. » Il avait essayé d’appuyer sur ces derniers mots pour qu’elle comprenne vraiment qu’il voulait qu’elle soit ici chez elle. Enfin, certes, l’implicite et les sous entendus n’avaient jamais trop fait leurs preuves pour eux, alors bon, on verrait bien par la suite.
« Mais pourquoi tu as frappé ? Tu as perdu les clés ? » Moïshe ne pensait pas vraiment que sa texane ait pu perdre ses clés, comme il ne perdait jamais celle de son appartement à elle au final , mais après tout, tout était possible désormais, il ne fallait plus qu’il soit surpris de rien quand n’importe quoi se rapprochait un tant soit peu d’eux. aka les handicapés de la vie. « Tu avais quelque chose à me dire j’imagine ? » Comme lui. Mais quel crétin ! Au lieu d’attendre comme ça là, fallait lui dire, d’un coup, lui lancer tous les mots qu’il voulait lui en dire en touffe comme ça, sans attendre. Que pouvait-elle bien lui dire qui soit plus important ?
Ξ Sujet: Re: PV • I want to waste all my time with you. Mar 7 Fév - 23:45
Il y avait beaucoup trop de questions qui se chamboulaient dans la tête de la jeune femme. De nombreuses interrogations, des doutes à la pelle. Mais elle devait rester forte. Elle n’était pourtant pas peureuse, en tant normale. Pas spécialement courageuse, certes, elle était une Serpentard, pas une Gryffondor, mais quand même… Et pourtant, là, elle était complètement paniquée. Et si une autre fille ouvrait la porte ? S’il lui disait qu’en fait, il s’était payé sa tête depuis le début ? Et si le Moïshe qu’elle avait connu à Salem, dont elle était tombée amoureuse et qu’elle avait perdu à de nombreuses reprises était, justement, perdu à tut jamais, laissant place à un affreux don juan que Maïlie ne voyait pour le moment pas. Mais tout cela allait prendre fin rapidement, c’était pour cela qu’elle était là, pour cela qu’elle avait fait tout ce chemin.
Oui, elle avait la clé de chez Moïshe, mais ce qui pouvait éventuellement l’attendre derrière la porte la terrifiait aujourd’hui. Moïshe lui, ne se gênait pas. Il fallait dire que Maïlie n’était pas non plus du genre à ramener grand nombre de mâles dans son appartement. A dire vrai, à part son frère, Moïshe et son cousin lorsqu’il était sous sa forme masculine, le seul autre homme à être présent, parfois, rarement même, était Sebastien. Et comme les relations entre l’anglais et le mexicain n’étaient pas au beau fixe, Maïlie prévenait toujours Moïshe quand Sebastien était là. Parce qu’elle n’avait rien à caché. Sebastien n’avait été qu’une erreur de jeunesse. Si l’anglais avait encore quelques sentiments pour l’américaine –encore que, s’agissait-il de sentiments, ou juste l’envie d’ennuyer Moïshe plus que de raison ?- Maïlie elle, ne voulait absolument rien avec ce dernier. De ce côté-là, Moïshe n’avait rien à craindre. Enfin bref.
Quand la porte s’ouvrit sur un Moïshe prêt à partir, la texane fut relativement surprise. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il soit sur le départ. Elle l’aurait plutôt vu avachi dans son canapé. A regarder la TV. A jouer de la guitare. A écrire une chanson… Mais pas prêt à partir. Cela dit, il semblait tout aussi surpris qu’elle. Il la laissa cependant entrer sans attendre, ce qui la rassura. Il était seul, c’était déjà ça. « Non, du tout. Je ne voulais juste pas faire irruption si tu étais occupé ou absent. J’ai visiblement choisi le bon timing. Tu comptais sortir ? » Curieuse, Maïlie ? Si peu. Elle voulait juste être sûre qu’il préférait être là avec qu’autre part avec quelqu’un d’autre. Elle laissa tomber son sac près du canapé et fixa Moïshe. Oui, elle avait quelque chose à lui dire. Tellement de choses, ou si peu, cela dépendait de ce que le mexicain savait, pensait. « Je ne peux plus vivre comme ça Moïshe. Je t’aime, je te l’ai déjà dit des dizaines de fois. Je ne veux pas passer mes jours à espérer que tes sentiments soient identiques, ou dans la peur que tu n’ais quelqu’un d’autre. Je t’aime. Je veux fonder une famille, et je veux la fonder avec toi. » Etait-elle stupide de penser, d’espérer qu’il puisse ressentir et vouloir la même chose qu’elle ? Il avait des dizaines de demoiselles qui lui tournait autour depuis qu’il chantait, et au Ministère il devait sans doute plaire à plusieurs… Mais s’il était l’unique pour elle, se pouvait-il qu’elle soit l’unique pour lui ?
acidbrain
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Ξ Sujet: Re: PV • I want to waste all my time with you. Mer 8 Fév - 23:55
I want to waste all my time with you.
Maïlie & Moïshe
Ce qui n’était pas nouveau et qui commençait sérieusement à lui faire peur, c’est que Moïshe se rendait de plus en plus compte qu’il était un gros pommé de la vie, et que, bhein en fait, il l’avait toujours été. Oui carrément, depuis tout petit c’était un pommé. On passe sur la tonne de tatouages temporaires ou non, les coupes de cheveux toutes plus extravagantes les unes que les autres et les soucis de styliste. Il entend encore ses parents lui dire « Moïshe, réveille toi un peu, on ne peut pas tout te faire enfin ! » ou « Mais tu fais quoi là ? Il faut savoir prendre une décision, les choses ne vont pas te tomber comme ça, toutes crues, dans la bouche. » Non, sérieusement ? Il avait toujours été incapable de choisir quoique ce soit, et c’était souvent laissé emporter, naïf comme il était, par les autres, par la foule pour ainsi dire. emporté par la fouuuuule, qui s’élance et qui danse. Oups, pardon. Parce que son problème, un parmi tant d’autres, était au final de ne pas savoir faire des choix dans sa vie, ou alors, faire les mauvais. Parce que choisir, c’est renoncer, et de ça, Moïshe en avait peur, très peur.
Et bien, avec Maïlie, c’était pareil. Il avait eu peur que la distance physique entre Poudlard et où il serait les fassent s’éloigner mentalement, alors il l’avait quitté – mauvais choix ici -. Il avait voulu la raisonner en bougeant ses fesses habituées au soleil de l’Espagne jusqu’au Texas pour lui demander pourquoi elle était partie et s’était enfui comme un voleur – ici, ne pas choisir entre l’embrasser ou lui avouer ses sentiments, donc mauvais choix -. Il avait essayé de penser à elle en ne transplanant pas directement pour casser les dents de ce Sébastien qui avait profité de la situation – toujours un mauvais choix, il aurait clairement dû y aller -. Et enfin, dernière en date, mais pas des moindres, après qu’ils aient mutuellement sous-entendu de manière très appuyée leurs éventuels sentiments autour d’un café au chemin de Traverse il y a trois mois, il s’était encore enfui – deuxième fois où il n’a pas su choisir entre l’embrasser et lui dire qu’elle était la femme de sa vie -. Voilà, en somme quand Moïshe pensait à ces dernières années, il savait pertinemment que ce n’était qu’un ramassis d’inepties sans nom. Il serait tant qu’il aille voir un psychiatre au plus tôt celui-là, ça devient grave. (Heureusement avait-il encore sa petite sœur qui venait lui rendre visite comme on rend visite à un malade tous les week-end et son travail qui le passionnait au ministère pour tenir le coup. Pauvre garçon.)
Oui, mais voilà. C’était terminé cette fois ci. Moïshe en avait marre de se savoir être un gros crétin à peine bien fini, c’était de trop là, il fallait faire quelque chose. Aussi avait-il prit la décision d’aller dire à sa Maïlie qu’elle était la femme de sa vie, qu’importe s’il se faisait rembarrer. Parce que bon, dans le fond, même si elle lui avait signifiée entre autres, qu’elle avait encore des sentiments pour lui, le mexicain doutait qu’elle avait toute sa tête pendant ce moment là. no offense. Comment pouvait-elle simplement encore supporter un gars pareil ? Juste, comment ? Après tout ce qu’il avait fait, tout ce temps perdu, comment pouvait-elle encore être amoureuse de lui ? masochiste *kofkof* Alors, même avec ces questions dans la tête, il se dit que au final, perdu pour perdu, il devait au moins être, pour une fois, fier de lui, et faire quelque chose dont il était sûr et certain qu’il ne le regretterait pas par la suite. Attrapant donc sa veste et ses chaussures, sa surprise fut grande quand quelqu’un frappa à la porte. Sérieusement ? Ce n’était vraiment pas le moment de le couper dans son élan.
Maïlie. Maïlie était là, et au final, bhein c’était comme si ce qu’il voulait faire était compromis parce qu’il ne savait pas tellement comment réagir. Alors il lui demanda le plus simplement du monde pourquoi elle n’était pas tout simplement entrée le voir puisqu’elle avait les clés. La réponse de la texane sortie tellement du tac-au-tac, qu’il fut pris de court, une nouvelle fois. « Oui, je voulais sortir. Mais c’était pour aller te voir en fait. Je voulais attendre que tu sois partie de ton travail. Sauf que bon, apparemment, tu m’as devancé. » Passant sa main derrière sa tête en frottant son crâne fraîchement rasé, il la regarda attentivement poser son sac près de son canapé et lui demanda si elle avait quelque chose de précis à lui dire. Bien sûr, le mexicain ne s’attendait pas le moins du monde à la déclaration qu’elle allait faire.
En fait, c’était trop beau au final, pour qu’il puisse dire quoique ce soit. Il se prit alors à réfléchir que c’était tout ce qu’il avait toujours voulu entendre depuis trois ans, au moins. Il ouvrit aussi plusieurs fois la bouche, évitant volontairement son regard. C’était comme si, tout ce qu'il voulait lui répondre s’était envolé, et qu’il était littéralement muet comme une tombe. Quand enfin il se décida à la regarder, il se dit qu’elle devait le prendre pour un demeuré, surtout que pas mal de secondes, lourdes de son silence, s’étaient écoulées. « C’est con. Mais je sais pas quoi te dire. » Là, il se traitait intérieurement de débile profond, s’insultait de tous les noms, avant d’essayer de reprendre un peu de contenance. « Enfin non. Je. J’arrive pas à exprimer ce que je ressens là en fait, il y a trop d’émotions qui se bousculent. » Il fallait qu’il respire et reste calme, à tout prix. « C’est, c’est exactement ce que je voulais te dire en quittant mon appartement avant que tu arrives. Enfin, pas exactement, mais c’était l’idée. » Et alors, étant donné qu’il venait de commencer à parler, il ne parvint plus à s’arrêter et tout le flot de ses paroles s’écoula de sa bouche, comme si cela faisait des années qu’il n’avait plus parlé. « Je t’aime. Bien sûr que je t’aime, c’est évident. » Il la regarda alors plus intensément et contourna le bar derrière lequel il s’était posté, pour s’approcher d’elle, et tout en parlant, il se rapprochait de plus en plus. « Bordel, tu es la femme de ma vie, et j’ai été assez crétin pour prendre le risque de te perdre. Je sais même pas comment tu as fais pour me supporter tant d’années, et être toujours là, être toujours toi, aussi belle, aussi gentille, aussi douce, aussi attentionnée et aussi aimante. Oui, je t’aime. Genre je t’aime vraiment, je suis amoureux de toi. Je l’ai toujours été, c’est vrai. Pourquoi est-ce qu’il m’a fallu autant de temps pour me bouger hein ? Pourquoi est-ce qu’il a fallu que ce soit toi qui me le dise pour que ça me semble si logique et en même temps si sincère de te le dire en retour ? » Il s’autorisa alors, quand il fut au plus près d’elle, de rompre le si peu de distance qu’ils restaient entre eux d’eux pour l’embrasser. C’était bizarre, parce qu’il l’avait embrassé plusieurs fois, il ne savait même combien de fois exactement il l’avait embrassé, mais là, c’était différent. C’était comme une délivrance. « Me laisse plus jamais Lili. Je te laisserais plus le choix de toute façon. Il n’y a que toi qui peux me sauver et il n’y a que par toi que je veux l’être. » Parce que depuis qu’il était avec elle, sans vraiment l’être, Moïshe avait l’impression d’errer dans un tunnel sans fond et pourtant, de ne pouvoir s’arrêter de marcher. Il n’y avait qu’une personne qui pouvait l’aider à aller mieux et à enfin arrêter de faire des conneries, et cette personne, c’était elle.
Ξ Sujet: Re: PV • I want to waste all my time with you. Jeu 9 Fév - 13:11
Voilà, c’était dit. Elle avait vidé son sac, d’un seul coup, sans penser à ce qu’il pourrait se passer après. Du moins, pas sur l’instant. Les bras croisés sur sa poitrine pendant qu’elle parlait, elle fixait Moïshe, derrière le bar, qui lui, prenait bien soin à ne pas la regarder. Il semblait pris de court, comme si toute la misère du monde apparaissait devant ses yeux et qu’il ne savait pas quoi faire. L’assurance de Maïlie vacilla un instant, mais elle ne montra rien. Elle ne pouvait pas se permettre d’avoir peur et de prendre ses jambes à son cou. Pas elle. Sinon, leur duo, couple, appelez cela comme vous le voulez, elle-même ne savait pas trop comment le qualifier, n’allait jamais avancer. Quand Moïshe lui dit qu’il ne savait pas quoi répondre, le coeur de la jeune femme se brisa en un instant. Et si elle s’était trompée sur toute la ligne ? Là, oui, elle avait de craquer et de partir. C’était complètement stupide de sa part. Pourquoi avait-elle pu penser qu’il l’aimerait, encore ? Mais avant qu’elle ne puisse dire quoi que ce soit, ou faire quoi que ce soit, Moïshe reprit la parole. Si le tout était un peu confus sur le début, Maïlie sentit tout son corps se détendre d’un seul coup. Il l’aimait. Pour de vrai. Il était amoureux d’elle, tout comme elle était folle de lui. Les dernières questions qu’il lui posa restèrent sans réponse puisqu’il l’embrassa. Et Maïlie trouva que leur baiser avait une toute nouvelle dimension. Ils s’étaient embrassés de nombreuses fois, aussi bien quand ils étaient en couple à Poudlard que lorsque Maïlie s’était jetée à son cou au Texas. Mais là, tout semblait différent. Plus mature, plus posé. Plus sûr aussi. Lorsqu’il fut finit, Maïlie resta cependant lovée dans les bras du Mexicain. Il lui demandait de ne plus le laisser, mais elle avait fuit après lui. En soit, il serait plus logique qu’elle lui demande de ne plus l’abandonner !
« Moïshe Itzaac Elijah Cameron… Tu es un parfait crétin ! » Mais il était son crétin et il était tout simplement hors de question qu’elle le laisse partir. Pas une nouvelle fois, elle n’y survivrait plus. Elle se demandait parfois, comme elle avait pu survivre toutes les autres fois, mais quand son coeur se serrait ou battait la chamade dès qu’on parlait du mexicain ou qu’elle le voyait, elle savait. On n’oublie jamais totalement son premier amour. Et pour Maïlie, son premier amour était l’unique. Alors qu’elle était toujours dans ses bras, elle posa ses prunelles azur dans celles chocolat du mexicain. « Ne t’avises plus jamais de partir. Plus jamais de t’enfuir. S’il faut, je ferais de fausses déclarations aux Ministères Espagnols, Mexicains, tous autant qu’ils sont. Ne t’en vas plus jamais. S’il te plait. » Sa vie sans lui ? Elle avait déjà testé, déjà donné et non merci, elle n’en voulait pas. Elle était tombée amoureuse de lui comme une tombe amoureuse d’une chanson. Doucement, au fil de temps, puis tout d’un coup. Et elle avait vécu un comte de fées pendant presque deux ans. Mais depuis, l’enfer semblait être le maître mot de leur relation. Entre-coupé, parfois, de douces accalmies. Pour au final, tout leur reprendre, bien plus fort, bien plus violemment. Mais Maïlie ne voulait plus de ça. Elle ne voulait que Moïshe à ses côtés, peu importe ce que cela lui coûtait. Elle avait pleuré, oui, longtemps, à s’en asphyxier presque, à ne plus avoir de force. Mais elle savait, elle était persuadée que tout ça n’était plus qu’un mauvais souvenir. Ou le serait à un moment donné. Et peut-être qu’au final, tout cela leur serait bénéfique. Leur couple aurait-il tenu, si Moïshe ne l’avait pas laissée tomber sur le quai de la gare ? Elle n’en savait absolument rien et il n’y avait aucun moyen de le savoir. Et elle ne le voulait pas. Plus maintenant.
La brunette déposa un baiser sur les lèvres du mexicain. De son petit-ami. Enfin. Elle esquissa un sourire, effleurant de ses doigts fins la joue de ce dernier. « Il aura fallu cinq ans pour que tu t’en rendes compte quand même… » Tout aurait pu être parfait dès le départ, peut-être. Si Moïshe était plus sûr de lui, si Maïlie était moins passive, à vouloir le voir lui, faire le premier pas. Oh, elle avait tenté, plusieurs fois, de lui faire comprendre, mais le brun semblait borné et indécis… Sauf aujourd’hui, visiblement. Mais elle n’allait pas s’en plaindre.
acidbrain
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Ξ Sujet: Re: PV • I want to waste all my time with you. Mer 15 Fév - 19:40
I want to waste all my time with you.
Maïlie & Moïshe
C’était fait, voilà. Il avait fallu qu’il attende que la femme qu’il avait toujours aimée lui dise tout ce qu’elle avait sur le cœur pour qu’il se décide enfin à en répondre de manière réciproque. Il ne savait pas encore bien pourquoi est-ce qu’il n’avait pas eu le courage de le faire lui-même. Enfin, si, il le savait, dans le fond, c’était parce que c’était un lâche de première. Mais apparemment, maintenant qu’ils venaient tout deux de se dire qu’ils s’aimaient, est-ce que ça avait encore de l’importance ? Euh, oui, gros malin, tu vous as fait perdre du temps quand même hein. Cinq ans c’est quand même pas mal ! Quand il l’eut embrassé, c’était comme une reconnaissance. Il la connaissait si bien, et pourtant, il avait l’impression de la redécouvrir toute entière, trait pour trait, pour ce qu’elle était. Il rit alors quand elle fut dans ses bras et l’insulta de crétin. « On ne change pas une équipe qui gagne non ? » Là, ce n’était pas vraiment lui, mais plutôt l’influence de sa sœur qui venait le voir tous les week-ends. Maïlie allait sans doute s’en rendre compte, mais au final, c’était aussi ce que lui était devenu. Il n’avait pas totalement changé, seulement en cinq ans, ils en avaient vécus des choses tous les deux. Et comme tout le monde, chacun était le produit de son passé. « Enfin, je veux dire. C’est moi quoi. » Oui parce que bon, Jules lui donnait quelques traits de son caractère, mais il ne fallait pas abuser non plus, Moïshe restait Moïshe, alors il fallait bien qu’il se rattrape et explique ce qu’il pensait au fond de lui.
« Tu ferais ça ? Pour me garder auprès de toi ? » Il déposa alors un autre baiser sur ses lèvres en tenant sa tête dans ses mains. « Je suis chanceux de t’avoir. » En fait, il était admiratif de tout ce qu’elle prête à faire pour lui. Même si, dans l’éventualité où il était amené à la laisser une énième fois, dans l’éventualité hein, refais pas de connerie Cameron ! il doutait sincèrement que les ministères, britannique comme mexicain, refuse qu’il parte d’un pays parce que c’était elle qui l’avait demandé. Seulement, il fut très touché qu’elle y pense ne serait-ce qu’une seconde. C’était dans ces cas là qu’il se rendait compte que son amour était très certainement sans limite et que, oui, effectivement, il était chanceux de l’avoir. « Tu peux me dire pourquoi tu m’aimes autant ? » Enfin, ça, c’était vrai quoi. Sans être une vraie question, il ne pouvait que se demander comment il avait fait pour tomber sur une perle pareille. Une perle qui soit encore si déterminée à l’avoir pour elle seule malgré toutes les autres filles qu’il avait eu, malgré tous les kilomètres qu’il avait parcourus, et surtout, malgré toutes les conneries qu’il avait faites. Parce qu’il n’était qu’un ramassis de conneries, ça, c’était sûr. Enfin de compte, ça devait être cela le pouvoir de l’amour, non ?
« Hum, tout vient à point à qui sait attendre ? » Jules, sors de ce corps, s’il te plaît. Il prononça cette phrase très lentement, tout en étant vraiment pas trop sûre de sa tournure au fur et à mesure qu’il la prononçait. Il ne le pensait pas vraiment, parce qu’il savait pertinemment que tout était de sa faute, qu’il avait tout foiré, etc, etc. « Ou alors, effectivement, je suis un parfait crétin, comme tu me le dis si bien. » Il sourit et la serra encore plus dans ses bras avant de l’inviter à s’asseoir sur son canapé, défoncé par les tonnes de fois où il s’était jeté dessus en déprimant que sa vie c’était de la merde. Il frotta alors sa barbe de trois jours et la regarda le plus amoureusement du monde. « Et maintenant, Mademoiselle Stocker, on fait quoi ? » Oui, parce que, elle était là, la femme la plus parfaite du monde, ou plutôt, la femme le plus parfaitement imparfaite, et il se retrouvait comme un con à ne pas savoir quoi lui dire d’autre que des banalités. Enfin, il lui répeterait bien sans cesse qu’il l’aimait et qu’il voulait passer maintenant sa vie avec elle, mais il avait peur, qu’au bout de cinq ans justement, elle le pense complètement fêlé, et qu’elle parte, les jambes à son coup. Ne fais pas ça, je t’en supplie Maïlie. Il est taré, certes, mais c’est de ta faute !
Ξ Sujet: Re: PV • I want to waste all my time with you. Lun 27 Fév - 21:16
Oui, il était un parfait crétin, non, elle ne se voilait pas la face là-dessus. Elle n’était pas innocente non plus, elle le savait. Ils avaient, dans cette histoire, tous les deux des torts, il ne fallait pas non plus tout mettre sur le dos du Mexicain. Mais quand même, quand on pesait le tout dans la balance, Moïshe était quand même le plus boulet des deux. Oui oui. Mais son coeur battait pour l’ancien Serdaigle, qu’elle le veuille ou non. Le coeur a ses raisons que la raison ignore, c’était bien connu ! Elle acquiesça d’un signe de tête lorsqu’il lui demanda si elle serait capable de faire tout ce qu’elle disait pour le garder près d’elle. Nul doute qu’elle passerait pour une folle, mais elle n’était plus à cela près…
« Des fois, je me le demande moi-même… » Rappelons que Maïlie était une ancienne Serpentard. Certes, elle avait été à Salem avant et le Choixpeau avait longuement hésité entre Serdaigle et Serpentard, mais le résultat était le même. Elle était une ancienne Serpentard et parfois, cela se voyait plus que d’habitude. Elle esquissa néanmoins un sourire, avant de reprendre. « Je ne sais pas. C’est comme ça, c’est tout. Je dois être un peu mas sur les bords, mais que veux-tu, nous avons tous nos défauts… » A dire vrai, elle ne savait pas vraiment ce qui l’avait fait tomber amoureuse de Moïshe. Cela s’était passé tout doucement d’abord, par petites touches de rien du tout. Une musique partagée, une discussion, un moment entre eux à Salem. Puis tout d’un coup, elle avait comme ouvert les yeux. Elle était amoureuse du Mexicain. Pour ce qu’il était, ce qu’il n’était pas, ce qu’il comptait un jour être. Elle ne pourrait pas clairement dire qu’elle l’aimait pour une chose ou deux en particulier. Elle l’aimait pour lui, voilà tout. « Et toi ? Pourquoi est-ce que tu m’aimes ? » Honnêtement, elle avait peur de la réponse. Elle était anxieuse, parce qu’elle ne savait pas à quoi s’attendre. Elle ne se trouvait pas géniale, elle ne se trouvait pas extraordinaire et à dire vrai, quand Moïshe lui avait fait sa déclaration en chanson lors de leur première année à Poudlard, elle n’avait pas vraiment compris pour il l’avait choisie, elle. Il y avait tellement d’autres filles prêtes à se couper en quatre rien que pour un mot doux de la part du jeune homme qu’elle avait franchement vivre un rêve éveillé. Elle était revenue sur terre peu après, comprenant qu’elle n’avait pas rêvé, mais quand même, une part d’elle-même se trouvait toujours en dessous toutes les autres filles.
A la phrase tellement clichée de Moïshe, la jeune femme haussa un sourcil perplexe. Il traînait bien trop avec sa petite soeur ! En parlant de petite soeur, cela lui fit penser à son petit frère. Poudlard allait bientôt être fini pour lui et il allait devoir trouver quelque chose à faire. Quoi ? Telle était la grande question. Elle verrait avec lui le moment venu. Pour l’instant, elle était avec Moïshe et, pour le première fois depuis cinq ans, elle espérait pouvoir profiter du moment pour qu’ils soient tranquilles, tous les deux. « Hum, bien bonne question… Je dirais bien que j’attends une dissertation complète sur ton comportement de ces cinq dernières années, mais je n’ai pas spécialement envie de te voir gribouiller sur un parchemin pendant trois ans…. Pizza ? Chinois ? On pourrait jouer ensemble, comme au bon vieux temps, peut-être ? » Après tout, elle avait finit sa journée, Moïshe en avait clairement fini également avec le Ministère pour la soirée… Ils pouvaient donc la passer tous les deux, sans avoir besoin de se prendre la tête… Et puis cela faisait tellement longtemps qu’ils n’avaient plus fait de musique ensemble ! Pourtant, c’était bien la musique qui les avaient fait se rencontrer au tout début.
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